Guy Foissy - Les Théâtropes, Barjac en scène

Transcription

Guy Foissy - Les Théâtropes, Barjac en scène
Guy Foissy
Invité d’honneur des Théâtropes 2009
Du 16 au 19 Avril 2009 au Château de Barjac.
Guy Foissy, auteur de plus de 80 pièces de théâtre, joué a la Comédie Française,
dans le monde entier dont Tokyo où un théâtre porte son nom et joue exclusivement
ses pièces, sera l’invité d’honneur des Théâtropes 2009 (du 16 au 19 Avril au
château de Barjac…
Le public des Théâtropes est invité à découvrir ou redécouvrir son œuvre le temps
d’une rencontre le samedi 18 Avril à 15h30 au château de Barjac. Guy et Chantal
Bouisson, comédienne et metteur en scène ayant joué et monté de nombreuses
pièces de Guy Foissy, réagiront aux extraits de pièces proposés en lecture par
Arlette Fétat, Emilie Dupuis, Jeremy Villain-Alberti et Julien Rochette.
L’occasion aussi de découvrir sa dernière pièce, fraîchement éditée « Emy et
Ema ». Une signature sera organisée après la rencontre.
« Direccion Gritadero », adaptation en espagnol de la pièce « Direction
Critorium » de Guy Foissy, sera jouée le samedi 18 Avril à 21h00 par la troupe
Maru-Jasp de Alcala de Henares (région de Madrid). Le propos de la pièce sera
expliquée par l’auteur avant la représentation.
Contact : Rochette Julien / 06.88.47.20.08
www.art-tatouille.com / [email protected]
Guy Foissy est né le 12 juin 1932 à Dakar (Sénégal). Il rentre à Paris en 1946, il a quatorze ans et écrit sa
première pièce en vers alexandrins Nous habitons tous Charenton qui comporte déjà les thèmes essentiels
de son œuvre.
A vingt-quatre ans, ses deux pièces Saracanas et Le passé composé sont jouées au théâtre de la Huchette,
à l’époque haut lieu de théâtre d’avant garde.
Pendant quelques années, il cherche sa voie, son style qu’il formule et affirme avec L’Arthrite en 1964, date
charnière dans son parcours
Depuis 1965 il est joué en permanence en France et à l’étranger. Sa pièce, En regardant tomber les murs, le
propulse à l’étranger et est à l’origine de son extraordinaire aventure japonaise qui débute par la
publication de ce texte par un éditeur japonais, dans une Anthologie du Théâtre contemporain mondial.
Cette pièce, puis d’autres de ses textes sont joués tout de suite au Japon par plusieurs troupes, dont une,
Le Théâtre de la Répétition à Tokyo, totalement conquise par son écriture, se rebaptise "Théâtre Guy
Foissy " et depuis 1976 joue exclusivement ses pièces.
Succès, reconnaissance, on le joue en 1971 à la Comédie-Française, de nombreux prix viennent
consacrer son œuvre abondante : une soixantaine de pièces jouées au théâtre, à la radio, à la télévision,
traduites en quinze langues et présentées dans plus de trente pays. Il n’échappe pas aux étiquettes : on le
taxe " d’enfant chéri du café-théâtre ". Appellation réductrice dans laquelle il ne se reconnaît pas : "les
définitions ne m’intéressent pas mais s’il en faut une c’est l’humour noir qui définirait le mieux mon attitude
vis à vis du théâtre, de la vie, et qui consiste dans une espèce de recul et de dérision que je ressens par
rapport à beaucoup de choses".
Succès, reconnaissance, on le joue en 1971 à la Comédie-Française, de nombreux prix viennent
consacrer son œuvre abondante : une soixantaine de pièces jouées au théâtre, à la radio, à la télévision,
traduites en quinze langues et présentées dans plus de trente pays. Il n’échappe pas aux étiquettes : on le
taxe " d’enfant chéri du café-théâtre ". Appellation réductrice dans laquelle il ne se reconnaît pas : "les
définitions ne m’intéressent pas mais s’il en faut une c’est l’humour noir qui définirait le mieux mon attitude
vis à vis du théâtre, de la vie, et qui consiste dans une espèce de recul et de dérision que je ressens par
rapport
à
beaucoup
de
choses".
Homme de terrain -appellation qu’il revendique- Guy Foissy s’est toujours impliqué sur le terrain
dans la bataille du théâtre à travers ses diverses responsabilités, d’abord en tant que directeur
d’établissements culturels en France (Théâtre de Bourgogne, C.A.C de Macon) et à l’étranger (Centre
Culturel Français de Gênes), ensuite en tant que président de la Compagnie 73 de Cannes et chargé de
mission pour le théâtre dans le département du Var. L’idéal du théâtre populaire lui reste toujours proche.
Pour Guy Foissy point de salut hors du théâtre, son élément naturel. Une voie incontournable, une nécessité
? " C’est plutôt une fatalité –déclare-t-il avec malice. Le théâtre me rattrape toujours. Dès que je me mets
à écrire que je le veuille ou non, c’est inévitablement quelque chose qui est fait pour être dit et qui finit par
se retrouver sur scène. J’ai écrit ainsi des histoires et des contes pour enfants dont la plupart ont été
joués
au
théâtre.
"
En individualiste forcené il s’est forgé son propre style à l’écart des chapelles, des écoles et des
modes. "Je m’inscris dans ce théâtre qui, lié à la problématique de la société contemporaine et à la réalité
des choses, les transpose et les traite par le prisme de l’humour. ". Armé d’humour et d’ironie lucide, Guy
Foissy pointe son stylo persifleur sur l’absurdité, la cruauté, la tragédie qui germent sous l’apparente
banalité des faits quotidiens de notre vie. Son œuvre est une chronique drôle et impitoyable des maux, des
conflits et des travers de notre siècle. " L’humour cathartique, révélateur qui par le truchement du rire
nous livre nos propres angoisses et vicissitudes. "
De pièce en pièce on retrouve dans l’univers de Guy Foissy des personnages qui sont toujours victimes
d’un état de fait, d’une agression sociale, d’un conflit et qui, vulnérables et désemparés, ne sachant pas se
défendre, soit, se résignent et tombent dans le jeu, soit, réagissent mais d’une façon toute dérisoire.
« Je m’inscris dans ce théâtre qui, lié à la problématique de la société contemporaine et à la réalité des
choses, les transpose et les traite par le prisme de l’humour. »