Alizé Pharma 130103 Premag FR

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Alizé Pharma 130103 Premag FR
Alizé Pharma annonce le lancement du programme de
recherche PREMAG
Ce projet collaboratif de près de 4 millions d’euros vise à élargir le
potentiel thérapeutique de l’AZP-531, l’analogue de ghréline non
acylée d’Alizé Pharma, à des indications de cardioprotection et de
cachexie
Lyon, France, le 3 janvier 2013 – Alizé Pharma, spécialisée dans le développement de
médicaments pour le traitement de maladies métaboliques et des maladies rares,
annonce aujourd’hui le lancement du programme de recherche collaborative PREMAG, un
consortium qui vise à développer AZP-531, l’analogue de ghréline non acylée d’Alizé
Pharma et des biomarqueurs pour des applications thérapeutiques dans la protection et
la régénération musculaire.
Le projet PREMAG, initié par Alizé Pharma, regroupe un ensemble de cinq partenaires
privés et académiques, en majorité lyonnais, avec des savoir-faire multidisciplinaires et
complémentaires :
- L’équipe du Pr. Michel Ovize, Chef de Service de Cardiologie, Hospices Civils de Lyon et
directeur de l’équipe Cardioprotection de l’unité Inserm CarMeN (Cardiologie,
Métabolisme et Nutrition ; Inserm 1060)
- L’équipe du Pr. Jeanne-Marie Bonnet, Professeur de Physiologie, VetAgro Sup, campus
de Lyon
- Ricerca Biosciences, Les Oncins (69), société de service spécialisée dans l’évaluation
préclinique de la sécurité des produits pharmaceutiques
- Bertin Pharma, Montigny-le-Bretonneux (78), société spécialisée dans le
développement de méthodes analytiques et de biomarqueurs.
Sur la base de résultats préliminaires prometteurs obtenus par Alizé Pharma et des
équipes académiques indépendantes sur la protection du muscle cardiaque et la
régénération musculaire, le projet PREMAG vise à élargir le potentiel de l’AZP-531,
l’analogue de ghréline non acylée d’Alizé Pharma, à des indications thérapeutiques
complémentaires, telles que les complications cardio-vasculaires du diabète, la
cardioprotection lors de l’ischémie-reperfusion et la cachexie musculaire associée à
certaines maladies chroniques. Ce développement passera par la mise en œuvre de
modèles expérimentaux et par la recherche de biomarqueurs cliniquement pertinents.
Les résultats obtenus pourraient conduire à la mise en place d’essais cliniques en
cardioprotection et/ou cachexie.
Le programme PREMAG cible des indications cliniques pour lesquelles les besoins
médicaux restent non satisfaits. Les lésions de reperfusion cardiaque sont observées
suite à la reperfusion (restauration du flux sanguin) d’un infarctus du myocarde et
représentent en moyenne 40% de la taille finale de l’infarctus. Il n’existe pas à ce jour de
traitement permettant de réduire les conséquences délétères de la reperfusion. La
cachexie est une perte musculaire secondaire à une pathologie chronique. Elle peut être
la conséquence d’une insuffisance cardiaque chronique, elle-même complication au long
terme de l’infarctus du myocarde. Il n’existe actuellement aucun traitement approuvé
pour cette pathologie.
Le projet PREMAG a été labellisé par les pôles de compétitivité Lyonbiopôle et Medicen,
et représente un budget total de 3.9 millions d’euros. Il sera en partie financé par des
subventions pouvant atteindre 1,5 million d’euros, provenant du Fond Unique
Interministériel (FUI), de la région Rhône-Alpes, du Grand Lyon et du Fonds Européen de
Développement Régional (FEDER). Ces subventions ont été obtenues dans le cadre du
14e appel à projets FUI de l’Etat Français.
« Nous sommes très heureux de lancer ce projet collaboratif PREMAG avec des
partenaires de tout premier plan dans leurs domaines respectifs, et sommes
reconnaissants envers les pouvoirs publics pour leur support financier. Les résultats
obtenus permettront d’explorer le potentiel de notre analogue de ghréline non acylée
dans des applications complémentaires aux indications déjà identifiées et entrant en
développement clinique, le diabète de type 2 et le syndrome de Prader Willi », indique
Thierry Abribat, Président d’Alizé Pharma. « Ce projet est à la hauteur de nos ambitions
pour notre produit, et contribuera à accélérer son développement. »
« Nous sommes impatients de débuter ce projet, car il existe un fort besoin clinique en
matière de reperfusion post-infarctus et de cachexie. En effet, les indications que nous
ciblons ne disposent pour l’instant d’aucun traitement approuvé », indique le Pr. Michel
Ovize, Chef de Service de Cardiologie, Hôpital Cardiologique et Pneumologique de Lyon.
« L’approche des analogues de ghréline non acylée nous semble prometteuse, sur la base
de leur mécanisme d’action et des résultats disponibles. »
A propos de l’ischémie-reperfusion
L’infarctus aigu du myocarde est une maladie invalidante et fréquente, avec une
estimation d’environ 1.4 million d’hospitalisations par an en Amérique du Nord et en
Europe. La taille de l’infarctus est le déterminant majeur de la mortalité dans cette
population. La limitation de la taille de l’infarctus représente donc un objectif primordial
pour améliorer le pronostic de ces patients. Actuellement, le moyen le plus sûr de la
limiter est de reperfuser le plus rapidement possible le myocarde ischémique en utilisant
la thrombolyse ou l’angioplastie coronaire. Bien qu’indiscutablement nécessaire, la
reperfusion entraîne des dommages myocardiques irréversibles. Aujourd’hui, aucun
traitement n’est disponible pour prévenir les lésions de reperfusion, qui représentent en
moyenne 40% de la taille finale de l’infarctus. Par conséquent, tout nouveau traitement
démontrant son efficacité à prévenir ou réduire les conséquences délétères de la
reperfusion représentera un progrès important dans la prise en charge de ces patients.
A propos de la cachexie
La cachexie, caractérisée par une perte de masse musculaire et des anomalies
biochimiques incluant l’inflammation, est associée à des stades avancés de maladies
chroniques comme le cancer, l’insuffisance cardiaque, l’arthrite rhumatoïde, le sepsis,
l’insuffisance rénale et la broncho-pneumopathie chronique obstructive. Elle représente
dans tous les cas un facteur de risque indépendant de morbidité et de mortalité. A titre
d’exemple, la prévalence de la cachexie associée à l’insuffisance cardiaque serait
d’environ 500 000 patients aux Etats-Unis et 75 000 en France, et constitue la seconde
cause de cachexie après celle liée à la broncho-pneumopathie chronique obstructive (3,2
millions de patients aux Etats-Unis). Il n’existe à ce jour aucun traitement médical
approuvé pour la prise en charge de la cachexie associée à une maladie chronique.
A propos du programme UAG (UnAcylated Ghrelin)
Ce programme a pour ambition de développer AZP-531, un analogue de la ghréline non
acylée, qui sera le premier composé d’une nouvelle classe thérapeutique pour le
traitement de troubles métaboliques. Le programme a été initié, il y a cinq ans, en
collaboration avec le Centre Médical Erasmus (Rotterdam) et l’Université de Turin. Les
données précliniques et cliniques suggèrent que la ghréline non acylée et ses analogues
ont le potentiel thérapeutique de combler des besoins non satisfaits dans le traitement
du diabète de type 2 et du syndrome de Prader Willi grâce à un nouveau mécanisme
d’action qui comprend : une inhibition marquée des niveaux sanguins de ghréline acylée,
une hormone orexigène et diabétogène, une amélioration du contrôle glycémique, une
amélioration de la sensibilité à l’insuline, un effet trophique sur les cellules bêta, une
réduction du dépôt de graisse et un effet positif sur le remodelage vasculaire et dans
l’ischémie.
A propos d’Alizé Pharma
Alizé Pharma est un groupe de sociétés spécialisées dans le développement de
médicaments biopharmaceutiques innovants, protéines et peptides thérapeutiques, pour
le traitement de maladies métaboliques et des maladies rares. Il s’appuie sur une équipe
managériale composée d’experts en développement de médicaments et sur un conseil
d’administration international expérimenté. Sa stratégie d’affaires est de concevoir et de
développer des innovations médicales jusqu’au stade clinique, et d’établir des
partenariats avec des groupes pharmaceutiques afin d’assurer des flux de revenus à
court et à long terme. Depuis sa création en 2007, le groupe a levé 8,3 millions d’euros
(10,8 millions de dollars) auprès d’investisseurs privés et institutionnels. La première
entité du groupe, Alizé Pharma SAS, travaille sur un peptide dérivé de la ghréline non
acylée (AZP-531), actuellement au stade pré-clinique de développement, qui est destiné
au traitement du syndrome de Prader Willi et du diabète de type 2. La seconde entité,
Alizé Pharma II SAS, se consacre au développement d’ASPAREC®, une nouvelle Lasparaginase recombinante PEGylée pour le traitement de la Leucémie Aiguë
Lymphoblastique (LAL), qui a fait l’objet d’un accord de licence avec EUSA Pharma (Jazz
Pharmaceuticals), actuellement en Phase I de développement clinique.
Pour plus d’information: http://www.alz-pharma.com
Contacts Média & Analystes
Andrew Lloyd & Associates
Juliette dos Santos/Sandra Regnavaque
[email protected] / [email protected]
Tél : +33 1 56 54 07 00
Alizé Pharma
Thierry Abribat, Président
[email protected]
+33 472 18 94 28