« Voix de Dieu, voix humaines ». - Fédération Protestante de France

Dimanche 7 Septembre 2008 (Emission de 8h30)
Rediffusion du 29 avril 2007
Martine MILLET, pasteur de l’Eglise réformée de France. Avec la participation
d’Emmanuel GRADT pour les lectures, et de la chorale Ad libitum, dirigée par
Catherine VEILLET-MICHELET.
« Voix de Dieu, voix humaines ».
Psaume 29, 3-9 ; Psaume 115, 1-7 ; Hébreux 4, 12-13 ; Deutéronome 6, 4-9 ;
Psaume 77, 8-9 ; Job 19, 25-27 ; Job 30, 20-22 ; 1 Rois 19, 11-12 ; Ezéchiel 2, 9-3.3 ;
Psaume 34, 7-8 ; Ephésiens 3, 17-19.
Chant : Psaume de louange (Psaume 25) : A toi mon Dieu, mon cœur monte (Goudimel).
Accueil :
MM : “Chanter, disait Luther, c’est prier deux fois ! ”.
La voix est un instrument précieux, fragile, puissant, très sophistiqué, en résonance avec
l’âme, la partie la plus intime de l’être humain. On l’appelle la part de Dieu.
La voix parle, la voix chante, elle fait sortir de soi des sons, des couleurs, des expressions,
des impressions ressenties pour sublimer ses pensées, et extérioriser ce que la personne
ressent.
Ce matin, le thème du culte est « la voix ». Voix de Dieu, voix humaines.
Pour parler et s’adresser aux hommes, aux femmes, aux communautés rassemblées, Dieu
utilise des voix humaines :
Des voix qui parlent,
Des voix qui chantent.
Des voix qui vocalisent.
Des voix qui prient en litanies ou en mots.
Nous allons ce matin entendre avec vous qui écoutez ce culte, des voix humaines. Et peut être que la voix de Dieu se glissera parmi elles.
EG : « La voix du Seigneur gronde sur les eaux,
Le Dieu plein de gloire fait éclater le tonnerre,
Le Seigneur domine les eaux immenses.
La voix du Seigneur est puissante,
La voix du Seigneur est éclatante.
La voix du Seigneur casse les cèdres,
Le Seigneur brise avec violence les cèdres du Liban.
La voix du Seigneur fait jaillir les éclairs.
La voix du Seigneur fait trembler le désert,
La voix du Seigneur fait trembler les grands arbres,
Elle arrache les arbres des forêts.
Et dans son temple, tous disent : « Gloire à Dieu! » (Psaume 29,3-9).
Chorale Ad Libitum : vocalises.
MM : La parole humaine est faite de sons proférés par la bouche, elle exprime la pensée et
la volonté, elle engage celui ou celle qui parle. Il en va de même pour Dieu avec un surcroît
de sens. Les expressions « Dieu dit », « Oracle du Seigneur « Parole de Dieu » désignent
les pensées et les volontés de Dieu révélées à des personnes choisies qui les transmettront à
leur tour au peuple.
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Dieu exprime sa volonté dans les événements de l'histoire. Il est donc important, pour saisir sa parole, de
savoir regarder ce qui se passe pour y discerner le projet de Dieu. Il faut ouvrir les yeux pour écouter les
événements nous parler de Dieu. La parole le caractérise et le différencie des statues, des poteaux sacrés, des
objets de vénération. D’ailleurs, avec humour, Dieu se moque des idoles païennes :
EG : « Les idoles sont d'argent et d'or, faites de main d'homme : elles ont une bouche, et ne parlent pas ;
elles ont des yeux, et ne voient pas ; elles ont des oreilles, et n'entendent pas; elles ont un nez, et ne sentent
pas ; des mains, et elles ne palpent pas; des pieds, et elles ne marchent pas; elles ne tirent aucun son de leur
gosier. » (Psaume 115, 1-7).
MM : Dans les onze premiers chapitres de la Bible, Dieu parle, voit, se promène. Il est familier, proche de
l’humain dont il veut le bonheur. Il est triste quand il voit que son projet est remis en cause par les hommes.
Avec le déluge, il décide de casser son jouet, comme un enfant capricieux. Ces anthropomorphismes peuvent
paraître enfantins aujourd’hui à nous qui parlons de Dieu en termes spirituels et abstraits, mais justement
pour les auteurs bibliques, Dieu n’est pas une idée, un concept, un savoir, une vérité, un esprit, mais une
personne en relation avec l’être humain.
Dieu ne s’adresse pas à l’Homme avec un grand H, non, il interpelle Abraham, Hagar, Isaac, Moïse. Il
converse familièrement avec Samuel Jérémie, Elie, Jésus, Paul et les autres et communique intimement avec
chacun. C’est ainsi qu’il manifeste que rien dans la personne n’est absurde et que chaque événement intérieur
ou extérieur de la personne a un sens et doit être pris en charge. Il connaît le cœur et les pensées de chacun.
Devant Dieu, chacun est mis à nu.
EG : « Vivante, en effet, est la parole de Dieu, énergique et plus tranchante qu'aucun glaive à double
tranchant. Elle pénètre jusqu'à diviser âme et esprit, articulations et moelles. Elle passe au crible les
mouvements et les pensées du cœur.
Il n'est pas de créature qui échappe à sa vue; tout est nu à ses yeux, tout est subjugué par son regard. Et
c'est à elle que nous devons rendre compte. ». (Hébreux 4, 12-13).
MM : Et quand Dieu parle, il exige une relation avec lui et les uns avec les autres, il veut la paix, la justice,
l’équité, le droit. Il attend de chacun la sincérité et la transparence dans ce qu’il fait, pense et dit. Il demande
l’engagement et le courage de prendre en charge sérieusement les paroles qui donnent sens à la vie. Il indique
une orientation.
EG : « Écoute, peuple d'Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur.
Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être et de toute ta force.
Les commandements que je te donne aujourd'hui resteront dans ton cœur.
Tu les enseigneras à tes enfants. Tu en parleras quand tu seras assis chez toi, quand tu marcheras sur la
route, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.
Pour ne pas les oublier, tu les attacheras sur ton bras et sur ton front.
Tu les écriras sur les montants de la porte de ta maison et sur les portes de tes villes. » (Deut.6, 4-9).
Chant : Ecoute, Israël / Sh’ma Israël Adonaï Elohenou
Dieu n’est pas entendu :
MM : Il arrive que Dieu parle mais qu’il n’est plus entendu. Les êtres humains sont trop préoccupés par le
pouvoir. Cela crée des conflits, des tensions voire des guerres, chacun veut être plus fort que l’autre, chacun
se prend pour Dieu. On n’a donc plus besoin de Dieu, il devient une idole dont on recherche les faveurs par
des prières, des cantiques et des rites. On l’enferme dans un concept, dans un ou des objets, et en un lieu bien
circonscrit. On le fait taire. Il se révolte.
EG : « Les gens abattent des bœufs,
Ils tuent des hommes.
Ils égorgent des moutons,
Ils me présentent une offrande,
Ils brûlent de l'encens pour moi,
Mais en même temps,
Ils honorent des faux dieux.
Ils ont choisi de faire ce qui leur plaît
Et ils prennent plaisir à ces choses horribles.
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Eh bien, moi aussi, je choisis
De les abandonner aux conséquences de leurs caprices.
Je ferai venir sur eux ce qui leur fait peur.
En effet, j'ai appelé, et personne n'a répondu. » (D’après Esaïe 66, 3-4).
Chant : Psaume 137 (Goudimel), strophe 5 (La malédiction finale).
Dieu se tait :
MM : Quand les êtres humains se prennent pour des dieux, assoiffés de haine et de pouvoir et qu’ils
bafouent, méprisent, torturent des personnes, Dieu se tait.
Le silence de Dieu ne se pose pas seulement à l’échelle de nos vies individuelles, devant les souffrances, les
situations insurmontables, les deuils, il se pose aussi à l’échelle démesurée des violences de l’histoire. Le
silence d’Auschwitz reste une question indépassable pour nous. « Le Royaume des barbelés demeurera à
jamais un immense point d’interrogation à l’échelle des hommes et de leur créateur » écrit Elie Wiesel.
Enigme d’un silence que rien ni personne ne peut expliquer. Ce silence est d’autant plus insupportable qu’il
est le fait d’un Dieu qui autrefois n’a cessé de parler à son peuple ; Dieu ne se comprend que dans cette
relation à la parole. La parole donnée semble s’être retirée.1
EG : « Est-ce que le Seigneur nous rejette pour toujours ?
Est-ce qu'il ne veut plus jamais nous recevoir ?
Est-ce que son amour a complètement disparu?
Est-ce que maintenant, il n'a plus rien à nous dire? ». (Psaume 77, 8-9).
MM : Ces questions traversent notre histoire, ce sont les nôtres, celles d’Ivan Karamazov, le héros de
Dostoïevski, celles d’Albert Camus, et de Job qui avec tant d’autres, se heurtent au mur du silence. Dieu est
loin, introuvable, inaccessible : Job a tout perdu : richesses, honneur, famille. Il n'est plus rien pour personne ;
il n'est plus qu'une plaie purulente et une voix, une voix chaude et brisée qui ose crier à Dieu ce qui traverse le
cœur d'un humain qui souffre. Job accepte de mourir, mais il veut mourir réconcilié avec Dieu.
EG : « Mon Dieu, je crie vers toi, et tu ne réponds pas.
Je me tiens devant toi, mais tu ne fais pas attention à moi.
Tu es devenu cruel avec moi, tu m'attaques de toutes tes forces.
Tu m'emportes, tu me fais galoper avec le vent,
Et l'orage me secoue violemment. (Job 30, 20 – 22).
« Moi, je le sais : mon défenseur est vivant,
Et à la fin, il se dressera sur la terre.
Après que ma peau sera détruite,
Moi-même en personne, je verrai Dieu.
Oui, je le verrai moi-même de mes yeux,
C’est moi qui le verrai et non un autre.
Que ce moment arrive vite! Je brûle d'impatience. » (Job 19, 25-27).
Chant : Bienheureux, bienheureux , extrait de la « Cantate pour le matin de Pâques » de M.L Girod
Et pourtant Dieu parle :
EG : « Un vent violent se met à souffler. Il fend la montagne et casse les rochers. Mais le Seigneur n'est pas
dans le vent. Après le vent, il y a un tremblement de terre. Mais le Seigneur n'est pas dans le tremblement de
terre. Après le tremblement de terre, il y a un feu. Mais le Seigneur n'est pas dans le feu. Après le feu, il y a
la voix de fin silence. ». (1 Rois 19,11-12).
MM : Et pourtant Dieu parle. Il ne se révèle pas dans les grandes théophanies, les flammes, la nuée, des
éclairs, le bruit d’un cor puissant, le tremblement de terre mais dans la voix d’un fin silence et dans le
mystère de son incarnation. Jésus n’est pas arrivé de manière fracassante, il est venu comme un souffle, vivant
simplement, vulnérable.2 Il dit que la Parole de Dieu ce ne sont pas des lois enfermées dans des codes, des
mots couchés sur des papyrus, mais c’est quelqu’un.
Dieu lui parle de cœur à cœur.
Dieu atteste qu’il est son Fils bien-aimé.
1
2
Gérard Delteil «Le silence de Dieu » conférences de Carême 1995.
Daniel Marguerat « J’habiterai chez toi » Ed. Ouverture 1985.
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Jésus devient la parole de Dieu.
EG : « Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu…
Par elle, Dieu a fait toutes choses et il n'a rien fait sans elle.
En elle, il y a la vie, et la vie est la lumière des êtres humains.
La lumière brille dans la nuit, mais la nuit ne l'a pas reçue….
La Parole est la vraie lumière. En venant dans le monde, elle éclaire tous les êtres humains….
La Parole est devenue un homme, et il a habité parmi nous. Nous avons vu sa gloire. Cette gloire, il la reçoit
du Père. C'est la gloire du Fils unique, plein d'amour et de vérité. » (Jean 1.1,3-5 et 9-14)
MM : Jésus, est rabbi et plus que rabbi, il est prophète et plus que prophète, il a des visions, il prononce des
oracles, il a des paroles dures, il accomplit des gestes symboliques. Pour certains, il est fou, pour d’autres il
est le Messie, pour Jean, il est la Parole de Dieu, le Verbe de la vie (1 Jean 1.1) Il ne fait pas de cours, ni de
discours, il ne fait pas de sermon, il ne prêche pas, il révèle. Il apporte la connaissance la plus accomplie et la
plus parfaite de Dieu. À travers lui, Dieu devient Père et s'adresse à tout être humain pour lui révéler son
amour et lui faire connaître sa vocation d'enfant de Dieu.
Par sa parole, Jésus réveille et met en mouvement.
Dommage, il nous manque le souffle de sa voix, la respiration du mot, la couleur de sa voix et la musique de
son intonation.
Mais comment cette voix étouffée dans la mort, relayée par aucun pouvoir, gravée dans aucun texte, comment
a-t-elle réussi dans l’échec de la croix ce qu’elle avait manqué dans sa vie ?
Jésus meurt seul et ne laisse rien derrière lui sinon quelques hommes et femmes du peuple qui l’ont
abandonné, renié, trahi dans des moments difficiles.
Et pourtant sa voix renaît, s’amplifie dans la bouche d’hommes et de femmes plus proches de nous qui ne
parlent ni par eux-mêmes ni pour eux-mêmes. Ils ont été choisis pour être la voix d'un autre, pour transmettre
le point de vue d'un autre. D'un Autre qui est Dieu. Leur rôle n'est donc évidemment pas de révéler l'avenir,
mais de dévoiler Dieu et de faire germer la foi dans le monde entier.
Ainsi, en Chine, quelque temps avant la révolution culturelle de Mao, où les églises de maison enduraient une
persécution terrible par le gouvernement athée, Yun, âgé de 15 ans, entend une nuit, une voix l’appeler.
Croyant que ce sont ses parents, il se précipite à leur chevet, mais eux dorment… A trois reprises, il entend
l’appel et se lève. Puis il se rendort et a une vision, Jésus lui annonce qu’un homme âgé va lui apporter une
bible. Le lendemain, un vieillard se présente chez lui avec une bible, ineffable trésor en ce temps-là en
Chine!3
Le 16 décembre 1904, à Rampur, village sikh du Punjab, le Christ apparaît au Sadou Sundar Singh. Il a alors
dix-sept ans et a déchiré et jeté au feu le Nouveau Testament estimant que ces récits n’étaient que des fables
et des inventions. Une nuit, Jésus le rejoint : « Pourquoi me persécutes-tu, je suis mort pour toi, j’ai donné la
vie pour toi, je suis le Sauveur du monde ».4
Chant : O parle-moi Seigneur, ton serviteur écoute.
Dieu parle et Dieu se tait :
Aujourd’hui, dans le fracas du monde, parmi toutes les voix que nous entendons chaque jour qui nous arrivent
par la radio, la télévision, le téléphone portable, internet… savons-nous entendre la voix de Dieu ?
Dieu parle d’une manière très discrète.
Il parle dans le silence. C’est important le silence. C’est le doute, l’incertitude, la perte des évidences. Il laisse
à l’être humain toute sa liberté. A cause du silence de Dieu, nous ne pouvons l’enfermer dans des dogmes, des
définitions, des rites, des prières, nous sommes contraints d’accepter que Dieu pense différemment que nous,
parle différemment que nous. Il est bien au-delà de toute religion.
Dieu parle en tête-à-tête dans la méditation des Ecritures. La Bible n’est pas un mot-à-mot sacré. Elle s’est
parfois écrite au jour le jour, parfois longtemps après les évènements racontés. Ce livre raconte le lent
cheminement de la rencontre entre l’être humain et Dieu.
3
4
Le citoyen du ciel par Slaaten Haavald.
Alive van Berchem « Le Sadhou Sundar Singh ».
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EG : « Toi, l'homme, écoute ce que je vais te dire.
Ouvre la bouche et mange ce que je vais te donner. »
Je regarde : une main est tendue vers moi. Elle tient un livre en forme de rouleau.
Elle le déroule devant moi. Des chants de tristesse et de deuil ainsi que des plaintes sont écrits des deux
côtés du rouleau.
Celui qui parle me dit: « Toi, l'homme, mange ce qui est devant toi. Mange ce rouleau, puis va parler aux
Israélites. » J'ouvre la bouche, et il me fait manger le rouleau. Je le mange donc. Dans ma bouche, il est doux
comme du miel. ». (Ezéchiel 2, 9 – 3.3).
MM : Dieu parle et se tait à travers les événements de la vie. Mais il ne laisse pas le monde livré à lui-même,
il envoie des anges porteurs d’espérance. Ils n’ont pas de grandes ailes ni d’auréole. Un ange, c’est chacun,
chacune de vous quand vous vous faites proche d’une personne en détresse, en solitude, en souffrance, avec
votre sourire, votre parole de réconfort, votre geste d’amitié.
EG : « Quand un malheureux crie, le Seigneur entend, il le sauve de tout ce qui lui fait peur.
L'ange du Seigneur monte la garde autour de ceux qui respectent Dieu, il les délivre. » (Psaume 34, 7 – 8).
MM : Combien d’hommes et de femmes dans l’horreur des camps de concentration ont été des anges qui ont
parlé de la part de Dieu ?
Combien d’hommes et de femmes dans des situations extrêmement difficiles communautaires ou
individuelles ont été réconfortés par des anges ?
Dieu parle et Dieu se tait. La parole ne va pas sans le silence et le silence ne va pas sans la parole. La Parole
de Dieu est au-dessus de nos paroles. Seul le silence peut exprimer ce que les mots ne peuvent pas. La Parole
de Dieu est pour l'oreille du cœur.
EG : « Enracinés et fondés dans l'amour, vous aurez ainsi la force de comprendre, avec tous les saints, ce
qu'est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur... et de connaître l'amour du Christ qui surpasse toute
connaissance, afin que vous soyez comblés jusqu'à recevoir toute la plénitude de Dieu. ». (Eph. 3, 17-19).
Chant : Notre Père de Luther en français
Bénédiction :
EG : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.
Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche.
Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des
supplications, avec des actions de grâces.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. ».
(Philippiens 4, 4-7).
Chant : Amazing Grace.
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