PhD position at IFP Energies nouvelles
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PhD position at IFP Energies nouvelles
Poste de thèse à IFP Energies nouvelles (IFPEN) et à l’Institut de la Corrosion en Chimie et Electrochimie Impact de l’oxygène sur la corrosion et la fissuration des aciers en milieu H2S Les environnements de production de pétrole et de gaz présentent la caractéristique de comporter des gaz acides (CO2 et H2S). en présence d’un milieu aqueux, ces gaz solubles conduisent à la formation d’un milieu très corrosif. Par ailleurs, l’H2S agit comme promoteur d’entrée dans l’acier de l’hydrogène issu de la réduction électrochimique du proton. L’acier voit alors ses propriétés mécaniques fortement affectées, pouvant aller jusqu’à l’apparition spontanée de fissuration. Les connaissances dans ce domaine sont principalement issues des travaux en lien avec la production de pétrole et de gaz, dans des environnements totalement exempts d’oxygène. Néanmoins, dans certaines circonstances, de faible quantités d’oxygène peuvent être introduites dans ces milieux corrosifs, et peuvent perturber fortement le système. L’impact de l’oxygène peut potentiellement se manifester à quatre niveaux distincts : - en modifiant l’environnement corrosif, par réactions chimique avec les composés dissous présents, et en particulier l’H2S, - en participant aux réactions électrochimiques de corrosion, et en particulier en augmentant le pouvoir oxydant global du milieu, - en modifiant la nature des dépôts de produits de corrosion à la surface de l’acier, - en perturbant le processus d’absorption de l’hydrogène. Le travail de thèse proposé vise à appréhender ces mécanismes en deux temps. Il s’agit d’une part d’étudier de manière approfondie les produits de réactions qui peuvent se former en solution sur l’acier au contact de l’H2S et de l’oxygène. Il est proposé d’adopter une démarche mêlant les calculs et la modélisation thermodynamique, et la mise au point de méthodes analytiques dédiées. D’autre part, l’étude portera sur l’impact potentiel de l’O2 sur le chargement en hydrogène dans l’acier et sur le risque de fissuration. Il s’agira en particulier de déterminer comment la présence d’oxygène ou de ses produits de réaction peuvent perturber ces réactions de surface. Ce travail sera mené dans les laboratoires d’IFP Energies nouvelles à Solaize (69360) et de l’Institut de la Corrosion à Fraisses (42490), et co-dirigé par le Laboratoire Interfaces et Systèmes Electrochimiques, de l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6). Mots clefs: Corrosion, CO2, H2S, oxydation Directeur de thèse Dr Jean KITTEL, Dpt Electrochimie et Matériaux, IFP Energies nouvelles Dr Isabelle FRATEUR, Laboratoire Interfaces et Systèmes Electrochimiques, Université Pierre et Marie-Curie Ecole doctorale ED206, Chimie de Lyon (www.edchimie-lyon.fr) Localisation du doctorant IFP Energies nouvelles, Solaize (69360) et Institut de la Corrosion (Fraisses, 42490) Durée et date de début 3 ans, démarrage si possible au second semestre 2015 Employeur Institut de la Corrosion (CIFRE) Qualifications Master 2 recherche en matériaux, chimie ou électrochimie Connaissances linguistique Anglais Candidature à : Jean Kittel : [email protected] (04 37 70 27 83) Claude Duret-Thual : [email protected] (04 77 40 00 45) IFP Energies nouvelles IFP Energies nouvelles est un organisme public de recherche, d’innovation et de formation dont la mission est de développer des technologies performantes, économiques, propres et durables dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement. Pour plus d’information, voir www.ifpen.fr. IFPEN met à disposition de ses chercheurs un environnement de recherche stimulant, avec des équipements de laboratoire et des moyens de calcul très performants. IFPEN a une politique salariale et de couverture sociale compétitive. Tous les doctorants participent à des séminaires et des formations qui leur sont dédiés.