Revue belge de numismatique et de sigillographie
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Revue belge de numismatique et de sigillographie
REVUE BELGE DE NUMISMATIQUE, SODS LES AUSPICES DE LA SOGIlTÊ ROÏALE DE HDMISMATIOUE. isse. QUARANTE-DEUXIÈME ANNÉE. BRUXELLES, LIBRAlUIE POLYTECHNIQUE DE JULES DECQ, 9, RLE DE LA MADELEINE. — 104 — CORKESPOKDAKCE. Leth^e de M. P. Charles Robert à M. Alph. de Schodt, directeur de la Revue belge de numismatique. Mon cher Confrère, M. Chalon, notre honorable président, a bien voulu parler d'une petite thèse numismatique que j'ai me soutenue re'cemmerit à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, et me demander assertions quelques explications sur une ou deux un peu hardies, dont un journal français apporte' l'énonce' à Bruxelles, sans y joindre les lui a arguments qui m'ont servi à les étayer. Je vais reproduire et com- pléter ces arguments. Vos lecteurs jugeront. Le fond de mon la sujet était le contraste que présentent dissémination de périodes gauloise la et sous les Romains et fabrication monétaire pendant les mérovingienne les race. Cet exposé m'avait paru bon monétaire d'un pays tient de près mique J'ai et parfois à et sa centralisation premiers princes de à faire, à la deuxième car le régime sa condition écono- son état politique. particulièrement insisté sur l'époque oii les Gaulois, après avoir renoncé aux imitations serviles des espèces du monde classique, puis fabriqué des monnaies muettes — à ~ des types devenus plus ou moins nationaux, en vinrent aux monnaies à 105 à était le caractère me temps même ou les encore certaines contrées, conquête romaine ADIETVÀNVS, nom du mot REX. ; mais Il fai- même en fut de 11 aussi des rois chez les Belges, jusqu'à par Auguste à aussi trouve-t-on au ; dans nie de Bretagne jusqu'au temps de Claude. pays, par César et espèces rôle de ces personnages. le de César, un Aquitain, suivre son sant en présence, demandé incidemment quel suis Les rois gouvernaient la est de personnages qui signent seuls ou à deux, et je Tépoque de On légendes autonomes. cette époque, y a eu la conquête du ils ne mettaient pas d'ordinaire dans les légendes, leur titre après leur nom. Dans le devint plus tard centre, qui la vèrent. forme monarchique, lorsque Or, cette contrée a Celtique de rompu presque César, on avait depuis longtemps avec la un fourni déjà partout Romains les arri- nombre important de pièces épigraphiques relativement récentes, sur lesquelles on trouve souvent deux ne peuvent, en raison de noms d'homme, qui politique du pays, désigner l'état que des magistrats ou des monétaires Malheureusement, lorsqu'une légende se compose de deux mots, ce qui arrive souvent, s'ils sont l'un et l'autre des hommes différents ou si le il est difficile de savoir noms propres désignant second est un des qualificatif. L'embarras ne cesse que pour des monnaies lixoviennes, qui semblent postérieures à on retrouve un titre la conquête et sur lesquelles indiqué par César, celui du vergobret, magistrat suprême et annuel de la cité. Je me suis donc — module — Ce sont des bronzes de médiocre attaché à ces monnaies. sur lesquels on 106 lit, au droit : CISIAMBOS CATTOS VERCOBRETO(S). La lettre été poinçonnée dans confection ; VERCOBRETO S qui doit terminer mais cette n'a pas coin par l'ouvrier chargé de sa le finale, qui disparaît souvent dans les auteurs latins, se supprime fréquemment aussi dans les légendes monétaires gauloises : on trouve indistincte- MAT VGIINOS, NONNOS, SANTONOS, GIAMILOS MATVGIINO, NONNO, SANTONO et GIAMILO. ment: et La légende du droit nous apprend que les monnaies qui nous occupent étaient signées par le vergobret des Lixoviens, et le comme les Gaulois, qui n'avaient pas mode romain de dénominations, ne nom, il que Cisiambos s'ensuit tinct de Cattos et que adopté portaient qu'un un personnage était dis- légende ne qualifie pas. Je dirai la plus loin ce que pouvait être ce Cisiambos. Le revers des bronzes lixoviens porte : SIMISSOS PVBLIGOS LIXOVIO(S) ou PVPLICOS SEMISSOS LIXOVIO(S). Par la raison que je viens d'indiquer, je pense qu'on peut ajouter S à la fin de la de l'ethnique n'importe pas ment à faire chose que légende à mon ; mais la terminaison sujet; je tiens seule- remarquer que Semissos publicos le Scmissis publicus, latin n'est autre accommodé aux désinences gauloises. Le semissis était une pièce de cuivre de mince valeur — dont République permettait la — i07 la fabrication à ses alliés (') aux peuples vaincus qu'elle n'avait pas encore complè- et tement organisés. Il est intéressant ici de remarquer que monnaie gauloise porte explicitement la non plus comme à Rome, par valeur, toutes lettres, où comme on le fit mais en l'initiale S, au plus tard au moyen âge, l'on écrivait florenus, grossus, etc. cation de publique donnée à l'indication de sa la Quant monnaie, à la qualifi- elle n'a rien qui doive surprendre, puisqu'il s'agit d'une monnaie d'État, portant nom du le magistrat suprême; c'est ainsi qu'à Rome, on mettait EX A(RGENTO) PV(BLICO) ARG(ENTO) PVB(LICO) (*) sur les deniers fabriqués avec du métal dans Vœrarium ou par pour les distinguer des espèces frappées par des particuliers. On l'État pris , ne doit pas s'étonner non plus de trouver l'ethnique à fin de la légende du revers ; on lit, en sur les lin- de Romano ou gots monétaires de Rome, N(umus) Romanumj formes archaïques du génitif pluriel bronze campanien porte POMAION, de nombreuses pièces de la suivi Roma et République la effet, ; (') se lit enfin, les ; un sur mon- naies d'Antoine, frappées à Lyon, rappellent à l'exergue le nom de cette ville. Les monnaies qualifiées de semissis chez ne pèsent pas remarquer que f (') moitié de les la Lixoviens romain; mais il est à monnaies fabriquées en Gaule, plus t. ÏII, pp. 195 et Iraduclion de Blacas et de Wilte. Ernest Babelon, Monnaies de la république romaine, 1885, p. XXXIX. (') l'as MoMMSEN, Histoire de la monnaie romainey 270 de (') la les Ibid.j l'-e partie, p. 9. in-S", — moins OU le la à romaine 108 — géne'ralement n'avaient , pas poids que leurs caractères extérieurs semblaient leur assigner. C'est ainsi que les deniers gaulois au type des Dioscures, qui se fabriquèrent en abondance, longtemps avant l'arrivée de César, dans au nord-est, sur ses confins Province romaine ou, la n'ont en général qu'un (*), poids compris entre celui du denier romain et celui du quinaire. D'autres exemplaires des semissis publions lixoviens, faisant partie V la du Cabinet de France, portent CISIAMBOS, écrit devant légende indiquant la valeur pièce, avec l'aigle dans le nom du avec vergobret l'aigle, les dans la la et la nationalité de la la pièce au ; mots légende tête; de l'autre côté, champ, comme sur CISIAMBOS, au droit, 2° une : avec la même tête et, au revers, MAVFENNOS ARCANTODAN, tenant place de l'indication monétaire. Cisiambos, qui figure dans toutes les combinaisons, pouvait être un monétaire, tandis que Maufennos, qualifié d'Arcantodan, doit être un magistrat de l'ordre financier. Cette m'est interprétation monétaire des villes suggérée par l'organisation grecques, que apporter dans notre pays, à les l'époque Gaulois avaient dû copiaient les oii ils types des monnaies grecques et en adoptaient pondéral. Cette organisation, qui n'était pas tout le monde hellénique, admettait, pour signe d'échange, diverses combinaisons de (') la la la le système même dans garantie du signature du Description raisonnée des monnaies gauloises de ta collection de M. P. Charles Robert, in-8«, 1880, p. 31. — — 109 magistrat politique et de celle des aijents monétaires Il que ceux-ci signassent seuls arrivait aussi celui qui était Tentrepreneur de ; chargé du contrôle changeait périodiquement la roi plupart des numismates ont vu ou un chef militaire dans monnaie, Tidée d'y les Au reste, indistinctement un Gaulois qui signaient la non des monétaires, mais des voir un mémoire A. de Barthélémy qui, au sujet des par M. ('), magistrat le (''). magistrats, a été émise dubitativement, dans récent dans ce cas, fabrication fonctionnait^ la souvent pendant plusieurs années, tandis que si ('). deniers au type des Dioscures dont je viens de parler, s'est demandé, sans se prononcer, deux mots inscrits sur roi et celui de son père se complète sur le monnaie la ; s'il fallait un : le nom voir dans les d'un chef ou seul personnage, dont droit et le revers les ; le nom noms de deux chefs de peuplades limitrophes; ou, enfin, ceux de deux sortes de duumvirs signant la monnaie, comme cela a eu lieu dans diverses localités soumises aux Romains. Ainsi que le remarque M. de Barthélémy, est difficile d'avoir il dès aujourd'hui, sur ces matières obscures, une opinion arrêtée; aussi, je limite pour le moment aux Lixoviens, l'hypothèse en vertu de laquelle je considère les espèces de bronze d'une garanties par {') t. (*) T. Babelo.\, ducUon, 1883, ayant pu être La monnaie dans l'antiquité, pp. 37 à 143. chap. III, comme signature du monétaire, soit seule, soit Conf. François Lenormant, III, (^) la basse époque p. Monnaies de la réi>ublique romaine, in-S», inlro- ^xxvii. Revue numismatique française, Année 1886. 3'' série, t. Il, 1884, p. 9. 8 — accompagnée de celle — no du chef politique de celle d'un magistrat préposé à Après période romaine, où la pour toute ou de l'État, monnaie. la la monnaie se frappait Gaule dans deux ou trois hôtels, vient la période mérovingienne, qui présente de nouveau mination monétaire plus complète la (*). On que sait la dissé- la les Mérovingiens, après avoir copié les monnaies byzantines, comme les avoir mis Gaulois avaient copié les monnaies grecques, D N ANASTASIVS P F AVG, comme avaient mis OIAUIIIOY, impérial d'emprunt par finirent par le nom remplacer de leur roi, et ceux-ci le nom même que de les Gaulois avaient substitué à la reproduction servile des noms de leurs chefs ou de leurs légendes grecques, les magistrats; puis, à côté du mirent, c'était, nom sur certaines espèces, pour royal, les Mérovingiens le nom d'un monétaire ne parler que des Lixoviens, nom de le me Cisiambos placé à côté de celui du vergobret. Je donc permis de dire qu'encore bien que (') J'ai étudié, à diverses reprises, mérovingiennes dans leur ensemble, nombre prodigieux qu'ont dû les personnages qui tiqtie archéologique, 1846) rom., 1851, br. du ; matique, 1862) ; cause du par exemple ses rapports avec la : La numisma- géographie (Congrès Études numismatiques sur une partie vol. in-i», 18 planches; Observations monnaies mérovingiennes {Mélanges de numis- Trésor de Chinon {Annuaire de la Société française de numismatigue, 1882, 1 pi.); Sur pouvoir de Maurice Tibère dans qui en seraient la Considérations sur la monnaie à l'époque in-8<', 1 pi.; les monnaies les cherché à expliquer atteindre et les lieux où on les frappait et nord-est de la France, 1852, générales sur suis Gaulois soient depuis quarante ans, et les signaient. Conf., mérovingienne dans les ; la la la prétendue restauration province et sur les du monnaies preuve {Mémoire de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, in-4», t. xxx, 2^ partie, 1882, 2 cartes et 1 planche). m — - séparés des Mérovingiens par cinq siècles de domination romaine, il ment entre d'échange de ne pas établir un rapproche- était difficile le mode de par les garantie adopté uns et autres. les pour J'ai aperçu, peut-être un peu téméraire, sur ce Burgundes, les Ostrogoths et les nom eu de monnaies portant un monétaires paraissent sur les n'est qu'en terrain gaulois. chie saxonne a les On signe le appuyé cet fait que les Wisigoths n'ont jamais de monétaire et que si espèces des Francs, ce m'a objecté que l'heptar- eu plus tard des monnaies portant des noms de monétaires; mais on sait qu'il tions monétaires gauloises dans le y avait des tradi- sud-est de l'île de Bretagne. On peut ajouter enfin que l'usage de faire signer les monnaies par un chef ou par un monétaire, par deux monétaires ou par un seul monétaire, n'était pas une création germanique, puisqu'il disparut à l'avènement de la deuxième race, et l'on sait que les Austrasiens implan- tèrent l'élément germanique en Gaule plus complètement qu'il ne l'avait été jusqu'alors. Agréez, etc. P. Charles Robert. Paris, le 5 novembre P. 5. iMa lecture de le la 4 885. monnaie lixovienne mentionnant vergobret CcUtos diffère de celle qui a été donnée par un épigraphiste d'une grande autorité, M. R. Mowat (') p. Le duel dans 123. la déclinaison gauloise. Revue celtique, l. ('), V, 1881, — un savant 112 et après lui par celtiste, M. Mowat remarquant que passage où le les Éduens les mentionne il — M. Whitley Stokes('). manuscrits de César, dans la dignité' portent prœerant au (^), de vergobret chez de prœerat, lieu en conclut qu'à l'époque assez basse où fut frappée monnaie, les cités de Celtique étaient déjà gouvernées la par deux magistrats égaux, comme elles l'empire lorsqu'elles eurent des duumvirs le ; furent sous mais il est à remarquer qu'un autre passage des Commentaires Q), explicite, établit qu'il n'y avait, suivant l'antique qu'un vergobret chez les Éduens. premier passage, il suprême, a droit de la est dit que le En très coutume, outre, dans vergobret, magistrat vie et de mort; or, ce droit absolu peut guère être exercé à le ne deux. Je pense donc que les éditeurs ont bien fait de changer prœerant en prœerat. MM. Mowat etStokes admettant que deux vergobrets exer- çaient ensemble mot la magistrature suprême, ont dû faire du Vercobrelo, dans la légende de occupe, un duel se rapportant à Catlos, qui auraient partagé le Mais si Cisiambos avait signé bret, il faudrait, figure, supposer titre et pendant ment que sa en présence qu'il la monnaie comme vergoil eu une activité exceptionnelle l'on En outre, et cet argu- admet qu'au droit Vercobreto (') Cellic declensiofijhroch. in-S», 1885, p. 69. Bell. Gai/., O rbid., VII, 32, 33. 16. la cité. des autres pièces où (') I, Cisiambos et à ne prenait pas habituellement son l'atelier avait si monnaie qui nous gouvernement de magistrature d'un an. est concluant, la la fois à — soi( un 115 — duel, on est entraîné à en faire autant, au revers, du mot LIXOVIO, ce qui oblige publicos comme des noms monnaie aurait été signée à les deux vergobrets et à d'homme la fois Conf. R. MowAT, ouv. ('), par le en sorte que la vergobret ou par par deux personnages qualiGés simplement de Lixoviens, ce qui (') considérer semissos et cité, p. n'est 123, et declension, tableau des noms d'homme, p. 77. guère admissible. Whitley Stokes, Ceitic — 114 - IHÉLAKGES. La médaille offerte à M. Planche II, professeur Nypels, le fig. I. Cette médaille, œuvre de M. Edouard Geerts, a été gravée en Thonneur de l'illustre criminaliste M. Nypels, pour célébrer cinquante années de professorat accomplies avec autant de distinction que de dévouement. Le dimanche 7 juin 1885 eut manifestation à l'occasion de salle la académique de la une grandiose lieu remise de cette médaille; l'université de Liège avait été magnifiquement décorée pour cette touchante cérémonie et contenait tous les admirateurs et tous M. Nypels accourus de tous côtés pour les lui élèves de témoigner leurs sympathies et leur profonde reconnaissance. Plusieurs discours furent prononcés, notamment celui M. de Adolphe Prins, professeur à l'université de Bruxelles (0- Trois exemplaires, respectivement en or, en argent et en bronze, de la médaille que nous allons décrire, donnés, dans un écrin, au respectable héros de Au gauche, la ED. GEERTS (') dans un cercle de perles, se droit, tête furent la fête. voit, en du savant jurisconsulte. Sous le profil col F. Voy. Journal des Tribunaux, n» 245. Dimanche 14 juin 1885. : — La physionomie, reflète Au la même légende A En J. — beaucoup.de réalisme, traitée avec Tair maladif revers, dans 145 du célèbre professeur une couronne de palmes et liégeois. de laurier, : S. G. exergue : NYPELS LE CRIMINALISTE. cinquante années de professorat. 1835 * LIÈGE * 1885. Il exemplaires en bronze. a été frappé sept cents Les coins ont été déposés sité à la bibliothèque de l'univer- de Liège. Plus tard, M. Geerts (module Le mais : 28 fit une réduction de cette médaille millimètres). droit est semblable à celui de le revers est légèrement modifié Légende SORAT * Dans le : * 1835 la grande médaille, : CINQUANTE ANNÉES DE PROFES.^ LIÈGE * 1885. champ, entouré d'un cercle de perles . SOUVENIR DE LA MANIFESTATION J. s. G. NYPELS CRIMINALISTE 7 JUIN G. G. : . — — 11G Jean Slmons demanda de part du prince-évêque de la Liège (François-Charles, comte de Velbruck, permission de la plusieurs frapper à pour me'dailles Monnaie de Bruxelles la Facadémie de sculpture et de gravure à Liège, parce que la Monnaie de en l'année Il s'agit 1 772-1 784), 1 balancier de demande, cette ville était brisé. Cette de peinture, le faite 776, fut accordée de la et figurée, pi. médaille décrite dans de Renesse, p. 187, LXVI, n" 1 G. C. Une monnaiv en Dans la Revue scientifique pierre. du 5 septembre 1885, M. Edmond Plauchut, en parlant des îlesCarolines, dans ce mystérieux archipel, la monnaie dit que d'or, d'argent et de bronze est inconnue. La monnaie des Carolins consiste en pierres au trouées circulaires diamètre varie de 20 centimètres à centre 1 et dont le mètre. Avec cette pierre, qui est très dure et qui vient des îles Palaos ou îles Carolines, où elle sert les Carolins payent leur tribut aux Paleus, archipel voisin des aussi de monnaie, roitelets de leurs villages; avec elles ils achètent des terres pour ensemencer. L'auteur ne nous dit pas quelle est pierre, mais îlots qui comme forment le la la nature de cette plus grande partie des deux cents groupe des îles Palaos est formée de roches basaltiques ou de roches analogues, que cette monnaie est faite de cette pierre. il est Quoi probable qu'il en — soit, les 117 — dimensions de cette monnaie doivent rendre les transactions bien difficiles et de telles richesses peuvent devenir gênantes par leur encombrement. Comme Carolins, les certains peuples préhistoriques de l'Europe se servaient probablement aussi "de pierres en guise de monnaie; certaines rondelles en pierre dont les archéologues n'ont pas bien expliqué l'usage ne seraientT elles pas des monnaies de ce genre ? G. C. Poids monétaires d'Arras., de la Arras, 11 pages et Curieuse et 1 planche. la numismatique. presque neuve faire : le à 11 travail là cependant une de M. Dancoisne en est une breux imitateurs; ce serait tout Le savant numismate lui, profit qu'il ait pour français s'occupe, des poids monétaires en d'Arras aux xvi^ et xvii^ siècles. peler y a dune branche explorer et d'intéressantes décou- preuve évidente. Souhaitons, avec notice, membre typographie de Sède et C'% 1885. consciencieuse étude, traitant trop négligée de vertes à Dancoisne, commission des monuments historiques du Pas- de-Calais. voie par L. usage Il une ordonnance de Philippe la de nomscience. dans cette dans la commence par le ville rap- Beau, datée du 8 décembre 1499, qui défend, sous peine de punition arbitraire, de vendre qu'il n'ait été vérifié aucun poids de monnaies avant par des préposés ad hoc, déten- teurs des étalons modèles. Il est donc à présumer qu'à — époque cette — 118 poids monétaires les déjà fort en e'taient usage dans nos provinces, où on les employa jusque dans deuxième moitié du la au xvii^ général carrés (les De ; mais c'est surtout abondants. La plupart ont été qu'ils y furent fabriqués à Anvers. siècle xviii^ cuivre ou de laiton, étaient en poids d'Anvers anciens plus ils ronds) et portaient, d'un côté, un type de monnaie un l'autre, différent, des initiales et souvent M. Dancoisne nous donne ensuite poids monétaires ou seize belles ses collections d'entre eux furent et, de description la de un millésime. dénéreaux faisant partie de propres et sont de fabriqués, Quatorze Arras. à 1591 à 162J, par Martin Van Hoeninghen ou de Hoeninghen, maître ajusteur des poids et balances de MH tous, au revers, ses initiales on rencontre, en outre, ou de Louis Van Hoeninghen, son paraît que MDH. Sur lettres les aussi portent-ils la ville; fils L. D. et l'un d'eux H Il nom de ne connaît pas d'exemplaire au l'on initiales successeur. ce dernier seul, ce qui ferait supposer que ce maître ne grava aucun nouveau coin. Outre les premières lettres des noms de Martin Van Hoeninghen, sur taires d'Arras figurent de 1615 rat, et, fusil à encore la les marque de poids monéla ville : un 1621, on y ajouta presque toujours un ou briquet. Sauf deux premiers, les M. Dancoisne à rose, la Flandre, de du ridder la seize poids satisfont à ces prescriptions. de l'angelot d'Angleterre, noble les du florin donnés par Ce sont ceux d'Allemagne, du ridder de Gueldre, de l'écu du de pistole d'Espagne, de l'écu d'or au soleil, d'or, de l'Albertin, de l'écu de France, du — 119 — d'Allemagne (2^ variété), du demi souverain, du florin réal, du noble Henricus, de enfin du teston. Les et 1 n'*' demi-pistole d'Espagne et la 2 (angelot d'Angleterre et florin d'Alle- magne) ne portent pas d'initiales et d'atelier ils pi'ésentent au revers un 7^ gothique frappé pour toute marque au centre. Ces derniers poids sont considérés avec raison, par iM. donne pose dant l'initiale ait du nom de la ville. la A lettre En note signifié Anvers ou Audenarde. d'Audenarde ont, en champ effet, au revers quant au droit, et de l'écu donné sous à celui mauvaise grand A en conservation, de plus, relief et, forme d'écu où il encore un poids de tous dénéreaux recherches puissent et en montre la planche au d'une revers un une contremarque en la cité de rien distinguer. arrageoise émettant faciliter de exemplaire, Enfin, M. Dancoisne termine en donnant ces un l'Escaut, près le n° 1 Cet impossible est la ville, une main ouverte. qui est presque semblable, monétaires d'Arras. des poidvS là ville, initiale Les poids connus » fascé, et ceux d'Anvers de cette dernière Est-ce les sup- ajoute cepen- il Nous possédons un dénéreau trouvé dans assez Il qu'il ne peuvent laisser supposer que cette ici, lion sur antérieurs aux autres. d'Arras à cause de Plusieurs raisons, qu'il serait trop long de pro- « : duire comme Dancoisne, à la cité aux ? la l'espoir pesée de que collectionneurs découverte d'autres poids monétaires de la ville A. DE W. ses la d'Arras. — 120 — Les plombs des draps d'Arras, par L. Dancoisne, de de-Calais. Arras, typographie de Sède et 20 pages En membre commission des monuments historiques du Pas- la C% 1885, 2 planches. et ces quelques pages, M. Dancoisne expose, avec une haute compétence et une science profonde, toutes phases parcourues par l'industrie drapière florissante à Arras, surtout vers le milieu du xv^ siècle. L'auteur passe rapidement en revue lettres patentes, prescriptions, ordonnances, les règlements concernant plombs de marque qui devaient être attache's à des pièces d'étoffe fabriquées dans avaient pour but de déterminer la la ville. les chacune Ces plombs provenance des mar- de garantir leur qualité et de prouver enfin chandises, que si les impositions dont elles étaient frappées avaient les été acquittées. Le premier règlement connu qui marques de fabrique pour la mention de ces fasse ville d'Arras est de l'année 1335. Leur usage pourrait bien cette date ; il s'est, les cependant antérieur à au surplus, continué fort tard. M. Dancoisne complète description et être cette attachante étude par la dessins de vingt-sept plombs de sa collection qui ont trait aux draps d'Arras. Les premiers sont du xiv'^ siècle, le dernier du commencement du xvI^^ Ces plombs de marque de fabrique sont de grandeurs, fort variables de poids sous ils portent pour la plupart comme le différentes même module ; signe particulier un ou — — 121 plusieurs rats. Quelques rares exemplaires font exception et pressentent simplement, au droit, M. Rouyer, pi. II. est certes celui armes de TArtois. les Le plus curieux de tous, bien que publie déjà par gravé sous 17 de n° le la Un seul côté de cette marque a été retrouvé On y lit, entre deux traits, le mot FRANCHISE; jusqu'ici. dans le champ se trouvent deux fleurs de au-dessus de ce nom, l'autre au-dessous ; lis, l'une placée enfin le fout est entouré d'un grènetis. Ce plomb rappelle un important Dans sa guerre contre fait' historique. Maximilien d'Autriche, époux de Marguerite de Bourgogne, Louis XI s'empara d'Arras. II en chassa les habitants et population venue de nouvelle, royaume de France les fit toutes le les parties nom d'Arras serait le cruel monarque à jamais le traité de paix aboli et remplacé par celui de Franchise. Après du malheu- puis, sa haine contre cette ; reuse cité n'étant pas encore satisfaite, décréta que remplacer par une de 1482, Arras reprit cependant son ancien nom. Le plomb Dancoisne de M. pendant ces années désastreuses, quer des draps dans cette industrie les la capitale une preuve de démontre que, l'on même continua à fabri- de l'Artois. C'est pour vitalité peu commune, et plombs qui nous rappellent son importance méri- taient bien d'être tirés de l'oubli. Ils le devront M. Dancoisne. A. DE W. à , 122 - — Coin Collectors of the United States lUustrated Guide published by qiiarterly Chestnut street ber 188e^, n'' trielle est de , A. - Philadelphia M. , Smith PA., , vol. n'' 533 II, octo- 2. (Le prix de cette publication trimes- fr. 4-25 par an.) Cette livraison du guide illustré du collectionneur de monnaies contient d'abord une annonce et puis sept pages consacre'es à divers articles, correspondance, etc.; ensuite viennent vingt-trois pages sur lesquelles sont représentées des monnaies du Venezuela (argent), de Monaco (argent), de Belgique (or), de France (argent), du Pérou (argent), d'Espagne (argent), de Bavière (or), de la Grande-Bre- tagne (or), de Chine (or), de Bologne (or), de Tunisie une description, de l'Indoustan (argent), des juifs avec (or), des chevaliers de la Malte (or), avec une notice, de l'Afghanistan (or), du Portugal (or), anciens ornements dits « Japon anneaux-monnaies (or), » des Bretons, des monnaies du de Perse (argent), du Maroc (or), de Bologne (argent), des monnaies anciennes grecques et romaines, avec quelques explications et courte notice, et enfin une planche avec des jetons, spécimens d'un autre ouvrage de M. A. -M. Smith, actuellement sous presse et intitulé : The Encyclopœdia of Gold and Silver Coins of the World. Pour la gloire des Éfats-Unis, tant d'emphase, il est que M. Smith exalte avec regrettable que la gravure des planches ne soit pas exécutée avec plus de soins général, elle laisse beaucoup ; en à désirer. Voici maintenant un résumé des principaux articles qui figurent dans cette livraison : I — — 123 Le premier, Philadelphia U. new super- S. Mint, the intendent, est consacre' à M. Daniel-M. Fox, le nouveau surintendant de l'hôtel des monnaies, à Philadelphie, et se termine par cette phrase : L'hôtel des monnaies de Philadelphie ne cessera pas un instant d'être considère', comme ce qu'il est depuis longtemps, l'atelier monétaire modèle par excellence, parce que Daniel-M. Fox en le surintendant Dans second le article, intitulé A National M. Smith propose comme un devoir national, d'un qui Duly, l'érection musée national de numismatique des États-Unis plus complet et le de face la défendu avec un Sous perdre sans devrait, étendu, sur est ! terre. la le temps, devenir plus le plus parfait qui existerait Ce projet gigantesque y est enthousiasme américain. vrai l'inscription de : The Mint, Birmingham, England, on trouve des détails sur l'immense établissement monétaire privé de MM. Ralph. Heaton et fils, à Birmingham, en Angleterre. Cette firme frappe des espèces pour divers pays dans toutes les parties du monde et les pièces sortant de ses ateliers se distinguent par leur beauté de dessin leur fini de Comme le travail. pièces modernes très rares, M. Smith mentionne dollar de commerce^ ainsi que le demi et dollar des années 1879, 1880, 1881, 1882, dîmes de 1879, 1880 Dans son rique), et et quart de 1883 et les 1881. article Uislorical coinage M. Smith émet le l'idée (Monnayage histo- de faire frapper aux États- Unis des monnaies aux bustes de tous république, depuis Washington, les présidents de la et préconise à cet effet une pièce d'argent de deux dollars. Sous le titre de'cimal Dieu que tâche de prouver est ne' avec qui - The Notation of Nature (Numération de l'auteur Nature), la 124 dans et Thomme et le système ordonne' par l'homme animal arithmétique, pourvu créa d'un assortiment de machines décimales, notamment ses doigts de mains et de pieds. dit L'entêté John Bull seul, s'obstine à ne pas M. Smith, ment son propre système et à abandonner complète- adopter les règles du Créateur. Inscriptions on Coins (Inscriptions sur des monnaies) est le titre du dernier des abréviations que article, l'on dans lequel l'auteur traite rencontre sur monnaies les anciennes et modernes. Comme manque on le voit, cette publication tout américaine ne Beau papier, impres- pas d'intérêt ni d'originalité. sion admirable. C'^ Iconocjraplde de mémoire. 1885, in-8", numismatique des Dauphinois dignes par Valence, imprimerie de Jules Céas et fils, 20 pages, 5 planches; la le portrait du fron- magnifiquement gravé sur cuivre par Cheffer, représente le comte de à gauche, dans un branches de chêne écusson Monier de comte Sizeranne, G. Vallier. tispice, et Le M. N. à ses la Sizeranne vu de trois quarts, médaillon oblong et de laurier, armes sommé de La deuxième planche nous offre et la sur deux surmonté d'un posé couronne comtale. une charmante tête — même du 125 — personnage, gravée vers 1818, par peintre le lyonnais Bouchardy père. Les planches troisième et quatrième, qui nous inte'ressent particulièrement, exhibent médailles consacrées au comte de les Sizeranne la cinquième planche reproduit, par la un médaillon ou plutôt un Joseph de Montgolfier; modelé avec bas-relief par Bertrand-Perrony et figurant le sous cetfe gravés les derniers vers écrits par le enfin, ; photogravure, la superbe tête talent profil belle si comte Monier : de sont cette poésie, restée inachevée, chante les louanges de l'illustre aéronaule. Toutes ces planches sont d'une exécution délicieuse, c'est avec un vrai plaisir Après avoir esquissé Monier de à la que notre admiration grands à traits la biographie de Sizeranne et signalé tout ce qui a été écrit son sujet, notre savant confrère M. Vallier énumère liste des œuvres ainsi que passe à la et s'y attache. les divers portraits la du comte et description des médailles frappées et coulées en l'honneur de celui-ci. Ces médailles, jusqu'ici inédites, furent cinq ans après la mort du comte de la faites en 1883, Sizeranne. Des amis du défunt provoquèrent une souscription pour couvrir les frais. produisit une fut La gravure œuvre fut confiée à d'art fort M. ïassel, qui remarquable. La médaille exposée au salon de Paris, en 1885, mais elle était plus grande et en plâtre. Sa dimension était de 148 milli- mètres et c'est elle qui a servi pour l'exéculion de M. Vallier la de maquette à M. Tasset gravure des médailles en bronze. nous apprend qu'il n'a été tiré de ce grand médaillon que quatre exemplaires en fonte de bronze, Année 1886. 9 — qui sont restés dans la — 126 famille de exemplaire en galvanoplastie, qui Sizeranne, et un la fait partie de sa propre collection. La légende du revers de ce médaillon, ajoute-t-il, est un peu différente de celle des médailles. Voici tion qu'il en COMTE Tête à • donne la : MONIER gauche. Sous DE le — cou : LA p. • SIZERANNE. tasset. Le tout dans un grènetis perlé. Revers. En vingt lignes, dans le champ : PAUL JEAN ANGE HENRI COMTE MONIER DE LA SIZERANNE NÉ A TALN (dROME) 50 JANVIER 1797 PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA DROME 1859-1870 DÉPUTÉ 1857-1848. 1852-1865 SÉNATEUR 1865-1870 MORT A NICE 6 JANVIER 1878. HOMME POLITIQUE IL descrip- DÉPENDIT LA LIBERTÉ DB CONSCIENCE LA LIBERTÉ DE L'ENSEIGNEMENT, ETC. ETC. ET FUT UN DES PLUS ARDENTS PROMOTEIRS DE LA RÉFORME POSTALE. LITTÉRATEUR IL A ÉCRIT MES ENFANTS NE SERONT PEUT-ÊTRE PAS TRÈS FIERS DES ŒUVRES DE LEUR PÈRE MAIS ILS n'auront PAS DU MOINS A EN ROUGIR. — 127 Le tout dans un grènetis Bronze. Diamètre Le droit do la — sentiblable à celui du droit. 148 millimètres. : médaille est semblable à celui du me'daillon pre'cédent. Au fin revers, même légende, sauf les six lignes de qui ont été remplacées par les mots dans publique, gravés la : la Souscription circonférence inférieure de la médaille. Argent Diamètre et bronze. : 68 millimètres. Enfin une deuxième médaille, duction de la Bronze. Diamètre De la qui n'est que la repro- première en plus petite dimension. : 50 millimètres. grande médaille n'y a qu'un seul exemplaire il en argent et cent trente exemplaires en bronze. Mais en a été frappé plusieurs milliers Voilà tout ce qui concerne travail si intéressant cette jolie petite de M Ils Vallier. inférieur. numismatique dans la à l'élé- charmante composition des seront non moins satisfaits du commentaire que l'auteur développe avec sa verve habituelle joindront le Tous ceux qui verront brochure seront émerveillés par gance de limpression et planches. la du module il nous pour Tencourager à façon aussi distinguée l'iconographie et et se continuer d'une la numismatique des Dauphinois dignes de mémoire. G. CUMONT. Albrecht von Friedland, und Wallcnstein seine (Waldstein), Ihrzog von Mûnzcn. Albert de Wallenstein ou — duc Waldstein, 128 — de Friedland, et monnaies, ses Adolphe Meyer. Vienne, imprimerie de Cour la 1886, in-8% 108 pages, 6 planches, dont l'État, par de et la pre- mière est consacre'e aux armoiries du comte de Wallenslein et les autres reproduisent très nettement, par photolithographie, les monnaies du célèbre guerrier. la Au frontispice est intercalé un superbe portrait de ce héros, réduction aux trois quarts de ia gravure originale faite par Pierre de Jode, d'après un tableau d'Antoine van Dyck, et imprimée par Martin Vanden Enden. Dans sa préface, lui a été difficile de se fixer sur nom de son personnage Waldstein tandis que les lui-même, a signé son ; à l'auteur la il donner au tchèques écrivent Allemands orthographient géné- nom duc de le Friedland, de différentes manières, mais Albert descendait d'une branche de établie dans la région allemande du royaume de famille Bohême, adopte l'orthographe usitée en Allemagne. remarque ensuite que malgré faites Torthographe les historiens du reste, ralement Wallenstein ; comme combien l'auteur constate d'abord dans les les recherches minutieuses archives mecklembourgeoises, rien trouvé d'important pour la Il il n'a numismatique presque et il en conclut qu'il est très probable que Wallenstein n'a point frappé monnaie dans le Mecklembourg. Notre savant confrère débute par esquisser et l'histoire de celui dont il va décrire Tout un chapitre de dix-sept pages Les titres d'Albert, est la généalogie les monnaies. dédié à ce sujet. comte de Wallenstein, étaient duc de Mecklembourg, de Friedland et : de Sagan (Silésie), prince de Wenden, comte de Schwerin, de la terre de ~ Rostock de et 129 Stargardt, — seigneur de cent dix-huit domaines. Un second chapitre, d'environ quatre pages, est relatif aux armoiries. Le chapitre troisième réunit toutes sources fournies par les archives. enfin consacré à monnaies la Un les dernier chapitre est description de trois cent quarante et jetons. Comme ces monnaies ducales, surtout celles des pre- mières années, ne portent aucune marque d'atelier moné- seulement mais taire monnayeurs, Pauteur les initiales ou les signes des a classé toutes ces pièces d'après ces dernières marques. Les monétaires ateliers Le premier fermier de avait de 1627 1628 et Godefroid suivants soleil. initiales On Sur quelques thalers un double se voit Ehrlich. Gitschin et Sagan. monnaie, Tobie Sonnenschein, la pour différent un Joachim Edling. Les étaient G. signe de Jean- lis, appartenaient E. trouve encore les à monnayeurs : En 1629, Georges Reick. En 1632, Sébastien Steinmiiller et Conrad Frobôse, tailleur de coins. A Sagan étaient maîtres monnayeurs En 1628, Jean monnaies l * Z et : Ziessler de Molsheim, qui a signé ses H * Z. De 1629 à 1631, Jean-Henri Jacob. L'auteur indique ensuite les différentes collections qui ont contribué à enrichir sa monographie. Après avoir énuméré a et décrit toutes les monnaies pu se procurer, notre savant confrère termine qu'il cette — nomenclature par (Raitpfennicje) Friedland et ticité fait - description des jetons de compte la de 150 chambre princière du la remarquer qu'il de toutes ces pièces, falsifiées qu'il est difficile ne garantit pas l'authen- plusieurs ayant été pp. ses 96 n°^ bien si même de ne pas se tromper; Revue numismatique de Vienne^ dans M^ et 443, de duché' à la 98, a décrit trois pièces fausses. Cette brochure est magnifiquement imprimée, comme tous les livres qui sortent des presses de l'imprimerie impériale de Vienne; les planches ne laissent rien à désirer et nous ne pouvons que féliciter notre savant et infatigable confrère M. Meyer d'avoir enrichi la numis- matique d'une nouvelle œuvre aussi bien ordonnée que bien approfondie. G. CUMOMT. Armoriai général j par J.-B. Rietstap. Deuxième édition refondue à augmentée. G.-B. Van Goor et Gouda (Pays-Bas). Ouvrage grand 50 de 96 livraisons 5,000 pages et pages, soit fils, in-8", éditeurs calculé à complet 2,900 à 7 planches d'armoiries. Plusieurs fois déjà dans cette Revue, nous l'avons dit de et répété, l'étude éloquent que l'on jamais parvenir à la doit science héraldique, ce langage comprendre sous peine de ne s'initier est aussi indispensable aux qu'aux archéologues, d'histoire, etc. si à l'histoire numismates historiens, du moyen âge, et médailleurs sculpteurs, peintres — Nous avons fois déjà eu 151 l'occasion d'indiquer plus d'une des erreurs commises médailles que — par tant par des numismates ignorance de du l'art blason. des par graveurs de de leur suite Malheureusement nous constatons que ces faits se produisent encore constam- ment. Combien de fausses attiibutions, de classements erronés, de confusions de toute espèce ne résulte-t-il pas de ce manque de connaissances héraldiques. D'aucuns se mal appliquent absurdes servent de d'armoiries, et cela de prétention. Combien de sur des avec des une certaine dose no rencontre-t-on fois composées, incorrectement qu'ils descriptions monuments, peintures, médailles, armoiries héraldiques donnent d'autres , termes pas des etc., ou émaillées timbrées. Ce ne sont pas seulement médailleurs erreurs. qui Pour s'en convaincre, armoiries ornant d'Egmont et rendent se le piédestal numismates les coupables de et les pareilles on n'a qu'à examiner des des statues les comtes de Horn au Pelit-Sablon, auxquelles on a donné des émaux non seulement incorrects mais encore impossibles. Cela y est et y reste sans que personne songe à le faire rectifler. Au palais des tableaux historiques qui décorent la science officielle du royaume, le Académies, sur un des le grand auditoire de manteau de l'empereur Charles-Quint est orné d'écussons d'argent à la fasce de (jueules! C'est ainsi que l'habile artiste, sans connaissance aucune de imaginé de représenter Vous direz : les la malheureusement science du blason, s'est armes d'Autriche ! ! c'est incroyable, c'est impossible ! ! Eh bien — c'est 132 Allez pourtant ainsi. — voir au temple de Minerve pour vous en convaincre. numismates en garde contre Afin de mettre les erreurs précite'es, en fixant attention leur les nous croyons leur rendre un service M. J.-B. Rietstap, dont la VArmorial sur général de deuxième édition, conside'ra- blement augmente'e, paraît actuellement en livraisons. Cet armoriai géne'ral universel, qui est précède' d'un excellent traité du blason (dictionnaire des termes du blason accompagné de sept planches armoriées), contient la description de plus de cent mille armoiries, d'après l'ordre alphabétique des noms des classées familles aux- quelles elles appartiennent. Le savant et zélé auteur a l'intention de terminer son précieux ouvrage par un Dictionnaire alphabétique des figures, avec les leur écu. noms Espérons des familles qui les possèdent dans que réaliser ce beau projet, car l'éminent un pourra héraldiste tel dictionnaire sera de la plus grande utilité pour faciliter les recherches héral- diques et pour permettre de retrouver à quelle famille telles ou telles armoiries appartiennent. e M. A. -M. Smith, numismate M. N. à Philadelphie, que son Illustrated Encyclopœdia of gold and annonce silver Coins of the World est sous presse. Comme l'indique le prospectus, cet ouvrage con- tiendra trois cents planches environ sur lesquelles seront — — 155 représentées plus de sept mille monnaies anciennes et modernes depuis l'an 700 avant Christ jusqu'à l'année 1885. nom, du cation du naissance de Jésus- la Une description, avec indi- poids, du titre, etc., de chaque pièce se trouvera en face des planches. Des tables de calculs, de réduction et de comparaison y seront ajoutées. L'Allemagne, dit l'auteur, sera cent soixante-quinze monnaies, représentée par quatre Grande-Bretagne par la trois cent quatre-vingt-douze pièces. sera pourtant A en conclure de ces de M. Smith, bien que très volumineux, chiffres, l'ouvrage une encyclopédie monétaire d'être loin complète. M. N. C'« Notre savant paraître M. confrère le 52'"^ et le SS"'' J. Dirks, fascicule 1692, n- 2,!237 à 2,259, faire de son précieux Penningkundig Repertoriiim, comprenant et vient de les années 1691 XX Vil. C'^ M. N. LA MEDAILLE DE M. BOULEY. La Nature, journal rédigé par M. Gaston Tissandier, dans son numéro du 51 octobre 1885, p. 352, rend ainsi compte de •' la médaille offerte Le savant et à M. Bouley : sympathique président de l'académie des sciences, M. H. Bouley, inspecteur général des écoles vétérinaires, membre de l'académie de médecine et de — des l'académie 134 — commandeur sciences, de le'gion la d'honneur, a reçu de ses élèves, de ses confrères et de ses amis, une haute marque d'estime donnée à l'occasion et d'affection, de sa nomination l'académie des sciences. s'agit d'une ïl à celles qui avaient été offertes constances à à qui médallie analogue dans des pareilles Dumas, -à Milne-Edwards été lui a présidence de la et à cir- M. Pasteur (*). Cette médaille commémorative a été gravée par M. 0. Roty C). La face représente DE de M. Bouley, le profil droit HENRI BOULET PRÉSIDENT L'ACADÉMIE DES SCIENCES 1884 1885. légende est la • : • • • Le revers porte une inscription des titres du savant pro- INSPECTEUR GÉNÉRAL DES ÉCOLES VÉTÉRINAIRES, COMMANDEUR DE LA LÉGION ses D'HONNEUR, PROFESSEUR AU MUSEUM fesseur : — ÉLÈVES, SES CONFRÈRES, SES AMIS. Au-dcssous un scrpcnt symbole de l'hygiène entortillé autour d'un miroir, la médecine Cette inscription est position allégorique, représentant vaccine sur et de surmontée d'une comla science qui opère la un mouton. M. Bouley est un des plus fervents admirateurs et amis de M. Pasleur, et ses travaux personnels ont puissamment contribué à répandre et propager à bienfaits les des travaux du maître. ARTE NOVA PASTOR PECORUM CONTAGIA \TNCIT GRATUM AGRICOLÏS.. dit la OPUS • • • (') la • • • Les médailles de Pasleur et de Milne-Edwards ont été décrites par Revue, année 1883, pp. 516-318, (2) • et représentées pi. X Elle est fort bien reproduite dans le journal d'où ces lignes. et pi. XL nous extrayons — 155 — médaille, dans son texte latin, que Ton serait tenté de traduire ainsi sait M. Pasteur (pastor) par un « : art nouveau vaincre les maladies contagieuses des troupeaux, Ton ne craignait pas de M. Bonley, ne à » Paris en 1824, a été longtemps pro- fesseur de clinique et de chirurgie à Técole d'Alfort; été nommé il inspecteur général des écoles vétérinaires, 6 janvier 1885. Auteur de travaux spéciaux M. Bouley si un me'chant jeu de mot. faire sait a le très appréciés, joindre à son mérite une grande bienveil- lance et une charmante aménité. G. G. Monete dei Grimaldi, principi di Monaco, raccolte ed illustrate dal Gav. professore degli scavi e rizio. monument! Parte seconda. Girolamo Rossi, ispettore nella provincia di Porto Oneglia , tipo-litografia MauEredi Giovanni Ghilini. (Monnaies des Grimaldi princes de Monaco, réunies et fesseur Jérôme Rossi, monuments dans partie. 1885, Oneglia, in-8", 26 monnaies la par illustrées le chevalier pro- inspecteur des fouilles et des province de Port-Maurice. Seconde typo-lithographie de Jean-Ghilini.) 86 pages, 6 planches lithographiées avec et médailles. Cet ouvrage, qui est dédié à S. A S. Gharles III, prince souverain de Monaco, complète en certains points l'intéressant travail sur le même sujet publié mois par notre nouveau confrère M. Gh. L'auteur examine successivement le il .y a quelques Jolivot. droit de battre monnaie possède par Dévote sur relatives à sainte d'Honoré du naies sous II même prince sous d'Honoré V, et, enfin, inscriptions les , monnaies, les protectorat le monnaies de Louis les Grimaldi les monnaies les espagnol, mon- les protectorat le français , d'Antoine I", d'Honoré' Hl, I", de S. A. S. Charles IIl, prince régnant actuel. Puis vient comme annexe une Le professeur Rossi nous fait documents. série do aussi connaître un certain nombre de médailles des princes de Monaco, parmi lesquelles un grand médaillon uniface d'Honoré H, par Warin, mérite d'être particulièrement Une médaille de avec la Honoré tête cité. bronze, du module de 37 millimètres, du prince en proGl F, prince de droit, porte la légende Monaco ; sous la tête : Borrel, F. au revers, dans une couronne de chêne, l'inscription Le c** Nice — /e 2 de Caudaux visite — — : ; : — de France à — monnaies de Monaco — consul général des l'hôtel avril 1838. {Voyez aussi Jolivot, Médailles et mon- naies j p. 88.) L'auteur décrit deux médailles du prince régnant une grande médaille frappée en argent en 1875, à l'occasion de de la la belle tier pose de la : bronze, première pierre cathédrale de Monaco, et une autre médaille, égale en dimension, de la et en en 1879, pour rappeler faite église de Saint-Charles dans le la fondation nouveau quar- de Monte Carlo. Ce nouveau livre sur la numismatique monégasque imprimé en caractères grands sont bien exécutées ; le et distincts ; les est planches plan général nous paraît bon et — c'est à juste titre — 137 que l'auteur recevra de les félicitations ses confrères. G. G. Vient de paraître numismates, le tome sigillographes II et du livre d'adresses des he'raldistes, par Alfred Grenser. Francfort-sur-Mein, 1886, in-i2, v et 536 pages. Ce livre contient beaucoup de nouvelles adresses et de nombreuses biographies. PràgungenBrandenburg-PreussenSy betreffend dessenAfrikanische Besitzungen de la und AussenhandeL (Monnayage Prusse-Brandebourg africaines et à son ses possessions exte'rieur), 1681-1810, relatif à commerce par Adolphe Meyer, Berlin, Ernst Siegfried Mittler und Sohn, Konigliche Hofbuchhandlung, 1885, 27 pages, 3 planches magnifiques in-S", photolithogra- phiées. Les questions coloniales sont à l'ordre du jour possessions africaines pre'occupent en ce moment et les plus d'une nation. La monographie de M. Meyer présente par conséquent, outre un grand intérêt historique, un certain attrait d'actualité, et ce n'est pas sans que nous trouvons, de la il y a deux Prusse se satisfaisant sur Le Grand-Électeur, après quelque surprise siècles déjà, les ambitions les côtes d'Afrique. les succès remportés par la — 158 brandeboiirgeoise dans flotte — guerre contre la (1675-1678), songea à de'velopper également maritime. fonda avec cet effet, des colonies fallait descente, ils la Côte-d'Or lendemain en 1682, il commerce faire le les Prussiens peu de temps après cette ei, conclurent des traités avec janvier 1683, le drapeau à terre et le Suède commerce le et, côte de Guinée. L'année précédente, avaient abordé à 1" il Compagnie Africaine pour la la A la les naturels. du Grand-Électeur fut posée la fut Le amené première pierre de la forteresse Gross-Friedrichsburg. Cette colonie n'eut pas une longue existence. L'auteur scsborne à signaler que des mineurs furent envoyés pour exploiter les mines d'or et que les l'or de Guinée servit à faire ducats du Grand-Électeur. Deux médailles relatives à ces acquisitions coloniales sont ensuite décrites et reproduites. Les archives concernant les ont fourni très peu de documents monnaies ayant quelque rapport avec ces conquêtes africaines ; aussi l'auteur se borne-t-il à décrire tous les ducats (Guinea-Dukaten) frappés depuis 1682 jusqu'en 1696. Le chapitre suivant pour le commerce Déjà au xvr est consacréau monnayage prussien extérieur, de 1755 et au xvii^ siècle, dit à 1810. M. Meyer, plusieurs princes, dans un but de lucre, imitaient les pièces des grands États qui dans les moins Il le étaient particulièrement recherchées pays étrangers; ces imitations étaient plus ou serviles. n'en était pas de même système étranger, mais des monnaies frappées d'après à leurs effigies, par le roi — Frédéric II — 139 pour et ses successeurs, favoriseï* le commerce extérieur. Les empreintes indiquaient manifestement une origine prussienne et toute devenait impossible. illusion Ces monnaies sont passées en revue dans l'ordre chronologique: d'abord les thalers sans millésime de commerciale asiatique des d'établir Chine; puis relations commerce Cependant est il circulation, parce et les fondation de l'effigie ne plut pas au comme donné à ayant été faifs pour rappeler le le le qu'un seul exemplaire qu'il a vu dans Monnaie royale à Berlin; von sortes, mais Madai roi Fré- millésime 1766 la el Nous avons cependant trouvé le : ne connaît collection de Arnim possédait connu n'a pas 1765. 5 mars 1767. Cependant de pièces d'essai qu'il s'agit la type des Albertus- un décret du d'après Potsdam, en piussienne quelques-uns de ces (halers portent M. Meyer croit peut-être ; commémoratives les pièces banque royale des Pays-Bas, déric H, la Viennent roi. avec les villes hanséatiques la et 1765, frappés, pense-t-on, Les Albertus-thalers, fabriqués sur thalers Indes anciens docu- avec l'étranger. ranger parmi considérer les but probable qu'ils n'entrèrent jamais en que commerce le faut-il plutôt les pour dont l'usage devait se mais ensuite les banco-thalers de pour Compagnie avait avec les d'affaires guère, ments ne parlent qui de 1755, dont les thalers rapporter au Emden, à la les la deux thaler de 1766. celui-ci dans la riche collection de monnaies allemandes ayant appartenu à feu notre legretté confrère un le intervalle de trente ans, baron J.-B. Nothomb. Après on recommença à frapper de — 140 ~ L'auteur cite des ordonnances de ces thalers. Tannée 1796 relatives Les' thalers du à la fin de ce sujet. Levant, fabrique's l'imitation à Couronnes de Marie-Thérèse, qui étaient des recherchées si en Orient. Enfin les pièces de deux tiers, d'après Leipzig (zweidrittel nach Leipziger Fuss) système de le lés archives ; contiennent de riches matériaux concernant ces monnaies, frappées en 1796, 1797, 1801 et 1810. C'est un banquier de Berlin, Mendel Oppenheim qui, le l'autorisation de faire frapper cette cette faveur ; ; ; il obtint mais bientôt d'autres banquiers, notamment Nathan Liepmann avantages premier, demanda monnaie pour et C'^ voulurent les contenter, il profitei' fallut leur faire fabriquer des pièces semblables, mêmes des permettre de mais avec de légères modifications qui permissent de les distinguer de celles qui avaient été émises par perdre, celui-ci rents furent Mecklembourg fit bien que si refusées et Oppenheim; pour ne de dans la les pièces de ses concurcaisses les rien publiques du i*oméranie suédoise, où elles devaient particulièrement circuler. Toute cette histoire numismatique santes et nous confrère de l'avoir félicitons si est des plus intéres- chaudement notre savant bien mise en lumière. G. CUMONT. Tous les numismates connaissent à l'occasion de l'inauguration du la médaille frappée chemin de fer de Gand — ïermonde à et gravée — 141 dans Guioth sous de ÏHistoire numismatique de ie n''249. L'auteur la Révolution belge fait suivre la description de la médaille de quelques détails sur les fêles et termine en disant qu'elle a été frappée au moyen d'une souscription publique. En parcourant Flandre intitulé : « numéro du 29 juin 1885 de le nous avons trouvé, dans libérale, Pages d'histoire locale, peine oubliées à l'époque où Aujourd'hui que voulu laisser dans souvenir de divisions à du orangiste appar- parti monde tiennent à l'histoire et que tout le notre dynastie nationale, a publiait son ouvrage, il les actes le feuilleton le certains détails que » Guioth ignorait ou que ce numismate l'ombre pour ne pas réveiller la s'est rallié à Flandre libérale ne se croit la plus tenue de glisser sur les faits que nous reproduisons d'après le journal gantois ici, < Ici se présente : un incident que nous ne pouvons " passer sous silence et qui montre combien les esprits « étaient encore « issu des .i de frapper une médaille en souvenir de l'inauguration « du chemin de « Gand. Le conseil communal refusa de voter « nécessaires et »' de •< proposition n'est pas admise; « du « commission de patriotes se forma pour la à Gand contre fer et de rejeta la visite la Il gouvernement le avait été queslion du Roi de et la Reine à les fonds proposition. Le procès-verbal séance (16 septembre) se borne à dire que rejet ni souscriptions « rejetée par 4886. il le à l'eflet conseil la n'indique pas les motifs façon dont les votes se sont répartis. la « Année montés journées de septembre. de reprendre communal Une recueillir des la proposition et de faire frapper <0 — — 142 « une médaille comme'morative. Cette commission « pour pre'sident le avait sénateur catholique Van Saceghem, chanoine De Smet, « pour vice-président « secrétaire l'avocat « cléricale le « société patriotique établie à «i société était «< les orangistes; la « bourgeoisie libérale et orangiste de «< par les patriotes et les catholiques «t le « sous le De Paepe, rédacteur de Journal des Flandres désignée sous pour feuille et secrétaire de la place d'Armes. Cette la nom le et la de het : Hondekot par Concorde, composée de l'élite la ville, était : het de la nommée Vcrkenskot; club ou société des nobles était généralement désigné nom de le het Ezelskot Q). : » V. D. M. Étude sur les monnaies de Boulogne, par L. Deschamps DE Pas. Paris, imp. Rougier et C'% 1885, grand in-8% 52 pages, 2 planches. M. Deschamps de Pas, qui succès de a déjà MM. la numismatique de donné dans la s'est la occupé avec tant de Flandre et qui, en 1858, Revue de numismatique^ dirigée par E. Cartier et L. de monnaies de Boulogne, la a Saussaye, un travail sur les eu la bonne inspiration de réunir en une seule notice tout ce qui a été dit jusqu'à présent sur ces dernières monnaies. L'auteur, en faisant remarque la qu'il est étonnant numismatique ne rappelle la qu'aucun longue domination des Romains sur cette (') Hondekot, chenil; écurie à ânes. monument présence à Boulogne et Ferkenskol, trou ville, la ajoute aux cochons; Ezelskot, — — 143 qu'on pourrait peut-être y classer deux monnaies en les bronze de Claude, contremarquées l'une de Tl BON, l'autre Saulcy, ces castrenses, BON de seulement. Selon En de F. de émises pendant l'expe'diiion militaire BON A/ et ne sauraient être que des monetœ pièces par cet empereur en Angleterre, et marque l'avis • dirige'e seconde contre- la BONONIA. ne peut se traduire que par re'servant notre appréciation au sujet de cette lecture, nous ne croyons pas inutile de moyens bronzes de revers ti . la même faire connaître catégorie PRO Clavdivs, etc., avec Wellenheim, VerzeichnisSf PRO fruste, tête nue, et n"" et 9655) BON deux autres 1° Antonia, au BON (Wfxzl de : 2" Tibère, légende ; (Catalogue de la collect. de l'abbé Ghesquière, rédigé par de Goesin-Verhaeghe, n° 2356), et 3° un grand bronze « douteux portant trois contremarques, savoir » de Caligula, BON, PRO : et M; revers totalement effacé (Jbid., n" 1696). L'auteur cite ensuite, comme gne, médaillon contoriate de Constance de le seul document romain BONONIA OCEANEN. Enfin, il certain de BouloII, au revers présente, avec des développements, dix-neuf monnaies du moyen âge. Pas n'est besoin d'insister sur l'intérêt de pareils travaux. De Un nouveau lier et tiers le de sol d'Aire (Landes), par V'*^ de s. MM. G. Val- Ponton d'Amécourt (Extrait de V Annuaire de numismatique. Paris rue deVerneuil, 46), ^ grand in-8*', 9 pages. Par cette notice, M. Vallier rend compte, sous forme — de 144 — M. de Ponton d'Ame'court, de lettre adressée à reuse découverte, dans médailiier de M™^ le l'heu- marquise de la Virieu, d'un tiers de sol qu'il attribue à Aire (Landes), et qu'il décrit ainsi à droite. Rev. : ^ CIVITAS VICO IVLl buste diadème ; SESCVPILIO MONETARIV; personnage assis à gauche. Or. Poids court, répondant à M. Vallier, mais propose, quant à il 08*^,50. : la de dont la ville la le vicomte d'Amé- légende du revers, MONETARIVS ESCVPÏLIO. triens, M. confirme l'attribution; Il ajoute que le forme VICO IVLl indique d'Aire, la lecture nouveau nom le : primitif remonte aux premières émissions méro- vingiennes et a été frappé vers 550. 11 profite de l'occa- sion pour rectifier une erreur, en ce qu'il avait cru, avec le savant Alfred Jacobs, que monnaies mérovingiennes, d'Aire, tandis que, comme ATROA, était l'a trouvé sur d'autres une des formes du fort nom judicieussment établi M. Longnoh, Alroa désigne Arue (Landes); le vicus ne peut donc être confondu avec Vicus Julii, la civitas De Âtroa s. Numismatique féodale du Dauphiné. Lettre de M. G. Vallier à M, M. Lud. Valentin, in-8% 7 pages. Vallier, dont tique dauphinoise la est louable ardeur pour connue, s'occupe inédit, qu'il attribue à de Valence et Guillaume de de Dié (1578-1384), pour heureux possesseur. Il la la ici numismad'un gros Voulte, évêque et qui a M. Lalande présente cette monnaie comme — un type nouveau dans offrant — 145 la se'rie, déjà fort respec- table, appartenant à ce pre'lat. De s. Origine de la croix de Lorraine, par Léon Germain, bibliothe'caire-archiviste de la Socie'te' d'archéologie de Lorraine, etc. (Extrait de t. 111, 5« livr., L'auteur dit-il, comme de chrétien, croix de Lorraine remonte, la de ce duché', à René' la la maison d'Anjou, II (1475-1508), bon roi le dérive directe- elle croix de Hongrie, qui est considérée de provenance orientale (Mgr. X. Barbiek de MoNTAULT, La croix à double usage fréquent de même Revue de l'Art par sa mère, de René d'Anjou, dit René; venue par ment, que e'tablit comme emblème petit-fils, la 1885), in-4% 9 pages. la croisillon). Le roi croix à double traverse ; René il la fit un garda sur ses monnaies, alors qu'il avait déjà reconnu sans doute le fondement des prétentions au peu de royaume de Hongrie, qui lui avaient été léguées. M. Ger- main rappelle que ces monnaies sont assez nombreuses ne pouvant les décrire gravure de celle que toutes, le roi il se borne à René fit donner frapper pour ; la la Lorraine. Plusieurs monnaies lorraines de René II, pièces dont Tauleur donne l'une des plus intéressantes, offrent au revers, la croix double, qui devint, depuis le règne de ce prince, l'emblème spécial de la maison souveraine et de la nation. Nous savons gré à M. Germain de sa bonne — — 146 étude. Elle nous fait songer à quatre monnaies antiques de'crites re'dige' dans catalogue des médailles du baron Behr, le par Fr. Lenormant quatre de ces monnaies (n°'699, ; Salamis, 701, Evagoras, 704, Amathiis Soli) pre'sentent, une lettre verse anse'e ; comme cyprienne semblable à quatrième la première asiatique à offre, Namur d'une cantonne'e retrouve aussi la méreaux du chapitre de (voy. notre notice, Revue, 1885, donation la d'une relique de cette e'glise, croix à double tra- On n° 5.) 11, pp. 27 et suiv.); elle rappelle à la le'gende, en outre, au revers, une croix croix à double traverse sur des Saint-Aubain, à lettre d'une double croisillon, seconde le'gende. (PI. et 706, et Soli, la « faite en 1205, vraie croix », par Henri, empereur de Constantinople. (Aigret, Histoire de l'église et du chapitre de Saint-Aubain, à Namur, De Le chardon lorrain sous le duc René 11 et p. 627.) s. Antoine, par Léon Germain. Nancy, imp. Berger -Levrault et C'% 1885, in-8% 32 pages. L'honorable auteur, branche he'raldique l'opinion que le qui s'occupe et arche'ologiquede chardon ne peut être une pièce he'raldique spe'ciale, Nancy, mais qui tend à voir en lui René II et par la avec fruit la son pays, soutient conside're' en Lorraine, à nation, lors de de la comme ville de un symbole adopte' par la dance, symbole encore employé par guerre de l'indépenle duc Antoine, puis — restreint à la capitale 447 — du duché de Lorraine. M. Germain, qui, dans ses savantes recherches, ne fiter des lumières de la manque pas de pro- numismatique, l'invoque à l'appui de sa manière de voir. Citant ensuite d'autres pièces intéressantes, il s'arrête au jeton du Franc de Bruges et trouve naturellement dans un emblème de le chardon que porte ce jeton résistance , de liberté. De S. Die Medaillen und Gedàchtniszeichen der deutschen Hoch- Ein Beitrag zur Geschichte schulen. XIV. Jahrhundert sitàten, aller von C. Laverrenz, I de toutes le XIV* huit vues et seize me'dailles.) Berlin, XII et 495 en Allemagne depuis i" partie, avec Laverrenz, par C. planches 1885. me'dailles Contribution à l'histoire les universite's e'rige'es siècle, Univer- Theil, mit VIII Ansichten und XVI Tafeln Medaillenabbildungen. (Les des universite's allemandes. dem seit in Deutschland errichteten de reproductions Un fort volume in-8°, de broché, pages. Cet ouvrage, édité avec un certain luxe, nous donne dans sa première partie, la seule parue, la reproduction photolithographique de cinquante-trois médailles relatives aux université? de l'électeur Rupert : Heidelberg (fondée en 1386, par P'"et relevée en 1802 par de Bade, Charles-Frédéric, d'où on lui a le grand-duc donné de Ruperto-Carolina), Erfurt (créée en 1392 le et nom sup- primée en 1816), Prague(fondée en 1348 par Charles IV), - i48 — Wûrzbourg Leipzig, Rostock, nommée Julia) et Biitzow. La (université catholique suite des médailles est précédée d'un long commentaire historique, de listes de professeurs et d'une foule de renseignements de diverse nature. Ce n'est pas, à proprement parler, un numismatique que celui de plutôt une espèce de liber M. livre Laverrenz, C. de mais memorialis illustré par les médailles et qui s'étendra à l'Allemagne tout entière. Nous ne doutons pas qu'un livre semblable ait été, pour son auteur, une œuvre ardue. Les renseignements historiques, statistiques et autres dont il fourmille ont coûté à M. C. Laverrenz bien des veilles et de patientes recherches. Aussi nous croyons qu'il prendra place dans thèques des professeurs d'universités et, les biblio- en général, de ceux qui s'occupent du passé des études universitaires que l'Allemagne a toujours rendues on ne peut plus floris- santes. Fréd. a. SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE. EXTRAITS DES PROCES-VERBADX. lléunioii Sur M. le a été la du bureau du 2 octobre 188S. proposition de M. Cumont comte Maurin Nahuys, conféré à le titre et à la demande de d'associé étranger M. Louis-Guillaume-Alexandre Besier, — référendaire près la 149 -- commission des monnaies des Pays- Bas, Maliesingel, n° 20, à Utrecht. Le Secrétaire, Le Président, G. CuMONT. R. Chalon. Réunion du bureau du 16 novembre 1883. ... la Sur la proposition de MM. Chalon demande de M. Adolphe Meyer de d'associé étranger est conféré à et Cumont et à Berlin, le titre M. Cari von Ernst, Kaiser- lich-Kciniglicher Regierungsrath, Ungargasse, 5, à Vienne (Autriche). Le Le Président, Secrétaire, G. Cumont. R. Chalon. Réunion du bureau du 50 novembre 188S. ... Sur à' associé de la la proposition de M. R. Chalon, étranger a été conféré à M. Isaac Myer, le titre membre Société numismatique et archéologique de Phila- delphie. Le Secrétaire, G. Cumont. Le Président, R. Chalon. . 150 SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE. LISTE DES OUVRAGES REÇUS PENDANT LE TRIMESTRE 4e 4885. Ouvrages périodiques. ALLEMAGNE. Berlin. Wbyl, Adolph, Berliner Mûnzblàtter, n«» 60 et 61, 1885. Du même. Gorlltz. Neues 63« vente de médailles et monnaies. lausitzisches Magazin ^ Band 60, 2e Heft, 1884. lieipzig. Thibme, no* iStade. 127 E.-G., et Bahrfelut, 128 Blàtter et la m., Munzfreunde, fiir planche LXXXUl, 1885. Numismatisches Literatur Blatt, no 27, 1885. Stetdn. Baltische Studieu, XXXV, 2, 1, 3 et 4 Hefte, avec planches, 1885. ANGLETERRE. liOndres. The numismatic chronicle, 1885, part, J, third séries, n»* 17 et 18. AUTRICHE-HONGRIE Tienne. Monatsblatt, n»* 25, 26 et 27, 1885. BELGIQUE. Bruxelles. Bulletin de 3e série, r Académie tome X, royale de Belgique, n»* 7, 8, 9 et 10, 1885. Bévue belge de numismatique, tome XLI, 1885. — t5! — Gand. Messager des sciences historiques, tome XXIX, IVamur. Doyen, 3Miv., 188S. F. -D., Biblioyraphie années 1640-1690, Société archéologique. namuroise, partie, 2» liv., 1855. l«-« Rapport sur ta situation de la Société en 1884. Tournai. Mémoires de la Société historique et litté- raire, tome XIX, 1885. FRANCE. (Algérie). Bulletin de l'Académie d'Hippone, n» 20, A'' fascicule, 1884. Dax, Bulletin de la Société de Borda, 3e trimestre, Paris Po/r6/^//eow.Partielittéraire,2«série,tomeXXII, 1885. 3e et 4e liv., 1885. Polybiblion, Partie technique, 2« 9eet 10e liv., série, tome XI, 1885. ITALIE. Caïuerino. Bullettino di numismatica e sfragistica per Turin. MiscelLanea di storia Italiana, tome XXIV lastoria d'Italia, tome de la 2* série, II, 8eet9e liv., 1885. 1885. Ouvrages non périodiques. Db Schodt, Alph. 1" Signes du christianisme sur quelques monnaies romaines. Bruxelles, 1885; 25 pages in-8o. 2» Une lecture sur la numismatique à Tongres (Aduatuca Tungrorura). Bruxelles, 1885; 62 pages, 2 planches, in-S». KuLL, J.-V. {Hommage de l'auteur.) Mûnzen und Me- Studien zur Geschichte der - 452 XIX Jahr- daillen der Kônige von Bayern. hundert. Munich, 188S; 75 pages {Hommage de NAHDY8(leC'«Maurin). 1" Médailles jetons et l'histoire des dix-sept des Pays-Bas, 2^ 2o Idem, l'auteur.) inédits relatifs à anciennes provinces Bruxelles, série. 98 pages, 12 planches, in-S". 1875; in-80. 3« série. Bruxelles, 1877 ; 106 pages, 41 planches, in-S». 3» Idem, I 4» 4* série. Bruxelles, 1882; 29 pages, planche, in-8o. Coins de monnaies Musée de II pages, et de médailles 1 planche, in-8''. {Hommage de l'auteur.) On a hoard of roman coins discovered Roach-Smith. Cohhampark. in Londres, 1885; 10 pages in-8o. {Hommage de Rossi, Girolamo. du la ville d'Utrecht. Bruxelles, 1882; l'autenr.) Monete dei Grimaldi principi di Monaco, raccolle ed illuslrale dal cav. professer Giro- lamo Rossi, Ro ispetlore degli scavi e monu- menti nella provincia di Porto Maurizio.— Parle secunda. Oneglia, 1885; 86 pages, 6 planches, in-S". {Hommage de l'auteur.) Anonymes. Nieuwe ordonnance ende inslructie voor de ende collecteurs van allegehilloneerde soo goude Bruxelles, 1749; 56 pages gesworene wisselaers als silvere penningen. petit in-40. {Don de M. Alphonse de Witte.) Collection Ongena, 2^ partie. Médailles, monnaies, méreaux, décorations, sceaux. Vente publique à Gand, le lundi 26 octobre 1883. Le Bibliothécaire, P. M41LLIBT. — 247 — NÉCROLOGIE. Prosper-Désiré-Louis-Joseph MAILLIET Lieutenant-colonel d'artillerie en retraite Mailliet est le était né à Tournai, le 8 il mort à Saint-Josse-ten-Noode près Bruxelles, 25 février 1886. Il fut nommé membre corres- pondant regnicole de notre Société, let 1808; avril 1863 Il et membre effectif, le 5 le juillet 5 juil- 1864. collabora, pour une grande part, aux Souve- nirs numismatique s du cinquantième anniversaire de l'indépendance de la Belgique publiés en 1885, sous Il les auspices de notre Société. était officier de l'ordre de Léopold, décoré — de — 248 croix commémorative la de J856 de et la croix militaire. Lors des 1"" fune'railles, qui eurent lieu mars, M. Cumont, secre'taire de le la lundi Société' royale de numismatique, prononça en ces termes l'éloge du défunt : Messieurs, « C'est une grande perte qui vient d'affliger la « Société royale de numismatique. Mailliet était « parmi nous depuis 1864. Pendant cette longue «1 période, « plus grand zèle pour notre science « et son état poussèrent le « monnaies « publiés dans « jusqu'en 1873 u volumes, portèrent « dans toute l'Europe « fit u fut « le montra notre regretté confrère obsidionales ; une : des l'étude à série le ses goûts d'articles notre Revue j à partir de 1866 et réunis la ; le ensuite réputation en deux du savant monde numismatique meilleur accueil à son livre dont l'édition rapidement épuisée. Le 2 juillet 1882, Mailliet fut élu, par « acclamation, bibliothécaire de notre Société. « Aussitôt, il s'empressa de faire transporter nos « collections dans le local que le « avait mis à notre disposition « Académies. Gouvernement dans le palais des — « 249 — L'ordre régna désormais dans notre biblio- Mailliet mit tous ses soins com- « ihéque « poser un bon catalogue et à ranger méthodi- « quement « l'accroissement « garde « ni les difficultés « plissement de sa tâche ; nos allait est soldat, « terrassé au « d'hiver, « il des sa ; sollicitude richesses jusqu'à l'abnégation; »' il livres à pour confiées à sa ni les fatigues ne l'arrêtaient dans l'accom- tombé sur moment oiî, comme un : la brèche ; la vaillant mort l'a par une froide bise se rendait à notre bibliothèque. Cette catastrophe surprit péniblement tous « ses confrères qui, le voyant plein de force et de « santé, espéraient le conserver encore quelques « années dans leurs rangs. 1 « Mais la mort a de ces caprices terribles ! Notre espérance devait bientôt s'évanouir. « Aujourd'hui que Mailliet a disparu pour consolation « toujours, nous avons du moins « de « souvenir impérissable qu'il laisse parmi nous, «t qui l'estimions tous. le voir survivre par ses œuvres et par Société de numismatique, « Au nom Au nom « Cher Mailliet, u Je vous dis adieu. « la de la de vos collègues, • ^"^ Année 1886. le — 2S0 — LE BARON BERNARD DE KOEHNE, NÉ A BERLIN LE 4 JUILLET 1817. Le 5 février est mort Wiirtzbourg, en Bavière, à conseiller privé baron B. de Koehne, adjoint du directeur de l'Ermitage impérial et le scientifique chef de la section des armoiries du département héraldique au Sénat dirigeant. Après avoir terminé ses études à Tuniversité de Leipzig avec philosophie, grade de docteur en philologie et en le défunt arriva le en Bussie en IS^S. Ses connaissances variées et sa profonde érudition en matière numismatique lui marquante dans le obtenir firent d'emblée cercle des numismates de C'est sur la proposition une place la capitale. du baron de Koehne, adoptée chaleureusement par ce cercle, que fut fondée, avec le concours éclairé du duc Maximilien de Leuchtenberg, la société impériale d'archéologie russe, dont le défunt fut premier secrétaire. La publication des annales de la société archéologique, toute une série de travaux scientifiques et des relations avec lui ment, où nommé fut numismatique. Gilles, directeur du musée ouvrirent les portes de cet établisse- de l'Ermitage, il M. d'abord conservateur de la section ~ 251 -- Les travaux scientifiques du défunt, qui cipalement de numismatique, de la ont ge'néalo^ie, été insérés dans Revue belge Berliner Bldtter fur Mûnz- bourg, dans la de principaux ouvrages sur rons Siegel- de feu la le H a trouvées en Russie, comme numismate aussi écrit Parmi numismatique, nous la la x*, xi® lui a quités de la Chersonèse valu marquant. une œuvre remarquable ayant Étude de à l'archéologie, intitulée cite- Description du musée prince Basile Kotschoubey ; celle-ci célébrité, la und Wappenkimde monnaies européennes des sa Description des : et XII® siècles, la Numismatique^ dans et d'autres publications scientifiques périodiques. les de riie'raldique et les Mémoires de numismatique de Saint-Péters- Société d'archéologie et de les traitent prin- trait l'histoire et des anti- Tauride; quant aux sciences héral- diques et généalogiques, 11% 12" les et 15® parties de l'armoriai de l'Empire russe ont été compilées sous sa direction. Il a en outre publié plusieurs ouvrages détachés, parmi lesquels nous citerons : Les devises des armoiries russes; recherches sur l'origine de plusieurs maisons sou- veraines de l'Europe; les familles célèbres de la Russie et beaucoup d'autres. Pendant ses fonctions à l'Ermitage, a dressé, en collaboration avec Loukaschewitsch et MM. Waagen, a les cours russe paru en 1882, sous Burger, d'autres savants, le catalogue de ce musée. Sa dernière œuvre historique, sur entre il et les rapports prussienne de 1649 à 1745, le titre Bcrlin-Moscou-Saint-Péters- bourg» Des articles détachés de cette publication ont été insérés dans différents feuilletons et revues. Les œuvres du défunt ont paru en langues russe, latine, — 252 — allemande, française, anglaise, suédoise, danoise, hollandaise, italienne et espagnole, toutes langues qu'il connaissait à fond. membre était 11 actuel honoraire et de plusieurs sociétés savantes, parmi lesquelles nous citerons Tlnstitul de France, qui lui a décerné grande médaille personnelle en or d'archéologie; française let 1841) ; Copenhague «' des et Londres, du Deutsches Herold Geschichte Berlin's d' « el belge de royale le » ^ , même 4 juil- la « et Berlin, Rome, du institut à de Berlin, du de de archéologiques sociétés la les sociétés belge et académies archéologiques de Stockholm les ; Madrid ; Société (membre honoraire depuis numismatique de la rare de la distinction très Verein fur die société viennoise Reale Àcademia Araldica Genealogica » « Adler », à Pise, de toutes les sociétés numismatiques de l'Europe et de beau- coup d'autres, plus de vingt, que nous ne citons pas faute de place. Le défunt vivait principalement parmi ses amis des dont plusieurs l'ont déjà devancé cercles scientifiques, dans la tombe. Parmi ceux-ci nous nommerons Ouvaroff, le le comte comte A. S. Straganoff, Reichell, Sabatier, Paul Lacroix (bibliophile Jacob) correspondance du défunt on a et d'autres. Dans la trouvé des lettres de A. Humboldt, du duc de Leuchtenberg, du prince A. de Hesse, Chalon, de Schodt, Longpérier, Dannenberg et d'autres illustres savants. Pendant les dernières KoEHNE, en dehors de années de sa vie le baron de ses devoirs officiels, ne s'occupait que peu de sa spécialité à cause du délabrement de sa — santé. ment 255 — La perte de ses ressources matérielles avait telle- influé sur sa santé qu'il vieillit bien avant son âge, tombe et descendit dans avec toute décrépitude de la la à Tâge de soixante huit ans, la vieilleSvSe. B. K. - 254 MÉLANGES. Description historique chronologique des monnaies de et In République romaine^ par Ernest Babelon. Paris, Rollin et Feiiardent, in-8% 1885, V% 562 t. pages et nom- breuses vignettes. La maison RoIIin et Feiiardent vient premier volume d'un ouvrage le Les monnaies consulaires de refonte a été confiée à conservation la Cohen des de faire paraître destine' remplacer à Cohen. Cette importante M. Ernest Babelon, médailles du attaché à cabinet de France. avait reculé devant les difficultés d'un classement chronologique d'ensemble. M. Babelon s'aidant des travaux de trois maîtres, Cavedoni, Borghesi et a abordé avec succès tifique, celui qui a le pour base la chronologie. L'ouvrage comprend deux parties. Dans l'auteur partage les Mommsen, seul classement vraiment scien- monnaies de la la première, République en deux grandes périodes, commençant l'une aux origines et rêtant à l'an de année où les Rome 486, l'autre allant de 486 à s'ar- 750, magistrats monétaires cessent de signer la monnaie devenue monnaie impériale. La première période embrasse Vaes signatum^h monnaie romano-campanienne et Vaes grave libra). La seconde période comprend neuf subdivisions entre lesquelles sont répartis les bronzes et les deniers et où viennent prendre place les aurei du — dernier siècle. — 255 Les nombreuses subdivisions de cette forment autant d'échelons chronologiques aux- pe'riode quels le lecteur se reporte lorsqu'il consulte seconde la partie de l'ouvrage, dans laquelle les monnaies sont ran- gées sous la rubrique de la personnages qui les ont gens fait à laquelle frapper. appartenaient Une les savante intro- duction de cinquante et une pages donne non seulement l'histoire des connaître phie le monnaies de caractère mythologique des types, personnages des Re'publique, mais nous la répandus dans le et champ Ajoutons qu'au lieu touche à Paris, le sigles ou la les biogra- symboles des pièces. d'être groupe'es sur des planches, les médailles sont réparties l'objet décrit les fait la dans le texte, en sorte que description. 25 décembre 1885. P. -Charles Robert. Coup d'œil sur l'histoire monétaire de la principauté de Liège et baron J. de ses dépendances {Bouillon, Looz), par le de Chestret de Haneffe. Liège, imp. Léon deThier, 188o, in-8% 152 pages. (Extrait du Bulletin de l'Institut archéologique liégeois, tome XVI 11.) Presque tous nos collègues savent que M. le baron de Chestret s'occupe avec ardeur à réédifier, sur un plan tout nouveau et très agrandi, l'histoire de Liège. L'intéressante étude le Bulletin numismatique du pays qu'il vient de publier dans de l'Institut archéologique liégeois n'est en — préparatoire accompagné d'un cer- réalité qu'un travail tain — 256 nombre de documents, qui fournira les matériaux avec lesquels sera construite l'introduction de l'histoire monétaire de Liège. L'œuvre entreprise par notre savant collègue de moins courageux dérable et pourrait certes effrayer que lui ment, c'est ainsi que, ; deniers la période romane seule- et étudier plus un présentant dépassent de pour examiner doit il pour intérêt une et de trois cents qui originalité beaucoup tout ce que nous connaissons les autres provinces. Nous souhaitons que M. de Chestret mène à est consi- bonne fin et monument cet ouvrage parvienne à doter son pays d'un nouveau non numismatique moins que imposant d'autres plus anciens. Pour permettre à nos lecteurs déjuger de que d'analyser brièvement traits les nous montre taires la Il le et l'origine interne. poids des monnaies et et le et la formation de la l'État Dans titre la législation externe et cette seconde partie sont des monnaies, les rapports monnaies de compte, la fabrication des monnaies, enfin ce qui concerne les C'était connu de connaître ensuite les institutions moné- fait législation est à l'époque la plus ancienne, l'au- en étudiant successivement examinés l'es- : Après avoir indiqué rapidement ce qui numismatique liégeoise faire principaux de quisse qui nous est aujourd'hui offerte liégeois. méthode M. de Chestret, nous ne pouvons mieux suivie par teur la le le pouvoir monétaire taux de la monnaie, faux monnayeurs. du marc de Troyes qu'on se servait à Liège. — Au siècle xiii^ déjà, exerçait un contrôle sur en en 1210, effet, avait mis en — 257 chapitre le de Saint-Lambert droit monétaire des évéques le se plaignit au pape de ce il circulation de la : que l'évêque monnaie fausse, pour laquelle aucune autorisation n'avait été donnée. D'autre part, le les interrègnes. Bientôt chapitre accapara cette prérogative (1688). Ancienne- ment les échevins possédaient du numéraire; il fallait le un certain droit la commune où Le chapitre finit taux concernant Vempirance ou modération des monnaies se magistrat de le concours du chapitre. La publication ou cri d'un édit exécution. aussi Les évêques ne pouvaient seuls ûxer d'inspection la cathédrale était investi du la monnaie pendant droit de frapper le prévôt de faisait de concert avec le cet édit devait être mis à par protester contre cette intervention et refusa d'y voir un droit (1640). Ce sont là quelques coutumes curieuses énumérées dans ces pages. L'auteur passe ensuite en dont monétaires il fait revue les divers successivement l'historique Liège et Avroy, Maestricht et Saint-Pierre, Visé, Stalte, ateliers Huy : et Dinant, Bouillon, Fosses, Thuin, Saint-Trond, Hasselt et Curange, iMaeseyck qui avait un gland pour différent monétaire, Tongres, Ciney, Celles, Waremme, Léau, Herck-la-Yille et Eygen-Bilsen. Suivent comme annexes cinquante-cinq pièces justifi- catives. Tel est le résumé savant collègue; tionner ici 1res succinct de l'ouvrage de notre nous regrettons de ne pouvoir men- tous les faits nouveaux qu'il a découverts et — — 258 toutes les questions douteuses qu'il a mises en lumière: les citations seraient trop nombreuses. sincères félicitations pour a la Il me'rite nos plus patience et Tërudition qu'il déployées jusqu'à maintenant; puisse-t-il ne pas faiblir dans sa tâche ! G. C. Collection Ch. Robert. — Catalogue d'une partie de aura collections dont la vente lieu ses à Paris au commen- Tannée \HS6. ce7nent de Dressé avec méthode, orné d'une grande quantité de monnaies intercalées dans figures de commenté même, 11 ordonné par et le célèbre collectionneur lui- ce magnifique catalogue ne mérite que des éloges. imprimé avec un luxe est savamment le texte, sommes et un soin que nous ne pas habitués à rencontrer dans des publications de ce genre. Une première vingt-treize renferme parmi Louis que les monnaies carolingiennes sans lesquelles le remplit, avec trois cent quatre- numéros, l'espace de 48 pages in-8°; nous mentionnerons Débonnaire, dont les France offrent et les elle d'atelier, deniers types sont aussi jetons des Pays-Bas moins d'intérêt et de nombreux du Nord de la quoique plusieurs variétés quelques pièces inédites se distinguent dans Les deniers des rois pirates ^ nom variés. Les monnaies et partie et les le nombre. monnaies de Cambrai — et du Cambrésis - 259 attirent particulièrement l'attention. émai lient cette dernière rarete's Des série. Le deuxième fascicule (120 pages) consacré au pays est messin, toulois et verdunois, La collection des monnaies de Metz est des plus remarquables denier très rare de Lothaire 1'% du unique, Lothaire roi : nous citerons un empereur; un autre, une obole de Charles 11; Chauve; un denier très rare d'Henri l'Oiseleur denier, aussi très rare, attribuée Otton ; enfln, le un II. Les monnaies semi-épiscopales semi-impériales ne sont pas moins dignes de curiosité nous regrettons de ne ; pouvoir signaler les plus rares, mais nous ferons cependant une exception pour un denier anonyme légende S STEPHAN' au droit et SCS - portant TRVDO - au revers; M. de Coster pensait que ce denier frappé à Saint-Trond à l'évêque Sous le cette l'époque où cette de Metz. (Voy. Revue, 18o6, n'' attribuait à viendrait à o09 la ville I avait été appartenait 424.) p. un autre denier que M. Meyers est décrit Etienne de Bar (1120-1165) et qui pro- aussi époque de en la de l'atelier Saint-Trond , encore à des évêques de Metz. possession (Voy. Revue, 1853, p. 151.) Les monnaies uniquement pitre de la cathédrale, épiscopales.. celles dont l'atelier du cha- monétaire était Sarrebourg depuis une concession impériale de 1056, les pièces municipales au type habituel de saint Etienne, présentent aussi une série des plus belles et des plus variées. Cette monnaie de seigneur seigneurs de de Stevensweert la cité fut contrefaite par le (n"' 862 Reckheim, Guillaume et lll 863j, par les de Sombreffe (1475-1484) 865 et 866) - 260 Pirmont (1504-1512) et Jean de (n«^ dame de par Jeanne de Merwede, et enfin Stein (n° 867), qui imitait, sans vergogne, 864, numéraire le de ses voisins Non moins curieuses sont les monnaies et les jetons des maîtres e'chevins et e'chevins nous de Metz, dit maîtres e'chevins les rédacteur du savant le : frappèrent, sous le roi de France Henri catalogue, de menues II, espèces, aujourd'hui d'une excessive rareté, qui portent, d'un côté le armes de les De nom et les armes du magistrat la cité et l'indication l'atelier toulois de la faut signaler il ; de l'autre, valeur. un denier unique d'Arnoul, roi (887-896), et un denier également unique d'Otton Grand, le collection dont (956-962). Les monnaies épisco- Toul sont généralement pales de la roi cependant Robert renferme quatre-vingt-deux pièces, plusieurs uniques reproduisent très rares et les ou inédites. Quelques pièces types monétaires de Cambrai, du Hai- naut ou du Brabant. Dans de la Louis série verdunoise le de Charles (n'^ mentionnons une obole unique Débonnaire (n" 1040), des deniers inédits le Chauve (n" 1044), de Charles le Simple 1048), de Lothaire H, roi de France (n° 1049) et de Conrad (atelier de Dieulouart) (n° 1050). Certains deniers revendiqués pour Herstal, Huy, Maestricht, sont attribués à Verdun (n"^ 1059 à 1062). Le monnayage des évêques de Verdun, qui commence la fin du x^ siècle à pour cesser avec l'épiscopat de Louis de Haraucourt (1450-1457), est aussi richement représenté dans le catalogue que nous analysons. — 261 - Le troisième fascicule (98 pages) comprend de nombreuses monnaies el jetons de la Lorraine et du Barrois et particulièrement les pièces très rares frappe'es à Neuf- château par Gaucher de Châtillon, comte de Porcien (*). Enfin, le quatrième fascicule (80 pages) est consacré à l'Alsace, au Luxembourg, du Rhin, etc., à La la aux pays des bords à Trêves, Bourgogne et à la série luxembourgeoise, qui Provence. nous intéresse plus spécialement, contient quelques petits deniers inconnus à MM. van Werveke La Fontaine. et i^Voy. n"' 1814, 1816, 1818.) Tel est brièvement l'inventaire des richesses que enchères vont bientôt Les éparpiller. M. Robert contiennent bien d'autres le collections trésors, les de mais ce que présent catalogue a révélé ferait déjà l'orgueil de beau- coup de numismates. Nous allions termine par de dire oublier treize belles que ce catalogue se planches monnaies des évêques de Metz et reproduisant de Verdun et les par une quatorzième planche sur laquelle est figurée une magnifique médaille en bronze de Guillaume de Bavière et de Renée de Lorraine. G. C. (') Les plus intéressantes de ces monnaies ont été décrites par M. R. Serrure, dans son Bulletin mensuel de numismatique et d'archéologie, 1886, n»" 6 et 7. — 262 — Sept centième anniversaire de la fondation de Bois-le-Duc. Pour remercier membres les commissions qui des avaient été chargées d'organiser les fêtes de cet anniversaire, de bourgeoisie la Bois-le-Duc La distribution comraémorative. médaille solennité, dans la leur du conseil de salle la offrit se fit une avec maison com- munale. Cette médaille est l'œuvre de F. Au orfèvre ('). droit et au premier plan s'avance la pucelle de Bois- le-Duc, tenant les armoiries de celles De Leeuw, de J885); dans de Bois-le-Duc dont la ville le lointain H85 et apparaît une perspective plus grand le (celles de monument, l'église Saint-Jean, se distingue tout de suite. Au-dessus, flotte un ruban avec l'inscription : « H85 'sHertogenboschl885 • (1485 Bois-le-Duc 1885). Le revers porte la dédicace suivante : Feestviering van 't lOO'jarig bestaan der stad. Huldeblijk immens de burgerij aan de Feestcommissiën 18-25 yw//y 1885. (Célébration du sept centième anniversaire de tence de la ville. Hommage 18-23 (1) F. l'exis- juillet de la bourgeoisie aux commissions des fêtes, 1885.) De Leeuw, orfèvre, à Bois-le-Duc. — Sur le 263 — cordon de chaque me'daille personnage auquel on l'a est gravé le Ces médailles sont en or, en argent or, pour le commission et en argent, pour ; présidents les en bronze, pour enfin, et en bronze président dlionneur et le président de mission principale nom du remise. les des en com- membres de cette sous-commissions; membres des les ; la diverses sous- commissions. Le journal de Bois-le-Duc brabantsche en Nos et donne lecteurs informations : Provinciale Noord- Uertogenbossche Courant rend compte, 's dans son numéro du monie intitulé les l"'" décembre 1885, de noms de ceux qui ont reçu celte céréla médaille. pourront, par conséquent, recourir à ces s'ils désiraient se renseigner d'une façon plus complète. G. C. Au mois civils d'août de France dans ses foyers, fît dernier, la Société des ingénieurs une excursion en Belgique. De retour elle vota des médailles d'honneur aux sociétés d'harmonie qui avaient assisté à sa réception. M. Brichaut, chargé de l'obligeance de les la remise de ces médailles, a eu montrer au bureau de notre Société. D'un style sévère, ces médailles, en argent massif, sont d'un grand module et ont une bélière avec ruban aux couleurs nationales françaises. La face représente une déesse musique. assise symbolisant la — Le revers porte en — 264 le'gende circulaire : SOCIÉTÉ DES INGÉNIEURS CIVILS FONDÉE A PARIS, LE 4 MARS 1848. Dans une couronne de inscriptions respectives i** lauriers et de chêne, on : SOUVENIR DU 11 AOUT 1885. MONIE DES JEUNES OUVRIERS BROECK les lit A LA SOCIÉTÉ d'hAR- DES PAPETERIES DE WILLE- ; 2° SOUVENIR DU 13 AOUT 1885. LA A SOCIÉTÉ LES FANFARES DE QUENAST; 5° SOUVENIR DU MONIE D ANGLEUR A" SOUVENIR 14 AOUT 1885. A SOCIÉTÉ DHAR- LA ; DU 14 1885. AOUT LA A SOCIÉTÉ LES FANFARES DU HASARD A MICHEROUX. Ceux qui souffrent n'ont pas e'té oublie's et les institutions de bienfaisance qui ont souviendront longtemps du passage de ingénieurs : les e'té la crèches vlsite'es Société' se des civils. X. Die r'ômischen und deulschen Kaiser von 44 vor Christo bis 1711 nach Christo, in Abbilditngen mit sprûchen, nach Christian Wermuth, grand Sous ce titre, MM. Bauer et prochaine publication d'un livre dans la lequel de jetons aux série in-8''. Raspe, éditeurs à Nurem- berg, annoncent la Wa/d- effigies des empereurs — romains 265 — allemands, depuis l'an 44 avant Jésus-Christ jusqu'à l'an 1711 de notre ère, gravée par Chrétien Weret muth, médailleur de cour de Gotha, né en 1661, mort en 1739, sera représentée au moyen de la photolithola graphie. L'ouvrage contiendra 24 planches avec texte et une préface de M. L. Burchner. Prix 18 marks. : Q' M. N. JU ILLET t ^-î^Janvier Jp 1886 ç;C^; ^ % La Revue (1879, mentionna à ces anciennes honneur au p. 116, ces places pièces de et, plus tard, 1884, p. 316) résurrection en Belgique, de la famille, tenues en si grand sein des maisons de la vieille Néerlande. Indépendamment des médailles commémoratives des noces d'argent, d'or, de diamant, zilveren, gouden, dia- manten bruiloften, qui correspondent à vingt-cinq, cin- quante et soixante années d'union, nos voisins ne man- quent jamais de célébrer qu'ils Le nomment les la première phase du mariage, noces de cuivre, koperen Bruilofton. cas de ce huitième de siècle de mariage était l'autre Année, 1886. IS - 266 - jour celui de notre confrère et ami Jean Vander Auwera, et, à cette occasion van Matenesse là, remise du jeton comme'moratif la fit notre autre confrère M. Van Dijk reproduit plus haut. Il est même en cuivre à côté et ne cessera de briller d'un de ses congénères de vif e'clat, l'avenir. A. Bri. Dessins de Nous possédons l'ouvrage intitulé : les Van Mieris. dessins des planches du célèbre numismate Frans BeschrijvAmj der bisschoplijke van Utrecht in bijzonder. 't II, III et Van JV de Mieris, munten en zegelen Arnhem, 1752. Ces précieux dessins, représentant des monnaies et des sceaux d'évêques d'Utrecht, sont faits à l'encre de chine, et nous avons pu constater la plus grande exactitude sur les planches de l'ouvrage qu'ils ont été reproduits avec précité. L'indication du métal et les numéros des monnaies et des sceaux, qui font défaut sur les dessins, ont été ajoutés sur les planches. Nous saisissons cette occasion pour faire une obser- vation relativement au sceau de Conrad, vingt-deuxième évêque d'Utrecht (1076-1099), figurant sur de l'ouvrage précité sous le Ce sceau y de parchemin est n'' la planche H 5. notamment représenté avec une bande comme ayant été appendu à la charte — 267 — de 1085, citée par Van Mieris, tandis que sur un document du même prélat de l'an 1094, conservé aux archives de la province d'Utrecht, sceau est le flxé comme ceux des quatre successeurs de A la page 138, Van Mieris dit que le de 1085, et à à la charte sujet du sceau de 1 page 139, celui le parchemin, Conrad. sceau est appendu il fait evêque Burchard, que comme pas appendu la sur observer, au celui-ci n'est de Conrad, mais parchemin. D'après cela, Conrad aurait fait fixé sur sceau en 1085 en l'appendant, tandis qu'en 1094 fixa sur la charte Van Mieris ne le usage de son il le même. se serait-il pas trompé ? I C'« Nous avons reçu un catalogue M. N. illustré intitulé ; Flans et pièces de monnaies de nickel, de cuivre et de bronze fabri- qués par MM. à Paris. OM. Usines à Biache-Saint-Waast, département Œschger, Mesdach du Pas-de-Calais (France), et et C'% rueSl-Paiil, 28, à Ougrée, province de Liège (Belgique). Sur les dix-huit gravées par M. L. planches formant ce recueil, joliment Van Peteghem, sont représentées une pièces fabriquées pour divers États cinquante et d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d*Amérique, parmi quelles se trouvent quelques méreaux. a* M. N. les- — M. Dirks, savant le — 268 numismate de ne'erlandais vient publier les fascicules LIV et LV, de son Penningkundig Rcpertorium Nous avons eu . déjà plusieurs fois dans cette Revue, loccasion de parler de ce remarquable travail sur les me'dailles omises dans Mieris et de Van Loon, dans doctes ouvrages de les Van lequel on trouve une foule de renseignements des plus pre'cieux, ainsi qu'un grand nombre de rectifications et d'augmentations. L'érudit auteur est arrive' Tannée 1695 à et à son numéro 2350. e« M. N. Aanwinsten van Sous ce titre, het M. Dirks faites par le cabinet à l^-^ Leeuwarden juillet , Muni- Penning- en Zegelkabinet. a publié une liste des acquisitions de numismatique et de sphragistique depuis le 1" juillet 1884 jusqu'au 1885. Cette liste contient deux cent soixante et onze numéros, dont deux cent dix-sept sont des monnaies d'argent consulaires et impériales provenant d'une trouvaille faite à Onna, près de Steenwyk (Pays-Bas). O' M. N. La monnaie Depuis le russe. 1«715 janvier 1886, une nouvelle loi régit, la monnaie russe. Désormais l'unité monétaire est le rouble d'argent divisé en i — 100 copecs monnaie billon, — 269 contenant 4 zolotniks 2i dolis d'argent pur. La et bon aloi esi frappée en or dite de et en argent; celle de en argent et en cuivre. La monnaie d'or comprend deux types bles) et la 2 zolotniks 69.36 dolis d'or pur; La frappe l'impériale (10 rou- : demi-impériale (5 R.). Les premières contiennent est à secondes, les 1 z. 34.68 d. 900/1000, 63 demi-impériales 2 R. 55 65/1 2 copecs par livre d'alliage. La monnaie d'argent comprend 50 copecs, celle 20 R. 48 copecs par R., celle de 1 c. soit livre d'alliage. Le billon d'argent (20 d'argent et 50 p. pièce de la de 25 copecs, à 900/1000 également, c., 15 c, 10 de cuivre, soit c. et 5 c.) contient 50 p.c. 910 R. 22 6/27 copecs par livre d'alliage. Enfin, le billon de cuivre (5, 3, et 1/2 copec) 1 comporte 50 R. par pond de cuivre. La tolérance en plus ou en moins or, ijiOOO', argent, pièce de pour la est, en dolis demi- impériale, 1.4 pour 50 copecs, 0.6 les pièces pour le titre ; 2/1000; billon argent, 5/1000. La tolérance de poids 0.3 pour est ainsi fixée le — 3.0 — 2.5 - 2.0 de 25, 20, 15, 10 et 0.4 pour l'impériale, : et rouble, 1.2 pour 1 .5, la respectivement, 5 copecs. Les particuliers ne sont obligés d'accepter en billon que 3 R. par payement; cette monnaie est valable sans limites pour payement des impôts Voici, du reste, d'après Pétersbourg, l'histoire de « La frappe de sation plus xviii" siècle. de loi Pierre la la un ou moins article monnaie en monnaie du Journal de Sainte Riissie : n'a reçu, en Russie, régulière qu'au une organi- commencement du Jusqu'à cette époque, pas d'hôtel des Monnaies, pas établissant la monnaie. le le et des contributions. Grand, la Il est vrai que jusqu'au règne de circulation monétaire se bornait presque — exclusivement à sur la la menue monnaie commande d'après le titre de Trésor. L'opération tème le même plus primitif : et de la et l'aloi cette en monnaie tout à était l'argent dont disposait frappe se faisait d'après le les pièces à le sys- on coupait en morceaux du gros d'argent et on en frappait aux monnaies d'or des maîtres particuliers, Pskowet Tver. Le poids de variait selon l'époque de la accidentel, aux copecs, frappés d'argent, commande du Gouvernement par à Moscou, Novgorod, fait — 270 fîl coups de marteau. Quant aux grosses pièces d'argent qui circulaient dans l'Empire, c'étaient principalement des monnaies étrangères, modifiées par et la simple impression de l'écusson national par l'indication du millésime en parfois la lettres. On monnaie étrangère (principalement coupait aussi Ihaler de Hol- le lande) en quatre pièces, que l'on mettait en circulation après y avoir imprimé l'écusson commencement du 25 copecs national. C'est que jusqu'au ainsi on voyait circuler des pièces de XYiii» siècle à forme presque triangulaire et qui représentaient chacune un quart du thaler de Hollande. « La première organisation du système monétaire, ainsi que de la frappe des monnaies en Russie remonte à Pierre le Grand. « En 1701, un ukase de l'empereur Pierre I" ordonnait la frappe d'une nouvelle monnaie d'argent, des pièces de 50, 25 et iO copecs, et trois ans plus tard, en exécution d'un nouvel ukase, on commençait la frappe du rouble. Quoique cette mon- naie ne portât pas encore l'indication de l'aloi, sa valeur réelle correspondait déjà davantage à pièces portaient l'inscription établissait enfin et pour la la « valeur nominale. Les grosses monnaie fine ». monnaie d'argent un un poids déterminé de 14 r. 40 c. En 171i, on titre de 70/96 par livre d'alliage. Depuis 4701, on "frappait des ducats d'or au titre de 95/U6 (118 pièces par livre d'alliage) et en 1718 ou commençait à frapper à ducats de deux roubles, d'un aloi inférieur (75/96), les iOO pièces par « - 271 livre d'alliage. En dehors de la monnaie au cours on a frappé aussi des pièces pour l'époque du règne d'Elisabeth dans tout l'empire, légal la circulation locale. d'argent appelées Livonnais, spécialement destinées à en Livonie dans lation le but d'empêcher monnaies étrangères de mauvais Voskressensky on frappait la Aux aloi. la pour la la Pologne. De 1700 à 1724, •> sivement Moscou, à la frappe de la de Sibérie (pour les la monnaie la à trois hôtels des circu- usines de Kolyvano- monnaie pour Géorgie et enfin à Varsovie, d'argent pour la circulation contrées en deçà de Tobolsk), à ïhéodosie pour Tiflis Ainsi à Pétrovna on frappait des pièces la Crimée, à monnaie d'or et se faisait exclu- Monnaies. En 1724 fut fondée une Monnaie à Catherinebourg destinée exclusivement à frappe de la monnaie de cuivre. Enfin, en 1726, eut fondation de la Monnaie de Saint-Pétersbourg, organisée d'abord la dans un des magasins de dépôt de de l'or et la forteresse pour la refonte de l'argent qui entraient dans bourg. Plus tard, au fur l'industrie métallurgique et à lieu la le port de Saint-Péters- mesure du développement de en Russie, on fonda successivement des Monnaies aux usines de Séstroretsk (17S7), aux usines de Kolyvano-Voskressensky Tifilis (1802), et à (1765), Théodosie à Varsovie (1815). Depuis 1875, (1787), la à Monnaie de Saint-Pétersbourg subsiste seule. « Ce complet .. n'est et détaillé, qui est resté Dans sitions de abolies, qu'en 1850 que parut un règlement monétaire celle période la loi en vigueur jusqu'à ce jour. de plus de trente ans, plusieurs dispo- monétaire furent abolies; d'autres, sans être tombèrent en désuétude par cette nouvelle loi la force des choses. monétaire que nous venons d'analyser. (Extrait n« du Moniteur des du 28 janvier 1886). De là »» Intérêls malérieU, — — 272 The Waterloo Medal. An address before the numismatic and antiquarian Society Myer B.-L., member of of by Philadelphia, Isaac the said Society, the historical Society of Pennsylvania, etc. (One hundred copies printed by the author for private distribution. Philadelphia, 1885). Le splendide vohime de M. Myer ment parler, un livre à propre- n'est pas, de numismatique puisqu'il ne de'crit qu'une seule médaille. C'est plutôt un bijou de bibliophile, une perle de bibliothèque, dont l'élégance égale la rareté. Au vélin, lieu d'être les imprimé sur du papier ou sur de la peau pages sont empreintes d'un seul côté sur un magnifique carton de Bristol, ce qui évite l'inconvénient du foulage. La pièce unique que décrit l'auteur est, elle-même, un véritable bijou; c'est la fameuse médaille de Pislrucci, sur la bataille de Waterloo, le chef-d'œuvre de moderne, dont nous avons déjà parlé dans la glyptique cette Bévue, en 1878, p. 422, R. Ch. Ogmius, dieu de l'éloquence^ figure44l sur armoricaines? par Ch. Robert. rendus de l'académie des inscriptions in-8", 7 pages). — les monnaies (Extrait des comptes et belles-lettres, Les monnaies armoricaines se rattachent — 275 — au groupe qui avait pris pour modèle, dans temps, le statère d'or portent, d'un prototype, le le les premiers de Macédoine elles ; tête qui rappelle de loin celle champ des monnaies de guère que champ une 11 du de l'autre, un cheval, reste du bige grec. et, Seulement, trait côte', de Philippe le mon- Philippe ne signe de l'atelier mone'taire, tandis que des imitations est plus ou moins chargé de divers objets accessoires, soit du côté de la tête, soit du côté du cheval. Or, ces accessoires se composent, au droit, sur certains spécimens armoricains, de deux ou trois petites têtes, qui semblent attachées à cordons perlés. Après s'être la tête principale par des exprimé en ces termes, M. Robert ajoute que cette grosse tête, ou trois petites têtes, a paru à tous les entourée de deux numismates de Longpérier lui-même représenter l'Ogmios du de notre ère et ses auditeurs. (Compar. Lucien, et à siècle ii" 'h,cow>ïç, édit. Didot, pp. 598-599.) Pour des raisons, qui paraissent sérieuses, très l'auteur l'opinion générale, et il de brochure s'écarte la croit téméraire de caractère religieux aux monnaies ici de donner un qui ne sont que des imitations des espèces grecques ou romaines, plus ou moins transformées dans leur type principal d'éléments accessoires inconnus au modèle. absolument chercher une armoricaines dont voir un souvenir de il signification s'agit, victoire. des auteurs d'après lequel les attachaient chargées S'il fallait à ces monnaies M. Robert proposerait d'y Il invoque l'enseignement les Gaulois se faisaient un trophée des têtes des ennemis (ombés dans et et aux harnais la bataille, de leurs chevaux. On conçoit tout l'intérêt qu'offre ce nouveau travail d'un — ~ 274 savant dont l'ardeur pour la numismatiqne gauloise ne saurait être assez loue'e. De Les médailles Nîmes an pied de de s. par saivjlier, M. Léon Lackoix. Agen, imp. V^ Lamy, 43, rue Voltaire, 1885, 20 pages. in-S**, cinq ans, que de travaux la — troisième fois, en C'est la Revue trouve l'occasion de rendre compte relatifs ces bizarres monnaies coloniales. à (Revue, 1880, p. 512, et 1882, p. 539.) M. L. Lacroix occupe dans deux s'en écrites lettres l'auteur de pareils travaux. H à M. Goudard, incline d'abord, sous l'im- pression de certaines considérations, à adopter dès 1758 sition faite par L. Mériard, : « témoignage particulier du culte que rendait « le <t de « duit lui «' espèce d'hommage la matière que fit aujourd'hui, le à sa divinité la fonte avait pro- tutélaire. » Mais, M. Lacroix abandonne ce sentiment sans qu'il un objet en communication d'une existe au basalte, rapproche des médailles dont la le sans doute naître l'idée de rendre cette de M. Eug. Chaix, par ici à Diane, pied de biche. L'excédent pur hasard de regret, ayant appris par la tienne, le propo- C'est « monétaire qui travailla la forme générale et les lettre Louvrç, salle égyp- appelé offertoire, qui se il s'agit jusqu'à l'identité, dimensions. M. Chaix, dit-il, présume que des esclaves -monnayeurs furent amenés d'Alexandrie à Nîmes, après Auguste, et qu'ils la conquête de l'Egypte par continuèrent leurs superstitions au milieu des Gallo-Romains, en faisant succéder l'as de la . — colonie à — 275 patère qui terminait les offertoires usités, en la Egypte, dans les rites funèbres. M. Lacroix, en donnant actuellement la pre'férence à cette interpre'tation, à l'appui des probabilités « sinon des preuves De Le nouveau tiers de sol d'Aire, à par G. Vallier. Seconde lettre à M. d'Amécourt. d' archéologie f 11 nous avons lisent fait rue de Paris, pages.) — Dans la Vieo-JuH, vicomte de Ponton de V Annuaire (Extrait s. la lécjende le produit » numismatique Terneuil, 46, précédente livraison de et gr. in-8", la Revue, connaître que ces deux honorables auteurs différemment précieuse monnaie le nom du monétaire marqué sur la suivant le premier, c'est Sescvpilio monetdric, tandis que, selon le second, escipilio : qu'il faut lire. explications de M. vaincu M. Vallier, D'après la monetarivs c'est nouvelle lettre, les Ponton d'Amécourt n'ont pas conlequel voudrait trouver matérielle de leur exactitude dans la preuve découverte d'une la autre monnaie. M. Vallier cite l'opinion de M. Taillebois, qui a lu comme M. Ponton d'Amécourt, mais pour des motifs différents, discutés dans au moins rapprocher et la le la lettre, et plus possible rendre contemporaine la qui voudrait pièce de l'an d'Anastase I". • De s. 507 — 276 -- Les médailles religieuses et les méreaux de Seclin, par L. Dancoisne. Lille, impr. Lefebvre-Ducrocq, 88, rue de Tournai, 1885, in-8% 9 pages. Tiré à 80 exemplaires. La viHe de Seclin, ancienne capitale monnaie, Me'lantais, n'ayant ni du et des méreaux de pays de petit ni rae'daille historique, ni, très probablement, de jetons particuliers, a du se contenter de traiter — ici le savant auteur des médailles religieuses cette ville française, pièces inédites, qui toutes appartiennent à sa précieuse et nombreuse collection. Toutes ces pièces, sauf une, rappellent le culte de Saint-Piat, patron de la localité. Elles sont au de neuf, dont quatre appartiennent au donnée au milieu du plus ancienne est nombre moyen âge xv*' et la siècle. F^e chapitre de Seclin employait aussi pour sa comptabilité, dit M. Dancoisne, des jetons banaux, de cuivre ou de Tournai ou laiton, fabriqués à aucun caractère à Nuremberg, qui particulier. De De licht — Vonsten van Onna titre, s. en Feins, beschreven en toege- doorM. J.DiRKS. Leeuwarden, 1886, Sous ce n'offraient in-8**, 73pages. notre zélé confrère, M. Dirks, décrit et explique brièvement les monnaies romaines, provenant des trouvailles faites dans les Pays-Bas, successivement en septembre 1880, à Feins, et en mars 1884, à Onna. Feins ou Fyns est un hameau situé au nord de Slagtedyk, à une demi-lieue de Onna est la commune de Wommels (Frise), et un autre hameau situé au nord-ouest de Steen- — wyk. La trouvaille — 277 d'Onna se composait d'environ deux cent quarante pièces et celle de Feyns, de cinquante-deux, appartenant, pour la plupart, à la République. Le double de'pôt a été enfoui, sans doute, vers année pendant laquelle la Tan 16 de notre ère, cavalerie romaine envahit le sol frison. De Billoin. Collection Médailles Paris, Alcan-Lévy, 1886, gr. in-8% grecques autonomes. i07 pages. — superbe catalogue, parfaitement imprimé planches de quatre magnifiques, s. et dues à C'est un accompagné M. Héliog Dujardin. La belle collection Billoin comprend neuf cent quatre-vingt-dix-sept pièces; lieu à Paris, 5, rue Drouot, la vente publique en aura 22 mars 1886 le et les quatre jours suivants. De Conservons très curieux d'Amiens : à cette place la mention d*un document qui appartient aux archives Un s. communales tableau de réduction des diverses monnaies ayant cours en mars 1453. . A. L. C. État général de l'argenterie provenant tant des Maisons religieuses et Paroisses de Reims, que des Paroisses et Chapelles des Campagnes, qui était déposée au district — , de Reims, de Paris 278 — envoyée en différentes fois à ta Monnaie et (*). Paroisses de la campagne. M. Auberive O. Aumenancourt-le-Grand Aumenancourt-le-Petit .... .... Anbilly Arcy-Ponsart ....... 1*/- 4 6 335 325 622 722 Aougny A \ A Betheny 5 7 « Bourgogne 22 6 >» Boult-sur-Suippe 17 2 Bazancourt 6 3 4 Betheniville. 6 2 6 6 17 Baconne . >» Beine 11 2 4 Berru 8 « 5 Beaumont 5 4 7 3 Bermericourt Brimont . . ........ Bezannes /. Breuil Bouleiize P'ox. la 3'/* 1 1 15 6 2 6 3 3 • • 5 6 » . . . 4 6 5 4 5 4 5 » 2 . Branscourt (•) 2 15 • Brouillet Baslieux Revue, année 1885, pp. 253-2o6. 7' */' 7* -- 279 Bouvancourt . ^ . . . Bligny Bouilly Caurel ...... Cernay Cormontreuil . . . . Courmelois Chigny Chamfleury. {Église volée.) Chamery Courtagnon Chaumuzy Champlat Chambrecy Courmas Courville . . . . . . . . . . . . . . . Courlandon Crugny Coulommes Champigny Châlons-sur-Vêle Chenay Caiiroy Corniicy Courcy Domtrien Epoye Ecueil Fiesne ' . . . . — — 280 -^ ARGENT> M. O, G. ng 4 4 Hôtel-Dieu 19 6 2 Faverolles 15 6 7 4 Fismes . Gueux » 6 Germigny 4 6 7 Hourges 3 6 2 14 7 2 Hermonville Heutregiville ., 'sle Juuchery Janvry. (Église volée,) Jouy .... . 7 5 4 4 12 ..)>,. 4 2 » 335 Lavannes 9 7. Les Petites-Loges 5 4 Loivre 452 . La . Neuvillette Les Mesneux Lagery Lhery Vs 1154 Juuquery Ludes GH, 3 27 7 7 3 5 6 117 4 65» 354 A. L. G '/i — 281 — SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE. EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX. Réunion du bureau du 7 décembre 188^ Médaille L'assemblée le 5 juillet ge'ne'rale 1885, comme pre'sident du zèle Revue et Chalon, de notre Socie'té avait d'offrir diplôme en argent M. R. à offerte pour à M. Chalon une comme'morer d'honneur à vie et du de'vouement avec lesquels me'daille- nomination sa pour de'cidé, le il remercier a dirige' la ('). Lors de l'installation chez M. Chalon, le du bureau pour l'année 1886, 7 décembre 1885, M. le vice-prési- la circonstance pour remettre à notre vénérable président un superbe écrin contenant dent Geelhand profita de deux médailles, dont une en argent et l'autre en bronze, semblables à celles qui nous servent de diplôme, mais (') I» Voir 357. le procès-verbal de l'assemblée du 5 jiiilIeH 885, /?erwe, 188», — : portant au grave'es au burin revers 282 — en l'inscription lettres gothiques : / 5 JUILLET 1885 RENIER CHALON ACCLAMÉ PRÉSIDENT D'HONNEUR A VIE. M. Geelhand prononça ensuite que nous reproduisons ces chaleureuses celles de « et joignit le bureau applaudit ses félicitations en ces termes à : Vénéré Président, Groupés autour de Société royale de l'homme éminent numismatique doit la auquel la plus grande nous entrevoyons l'avenir avec « partie de son •' calme «< est le gage « sable de nos sentiments respectueux et de notre inalté- «1 rable affection. •' . paroles Tout l'orateur, qui s'exprima « « ci-après. touchante allocution la et éclat, nous sommes heureux d'offrir ici à celui qui de cette conGance un témoignage irrécu- Acceptez, illustre maître, cet écrin qui renferme la a médaille destinée à consacrer « anniversaire de votre féconde et glorieuse existence, et « recevez à cette occasion nos « nos félicitations le quatre-vingt-troisième vœux les plus vives, avec les plus sincères et nos bravos les plus — chaleureux et — nos hommages plus enthousiastes, les Vive Chalon « Bruxelles, 7 283 » ! décembre 188S. Pour copie conforme : Le Secrétaire, G. CUMONT. Réunion du bureau du 7 janvier 18B6. ... Sur d'associé la proposition de M. étranger arche'ologue, a e'te' membre de confe'ré la R. Chalon, à le M. H. Bukowski, Société sue'doise de numis- matique, à Stockholm. Le Secrétaire. G. CuMONT. titre Le Président, R. Chalon. — 284 SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE. CABINET NUMISMATIQUE. Don de M. Peny. Deux anciens méreaux de Mariemont, en cuivre jaune. Don de M, Un jeton logie, du le comte A. de Marsy. conseil administratif de la Société française d'archéo- en argent. Dons de M. Auguste Brichaut. Un jeton en bronze, à l'effigie de Renier Chalon, acclamé président d'honneur. Un jeton en similor, aux armes de la ville de Louvain, pour les noces de cuivre de Jean Vander Auwera. Don de l'auteur. Une grande médaille en bronze, en l'honneur de Charles Rogier, par Léopold Wiener. A cause du décès de notre bibliothécaire M. Mailliet, reçus par Revue. la la liste des livres Société sera publiée dans la troisième livraison de notre — — 547 NÉCROLOGIE, ALEXANDRE MISSONG. Le 24 MissoNG , notaire Société depuis frère était Dès 1885 février né l'âge à le mort est impérial , Vienne à membre le D"" Alex. de notre associé 21 février 1881. Notre regretté con- Vienne, le 18 mai 1837. de dix-sept ans, sa passion pour matique se manifesta, d'abord pour toutes mais bientôt particulièrement pour les les numis- la monnaies, monnaies romaines, grâce à l'influence des conférences de Joseph Arneth. Vers I86O5 MissoNG se restreignit à romaine : il devint le chef d'un la numismatique petit cercle de collec- tionneurs autrichiens (von Kolb, Markl, Rohde, Trau), qui formèrent une époque bien siècle. Dans association définie les , la libre et choisirent une seconde moitié du troisième limites de cette période, chacun des sociétaires entreprit de réunir toutes les monnaies d'un ou tout au plus de deux empereurs, de manière données scientifiques que au jour les chaque série. Cette méthode produisit des inespérés, car certaines pièces variées devinrent, en pouvait les à mettre receler résultats communes ou simplement comparant entre elles, des docu- — ments précieux pour la 548 — chronologie et l'histoire d'une e'poque alors encore très obscure. MissoNG, qui avait pris à tâche de collectionner les monnaies de l'empereur Probus, parvint à rassembler 13,000 pièces que six ans. varie'es de ce souverain qui n'avait régne' Leur classement fut opéré dans ses grandes lignes et permit à l'amateur et au savant de tirer de ces monuments métalliques des conclusions nouvelles concernant l'organisation monétaire dans vastes les intéressantes et de l'administration provinces du gigantesque empire romain. G. CUMONT. Ô'Ul ACTES OFFICIELS. Type et fabrication des monnaies belges. LÉOPOLD A Vu IJ, Roi des Belges, tous présents et à venir, salut, l'article 2 de Voulant régler du 50 décembre 1883; Le type des monnaies d'or, des monnaies la loi : divisionnaires d'argent et des monnaies de cuivre; Le diamètre des monnaies de cuivre, Les frais Sur la et de fabrication de ces monnaies ; proposition de Notre Minisire des Finances, Nous avons arrêté et arrêtons : T(/pe des monnaies d'or. Art. 1«^ Les monnaies d'or seront frappées la tête regardera Art. 2. Les pièces légende, les mots à Noire effigie; la droite. porteront, Léopold : Koningder Belgen, et sous le du côté de l'effigie, pour Roi des Belges ou Leopold II, col le //, millésime; au revers un écu rond, aux armes du royaume, entouré du collier de l'ordre de Léopold, sous un pavillon ou manteau fourré d'hermines, semé de lionceaux Annéb 488t). et comblé de la couronne royale; en haut, 23 — devise nntionale la machtj et, Art. 5. tranche, : L'Union — 350 fait la force ou Eenrfracht au bas, l'indication de la La pièce de vingt francs portera en légende la scherme Belgiëj Dieu protège : maakt valeur. sur lelief, la Belgique ou God 6e- la de dix francs sera frappée en virole et la pièce cannelée. Type des monnaies divisionnaires d'argent. Art. 4. Lesmonnaiesdivisionnairesd'argent seront frappées Notre à effigie; la tête regardera la gauche; côté de la tête, pour légende, les mots : Belges ou Leopold II, Koning der Belgen Belgique, et sommé elles Léopold ; Roi des au revers, l'écu de d'une couronne royale, posé sur un sceptre un bâton de justice en sautoir de Léopold; en haut, devise la et entouré du collier de l'ordre nationale : L'Union force ou Eendracht maakt macht; des deux côtés la auront, du II, valeur et, au-dessous, le fait la l'indication de millésime. Ces pièces seront frappées.en virole cannelée. Tijpe des Art. sommé chiffre et an bas sur la Les monnaies de cuivre porteront, d'un côté, Notre 5. Léopold II f le d'une couronne royale; pour légende, Roi des Belges ou Leopold millésime table de L'Union monnaies de cuivre. la ; et, de Pautre côté, Constitution fait la force II, ; en haut de les mots : Koning der Belgen, le lion la belge appuyé devise nationale ou Eendracht maakt macht, et : au bas l'indication de la valeur. Dispositions Art. et g. communes aux différents types de monnaies. Notre Ministre des Finances déterminera l'importance des frappes à effectuer, langue française ou langue flamande. avec la nature indications en - 551 - Diamètre des monnaies de cuivre. Art. 7. Los pièces de cuivre de deux centimes time auront respectivement vingt et d'un cen- et un millimètres et demi millimètres et demi de diamètre, et seront frappées seize et en virole cannelée. Frais de fabrication des monnaies d'or. Art. 8. Les indiquée de fabrication de frais à l'article 2 de la pièce de vingt frartcs, convention monétaire du C novem- la bre 1885, sont fixés, tous déchets compris de monnaie, Art. à fr Pour loule 9. profit de ces derniers, à la par kilogramme fabrication d'or effectuée pour du Trésor public ou de directeur de : 6-70. la Banque Nationale, titre fabrication, de retenue sur il le compte sera opéré, au les frais alloués une réduction correspondante à au un demi pour mille du montant des bons de monnaie. Frais de fabrication des monnaies divisionnaires. Art. 10. Les quées à l'article frais de fabrication des monnaies d'argent, indi- 4 de la convention monétaire du G novem- bre 1885, sont fixés, alliage compris, à Fr. I 05 le kilogramme de 2 45 — 3 05 — : pièces de 2 francs; 1 franc; 50 centimes. Frais de fabrication des monnaies de cuivre. Art. 11. Les frais de laminage au lames de cuivre, de rcfoulage, de recuit fin, et de découpage de de blancliimenl de — 352 flans sont fixés par cenl (100) et passé en délivrance A. Pour les pièces — kilogrammes do cuivre monnayé : de deux centimes, à n. Pour les pièces d'un centime, à Art. 12. Les cuivre 1-80; 1 8-75. de frappe par cent (100) kilogrammes de frais monnayé fr. fr. et passé en délivrance, sont fixés : Pour les pièces de deux centimes, à 35 francs B, Pour les pièces d'un centime, A . Art. 13. Les de coins frais et fr. ; 52-50. de vérification seront réglés par arrêté ministériel. Art. 14. Sont rapportés. Nos arrêtés des 23 15 et 25 mars 1867, 27 mars 1869, 28 février, juillet 1866, 10 octobre et 10 novembre 1870, 15 janvier 1880, 10 septembre 1881 et 6 juin 1882. Art. 15. Notre Ministre des Finances tion du présent est chargé de l'exécu- arrêté. Donnée Laeken, le 29 mars 1886. LÉOPOLD. Par le Roi : Le Ministre des Finances, A. Beernaert. , — 353 - SIËLAKGES. M. Médaille offerte à J. Dirks archéologique Le 28 mars de par et littéraire cette année, il la Société historique, de la Frise. y avait cinquante ans que notre savant confrère de Leeuwarden, M. membre de était Société la J. Dirks, Friesch Genootschap van Geschied-, Oudheid- en Taalkunde. A cette occasion et pour remercier son président des services qu'il a rendus à l'histoire de domaine de numismatique, la la de sa séance du 25 mars 1886, dont voici la description Au tion : Au droit, M. Jacob (Membre, — et Dirks, revers: o april 1841 ; le de M. tête la lid , leden van (Les membres de de la 1886. S juli 1852. — trésorier, le 5 avril 1841 1852.) les mots : Friesch Genootschap van Geschied-, Oudheid- en Taalkunde aan et littéraire lors une médaille 28 maart 1836; penningmeester juillet 't offrit Dirks entourée de l'inscrip- J. dans une couronne de laurier, De lui : 28 mars 1836 8 Frise, dans le 1836 — 28 maart — voorzitter, président, le la Société frisonne, la dm Voorzitler. Société historique, archéologique Frise, à leur Président.) — Cette médaille Groningue. Elle a un en or, est e'te' 554 — l'œuvre de M. F. Brugsma, frappe'e à trois exemplaires, un en argent et à dont un autre en bronze, réunis dans un écrin garni de velours bleu. Le 29 mars honoraire de 1886, M. Dirks la Nous sommes fut nommé membre susdite Société. flers de ces honneurs mérités par un confrère que nous avons le bonheur de compter depuis membres trente-cinq ans parmi nos honoraires. G. G. Sept centième anniversaire de la fondation de Bois-le-Duc. Nous avons dit (*) que la médaille commémorative de cet anniversaire est l'œuvre de l'orfèvre F. De Leeuw. Cette assertion n'est pas exacte. Notre obligeant confrère M. A. Snoeck, de Bois-le-Duc, a bien voulu nous transmettre nous des renseignements plus précis que ceux qu'il avait communiqués la première a été exécutée dans les ateliers de fois. MM. Cette médaille van Kempen, à Voorschoten, d'après un dessin de l'architecte L.-C. He- zenmans, de simplement Bois-le-Duc. — L'orfèvre livré ces médailles à la De Leeuw commission des célébrées à l'occasion de cet anniversaire. G. C. C) Fox- ci-dessus page 262. a fêtes — — 355 Médaille de pèlerinage. Pour compléter ce que M. Rouyer j'en puis citer une autre, ronde, et de 21 millimètres, qui La dans la Revue non ovale, du diamètre a été offerte au musée de Monaco. Notre-Dame de Lorette ne face représentant pas sensiblement de celle figurée sur l'autre, a dit 227) des médailles du pèlerinage de Sirolo, (%' livr., p. le crucifix à la pi. X, • R • diffère 7 ; mais miraculeux est accompagné de deux anges (bambini alati) tenant des cierges, et de CROCEFISSO n*" la légende : SIROLO. Autant qu'on en peut juger sous cette médaille, trouvée dans la patine qui recouvre terre d'un jardin, l'exécu- la tion en a été assez soignée. C. JOLIVOT. Monnaies et jetons des évêqiies Chakles Robert. 120 Maçon, de 1886, Verdun, par M. P.- 88 pages in-S", et vignettes. Dans ses études numismatiques sur une partie du NordEst de la France, parues en 1852, M. Robert déjà des monnaies frappées à Verdun et s'est dans le occupé Verdu- nois, sous les Mérovingiens, les Carolingiens et les princes allemands. Aujourd'hui, dans un travail du plus haut intérêt scientifique, notre savant confrère classe et décrit plus de deux cents monnaies, jetons et évêques de Verdun. C'est là médailles des un résultat magnifique; et, — — 556 lorsque M. Robert nous aura fait des comtes de Verdun du siècle, mener à bonne xi^ connaître les deniers sera parvenu à il une œuvre vraiment remarquable fin et des plus utiles à l'histoire numismatique de son pays. Le monnayage des ëvêques de Verdun commence vers la fin du siècle, sous x' Heymon (996-1025). Au ces monnaies ne sont complètement qu'elles sont forgées dans les autonomes que lors- domaines ruraux de l'évéché Verdun portent celles qui ont été frappées à de l'empereur en début, ; signature la même temps que la signature de l'évêque.* Thieri (1047-1089), le premier, s'affranchit de ce dernier vestige de l'autorité impériale dans la cité verdunoise, ; ses deniers, fabriqués nous montrent simplement son nom: TEODERICVS EPS; et celui de la ville VRBS : CLAVORVM. Le monnayage épiscopal, souvent interrompu, une première fois en 1156; et encore, thélémy, cet l'abdication à s'il d'Alberon de Chiny, faut en croire M. J.-B.-B. Bar- évêque aurait déjà, pendant quinze ans, suspendu toute fabrication monétaire légal, s'arrête dans son diocèse, à la et donné cours monnaie épiscopale de Châlons-sur-Marne. Depuis Heymon, auquel M. M= Dannemberg, a restitué Robert, deux deniers d'accord et avec une obole faussement attribués à Ratisbonne par M. Frank Reber, jusqu'à la fin dire pendant battirent de l'épiscopat d'Albéron de Chiny, c'est-à- plus de cent cinquante ans, les évêques monnaies à Verdun, chatel, à Dun-sur-Meuse, à Mihiel, ville du Barrois, à Dieulouart, à Hatton- Sampigny, et enfin à Saint- où, par suite d'un accord, les — — 357 abbés fabriquèrent des monnaies verdunoises pour compte des évêques de Verdun. 1 le Les produits de cette première période monétaire de evéché de Verdun sont des deniers et des oboles. Ces pièces présentent une croix cantonnée de quatre globules, une d'empereur ou d evéque, une main bénissante, tête un des légendes en plein champ, édifice, une tour à deux étages, Vierge, Après Albéron de Chiny, une demi siècle et existe dans M. Kobert Selon n'eût pas été il la lacune de la tête un oiseau, etc., la etc. d'environ un série métallique des évêques. se pourrait que cette interruption absolue; plusieurs exposés par faits, lui, militent en faveur de son opinion et l'on peut, certes, espérer que des monnaies émises, entre 1156 Verdun du moins dans sinon à l'évêché, se retrouveront A la 1314, domaines ruraux de un jour. mort de l'évêque Jean III (1302), Philippe le Bel donner pour successeur Thomas de Blamont, avec lui fit lequel la les et il conclut un traité qui plaçait dépendance de du milieu xiy" la le Verdunois sous France. Depuis lors, et jusqu'au siècle, l'influence française ne fit que grandir. Il n'y donc pas a lieu d'être surpris d'Apremont (1514-1349), sous devoir Henri IV l'épiscopat duquel réap- paraissent les monnaies verdunoises, battre des espèces imitant les types royaux. Henri copia le double parisis, denier tournois de Philippe Louis X, fleur de le lis denier à la le la maille Bel, le couronne de Philippe de Valois. tierce et le denier tournois de et le gros tournois à la — 558 — Hugues de Bar (1351-1561) imita tournois, les deniers blancs à blancs du roi Jean. la Le nom du « doubles lui aussi lejs queue et les gros deniers n'est e'crit lieu sur « aucun des gros blancs de Hugues de Bar. Cest « M. Hucher que revient l'honneur de La ressemblance des à lui avoir attribue' •1 ces pièces. «^ ceux frappés par Robert de Bar, ne laisse aucun doute « sur l'attribution et ne permet pas de les confondre avec »i ceux de Hugues, e'vêque de pre'ce'dents gros avec Lie'ge. » Malgré tout notre désir de ne pas voir s'appauvrir la numismatique des provinces belges, nous devons reconnaître que c'est avec raison que MM. Hucher Robert et ont enlevé à Liège pour les donner à Verdun, ces gros blancs d'un aspect bien plus français et d'un faire moins ancien que les gros tournois frappés à Liège et à Huy, par l'évêque Hugues de Châlon (1296-1501). Nous dans arrivons maintenant à une nouvelle interruption monétaire de Verdun. la série Bien que l'on ne connaisse aucune monnaie des cinq évéques qui ont successivement occupé le siège épiscopal, après Hugues de Bar, fort ces prélats aient En effet, le 5 a probable que d'eux, Jean de l'un dû avoir des espèces l'évêché, y firent ouvrir « porter à « fabrication monétaire. maison de un ville, avoir se diminué ; son coffre et y prirent, les outils nom retrouve. pour : les nécessaires à la • Avec Louis, cardinal de Bar (1420 1450), verdunoise à février 1567, les magistrats allèrent à " la cependant est monnayé; du moins Bourbon (1561-1571) « il L'influence aussi le type la française du numéraire monnaie semble s'en ressent-il. — — 359 Le cardinal-évéque frappa Verdun à monnaies, hormis un seul billon à au droit un écu aux armes de Bar et à Varennes. Ses tête, portent toutes et de France, le plus souvent timbre' d'un chapeau de cardinal, Louis de Haraucourt lui succéda. Cet e'vêque battit monnaies aux armes de sa maison. Toutes ces pièces sortent de l'atelier de Verdun. Après Louis de Haraucourt et jusqu'en 1593, on ne rencontre plus de monnaies, mais, en revanche, occupèrent lats qui les pre'- trône episcopal de Verdun pendant le tout cet espace de temps, frappèrent des jetons à leur ou effigie à leurs armes. M. Robert en donne une dizaine. Nous Erric voici enfln au (1593-16H) et monnayage très actif des e'vêques Charles (1611-1622), princes de la maison de Lorraine. Ces deux seigneurs ecclésiastiques ont laissé bon nombre de monnaies d'or, d'argent et de billon; quelques jetons et une médaille. L'existence de ces espèces ne prouve nullement une restauration des droits régaliens en faveur d'Krric et de Charles, alors que Verdun appartenait depuis longtemps montre simplement la à la France. Elle puissance delà maison de Lorraine, dont ces prélats faisaient partie. La description de ces pièces termine plète et si l'étude si com- bien ordonnée de M. Robert concernant monnayage de l'évêché de d'abord dans l'annuaire de Verdun. Ce la travail a le paru Société française de numis- matique, années 1885 et 1886. Transcrivons, en finissant ce compte rendu, l'appel de notre éminent confrère aux numismates de tous les pays : — « Il existe probablement dans « naies épiscopales de « nues ; 360 — les collections des mon- Verdun qui ne me sont pas con- je fais appel à leurs possesseurs pour en faire «t ultérieurement, « plément. dans ce recueil, l'objet d'un sup- ^ A. DE WiTTE. Die Welterauer Brakteaten {Odenwalder Fund) sind in Frank furt am Main, Lich und Amoncburg Étude numismatique tvorden. Brochure in- 8° de gcprâfjt par M. Paul Joseph. 27 pages, avec six gravures inter- calées dans le texte, tirée à part des Berliner Miinz- il hlàtter, 1885. Dans ce travail, qui s'agit dont témoigne d'une profonde érudition, de l'attribution d'un certain nombre de bractéates était composée une trouvaille considérable faite a plus de cinquante ans dans l'Odenwald Hesse), trésor qui, il y (grand-duché de selon M. Joseph, aurait été enfoui entre 1197 et 1200 environ. L'auteur s'est donné possible les pièces la peine de rechercher autant que qui faisaient partie de ce dépôt, aujourd'hui dispersées dans diverses collections, et après avoir constaté avec certitude leur provenance du trésor de l'Odenwald, il en donne une liste où elles sont classées en trois groupes d'après leurs types et leurs variétés. A. Celles de Mayence. H. Les impériales. C. Celles de dynastes. — 561 -- Les bractéates de Mayence sont toutes de rarchevêque Conrad I", comte de Wittelsbach, ainsi que l'indiquent nom accompagné légendes portant son les de celui de saint Martin, patron de ce diocèse. Ce prélat régna d'abord de 1162 à 1165 et puis de nouveau de 1183 à 1200, et seconde période que M. Joseph attribue ces à cette c'est pièces. Quant aux bractéates impériales, toutes à Frédéric 1", de 11 et à son Henri VI, fils empereur de 1191 Les à pour son ouvrage sur résulte que la planche VH, une les le chevalier Vienne, dont M. Cappe s'est servi les monnaies des empereurs âge, ont planches du est complètement ment inventée, attendu que et enfin que le par il Cappe au roi pi. VII, légende la H, est absolu- t l'original la l'original ayant que illisible; en sans légende est dessin du n° 58, pi. VI, a égale- ment une légende erronée par M. ouvrage, et dit dépure imagination, PH1LIP-P///S du dessin n" 60, aucune; et rois confrontées été légende PHILIP, etc., du dessin n° 59 de 1. 11, légende à M. de collection la moyen M. Joseph avec l'auteur les attribue 1190 (empereur en 1155), en 1169, régent en 1190, et roi Rudolphe von Hôfken du à 1197. bractéates de allemands 52 : CViXR. Ces pièces, attribuées Philippe (1198-1208) et au roi Conrad 111(1158-1152), sont classées par M. Joseph parmi celles de Henri VI. Les bractéates dedynastes faisant partie de de à rOdenwald sont attribuées Minzenberg, dont plusieurs zenberg, seigneur de Lich à par Cuno, le 1", la trouvaille savant auteur dynaste deMin- (1156-1212), tandis que . — d'autres — 562 pourraient selon tout aussi bien appartenir lui aux dynasteS d'Erbach qu'à ceux de Minzenberg. M. Joseph e'te' est convaincu que toutes ces bractéates ont frappe'es dans le Wetterau Après avoir passé en revue les diverses localités oiî elles auraient pu être A^appées, l'auteur conclut quant à celles de Conrad P'', archevêque deiMayence, pour Amônebourg. Les bractéates des empereurs Frédéric P' et Henri VI auraient été frappées à Francfort-sur-le-Mein. M. Joseph une charte de cite qu'il existait 1194, par laquelle l'an époque un à cette atelier est il prouvé monétaire dans celte ville. Enfin celles de dynastes seraient sorties d'un atelier monétaire à Lich, petite située également dans le ville Wetterau, au nord de Francfort-sur-le-Mein, et qui appar- tenait aux seigneurs de Minzenberg. Une de ces bractéates porte la légende CVINO DE LICHE, Nous trouvons encore dans les observations suivantes sur très lisiblement. cette précieuse brochure le costume et les attributs des personnages représentés sur ces bractéates Les hommes portent le femmes cou, tandis que les : manteau toujours fermé au le portent souvent ouvert et jamais relevé d'un côté sur l'épaule; Les empereurs ronne sur et rois sont représentés avec la tête et tenant d'une main un sceptre et de l'autre le globe crucigère Les dynastes portent sceptre et Ils le une cou- manteau ; comme les empereurs et rois, le rejeté d'un côté sur l'épaule. tiennent de chaque main un sceptre, ou d'une main une épée et de l'autre le sceptre. - 365 ^ ne portent pas de couronne, mais quelquefois Ils sont représentés avec deux rangées de perles autour de tête ils la d'autres sont coiffés d'un bonnet. ; Le globe crucigère ne se dynastes, ou voit pas sur les bractéates des y apparaît, s'il d'une imitation de s'agit il bractéate impériale. Les dames tiennent ordinairement une fleur dans la main. Quand la personne représentée porte une couronne, c'est qu'elle est Si le le revêtue de dignité impériale ou royale. la personnage est nu tête ou front ceint de perles, coiffé d'un faut y voir il bonnet ou bien un dynaste, un prince souverain. Sur monuments des les couronne, quand xii% elle est placée xiii^ sur et xiv'' la tête, est siècles, un la attribut exclusivement impérial et royal. Aussi M. Joseph pense que dessinateur des planches le de l'ouvrage de M. Schlumberger, Des bractéates d'Alle- magne, a che VU, ajouté une couronne et au n° 79 de que cetXe pièce, sur laquelle on la plan- voit le globe crucigère, est une imitation de bractéate impériale qu'il faut attribuer à On ment elles dirait les que un dynaste. les dessinateurs affectionnent particulière- couronnes, et qu'ils aiment d'en mettre là où ne sont pas. Nous connaissons un sceau d'Anne, fille de Frédéric II, comte deHohonzoUern, burgrave de Nuremberg et épouse d'Emicho, comte de Nassau-Hadamar, qui est appendu à une charte de 1331, où l'on voit la comtesse coiffée d'un voile, debout, entre deux écussons, Tun aux armes ^ de Nassau, l'autre son ouvrage zu ZoUcrn de Hohenzollein. Sur à celles qu'en a donné M. le — 564 comte dessin le dans Stillfried d'Alcantara, Die alten Siegel und das Wappen der Grafen : wie der ZoUernschen Burggrafen zu Nûren- so berg, gravure reproduite parmi les trois spécimens de sphragistique zollerienne, dans numismatique R. Serrure, senter la et 1'" le MM. d'archéologie^ publié par C.-A. et année, p. 68, on a trouvé bon de repré- comtesse avec une couronne! naturellement pas de trace sur cas de répéter ce que VValdenbourg, la Bulletin mensuel de l'illustre dont n'y il sceau. C'est bien le a ici le regretté prince de Hohenlohe- le sigillographe nous écrivait : qu'il faut toujours se méfier des dessins. Revenons, après cette petite digression, aux bractéates, curieuses ces monnaies allemandes, minces d'argent frappées, qui n'étaient destinées à feuilles servir que pendant une année seulement, pour être ensuite remplacées dans la circulation par de nouvelles. M. Joseph pense que les bractéates, pour l'on le et Imperator, sur ne peuvent pas servir d'indication certaine classement chronologique de ces pièces, et que peut admettre faire figurer le ne nous comme titre comme empereur Il Rex les titres de roi alors que le couronnement avait déjà eu lieu. reste M. Joseph de ce certain que l'on a continué à y plus travail qu'à féliciter sincèrement de grande érudition, résultat de consciencieuses et patientes recherches, d'études sérieuses et de judicieuses observations. C**' Maurln Nahlys. — Deux — 565 centième, anniversaire de de Nantes, célébré par les la révocation protestants rie VÈdit wallons des Pays-Bas. Le 18 octobre 1885, Bas célébrèrent le les protestants wallons des Pays- deux centième anniversaire de la révo- cation de l'Édit de Nantes. Quelques descendants des réfugiés décidèrent de frapper une médaille commémorative de ce faire jubilé. La commission pour l'histoire des Églises wallonnes et particulièrement son président M. Gagnebin, à Amsterdam, et son secrétaire le D' W.-M. du Rieu, à Leyde, se chargèrent du soin de faire graver cette médaille et s'adressèrent à cet effet à M, Elion, graveur Amster- à dam. Au droit, la médaille un enclos de palissades, la griffe droite liberté et dans montre dit lion hollandais dans EoHandsche tuin, tenant dans le une lance surmontée du chapeau de la griffe gauche le faisceau de flèches des sept provinces unies. Autour, se lisent les mots RÉVOCATION — REFUGE — la : RECONNAISSANCE. Le revers représente une couronne d'épines entrelacées de lis avec l'inscription circulaire terre de refuge de nos ancêtres On : Aux Pro rinces- Unies 1685 — 18 oct. — 1885. a frappé des exemplaires en bronze et en argent. Les exemplaires en bronze ne coûtent que peuvent être obtenus commission le D' Du à ce prix chez le 2-50 et secrétaire de la flor. Rieu, à Leyde. G. C. Année 188G. 24 — 566 — Brandenburg-preiissische PrlUjuncjen welche auf die Afri- kanischen Besitzimgcn, 1681-1696, Bezug hahen (mon- nayage de la Prusse-Brandebourg 1681-1696), sions africaines, Berlin, imp. Pormetter, 1885, de médailles frappées par colonies ses Adolphe Meyer. in-8°, 10 pp. (Extrait ci-dessus, p. 137^ de l'inté- M. Meyer sur ressante monographie de de par fur Niimismatik, vol. XIII, 1885.) la Zeitschrift Nous avons rendu compte et relatif à ses posses- la monnaies les Prusse-Brandebourg au sujet africaines. Aujourd'hui, notre confrère nous offre un supplément à ce travail : il zélé signale deux médailles nouvelles, plusieurs monnaies frappées durant la période comprise entre les années 1682 et 1696, indique quelques ouvrages qui ont parlé de cette numis- matique et mentionne certains documents encore décou- verts dans les archives. G. C. Nous apprenons avec Belges a nommé plaisir que S. M. le Roi des chevalier de l'ordre de Léopold notre confrère M. Charles Jolivot, qui a exposé, à Anvers, série monétaire de sion, Monaco l'intéressante gasques dont il a la et qui a publié, à cette occa- monographie des monnaies moné- été rendu l'année 1885, p. 398. compte dans la Revue de — — 567 Valeur relative de l'Artésien du Parisis vers et la fin par Ch. Cogheteux, général du génie dti xiii^ siècle, retraité. Tournai, typ. V* H. Casterman, 1886, in-8% 20 pages. (Extrait du XXI t. des Bulletins de la Société historique et littéraire de Tournai. A document (du d'un propos du extrait de de Tournai, ville du quart registre de cuir noir des archives xiii^ siècle) la dernier M. Cocheteux a été amené à trouver un nouvel argument pour légitimer l'attribution aux Robert de Flandre, des deniers que feu De Coster et MM. et Serrure leur accordent, tandis que Dewismes MM. Hermand maintiennent aux comtes Robert d'Artois. les Lors de l'assemblée extraordinaire tenue le iO mai ^885, notre savant confrère connaître son opinion à ce sujet faire à avait Tongres, déjà fait nous ne pouvons mieux j que de renvoyer nos lecteurs au procès-verbal de cette réunion , pp. 406 l'année 1885. Toutefois, suivantes de et il la Revue de ne sera pas superflu, pensons- nous, d'analyser brièvement le travail actuel de M. Coche- teux. Le document dont au clergé d'artésiens et se en il s'agit est relatifs des rentes termine par la somme la correspondante en dues somme réduction d'une monnaie parisis. 11 en résulte qu'au commencement du xiv^ 7 livres d'artésiens valaient 6 livres 9 sous parisis, 1 soit i,680 den. denier artésien art. = 1,549 den. = 0,922 denier L'auteur examine ensuite la 1 siècle, denier parisis, soit parisis. valeur réelle ou la conte- — 368 — nance en argent du denier parisis; il nance en argent 0"%5845 de Tarte'sien : en de'duit il ; la conte- cherche alors à retrouver l'artësien possédant cette contenance et à en déterminer poids le M. Cocheteux analyse le titre et type. le A cet effet, des lettres patentes de 1286 attribué à l'historiographe Denis Godefroy (voy. Revue, 1885, pp. 406 et 407) et signale plusieurs erreurs. avoir attentivement étudié le texte de ces lettres de Après mon- nayage, Tauleur conclut que les deniers artésiens frappés en vertu de ces lettres patentes 1" Doivent peser de 1286 2« Qu'ils sont au titre de 0,896 ar. le roy : 0=%426; fin, ou 0,9375 ; 3" Qu'ils doivent porter l'écu armorié des tois de la famille de Saint-Louis 4*» a ar. Que sur ces deniers dû remplacer celui Par conséquent, par Dewismes (pi. le ; nom de capitale et du comté en tenir lieu. deniers n'' 70 à 75 inclus, publiés V du catalogue raisonné des monnaies du comté d'Artois), et Robert d'Artois, appartiennent aux l*""^ la du comte absent les comtes d'Ar- que ce numismate donne au seul deux comtes Robert ou, avec plus de vraisemblance, au seul Robert H. La pièce — 119 du catalogue) — la plus pesante (0«%480) la suivante (laquelle bien que rognée pèse encore 0«%400) appartiendraient à Robert ment du règne de Robert P"^ (n" et ou seraient du commence- II. M. Cocheteux entre ensuite dans d'ingénieuses considérations sur l'âge relatif des six monnaies publiées par Dewismes et pense pouvoir soutenir que la croix à branches doublement losangées florissait en Artois au milieu du Les xiii" siècle. — de Mahaut peuvent être petits deniers comme marquant considérés la 369 des artésiens ainsi que la fin cessation de l'emploi du petit marc de Flandre comme Désormais ce poids étalon monétaire. marc de fut le Cologne ou marc-troy dit marc de Troyes que A xiv* siècle, employa. partir l'étalon poids compris du monétaire Flandre, fut la xii" et xiii^ siècles il le le Brabant, le La Flandre, le M. Cocheteux, dit pour toutes nos provinces, y marc de Cologne. Pendant les était déjà en usage dans belges qui ressortissaient à l'empire bourg, Liège, l'on Luxembourg et Namur, marquisat d'Anvers et les telles : le provinces que ainsi le Lim- que dans Hainaut. ïournaisis faisaient alors l'Artois et le usage du petit marc de Flandre. L'auteur termine en remarquant que les artésiens des Robert d'Artois sont d'un (itre deniers frappés antérieurement cet autre, le poids supérieur plus élevé que celui des ; rapprochant ce seconde moitié du dans la monnaie artésienne la se rattacher au et xiii^ Robert 11, la un surhaussement croisade (1256-1260). Robert i" et cette autre d'Artois les limites fixées De là cette Robert donnés par les appartiendraient que l'usage de doublement losangées se renferme dans y eut que ce surhaussement devait première conséquence que tous à siècle qu'il relèvement monétaire opéré par Louis IX après son retour de Dewismes de du plus ancien denier des Robert, M. Cocbetenx est amené à conclure de fait à la à croix à branches peu d'années près par Leiewel. G. CUMONT. — 370 — Trouvaille de deniers liégeois dans le grand-duché de Luxembourg. Une trouvaille assez importante de datant de rant du xn^ la fin un champ, dans Voici le sommairement monnaies liégeoises siècle vient d'être faite, en labou- grand duché' de Luxembourg. sa composition : Raoul de Zaeringhen (1167-1191), 455 deniers Albert de Rhetel, Louvain, après Albert II Hugues II la pre'vôt, compétiteur ; d'Albert mort de Raoul, 74 deniers de ; de Cuyck (1194-1200), 501 deniers ; de Pierrepont (1200-1229), 5 deniers ; Chapitre de Maestricht (?) avec Clavis, 8 deniers. Ce trésor a dû, sans doute, être enfoui vers le cement du règne de Hugues de Pierrepont, pendant A les premières années du commen- c'est-à-dire xiii^ siècle. l'exception des pièces de Lothaire de Hochstaede et de celles de Simon de Limbourg, la trouvaille du grand- duché de Luxembourg comprend bon nombre des monnaies émises par les évêques de Liège durant une période d'environ quarante ans, depuis Raoul de Zaeringhen (1 1 67) jusqu'à Hugues H de Pierrepont, monté sur copal en l'année 1200. Tous ces règnes le trône épis- étaient du reste représentés par plusieurs milliers d'exemplaires dans les trésors de que Ny et la trouvaille de Tillet. Il n'y a donc pas lieu d'espérer que nous venons de signaler puisse connaître des nouveautés bien intéressantes. Alphonse de Witte. faire — — 371 Penningkundig repertorium de M. Dires. J. Les fascicules LVI et LVII de ce remarquable comprenant travail, années 1694 et 1695, n° 2351 à n" 2384, les viennent de paraître. Sous le Folkema, n** 2362 question est il , de Jean-Jacques auteur partage complètement et l'érudit de notre savant confrère M. Jules Rouyer, qui tré à l'e'vidence que Folkema de médailles mais Loon eu médailles sous Aux trente et nom des dessins dessins que Van dans son docte ouvrage sans avoir a fait reproduire les de son d'après des médailles, gravés par lui a de'mon- jamais gravé des coins n'a qu'il a signé l'avis les yeux (*). un numéros dont composait se la liste de médailles prétendument faites par Folkema, M. Dirks en encore ajoute un, notamment médaille frappée la du mariage de Maximilien-Emmanuel, électeur l'occasion de Bavière avec Thérèse Cunégonde, édition française, t. ainsi Folkema /. : cette pièce Piot, n° 365, initiales (') les De où lui. t. IV, p.ll8, F. S. que M. Dirks explique Sciilpsit, tandis le que l'exemplaire de est signé PH. R. {Philippe catalogue de M. de Coster, n" 600, l'on trouve également mentionné les PH. R. L'orfèvre frison Jean-Jacques médailles de Louis Examen de : I. que possède M. Dirks RocUiers), Voir aussi de Sobiesky, IV, p. 177, on voit au-dessous des bustes accolés les initiales et fille de Pologne (1695). Chez Van Loon, roi à XIF et de la question de savoir Folkema, en ce qui concerne autres qui lui sont attribuées. s'il ya de ces médailles qui sont Revue belge de numismatique, 1885, pp. 333-348. — La face de la — 372 médaille à de Charles l'effigie d'Espagne, frappée en 1697, en mémoire de Van Loon, Ryswik, porte également chez édition française IV, p. 25^2, t. tandis que le revers est signé I, les la II, roi paix de IV, p. 195, t. lettres I. 1, F. S., PH. R. Attendons ce que M. Dirks communiquera au sujet de cette médaille quand son travail sera avancé jusqu'à l'année 1697. C" M. N. Guida numismatica A distes, etc., et du l'instar livre d'adresses de numismates, d'héral- de M. Alfred Grenser Gnecchi annoncent Ercole xinîversale. à la MM. Francesco Vienne, prochaine publication d'un guide universel de numismatique contenant environ 2,000 adresses de collections publiques du monde et particulières entier. Éditeurs MM. Dumolard frères, Milan ; prix fr. 7-^0. C'^M. N. Le 4 mars 1886 de soixante-huit est ans, décédé M. à Graz, en Styrie, à l'âge Johann Newald, numismate distingué, qui publia des travaux fort remarquables sur l'histoire et xvi" et xvif monétaires, coins. l'oiganisation monétaires de l'Autriche aux siècles, les ainsi maîtres de que sur la monnaie les divers et les ateliers graveurs de "~ Ses œuvres parmi lui 575 — assurent un rang des plus honorables auteurs numismates. les O' M. N. Le Milan de Serbie a institué une médaille hono- roi rifique pour dévouement a donné les dames qui se sont distinguées par leur En mari à soigner les blessés. à cette décoration le nom de galant, le roi Médaille comme- morative de la reine Natal ie. C« M. N. La monnaie transvaalienne, Pretoria, samedi, l^' mai. Le Gouvernement sud-africain a ratifié hier con- la vention conclue dernièrement par son délégué, M. Al- — bracht, consul de Belgique à Pretoria, le groupe de banquiers néerlandais pour banque d'une monnaie et 500,000 fondation d'une la nationales — avec un au , capital La monnaie sud-africaine consistera en pièces d'argent de livres sterling. de cuivre, égales en valeur et à d'or, monnaie la anglaise, mais la livre sterling sud-africaine contiendra 7gr 594,4 j'qp pyp^ gQj^ 2 milligrammes de plus que la livre ou sovereign anglais qui ne contient que 7*^5224 d'or pur. seront Les consisteront et « inscriptions en néerlandais au half : pond 1" des lieu transvaaliennes pièces de en pièces d'or l'être : « en anglais, et pond sterling sterling »; 2" en pièces d'argent : « » halve . — kroon - , « twee schilling et « drie pens et <( halve penning » , 3** et — 574 » , « schilling » « , en pièces de cuivre : « zes pens » penning » • (Indépendance 3 mai 1886.) f Les ventes. La Société' française nous annonce qu'elle de numismatique et d'archéologie page 152 de son Annuaire pour 1886, à la commence la reproduction des prix d'adjudication des ventes de monnaies les plus importantes vente aura une pagination distincte. ; chaque Ainsi les acheteurs y trouveront des indications précieuses, en ce sens qu'ils pourront insérer en marge des exemplaires de leurs catalogues les prix atteints par les pièces, qui figurent dans les collections qui leur On comprendra portera la sont spéciales. dès lors, toute l'importance que com- nouvelle publication déjà en voie d'exécution et à laquelle on ne saurait donner une trop grande exten- sion. Cependant cet Annuaire ne se trouvant pas en mains de tous les numismates, on ferait, à notre chose utile en niettant en vente au local de humble la avis, Société (*) des exemplaires de chacun de ces tirés à part. L'adoption d'une telle idée profiterait non seulement aux amateurs mais encore à la Compagnie française qui pas de mécompte. (^) Paris. 46; rue de Verneuil. n'y trouverait — 375 — Et puisque nous en sommes sur pour saisissons cette occasion le chapitre glisser des ventes, quelques mots ici au sujet du catalogue des collections de notre e'minent confrère, M. Ch. Robert, un véritable livre d'histoire qui fut lobjectif de l'examen si approfondi, signé par notre savant secrétaire M. Cumont. Ce qui appelle tout particulièrement fureteur, sur ce livre, est la notice par MM. du l'attention habilement rédigée si Rollin et Feuardent, les experts parisiens, dont chacun apprécie hautement la compétence en matière. la Malheureusement nous ne trouvons pas toujours en tête des catalogues de ventes, de semblables notions, qui, on ne peut Pour le nier, le ont une bien grande importance. surplus , Cumont ayant présenté un M. examen complet, terminons en posant 36,000 francs, total Comme primeur du produit de chiffre de vente. la quelques détails voici le ici à ce sujet qui paraîtront prochainement dans l'annuaire de Compa- la gnie française. Monnaies carolingienne^^ sans nom Les 43 pièces cataloguées ont obtenu le d'atelier prix de 160 : francs soit 4 francs par pièce en moyenne. Monnaies des Pays-Bas Les 349 numéros ont atteint Le n» 89, Philippe le Bon et du nord de le cliiCfre (or), la France : de 2,000 francs environ. 50 francs; no 90, Lion d'or (or), 21 francs; n"» 104 et 105, jetons pour Lille (cuivre), 20 francs; n» 120, idem (argent), 15 francs ; n"" 132 et 133, idem (cuivre doré et plomb), 32 francs, vivement disputés. Jeanne de Wenceslas, écu Bon (or), 25 francs. (or), 25 francs. N« 151 et 152, Philippe le — Liège, n<»s Raoul de Zaeringhe?i 181 et 182, 48 francs ; — 576 et Albert de Cuyck, deniers argent, Engelbert de La Marck, no 190, gros (argent), 18 francs; Jean de Heinsberg, n»» 196, 197 liard el 198, gros, liard et demi- (argent et cuivre), 23 francs; Georges d'Autriche, n" 207, écu (argent), 41 francs; n<'208, idem, 22 francs Rois pirates. Les nos 277 à 294 ont produit 225 francs atteint le prix de ; plusieurs de ces pièces ont 20 à 2o francs. Jetons divers. Le no Pelremol (cuivre jaune), 45 francs 297, no 319 (or), 87 francs; ; Pierre d'André, n» 320 (argent), 34 francs; no 321 (argent), 32 francs; Jean V de Gavre, no 323 (argent), 32 francs; Maximilien de m Berghes, no 324 (or), 21 francs; Sedan (argent), 26 francs; Bouillon, 325 (argeni), 49 francs; no 328 et Cugnon, no» 388 à 393 (cuivre), 30 francs. Pays Melz, no» 394, iue.s>$ln, toulois et f'erduuols. 250 francs; 395, 355 francs; 396, 186 francs, 401, 520 francs; 420, 160 francs; 421, 100 125 francs; francs; 422, 465, 125 francs; 468, 155 francs; 629, 140 francs; 632, 105 francs; 637, 145 francs; 643, 130 francs; 649, 145 francs; 665, 120 francs; 668, 145 francs; 670, 195 francs; 681, 290 francs; 682, 215 francs; 702, 480 francs ; 924, 190 francs. Toul, nos 943, 105 francs ; 947, 125 francs ; 1008, 175 francs ; 1016, 118 francs. Verdun, nos 1044, 110 francs ; 1066, 120 francs; 1070, 105 francs; 1146, 115 francs; 1147, 136 francs 1067, 150 francs; ; 1148, 205 francs. I^orraine et Uarrois. Nos 1175, 110 francs; 400 francs; 1177, 300 francs; 1178, 115 1384, 139 francs; francs; 1343, 1385, 126 francs; 1417, 1446, 105 francs; 1448, 530 francs; 1449, 165 francs ; 113 francs; 1450, 270 francs; 1451, 160 francs; 1453, 105 francs; 1454, 110 francs; 1455, 105 francs; 1491, 290 francs; 1518, 115 francs; 1558, 169 francs; 1560, 155 francs 1570, 275 francs ; ; 1581, 500 francs; 1582, 153 francs; 1622, 246 francs; 1638, 215 francs; 1639, 105 francs; 1663, 120 francs; 1730, 138 francs. — 377 — Alsiace. Luxembourg, Trêves, Bords du Rhin, N«s 210 francs; 1754^ Bourgogne, Provence, etc., 175 francs; 1865, 1761, ItO francs; 1864. 180 francs; 1996, 245. Toutes ces richesses ne se sont pas bibliothèque nationale a la MM. soins à e'parpi liées au loin, plusieurs acquisitions. Rollin et Feuardent avaient encore donne' leurs vente Billoin, annonce'e page la La vente de grecques et que les belles Le 8 juin a la Revue. 997 pièces de 51,568 le chiffre frs. catalogue du me'daillierBilloin le planches y annexe'es. eu lieu la vente des monnaies gauloises, de la du savant vicomte Ponton d'Amécourt, qui fut me'rovingiennes, collection 277 de cette collection, qui comprenait autonomes, atteignit Nous connaissons tous ainsi fait carlovingiennes MM. encore expertisée par et capétiennes Rollin et Feuardent. Le catalogue comprend 341 numéros ; plus, sous les 542-543, 745 pièces de monnaies françaises de n«« la valeur de un quart de franc et cinq soldi, soit vingt-cinq centimes, collection fort intéressante pour l'histoire monétaire pendant la première moitié du xix^ siècle. Très belles planches gravées par Dardel. La Belgique est peu représentée dans cette collection gienne pour Tongres ; et une mérovin- une pour Huy; pour Louvain, une carlovingienne, respectivement sous les 213 : n" 142, 143 vendues 11 francs, 33 francs et 20 francs. et — Cette vente a produit — 378 somme de 29,000 la francs; ci-après quelques indications de prix d'adjudication Les carlovingiennes de Pépin le Les 360 n** bien fort francs, prix payé 196, localité incertaine. pièces francs et 1 de Carloman ont disputées été entre ,150 francs. Antérieurement l'expert Bref se sont 100 francs jusque 1,590 casées depuis pour le : non moins à la date de cette vente, M. Hoffmann, autorisé, avait présidé à la vente d'une autre collection de M. le vicomte Ponton d'Amécourt : médailles grecques et romaines. Le catalogue comportait 928 numéros; chiffre par 20,000 la recette se francs, environ. Les pièces romaines furent adjugées à des prix raisonnables sinon doux, à l'exception du n° 290, Tranquilline, qui fut acquise pour 660 francs. Mais l'engagement fut sérieux snr dailles grecques. Voici le terrain des quelques-uns de ces prix 500 francs; 59, 500 francs; 80, 1,250 800 530 francs; 95, 500 francs; 144, 500 francs; n°^ francs; 58, 94, 110 francs; 143, 142, francs; 148, : mé- 800 francs. La planche gravée par Dardel reproduit fort bien quelques belles pièces. La vente des 3,500 numéros de expertisée par M. Hoffmann, la collection Gariel, a produit Nous recommandons aux amateurs le 186,955 francs. superbe catalogue de cette vente célèbre ; 379 — sept planches, dues au burin de Dardel, y sont jointes. Toutes ces monnaies françaises étaient de conservation et ont fait fort belle Tadmiration bien méritée des amateurs. Le nom d'Hoffmann figure encore en vedette sur couverture du catalogue de la la vente qui a eu lieu du 17 au 20 mai 1886. Cinq belles planches gravées par Dardel ornent ce catalogue. Les monnaies étrangères, et si remarquables à tous égards au nombre de 1,200, qui figuraient-là ont été appré- ciées ainsi qu'elles devaient Têtre. Notre confrère M. Van Peteghem dirigea, la vente de monnaies et la collection de le 11 mai 1886, M. Nazareth, composée de médailles grecques et romaines. 500 numéros ont produit 2,565 Ces pièces francs. n'ont pas atteint un prix élevé, à cause de leur mauvais état de conservation. Nous connaissons tous le de numismatique délaissé catalogue du célèbre cabinet par notre regretté confrère Kluyskens. La vente Quand fut commencée à Gand, le 12 paraîtront ces lignes, la vente avril de partie de cette splendide collection, flxéeau un fait accompli. 1886. la seconde 15 juin, sera — 580 — C'est encore sous la savante direction de jhem que cette vente M Van Pete- a lieu. Enfin, on annonce e'galement pour l'expiration de cette anne'e la vente des collections de feu notre confrère, colonel Prosper Mailliet. La direction en le sera confie'e à M. Van Peteghem. Ces collections seront divisées en deux parties : l** Monnaies obsidionales 2" La remarquable et et papiers-monnaies ; nombreuse bibliothèque. La première partie sera vendue à Paris, la seconde à Bruxelles. L'éparpillement de tant de documents historiques précieux n'est pas à déplorer tions publiques vains qui y ou s'ils s'ils vont enrichir nos collec- tombent entre recherchent des les mains d'écri- éléments d'enseignement profitable au public studieux, ce qui malheureusement ne se produit que trop rarement. En sur terminant, affirmons qu'on ne l'utilité peut trop insister de publier des catalogues raisonnes au moyen d'avant-propos, de notes suffisamment substantielles. De Il cette façon y blage a loin là à un ou etc., etc., livre. piteux inventaire, affreux assem- de chiffres, qu'une bourre de telles de un catalogue deviendra un etc., parcimonie malencontreuse ou de renvois numériques à telles autres publications. A. BRI. Paris, le 12 juin 1886. _ On — 581 Monnaie de a frappé à la l'État, à Utrecht, à l'occa- sion du deux cent cinquantième anniversaire de tion de l'Université de cette ville, la fonda- une médaille commé- morative en or, en argent et en bronze. M. Victor E.-L. de Stuers, référendaire de des arts Haye, a sciences au Ministère de el donné le MM. Schammer monnaie de dessin de cette et J.-P.-M. division la l'Intérieur, à la médaille, et ce sont Menger, graveurs de la l'État, qui l'ont exécutée. La statue de Minerve, éclairée par universitaire, debout entre les les rayons du soleil armes des Pays-Bas où on et légende : une guirlande contenant l'inscription : celles d'Utrecht, brille sur le droit, lit la SOL JUSTITÏAE ILLUSTRA NOS. Le revers offre CELEBRANDIS QUINTIS SEMISAEGULARIB. . UNIV. RHENO-TRAJECT. AUSPICilS R. AUG. GUILLIELMl lil P. P. F. A. MDCCCLXXXVL M. le Directeur Général de Schodt, directeur de Revue, vient de recevoir l'ordre de distinction lui a Notre-Dame de que S. M. la la le roi plaque de commandeur de Conception de Villa-Viçoza, de Portugal et des Algarves conférée par arrêté du 4 mars dernier. Année 188G. la 25 xv^ ET Liège. xvi** Cartulaire de 1555, — SIÈCLES — Un document — CouTs des monnaies au pays de intéressant inséré, in-extenso, au commune la 582 de Dinant, t. III, années 1482- en ces termes dans l'Inventaire des est analysé archives de cette ville publié par M. Remacle. « L'évéque Jean de Hornes, se trouvant à Dinant avec ceux des états de Liège, prélats, chevaliers bonnes et autres du pays, publie un règlement sur villes le des cours des monnaies. « H défend à tous ceux du pays d'entre Sambre et Meuse de payer ou recevoir des monnaies étrangères, inconnues ou de celles désignées « fortresse «' dans le Les deniers d'or Louis de Bourbon, » (obsidionales) autres que règlement. et d'argent forgés les florins de Hornes, du temps de feu les monnaies du pays du roy des Romains, de monseigneur l'archiduc Philippe et de leurs prédécesseurs, etc., etc., n'auront plus cours que pour Registre aux assemblée). la moitié de leur valeur (19 juin 1490). Sieultes (délibérations, résolutions en » On mentionne là soixante-cinq monnaies différentes évaluées en patars. Cette indication de la moitié de Ainsi, par exemple, Vescut de la valeur est précieuse. Br éloigne n'ayant plus cours qu'au taux de 59 patars représentait auparavant la somme de 78 patars. Dans le volume précité nous trouvons, 21 mars 1501, une Résolution de la ville au la date du sujet du cours à des monnaies d'or. Des cris, également insérés au registre aux Sieultes, I e583 concernant ville valeur des monnaies, furent proclamés en la en 1493, 1496, 1497, 1500 1543. et A. L. Sommaire de la Revue française de numismatique^ 1885. A. Engrl. Notes sur — rappelées par numismatiques d'Athènes. les collections Une monnaie E. Babelon. d'Alexandrie d'or les — médaillons contorniates. — — Troas. Les phases du mythe de Cybèle P.-Ch, Robert. et d'Atys, Deloche. Mon- naies mérovingiennes inédites. sur monnayage des seigneurs de Montélimar. le C, Recherches L. Vallentin. — J.-J. GuiF- FREY. La monnaie des médailles. Histoire métallique de Louis XIV XV, d'après les documents inédits des archives natio- nales (suite). — A. DE Barthélémy. Monnaies gauloises inédites. et Louis — E. Babelon. Monnaies des médailles, etc. (suite). inédites d'Alsace. — J. duc Antoine, frappé en la — piéfort. — graveurs des médailles sous Louis XIV Maxe-Werly. Nouvelle étude àur médailles — J.-J. Rondot. Guiffrey. Les et ses successeurs. les d'or E. Méreaiix de - Natalis monnaies — Babelon. Médaillon — A. de Barthélémy. Monnaies Sénez de Vénasque. — Deschamps de monnaie de Boulogne. — A. Encel. croix. et A. Chassaing. (Haute-Loire). Jean Richier, sculpteur et médailleur. L. Déloche. La monnaie — A. Engel. Monnaies Rouyer. Jeton lorrain, du temps du de Langeac collégiale Cretoises. inédit de Gallien. et dites à — la l'empereur mérovingiennes de Pas. Étude sur la Imitations de Château- Renault. — E. Zay. çaises. — - — P. Valton. Gian Crisloforo Romano, médailleur. Notice sur quelques monnaies des colonies fran- C. Casati. Épigraphiede E. Babelon. Monnaies la numismatique étrusque. de Cyrénaïquc. — Deloche. Mon- — — 384 naies mérovingiennes (suite). Cité de Reims, cité de Châlons. — J.-J. GuiFFREY. La monnaie des médailles Werly. Monnaies des grecques et lessères Prétocores. (suite). — L. Maxe- — Ph. Margaritis. Médailles — de de plomb de l'auteur. collection la Deloche. Monnaies mérovingiennes. Pièces inédites; attributions géographiques. Bonn (Prusse rhénane.) - R. Serrure. Monnaies mérovingiennes niaciim, : Avranches, Ambazac, Arras, Juli- Chemillé, Maeslricht, florin provençal. — — etc. L. Blancard. Sur le P. de Cessâc. Chronologie des comtes de Marche, au point de vue du classement de leurs monnaies. la — GuiFFREY. J.-J. La monnaie des médailles (suite). — J.-P. Six. Monnaies lyciennes. parus dans l'Annuaire de Articles la Société française de numismatique pendant Vannée 1885. monnaies confrontées avec Falchi. Vetulonia et ses monnaies de Populonia et de Rome. Lettre de M. Caron au Is. — E. Revillout. R. P. Delattre. mant sur comparée des Bf.lfort. talents grecs l'ouvrage Licinius père. XX ou — K et — R. Serrure. M.-P. A... L'atelier du au i" siècle Un de H. Cohen. L. Blancard. L. Blancard. Valeur de notre ère. — A. de XXI Sur — les C. Péet. chiffres Aureus de romains ou des monnaies impériales du m® siècle. Monnaie gauloise inédite du chef ARDA. sou d'or de Louis monétaire de Stenay. xe et xi« siècles, publiés le — Débonnaire. — E. Caron. par M. Dunnemberg. Concours ouvert en \79\ pour etc. — M. Lenor- lettre à Recherche des monnaies impériales romaines non décrites dans grecs Première monnaies égyptiennes. les les le J. — Colin. Deux deniers — L. Sudre. type des monnaies françaises, — A. Changarnier. Description de quelques monnaies gau- de — — Palatine. G. de sa collection. loises l'école d'Aire et le 385^ Ponton d'Amécourt. Monnaies V^" de L. Blancard. Enquêtes et Un nouveau Vallif.r. de sol d'Aire tiers à la tiers de sou légende VICO-JVLI. — conventions monétaires au xiv^ siècle. — P.-C. Robert. Monnaies et jetons des évéques de Verdun. — L. SuDRE. monnaies françaises en 1884. Fabrication des — H. Sauvaire. Lettre sur deux derhams hamdanites inédits. — H. HiLDEBRAND. Une médaille de N. Keder. Un nouveau musée à Cirath. Montfort-sur-Risle. — — — M.-C. P .. A. de Belfort. Trouvaille de R. Serrure. Trouvaille de monnaies Herck-la-Ville. — Alp. de Witte. Note sur du — Venles des monnaies par MM. A. de Belmême Alp de Witte. — Nécrologie Hermerel fort, E. Caron, xiy" siècle à la trouvaille. et J. et bibliographie fort MM. par C. Robert, L. Blancard, A. de Bel- et A. Heiss. ERRATA ET ADDENDA. Année 1885. Une P. 444, ligne 4, lisez lecture... Embour : à Tongres. (Houille, Bruining, P. 444, note 4, ajoutez: von Cohausen, César et observations (sur P, lisez appelée : P. 487, ligne 4, lisez — Recherches travaux de Louis-Napoléon). les P. 467, note 3, lisez von Cohausen). au Rhin. : CRATIA 10 — L...X • 492, d'après M. le docteur Bâraps (lettre du 30 septembre 1885), : une gcappe de raisin, au lieu d' un chapelet. Année P. 277, lignes 11 et (l'héliographe) Dujardin. 1886. 12 {Collection Billoin)^ Usez: M. l'héliog. f , 38G SOCIETE ROYALE DE NUMiSMATIQUE. EXTRAITS DES PROCÈS-VERBADX. Réunion Le bureau a <lu bureau du 27 mars 1886. que M. Alphonse décide' membre correspondant bibliothécaire jusqu'à nommé, au mois de ce un prochain, titulaire Le Président, G. CuMONT. R. Chalon. Uéunion du bureau du 14 Schodt , le la proposition de titre M. Léon Germain, d'associé MM. Secrétaire, G. CuMONT. en avril 1886. R. Chalon étranger a été bibliothécaire-archiviste de d'archéologie lorraine, rue Héré, Le ait Mailliit. Le Secrétaire Sur Witte que Passemblée générale juillet remplacement de feu M. .... de regnicole, fera les fonctions de n'' 26, à et A. de conféré la à Société Nancy. Le Président, R. Chalon. — 587 — SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE. Assemblée extraordinaire tenue à Louvain, dans une des La séance est ouverte à onze heures Sont présents TRET, : MM. vice-président; Broeck, et Cumont, V. DE MiNTER, Maus, le effectifs; E. baron : de Witte, Henri Schuermans, le le le et de Charles Van et regnicoles. le baron Surmont de vicomte Baudouin de baron Fiévet, Constant Bamps, Coubeaux, THUNE, Geelhand, Mgr Bethune, MM. Herry de Coc- J. VoLSBERGHE, AUGUSTE Brichaut, Jonche, Vanden Van Evkn, A. de Witte membres correspondants Se sont excusés QL'ÉAU, demie. secrétaire; ScHODT, de Roissart, Vander Auwera ScHOOR, mcmijres 9 mai 1886, R. Chalon, président; de ChesG. Cocheteux, trésorier; le salles de l'Hôtel de ville. le Liedts, Jules baron J.-B. Be- comte Maurin Nahuys, Dancoisne, Dumoulin et Van Dyk van Matenesse. M. le pre'sident remercie la ville de Louvain de sa gracieuse hospitalité. M. le secrétaire donne lecture du procès verbal de la dernière séance, lequel est approuvé. L'assemblée s'occupe de membre effectif et d'un l'élection membre préparatoire d'un honoraire, en remplace- ment de MM. ensuite lieu a place de Mailliet 588 et - baron de Koehne, de'ce'dés; présentation des candidats pour une la membre correspondant regnicole M. Vander Auwera distribue aux membres présents un jeton comme'moratif de offert Le en cuivre rosette, (Remerciments .) grande médaille publiée dans semblable à Remc, 1880, la XXIII. Rev. : Dans une couronne de chêne petit cercle - se'ance, droit de ce jeton est, en re'duction, celui de la pi. la par M. Brichaut à ses confrères. avec l'inscription : et de laurier, un RÉUNION DUO MAI 1886 LOUVAIN. Autour de la couronne : SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE BELGE. En exergue Diamètre M. le même : : brichaut direxit. 54 millimètres. président fait hommage à la ville de Louvain du jeton en argent. (Applaudissements.) M. Van Even se charge de transmettre ce cadeau. M. Cocheteux s'excuse de ne pas avoir assisté aux funé- de son ami et confrère M. Mailliet; railles il dit combien cette perte lui a été sensible et fait en quelques mots l'éloge du défunt. M. Cocheteux remercie M. d'avoir été l'interprète des sentiments de prononçant quejques paroles sur la la le secrétaire Société, en tombe du regretté bibliothéraire. M. le secrétaire lit une lettre de M. Schuermans par laquelle celui-ci déclare être prêt à fournir la table de la Revue, fait, soit sauf — en deux séries à raccorder (ce travail raccordement), soit en une seule le volumes dont les seize 589 n'existe il aucune travail pour table. Cela per- mettrait de conserver les tables déjà faites. le e'tant se'rie Dans ce cas, de M. Terme pourrait être réservé. Ce travail consiste dans la classification des premières séries d'après le plan adopté par M. Schuermans pour la table des seize derniers volumes. Celui-ci demande donc s'il ne serait point préférable de publier cette table des seize derniers volumes séparé- ment et de n'opérer le raccordement de toutes les tables que plus tard. L'assemblée se qu'il suffira lorsque tence. la rallie à ce système, en exprimant de publier une table générale coordonnée Revue aura atteint cinquante années d'exis- L'assemblée générale du mois de juillet certainement cette décision et pourra mettre à ce qu'il soit la dernière main imprimé avant M. de Schodt lit d'ici à la fin là son M. Schuermans travail de manière une notice sur le Sidus Jiilium la figu- mort de César. produit quelques médailles à l'appui de cette lecture, {App km dissemen ts . ) Cette étude figurera dans une prochaine la ratifiera de cette année, rant sur des monnaies frappées après Il l'avis livraison de Revue. M. Van Even donne lecture d'un mémoire relatif à une médaille d'or offerte, en 1741, par l'archiduchesse MarieÉlisabeth à Henri-Joseph Rega, professeur à l'université deLouvain. (Applaudissements.) (Voy. ci-dessus, M. Cumont communique quelques détails sur p. 307.) un projet . — 390 — de médaille pour récompenser de leurs services les repré- sentants de Matines pendant l'occupation française de \ 792 à 1795. (Applaudissements.) (Voy. ci-dessus, p. 296.) M Geelhand exhibe deux petits jetons en or frappe's pour l'inauguration de larchiduc Albert de Tarchidu- et chesse Isabelle, à Louvain. M. de Munter montre 1** Le Un jeton ine'dit : forme' par Van Mieris, droit se trouve gravé dans représente, d'après cet auteur, le jeune. Le revers est gravé dans matique , 5^ série, 1. 1 11, pi. II, un assemblage de coins. 345, ï, 1, et buste de Charles-Quint Revue belge de numis- la n" 7, et a été frappé à l'oc- casion du mariage de Marguerite avec don Juan (1497). On y voit les lettres une marguerite dont 1 Ce jeton les tiges feuillues enlacent M n'a pas été décrit par M. Dugniolle; 2° Jeton de Philippe de Saint-Pol. Écu écartelé au i^etau 4^ Bourgogne au 2' lion de Brabant, au 3^ lion de Rev. Écu aux quatre 3° Jeton a été de Limbourg. le n"* 39. probablement frappé à Louvain la lis), lions. Décrit par M. Dugniolle sous Ce jeton de (fleur monnaie de Brabant ; Anvers, à sous Maximilien et Marie de Bourgogne. Le château d'Anvers. Rev. Deux fH enlacés et surmontés d'une couronne. Cette variété avec 4"* la couronne est inédite Jeton du xv^ siècle du maître de Flandre, sous Philippe le la ; monnaie de Beau. M. Dugniolle décrit ce jeton sous le n** 371; — 5" Jeton de 391 - 1555 au monogramme de la gouvernante Marie de Hongrie. Inédit pour cette date. M. Cocheteux exprime que plusieurs jetons l'opinion comme monnaie en cuivre servaient, au moyen âge, sionnaire et pour supple'er à l'absence de cuivre. Cette observation avait déjà été concerne Arras, par M. Dancoisne; faite d'après divi- monnaie en en ce qui lui les petits méreaux de plomb aux types de mailles auraient probablement été des monnaies d'appoint. (Voy. Revue, 1884, pp. 55 à 65, pi. Il et m.) C'est aussi dans ce sens que s'exprime M. de Schodt à propos de pièces de cette dernière espèce. (Revue, 1872, p. 551, et 1875, p. 516.) M. de Schodt déclare pour conserver rieur a mis à la la lettre qu'il est actuellement sans par laquelle disposition de la le Ministre de l'Inté- Société deux chambres du second étage du Palais des Académies pour y ses collections. ment sera déposé Le installer En conséquence, M. de Schodt remet cette lettre à l'assemblée. La séance titre à la G. CuMONT. décide que ce docu- bibliothèque. est levée à Sccrélaire, Celle-ci une heure. Le Président, H. Chalon — — 392 SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE. LISTE DKS OUVRAGES REÇUS FENDANT LE l^r SEMESTRE 1886. Ouvrages périodiques. ALLEMAGNE. Berlin. Mùnzblàtter y année 1885, Weyl, Berliner n«* 62, 63 Du même. et 6i; année 1886, n° 65. 64«, 65s 66% 67% 68e, 69«, 71* et 72« ventes de médailles et monnaies. CiorIKz. Neues lausitzisches Magazin^ Band LXI, l'^und 2«Heft, 1885. Hanovre. Zeitschriften des historischen Fereins Niedersachsen, 47e Nachricht, 1885, fur vol. 1 in-8«>. Leipzig;. Thibme, Blàtter fur Mûnzfreunde, no 129 la Ferzeichniss Munzen und verkàuflicher Medaillen von Zschiesche und Leipzig, n''28, mai 1886. meule. et planche 84, année 1885. Koder, in Bahrpeldt, Numismatisches Literatur lUati, nos 28 et 29, année 1885, et n°* 30 et 31, année 1886. AMERIQUE. itiontréal. The Canadian Jntiquarian, année 1885, n» 3. vi^R8liing;ton Smithsofiian institution. Reports, années 1863, 1864, 1865, 1866, 1867, 1873, 1875, 1878 1876, 1868, et 1869, 1883, 1871, 14 vol. cartonnage anglais. ANGLETERRE. liOndres. The numismatic chronicle, année 1885, part. III, third séries, n" 19, et part. IV, n» 20' . 595 AUTRICHE-HONGRIE. itjgraiik. ViBSTNiK, Godinû, VJI, Br. 4 U, Zagreba I, année 188d. Wieiiiic. Monatsblatty année 1885, n»* 28 29; année el 1886, n» 30. BELGIQUE. yirlon. Annales de l'institut archéologique du Luxembourg, tome XVII, SI» fascicule, Bruxelles. Bulletin de l'Académie royale de Belgique, 3« série, tome X, année 1885, n»* 11 et 12, et tome XI, année 1886, n»" 1, 2, et 3. année 1885. Annuaire de l'Académie, LII«vol., année 1886. Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie, 24» année, n»s 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 et 12. Ciand. Messager des sciences historiques, année 4^ livraison; année 1886, 1"^^ 1885, livraison. MOIIN. Annales du cercle archéologique, tome XIX, i\aiiiui'< Annales de la Société archéologique,tomcWl, années 1884-1886. 4« livraison. FRANCE Amiens. Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, année 1885. Ilone. Bulletin de l'Académie d'ffippone, fascicules nos 1 et 2, année 1885. Dax. Bulletin de la Société de Borda, 4^ trimestre, année 1885; 1" trimestre, année 1886. Orléauâi. Bulletin de la Société archéologique et historique de rOrléanais, année 1884 et l*"* trimestre 1885. Mémoires de année 1885, Paris. la même L'intermédiaire et 427, année 1886. tome 1 XX, avec atlas. chercheurs des curieux, année 1885, 426 Société, vol. 1, in-8o, vol., et n«« et des 424, 425, — Pai'iM. 394 Po/rôîZ/Z/ow. Partie littéraire,2« série, tome LXII, liv. n»' o et 6, et tome LXIII, Polxbiblion. Partie technique, liv. Toulouse. n°s 11 et 12, et tome liv., n^M, 2« série, 2 et 3. tome XI, XII, liv. n»* 1, 2 et 3. Mémoires de la Société archéologique du midi de la France^ t. XIII, 3« liv. Bulletin de la même Société 1« séances du 25 novembre 1884 au 17 mars 1885; 2o séances du 24 mars au 21 juillet 1885. : ITALIE, Caïuerino. Bullettino di numismatica e sfragistica per lastoriad'Italia, vol. II, n» 10, 1885, Ouvrages non périodiques. BODEMAPIN. Leibnizens entwurse zu seinen Jnnalen ron 1691 wwrf 1692. Hannover, 1885; 1 vol. petit iii-4», 58 pages. {Hommage de G. CUMONT. l'auteur.) Le jeton d'étrennes pour la nouvelle année 1771, dans les Pays-Bas autrichiens. Bruxelles, 1886; in-8% 11 pages. Un denier varié de Guillaume de Sombreffe, seigneur de Reckheim (1400-1475). Bruxelles, 1882; in-8«, 2 pages. Une monnaie inédite de Jeanne de Merwede, dame de Stein 1882; in-8°, et de Gerdingen. Bruxelles, 4 pages. Nécrologie d'H. Klujskens. Bruxelles, 1885; in-8", 2 pages. La médaille de 1885; in-8<', 31^ Edmond 4 pages, 1 Picard. Bruxelles, planche. Les volontaires limbourgeois et leur médaille (1790-1794). Bruxelles, 1886; in-8s 27 pages, planche. 1 Projet de médaille pour récompenser de leurs services les représentants de Matines pendant l'occupation française de 1792 à 1793. Bruxelles, 1886; in-8«, 11 pages. {Hommage de l'auteur,) 595 Daivcoisne. Objets mérovingiens (léconrerfs à Artres. Hénin - Liétard, 1885; iti-8°, 8 pages, 2 planches. Les médailles religieuses et Séclin. Lille, 1885; iii-8», les méreaux de 9 pages, planche. 1 {Hommage de l'auteur.) DE MaRSY Cueilloir numismatique. 6^ à lettre M. de Schodt. Bruxelles, 1885; in-80, 17 pages. {Hommage de A. DE WiTTE. l'auteur.) Monnaies inédites ou rares du comté de Hollande et du duché de Brabant. Bruxelles, 1886; in-8«, 10 pages, planche 1 et une autre brochure de 5 pages. {Hommage FlEVEZ. de l'auteur,) Gros aux quatre lions de Jean II d'Avesnes, comte de Hainaut, etc. Bruxelles, 1885; in-S", 5 pages, 1 planche. {Hommage de L. GeRM4I!^. Le camée antique de Nancy. Tours, 1883; 1 l'auteur.) bibliothèque de la in-80, 11 pages, petit planche. Les armoiries de Gérardmer {Vosges). Nancy, 1884; petit in-8'', 8 pages, 2 figures. Fragments d'études historiques sur le comté de Faudémont : Ancel, sire de Joinville. Nancy, 1884; petit in -8°, 35 pages. Origine de la croix de Lorraine. 1885; in-4", 9 pages, 3 figures. Le lit d'Antoine, duc de Lorraine, et de la duchesse lienée de Bourbon. Caen, I880; petit in-S», 26 pages, 2 planches. Le chardon lorrain sous Antoine. Nancy, 1885; les ducs René II et 52 pages, petit in-8«, 2 figures. La famille de Richier. Bar-le-duc, 1885; petit in-8«, 31 pages. Notice sur la tombe d'Isabelle de Musset, femme de Gilles I" de Busleyden, à Murville. 1 Nancy, 1886; petit in-8», 61 pages. planche. {Hommage de l'auteur.) , 396 Elenco délie zecche d'Italia dal medio evo insino a noi. Gomo, 1886; in-8<», 72 pages. D. MuoNi. — Opère pub licate dal Cav. ' Damiano uff'. y)!/wom' (1830-1885), in-8°, 12 pages. {Hommage de Mbyer l'auteur.) Brandenburg-Preussische Pràgungen welche auf die Afrikanischen Besitzungen, 1681- (A.). 1696, Bezug haben. 1885; Berlin, in-8o, 10 pages. {Hommage de Mykr The Waterloo medal. (].). 111-40, l'auteur.) Philadelphie, 1885; cartonné, 16 pages, 4 planches, exem- plaire sur carton hrislol. Nahuys (le G'« {Hommage de l'auteur.) du règne d'Ulrich, duc de Wurtemberg insurection dite du pauvre Conrad (1514), Maurin). Jeton Bruxelles, 1885; in-8", 6 pages, {Hommage de De Hunnebedden Oldenhuis Gratama. onderwerpen. 231 pages, 1 in Drenthe en aanverwante Assen, 1886; petit in-8«, planche. {Hommage de Skrrure planche. 1 l'auteur.) l'auteur.) Note sur une légende de jeton bruxellois du (R.). xve siècle. Bruxelles, 1885; in-8», 4 pages. {Hommage Vapî den Broëck (E.). de l'auteur.) Numismatique bruxelloise. Essai sur les jetons du xv^ siècle au type de SaintMichel. 1 Bruxelles, 1885; in-8«, 21 pages, planche. {Hommage de l'auteur.) Anonymes. Catalogue de délaissées la par M. remarquable collection de médailles H. Kluyskens. Gand, 1886; et monnaies exemplaire sur grand papier. Le membre ff. de bibliothécaire, Alphonse de Witte. '.70 MÉLANGES. Arcaintodan < (n gaulois » toute apparence^ P.-Ch. Robert vn Schodt que (^), prodigieusement sous suicanl p/, de maxjistrat monétaire^ par lilre la dans divers travaux a constate', notamment dans une de wi nom cofumun (')• M. P. -Charles Robert et est lettre adresse'e à disséminée M. Alphonse monétaire avait fabrication sous les été' comme Gaulois Mérovingiens, tandis qu'elle fut centralisée les l'extrême sous empereurs romains les et à sous Charle- magne. Ce contraste, l'auteur Ta expliqué par diverses considérations et notamment par ce gaulois étant fort nombreux fait que peuples les et n'ayant pas tous la même constitution politique, émettaient chacun leurs monnaies non seulement avec des types qui leur étaient propres, mais sous des garanties différentes. Ainsi, existaient fit de la encoie lorsqu'on commença monnaie à leur nom; mais là à où là où les rois monnayer, on la monarchie avait disparu, l'administration républicaine des cités dut demander son organisation monétaire (') Rome, Ph. à la Cugfîiani, 1886, in-8», de lo pp. (t Grèce ou à 1 pi. la Extrait des i),élaHges d'archéologie et d'histoire, publiés par l'ÉcDle française de Rome, (=^) t. VI. Revue belge de numismatique, 1886, p. 104. ^'publiqiie roQiaine, à qui pninlë ses types - /.7I elle avait respectivement em- et ses systèmes pondéraux. Or, dans les pays du monde classique non en royauté, la monnaie était garantie d'une manière très variable; elle portait à la signature d'un magistrat politique, les sigles la fois ou les différents d'un magistrat monétaire de contrôle et d'un monétaire simple agent d'exécution, ou bien le magistrat politique n'intervenait pas et la monnaie n'était signée que par les deux hommes spéciaux ou même par le monétaire seul. Le nom de ce dernier pouvait se rencontrer sur les espèces plus souvent que celui des autres, car Athènes par exemple, lorsqu'on à demeurât qu'il que le arrivait, il content de était contrôleur était changé chaque année. Cet état de choses a été démontré par François Lenormant outre, on peut supposer que dans comme loises, dans celles de avant l'empire, le de officielle et la monnaie les Grèce la cela, ('). En républiques gau- et comme à Rome numéraire se composait non seulement publique, mais de monnaies fabriquées pour certains personnages par Tout lui, longtemps chargé des coins, tandis très on doit le reconnaître, justifie le la monétaire. multiplicité des espèces qui circulaient en Gaule. Ce qui précède amène M. Charles Robert que les naies de noms plus tard des (') la les partie la disparu de et emblèmes de la bonne heure, si à fréquents sur Gaule où les conclure les mon- royjulés avaient c'est-à-dire de ce qui devint Critique de César, sont non plus exclusivement noms de chefs, La monnaie dans comme on l'antiquité, l'a t. cru longtemps, iJi, cliap. III, mais, pp. 37 ù !43. — à du monde l'instar — des classique, noms de magistrats de fonctionnaires mone'taires et surtout de politiques, simples 472 analogues agents monetarii aux de l'e'poque me'rovingienne. Le me'moire dont nous avons donné en tête de le titre, cet article, et qui a paru re'cemment dans les d'archéologie à Rome, que d'histoire et est consacre' à cette remontant de l'effet à la les fin la de l'autonomie et sous Lixovii et cherche à démontrer qu'elles sont signées indistinctement par suprême, par un monétaire à'Arcantodan la française publie l'e'cole dernière thèse. L'auteur, cause, examine les nombreuses monnaies frappées, vers Auguste, par Mélamjes et qui et le magistrat politique par un personnage qualifié ne serait autre que le contrôleur de monnaie. Parmi les monnaies lixoviennes que rien ne signale comme monnaies types, publiques, les unes portent, avec divers même nom CISIAMBOS; un des sentisses publics, à la mention de leur caractère les autres, qui sont romaine, portent au revers officiel : la SIMÏSSOS PVPLICOS LlXOVIO(S).Or, ces dernièressont signées alternativement par le vergobret Cattos un personnage, toujours en On et le même Maufennos, même temps Cisiambos ou bien par qualifié par Cisiambos. est le monétaire qui signe tantôt seul, tantôt avec le vergobret, magistrat les attributions sont si suprême bien définies ou bien avec un personnage qui se De et peut conclure naturellement de ce rapprochement que Cisiambos dont à' ArcantodaUj qualifie et annuel, par César, à'Arcantodan, ces combinaisons de noms, M. Robert conclut que celui-ci est un magistrat monétaire. Un 473 - appendice à Tarticle, joint par un nault, propose de commence qu'on à d'Arcantodan faire me Cette interprétation celtiste, paraît d'autant M. E. Er- argenti jvdex. plus admissible reconnaître aujourd'hui que le latin beaucoup plus qu'on ne le Le premier croyait. élément du mot Arcantodan aurait aussi signifié argent et par extension monnaie; mais je crois savoir que nion de M. Ernault n'est pas partagée par tous de gau- au temps des légendes monétaires, ressemblait au lois, la science; hommes il donc faut attendre les l'opi- maîtres décision des la spéciaux pour savoir au juste quel sonnage qui, d'après les était ce per- conclusions fort plausibles de notre confrère et ami M. P. Charles Robert, appartenait à une catégorie de fonctionnaires monétaires analogues à ceux des villes grecques. Dancoisne. Hénin-Liélard, le 14 août 1886. Ubersicht ûhcr die Mûnzgeschichte des kaiserlichen freivn wcUlichen Quedlinburg. Stifls Begrûssung XVI Versammhmg der Geschichhvercins, verfasst von Quedlinburg, — Broch. — Commission in in-4% de D"" Festschrift des zur hansischvn Adalbeht Duning. — Huch, 1886. bei H.-C. 36 pages, accompagnée de trois planches. A Toccasion de l'histoire de philologie, la la seizième assemblée de la Société de Hanse, M. Adalbert Duning, docteur en retrace l'histoire monétaire du monastère — — 474 impérial, libre et se'culier de Qiiedlinbourg. Qiiedlinbourg fut ville hansëatique jusqu'en 1473, époque à laquelle passa sous elle la protection des électeurs de Brande- bourg. Le château qui servit de résidence domine, sur un rocher de grès, la abbesses à des qui, princesses de l'Empire, ne dépendaient que du pape, avaient un vote à Diète et un siège sur la banc des évêques du Rhin. le Llles étaient généralement de et ville ses couvents parmi domaines, lesquels Voigdand, qu'elles sang royal ou noble. La leur appartenaient avec de vastes .faisaient gouverner Weida, Plauen établis à Géra, compris tout l'ancien était par Rutzia. et des baillis L'abbaye de Quedlinbourg, placée sous l'invocation de saint Servais de saint Denis, fut une des plus opulentes de toute et l'Allemagne. Sa numismatique a été traitée spécialement par Cappe de l'être (') et incidemment par Dannenberg par M. Diining. Cette {^), avant numismatique peut se résumer en quelques mots. Les plus anciennes monnaies connues sont de l'empereur Othon avait cru pouvoir Ili, au nom de donner un denier à l'empereur Henri V, la faut donner ce denier (') à l'abbesse Agnès Beschreibung der Mûnzen des votm. liclien Stifts fait voir pièce a été incomplètement lue et qu'il que la Cappe saint Servais. mais Dannenberg, dans son grand ouvrage, nous légende de deniers les Quedlinburg. Dresden, 1851. — (^). La première kaiserl,, freien, welt- Compte rendu : Revue belge, 1851, p. 425. (-) Die deulsche Mûnzen der sàchsischen und frànkischen Kai- serzeit. Berlin, 187G (p. 240). (^) Les deniers des premières abbesses portent simultanément, d'un - ~ 475 pièce portant le nom dïine abbesse d'Adélaïde (999-1045), 11 ensuite celles d'Agnès (1088-1108) I dit d'Henri M. Diining, III; viennent des abbesses qui et succédèrent. Les deniers attribués jadis à Béatrix et à lui Adélaïde II donnes et nous est, fille à avaient naguère encore été jugés plus récents Agnès et à Adélaïde 111. Il faut, nous voyons aujourd'hui, maintenir Avec Béatrix tions. II et mencent les complète et finissent avec le Aux milieu du le se commencement du rattachent une quantité deniers, portant ordinairement au droit E C, et Q ou un bâtiment, ils ; siècle xii*" com- bractéatos (') qui forment une suite assez bractéales l'abbesse, d'après ce que premières attribu- les au revers et sont tous du xiv"" le : siècle. xiv'' de petits saint patron, les lettres : A, B, Viennent ensuite siècle. des monnaies concaves, des gros, des thalers et des subdi- quelques petites pièces de visions de thaler, des ducats, cuivre ou d'appoint, enfin diverses médailles. Comme vants particularités, y a il signaler les faits sui- à : En 1451, l'abbesse Anna permit, pour un terme de cinq ans, au magistrat de Quedlinbourg, de frapper des deniers (d'î^en 16 sJùUuKje du sv/iock permission fut renouvelée en 1454, pour temps. De 1511 à 1608, la monnaie Cette gcllcn). le même parait avoir laps de chômé, peut-être parce que ses produits avaient été décriés dans côté, leur l'empereur j)ar nom et réi^naiit. leur buste et, C'est ce qui a de l'aulre, dû donner le nom lieu et le à l'erreur buste de commise Cappe. (') rox. SciiLUMBERGBR, 1874, in-S» (p. 210). Dcs bructi ults U'JUetuagne, Paris, — un — 476 de 1490, conclu entre traité de Brunswick, les villes Hildesheim, Gôttingen, Hanovre, Einbeck et Northeim. Rouvert par Tabbesse Dorolhe'e-Sophie, Patelier mone'taire est pendant referme' 1680, vers trois quarts et produire sans reste de siècle, c'est-à-dire jusqu'à Anne- Amélie, qui, après y avoir frapper quelques pièces, le fait ferme définitivement. On connaît encore de l'abbaye de Quedlinbourg, pour l'année 1621, quelques bractéates, ainsi qu'un gros du duc Jean-Georges de Saxe, son protecteur. M. Diining, dans vient de publier, a travail qu'il le numismatique de Quedlinbourg, au point de vue traité la synthétique et critique Or, à la fois. la critique est la qui fasse défaut dans l'ouvrage de Cappe. chose seule Nous avons donc aujourd'hui un complément indispensable à la monographie de comme emploi, le faire l'auteur du le titre non un double précité et travail de M. Diining pourrait supposer. Dans son premier chapitre, l'auteur nous montre la corrélation qui a toujours existé entre l'extraction des métaux précieux x^ siècle, dès que ecclésiastiques mines d'argent du Hartz {Hartii à produire, demander monnaie. Ce sont d'abord, les puis En Allemagne, au monnayage. le les commencent montes) Brème et à la on voit couronne le les vassaux droit de battre archevêques de Magdebourg et de l'évêque abbayes (Gandersheim en 990 et d'Halberstadt, puis les Quedlinbourg en 994). M. Diining entre dans des considérations relativement au poids de daDS les la livre et du marc, le titre et la diverses villes allemandes. valeur de l'argent Le titre du marc — d'argent était loin d'être 477 le — même partout, puisqu'on était obligé de stipuler, dans les actes de vente et d'achat, nom de l'endroit en argent duquel on voulait être payé le ('). Ces diverses constatations se trouvaient déjà dans l'imporBode, sur tant ouvrage de les anciens monnayages des Saxe inférieure états et villes de la (*). Nous ne nous y arrêterons donc pas. Pour ce qui concerne nom deniers impériaux au Quedlinbourg des l'attribution à de saint Servais, question qui fut l'objet de discussions assez passionnées, à cause de la juste revendication pour Maestricht de certains d'entre eux ('), M. Dûning se rallie à l'opinion de Dannenberg et nous dit aussi que ces deniers doivent être antérieurs ceux qui portent le nom de à saint Denis en légende. Arrivant aux bractéates, M. Diining passe en revue les raretés de la trouvaille de Freckleben. Les pièces de cette trouvaille du sont règne de Béatrix (1138-H60). II L'auteur nous en donne six spécimens. (To?/. sa Une belle bractéate, intéressante légende, et qui appartient à même la un d'Halbersladt {duodecim ferlon d'argent pi. î, 7-I2.) type et sa trouvaille, est celle Dans un dociimonl de 1229, Tabbesse Berirade (') cl par son se réserve marcas et M mares unum fer- tonern Halverstadeftsis argenti). En 1300, la même abbesse vendit au comte Ulrich de Reiîhenslein, nouvelle ville de Qucdlinhurg, toutefois et en se comme fief la de son monastère réservant avant tout autre droit, celui de monnayajîe, pour 100 marcs d'argent de Slendal (100 niarck Sterndalischcn Silhers). altère Munzwesen der Slaaten und Stàdte Nieder(«) Das sachsens. Braunschweig, 1847. Ceux portant le nom en trois lignes au lieu de Année 1886. de saint Servais écrit S. ZCS ZERVA • - SERTIVS - CIVZ en légende circulain?. ^* >A - 478 ^ MGRGGARnn qui porte — ABBAH^ISSA M. Dûning donne cette pièce {voy. exemplaire du musée de Berlin pi. I, 15) d'après un du monastère L'histoire (*). ÛVinHEIi. • de Quedlinbourg ne relate pas, dans ses annales, Meregart (Marguerite), de deH37à atteignent un II musée de avoir de Meissen (1184-1205?), 11 abbesse ëte' bractéates sont reproduites d'après les exemplaires du la ville première les de 50 millimètres. Les pièces diamètre de Quedlinbourg. C'est dans un docu- ment contemporain de la doit nom i158. Sous Agnès d'Agnès qui le fois, à cette abbesse qu'on trouve, Quedlinbourg, !e nom pour d'un monétaire (Henricus). On Agnès attribue à Sophie de Brena, des brac- et à téates anépigraphes et d'autres avec la légende rTAS • SPSS PIDSS. • Une (1577-1579), portant la ville M — à KARI- seule bractéate à légende nominale est connue pour Sophie. {Voy. M. Diining renonce : pi. I, 18.) donnera Marguerite de Scrapelau le n« 172 de Cyppe (Calai, Reichd, 5724) A. Connaissant l'original au cabinet de de Quedlinbourg, il n'hésite pas à l'attribuer à Magdebourg. Au fait XV'' siècle, l'abbosse Hedwige de Saxe (1458-1511) frapper des gros à l'imitation de ceux que son père, l'électeur Frédéric Une II, avait fait battre trouvaille faite à pour Zockeritz, près la Misnie. de Bitterfeld, en 1878, a mis au jour des deniers du xv^ siècle imités (') Cet exemplaire est une variélé de celui qu'a failconnaîlre Leitzmann {Num. Ztg., 1843, p. 94). — des deniers M. Duning nous classes qu'on a divisé ces deniers en deux dit ceux qui portent : sur lesquels on lit — contemporains de Brandebourg. l'aigle à 479 Ot— û — Q! — D W — 6!— Det — L. {Voy. 22, de notre auteur et pour les détails sur Num. 11 le la la ceux pi. H, trouvaille : Zeitschrift, V, 279.) comme faut, XVI' de Elisabeth dit plus haut, passer sur On tout entier. siècle attribuer à nous lavons a cru cependant devoir Reinslein (1577-1584) petite bractéate. (Voy. Btrliner Hldlter, une IV, pi. XLVIII, 12.) Cette attribution, selon l'auteur du travail que nous analysons, est sujette à caution. Au commencement du est remis en activité. xviT siècle, l'atelier monétaire Dorothée de Saxe inaugure la série des thalers et des pièces modernes. M. Adalbert Duning, dans le cours de son travail, énumère toutes ces monnaies nous n'avons cru devoir signaler que d'entre elles à un thaler de Dorothée de 1617 : une vente de Francfort 555 marcks Cette pièce est reproduite par dans fois, (Voy. pi. travail le la ; plus importante la (soit gravure, pour que nous avons ('), sous payé 695-75). fr. la première les yeux. U, 25.) Ce sont deux pièces d'Anne-Sophie, sœur du grand Frédéric, qui viennent clore Quedlinbourg : la série un sixième de thaler numismatique de et un groschen de cette abbesse. {Voy. pi. IN, 59, 40.) En résumé, (') S-259. le travail Foj\ Kkttner, p. 280. de M. — le docteur Duning est des Madai, 969. — ScauLTHiss-RitCiKW, - 480 - plus consciencieux. Écrit dans un style simple, clair et concis, il Nous aura l'avantage de plaire en intéressant. ne pouvons donc qu'engager à le lire. Fréd. x\lvin, du Cabinot des médailles de PÉlat. Le jury du concours quinquennal d'histoire nationale MM. (huitième pe'riode 1881-1885), compose de membre Ch. Piot, de l'Académie royale de Belgique, président; Alphonse Wauters, membre de l'Académie royale de Belgique, secrétaire; Paul Frédéricq, professeur versité deGand, rapporteur; Stanislas à l'uni- Bormans, membre de l'Académie royale de Belgique; L. Gilliodts Van Severen, conservateur des Alp. Le Boy, archives de membre de l'Académie G. C.-A. Moeller, professeur vient de faire parvenir son à de Bruges ; royale de Belgique ; la ville l'université de Louvain, rapport à M. le chevalier de Moreau, Ministre de l'Agriculture, de l'Industrie Travaux publics Parmi ('). publications les périodiques ayant numismatique, nous sommes heureux par le rapporteur, la et fier de Gand, constate aussi avec bonheur que matique, (') si trait de voir à la citer, Rcone belge de numismatique, M. Paul P'rédéricq, l'éminent professeur de « et des précieuse Moniteur du 20 août comme 1886, p. 3221. science : l'universi té « la numis- auxiliaire de — « l'histoire, est l'objet, « tants. L'un de — 481 en Belgique, de travaux impor nos principaux spe'cialistes est sans n contredit, ajoute-t-il, M. Alph. de Schodt, qui contrôle " les monnaies par les archives et écrit et élégant. Citons de cet auteur .. méreaux « (fes : en un style clair Quelques mots sur corporations, 1880; Suétone «I matique, a d'histoire de la république et la numis- 1881; Quelqves pages de numismatique romaine (familles Julia 1882; Apollon sur les et et « Junia), «( Auguste, 1885; Signes du christianisme sur quelques monnaies de César- les i monnaies romaines, 1885; et « numisnfiatiqùe sur Aduatuca Tungrorum surtout sa dissertation (*). » Cette dernière étude a été fort remarquée du savant. Un compte rendu dans Journal de Liège le plaisir ' de transcrire (*). ici le monde très élogieux en a été Nous ne pouvons paragraphe Pour terminer nous dirons que final publié résister au de cet article : notice de M. de la Schodt mérite d'être lue par tous ceux qui s'occupent " « « •' de l'étude de l'histoire nationale. Elle est d'autant plus attrayante que le facile, élégant. style en est correct et » Le rapport du jury du concours quinquennal nationale parle encore, avec éloge, d'un autre d'histoire membre () M. de Schodt a encore publié dans notre Revue, année 1885, p. 265, une savante et intéressante notice sur les méreaux du de Saint-Aubain A Namur. Personne n'iffnore que cVst aux recherches de notre confrère que sortie d'êlre depuis (») si la science mérellique doil, en HeiRique. de l'oubli où une regrettable indifférence longtemps, pour ne pas dire depuis toujours. Numéro du 21 novembre 1885. cha|>itre iiif;ili(;ables l'avail laissée — 482 — de notre Société, de notre savant taire « : M. Georges Ciimont a fait « en publiant sa bibliographie « la numismatique ('). Nous n'ajouterons cet ; secre'- œuvre vraiment utile de » rien à cette juste appréciation de travail, absolument si tous ceux qui s'intéressent à à tique de notre pays à l'extrait sympathique ge'ne'rale et raisonne'e important et consciencieux nécessaire et du PolybibHon, reproduit dans numisma- la nous préférons renvoyer lecteur le Revue belge la de numismatique y année 1885, p. 514, ainsi qu'aux nom- breux comptes rendus de cet ouvrage qui ont paru dans diverses publications du pays et de l'étranger. A. DE WiTTE. Bulletin épigraphique, publié à Paris, de M. R. M. R. Mowat, dans a eu la Mowat; t. le Bulletin sous la direction VI, 1886. épigraphique bonne pensée de ne pas négliger qu'il dirige, les légendes monétaires qui ont souvent autant d'importance que les inscriptions gravées sur pierre. n°l de 1886, p. 41, dite, qui (') nous Pendant articles fait celle : même du reste, ce fascicule une monnaie de bronze iné- j)ériode Revue quinquennale, outre de nombreux belge, M. Cumont a aussi fait paraître Les Monnaies des États-Belgiqucs-Unis, révolution brabançonne 1789-4790, cite, décrit le connaître une nouvelle ville d'Afrique insérés dans la chez Gobbaerts il Ainsi dans in-S», viii-57 pages et 3 planches; M. Frédéricq volume dans son rapport. — 485 — deux magistrats dont et nom le ne sétait pas encore rencontre'. VAGAXA T • TIRO • Mb • Tête de femme à droite; de chaque côté un gland de forme allonge'e : grènetis. ARRATVS Rev. • PR^F. Tête de Bacchus à droite ceinte d'une couronne de lierre dont trois baies apparaissent au-dessus du front; tout dans un grènetis. le Cette pièce, dont rapproche par le diamètre est de 11 millimètres, se sa fabrication et d'Espagne. Les deux premières grêles, frustes et rognées incertaine. petite que Au revers, celle du la son s(yle des monnaies lettres du nom ARRATVS, du bas, sont seules de lecture tête de droit, offre femme, notablement plus quelque ressemblance avec celle d'Octavie sur les médaillons cistophores de Marc- Antoine. P. -Charles Robert. Paris, le 11 juillet 1886. Le cabinet numismatique de Belgrade. La capitale du royaume de Serbie possède un musée où, dans quatre salles plus ou petit moins grandes, sont placés, un peu au hasard, des tableaux, quelques sculptures, des armes, nombre de la assez diverses antiquités et enfin un respectable d'exemplaires du monnayage plupart des peuples européens. Donnons quelques série grecque, bien taires de la tion des sur détails cabinet, encore inconnu de La — 484 la la composition de ce plupart des numismates. que renfermant des essais moné- première période, est fort modeste. La collec- monnaies romaines est plus importante, surtout en ce qui regarde Tépoque des Posthumes. table cependant que, pour impériales, les il les consulaires se trouve Il est regret- comme pour encore des lacunes impor- tantes à combler. Certains règnes d'empereurs, principa- lement ceux de courte durée, ne sont représentés par aucun souvenir métallique. Les monnaies grecques et romaines réunies s'élèvent au nombre de huit mille environ. Presque toutes sont en argent ou en bronze; relativement peu sont en or. Parmi ces dernières citons belle médaille de Probus, la de 25 millim. de diamètre, frappée à Siscium vel Siscia. Au tion : droit le : IMP C buste de l'empereur entouré de l'inscrip- MAUR PROBVS P F AVG. Le revers montre encore l'empereur romain, mais fois il est en toge, personnage le le sceptre à la précède ; à la suite mouvementé, apparaissent saisons de l'année : main gauche ; un cette petit de Probus, en un groupe les personnifications TEMP FELICITAS. A des quatre l'exergue ; SIS. Les monnaies grecques proviennent pour des trouvailles faites dans doine; les la vieille Serbie et la plupart en Macé- monnaies romaines ont presque toutes été découvertes en Serbie même. La collection des monnaies nationales, c'est-à-dire des pièces serbes frappées du commencement du xiii'' jusqu'au — milieu du xv*' siècle, contient près Hormis plaires. ou de Byzance ; il de quatre mille exem- tous sont en argent. six, Le monnayage de soit — 845 Serbie est copié de celui de Venise la n'a pas de caractère important qui lui propre et ne présente pour ainsi dire aucune origi- nalité. Le musée de Belgrade possède aussi un assez bon nombre de monnaies byzantines, bosniaques, turques, mandes, hongroises, etc. Enfin vénitiennes, on y voit une de différentes époques; parmi bulgares, polonaises, alle- petite série de médailles les plus récentes, il est à noter que ce sont les médailles russes qui se font surtout remarquer par leur grandeur et par la beauté de leur gravure. Le catalogue du musée de d'élaboration; il malheureusement la capitale serbe est en voie sera illustré et fort complet, paraît-il; il ne pourra guère être terminé avant deux longues années. Espérons que, d'ici à tion, les collections, dont nous venons de aperçu, auront eu déjà le son appari- donner un bref temps de doubler d'importance. Alphonse de Witte. Marque A d'acquit de la taxe des chiens à Bruges. Tinstar de plusieurs villes et lande, la ville communautés de la Hol- de Bruges vient de créer une marque des- tinée à constater le payement de la taxe qu'elle perçoit ou laiton, sur les chiens. Cette marque, de cuivre jaune — 486 porte un b gothique, initiale du est ovale et uniface ; mot Bruges, avec l'indication numéro 6 d'ordre. février 1886. elle Au moment de la forme (1886) matière la est du d'un de'claration la taxe, la police la un et remet déterminée chaque année par est collège des bourgmestre marque l'anne'e à pour chaque chien, une marque ou signe dis- dont tinctif, de Le règlement sur chien et contre payement de l'intéressé, - et échevins ; toutefois, le cette remise gratuitement aux propriétaires de est chiens exemptés de taxe la (art. 5 du règlement). Ce signe distinctif doit être attaché au collier dont tout chien doit être pourvu (ibid la ). un chien change de maître, Si mutation doit être déclarée au bureau de police qui a délivré la marque, et, dans ce cas, ble. Moyennant la même formalité, marque la reste vala- marque peut la servir pour un nouveau chien remplaçant celui pour lequel a été primitivement délivrée (art. attelé, rencontré sur collier et de la la voie publique, sans être marque, est saisi par la elle Tout chien non 4). muni du police et mis en fourrière, etc. (art. 8). Toute contravention au règlement est punie d'une amende de sonnement de 1 ment, les selon à 1 à 10 francs et d'un empri- 3 jours, séparément ou cumulativecirconstances et la gravité des faits (art. 15). Par avis du 7 juin 1886, Bruges a rappelé au public que le collège les articles échevinal de 184 et du Code pénal punissent d'un emprisonnement de 214 trois ans et d'une amende de 26 francs celui qui contrefait marque d'une autorité quelconque,*ou la celui qui fait usage d'une marque contrefaite. L'avis est d'autant plus oppor- — tun que, — 487 déjà plusieurs fois à Bruges, les pauvres ont fabriqué de faux méreaux pour le fait s'est produit, dit-on, Anne et la dans distribution de pains; les paroisses de Sainte- de Saint-Sauveur. La taxe sur les chiens a rapporté en 1885, pour la ville, 2,609 francs à observer qu'une est 11 du méreau avait quittement, soit num. fr., t. pour objet même des plus anciennes constatation, soit de l'ac- la de l'exemption d'un impôt (Revue IX, p. 445) : Merellus solutio consignala qiio sî/môo/o, Gall.; acquit, dit y formes ali- Carpentier (supp. Ducange, Merellus). "^ Anciennement, dans les foires ou sur les marchés, droit de place s'acquittait contre la remise d'un méreau signum In nundinis prœterea dabantur merelli et pretii pro mercihus expositis. (Ducange, V Merellus.) En Hollande, les marques d'acquit de lement petits dénomination générale de belastingsloodjes, pour les contributions, tenant aux localités suivantes On cite des l'hospice des Weeshuis.iyA^ Orden, pi. VI.) orphelins Bijdragen, plombs marques appar- dit taxe perçue au : Aalmoesinicrs 1830, pp. 21,22, Plomb. Bois-le-Duc (1805, 1806, au petits la : Amsterdam (1797-1808), pour une de littéra- bien que ces marques soient sou- vent de cuivre ou de laiton. profit soluti ou reçoivent les chiens, : taxe des chiens la sont appelées honden-permingen ou hondloodjes, plombs pour le profit etc.), pour une taxe perçue de l'établissement charitable (M. A. Snoeck, De 's nommé Gvcfhuis. Herlogenbosschehonden-pcnninyen.) Cuivre, diverses formes. — Breda (1802, — 488 etc.). Cuivre. Deift (1867). Cuivre. Gouda. Kralingen, près de Hoderdam, La Haye (1866, etc.). Leeuwarden (1876-1886) Maastricht, cuivre. Rotterdam (sans date, marques distinctes pour et les 1856-1884), où chiens de chasse il y a des et les chiens pareilles sans date ou de d'écurie. Cuivre. Utrecht (1854-1868). Cuivre. Woerden (1869). Il existe encore des marques dates différentes de celles qui viennent d'être indiquées. On connaît affectés aussi, Hollande, en d'autres méreaux au payement de laxes ou de contributions : tels sont ceux d'Enkhuisen, d'Harlingen (plomb), etc., pour de tonnage (tonnengeld), ceux pour le droit le droit de phare et de balisage (vutir- en bakengeld), imposé aux naviguant sur bateliers p. On 250.) d'acquit de barbe et Dans la le connaît également une marque, en cuivre, taxe qui était établie sur des moustaches sous Pierre la (Van Loon, IV, Zuiderzée. le le port de Grand, Revue de numismatique belge de 18o8 M. Renier Chalon a (p. 342), rendu compte d'une marque d'un autre ordre, attachée parp'administration Bruxelles, au la etc., etc. collier des chiens, en communale de temps d'épidémie rabique. De Schodt. 489 /en oraux autres et des Pays-Bas, poids par M. 2 planches. (Extrait de France, 5^ monétaires Rouyer. J. et 35 pages et Revue numismatique de la année 1886.) se'rie, L'auteur déclare, en vue de faciliter monétaires, France de In-8", étude des poids l quelques éléments choisis parmi offrir échantillons les plus curieux eu a qu'il menus instruments de pesage analogues ou lité à lui, ny il ce que les poids Bel ; mais à ceux dont pu a il connus par Longpérier doute il corrélatifs. a certes ni impossibilité ni qu'il faire l y en le dits règne de Philippe d'antérieurs parmi ait examen en nature ou qui sont du marquis de Lagoy, de les publications et d'Ed. improbabi- empreinte monétaire français, deneraux^ aient été en usage avant le de ou d'examiner, tant en deneraux qu'en autres recueillir Suivant les occasion Lambert (*). M. Rouyer reproduit qui ont été données du deneral par plu- les définitions sieurs anciens auteurs, et indique les formes des poids d'espèces adoptées en France. Dans les Pays-Bas catho- liques, dont la Belgique, entièrement formée, (') On p/^ut françiise, il dit-il, l'usage est aujourd'hui des poids monétaires mar- voir sur les poids monétaires 1838, 413, iU, même recueil, pp. M. Deschamps de Pas, el presque 1862, : p. Revue numismatique 113; 1863, p. 270; le le mémoin? calalogue de de la collection des poids el mesures appartenant à l'Étal belge, conservés au Serrure (Bruxelles, 188'); le mémoire de poids monétaires d'Arras, dans le Bulletin de Musée d'antiquités, par M. M. L. Dancoisne sur la les II. Commission des monuments historiques du Pas-de-Calais ainsi que le bon compte rendu de ce dernier travail, Witle. {Revue belge de numismitique, (1885), par M. Alph. de 1886, p. 117.) — 490 ques de l'image des espèces ils étaient destine's, qu'en France, et que, dès le il à on trouve belgiques re'unies sous le la exacte de consistent objets la légende les domination des ducs de Bourprocède, avec érudition, à la quarante objets figurés sur ses un en marque de + LE : ante'- diverses provinces les deux planches, dues au talent de M. xiv" siècle, à la même Bon, sinon mention de ces poids dans la Puis M. Bouyer description longtemps plus ajoute, avec des preuves à l'appui, ordonnances mone'taires concernant gogne desquelles ve'rification la beaucoup persista temps de Philippe rieurement, — de plateau la ces trébuchet du couronne, accompagnée de DENEBAL • Dardel ; L. • (en caractères gothiques), et en poids monétaires de cuivre, de laiton ou de plomb. On remarque surtout, d'abord, deux poids du gros tournois; ces poids, comme ceux du moyen âge qui ont servi à peser des monnaies d'argent, sont d'une très grande rareté. Les deneraux décrits ensuite ont aux espèces suivantes mouton agnel ou : d'or servi (trois pièces distinctes); masse ou royal dur, monnaie du temps de Philippe le Bel (i285-i5i4) (deux piècc^s); royal d'or, frappé sous les règnes de Charles IV (1322-1528) et de Philippe de Valois (1328-1550); couronne Philippe de Valois; parisis d'or, du pièces); lion d'or, pavillon d'or, du même ; même d'or, sous règne (trois règne (deux pièces) ; règne; écu d'or, frappé sous Philippe de Valois (1528-1350) pièces) du même et Jean le Bon (1550-1564) (trois ange d'or, de Philippe de Valois (deux pièces) franc à cheval, de Jean le Bon (1550-1564) du temps de Charles VI (1580-4422), ; ; écu d'or, dit plus tard écu — - 491 vieux; salut d'or de Henri V[, d'Angleterre (1422-1436) franc à pied Charles VI le ; ou fleur ducat de lis d'or, qui remontait d'Italie, paraissant appartenir, comme deneral préce'dent, aux premières années du xvi^ siècle ridder ou denier d'or Philippus, de Philippe double pièces); tiers de Lion de Philippe le le ; à ; Bon (deux Bon; noble de Gand ou de Flandre, noble Henricus d'Angleterre, et demi-réal d'Autriche, de Maximilien et de Philippe le Bon, frappé en 1487. Suivent enfin deux poids en plomb, divisions du poids de marc ou poids du d'autres divisions du poids de marc une œuvre vraiment C'est ajouter à toutes les autres, et (xv!*" siècle), etc. consciencieuse à utile et si roi, nombreuses et si variées de l'excellent numismate de Thiaucourt. De s. Voici en quels termes le Moniteur du notariat rniregislremmt, du 25 annonce juillet dernier, la et de promo- tion dans l'ordre de Lëopold obtenue, tout récemment, par l'un des directeurs de notre Revue, M. Alph. Schodt : ' Le journal un arrêté royal du 20 officiel publiait juillet, lequel la <> de semaine passée reconnais^nt les services signalés rendus au pays par M. de Schodt, direc- teur général de l'enregistrement et des domaines », nom- mait ce haut fonctionnaire au grade de commandeur de l'ordre de Léopold. Nous applaudissons vivement à cette l'homme éminent qui dirige, haute distinction accordée à depuis environ cinq ans, avec tant d'intelligence et de ^ 492 talent, cette administration souvent, ne se recrute que naires. M. de Schodt a — dont le personnel, on Ta dit parmi l'élite des fonction- été pendant vingt ans un des principaux collaborateurs du Moniteur du notarial^ et nous sommes très heureux de cordiales félicitations. • lui adresser nos plus — 493 — SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE. EXTRAITS DES PROCÈS-ÎERBÂDX. Assemblée générale annuelle du 4 La séance est ouverte MM Sont présents: à midi et ; contrôleur; le baron de G. Cumont, secrétaire; Herry Van den Broeck, trésorier; Mgr Félix Bethune, Cogheteux, le 1886. demi. Chalon, président; Chestret, vice-président DE CoCQUÉAU, juillet le comte de Nédonchel, baron Surmont de Volsberghe, C. Maus, Biuchaut, L Geelhand, le vicomle Baudouin de Jonche, de Schodt, DE RoissART, Vander Auwera, Ic baion J.-B. Bethune, FiÉVET, Van Schooh, membres effedifs; MxM. A. de Witte et deMunter, membres correspondants Assistent à Dumoulin et MM. Van Dyk la séance: Gustave MM. comte Maukin Nahuys, le Vallier, van Matenesse et regnicoles. membres honoraires; de Meunynck, membres associés étrangers. Se sont excusés :M)à. Dugniolle, L. WlENKR, ScHUEliAnnée i 80. 31 — — /,04 MANS, Helbig, Le Catte, Bequet, Bamps, Peny, Alvin, Daiscoisne, Un Van IIende et Quarré-Reybourbon. jeton de présence, à TelTigie de feu notre e'minent confrère Louis de Coster, est remis à chacun des mem- bres de rassemblée. DU -^ 4 ^ JtILlET 4886 M. Clialon remercie venus si nombreux Le secrétaire lit le membres les étrangers d'être séance. à la procès-verbal de dernière réunion la lequel est adopté avec deux rectifications demandées par M. Cocheteux mot la page 588, les le qués dans « « et la première concernant deuxième le relative à l'opinion moyen s'excuse, à émise sur âge. texte qu'il faut substituer aux passages critile l'ont 1886 procès-verbal du 9 mai M. Cocheteux qui fait empêché connaître d'assister les : motifs impérieux aux funérailles de son regretté ami et confrère le colonel Mailliet. «« « la jetons en cuivre du Voici «' : M. Cocheteux table que la dit ensuite combien belle collection il serait regret- de jetons formée par • .. • • ' M. Mailliet 495 - ne restât pas dans pays ou fût dispersée, le car on y trouve un très grand cuivre ou en laiton, la rappelant par leurs nombre de pièces en plupart fabriquées à Tournai types les monnaies des de France. « Ces pièces, selon lui, durent servir de mailles ou .' de menue monnaie. ^< graphe de 1529, « Capon, aujourd'hui rue des Orfèvres, près de « chérie. M. la rois ef le II ajoute que, l'atelier d'après un chiro- aux jetons situé était la rue Bou- >• Vanden Broeckfait ensuite rapport sur trésorier situation financière de la Société, à la fin de l'an- née 1885. Le compte des recettes et des dépenses est arrêté et approuvé. (Remercîments.) M. Cumont le secrétaire présente ensuite, termes suivants, l'exposé des travaux de dant l'année 1885 « « la dans les Société pen- : Messieurs, M. de Schodt ses articles sur la grandement collaborée a la Revue par numismatique romaine; d'abord, en expliquant d'une manière très ingénieuse Apollon sur les monnaies de César Auguste , au moyen du culte voué à ce dieu par cet empereur; ensuite, en nous faisant connaître, avec de savants signes commentaires historiques, certains du christianisme sur quelques monnaies romaines. Nous rappellerons à ce propos, qu'en 1856, dans Revue française de numismatique (pp. 247 à 255 la et — Feuardent Vil), pi. 41)G — avait déjà attiré rattention sur médailles de Constantin de ses et de christianisme; avant lui, le les portant des signes fils père Bandiiri en avait publié quelques-unes, mais Mionnet n'en avait cité que trois ; Frédéric Madden, dans d'autre part, matic Chronkle (1877 et 1878: 207 pages a emblèmes chrétiens sur décrit les Constantin Grand, de sa famille le Remarquons aussi que les et Suèves, et les la Numis- 8 planches), monnaies de de ses successeurs. les Burgundes, les Mérovingiens et les Vandales copièrent presque servile- ment plusieurs de ces monnaies avec Christ ou avec « la le monogramme du croix. Les recherches de notre zélé confrère ont fourni de nouveaux documents pour l'étude de cette intéressante question. « pas N'oubliant M. de Schodt Il rhiî«toire « à compétence bien connue, chapitre de l'église de Sainl-Aubain, à a profité pour nous donner une esquisse de de ce chapitre. Enfin, tenue en numismatique de notre pays, a traité, avec sa des Mércaux du Namiir. la à l'occasion Tongres, le de l'assemblée extraordinaire 10 mai 1885, M. de Schodt l'heureuse idée de nous faire une lecture sur la a eu numisma- tique à Tongres {Aduatuca Tungrorum). « Cette monographie, très étendue, remplie de retraçant tout ce qui concerne la faits et numismatique de cette antique cité, a été des plus utiles pour tous les amateurs de nos monnaies nationales. « Les monnaies portugaises qui font partie du cabinet numismatique de Vuniversité de Leyde ont été minutieu- — — 497 sèment décrites par noire dévoué confrère M. Th. Roesl. Il a eu le bon esprit de ne menlionner que les variétés et les pièces restées inconnues à Teixeira de Aragâo, Taufeur d'une description générale des monnaies poruJ gai ses. " Djns une lettre à M. Ghalon, notre savant confrère M. Henri Schuermans, si expert en ce qui concerne lancienne industrie verrière en Belgique, nous présente les médailles vn verre (VAltare et nous raconte à ce propos, d'une manière très attachante, les relations des verriers de cette localité avec ceux du pays de Liège et de Bruxelles. " M. le comte de Marsy a bien voulu insérer Ueviœ une curieuse notice sur riiommage féodal de les la ville de dans notre médailles frappées pour Bourges aux marquis de Cltâtcauneuf. « L'année dernière, nous magistrale avec laquelle M. de r enchaînement vingiens et le avons parlé de la façon général Cocheteux a traité des systèmes monétaires romains, méro- carlovingiens comidérés principalement nu point de vue de la réglementation de la taille (quatrième article). « Nous maintenons cette appréciation et notre sympathique confrère d'avoir miné ce long « La nous félicitons heureusement ter- et difficile travail, note finale donnant l'anahjae chimique de quelques petits deniers du système flamand de Philippe- Auguste mérite de tion. si et d'un denier d'Arrns fixer toute notre alten- Ces recherches expérimentales doivent être encou- ragées. Nous remercions «< 498 - baron de Chestre( de Haneffe du le soin qu'il a mis à nous divulguer les contrefaçons de Gt^ons- veld de Reckheim, à propos et du procès d'un faux mon- nayeur. Des pièces justificatives rehaussent Tintérêt de cette communication. M. Jules Rouyer « a e'crit, avec son zèle habituel et sa grande science, quelques pages pour notre Revue; se livrant à une e'tude sagace du patron monétaire de courte ou double mite de de Flandre, la Marie de Bourgogne, comtesse réfute, victorieusement, selon nous, Tin- il terprétation de cette curieuse pièce par M. Deschamps de Pas. « Plus loin, M. Rouyer nous parle de l'orfèvre frison Jean-Jacques Folkema, en Louis XIV, et attentivement de ce graveur autres, la et ce qui concerne les médailles de qui lui sont attribuées. question de savoir si Il examine ces me'dailles sont démontre, en signalant certaines mé- prises de Pinchaft, que la signature Folkema est celle du graveur en taille-douce, auteur des planches exécutées pour Van Loon. Notre. confrère ne pour une seule médaille; encore n'est pas •' est-il des réserves que probable qu'elle de Folkema. Ces rectifications sont des plus heureuses; nent d'être confirmées par M. Repertorium, « fait fasc. LVl J. et LVII, n° elles vien- Dirks (Penningkundig 2362). Notre dévoué confrère hollandais, M. Van Dyk van Matenesse a eu l'obligeance de nous exposer un certain nombre de joyaux de sa riche collection; les quelques jetons curieux ou inédits, que nous avons admirés, sont d'une grande rareté et intéressent hautement notre his- — toire nationale. — 409 Les commentaires de ces monuments métalliques sont ingénieux et souvent pleins de nouveauté et de précision. " à Nous espérons que M. VanDykvoudra bien continuer nous dévoiler ses trésors et à enrichir notre lieviie de ses utiles travaux. c< Dans une frère, M. G. Henri J « Vallier, V et un jeton La M. Clialon, notre lettre à médaille reproduite dans de comtesse de la Marche. la d'Henri VI avait déjà la pi. le qu'à celui de Louis XVI, et bien règne de Charles Vil justexie le p. 22 du même de celte médaille existent du reste au les coins musée monétaire fort de glypti- et XXVIII du premier volume des médailles françaises depuis volume); été Trésor de numismatique le que (loy. n" 5 de infatigable con- une médaille historique de décrit catalogue des poinçons, coins et et le médailles de ce musée (Paris, 1853) mentionne celte pièce sous 67, p. 22. M. Vallier a du reste complété le n" dans description, une seconde lettre à M. ^.a Clialon. (Revue, 1885, p. 383.) « Le jeton de peu connu tion de ; il la comtesse de appartient, M. Rouyer, à la Marche comme le dit Fortunée-Marie a le mérite d'être une communica- d'E.^te, femme de Louis François-Joseph de Bouibon, prfnce de Conti. « M"*' Marie de Man, récemment nommée membre associé de noire Société, a écrit un article sur lès trouvailles numismatiques krrke, en Zélande. collaboratrice pièces faites dans le cimetière de Mariv- Nous souhaitons que notre gracieuse nous fasse trouvées dans cette connaître Ile et les intéressantes nous signale nolam- — ment — 500 seraient mis au jour à a gratifie's d'une troisième sceatla^ inédits qui les Dombourg. M. Charles Robert nous .> notice sur les Médailleurs la cfe Uenaissance, par iM. Aloïss Heiss, Notre savant confrère aurait pu relever une erreur commise par M. graveur qui pas le Heiss, à propos de Nicolas Spinelli sceaux de Charles les fit même que celui qui exécuta reproduites par M. Heiss y il : avait, en époque, trois médailleurs ou graveurs Spinelli et du prénom en 1468, à Bruxelles, orfèvre duc de Bourgogne; vailla comme le orfèvre à en 1499. (Fo?/. vers italiens la même du nom de premier le était, graveur de sceaux du et deuxième, Florentin, mourut à le Florence en 1514, et médailles belles effet, de Nicolas; le Te'méraire n'est le les ; troisième, aussi Florentin, tra- Lyon et mon compte rendu décéda dans cette ville de l'ouvrage de M. Ron- dot, Revue, 1885, p. 390.) «t La Numismatique de l'exposition d'Amsterdam a été passée en revue par M. Aug. Brichaut. Ces renseigne- ments, sans grande valeur de nos jours, deviendront précieux pour nos descendants. «' Notre nouveau confrère, dont numismatique monégasque vot a mis au jour, une pièce « inédite a été la si monographie sur remarquée, M. la Joli- pour compléter cette monographie, d'Honoré U^ prince de Monaco. Nous avons eu l'honneur de vous d'or de Guillaume 1", comte de Namur, un florin triens méro- signaler et un vingien frappé à Maestricht. « M"" Plus loin, nous avons Edmond fait l'histoire de la médaille de Picard, Nous regrettons que cette belle — -^ 501 médaille n'ait pas été mieux reproduite par photo- la gravure. Les mélanges ont présenté . même variété et le que de coutume. attrait Pendant « même la année 1885, I la membres associés étrangers Charles Winckel, Auguste : Société a MM. perdu plusieurs Frigoult de Liesville, Bieswal, J. Kuyk Van et Alexandre Missong. « La mort nous a aussi enlevé un membre effectif, le regretté M. Kluyskens. " Des notices nécrologiques ont mémoire des avons rappelé les travaux Kuyk, Missong et Kluyskens. M. le été consacrées à la premiers par M. Brichaut; nous-même trois et les président remercie M. La cotisation annuelle et mérites de MM. Van » le secrétaire. le prix d'abonnement à la Reine sont maintenus M, A. de Witte, membre correspondant élu membre effectif regnicole, est en remplacement de M. le colonel Mailliet, décédé. M. Van Dyk van Matenesse, membre associé étranger, membre est élu honoraire à la place de M. le baron de Koehne, décédé. M. Van Dyk remercie rassemblée de avoir conféré un M. le chevalier major, est On Léopold Van Kersel, capitaine d nommé membre et pour 1887. de la etat- correspondant regnicole. passe ensuite au vote pour bureau lui titre aussi flatteur. le renouvellement du commission directrice de la Revue — — 502 générale décide Préalablement, l'assemblée dérogation à l'article d'élire 5 des statuts, que par s'abstiendra elle un président pour l'année 1887. M. Chalon, président d'honneur à vie, avait décliné l'honneur d'être réélu président annuel. Le scrutin donne les résultats suivants Vice-Président Secrétaire Trésorier MM. : : A. de Schodt G. Cumont : ; ; Ed. Van den Broeck : Bibliothécaire A. de Witte : ; ; Herry de Cocquéau; Contrôleur: !C. Maus; A. de Schodt; G. CuMOiNT. M. Van den Broeck remercie au au sien. de ses collègueset constate avec plaisir qu'il est Il sorier pour la vingt-quatrième M. de Schodt écrite nom lit une lettre pour être soumise M. de Schodt renommé tré- fois. que M. R. Serrure lui a à l'assemblée. prie l'assemblée de statuer sur les pro- positions contenues dans cette lettre, en déclarant que la direction de la Revue évitera de prendre part au vote pour n'influencer en rien l'opinion de parce que ce vote doit tracer la la ligne majorité et aussi de conduite des directeurs. Après délibération, l'assemblée, prouve la à l'ordre conduite de du jour. ,1a à direction de l'unanimité, la Revue ap- et passe — — 503 Les propositions de M. Serrure ne sont par conséquent pas admises. La revision et la coordination des statuts, dont la discussion était à l'ordre du jour, sont ajournées à l'assem- blée générale de l'année prochaine. M. Van den Broeck propose d'élever dans la Société à 100 francs. droit d'entrée le Voyant que l'assemblée désire maintenir le chiffre actuel, M. le trésorier retire sa motion. M. de Chestret voudrait que les directeurs publiassent moins de monnaies, de jetons On modernes. pourrait, et adopter dit-il, de la Revue de médailles comme limite iSOO. l'an M. de Schodt, tout en étant de objecte qu'il est souvent l'avis difficile de M. de Chestret, de refuser des articles de numismatique moderne., C'est du reste à l'assemblée à prendre une décision sur cette question. M. Brichaut remarquer que fait Revtie est en grande partie Si la dû numismatique moderne, trouver place dans tainement à la ReviiCj à la le succès de diversité des articles. ajoute-t-il, ne pouvait plus nous nous exposerions cer- de nombreux désabonnements. L'assemblée abandonne cette décision à la la sagesse de direction, qui statuera pour chaque cas et qui s'efforcera de ne pas donner trop d'importance à du notre la numismatique xix" siècle. M. Van den Broeck répond aux son article sur saint les jetons du critiques dirigées conti'c xv' Michel (voy, ci-dessus pp. 8 L'honorable membre prouve siècle, au type de et suiv.). l'inanité de ces criliques — et — 504 donne lecture de plusieurs tifiques qui lettres de sommite's scien- approuvent son interprétation des légendes des jetons 2 et 5 de la planche I. Ces explications satisfont complètement l'assemblée. M. Cumont récompenser et (1 lit une notice les services relative à en guerre avec de ses alliés une médaille pour rendus aux armées de l'Autriche république française la 792-i 794). (Applaudissements.) Ce travail sera inséré M. le baron J. dans la Revue de 1887. B. Bethune dit quelques mois sur les méreaux obituaires de Bruges et plusieurs de ces méreaux. M. de quelques-unes des mêmes montre les dessins de Schodt produit aussi pièces M. Brichaut exhibe une médaille inédite du cinquantenaire de l'Indépendance Nationale Tête de Minerve, Droit. sur le casque Veyrat, le à : gauche, portant dessiné lion belgique biisant ses chaînes. tête d'ange, Signé marque monétaire de Bruxelles. Rev. Dans une couronne de fleurs et de fruits, Cm- quantième anniversaire de l'Indépendance Nationale Exposition d'horticulture — Bruxelles, 22 juillet — 1880. — Balhin— Tournefort — Miller En exergue: — JussiEU — Lamarck — Gesner. ï.inné Bronze, 0«,05 M. Brichaut présente à vie, la à M. Chalon, président d'honneur reproduction du jeton qui lui a été offert souvenir du vote du 5 juillet 1885, par lequel appelé à la comme il a été présidence d'honneur. Cette reproduction est gravée par Dardel et tirée en épreuve d'artiste. — 505 — M. Brichaut en remet un exemplaire pour la biblio- thèque. La séance est levée à deux heures quarante-cinq et minutes. Le Secrétaire, Le Président, G. CuMONT. R. Chalon. ANNEXE La lettre écrite par M. R. Serrure contenait les propositions suivantes « 1° La Reçue publiera, avec ou sans commentaires favorables ou défavorables {ad libitum), Bulletin « M. de Schodt à : le sommaire du ; 2° La Revue rendra compte, d'une manière complè- tement indépendante, des articles de quelque e'tendueou apportant la solution (vraie ou fausse fique, publié" en tiré à part par " letin En échange de le rédacteur du Bul- 1" : Le Bulletin publiera sans aucun commentaire sommaire de « ces deux points, prend l'engagement d'honneur d'observer fidèlement ceux-ci « d'un point scienti- M. Serrure. 2" Le la le Revue; Bulletin ne s'occupera pas des questions inté- rieures de la Société numismatique. Il publiera néan- — moins communiques de les elle le de'sire «' 506 — la Socie'te' ou leur re'sume', si ; 3° Si M. Serrure a des observations scientifiques à faire sur une opinion e'mise dans lera d'une la Revue, il les formu- manière absolument confraternelle, en gnant du débat tout ce qui pourrait l'irriter. • éloi- — Iléuniou Sur Witte, le la (lu 507 bureau du 4 proposilion de d'associé titre — 1886. juillet MM. Chalon I{. étranger a e'te' et A. conféré de à M. Adolphe -K. Cahn, membre des Sociétés numisma- Munich liques de Vienne el de et de la Société archéo- logique de Francfort, domicilié chaussée d'Eschersheim, 56, à Francfort sur-Mein. Sur G. Cumont, à la le proposition titre de d'associé MM. R. étranger a Chalon été et conféré M. Olto Helbing, membre des Sociétés numismaliques de Bavière, d'Autriche et de Suisse, domicilié à Munich, iîe.idenzstrasse, n" 12. Le Secrétaire, Le Président, G. Cumont. R. Chalon. 50S — MEMBRES LISTE DES DB LA SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE AU 1" OCTOBRE 1886. g;»c— MEMBRES HONORAIRES ('). DATE NOMS ET QUALITÉS. liE L'ADaUSSIOR. S. A. R. LE PRINCE Philippe DE Saxe- CoBOURG ET Gotha, duc de Saxe. S. A. S. 7juiiieti878. Monseigneur le prince sou- verain DE Monaco 3 juinei isss. MM. IMIeyer (J.-F.-G.), conservateur du cabinet royal des médailles, à la Haye i juillet 18-41. Castellanos (don Basllio-Sebastian), président de l'Académie royale d'archéologie, à Madrid.. DiRKS (J.), à Leeuwarden, membre de l'Académie — royale des Pays-Bas HiLDEBRAND (B.-E.), conser\ateur du musée des — antiques, à Stockholm. Mantellier (P.), président de la cour d'appel , à — — Orléans Tornberg, professeur à l'université de Robert (Charles), membre de dant général, rue de la Lund l'Institut, Tour-Maubourg, inten2b', à S juillet 1863. Paris (•) G juillet 18S1. Le nombre des membres lionoraires esl fixé à vingt-cinq. . — 509 . — NOMS ET QOALITÉS. O^^E DE i'aDMISSIOH. MM. 1\ahuys comte (le Maurin), archéologue, rue Source, 61, à Saint-Gilles (Bruxelles)..., (Je la Deschamps de Pas MOREL Fatio, (L.), ingénieur, à Saint-Omer.. 2 juillet i86o. i juillet i86G. 7 1807. nrchéologue, au cliâteau de Bcaure- gard, à Lausanne MuLLER (le DOCTEUR ïi.),archéologue, à Copenhague. Ponton d'Amécolrt la (le vicomte de), président juillet de Société française de numismatique, lue de Lille, 50, à Paris fi juillet 1808. 2 juillet 1871. Teixeira de Aragaô, directeur du cabinet des méM. dailles de S. Karabacek à le roi de Portugal, à Lisbonne... (le docteur Josef), Vienne, Beatrixgasse, 20, 7 juillet 1S72. III ROACH Smith (sir Cli.), à Carlo Strozzi Slrood, comté de Kent. (le marquis), directeur 5 juillet 187i. du Periodico — di nvmismaiica , à Florence Schlumberger (Gustave), Faubourg Saint-IIonoré, 7 juillet 1878. {0, à Paris 1 Dancoisne, notaire honoraire, Van Hende à — licnin-Liélard. (Edouard), ancien chef d'institution, rncMasscna, rjO, De Barthélémy Honoré, 9, à à Lilb; (Anatole), 6 juillet 1879. 3 juillet 1881 2 juillet rue d'Anjou-Saint- Paris IIeiss (Aloïs), à'Aulnay, près de Sceaux, dépar- tement de la Seine Dumoulin (F.-L.-J.), U99, ROUYER à — Maestrichf (Jules), directeur honoraire des postes, àThiaucourt(Mcurlhe-ct-Moselle) Vallier (Gustave), archéologue et I Dur van Matenesse àSchiedam Année 4886. juillet 1883. nunusmole, place Saint-André, 5, à Grenoble Van 188?. notaire, rue des Capucins, 1884. 6 juilicl 4 juillel 1886. (P.-J.)» bourginesire, ^ 510 MEMBRES EFFECTIFS 0. HOMS ET QUALITÉS. MM. Ghalon IiA'l (Renier), docteur en droit DE l Al MisSiON membre de , l'Académie royale, etc., rue du Trône, 113, à Ixelles, président d'honneur Fondateur. à vie Bethume (monseigneur), chanoine et camcrier de Sa Sainteté, rue d'Argent, — IIerry de Cocquéau (François), docteur en rue du Warché-au-Bois, 27, Lefevre (E.-C), à droit, 6 octobre ISii. Bruxelles rue des Peignes, 32, rentier, Gand 20 septembre Pety de Thozée la à secret Bruges à (J.), Chambre des propriétaire, représentants (le 816. membre de et de plu- sieurs sociétés savantes, au château de Grune. De Witte 1 4 juillet 1852 membre de l'Académie baron J.), royale, associé de l'Institut de France, etc., rue Fortin, S, à Paris Gogheteux (le 5 juillet 1857. .• général g.), à Sclessin, lez-Liége, rue Côle d'or, du 21 mars au 1er novembre; — à Liège, 23, rue Fabry, les autres mois >,...,. Dugniolle, docteur bran, 117, en médecine, rue Mali- — à Ixelles PiCQUÉ (Gamille), conservateur chargé du cabinet de numismatique à rue de Naples, 10, De IVédonchel la (le la Bibliothèque 8 juillet 1860. comte Georges), président de Société historique de Tournai, rue Becque- relle, 3, à Tournai 5 juillet 1803. Vanden Broegk (Edouard), rue de Terre-Neuve, 102, (I) royale, à Ixelles Le nombre des membres agent de change, - à Bruxelles. cffectirs est fixé à trente-cinq. 3 juillet 186i. . ~ ~ 511 NOUS ET QIALITÉS. „ ,. >»*»» DE L ..,. Wiener des (Léopold), statuaire monnaies, rue etc., du Nord, 80, à 3juilletl86i SlIRMONT DE YOLSBERGHE rue des Pierres, 1 Maus (C), conseiller 1 rue du Berger, 27, (le BARON), arclléologue, Gand à , à la 2 juillet i86î). cour d'appel de Bruxelles, à Ixelles De Limburg Stirum 7 (le comte), _ (Auguste), Henri IV, 27, ingénieur, Boulevard à Paris (le BARON 5 juillet 1868. homme Louîs), de lettres et — archéologue, rue du Pont-Neuf, 21, à Bruxelles. De Jokghe vicomte (le Eaudouin), rue du — Trône, 60,à Ixelles SCHUERMANS cour ( HenH Orban, 48, LiEDTS la , premier président de Liè^e , Boulevard la Frère- Liège...... 88,à Bruxelle5 De Chestret (le 3 juillet 1870. baron J.-R.-AI. -Jules), quai de rinduslrie, 13, à LiéjjC De Schodt ment — ^, baron Amé(ice), archéologue, rue de (le Loi, à ) de d'appel juillet 1867. rue du Haul- Gand Porl, 56, à Geelhand AOmsSlOR graveur en chef et ^''"''^"^^•- Brichaut • et 2 juillet 1871. (A.), directeur général de Tt-nregistre- des iiomaines, à Ixelles .... rue de Lomlres, 15, — .-. IIelbig (Henri), archéologue, rue de Joye, 12, à Lié^e. Onghena (Charles) Champs, U, à , graveur etc., , rue Gand Le Catte (Auguste), membre de provinciale de statistique et de la juillet 1873. 4 juillet 1873. commission la société archéo- logique de Namur, rue Notre-Dame, 22, à Namur. De Roissart (Amédée), 6 des conseiller à la — cour d'appel, avenue de la Couronne, 12, à Ixelles- . 7 juillet 1878. ' . — .NOMS — 512 ET giALITRS. («AIE hE I AU)! l>SI<lX MM. Vander AuiVERA Vam Bastelaer (Jean), notaire, à Lonvain (Désiré), archéologue mate, rue de TAhoudance, CuMONT (Georges), 24', à 3 juillet 1881. numis- et Bruxelles 2 juillet 1882. avocat, rue de Slassarl, 77, — à Ixelles Bequet (Alfred), archo ilo^ue, rue des Nobles, h Namur Bethune ({juillet baron Jean-Baptiste), conseiller pro- (le 5 juillet 1885. vincial, à Oostroosebcke FiEVET (Jules), ingénieur, à Bascoup, Chapelle- — lez-HerLiimont (Hainaul). Vaw Schoor (Charles avenue 188^. premier avocat , général, l.ouise, 87, à Bruxelles Bamps (Constant), docteur Vieille, 23, à Hasscl en — , médecine, rue — t De Witte (Alphonse), ingénieur, rue du Trône, 49, 4 à Ixelles CORRESPONDANTS REGNICOLES CouREAUX (ïlippolyte) , archéologue, rue archiviste, à Louvain. Parmentier (Charles), lincs 2, Vaw Havre à des rue des ... à 4 1869. juillet Gustave), archéologue, Anvers 6 juillet 1873. comte Albéric), au château de la Haveltc, à Spa (') I8(îi, 7 juillet 1872. (le chevalier (le 3 juillet Ursu- Mons rue Léopold, 2a, Du Chastel avocat, 1886. {')• Paroissiens, 17, à Bruxelles Vaw Even (Edward), juillet Le nombre des correspondants regnicoles 3 juillet 1881. est limilé à dix. ~ NIIM^ - 513 tT Ol'ALITHS. "ATi DE i'aII»,B8,o,. lyj)J De Pittelrs de Budingem Louvrex, 77, (le baron Léon), rue à Liéi^e ,. '' () PE.v(Edmond-Ph.-A.), ingénieur, De Mu«iTER (Victor), rue de à Morlanweiz. Naraur, 105, .,, • juillet I88i. 5 juiIIeH883. à Louvain ALxm de (Frédéric), attaché au cabinet des médailles l'État, rue Picard, 56, à Bruxelles _ . Van Eersel Marie), (le chevalier Léopold-Charles- capitaine d'état-major, rue de la Vallée,77,àlxelles 4 juillet 1886. ASSOCIÉS ÉTRANGERS. mjHOFF (Martinus), Penon (Casimir), u Haye libraire, à la conservateur du Antiques, au château Boreiy, à Marseille MoRiN-PoNs (Henri), HuGHER banquier, (E.), conservateur 3 novembre 1856. _ Lyon à du Musée archéologique ^" ^^^"« 10 avril 1857. Bascle de Lagrèze (G.), conseiller, à Pau. Compère (Amédée), Beale- Poste, 30 août 1857. consul de Belgique, à Oléron. 10 décembre 1863. Esq. , archéologue, à Maidstone _ (Kent) Madden (Frédéric-W.), Société Esq., membre de numismatique de Londres , la Portiand U janvier place, 20, à Biigbton Alvaro Campaner y Fuertes Memo7-ial numismalico, à (don), directeur 18 décembre 1866. Du/letlino, etc., h f Jorence Ricard (Adolphe), 1865. du Palma Caucich (A.-R.), directeur du (8 janvier 1867. archéologue, à Montpellier... Brambilla (Camille), Ramon octobre 18:J6. musée des archéologue, à Pavie (Vidal), numismate, à Barcelone 7 octobre 1867. — 21 mai 1868. - — 514 NOMS ET (QUALITÉS. DATE PB L^DMISSIOR. MM. De Labatut (Edouard), laire de la docteur en droit, secré- Société française de numismatique el d'archéologie, à Paris Clay (Charles), M. numismatique, LusGHiN (le Meyer (Adolphe), président de D., la Société Manchester o janvier 1870. Amold), 5 juin 1870. à docteur 17 juillet 1868. S. W. à Gratz Kôniggratzersfrasse, 48, à Berlin 15 Van Peteghem (Charles), memhrc de la mars 1871. Société française de numismatique, quai des Grands- Augustins, De Marsy 4.1, 14 mai 1871. à Paris comte Arthur), archiviste, à (le Com- — piègne Trachsel (le docteur Charles-François), numis- mate, Petit- riant Site, descente Monibcnon, à — Lausanne Chautard (J.), doyen de De Groot la faculté la Lagerberg M. à Bonn 5 janvier 1872. Leyde (le chevalier le roi à de Suède juillet 1871. — — Monnaie, à Calcutta. (Auguste), capitaine, RoEST (Théod.-M.), S. 15 Lille (J.), à Delft IIyde, directeur général de WuERST catholique des Vauban, 50, à sciences, boulevard 7 juillet 1872. Magnus), chambellan de et de Norwège, conserva- teur du musée de Gothemhourg, à Rada 10 septembre 1872. SKOiiiSKY (le comte C), chcf dcs affaires politiques au département des dix-huit affaires étrangères, membres de l'Académie un des suédoise, à Stockholm Alkan sieurs à 19 novembre 1872. aîné, officier d'académie, sociétés savantes, Neuilly (Seine) membre de plu- avenue du Roule, 1 avril 1873. — — 515 .OMS BT g.AUTÈS. DAT. OE t'.O-.SS.O,. MM Smits van Nieuwerkerke (J.-A.), Papadopoli comte Nicolas), (le de cavalerie, membre Veneto, royal des . sciences et membre de à Venise, correspondant de des lettres l'Institut de Venise, palais Papadopoli de Silvestro, à Venise Snoegk i8 juin 1874. chevalier Matthieu-Adrien), cham- (le bellan de S. M. le roi des Pays-Bas, à Hintham, près Bois-le-Duc 3 novembre 1874. Maxe-Werly (Léon), rue de Rennes, 61, De Bellenot (le baron), à Paris. chambellan de S. A. R. prince Frédéric de Hesse, boulevard de De l'Écluse française le 3 mai 1878. membre de (Charles), Société la de numismatique, rue Joufifroy, 94, à Paris 14 juin 187o. ), secrétaire de Société française de la numismatique, chef de bureau Monnaies, quai Conli, Derre (François), Promis 1 1 , l'hôtel des à à Paris 23 janvier 1876. architecte, à Paris (le chevalier Vineenzo), 14 mai 1876. bibliothécaire du Roi, à Turin De la Haut De Donop Habets 3 janvier 1877. (Charles), propriétaire, à Charicville. 2^ avril 1877. (le baron S. A. R. (l'été, 23 novembre 1874. Marne, la 2i, à Nogcnt-sur-Marne SuDRE (L 29 noveml.re 1873. honoraire résident de l'Académie royale des beaux-arts, l'Ateneo à Dordrecht. officier le Hugo), major chambellan de grand-duc de Hesse, au château de Panker dans (l'abbé à Wiesbaden le Ilolslein).. Joseph), président de la 6 mai 1877. Société archéologique du duché de Limbourg, à Maes- U tricht ]>IuLLER (le DocTEtR S. à Utrechl ), archiviste de la mai 1877. ville, 10 juin 1877. — 516 — DATE NOMS ET QUALITÉS. 1>B I 'aDHISSIOR. MM. Caplain (Michel), rue Michcl-Ie-Comte, 28, Du Lac (Jules), archéologue, etc., Engel (Arthur), rue Marignan, octobre 1877. i Compiègnc. 10 29, à Paris avril 1878. mai 1878. 11 Musée de numis- directeur du HiGAUX (Henri), à à Paris, 23 mai 1878. matique, à Lille SCHOLS (L.-P.-H.), docteur en médecine, à MaesiO août 1878. Iricht VERNiER(Acliille), banquier, rue de ThionviUe, 54, 23 octobre 1878. à Lille De Grez (le Jean -Marie- Henri- chevalier Joseph), numismate, Le CoiNTRE-DupONT, 4 février 1879. à Bois-le-Duc à Poitiers Eysseric (Marcel), numismate, 5 juin 1879. à — Sisteron DissARD (Paul), conservateur du Musée des antiques, à Lyon 3 juillet 1879. Eberson (Lucas-Hermann), roi des Pays-Bas, à architecte de S. M. le Arnheim 17 février 1880. Sacchetti (Giuseppe), vérificateur à la monnaie de Milan 10 juin Phillips Junior (Henry), numismatique BOUTRY sion et à la commis3 juillet 1880. cabinet des 24 médailles, à Marseille (A.-J.), membre de la 2 août 1880. Perrin (André), numismate, à Chambéry (Savoie), rue de Boigne à Stade juillet 1880- Société Teylers, à Harlem Bahrfeldt — Arras Laugier (Joseph), conservateur du Ensghedé 880. secrétaire de la Société archéologique de Philadelphie. (Julien), juge, secrétaire de du musée, 1 20 août 1880. (M.), lieutenant au 7S'nc infanterie, (Hanovre) 21 février 1881. - - 517 NOMS ET QIALIIÉS. 0*TI 01 L âuiitsioa- M. Al José do Amaral B. de Toro, numismate, à Vizeu-Alcafaclie (Portugal) . Ehrensvard (le léiriment des 17 ^3,3 ^gj^,^ comte Augustin), lieutenant au hussards de Scanie, LinJoip, à près de Helsinyborg Maindro^ (Ernest), secrétaire de TAcadcmic des sciences, an Palais de l'Insfiluf, à Paris Weyl 24 juin 1881. (Adolphe), directeur du lierhncr Miinz- b/àlt,r, Wallsirassr, 24, à Heilin Desriard (Louis), (.léparlement de Ort nuinistuate, la à 19 janvier 1882. Rive-de-Gier Loire) 25 janvier 1882. (le capitaine J.-A.), à raca.lémie militaire de '^••***'« £2 De Meuikynck (Auguste), membre du Musée numismatique, Bossus, de à Lille, rue dos Chats- 9 mars 1S82. 2 à Lille (Georges), rue Léopold, 34, à Liège Ghesquiëre-Dierickx usines monétaires (Désiré), des de Biaclie-Saint-VaasI, rue Gouverneur (Arthur), la — '. à Sainf-Denis (départe- 28 juin 1882. Seine) muiiici|)al, à Cam- docteur en droit, mem- Dei.attre (Victor), receveur — hiai OLDERnuiS-GRATAMA(L.), — bre des États-Généi aux, à Asscn André John 1882. niai 6 mai 1882. directeur Saint-Paul, 28, à Paris ment de fcvrier 1882. direction (> Quarré-Reybourboii, archéologue, Terme la 2 octobre 1882. (Ernest), noiâjie, à Gray Wilson, \^^est à Oi.denburg J.-F.-U.), ( Cothembourg (Suède).... à — Storkholm Cavam.i (Gustave), phatmacien, de Siockbolm 6 mai 1883. à Skôfde, près fl ioùt 1883. . — 518 — D4TR DE ISOMS ET QUALITÉS. 1 "aDM ISS in Jl MM. Wedberg, conseiller (le jtislice, à Kingston npon BoM IIull 9 août 18^3. Stockliom Fewster (Charles -Edward), counsellor, à 6 (Anglclerrc) juillet numismate, Keyzersgracht, 428, (Adrien), à Amsterdam Joseph (Paul), 20 janvier 1885 professeur, Wielandstrasse, 61'", — à Francforl-sur-Mein ... JoLivoT (Pierre-Charles), neur général et secrétaire du gouver- du conseil d'État de princi- la pauté de Monaco De Man 27 avril 1885. (Marie), rue Saint-Pierre, à Middelbourg 30 mai 1885. (Zélànde) Besier (Louis Guillaume-Alexandre), daire près la référen- commission des monnaies des Pays-Bas, Maliesingel, 20, à Utrecht Von Erust 2 octobre 1885. (Charles), Kaiserlich-Këniglicher Ober- bergrath, Ungargasse, 3, Vienne (Autriche).. Myer (Tsaac), membre de la Société BuKOWSKi (H ), membre de 30 novembre 1885. Société suédoise de la numismatique, à Stockholm Germain (Léon), 16 novembre 1885. numismatique de Philadelphie, à Philadelphie 7 janvier 1886. bibliothécaire-archiviste Société d'archéologie lorraine, à I88i,, de la rue Héré, 26, Nancy 14 avril 1886. Cahn (Adolphe-E.), membre matiqucs de Vienne et des Sociétés numis- de Munich, chaussée d'Eschersheim, 36, à Francfort-sur Mein 4 juillet 1886. IIelbing (Otto), membre des Sociétés numismatiques de Vienne, de denzsfrasse, 12, à Munich Munich et de Suisse, Resi- — 510 - BUREAU DE LA SOCIÉTÉ PENDANT L'ANNÉE 1887: Président d'honneur Vice- Président Secrétaire Renier Chaloiv. ' M. DK NcnoDT. : : Bibliothécaire Contrôleur Trésorier ill. : m, DR ^''TTR. : M. Hehry db Cocqvéav. : .%l. : Edouard Yandbn Brorck* COMMISSION DE LA REVUE PENDANT L'ANNÉE MU. IHaVS. DE SCHODT. CVMOXT. 1887; 520 — SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE. LISTE DKS OUVRAGKS LE \\\LÇUS l'IiNfVANT 3- TRI.M EST HE 188(>. Ouvrages périodiques. ALLEMAGNE. Berlin. A. Weyi,. renies de médailles monnaies. et Galalofîues n»" 73 el 74. Brème, NumisMatisches Literalur lUatt, n» 32, année 1886. lielpslg;. Numismatischer rerkehr, von année 1886, n»* 1, 2, 3, 4, 6 Blàtter fur Miinzfreunde, avec la G. G. Tbieme, et 6. n«s 133, 134 et 135, planche no 87. ANGLETERRE. Eiondres. The numismatic part. 1, année chronicle, 1886, third séries, n»21. BELGIQUE. Fédération archéologique Belgique, tome I. du Gongrès tenu historique de et Compte rendu des travaux à Anvers 28-30 les sep- tembre 1883, par Gépiaru, secrétaire général du Gongrès. Anvers 1886, Bruxelles. in-8". Bulletin de l'Académie royale de Belgique, année 1886, tome XI, n»s 4, 5 et 6. Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie, année 1886, liv. 1 el 2. — Enghien. J finales 4*= Oand. 521 -~ du Cercle archéologique, lome II, livraison. Messager des sciences historiques, année 1886, 2e livraison. Waninr. Société archéologique. -Bibliographie naniuroise, par M. Doyen : 1« partie, année 1886, 5« livraison. Rapport sur la situation de la Société en 188b. FRANCE. Dax, Bulletin de la Société de Borda, année 1886, 2e trimestre. Ouvrages non périodiques. Besier (L.). Munt-kabinet van 's ryks munt te Utrecht, Catalogus der gouden, silveren en koperen speciën van Europeeschen oorsprong voor Nederlandsch Indie geslagen, oprichting der O. 1. Compagnie {Hommage DE WiTTB (A.). sedert tôt de heden, de l'auteur.) Les ventes van der Straelen-Moons à Anvers et KlufskensàGand.Varis, 1886;grand in-S», 10 pages. {Hommage de Roach-Smith (Ch.) Retrospections Tome 11, social l'auteur.) and archœologicuL Londres, 1886 ;in-8«', pi. et 308 pages, cart. anglais. {Hommage de Taillrbois (E.). l'auteur.) Découverte d'une cachette de deniers et obole» morlans au nom de Centulle à Gondrin. Dax, 1886;in-8s7pa6e8. ^ la Fontaine leS'Forges, d'or. — Découverte à PontenX' etc. Dax, 1886; in-8», 23 pages. {Hommage de l'auteur,) — 522 - Anonymes. Catalogue d'une belle collection de médailles par M« '« et de monnaies délaissée Snouck van Loosen, à Enkhuizen. {Envoi de M. Théod. Boni et fils.) Messager des sciences historiques, année 1884. {DondeM. A.deWitte.) Le membre ff. de bibliothécaire y Alphonse de Witte. CABINET NUMISMATIQUE. DON DE L'AITBCR, M. ED. GEERTS Médaille en bronze offerte à J.-S.-G. Nypels, Jeton en similor sur même le : le crirainaliste; sujet; La Légia Médaille en bronze offerte à Toussaint Radoux, par DON DE l'auteur, M. LEMAIRB Médaille en bronze en l'honneur de Liévin — Gand — pour l'entrée du « ». : Bauwens; Watlington » dans le port de ; Médaille en bronze pour le 25« anniversaire de l'inauguration chemin de fer du d'Eccloo à Gand. DON DE M. D.-A. VAN BASTELAER : Médaille en bronze de l'Union pharmaceutique de l'arrondissement de Van Charleroi, offerte à D.-A. Baslelaer, président du VI" congrès inter- national pharmaceutique. ACQUISITION Un jeton de cuivre de deR.Chalon. la : réunion du 9 mai 1886 à Louvain, à l'effigie TABLE DES MATIÈRES. MÉinOIRES. De la restitution aux évêques de Liège de certaines monnaies soi- disant impériales, par M. le baron de Chestret Numismatique bruxelloise. Essai sur les jetons 1 du xv* siècle au type de saint Michel, par M. E. Vanden Broeck 8 Jeton du règne d'Ulrich, duc de Wurtemberg. Insurrection dite du pauvre Conrad (1514), par M. Le jeton d'étrennes pour autrichiens, par Trouvailles la le ... comte Maurin Nahuys nouvelle année 1771, dans les M. G. Cdmont 53 Dauphiné monétaires en et en Savoie. Lettre à M. Chalon, par M. G. Vallier Une médaille de 44 saint Bruno, fondateur de l'ordre des Chartreux, par Denis Waterloos, graveur belge (1627-1715). Lettre à M. Cumont, par M. G. Vallier 50 Cueilloir numismatique. Lettre à M. de Schodt, par M. le de comte Marsy Monnaies 59 inédites. (1294-1312). — Document de Brabant. 27 Pays-Bas — (1312-1355). — Denier noir de Jean II, duc de Brabant Restitution d'un denier noir à la Flandre. — 1304, relatif aux monnaies de Flandre et de Petit gros — au Imitation de Jean lion faite à III, duc de Brabant Rummen du gros au Philippe VI, roi de France, etc., par M. Frédéric Alvifi Gros aux quatre lions de Jean 11 (1297-1331), frappé à Vieuville, par M. le de ... 76 d'Avesncs, comte de Hainaut (1280-1304), et gros au châtel de Jean I", comte de Médailles commémoratives de feu lis J. Namur 94 FiÉVET gouverneur général des Indes orientales néerlandaises, Jacob Mossel, par M. L.-H. Ebbbson . 97 — Quelques mots sur deux méreaux de de la — 524 la corporation des bateliers d'Arnhem, par M. L.-H* Eberson ville 101 Monnaies inédites ou rares du comté de Hollande du duché et de Brabant, par M. Alphonse de Wittb 1S3 Trois médailles hongroises^ par M. G. Valliiîr Les Volontaires limbourgeois 164 médaille leur et — (1790-1794). Révolution brabançonne. Invasion française, par M. G. Cumont. 180 .... 212 Médailles de dévotion du jubilé de 162o, par M. J. Rouyer Numismatique de Cambrai, par M. Victor Delattre 230 La question monétaire au pays de Liège sous Hugues de Châlon, Adolphe Englebert de et Marck, par M. la le baron de Chestret DE Haneipb 283 Projet de médaille pour récompenser de leurs services les représentants de Matines pendant l'occupation française de 1792 par M. G. Ccmont. Une médaille Élisabeth 296 en d'or offerte, à à 1793, . Henri-Joseph par l'archiduchesse Marie- 1741, Rega, professeur de l'université à Louvain, par M. Ed. Van Even Numismatique de Cambrai [suite], par Médaille coramémorative de « De Geldersche M. L.-H. Ebersoîv Les médailleurs de la » à TOr.-. . 307 . 315 . . Loge séculaire de la Vén.*. la fête Broederschap M. Victor Delattre d'Arnhem, par ........ 333 Renaissance, par M. Aloïss Heiss (4« article), par M. P. -Ch. Robert 336 Document numismatique relatif à monnaies décrétée dans la l'augmentation de la valeur des Flandre, en 1381, par M. le comte Maurin Nahuys 341 Médaille religieuse de l'empereur et de l'impératrice du Mexique, 345 par M. A. Brichaut La monnaie et le prix des choses, à Gand, au temps de Jacques van 397 Arlevelde, par Maurice Heins Trois deniers de Henri le Blondel, comte de Luxembourg, par 441 Alphonse de Witte Les médailles de Un double Les la réforme religieuse en Suisse, par G. Vallier denier de Flandre, par C. deniers en plomb du 446 454 Van Peteghem chapitre de Sainte- Aldegonde, Maubeuge, par Ernest Matthieu . de 463 - 525 — Projet de médaille pour récompenser de leurs services les représen- tants de Malines pendant l'occupation française de 1792 à 1793, par G. Cdmont 457 CORRESPOXDAIVCE. Lettre de M. P. Charles Robert à M. Alph. de Schodt NÉCROLOGIE. — Prospcr-Désiré-Louis-Joscph 104 Mailliet ^47 Le baron Rernard de Koeline 250 Alexandre Missong, par M. G. CuMONT 347 ACTES oFFicïELs — Type et fabrication des monnaies belges. 349 lllÉL4!VOES. La médaille offerte à M. le professeur Nypels. l'Académie de peinture, de sculpture — en 1776. Une monnaie en monétaires d'Arras. d'Arras. — — pierre. et — Médailles pour de gravure, à Liège, — L. Dancoisne, Poids L. Dangoisne, Les plombs des draps Smith, Coin collectors of the United States Illus- trated guide. — G. Vallier, Iconographie et numismatique des Dauphinois dignes de mémoire. Le comte Monnier de ranne — la Size- Adolphe Meyer, Albrecht von Wallenslein, Herzog von Friedland, und seine MUnzen. — Rietstap, Armoriai général. — Smith, Illustrated Encyclopaedia of gold and Coins of the World. — Dirks, Penningkundigrepertorium. — La médaille de M. Bouley. — G. Rossi, Monete dei Griraaldi, principi Freunde der MUnz-, Monaco. — A. Grensgr, Adressbuch silver di filr Siegel- und Wappenkundo, t. II.— A. Meyer, PriJgungen Bran- denburg-Preussens, betreffend dessen Africanische Besitzungen und Aussenhandel. — Médaille pour l'inauguration du chemin de fer de Gand à Termonde. monnaies de Boulogne. - Deschamps de Pas, Élude sur — G. Vallier et le les vicomte dk Poniorr d'Amécourt, Un nouveautiersck sol d'Aire (Landes). - G.Vallibr, Numismatique féodale du Dauphiné.— L.GERMAin, Origine de la croix de Lorraine. duc René II - L. Germaiîv, Le chardon lorrain sous le et Antoine. — G. Laverrenz, Die Medaillen und Gedîichtniszeichen der deutschen Hochschulen E. Babelon, Description historique et chronologique des monnaies il* — de la république romaine. — 52C — Le baron J. Coup de Chestret, d'œil sur l'histoire monétaire de la principauté de Liège et de — Catalogue d'une partie des collections de — Médaille pour sept-centième anniversaire ses dépendances. Charles Robert. de le Belgique par — de Bois-le-Duc. fondation la Médailles distribuées en — Société des ingénieurs civils de France. la Die rëmischen und deutschen Kaiser von 44 vor Christo bis 1711 nach Christo. - Jeton pour Auwera. — La monnaie russe. et C'e. — Myer, The Waterloo medal, Cd. Robert, Ogmius, dieu de l'éloquence, — monnaies Armoricaines? Nîmes au pied de sanglier. d'Onna de Feins. et autonomes. — — G. Vallier, Le nouveau tiers de maisons religieuses — J. Dirks, Les trouvailles campagnes, envoyée et littéraire de de Reims, des paroisses la cha- 254 Société historique, archéolo- — Sept — et monnaie de Paris à la la Frise. fondation de Bois-le-Duc. de l'argenterie provenant des I^tat et paroisses Médaille offerte à M. J. Dirks par gique — Billoin, Médailles grecques Collection Tableau de réduction des diverses monnaies ayant cours en 1453. pelles des par Pistrucci. figure-t-il sur les Léon Lacroix, Les médailles de — sol d'Aire, à la légende Vico-Juli. la Catalogue des pièces — Dirks, Acquinumismatique, à Leeuwardcn. — sitions faites par le Cabinet de — — MM. OEschger, Mesdach fabriquées par Fander noces de cuivre de Jean les Dessins de Van Mieris. centième anniversaire de Médaille de pèlerinage (Sirolo). jetons des évêques de Verdun. — Paul Joseph, Die Wetterauer Brakteaten (Odenwalder Fund). — — P.-Ch Robert, Monnaies et Deux centième anniversaire de la révocation de l'édit célébré par les protestants wallons des Pays-Bas, Mkyer, Rrandenburg-preussische PrSgungen de Nantes, — Adolphe welche auf die Afrikanischen Besilzungen (1681-1696) Bezug haben.— M. Charles JoLivoT nommé chevalier de l'ordre de Léopold. tecx. Valeur relative de l'Artésien xiii» siècle. — et Trouvaille de deniers liégeois dans de Luxembourg. — J. le la fin — Décès Médaille commémorative de la du grand-duché Dirks, Penningkundig repertorium. Guida numismatica universale. monnaie transvaalienne. — Ch. Coche- du Parisis vers de Johann Newald. reine Nathalie (Serbie). — Les ventes. —Médaille pour — le — — La deux — - 527 cent cinquantième anniversaire de d'Utrecht. — Notre-Dame de naies au de la Paysde Liège, pendant les xv xvF —Sommaire siècles. Revue française de numismatique en 1885. — pendant l'année 1885. probablement, un Histoire monétaire en gaulois d'histoire Appréiialion phique, t. VI, 1886. — Marque d'acquit de Deneraux M. et des de M. Cumont. — travaux de nationale numismatiques de Mowat, R, et, A. Dt)FiiNG, Concours quinquennal (1881-1885) et — libre et séculier — : 353 un nom commun est du monastère impérial, Quedlinbourg. M. DE ScnoDT Articles Errata et addenda - de magistrat monétaire. titre — Société française de numismatique, la Ch. Robert,'*' Arcantodan — et de l'ordre de — Cours des mon- Conception de Villa-Viçoza. la parus dans l'Annuaire de — fondation de l'université la nommé commandeur M. de Sghodt Bulletin épigra- Le cabinet numismatique de Belgrade. la taxe des chiens, ù Bruges. — J. Rodyer, autres poids monétaires de France et des Pays-Bas. A. de Schodt, nommé commandeur de l'Ordre de 470 Léopold SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE. verbaux — Extrails des procès- : Réunion du bureau du 2 octobre 1885. 14« . 149 Réunion du bureau du 16 novembre 1885 Réunion du bureau du 30 novembre 1885 Réunion du bureau du 7 ib. . 281 décembre 1885 Réunion du bureau du 7 janvier 1886 283 Réunion du bureau du 27 mars 1886 386 Réunion du bureau du 14 avril 386 1886 Assemblée extraordinaire tenue à Louvain, Assemblée générale annuelle du 4 Réunion du bureau du 4 Liste le"- des membres de juillet la juillet le 9 mai 1886 .... 493 1886 507 1886 Société royale de numismatique au ^^ octobre 1886 Liste des ouvrages reçus 387 Jî^O, 292, 520 Liste desdonsreçusparleCabineldenumismaliquedelaSociété. 284, 522 Table des matières Table des planches *** **** 528 TABLE DES PLANCHES ET DES FIGURES, AVEC RENVOI AUX PAGES OU ELLES SONT EXPLIQUliES. .Numéros Numéros Numéros Numéros Xuméros des des des des des figures. pages usures. pages. figures. Planche 12 i .... 43 2,3.... 14 4,5.... 17 6 19 16'« Planche V. I. 7 20 8 22 23 9 97 Planche VI. luméros Numéros des des pages. Planche X. 1 ^,2 101 103 4 94 5 95 2,3, 223 4... 224 6.. 222 7... 227 pages. 5,6., . 7.... . 327 328 Planche XIV. 1,2... 329 3 330 4, 5, 6. 331 Planche XV^. Planche XI, 24 des figures. 219 ... 226 3 Numéros •> 339 Planche VII. 1... Planche 154 II .. 310 345 2 156 Planche XVI. *> 114 340 159 27 162 Planche XN. Planche XVII. Planche II Planche 1 1 318 2, 3... 319 16S 4,5,. 320 170 6 321 177 6l>is « Vlil. . . . Planche XVIII. 449 322 Planche IV. 76 340 450 Planche IX. Planche XIII. 82 192 86 194 1 32Ô 89 190 2,3,4. 326 Planche XIX. 3 451