Revue belge de numismatique et de sigillographie

Transcription

Revue belge de numismatique et de sigillographie
REVUE BELGE
DE
NUMISMATIQUE,
SODS LES AUSPICES DE LA SOGIlTÊ ROÏALE DE HDMISMATIOUE.
isse.
QUARANTE-DEUXIÈME ANNÉE.
BRUXELLES,
LIBRAlUIE POLYTECHNIQUE DE JULES DECQ,
9,
RLE DE LA MADELEINE.
—
104
—
CORKESPOKDAKCE.
Leth^e de
M.
P.
Charles Robert à M. Alph. de Schodt,
directeur de la
Revue belge de numismatique.
Mon cher Confrère,
M. Chalon, notre honorable président,
a bien voulu
parler d'une petite thèse numismatique que
j'ai
me
soutenue
re'cemmerit à l'Académie des inscriptions et belles-lettres,
et
me demander
assertions
quelques explications sur une ou deux
un peu hardies, dont un journal français
apporte' l'énonce' à Bruxelles, sans
y joindre
les
lui a
arguments
qui m'ont servi à les étayer. Je vais reproduire et
com-
pléter ces arguments. Vos lecteurs jugeront.
Le fond de mon
la
sujet était le contraste que présentent
dissémination de
périodes gauloise
la
et
sous les Romains et
fabrication monétaire pendant les
mérovingienne
les
race. Cet exposé m'avait paru
bon
monétaire d'un pays tient de près
mique
J'ai
et parfois à
et sa centralisation
premiers princes de
à faire,
à
la
deuxième
car le régime
sa condition écono-
son état politique.
particulièrement insisté sur l'époque
oii les
Gaulois,
après avoir renoncé aux imitations serviles des espèces
du monde
classique, puis fabriqué des
monnaies muettes
—
à
~
des types devenus plus ou moins nationaux, en vinrent
aux monnaies
à
105
à
était le caractère
me
temps
même
ou
les
encore certaines contrées,
conquête romaine
ADIETVÀNVS,
nom du mot REX.
;
mais
Il
fai-
même
en fut de
11
aussi des rois chez les Belges, jusqu'à
par Auguste
à
aussi trouve-t-on au
;
dans nie de Bretagne jusqu'au temps de Claude.
pays, par César et
espèces
rôle de ces personnages.
le
de César, un Aquitain,
suivre son
sant
en présence,
demandé incidemment quel
suis
Les rois gouvernaient
la
est
de personnages qui signent
seuls ou à deux, et je
Tépoque de
On
légendes autonomes.
cette époque,
y a eu
la
conquête du
ils
ne mettaient
pas d'ordinaire dans les légendes, leur titre après leur
nom.
Dans
le
devint plus tard
centre, qui
la
vèrent.
forme monarchique, lorsque
Or,
cette
contrée
a
Celtique de
rompu presque
César, on avait depuis longtemps
avec
la
un
fourni
déjà
partout
Romains
les
arri-
nombre
important de pièces épigraphiques relativement récentes,
sur lesquelles on trouve souvent deux
ne peuvent, en raison de
noms d'homme,
qui
politique du pays, désigner
l'état
que des magistrats ou des monétaires
Malheureusement, lorsqu'une légende se compose de
deux mots, ce qui arrive souvent,
s'ils
sont l'un et l'autre des
hommes
différents
ou
si
le
il
est difficile de savoir
noms propres désignant
second
est
un
des
qualificatif.
L'embarras ne cesse que pour des monnaies lixoviennes,
qui semblent postérieures à
on retrouve un
titre
la
conquête
et sur lesquelles
indiqué par César, celui du vergobret,
magistrat suprême et annuel de
la cité.
Je
me
suis
donc
—
module
—
Ce sont des bronzes de médiocre
attaché à ces monnaies.
sur lesquels on
106
lit,
au droit
:
CISIAMBOS CATTOS VERCOBRETO(S).
La
lettre
été poinçonnée dans
confection
;
VERCOBRETO
S qui doit terminer
mais cette
n'a pas
coin par l'ouvrier chargé de sa
le
finale,
qui disparaît souvent dans
les
auteurs latins, se supprime fréquemment aussi dans
les
légendes monétaires gauloises
:
on trouve indistincte-
MAT VGIINOS, NONNOS, SANTONOS, GIAMILOS
MATVGIINO, NONNO, SANTONO et GIAMILO.
ment:
et
La légende du
droit nous apprend que les monnaies
qui nous occupent étaient signées par le vergobret des
Lixoviens, et
le
comme
les Gaulois, qui n'avaient pas
mode romain de dénominations, ne
nom,
il
que Cisiambos
s'ensuit
tinct de Cattos et
que
adopté
portaient qu'un
un personnage
était
dis-
légende ne qualifie pas. Je dirai
la
plus loin ce que pouvait être ce Cisiambos.
Le revers des bronzes
lixoviens porte
:
SIMISSOS PVBLIGOS LIXOVIO(S) ou
PVPLICOS SEMISSOS LIXOVIO(S).
Par
la
raison que je viens d'indiquer, je pense qu'on
peut ajouter S à
la fin
de
la
de l'ethnique n'importe pas
ment
à faire
chose que
légende
à
mon
;
mais
la
terminaison
sujet; je tiens seule-
remarquer que Semissos publicos
le
Scmissis publicus,
latin
n'est autre
accommodé aux
désinences gauloises.
Le
semissis était
une pièce de cuivre de mince valeur
—
dont
République permettait
la
—
i07
la
fabrication à ses alliés
(')
aux peuples vaincus qu'elle n'avait pas encore complè-
et
tement organisés.
Il
est intéressant ici
de remarquer que
monnaie gauloise porte explicitement
la
non plus comme à Rome, par
valeur,
toutes lettres,
où
comme on
le fit
mais en
l'initiale S,
au plus tard au moyen âge,
l'on écrivait florenus, grossus, etc.
cation de publique donnée à
l'indication de sa
la
Quant
monnaie,
à la qualifi-
elle n'a rien qui
doive surprendre, puisqu'il s'agit d'une monnaie d'État,
portant
nom du
le
magistrat suprême; c'est ainsi qu'à
Rome, on mettait EX A(RGENTO) PV(BLICO)
ARG(ENTO) PVB(LICO) (*) sur les deniers fabriqués
avec
du métal
dans
Vœrarium
ou
par
pour
les
distinguer des espèces frappées par des particuliers.
On
l'État
pris
,
ne doit pas s'étonner non plus de trouver l'ethnique à
fin
de
la
légende du revers
;
on
lit,
en
sur les lin-
de
Romano ou
gots monétaires de
Rome, N(umus)
Romanumj formes
archaïques du génitif pluriel
bronze campanien porte
POMAION,
de nombreuses pièces de
la
suivi
Roma
et
République
la
effet,
;
(')
se
lit
enfin, les
;
un
sur
mon-
naies d'Antoine, frappées à Lyon, rappellent à l'exergue
le
nom de
cette ville.
Les monnaies qualifiées de semissis chez
ne pèsent pas
remarquer que
f
(')
moitié de
les
la
Lixoviens
romain; mais
il
est à
monnaies fabriquées en Gaule, plus
t.
ÏII,
pp. 195 et
Iraduclion de Blacas et de Wilte.
Ernest Babelon, Monnaies de la république romaine,
1885, p. XXXIX.
(')
l'as
MoMMSEN, Histoire de la monnaie romainey
270 de
(')
la
les
Ibid.j
l'-e
partie, p. 9.
in-S",
—
moins
OU
le
la
à
romaine
108
—
géne'ralement
n'avaient
,
pas
poids que leurs caractères extérieurs semblaient leur
assigner. C'est ainsi que les deniers gaulois au type des
Dioscures, qui se fabriquèrent en abondance, longtemps
avant l'arrivée de César, dans
au nord-est, sur ses confins
Province romaine ou,
la
n'ont en général qu'un
(*),
poids compris entre celui du denier romain et celui du
quinaire.
D'autres exemplaires des semissis publions lixoviens,
faisant partie
V
la
du Cabinet de France, portent
CISIAMBOS,
écrit devant
légende indiquant
la
valeur
pièce, avec l'aigle dans le
nom du
avec
vergobret
l'aigle, les
dans
la
la
et
la
nationalité de la
la
pièce au
;
mots
légende
tête; de l'autre côté,
champ, comme sur
CISIAMBOS, au droit,
2°
une
:
avec
la
même tête et,
au revers,
MAVFENNOS ARCANTODAN, tenant
place de l'indication monétaire.
Cisiambos, qui figure dans toutes
les
combinaisons,
pouvait être un monétaire, tandis que Maufennos, qualifié
d'Arcantodan, doit être un magistrat de l'ordre financier.
Cette
m'est
interprétation
monétaire des
villes
suggérée par l'organisation
grecques, que
apporter dans notre pays,
à
les
l'époque
Gaulois avaient dû
copiaient les
oii ils
types des monnaies grecques et en adoptaient
pondéral. Cette organisation, qui n'était pas
tout le
monde
hellénique, admettait, pour
signe d'échange, diverses combinaisons de
(')
la
la
la
le
système
même
dans
garantie du
signature du
Description raisonnée des monnaies gauloises de ta collection
de M. P. Charles Robert,
in-8«, 1880, p. 31.
—
—
109
magistrat politique et de celle des aijents monétaires
Il
que ceux-ci signassent seuls
arrivait aussi
celui qui était Tentrepreneur
de
;
chargé du contrôle changeait périodiquement
la
roi
plupart des numismates ont vu
ou un chef militaire dans
monnaie, Tidée d'y
les
Au
reste,
indistinctement un
Gaulois qui signaient
la
non des monétaires, mais des
voir
un mémoire
A. de Barthélémy qui, au sujet des
par M.
('),
magistrat
le
('').
magistrats, a été émise dubitativement, dans
récent
dans ce cas,
fabrication fonctionnait^
la
souvent pendant plusieurs années, tandis que
si
(').
deniers au type des Dioscures dont je viens de parler,
s'est
demandé, sans se prononcer,
deux mots
inscrits sur
roi et celui de son père
se complète sur
le
monnaie
la
;
s'il fallait
un
:
le
nom
voir dans les
d'un chef ou
seul personnage, dont
droit et le revers
les
;
le
nom
noms de deux
chefs de peuplades limitrophes; ou, enfin, ceux de deux
sortes de duumvirs signant la monnaie,
comme
cela a
eu
lieu dans diverses localités soumises aux Romains. Ainsi
que
le
remarque M. de Barthélémy,
est difficile d'avoir
il
dès aujourd'hui, sur ces matières obscures, une opinion
arrêtée;
aussi, je limite
pour
le
moment aux
Lixoviens,
l'hypothèse en vertu de laquelle je considère les espèces
de bronze
d'une
garanties par
{')
t.
(*)
T. Babelo.\,
ducUon, 1883,
ayant pu
être
La monnaie dans
l'antiquité,
pp. 37 à 143.
chap.
III,
comme
signature du monétaire, soit seule, soit
Conf. François Lenormant,
III,
(^)
la
basse époque
p.
Monnaies de
la réi>ublique
romaine,
in-S», inlro-
^xxvii.
Revue numismatique française,
Année 1886.
3''
série,
t. Il,
1884, p. 9.
8
—
accompagnée de
celle
—
no
du chef politique de
celle
d'un magistrat préposé à
Après
période romaine, où
la
pour toute
ou de
l'État,
monnaie.
la
la
monnaie
se frappait
Gaule dans deux ou trois hôtels, vient
la
période mérovingienne, qui présente de nouveau
mination monétaire
plus complète
la
(*).
On
que
sait
la
dissé-
la
les
Mérovingiens, après avoir copié les monnaies byzantines,
comme
les
avoir mis
Gaulois avaient copié
les
monnaies grecques,
D N ANASTASIVS P F AVG, comme
avaient mis
OIAUIIIOY,
impérial d'emprunt par
finirent par
le
nom
remplacer
de leur
roi,
et
ceux-ci
le
nom
même que
de
les Gaulois avaient substitué à la
reproduction servile des
noms de
leurs chefs ou de leurs
légendes grecques, les
magistrats; puis, à côté du
mirent,
c'était,
nom
sur certaines espèces,
pour
royal, les Mérovingiens
le
nom
d'un monétaire
ne parler que des Lixoviens,
nom de
le
me
Cisiambos placé à côté de celui du vergobret. Je
donc permis de dire qu'encore bien que
(')
J'ai étudié, à diverses reprises,
mérovingiennes dans leur ensemble,
nombre prodigieux qu'ont dû
les
personnages qui
tiqtie
archéologique, 1846)
rom., 1851, br.
du
;
matique, 1862)
;
cause du
par exemple
ses rapports avec la
:
La numisma-
géographie (Congrès
Études numismatiques sur une partie
vol. in-i», 18 planches;
Observations
monnaies mérovingiennes {Mélanges de numis-
Trésor de Chinon {Annuaire de la Société française
de numismatigue, 1882,
1 pi.);
Sur
pouvoir de Maurice Tibère dans
qui en seraient
la
Considérations sur la monnaie à l'époque
in-8<', 1 pi.;
les
monnaies
les
cherché à expliquer
atteindre et les lieux où on les frappait et
nord-est de la France, 1852,
générales sur
suis
Gaulois soient
depuis quarante ans,
et
les signaient. Conf.,
mérovingienne dans
les
;
la
la
la prétendue restauration
province et sur
les
du
monnaies
preuve {Mémoire de l'Académie des inscriptions
et belles-lettres, in-4»,
t.
xxx,
2^ partie, 1882, 2 cartes et 1 planche).
m
—
-
séparés des Mérovingiens par cinq siècles de domination
romaine,
il
ment entre
d'échange
de ne pas établir un rapproche-
était difficile
le
mode de
par les
garantie adopté
uns
et
autres.
les
pour
J'ai
aperçu, peut-être un peu téméraire, sur ce
Burgundes,
les
Ostrogoths
et les
nom
eu de monnaies portant un
monétaires paraissent sur
les
n'est qu'en terrain gaulois.
chie saxonne a
les
On
signe
le
appuyé cet
fait
que
les
Wisigoths n'ont jamais
de monétaire
et
que
si
espèces des Francs, ce
m'a objecté que l'heptar-
eu plus tard des monnaies portant des
noms de monétaires; mais on
sait qu'il
tions monétaires gauloises dans
le
y avait des tradi-
sud-est de
l'île
de
Bretagne.
On
peut ajouter enfin que l'usage de faire signer les
monnaies par un chef ou par un monétaire, par deux
monétaires ou par un seul monétaire, n'était pas une
création germanique, puisqu'il disparut à l'avènement de
la
deuxième
race, et l'on sait
que
les
Austrasiens implan-
tèrent l'élément germanique en Gaule plus complètement
qu'il
ne
l'avait été jusqu'alors.
Agréez, etc.
P. Charles Robert.
Paris, le 5
novembre
P. 5. iMa lecture de
le
la
4
885.
monnaie lixovienne mentionnant
vergobret CcUtos diffère de celle qui a été donnée par
un épigraphiste d'une grande autorité, M. R. Mowat
(')
p.
Le duel dans
123.
la
déclinaison gauloise.
Revue celtique,
l.
('),
V, 1881,
—
un savant
112
et après lui par
celtiste,
M. Mowat remarquant que
passage où
le
les
Éduens
les
mentionne
il
—
M. Whitley Stokes(').
manuscrits de César, dans
la dignité'
portent prœerant au
(^),
de vergobret chez
de prœerat,
lieu
en conclut qu'à l'époque assez basse où fut frappée
monnaie,
les cités
de
Celtique étaient déjà gouvernées
la
par deux magistrats égaux,
comme
elles
l'empire lorsqu'elles eurent des duumvirs
le
;
furent sous
mais
il
est à
remarquer qu'un autre passage des Commentaires Q),
explicite, établit qu'il n'y avait, suivant l'antique
qu'un vergobret chez les Éduens.
premier passage,
il
suprême, a droit de
la
est dit
que
le
En
très
coutume,
outre,
dans
vergobret, magistrat
vie et de mort; or, ce droit absolu
peut guère être exercé
à
le
ne
deux. Je pense donc que les
éditeurs ont bien fait de changer prœerant en prœerat.
MM. Mowat
etStokes admettant que deux vergobrets exer-
çaient ensemble
mot
la
magistrature suprême, ont dû faire du
Vercobrelo, dans
la
légende de
occupe, un duel se rapportant à
Catlos, qui auraient partagé le
Mais
si
Cisiambos avait signé
bret,
il
faudrait,
figure,
supposer
titre et
pendant
ment
que
sa
en présence
qu'il
la
monnaie comme vergoil
eu une activité exceptionnelle
l'on
En
outre, et cet argu-
admet qu'au droit Vercobreto
(')
Cellic declensiofijhroch. in-S», 1885, p. 69.
Bell. Gai/.,
O
rbid., VII, 32, 33.
16.
la cité.
des autres pièces où
(')
I,
Cisiambos et à
ne prenait pas habituellement son
l'atelier avait
si
monnaie qui nous
gouvernement de
magistrature d'un an.
est concluant,
la
la fois à
—
soi(
un
115
—
duel, on est entraîné à en faire autant, au revers,
du mot LIXOVIO, ce qui oblige
publicos
comme
des noms
monnaie aurait été signée à
les
deux vergobrets
et
à
d'homme
la fois
Conf. R.
MowAT, ouv.
('),
par
le
en sorte que
la
vergobret ou par
par deux personnages qualiGés
simplement de Lixoviens, ce qui
(')
considérer semissos et
cité, p.
n'est
123, et
declension, tableau des noms d'homme,
p. 77.
guère admissible.
Whitley Stokes, Ceitic
—
114
-
IHÉLAKGES.
La médaille
offerte
à
M.
Planche
II,
professeur Nypels,
le
fig.
I.
Cette médaille, œuvre de M. Edouard Geerts, a été
gravée en Thonneur de
l'illustre criminaliste
M. Nypels,
pour célébrer cinquante années de professorat accomplies
avec autant de distinction que de dévouement.
Le dimanche 7 juin 1885 eut
manifestation à l'occasion de
salle
la
académique de
la
une grandiose
lieu
remise de cette médaille;
l'université
de Liège avait été
magnifiquement décorée pour cette touchante cérémonie
et contenait tous les
admirateurs
et tous
M. Nypels accourus de tous côtés pour
les
lui
élèves de
témoigner
leurs sympathies et leur profonde reconnaissance.
Plusieurs discours furent prononcés, notamment celui
M.
de
Adolphe
Prins,
professeur
à
l'université
de
Bruxelles (0-
Trois exemplaires, respectivement en or, en argent et en
bronze, de
la
médaille que nous allons décrire,
donnés, dans un écrin, au respectable héros de
Au
gauche,
la
ED. GEERTS
(')
dans un cercle de perles, se
droit,
tête
furent
la fête.
voit,
en
du savant jurisconsulte. Sous
le
profil
col
F.
Voy. Journal des Tribunaux, n» 245. Dimanche 14 juin 1885.
:
—
La physionomie,
reflète
Au
la
même
légende
A
En
J.
—
beaucoup.de réalisme,
traitée avec
Tair maladif
revers, dans
145
du célèbre professeur
une couronne de palmes
et
liégeois.
de laurier,
:
S. G.
exergue
:
NYPELS LE CRIMINALISTE.
cinquante années de professorat.
1835 * LIÈGE * 1885.
Il
exemplaires en bronze.
a été frappé sept cents
Les coins ont été déposés
sité
à la
bibliothèque de l'univer-
de Liège.
Plus tard, M. Geerts
(module
Le
mais
:
28
fit
une réduction de cette médaille
millimètres).
droit est semblable à celui de
le
revers est légèrement modifié
Légende
SORAT
*
Dans
le
:
*
1835
la
grande médaille,
:
CINQUANTE ANNÉES DE PROFES.^
LIÈGE
*
1885.
champ, entouré d'un cercle de perles
.
SOUVENIR
DE LA
MANIFESTATION
J. s.
G.
NYPELS
CRIMINALISTE
7 JUIN
G. G.
:
.
—
—
11G
Jean Slmons demanda de
part du prince-évêque de
la
Liège (François-Charles, comte de Velbruck,
permission de
la
plusieurs
frapper à
pour
me'dailles
Monnaie de Bruxelles
la
Facadémie de
sculpture et de gravure à Liège, parce que
la
Monnaie de
en l'année
Il s'agit
1
772-1 784),
1
balancier de
demande,
cette ville était brisé. Cette
de
peinture,
le
faite
776, fut accordée
de
la
et figurée, pi.
médaille décrite dans de Renesse, p. 187,
LXVI,
n"
1
G. C.
Une monnaiv en
Dans
la
Revue
scientifique
pierre.
du
5 septembre 1885,
M. Edmond Plauchut, en parlant des îlesCarolines,
dans ce mystérieux archipel,
la
monnaie
dit
que
d'or, d'argent et
de bronze est inconnue. La monnaie des Carolins consiste
en
pierres
au
trouées
circulaires
diamètre varie de 20 centimètres à
centre
1
et
dont
le
mètre. Avec cette
pierre, qui est très dure et qui vient des îles Palaos
ou
îles
Carolines, où elle sert
les Carolins
payent leur tribut aux
Paleus, archipel voisin des
aussi de
monnaie,
roitelets
de leurs villages;
avec elles
ils
achètent des
terres pour ensemencer.
L'auteur ne nous dit pas quelle est
pierre, mais
îlots qui
comme
forment
le
la
la
nature de cette
plus grande partie des deux cents
groupe des
îles
Palaos est formée de
roches basaltiques ou de roches analogues,
que cette monnaie
est faite de cette pierre.
il
est
Quoi
probable
qu'il
en
—
soit, les
117
—
dimensions de cette monnaie doivent rendre
les
transactions bien difficiles et de telles richesses peuvent
devenir gênantes par leur encombrement.
Comme
Carolins,
les
certains peuples préhistoriques
de l'Europe se servaient probablement aussi
"de pierres
en
guise de monnaie; certaines rondelles en pierre dont les
archéologues n'ont pas bien expliqué l'usage ne seraientT
elles pas
des monnaies de ce genre
?
G. C.
Poids monétaires d'Arras.,
de
la
Arras,
11 pages et
Curieuse
et
1
planche.
la
numismatique.
presque neuve
faire
:
le
à
11
travail
là
cependant une
de M. Dancoisne en est une
breux imitateurs; ce serait tout
Le savant numismate
lui,
profit
qu'il ait
pour
français s'occupe,
des poids monétaires
en
d'Arras aux xvi^ et xvii^ siècles.
peler
y a
dune branche
explorer et d'intéressantes décou-
preuve évidente. Souhaitons, avec
notice,
membre
typographie de Sède et C'% 1885.
consciencieuse étude, traitant
trop négligée de
vertes à
Dancoisne,
commission des monuments historiques du Pas-
de-Calais.
voie
par L.
usage
Il
une ordonnance de Philippe
la
de nomscience.
dans cette
dans
la
commence par
le
ville
rap-
Beau, datée du
8 décembre 1499, qui défend, sous peine de punition
arbitraire,
de vendre
qu'il n'ait été vérifié
aucun poids de monnaies avant
par des préposés ad hoc, déten-
teurs des étalons modèles.
Il
est
donc
à
présumer qu'à
—
époque
cette
—
118
poids monétaires
les
déjà fort en
e'taient
usage dans nos provinces, où on les employa jusque dans
deuxième moitié du
la
au
xvii^
général carrés (les
De
;
mais
c'est
surtout
abondants. La plupart ont été
qu'ils y furent
fabriqués à Anvers.
siècle
xviii^
cuivre ou de laiton,
étaient en
poids d'Anvers
anciens
plus
ils
ronds) et portaient, d'un côté, un type de monnaie
un
l'autre,
différent, des initiales et souvent
M. Dancoisne nous donne ensuite
poids monétaires ou
seize
belles
ses
collections
d'entre eux
furent
et,
de
description
la
de
un millésime.
dénéreaux faisant partie de
propres
et
sont
de
fabriqués,
Quatorze
Arras.
à
1591
à
162J,
par
Martin Van Hoeninghen ou de Hoeninghen, maître ajusteur des poids et balances de
MH
tous, au revers, ses initiales
on rencontre, en outre,
ou
de Louis Van Hoeninghen, son
paraît
que
MDH. Sur
lettres
les
aussi portent-ils
la ville;
fils
L. D.
et
l'un d'eux
H
Il
nom
de
ne connaît pas d'exemplaire au
l'on
initiales
successeur.
ce dernier seul, ce qui ferait supposer que ce maître ne
grava aucun nouveau coin. Outre les premières lettres
des
noms de Martin Van Hoeninghen, sur
taires d'Arras figurent
de 1615
rat, et,
fusil
à
encore
la
les
marque de
poids monéla ville
:
un
1621, on y ajouta presque toujours un
ou briquet.
Sauf
deux premiers,
les
M. Dancoisne
à
rose,
la
Flandre, de
du ridder
la
seize poids
satisfont à ces prescriptions.
de l'angelot d'Angleterre,
noble
les
du
florin
donnés par
Ce sont ceux
d'Allemagne,
du ridder de Gueldre, de
l'écu
du
de
pistole d'Espagne, de l'écu d'or au soleil,
d'or,
de l'Albertin, de
l'écu
de France, du
—
119
—
d'Allemagne (2^ variété), du demi souverain, du
florin
réal,
du noble Henricus, de
enfin
du teston.
Les
et
1
n'*'
demi-pistole d'Espagne et
la
2 (angelot d'Angleterre
et florin d'Alle-
magne) ne portent pas
d'initiales et
d'atelier ils pi'ésentent
au revers un 7^ gothique frappé
pour toute marque
au centre. Ces derniers poids sont considérés avec raison,
par
iM.
donne
pose
dant
l'initiale
ait
du nom de
la ville.
la
A
lettre
En note
signifié
Anvers ou Audenarde.
d'Audenarde ont, en
champ
effet,
au revers
quant au droit,
et
de
l'écu
donné sous
à celui
mauvaise
grand A en
conservation,
de plus,
relief et,
forme d'écu où
il
encore un poids de
tous
dénéreaux
recherches
puissent
et
en
montre
la
planche
au
d'une
revers
un
une contremarque en
la cité
de rien distinguer.
arrageoise
émettant
faciliter
de
exemplaire,
Enfin, M. Dancoisne termine en donnant
ces
un
l'Escaut, près
le n° 1
Cet
impossible
est
la ville,
une main ouverte.
qui est presque semblable,
monétaires d'Arras.
des poidvS
là
ville,
initiale
Les poids connus
»
fascé, et ceux d'Anvers
de cette dernière
Est-ce
les
sup-
ajoute cepen-
il
Nous possédons un dénéreau trouvé dans
assez
Il
qu'il
ne peuvent laisser supposer que cette
ici,
lion sur
antérieurs aux autres.
d'Arras à cause de
Plusieurs raisons, qu'il serait trop long de pro-
«
:
duire
comme
Dancoisne,
à la cité
aux
?
la
l'espoir
pesée de
que
collectionneurs
découverte d'autres poids monétaires de
la ville
A. DE
W.
ses
la
d'Arras.
—
120
—
Les plombs des draps d'Arras, par L. Dancoisne,
de
de-Calais. Arras, typographie de Sède et
20 pages
En
membre
commission des monuments historiques du Pas-
la
C%
1885,
2 planches.
et
ces quelques pages, M. Dancoisne expose, avec une
haute compétence et une science profonde,
toutes
phases parcourues par l'industrie drapière
florissante
à Arras, surtout vers le milieu
du xv^
siècle.
L'auteur passe rapidement en revue
lettres patentes, prescriptions,
ordonnances,
les
règlements concernant
plombs de marque qui devaient
être attache's à
des pièces d'étoffe fabriquées dans
avaient pour but de déterminer
la
la ville.
les
chacune
Ces plombs
provenance des mar-
de garantir leur qualité et de prouver enfin
chandises,
que
si
les
impositions dont elles étaient frappées avaient
les
été acquittées.
Le premier règlement connu qui
marques
de
fabrique
pour
la
mention de ces
fasse
ville
d'Arras
est
de
l'année 1335.
Leur usage pourrait bien
cette date
;
il
s'est,
les
cependant antérieur
à
au surplus, continué fort tard.
M. Dancoisne complète
description et
être
cette attachante étude par la
dessins de
vingt-sept
plombs de
sa
collection qui ont trait aux draps d'Arras. Les premiers
sont du
xiv'^
siècle, le dernier
du commencement du xvI^^
Ces plombs de marque de fabrique sont de
grandeurs, fort variables de poids sous
ils
portent pour
la
plupart
comme
le
différentes
même module
;
signe particulier un ou
—
—
121
plusieurs rats. Quelques rares exemplaires font exception
et pressentent
simplement, au droit,
M. Rouyer,
pi.
II.
est certes celui
armes de TArtois.
les
Le plus curieux de tous, bien
que publie déjà par
gravé sous
17 de
n°
le
la
Un seul côté de cette marque a été retrouvé
On y lit, entre deux traits, le mot FRANCHISE;
jusqu'ici.
dans
le
champ
se trouvent
deux
fleurs
de
au-dessus de ce nom, l'autre au-dessous
;
lis,
l'une placée
enfin le fout est
entouré d'un grènetis.
Ce plomb rappelle un important
Dans
sa guerre contre
fait'
historique.
Maximilien d'Autriche, époux
de Marguerite de Bourgogne, Louis XI s'empara d'Arras.
II
en chassa les habitants et
population
venue de
nouvelle,
royaume de France
les
fit
toutes
le
les
parties
nom
d'Arras
serait
le
cruel
monarque
à
jamais
le traité
de paix
aboli et
remplacé par celui de Franchise. Après
du
malheu-
puis, sa haine contre cette
;
reuse cité n'étant pas encore satisfaite,
décréta que
remplacer par une
de 1482, Arras reprit cependant son ancien nom.
Le plomb
Dancoisne
de M.
pendant ces années désastreuses,
quer des draps dans
cette industrie
les
la capitale
une preuve de
démontre que,
l'on
même
continua à fabri-
de l'Artois. C'est pour
vitalité
peu commune,
et
plombs qui nous rappellent son importance méri-
taient
bien
d'être
tirés
de l'oubli.
Ils
le
devront
M. Dancoisne.
A. DE
W.
à
,
122
-
—
Coin Collectors of the United States lUustrated Guide
published
by
qiiarterly
Chestnut street
ber 188e^,
n''
trielle est
de
,
A.
-
Philadelphia
M.
,
Smith
PA.,
,
vol.
n''
533
II,
octo-
2.
(Le prix de cette publication trimes-
fr.
4-25 par an.)
Cette livraison du guide illustré du collectionneur de
monnaies contient d'abord une annonce
et puis sept
pages
consacre'es à divers articles, correspondance, etc.; ensuite
viennent vingt-trois pages sur lesquelles sont représentées
des monnaies du Venezuela (argent), de Monaco (argent),
de Belgique (or), de France (argent), du Pérou (argent),
d'Espagne (argent), de Bavière (or), de
la
Grande-Bre-
tagne (or), de Chine (or), de Bologne (or), de
Tunisie
une description, de l'Indoustan
(argent), des juifs avec
(or), des chevaliers de
la
Malte (or), avec une notice, de
l'Afghanistan (or), du Portugal (or), anciens ornements
dits
«
Japon
anneaux-monnaies
(or),
»
des Bretons, des monnaies du
de Perse (argent), du Maroc (or), de Bologne
(argent), des
monnaies anciennes grecques
et
romaines,
avec quelques explications et courte notice, et enfin une
planche avec des jetons, spécimens d'un autre ouvrage de
M. A. -M. Smith, actuellement sous presse
et intitulé
:
The Encyclopœdia of Gold and Silver Coins of the World.
Pour
la
gloire des Éfats-Unis,
tant d'emphase,
il
est
que M. Smith exalte avec
regrettable
que
la
gravure des
planches ne soit pas exécutée avec plus de soins
général, elle laisse
beaucoup
;
en
à désirer.
Voici maintenant un résumé des principaux articles qui
figurent dans cette livraison
:
I
—
—
123
Le premier, Philadelphia U.
new super-
S. Mint, the
intendent, est consacre' à M. Daniel-M. Fox,
le
nouveau
surintendant de l'hôtel des monnaies, à Philadelphie, et
se termine par cette phrase
:
L'hôtel des monnaies de
Philadelphie ne cessera pas un instant d'être considère',
comme
ce qu'il est depuis longtemps,
l'atelier
monétaire
modèle par excellence, parce que Daniel-M. Fox en
le
surintendant
Dans
second
le
article,
intitulé
A
National
M. Smith propose comme un devoir national,
d'un
qui
Duly,
l'érection
musée national de numismatique des États-Unis
plus complet et
le
de
face
la
défendu avec un
Sous
perdre
sans
devrait,
étendu,
sur
est
!
terre.
la
le
temps,
devenir
plus
le
plus parfait qui existerait
Ce projet gigantesque y
est
enthousiasme américain.
vrai
l'inscription
de
:
The Mint, Birmingham, England,
on trouve des détails sur l'immense établissement monétaire privé
de
MM.
Ralph. Heaton
et
fils,
à
Birmingham,
en Angleterre. Cette firme frappe des espèces pour divers
pays dans toutes
les parties
du monde
et les pièces sortant
de ses ateliers se distinguent par leur beauté de dessin
leur
fini
de
Comme
le
travail.
pièces modernes très rares, M. Smith mentionne
dollar de commerce^ ainsi que le demi et
dollar des années 1879, 1880, 1881, 1882,
dîmes de 1879, 1880
Dans son
rique),
et
et
quart de
1883
et les
1881.
article Uislorical coinage
M. Smith émet
le
l'idée
(Monnayage
histo-
de faire frapper aux États-
Unis des monnaies aux bustes de tous
république, depuis Washington,
les
présidents de
la
et préconise à cet effet
une pièce d'argent de deux dollars.
Sous
le titre
de'cimal
Dieu
que
tâche de prouver
est ne' avec
qui
-
The Notation of Nature (Numération de
l'auteur
Nature),
la
124
dans
et
Thomme
et
le
système
ordonne' par
l'homme animal arithmétique, pourvu
créa
d'un assortiment de machines décimales, notamment ses
doigts de mains et de pieds.
dit
L'entêté John Bull seul,
s'obstine à ne pas
M. Smith,
ment son propre système
et
à
abandonner complète-
adopter
les
règles
du
Créateur.
Inscriptions on Coins (Inscriptions sur des monnaies)
est le titre
du dernier
des abréviations que
article,
l'on
dans lequel l'auteur traite
rencontre sur
monnaies
les
anciennes et modernes.
Comme
manque
on
le voit, cette
publication tout américaine ne
Beau papier, impres-
pas d'intérêt ni d'originalité.
sion admirable.
C'^
Iconocjraplde
de mémoire.
1885,
in-8",
numismatique des Dauphinois dignes
par
Valence, imprimerie de Jules Céas et
fils,
20 pages, 5 planches;
la
le
portrait
du fron-
magnifiquement gravé sur cuivre par Cheffer,
représente le comte de
à gauche,
dans un
branches de chêne
écusson
Monier de
comte
Sizeranne,
G. Vallier.
tispice,
et
Le
M. N.
à
ses
la
Sizeranne vu de trois quarts,
médaillon oblong
et
de laurier,
armes sommé de
La deuxième planche nous
offre
et
la
sur
deux
surmonté
d'un
posé
couronne comtale.
une charmante
tête
—
même
du
125
—
personnage, gravée vers 1818, par
peintre
le
lyonnais Bouchardy père. Les planches troisième et quatrième, qui nous inte'ressent particulièrement, exhibent
médailles consacrées au comte de
les
Sizeranne
la
cinquième planche reproduit, par
la
un médaillon ou plutôt un
Joseph de Montgolfier;
modelé avec
bas-relief
par Bertrand-Perrony et figurant
le
sous cetfe
gravés les derniers vers écrits par
le
enfin,
;
photogravure,
la
superbe
tête
talent
profil
belle
si
comte Monier
:
de
sont
cette
poésie, restée inachevée, chante les louanges de l'illustre
aéronaule.
Toutes ces planches sont d'une exécution délicieuse,
c'est avec
un
vrai plaisir
Après avoir esquissé
Monier de
à
la
que notre admiration
grands
à
traits
la
biographie de
Sizeranne et signalé tout ce qui
a été écrit
son sujet, notre savant confrère M. Vallier énumère
liste
des œuvres ainsi que
passe à
la
et
s'y attache.
les divers portraits
la
du comte et
description des médailles frappées et coulées en
l'honneur de celui-ci.
Ces médailles, jusqu'ici inédites, furent
cinq ans après
la
mort du comte de
la
faites
en 1883,
Sizeranne. Des
amis du défunt provoquèrent une souscription pour couvrir
les
frais.
produisit une
fut
La gravure
œuvre
fut confiée à
d'art fort
M. ïassel, qui
remarquable. La médaille
exposée au salon de Paris, en 1885, mais
elle était
plus grande et en plâtre. Sa dimension était de 148 milli-
mètres
et c'est elle qui a servi
pour l'exéculion de
M.
Vallier
la
de maquette à M. Tasset
gravure des médailles en bronze.
nous apprend
qu'il
n'a été
tiré
de ce grand
médaillon que quatre exemplaires en fonte de bronze,
Année 1886.
9
—
qui sont restés dans la
—
126
famille de
exemplaire en galvanoplastie, qui
Sizeranne, et un
la
fait
partie de sa propre
collection.
La légende du revers de ce médaillon,
ajoute-t-il, est
un peu différente de celle des médailles. Voici
tion qu'il en
COMTE
Tête
à
•
donne
la
:
MONIER
gauche. Sous
DE
le
—
cou
:
LA
p.
•
SIZERANNE.
tasset.
Le tout dans
un grènetis perlé.
Revers.
En
vingt lignes, dans
le
champ
:
PAUL JEAN ANGE HENRI
COMTE MONIER
DE LA SIZERANNE
NÉ A TALN (dROME) 50 JANVIER 1797
PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL
DE LA DROME 1859-1870
DÉPUTÉ 1857-1848. 1852-1865
SÉNATEUR 1865-1870
MORT A NICE 6 JANVIER 1878.
HOMME POLITIQUE
IL
descrip-
DÉPENDIT LA LIBERTÉ DB CONSCIENCE
LA LIBERTÉ DE L'ENSEIGNEMENT, ETC. ETC.
ET FUT UN DES PLUS ARDENTS PROMOTEIRS
DE LA RÉFORME POSTALE.
LITTÉRATEUR
IL
A ÉCRIT
MES ENFANTS NE SERONT PEUT-ÊTRE
PAS TRÈS FIERS DES ŒUVRES
DE LEUR PÈRE
MAIS ILS n'auront PAS DU MOINS
A EN ROUGIR.
—
127
Le tout dans un grènetis
Bronze. Diamètre
Le droit do
la
—
sentiblable à celui
du droit.
148 millimètres.
:
médaille est
semblable à celui du
me'daillon pre'cédent.
Au
fin
revers,
même
légende, sauf les six lignes de
qui ont été remplacées par les mots
dans
publique, gravés
la
:
la
Souscription
circonférence inférieure de
la
médaille.
Argent
Diamètre
et bronze.
:
68 millimètres.
Enfin une deuxième médaille,
duction de
la
Bronze. Diamètre
De
la
qui
n'est
que
la
repro-
première en plus petite dimension.
:
50 millimètres.
grande médaille
n'y a qu'un seul exemplaire
il
en argent et cent trente exemplaires en bronze. Mais
en
a
été frappé plusieurs milliers
Voilà tout ce qui concerne
travail si intéressant
cette jolie petite
de
M
Ils
Vallier.
inférieur.
numismatique dans
la
à
l'élé-
charmante composition des
seront non moins satisfaits du commentaire
que l'auteur développe avec sa verve habituelle
joindront
le
Tous ceux qui verront
brochure seront émerveillés par
gance de limpression et
planches.
la
du module
il
nous pour Tencourager
à
façon aussi distinguée l'iconographie et
et se
continuer d'une
la
numismatique
des Dauphinois dignes de mémoire.
G. CUMONT.
Albrecht
von
Friedland, und
Wallcnstein
seine
(Waldstein), Ihrzog
von
Mûnzcn. Albert de Wallenstein ou
—
duc
Waldstein,
128
—
de Friedland,
et
monnaies,
ses
Adolphe Meyer. Vienne, imprimerie de
Cour
la
1886, in-8% 108 pages, 6 planches, dont
l'État,
par
de
et
la
pre-
mière est consacre'e aux armoiries du comte de Wallenslein
et
les
autres reproduisent très
nettement, par
photolithographie, les monnaies du célèbre guerrier.
la
Au
frontispice est intercalé un superbe portrait de ce héros,
réduction aux trois quarts de
ia
gravure originale
faite
par Pierre de Jode, d'après un tableau d'Antoine van Dyck,
et
imprimée par Martin Vanden Enden.
Dans
sa préface,
lui a été difficile
de se
fixer sur
nom de son personnage
Waldstein tandis que
les
lui-même, a signé son
;
à
l'auteur
la
il
donner au
tchèques écrivent
Allemands orthographient géné-
nom
duc de
le
Friedland,
de différentes manières, mais
Albert descendait d'une branche de
établie dans
la
région allemande du royaume de
famille
Bohême,
adopte l'orthographe usitée en Allemagne.
remarque ensuite que malgré
faites
Torthographe
les historiens
du reste,
ralement Wallenstein ;
comme
combien
l'auteur constate d'abord
dans
les
les
recherches minutieuses
archives mecklembourgeoises,
rien trouvé d'important
pour
la
Il
il
n'a
numismatique
presque
et
il
en
conclut qu'il est très probable que Wallenstein n'a point
frappé monnaie dans
le
Mecklembourg.
Notre savant confrère débute par esquisser
et l'histoire
de celui dont
il
va décrire
Tout un chapitre de dix-sept pages
Les
titres
d'Albert,
est
la
généalogie
les
monnaies.
dédié à ce sujet.
comte de Wallenstein, étaient
duc de Mecklembourg, de Friedland
et
:
de Sagan (Silésie),
prince de Wenden, comte de Schwerin, de
la
terre de
~
Rostock
de
et
129
Stargardt,
—
seigneur de cent
dix-huit
domaines.
Un second
chapitre, d'environ quatre pages, est relatif
aux armoiries.
Le chapitre troisième réunit toutes
sources fournies par les archives.
enfin consacré à
monnaies
la
Un
les
dernier chapitre est
description de trois cent quarante
et jetons.
Comme
ces monnaies ducales, surtout celles des pre-
mières années, ne portent aucune marque d'atelier moné-
seulement
mais
taire
monnayeurs, Pauteur
les
initiales
ou
les
signes
des
a classé toutes ces pièces d'après
ces dernières marques.
Les
monétaires
ateliers
Le premier fermier de
avait
de 1627
1628
et
Godefroid
suivants
soleil.
initiales
On
Sur quelques thalers
un double
se voit
Ehrlich.
Gitschin et Sagan.
monnaie, Tobie Sonnenschein,
la
pour différent un
Joachim Edling. Les
étaient
G.
signe de Jean-
lis,
appartenaient
E.
trouve encore
les
à
monnayeurs
:
En 1629, Georges Reick.
En 1632,
Sébastien Steinmiiller et Conrad Frobôse,
tailleur de coins.
A
Sagan étaient maîtres monnayeurs
En 1628, Jean
monnaies
l
*
Z
et
:
Ziessler de Molsheim, qui a signé ses
H
*
Z.
De 1629 à 1631, Jean-Henri Jacob.
L'auteur indique ensuite les différentes collections qui
ont contribué
à
enrichir sa monographie.
Après avoir énuméré
a
et décrit toutes les
monnaies
pu se procurer, notre savant confrère termine
qu'il
cette
—
nomenclature par
(Raitpfennicje)
Friedland et
ticité
fait
-
description des jetons de compte
la
de
150
chambre princière du
la
remarquer
qu'il
de toutes ces pièces,
falsifiées qu'il est difficile
ne garantit pas l'authen-
plusieurs ayant été
pp.
ses
96
n°^
bien
si
même
de ne pas se tromper;
Revue numismatique de Vienne^ dans
M^ et 443,
de
duché'
à
la
98,
a décrit trois pièces fausses.
Cette brochure est magnifiquement imprimée,
comme
tous les livres qui sortent des presses de l'imprimerie
impériale de Vienne;
les
planches
ne
laissent
rien
à
désirer et nous ne pouvons que féliciter notre savant et
infatigable confrère
M. Meyer
d'avoir enrichi la
numis-
matique d'une nouvelle œuvre aussi bien ordonnée que
bien approfondie.
G. CUMOMT.
Armoriai général j par J.-B. Rietstap. Deuxième édition
refondue
à
augmentée. G.-B. Van Goor
et
Gouda (Pays-Bas). Ouvrage grand
50
de 96
livraisons
5,000 pages
et
pages,
soit
fils,
in-8",
éditeurs
calculé à
complet 2,900
à
7 planches d'armoiries.
Plusieurs fois déjà dans cette Revue, nous l'avons dit
de
et répété, l'étude
éloquent que l'on
jamais parvenir
à
la
doit
science héraldique, ce langage
comprendre sous peine de ne
s'initier
est aussi indispensable aux
qu'aux
archéologues,
d'histoire, etc.
si
à
l'histoire
numismates
historiens,
du moyen âge,
et
médailleurs
sculpteurs,
peintres
—
Nous avons
fois
déjà eu
151
l'occasion d'indiquer plus d'une
des erreurs commises
médailles que
—
par
tant
par des numismates
ignorance de
du
l'art
blason.
des
par
graveurs
de
de leur
suite
Malheureusement nous
constatons que ces faits se produisent encore constam-
ment. Combien de fausses attiibutions, de classements
erronés, de confusions de toute espèce ne résulte-t-il pas
de ce manque de connaissances héraldiques.
D'aucuns se
mal
appliquent
absurdes
servent
de
d'armoiries,
et
cela
de prétention. Combien de
sur
des
avec
des
une certaine dose
no rencontre-t-on
fois
composées,
incorrectement
qu'ils
descriptions
monuments, peintures,
médailles,
armoiries
héraldiques
donnent
d'autres
,
termes
pas
des
etc.,
ou
émaillées
timbrées.
Ce ne sont pas seulement
médailleurs
erreurs.
qui
Pour
s'en convaincre,
armoiries ornant
d'Egmont
et
rendent
se
le
piédestal
numismates
les
coupables
de
et
les
pareilles
on n'a qu'à examiner
des
des
statues
les
comtes
de Horn au Pelit-Sablon, auxquelles on a
donné des émaux non seulement incorrects mais encore
impossibles. Cela y est et y reste sans que personne songe
à le faire rectifler.
Au
palais des
tableaux historiques qui décorent
la
science officielle du royaume,
le
Académies, sur un des
le
grand auditoire de
manteau de l'empereur
Charles-Quint est orné d'écussons d'argent à la fasce de
(jueules! C'est ainsi
que
l'habile artiste,
sans connaissance aucune de
imaginé de représenter
Vous direz
:
les
la
malheureusement
science du blason, s'est
armes d'Autriche
!
!
c'est incroyable, c'est impossible
!
!
Eh
bien
—
c'est
132
Allez
pourtant ainsi.
—
voir au
temple de Minerve
pour vous en convaincre.
numismates en garde contre
Afin de mettre les
erreurs
précite'es,
en fixant
attention
leur
les
nous croyons leur rendre un service
M. J.-B. Rietstap, dont
la
VArmorial
sur
général
de
deuxième édition, conside'ra-
blement augmente'e, paraît actuellement en livraisons.
Cet armoriai géne'ral
universel, qui est précède' d'un
excellent traité du blason (dictionnaire des termes
du
blason accompagné de sept planches armoriées), contient
la
description de plus de cent mille armoiries,
d'après l'ordre alphabétique des
noms des
classées
familles aux-
quelles elles appartiennent.
Le savant
et zélé auteur a l'intention de terminer
son
précieux ouvrage par un Dictionnaire alphabétique des
figures, avec les
leur
écu.
noms
Espérons
des familles qui les possèdent dans
que
réaliser ce beau projet, car
l'éminent
un
pourra
héraldiste
tel dictionnaire sera
de
la
plus grande utilité pour faciliter les recherches héral-
diques et pour permettre de retrouver à quelle famille
telles
ou
telles
armoiries appartiennent.
e
M. A. -M. Smith, numismate
M. N.
à Philadelphie,
que son Illustrated Encyclopœdia of gold and
annonce
silver Coins
of the World est sous presse.
Comme
l'indique
le
prospectus,
cet
ouvrage
con-
tiendra trois cents planches environ sur lesquelles seront
—
—
155
représentées plus de sept mille monnaies anciennes et
modernes depuis
l'an
700 avant
Christ jusqu'à l'année 1885.
nom, du
cation du
naissance de Jésus-
la
Une
description, avec indi-
poids, du titre, etc., de chaque pièce
se trouvera en face des planches.
Des tables de calculs,
de réduction et de comparaison y seront ajoutées.
L'Allemagne,
dit l'auteur, sera
cent soixante-quinze monnaies,
représentée par quatre
Grande-Bretagne par
la
trois cent quatre-vingt-douze pièces.
sera
pourtant
A en conclure de ces
de M. Smith, bien que très volumineux,
chiffres, l'ouvrage
une encyclopédie monétaire
d'être
loin
complète.
M. N.
C'«
Notre savant
paraître
M.
confrère
le 52'"^
et
le
SS"''
J.
Dirks,
fascicule
1692, n- 2,!237
à
2,259,
faire
de son précieux
Penningkundig Repertoriiim, comprenant
et
vient de
les
années 1691
XX Vil.
C'^
M. N.
LA MEDAILLE DE M. BOULEY.
La Nature, journal rédigé par M. Gaston
Tissandier,
dans son numéro du 51 octobre 1885, p. 352, rend ainsi
compte de
•'
la
médaille offerte
Le savant
et
à
M. Bouley
:
sympathique président de l'académie
des sciences, M. H. Bouley, inspecteur général des écoles
vétérinaires,
membre de
l'académie de médecine et de
—
des
l'académie
134
—
commandeur
sciences,
de
le'gion
la
d'honneur, a reçu de ses élèves, de ses confrères et de ses
amis, une haute marque d'estime
donnée
à l'occasion
et d'affection,
de sa nomination
l'académie des sciences.
s'agit d'une
ïl
à celles qui avaient été offertes
constances
à
à
qui
médallie analogue
dans des pareilles
Dumas, -à Milne-Edwards
été
lui a
présidence de
la
et à
cir-
M. Pasteur
(*).
Cette médaille commémorative a été gravée par M. 0.
Roty C). La face représente
DE
de M. Bouley,
le profil droit
HENRI
BOULET
PRÉSIDENT
L'ACADÉMIE DES SCIENCES 1884 1885.
légende est
la
•
:
•
•
•
Le revers porte une inscription des
titres
du savant pro-
INSPECTEUR GÉNÉRAL DES ÉCOLES
VÉTÉRINAIRES, COMMANDEUR DE LA LÉGION
ses
D'HONNEUR, PROFESSEUR AU MUSEUM
fesseur
:
—
ÉLÈVES, SES CONFRÈRES, SES AMIS. Au-dcssous un scrpcnt
symbole de l'hygiène
entortillé autour d'un miroir,
la
médecine Cette inscription
est
position allégorique, représentant
vaccine sur
et
de
surmontée d'une comla
science qui opère
la
un mouton.
M. Bouley
est
un des plus fervents admirateurs
et
amis
de M. Pasleur, et ses travaux personnels ont puissamment
contribué à
répandre
et
propager
à
bienfaits
les
des
travaux du maître.
ARTE NOVA PASTOR PECORUM CONTAGIA
\TNCIT
GRATUM
AGRICOLÏS.. dit la
OPUS
•
•
•
(')
la
•
•
•
Les médailles de Pasleur
et
de Milne-Edwards ont été décrites par
Revue, année 1883, pp. 516-318,
(2)
•
et représentées pi.
X
Elle est fort bien reproduite dans le journal d'où
ces lignes.
et pi.
XL
nous extrayons
—
155
—
médaille, dans son texte latin, que Ton serait tenté de
traduire ainsi
sait
M. Pasteur (pastor) par un
«
:
art
nouveau
vaincre les maladies contagieuses des troupeaux,
Ton ne craignait pas de
M. Bonley, ne
à
»
Paris en 1824, a été longtemps pro-
fesseur de clinique et de chirurgie à Técole d'Alfort;
été
nommé
il
inspecteur général des écoles vétérinaires,
6 janvier 1885. Auteur de travaux spéciaux
M. Bouley
si
un me'chant jeu de mot.
faire
sait
a
le
très appréciés,
joindre à son mérite une grande bienveil-
lance et une charmante aménité.
G. G.
Monete dei Grimaldi, principi di Monaco, raccolte ed
illustrate dal Gav. professore
degli scavi e
rizio.
monument!
Parte seconda.
Girolamo Rossi, ispettore
nella provincia di Porto
Oneglia
,
tipo-litografia
MauEredi
Giovanni Ghilini. (Monnaies des Grimaldi princes de
Monaco, réunies
et
fesseur Jérôme Rossi,
monuments dans
partie.
1885,
Oneglia,
in-8",
26 monnaies
la
par
illustrées
le
chevalier pro-
inspecteur des fouilles
et
des
province de Port-Maurice. Seconde
typo-lithographie
de Jean-Ghilini.)
86 pages, 6 planches lithographiées avec
et médailles.
Cet ouvrage, qui est dédié
à S.
A
S. Gharles III, prince
souverain de Monaco, complète en certains points l'intéressant travail sur
le
même
sujet publié
mois par notre nouveau confrère M. Gh.
L'auteur examine successivement
le
il
.y
a
quelques
Jolivot.
droit de
battre
monnaie
possède
par
Dévote sur
relatives à sainte
d'Honoré
du
naies
sous
II
même
prince sous
d'Honoré V,
et,
enfin,
inscriptions
les
,
monnaies,
les
protectorat
le
monnaies de Louis
les
Grimaldi
les
monnaies
les
espagnol,
mon-
les
protectorat
le
français
,
d'Antoine I", d'Honoré' Hl,
I",
de S. A. S. Charles
IIl,
prince
régnant actuel.
Puis vient
comme annexe une
Le professeur Rossi nous
fait
documents.
série do
aussi connaître
un certain
nombre de médailles des princes de Monaco, parmi
lesquelles un grand
médaillon uniface d'Honoré H, par
Warin, mérite d'être particulièrement
Une médaille de
avec
la
Honoré
tête
cité.
bronze, du module de 37 millimètres,
du prince en proGl
F, prince de
droit, porte la légende
Monaco ; sous
la
tête
:
Borrel, F.
au revers, dans une couronne de chêne, l'inscription
Le
c**
Nice —
/e
2
de
Caudaux
visite
—
—
:
;
:
— de France à
—
monnaies
de Monaco —
consul général
des
l'hôtel
avril 1838. {Voyez aussi Jolivot, Médailles et
mon-
naies j p. 88.)
L'auteur décrit deux médailles
du prince régnant
une grande médaille frappée en argent
en 1875, à l'occasion de
de
la
la belle
tier
pose de
la
:
bronze,
première pierre
cathédrale de Monaco, et une autre médaille, égale
en dimension,
de
la
et en
en 1879, pour rappeler
faite
église de Saint-Charles dans
le
la
fondation
nouveau quar-
de Monte Carlo.
Ce nouveau
livre sur la
numismatique monégasque
imprimé en caractères grands
sont bien exécutées
;
le
et distincts
;
les
est
planches
plan général nous paraît bon et
—
c'est à juste titre
—
137
que l'auteur recevra
de
les félicitations
ses confrères.
G. G.
Vient de paraître
numismates,
le
tome
sigillographes
II
et
du
livre d'adresses des
he'raldistes,
par Alfred
Grenser. Francfort-sur-Mein, 1886, in-i2, v et 536 pages.
Ce
livre contient
beaucoup de nouvelles adresses
et
de
nombreuses biographies.
PràgungenBrandenburg-PreussenSy betreffend dessenAfrikanische Besitzungen
de
la
und AussenhandeL (Monnayage
Prusse-Brandebourg
africaines et à son
ses
possessions
exte'rieur),
1681-1810,
relatif à
commerce
par Adolphe Meyer, Berlin, Ernst Siegfried Mittler
und Sohn, Konigliche Hofbuchhandlung, 1885,
27
pages,
3
planches
magnifiques
in-S",
photolithogra-
phiées.
Les questions coloniales sont à l'ordre du jour
possessions africaines pre'occupent en ce
moment
et les
plus
d'une nation. La monographie de M. Meyer présente par
conséquent, outre un grand intérêt historique, un certain
attrait
d'actualité, et ce n'est pas sans
que nous trouvons,
de
la
il
y a
deux
Prusse se satisfaisant sur
Le Grand-Électeur, après
quelque surprise
siècles déjà, les ambitions
les côtes d'Afrique.
les
succès remportés par
la
—
158
brandeboiirgeoise dans
flotte
—
guerre contre
la
(1675-1678), songea à de'velopper également
maritime.
fonda
avec
cet effet,
des colonies
fallait
descente,
ils
la
Côte-d'Or
lendemain
en 1682,
il
commerce
faire le
les
Prussiens
peu de temps après cette
ei,
conclurent des traités avec
janvier 1683, le drapeau
à terre et le
Suède
commerce
le
et,
côte de Guinée. L'année précédente,
avaient abordé à
1"
il
Compagnie Africaine pour
la
la
A
la
les naturels.
du Grand-Électeur
fut posée la
fut
Le
amené
première pierre de
la
forteresse Gross-Friedrichsburg.
Cette colonie n'eut pas une longue existence. L'auteur
scsborne
à
signaler que des mineurs furent envoyés pour
exploiter les mines d'or et que
les
l'or
de Guinée servit à faire
ducats du Grand-Électeur.
Deux médailles
relatives à ces acquisitions coloniales
sont ensuite décrites et reproduites.
Les
archives
concernant
les
ont
fourni
très
peu
de documents
monnaies ayant quelque rapport avec ces
conquêtes africaines
;
aussi l'auteur se borne-t-il à décrire
tous les ducats (Guinea-Dukaten) frappés depuis 1682
jusqu'en 1696.
Le chapitre suivant
pour
le
commerce
Déjà au xvr
est
consacréau monnayage prussien
extérieur, de
1755
et au xvii^ siècle, dit
à
1810.
M. Meyer, plusieurs
princes, dans un but de lucre, imitaient les pièces des
grands États qui
dans
les
moins
Il
le
étaient
particulièrement
recherchées
pays étrangers; ces imitations étaient plus ou
serviles.
n'en était pas de
même
système étranger, mais
des monnaies frappées d'après
à
leurs
effigies,
par
le
roi
—
Frédéric
II
—
139
pour
et ses successeurs,
favoriseï* le
commerce
extérieur.
Les empreintes indiquaient manifestement une origine
prussienne et toute
devenait impossible.
illusion
Ces
monnaies sont passées en revue dans l'ordre chronologique: d'abord les thalers sans millésime de
commerciale
asiatique
des
d'établir
Chine; puis
relations
commerce
Cependant
est
il
circulation, parce
et les
fondation
de
l'effigie
ne plut pas au
comme
donné
à
ayant été faifs pour rappeler
le
le
le
qu'un seul exemplaire qu'il a vu dans
Monnaie
royale à Berlin; von
sortes, mais
Madai
roi
Fré-
millésime 1766
la
el
Nous avons cependant trouvé
le
:
ne connaît
collection de
Arnim possédait
connu
n'a pas
1765.
5 mars 1767. Cependant
de pièces d'essai
qu'il s'agit
la
type des Albertus-
un décret du
d'après
Potsdam,
en
piussienne
quelques-uns de ces (halers portent
M. Meyer croit
peut-être
;
commémoratives
les pièces
banque royale
des Pays-Bas,
déric H,
la
Viennent
roi.
avec les villes hanséatiques
la
et
1765, frappés, pense-t-on,
Les Albertus-thalers, fabriqués sur
thalers
Indes
anciens docu-
avec l'étranger.
ranger parmi
considérer
les
but
probable qu'ils n'entrèrent jamais en
que
commerce
le
faut-il plutôt les
pour
dont l'usage devait se
mais
ensuite les banco-thalers de
pour
Compagnie
avait
avec les
d'affaires
guère,
ments ne parlent
qui
de 1755, dont
les thalers
rapporter au
Emden,
à
la
les
la
deux
thaler de 1766.
celui-ci
dans
la
riche
collection de monnaies allemandes ayant appartenu à feu
notre legretté confrère
un
le
intervalle de trente ans,
baron J.-B. Nothomb. Après
on recommença
à frapper
de
—
140
~
L'auteur cite des ordonnances de
ces thalers.
Tannée 1796 relatives
Les' thalers du
à
la
fin
de
ce sujet.
Levant,
fabrique's
l'imitation
à
Couronnes de Marie-Thérèse, qui étaient
des
recherchées
si
en Orient.
Enfin les pièces de deux tiers, d'après
Leipzig (zweidrittel nach Leipziger Fuss)
système de
le
lés archives
;
contiennent de riches matériaux concernant ces monnaies,
frappées en 1796, 1797, 1801 et 1810. C'est un banquier
de Berlin, Mendel Oppenheim qui,
le
l'autorisation de faire frapper cette
cette faveur
;
;
;
il
obtint
mais bientôt d'autres banquiers, notamment
Nathan Liepmann
avantages
premier, demanda
monnaie
pour
et C'^
voulurent
les contenter,
il
profitei'
fallut leur
faire fabriquer des pièces semblables,
mêmes
des
permettre de
mais avec de légères
modifications qui permissent de les distinguer de celles
qui avaient été émises par
perdre, celui-ci
rents
furent
Mecklembourg
fit
bien que
si
refusées
et
Oppenheim; pour ne
de
dans
la
les
pièces de ses concurcaisses
les
rien
publiques du
i*oméranie suédoise, où elles
devaient particulièrement circuler.
Toute cette histoire numismatique
santes
et
nous
confrère de l'avoir
félicitons
si
est des plus intéres-
chaudement
notre
savant
bien mise en lumière.
G. CUMONT.
Tous
les
numismates connaissent
à l'occasion de l'inauguration du
la
médaille frappée
chemin de
fer
de Gand
—
ïermonde
à
et gravée
—
141
dans Guioth sous
de ÏHistoire numismatique de
ie
n''249. L'auteur
la Révolution belge
fait
suivre la description de la médaille de quelques détails
sur les fêles et termine en disant qu'elle a été frappée au
moyen d'une
souscription publique.
En parcourant
Flandre
intitulé
:
«
numéro du 29 juin 1885 de
le
nous avons trouvé, dans
libérale,
Pages d'histoire locale,
peine oubliées à l'époque où
Aujourd'hui que
voulu laisser dans
souvenir de divisions à
du
orangiste appar-
parti
monde
tiennent à l'histoire et que tout le
notre dynastie nationale,
a
publiait son ouvrage,
il
les actes
le
feuilleton
le
certains détails que
»
Guioth ignorait ou que ce numismate
l'ombre pour ne pas réveiller
la
s'est rallié à
Flandre libérale ne se croit
la
plus tenue de glisser sur les faits que nous reproduisons
d'après le journal gantois
ici,
<
Ici
se présente
:
un incident que nous ne pouvons
"
passer sous silence et qui montre combien les esprits
«
étaient encore
«
issu des
.i
de frapper une médaille en souvenir de l'inauguration
«
du chemin de
«
Gand. Le conseil communal refusa de voter
«
nécessaires et
»'
de
•<
proposition n'est pas admise;
«
du
«
commission de patriotes se forma pour
la
à
Gand contre
fer et
de
rejeta
la visite
la
Il
gouvernement
le
avait été queslion
du Roi
de
et
la
Reine à
les
fonds
proposition. Le procès-verbal
séance (16 septembre) se borne à dire que
rejet ni
souscriptions
«
rejetée par
4886.
il
le
à
l'eflet
conseil
la
n'indique pas les motifs
façon dont les votes se sont répartis.
la
«
Année
montés
journées de septembre.
de reprendre
communal
Une
recueillir des
la
proposition
et de faire frapper
<0
—
—
142
«
une médaille comme'morative. Cette commission
«
pour pre'sident
le
avait
sénateur catholique Van Saceghem,
chanoine De Smet,
«
pour vice-président
«
secrétaire l'avocat
«
cléricale le
«
société patriotique établie à
«i
société était
«<
les orangistes; la
«
bourgeoisie libérale et orangiste de
«<
par les patriotes et les catholiques
«t
le
«
sous
le
De Paepe, rédacteur de
Journal des Flandres
désignée sous
pour
feuille
et secrétaire
de
la
place d'Armes. Cette
la
nom
le
et
la
de
het
:
Hondekot par
Concorde, composée de
l'élite
la ville, était
:
het
de
la
nommée
Vcrkenskot;
club ou société des nobles était généralement désigné
nom de
le
het Ezelskot Q).
:
»
V. D. M.
Étude sur
les
monnaies de Boulogne, par L. Deschamps
DE Pas. Paris, imp. Rougier et C'% 1885, grand in-8%
52 pages, 2 planches.
M. Deschamps de Pas, qui
succès de
a déjà
MM.
la
numismatique de
donné dans
la
s'est
la
occupé avec tant de
Flandre
et qui,
en 1858,
Revue de numismatique^ dirigée par
E. Cartier et L. de
monnaies de Boulogne,
la
a
Saussaye, un travail sur les
eu
la
bonne inspiration de
réunir en une seule notice tout ce qui a été dit jusqu'à
présent sur ces dernières monnaies. L'auteur, en faisant
remarque
la
qu'il
est
étonnant
numismatique ne rappelle
la
qu'aucun
longue domination des Romains sur cette
(')
Hondekot, chenil;
écurie à ânes.
monument
présence à Boulogne et
Ferkenskol, trou
ville,
la
ajoute
aux cochons; Ezelskot,
—
—
143
qu'on pourrait peut-être y classer
deux monnaies en
les
bronze de Claude, contremarquées l'une de Tl
BON,
l'autre
Saulcy,
ces
castrenses,
BON
de
seulement. Selon
En
de F. de
émises pendant l'expe'diiion militaire
BON
A/ et
ne sauraient être que des monetœ
pièces
par cet empereur en Angleterre, et
marque
l'avis
•
dirige'e
seconde contre-
la
BONONIA.
ne peut se traduire que par
re'servant notre appréciation au sujet de cette lecture,
nous ne croyons pas inutile de
moyens bronzes de
revers
ti
.
la
même
faire connaître
catégorie
PRO
Clavdivs, etc., avec
Wellenheim,
VerzeichnisSf
PRO
fruste, tête nue,
et
n""
et
9655)
BON
deux autres
1° Antonia,
au
BON (Wfxzl
de
:
2" Tibère, légende
;
(Catalogue de la
collect.
de l'abbé Ghesquière, rédigé par de Goesin-Verhaeghe,
n° 2356), et 3°
un grand bronze
«
douteux
portant trois contremarques, savoir
»
de Caligula,
BON, PRO
:
et
M;
revers totalement effacé (Jbid., n" 1696). L'auteur cite
ensuite,
comme
gne,
médaillon contoriate de Constance
de
le
seul
document romain
BONONIA OCEANEN.
Enfin,
il
certain de BouloII,
au revers
présente, avec des
développements, dix-neuf monnaies du moyen âge. Pas
n'est besoin d'insister sur l'intérêt
de pareils travaux.
De
Un nouveau
lier
et
tiers
le
de sol d'Aire (Landes), par
V'*^
de
s.
MM.
G. Val-
Ponton d'Amécourt (Extrait de
V Annuaire de numismatique. Paris rue deVerneuil, 46),
^
grand
in-8*',
9 pages.
Par cette notice, M. Vallier rend compte, sous forme
—
de
144
—
M. de Ponton d'Ame'court, de
lettre adressée à
reuse découverte, dans
médailiier de M™^
le
l'heu-
marquise de
la
Virieu, d'un tiers de sol qu'il attribue à Aire (Landes), et
qu'il décrit ainsi
à droite. Rev.
:
^
CIVITAS VICO IVLl buste diadème
;
SESCVPILIO MONETARIV; personnage
assis à
gauche. Or. Poids
court,
répondant à M. Vallier,
mais
propose, quant à
il
08*^,50.
:
la
de
dont
la ville
la
le
vicomte d'Amé-
légende du revers,
MONETARIVS ESCVPÏLIO.
triens,
M.
confirme l'attribution;
Il
ajoute que le
forme VICO IVLl indique
d'Aire,
la
lecture
nouveau
nom
le
:
primitif
remonte aux premières émissions méro-
vingiennes et a été frappé vers 550.
11
profite de l'occa-
sion pour rectifier une erreur, en ce qu'il avait cru, avec
le
savant Alfred Jacobs, que
monnaies mérovingiennes,
d'Aire, tandis que,
comme
ATROA,
était
l'a
trouvé sur d'autres
une des formes du
fort
nom
judicieussment établi
M. Longnoh, Alroa désigne Arue (Landes);
le vicus
ne peut donc être confondu avec
Vicus Julii,
la civitas
De
Âtroa
s.
Numismatique féodale du Dauphiné. Lettre de M. G. Vallier à
M,
M. Lud. Valentin, in-8% 7 pages.
Vallier, dont
tique dauphinoise
la
est
louable ardeur pour
connue, s'occupe
inédit, qu'il attribue à
de Valence
et
Guillaume de
de Dié (1578-1384),
pour heureux possesseur.
Il
la
la
ici
numismad'un gros
Voulte, évêque
et qui a
M. Lalande
présente cette monnaie
comme
—
un type nouveau dans
offrant
—
145
la se'rie,
déjà fort respec-
table, appartenant à ce pre'lat.
De
s.
Origine de la croix de Lorraine, par Léon Germain,
bibliothe'caire-archiviste de la Socie'te' d'archéologie de
Lorraine, etc. (Extrait de
t.
111, 5« livr.,
L'auteur
dit-il,
comme
de
chrétien,
croix de Lorraine remonte,
la
de ce duché', à René'
la
la
maison d'Anjou,
II
(1475-1508),
bon roi
le
dérive directe-
elle
croix de Hongrie, qui est considérée
de provenance orientale (Mgr. X. Barbiek de
MoNTAULT, La croix à double
usage fréquent de
même
Revue de l'Art
par sa mère, de René d'Anjou, dit
René; venue par
ment,
que
e'tablit
comme emblème
petit-fils,
la
1885), in-4% 9 pages.
la
croisillon).
Le
roi
croix à double traverse
;
René
il
la
fit
un
garda
sur ses monnaies, alors qu'il avait déjà reconnu
sans doute
le
fondement des prétentions au
peu de
royaume de Hongrie, qui
lui
avaient été léguées. M. Ger-
main rappelle que ces monnaies sont assez nombreuses
ne pouvant
les décrire
gravure de celle
que
toutes,
le
roi
il
se borne à
René
fit
donner
frapper pour
;
la
la
Lorraine.
Plusieurs monnaies lorraines de
René
II,
pièces dont
Tauleur donne l'une des plus intéressantes, offrent au
revers,
la
croix double, qui devint, depuis le règne de ce
prince, l'emblème spécial de la maison souveraine et de
la
nation.
Nous savons gré
à
M. Germain de
sa
bonne
—
—
146
étude. Elle nous fait songer à quatre monnaies antiques
de'crites
re'dige'
dans
catalogue des médailles du baron Behr,
le
par Fr. Lenormant quatre de ces monnaies (n°'699,
;
Salamis, 701, Evagoras, 704, Amathiis
Soli) pre'sentent,
une
lettre
verse
anse'e
;
comme
cyprienne semblable à
quatrième
la
première
asiatique
à
offre,
Namur
d'une
cantonne'e
retrouve aussi
la
méreaux du chapitre de
(voy. notre notice, Revue, 1885,
donation
la
d'une relique de
cette e'glise,
croix à double tra-
On
n° 5.)
11,
pp. 27 et suiv.); elle rappelle
à
la
le'gende,
en outre, au revers, une croix
croix à double traverse sur des
Saint-Aubain, à
lettre d'une
double croisillon,
seconde le'gende. (PI.
et 706,
et Soli,
la
«
faite
en 1205,
vraie croix », par
Henri, empereur de Constantinople. (Aigret, Histoire de
l'église et
du chapitre de Saint-Aubain, à Namur,
De
Le chardon lorrain sous
le
duc René 11
et
p.
627.)
s.
Antoine, par
Léon Germain. Nancy, imp. Berger -Levrault
et
C'%
1885, in-8% 32 pages.
L'honorable
auteur,
branche he'raldique
l'opinion que le
qui
s'occupe
et arche'ologiquede
chardon ne peut être
une pièce he'raldique
spe'ciale,
Nancy, mais qui tend
à voir en lui
René
II et
par
la
avec
fruit
la
son pays, soutient
conside're'
en Lorraine, à
nation, lors de
de
la
comme
ville
de
un symbole adopte' par
la
dance, symbole encore employé par
guerre de l'indépenle
duc Antoine, puis
—
restreint à la capitale
447
—
du duché de Lorraine. M. Germain,
qui, dans ses savantes recherches, ne
fiter
des lumières de
la
manque pas de pro-
numismatique, l'invoque à l'appui
de sa manière de voir. Citant ensuite d'autres pièces
intéressantes, il s'arrête au jeton du Franc de Bruges et
trouve naturellement dans
un emblème de
le
chardon que porte ce jeton
résistance , de liberté.
De
S.
Die Medaillen und Gedàchtniszeichen der deutschen Hoch-
Ein Beitrag zur Geschichte
schulen.
XIV. Jahrhundert
sitàten,
aller
von C. Laverrenz,
I
de toutes
le
XIV*
huit
vues
et
seize
me'dailles.) Berlin,
XII et
495
en Allemagne depuis
i" partie, avec
Laverrenz,
par C.
planches
1885.
me'dailles
Contribution à l'histoire
les universite's e'rige'es
siècle,
Univer-
Theil, mit VIII Ansichten
und XVI Tafeln Medaillenabbildungen. (Les
des universite's allemandes.
dem
seit
in Deutschland errichteten
de
reproductions
Un fort volume
in-8°,
de
broché,
pages.
Cet ouvrage, édité avec un certain luxe, nous donne
dans sa première partie,
la
seule parue,
la
reproduction
photolithographique de cinquante-trois médailles relatives
aux université? de
l'électeur
Rupert
:
Heidelberg (fondée en 1386, par
P'"et relevée en
1802 par
de Bade, Charles-Frédéric, d'où on
lui
a
le
grand-duc
donné
de Ruperto-Carolina), Erfurt (créée en 1392
le
et
nom
sup-
primée en 1816), Prague(fondée en 1348 par Charles IV),
-
i48
—
Wûrzbourg
Leipzig,
Rostock,
nommée
Julia) et Biitzow.
La
(université
catholique
suite des médailles est
précédée d'un long commentaire historique, de
listes
de
professeurs et d'une foule de renseignements de diverse
nature.
Ce
n'est pas, à
proprement parler, un
numismatique que celui
de
plutôt une espèce de liber
M.
livre
Laverrenz,
C.
de
mais
memorialis illustré par
les
médailles et qui s'étendra à l'Allemagne tout entière.
Nous ne doutons
pas qu'un livre semblable ait été, pour
son auteur, une œuvre ardue. Les renseignements historiques, statistiques et autres dont
il
fourmille ont coûté à
M. C. Laverrenz bien des veilles et de patientes recherches.
Aussi nous croyons
qu'il
prendra place dans
thèques des professeurs d'universités
et,
les biblio-
en général, de
ceux qui s'occupent du passé des études universitaires que
l'Allemagne a toujours rendues on ne peut plus
floris-
santes.
Fréd. a.
SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE.
EXTRAITS DES PROCES-VERBADX.
lléunioii
Sur
M.
le
a été
la
du bureau du 2 octobre 188S.
proposition de M.
Cumont
comte Maurin Nahuys,
conféré
à
le titre
et à la
demande de
d'associé étranger
M. Louis-Guillaume-Alexandre Besier,
—
référendaire près
la
149 --
commission des monnaies des Pays-
Bas, Maliesingel, n° 20, à Utrecht.
Le
Secrétaire,
Le Président,
G. CuMONT.
R. Chalon.
Réunion du bureau du 16 novembre 1883.
...
la
Sur
la
proposition de
MM. Chalon
demande de M. Adolphe Meyer de
d'associé étranger est conféré à
et
Cumont
et à
Berlin, le titre
M. Cari von Ernst, Kaiser-
lich-Kciniglicher Regierungsrath, Ungargasse, 5, à Vienne
(Autriche).
Le
Le Président,
Secrétaire,
G. Cumont.
R. Chalon.
Réunion du bureau du 50 novembre 188S.
...
Sur
à' associé
de
la
la
proposition
de
M.
R.
Chalon,
étranger a été conféré à M. Isaac Myer,
le
titre
membre
Société numismatique et archéologique de Phila-
delphie.
Le
Secrétaire,
G. Cumont.
Le Président,
R. Chalon.
.
150
SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE.
LISTE DES
OUVRAGES REÇUS PENDANT LE
TRIMESTRE
4e
4885.
Ouvrages périodiques.
ALLEMAGNE.
Berlin.
Wbyl, Adolph, Berliner Mûnzblàtter,
n«»
60
et 61, 1885.
Du même.
Gorlltz.
Neues
63« vente de médailles et monnaies.
lausitzisches
Magazin
^
Band
60,
2e Heft, 1884.
lieipzig.
Thibme,
no*
iStade.
127
E.-G.,
et
Bahrfelut,
128
Blàtter
et la
m.,
Munzfreunde,
fiir
planche LXXXUl, 1885.
Numismatisches Literatur
Blatt, no 27, 1885.
Stetdn.
Baltische Studieu, XXXV,
2,
1,
3
et
4 Hefte,
avec planches, 1885.
ANGLETERRE.
liOndres.
The numismatic chronicle,
1885,
part,
J,
third séries, n»* 17 et 18.
AUTRICHE-HONGRIE
Tienne.
Monatsblatt,
n»* 25,
26
et 27,
1885.
BELGIQUE.
Bruxelles.
Bulletin de
3e série,
r Académie
tome X,
royale de Belgique,
n»* 7, 8,
9
et 10,
1885.
Bévue belge de numismatique, tome XLI,
1885.
—
t5!
—
Gand.
Messager des sciences historiques, tome XXIX,
IVamur.
Doyen,
3Miv., 188S.
F. -D.,
Biblioyraphie
années 1640-1690,
Société archéologique.
namuroise,
partie, 2» liv., 1855.
l«-«
Rapport sur ta situation
de la Société en 1884.
Tournai.
Mémoires de
la Société historique et litté-
raire, tome XIX, 1885.
FRANCE.
(Algérie).
Bulletin de l'Académie d'Hippone, n» 20,
A''
fascicule, 1884.
Dax,
Bulletin de la Société de Borda, 3e trimestre,
Paris
Po/r6/^//eow.Partielittéraire,2«série,tomeXXII,
1885.
3e et 4e liv., 1885.
Polybiblion, Partie technique, 2«
9eet 10e
liv.,
série,
tome XI,
1885.
ITALIE.
Caïuerino.
Bullettino di numismatica e sfragistica per
Turin.
MiscelLanea di storia Italiana, tome XXIV
lastoria d'Italia, tome
de
la 2* série,
II,
8eet9e
liv.,
1885.
1885.
Ouvrages non périodiques.
Db Schodt, Alph.
1"
Signes
du christianisme sur quelques
monnaies romaines. Bruxelles, 1885; 25 pages
in-8o.
2»
Une
lecture
sur
la
numismatique à
Tongres (Aduatuca Tungrorura).
Bruxelles,
1885; 62 pages, 2 planches, in-S».
KuLL, J.-V.
{Hommage de l'auteur.)
Mûnzen und Me-
Studien zur Geschichte der
-
452
XIX Jahr-
daillen der Kônige von Bayern.
hundert. Munich, 188S; 75 pages
{Hommage de
NAHDY8(leC'«Maurin).
1"
Médailles
jetons
et
l'histoire des dix-sept
des Pays-Bas, 2^
2o
Idem,
l'auteur.)
inédits
relatifs
à
anciennes provinces
Bruxelles,
série.
98 pages, 12 planches,
in-S".
1875;
in-80.
3« série. Bruxelles, 1877
;
106 pages,
41 planches, in-S».
3»
Idem,
I
4»
4* série.
Bruxelles,
1882; 29 pages,
planche, in-8o.
Coins de monnaies
Musée de
II pages,
et
de médailles
1
planche,
in-8''.
{Hommage de l'auteur.)
On a hoard of roman coins discovered
Roach-Smith.
Cohhampark.
in
Londres, 1885; 10 pages in-8o.
{Hommage de
Rossi, Girolamo.
du
la ville d'Utrecht. Bruxelles, 1882;
l'autenr.)
Monete dei Grimaldi principi di Monaco,
raccolle ed illuslrale dal cav. professer Giro-
lamo Rossi, Ro ispetlore degli scavi
e
monu-
menti nella provincia di Porto Maurizio.— Parle
secunda. Oneglia, 1885; 86 pages, 6 planches,
in-S".
{Hommage de
l'auteur.)
Anonymes.
Nieuwe ordonnance ende
inslructie voor de
ende collecteurs van allegehilloneerde soo goude
Bruxelles, 1749;
56 pages
gesworene wisselaers
als silvere
penningen.
petit in-40.
{Don de M. Alphonse de Witte.)
Collection Ongena, 2^ partie. Médailles, monnaies, méreaux, décorations, sceaux.
Vente publique à Gand,
le
lundi 26 octobre 1883.
Le Bibliothécaire,
P. M41LLIBT.
—
247
—
NÉCROLOGIE.
Prosper-Désiré-Louis-Joseph
MAILLIET
Lieutenant-colonel d'artillerie en retraite
Mailliet
est
le
était
né
à
Tournai,
le
8
il
mort à Saint-Josse-ten-Noode près Bruxelles,
25
février
1886.
Il
fut
nommé membre corres-
pondant regnicole de notre Société,
let
1808;
avril
1863
Il
et
membre
effectif, le
5
le
juillet
5
juil-
1864.
collabora, pour une grande part, aux Souve-
nirs numismatique s
du cinquantième anniversaire
de l'indépendance de la Belgique publiés en 1885,
sous
Il
les
auspices de notre Société.
était officier
de l'ordre de Léopold, décoré
—
de
—
248
croix commémorative
la
de J856
de
et
la
croix militaire.
Lors des
1""
fune'railles, qui
eurent lieu
mars, M. Cumont, secre'taire de
le
la
lundi
Société'
royale de numismatique, prononça en ces termes
l'éloge
du défunt
:
Messieurs,
«
C'est
une grande perte qui vient
d'affliger la
«
Société royale de numismatique. Mailliet était
«
parmi nous depuis 1864. Pendant cette longue
«1
période,
«
plus grand zèle pour notre science
«
et
son
état
poussèrent
le
«
monnaies
«
publiés dans
«
jusqu'en
1873
u
volumes,
portèrent
«
dans toute l'Europe
«
fit
u
fut
«
le
montra
notre regretté confrère
obsidionales
;
une
:
des
l'étude
à
série
le
ses goûts
d'articles
notre Revue j à partir de 1866
et
réunis
la
;
le
ensuite
réputation
en
deux
du savant
monde numismatique
meilleur accueil à son livre dont l'édition
rapidement épuisée.
Le 2
juillet
1882, Mailliet fut élu, par
«
acclamation, bibliothécaire de notre Société.
«
Aussitôt,
il
s'empressa de faire transporter nos
«
collections dans le local que le
«
avait mis à notre disposition
«
Académies.
Gouvernement
dans
le palais
des
—
«
249
—
L'ordre régna désormais dans notre biblio-
Mailliet mit tous ses soins
com-
«
ihéque
«
poser un bon catalogue et à ranger méthodi-
«
quement
«
l'accroissement
«
garde
«
ni les difficultés
«
plissement de sa tâche
;
nos
allait
est
soldat,
«
terrassé au
«
d'hiver,
«
il
des
sa
;
sollicitude
richesses
jusqu'à l'abnégation;
»'
il
livres
à
pour
confiées
à
sa
ni les fatigues
ne l'arrêtaient dans l'accom-
tombé sur
moment
oiî,
comme un
:
la
brèche
;
la
vaillant
mort
l'a
par une froide bise
se rendait à notre bibliothèque.
Cette catastrophe surprit péniblement tous
«
ses confrères qui, le voyant plein de force et de
«
santé, espéraient le conserver encore quelques
«
années dans leurs rangs.
1
«
Mais
la
mort
a de ces
caprices terribles
!
Notre espérance devait bientôt s'évanouir.
«
Aujourd'hui que Mailliet a disparu pour
consolation
«
toujours, nous avons du moins
«
de
«
souvenir impérissable qu'il laisse parmi nous,
«t
qui l'estimions tous.
le voir
survivre par ses œuvres et par
Société de numismatique,
«
Au nom
Au nom
«
Cher Mailliet,
u
Je vous dis adieu.
«
la
de
la
de vos collègues,
•
^"^
Année 1886.
le
—
2S0
—
LE BARON BERNARD DE KOEHNE,
NÉ A BERLIN LE 4 JUILLET 1817.
Le 5
février est
mort
Wiirtzbourg, en Bavière,
à
conseiller privé baron B. de
Koehne, adjoint
du directeur de l'Ermitage impérial
et
le
scientifique
chef de
la
section
des armoiries du département héraldique au Sénat dirigeant. Après avoir terminé ses études à Tuniversité de
Leipzig avec
philosophie,
grade de docteur en philologie et en
le
défunt arriva
le
en Bussie en IS^S. Ses
connaissances variées et sa profonde érudition en matière
numismatique
lui
marquante dans
le
obtenir
firent
d'emblée
cercle des numismates de
C'est sur la proposition
une
place
la capitale.
du baron de Koehne, adoptée
chaleureusement par ce cercle, que fut fondée, avec
le
concours éclairé du duc Maximilien de Leuchtenberg,
la
société impériale d'archéologie russe, dont le défunt fut
premier secrétaire. La
publication des
annales
de
la
société archéologique, toute une série de travaux scientifiques et des relations avec
lui
ment, où
nommé
fut
numismatique.
Gilles, directeur
du musée
ouvrirent les portes de cet établisse-
de l'Ermitage,
il
M.
d'abord conservateur de
la
section
~
251 --
Les travaux scientifiques du défunt, qui
cipalement de
numismatique, de
la
ont
ge'néalo^ie,
été insérés dans
Revue
belge
Berliner Bldtter fur
Mûnz-
bourg,
dans
la
de
principaux ouvrages sur
rons
Siegel-
de feu
la
le
H
a
trouvées en Russie,
comme numismate
aussi
écrit
Parmi
numismatique, nous
la
la
x*, xi®
lui a
quités de la Chersonèse
valu
marquant.
une œuvre remarquable ayant
Étude de
à l'archéologie, intitulée
cite-
Description du musée
prince Basile Kotschoubey ; celle-ci
célébrité,
la
und Wappenkimde
monnaies européennes des
sa Description des
:
et XII® siècles,
la
Numismatique^ dans
et d'autres publications scientifiques périodiques.
les
de
riie'raldique et
les Mémoires de
numismatique de Saint-Péters-
Société d'archéologie et de
les
traitent prin-
trait
l'histoire et des anti-
Tauride; quant aux sciences héral-
diques et généalogiques,
11% 12"
les
et 15® parties
de
l'armoriai de l'Empire russe ont été compilées sous sa
direction.
Il
a
en outre publié plusieurs ouvrages détachés,
parmi lesquels nous citerons
:
Les devises des armoiries
russes; recherches sur l'origine de plusieurs maisons sou-
veraines de l'Europe;
les
familles célèbres de la Russie et
beaucoup d'autres. Pendant
ses fonctions à l'Ermitage,
a dressé, en collaboration avec
Loukaschewitsch
et
MM. Waagen,
a
les
cours
russe
paru en 1882, sous
Burger,
d'autres savants, le catalogue de ce
musée. Sa dernière œuvre historique, sur
entre
il
et
les
rapports
prussienne de 1649 à 1745,
le titre
Bcrlin-Moscou-Saint-Péters-
bourg» Des articles détachés de cette publication ont été
insérés dans différents feuilletons et revues.
Les œuvres du défunt ont paru en langues russe,
latine,
—
252
—
allemande, française, anglaise, suédoise, danoise, hollandaise, italienne et espagnole, toutes langues qu'il connaissait à
fond.
membre
était
11
actuel
honoraire
et
de
plusieurs
sociétés savantes, parmi lesquelles nous citerons Tlnstitul
de France, qui
lui a
décerné
grande médaille personnelle en or
d'archéologie;
française
let
1841)
;
Copenhague
«'
des
et
Londres, du
Deutsches Herold
Geschichte Berlin's
d' « el
belge de
royale
le
»
^ ,
même
4
juil-
la
«
et
Berlin,
Rome, du
institut à
de Berlin, du
de
de
archéologiques
sociétés
la
les sociétés belge et
académies archéologiques de Stockholm
les
;
Madrid
;
Société
(membre honoraire depuis
numismatique
de
la
rare de
la distinction très
Verein fur die
société viennoise
Reale Àcademia Araldica Genealogica
»
«
Adler »,
à Pise,
de
toutes les sociétés numismatiques de l'Europe et de beau-
coup d'autres, plus de
vingt,
que nous ne citons pas faute
de place.
Le défunt
vivait
principalement parmi ses amis des
dont plusieurs l'ont déjà devancé
cercles scientifiques,
dans
la
tombe. Parmi ceux-ci nous nommerons
Ouvaroff,
le
le
comte
comte A. S. Straganoff, Reichell, Sabatier,
Paul Lacroix (bibliophile Jacob)
correspondance du
défunt on
a
et
d'autres.
Dans
la
trouvé des lettres de
A. Humboldt, du duc de Leuchtenberg, du prince A. de
Hesse, Chalon, de Schodt,
Longpérier, Dannenberg et
d'autres illustres savants.
Pendant
les dernières
KoEHNE, en dehors de
années de sa vie
le
baron de
ses devoirs officiels, ne s'occupait
que peu de sa spécialité à cause du délabrement de
sa
—
santé.
ment
255
—
La perte de ses ressources matérielles avait
telle-
influé sur sa santé qu'il vieillit bien avant son âge,
tombe
et descendit
dans
avec toute
décrépitude de
la
la
à
Tâge de soixante huit ans,
la vieilleSvSe.
B. K.
-
254
MÉLANGES.
Description historique
chronologique des monnaies de
et
In
République romaine^ par Ernest Babelon. Paris, Rollin
et Feiiardent, in-8%
1885,
V% 562
t.
pages et nom-
breuses vignettes.
La maison RoIIin
et Feiiardent vient
premier volume d'un ouvrage
le
Les monnaies consulaires de
refonte a été confiée à
conservation
la
Cohen
des
de faire paraître
destine'
remplacer
à
Cohen. Cette importante
M. Ernest Babelon,
médailles
du
attaché
à
cabinet de France.
avait reculé devant les difficultés d'un classement
chronologique d'ensemble. M. Babelon s'aidant des travaux de trois maîtres, Cavedoni, Borghesi et
a
abordé avec succès
tifique, celui qui a
le
pour base
la
chronologie.
L'ouvrage comprend deux parties. Dans
l'auteur partage les
Mommsen,
seul classement vraiment scien-
monnaies de
la
la
première,
République en deux
grandes périodes, commençant l'une aux origines et
rêtant à l'an de
année où
les
Rome
486, l'autre allant de 486
à
s'ar-
750,
magistrats monétaires cessent de signer
la
monnaie devenue monnaie impériale. La première période
embrasse Vaes signatum^h monnaie romano-campanienne
et Vaes
grave
libra).
La seconde période comprend neuf
subdivisions entre lesquelles sont répartis les bronzes et
les
deniers et où viennent
prendre place
les
aurei du
—
dernier siècle.
—
255
Les nombreuses subdivisions de cette
forment autant d'échelons chronologiques aux-
pe'riode
quels le lecteur se reporte lorsqu'il consulte
seconde
la
partie de l'ouvrage, dans laquelle les monnaies sont ran-
gées sous
la
rubrique de
la
personnages qui les ont
gens
fait
à laquelle
frapper.
appartenaient
Une
les
savante intro-
duction de cinquante et une pages donne non seulement
l'histoire des
connaître
phie
le
monnaies de
caractère mythologique des types,
personnages
des
Re'publique, mais nous
la
répandus dans
le
et
champ
Ajoutons qu'au
lieu
touche à
Paris, le
sigles
ou
la
les
biogra-
symboles
des pièces.
d'être groupe'es sur des planches,
les médailles sont réparties
l'objet décrit
les
fait
la
dans
le texte,
en sorte que
description.
25 décembre 1885.
P. -Charles Robert.
Coup
d'œil sur l'histoire monétaire de la principauté de
Liège
et
baron
J.
de ses dépendances {Bouillon, Looz),
par le
de Chestret de Haneffe. Liège, imp. Léon
deThier, 188o, in-8% 152 pages. (Extrait du Bulletin
de l'Institut archéologique liégeois, tome XVI 11.)
Presque tous nos collègues savent que M.
le
baron de
Chestret s'occupe avec ardeur à réédifier, sur un plan tout
nouveau et très agrandi,
l'histoire
de Liège. L'intéressante étude
le
Bulletin
numismatique du pays
qu'il vient
de publier dans
de l'Institut archéologique liégeois n'est en
—
préparatoire accompagné d'un cer-
réalité qu'un travail
tain
—
256
nombre de documents,
qui
fournira les matériaux
avec lesquels sera construite l'introduction de l'histoire
monétaire de Liège.
L'œuvre entreprise par notre savant collègue
de moins courageux
dérable et pourrait certes effrayer
que
lui
ment,
c'est ainsi que,
;
deniers
la
période romane seule-
et étudier plus
un
présentant
dépassent de
pour
examiner
doit
il
pour
intérêt
une
et
de trois cents
qui
originalité
beaucoup tout ce que nous connaissons
les autres provinces.
Nous souhaitons que M. de Chestret mène
à
est consi-
bonne
fin et
monument
cet ouvrage
parvienne à doter son pays d'un nouveau
non
numismatique
moins
que
imposant
d'autres plus anciens.
Pour permettre
à
nos lecteurs déjuger de
que d'analyser brièvement
traits
les
nous montre
taires
la
Il
le
et
l'origine
interne.
poids
des monnaies
et
et
le
et
la
formation de
la
l'État
Dans
titre
la
législation externe et
cette
seconde partie sont
des monnaies, les rapports
monnaies de compte,
la fabrication des
monnaies,
enfin ce qui concerne les
C'était
connu de
connaître ensuite les institutions moné-
fait
législation
est
à l'époque la plus ancienne, l'au-
en étudiant successivement
examinés
l'es-
:
Après avoir indiqué rapidement ce qui
numismatique liégeoise
faire
principaux de
quisse qui nous est aujourd'hui offerte
liégeois.
méthode
M. de Chestret, nous ne pouvons mieux
suivie par
teur
la
le
le
pouvoir monétaire
taux de
la
monnaie,
faux monnayeurs.
du marc de Troyes qu'on se
servait à Liège.
—
Au
siècle
xiii^
déjà,
exerçait
un contrôle sur
en
en 1210,
effet,
avait
mis
en
—
257
chapitre
le
de Saint-Lambert
droit monétaire des évéques
le
se plaignit au pape de ce
il
circulation
de
la
:
que l'évêque
monnaie fausse, pour
laquelle aucune autorisation n'avait été donnée.
D'autre part,
le
les interrègnes.
Bientôt
chapitre accapara cette prérogative (1688). Ancienne-
ment
les
échevins
possédaient
du numéraire;
il
fallait
le
un certain droit
la
commune où
Le chapitre
finit
taux
concernant Vempirance ou
modération des monnaies se
magistrat de
le
concours du chapitre. La
publication ou cri d'un édit
exécution.
aussi
Les évêques ne pouvaient seuls ûxer
d'inspection
la
cathédrale était investi du
la
monnaie pendant
droit de frapper
le
prévôt de
faisait
de concert avec
le
cet édit devait être mis à
par protester contre cette
intervention et refusa d'y voir un droit (1640).
Ce sont
là
quelques coutumes curieuses énumérées
dans ces pages.
L'auteur passe ensuite en
dont
monétaires
il
fait
revue
les
divers
successivement
l'historique
Liège et Avroy, Maestricht et Saint-Pierre, Visé,
Stalte,
ateliers
Huy
:
et
Dinant, Bouillon, Fosses, Thuin, Saint-Trond,
Hasselt et Curange,
iMaeseyck qui avait un gland pour
différent monétaire, Tongres,
Ciney, Celles,
Waremme,
Léau, Herck-la-Yille et Eygen-Bilsen.
Suivent
comme
annexes cinquante-cinq pièces
justifi-
catives.
Tel est
le
résumé
savant collègue;
tionner
ici
1res succinct de l'ouvrage de notre
nous regrettons de ne pouvoir men-
tous les
faits
nouveaux
qu'il a
découverts et
—
—
258
toutes les questions douteuses qu'il a mises en lumière:
les citations seraient trop
nombreuses.
sincères félicitations pour
a
la
Il
me'rite nos plus
patience et Tërudition qu'il
déployées jusqu'à maintenant; puisse-t-il ne pas faiblir
dans sa tâche
!
G. C.
Collection Ch. Robert.
—
Catalogue d'une partie de
aura
collections dont la vente
lieu
ses
à Paris au commen-
Tannée \HS6.
ce7nent de
Dressé avec méthode, orné d'une grande quantité de
monnaies intercalées dans
figures de
commenté
même,
11
ordonné par
et
le
célèbre collectionneur lui-
ce magnifique catalogue ne mérite que des éloges.
imprimé avec un luxe
est
savamment
le texte,
sommes
et
un soin que nous ne
pas habitués à rencontrer dans des publications
de ce genre.
Une première
vingt-treize
renferme
parmi
Louis
que
les
monnaies carolingiennes sans
lesquelles
le
remplit, avec trois cent quatre-
numéros, l'espace de 48 pages in-8°;
nous
mentionnerons
Débonnaire, dont
les
France
offrent
et
les
elle
d'atelier,
deniers
types sont aussi
jetons des Pays-Bas
moins
d'intérêt
et
de
nombreux
du Nord de
la
quoique plusieurs variétés
quelques pièces inédites se distinguent dans
Les deniers des rois pirates
^
nom
variés.
Les monnaies
et
partie
et les
le
nombre.
monnaies de Cambrai
—
et
du Cambrésis
-
259
attirent particulièrement l'attention.
émai lient cette dernière
rarete's
Des
série.
Le deuxième fascicule (120 pages)
consacré au pays
est
messin, toulois et verdunois, La collection des monnaies
de Metz est des plus remarquables
denier très rare de Lothaire 1'%
du
unique,
Lothaire
roi
:
nous citerons un
empereur; un autre,
une obole de Charles
11;
Chauve; un denier très rare d'Henri l'Oiseleur
denier, aussi très rare, attribuée Otton
;
enfln,
le
un
II.
Les monnaies semi-épiscopales semi-impériales ne sont
pas moins dignes de curiosité
nous regrettons de ne
;
pouvoir signaler les plus rares, mais nous ferons cependant une exception pour un denier anonyme
légende S
STEPHAN'
au droit
et
SCS
-
portant
TRVDO -
au revers; M. de Coster pensait que ce denier
frappé à Saint-Trond
à l'évêque
Sous
le
cette
l'époque où cette
de Metz. (Voy. Revue, 18o6,
n''
attribuait à
viendrait
à
o09
la
ville
I
avait été
appartenait
424.)
p.
un autre denier que M. Meyers
est décrit
Etienne de Bar (1120-1165) et qui pro-
aussi
époque
de
en
la
de
l'atelier
Saint-Trond
,
encore à
des évêques de Metz.
possession
(Voy. Revue, 1853, p. 151.)
Les monnaies uniquement
pitre
de
la
cathédrale,
épiscopales.. celles
dont
l'atelier
du cha-
monétaire
était
Sarrebourg depuis une concession impériale de 1056,
les pièces
municipales au type habituel de saint Etienne,
présentent aussi une série des plus belles et des plus
variées.
Cette monnaie de
seigneur
seigneurs
de
de
Stevensweert
la
cité fut contrefaite par le
(n"'
862
Reckheim, Guillaume
et
lll
863j,
par
les
de Sombreffe
(1475-1484)
865
et
866)
-
260
Pirmont (1504-1512)
et Jean de
(n«^
dame de
par Jeanne de Merwede,
et enfin
Stein (n° 867), qui imitait,
sans vergogne,
864,
numéraire
le
de ses voisins
Non moins
curieuses sont les monnaies et les jetons
des maîtres e'chevins et e'chevins
nous
de Metz,
dit
maîtres e'chevins
les
rédacteur du
savant
le
:
frappèrent, sous le roi de France Henri
catalogue,
de menues
II,
espèces, aujourd'hui d'une excessive rareté, qui portent,
d'un côté
le
armes de
les
De
nom
et les
armes du magistrat
la cité et l'indication
l'atelier toulois
de
la
faut signaler
il
;
de
l'autre,
valeur.
un denier unique
d'Arnoul, roi (887-896), et un denier également unique
d'Otton
Grand,
le
collection
dont
(956-962). Les monnaies épisco-
Toul sont généralement
pales de
la
roi
cependant
Robert renferme quatre-vingt-deux pièces,
plusieurs uniques
reproduisent
très rares et
les
ou
inédites.
Quelques pièces
types monétaires de Cambrai, du Hai-
naut ou du Brabant.
Dans
de
la
Louis
série verdunoise
le
de Charles
(n'^
mentionnons une obole unique
Débonnaire (n" 1040), des deniers inédits
le
Chauve
(n" 1044), de Charles le
Simple
1048), de Lothaire H, roi de France (n° 1049) et de
Conrad
(atelier
de Dieulouart) (n° 1050).
Certains deniers revendiqués pour Herstal, Huy, Maestricht, sont attribués à
Verdun
(n"^
1059
à 1062).
Le monnayage des évêques de Verdun, qui commence
la fin
du
x^ siècle
à
pour cesser avec l'épiscopat de Louis
de Haraucourt (1450-1457), est aussi richement représenté dans le catalogue que nous analysons.
—
261
-
Le troisième fascicule (98 pages) comprend de nombreuses monnaies el jetons de
la
Lorraine et du Barrois
et particulièrement les pièces très rares frappe'es à
Neuf-
château par Gaucher de Châtillon, comte de Porcien
(*).
Enfin, le quatrième fascicule (80 pages) est consacré à
l'Alsace,
au Luxembourg,
du Rhin, etc., à
La
la
aux pays des bords
à Trêves,
Bourgogne
et à la
série luxembourgeoise, qui
Provence.
nous intéresse plus
spécialement, contient quelques petits deniers inconnus
à
MM.
van Werveke
La Fontaine.
et
i^Voy.
n"'
1814,
1816, 1818.)
Tel est brièvement l'inventaire des richesses que
enchères
vont
bientôt
Les
éparpiller.
M. Robert contiennent bien d'autres
le
collections
trésors,
les
de
mais ce que
présent catalogue a révélé ferait déjà l'orgueil de beau-
coup de numismates.
Nous
allions
termine par
de dire
oublier
treize
belles
que ce catalogue se
planches
monnaies des évêques de Metz
et
reproduisant
de Verdun
et
les
par une
quatorzième planche sur laquelle est figurée une magnifique médaille en bronze de Guillaume de Bavière et de
Renée de Lorraine.
G. C.
(')
Les
plus
intéressantes
de ces
monnaies
ont été décrites par
M. R. Serrure, dans son Bulletin mensuel de numismatique et
d'archéologie, 1886, n»" 6
et 7.
—
262
—
Sept centième anniversaire de la fondation de Bois-le-Duc.
Pour remercier
membres
les
commissions qui
des
avaient été chargées d'organiser les fêtes de cet anniversaire,
de
bourgeoisie
la
Bois-le-Duc
La distribution
comraémorative.
médaille
solennité, dans la
leur
du conseil de
salle
la
offrit
se
fit
une
avec
maison com-
munale.
Cette médaille est l'œuvre de F.
Au
orfèvre (').
droit et au premier plan s'avance la pucelle de Bois-
le-Duc, tenant les armoiries de
celles
De Leeuw,
de J885); dans
de Bois-le-Duc dont
la ville
le lointain
H85
et
apparaît une perspective
plus grand
le
(celles de
monument,
l'église
Saint-Jean, se distingue tout de suite. Au-dessus, flotte un
ruban avec
l'inscription
:
«
H85
'sHertogenboschl885
•
(1485 Bois-le-Duc 1885).
Le
revers porte
la
dédicace suivante
:
Feestviering
van
't
lOO'jarig bestaan der stad.
Huldeblijk
immens de burgerij aan de Feestcommissiën
18-25 yw//y 1885.
(Célébration du sept centième anniversaire de
tence de
la ville.
Hommage
18-23
(1)
F.
l'exis-
juillet
de
la
bourgeoisie aux commissions des fêtes,
1885.)
De Leeuw, orfèvre, à Bois-le-Duc.
—
Sur
le
263
—
cordon de chaque me'daille
personnage auquel on
l'a
est gravé le
Ces médailles sont en or, en argent
or,
pour
le
commission
et
en argent, pour
;
présidents
les
en bronze, pour
enfin,
et
en bronze
président dlionneur et le président de
mission principale
nom du
remise.
les
des
en
com-
membres de
cette
sous-commissions;
membres des
les
;
la
diverses sous-
commissions.
Le journal de Bois-le-Duc
brabantsche en
Nos
et
donne
lecteurs
informations
:
Provinciale Noord-
Uertogenbossche Courant rend compte,
's
dans son numéro du
monie
intitulé
les
l"'"
décembre 1885, de
noms de ceux
qui ont reçu
celte céréla
médaille.
pourront, par conséquent, recourir à ces
s'ils
désiraient se renseigner d'une façon
plus complète.
G. C.
Au mois
civils
d'août
de France
dans ses foyers,
fît
dernier,
la
Société
des
ingénieurs
une excursion en Belgique. De retour
elle vota
des médailles d'honneur aux
sociétés d'harmonie qui avaient assisté à sa réception.
M. Brichaut, chargé de
l'obligeance de les
la
remise de ces médailles,
a
eu
montrer au bureau de notre Société.
D'un style sévère, ces médailles, en argent massif, sont
d'un grand
module
et ont
une bélière avec ruban aux
couleurs nationales françaises.
La face représente une déesse
musique.
assise symbolisant la
—
Le revers porte en
—
264
le'gende circulaire
:
SOCIÉTÉ DES INGÉNIEURS CIVILS FONDÉE A
PARIS, LE 4
MARS
1848.
Dans une couronne de
inscriptions respectives
i**
lauriers et de chêne, on
:
SOUVENIR DU 11 AOUT 1885.
MONIE DES JEUNES OUVRIERS
BROECK
les
lit
A
LA SOCIÉTÉ d'hAR-
DES PAPETERIES
DE WILLE-
;
2° SOUVENIR
DU
13 AOUT
1885.
LA
A
SOCIÉTÉ
LES
FANFARES DE QUENAST;
5° SOUVENIR DU
MONIE D ANGLEUR
A" SOUVENIR
14 AOUT 1885.
A
SOCIÉTÉ DHAR-
LA
;
DU
14
1885.
AOUT
LA
A
SOCIÉTÉ
LES
FANFARES DU HASARD A MICHEROUX.
Ceux qui souffrent n'ont pas
e'té
oublie's
et les institutions de bienfaisance qui
ont
souviendront longtemps du passage de
ingénieurs
:
les
e'té
la
crèches
vlsite'es
Société'
se
des
civils.
X.
Die r'ômischen und deulschen Kaiser von 44 vor Christo
bis
1711
nach Christo, in Abbilditngen mit
sprûchen, nach Christian Wermuth, grand
Sous ce
titre,
MM. Bauer
et
prochaine publication d'un livre dans
la
lequel
de jetons aux
série
in-8''.
Raspe, éditeurs à Nurem-
berg, annoncent
la
Wa/d-
effigies
des
empereurs
—
romains
265
—
allemands, depuis l'an 44 avant Jésus-Christ
jusqu'à l'an 1711 de notre ère, gravée par Chrétien
Weret
muth, médailleur de
cour de Gotha, né en 1661, mort
en 1739, sera représentée au moyen de la photolithola
graphie.
L'ouvrage contiendra 24 planches avec texte et
une
préface de M. L. Burchner. Prix
18 marks.
:
Q' M. N.
JU ILLET
t
^-î^Janvier Jp
1886 ç;C^;
^
%
La Revue (1879,
mentionna
à
ces anciennes
honneur au
p.
116,
ces places
pièces de
et,
plus tard, 1884, p. 316)
résurrection en Belgique, de
la
famille,
tenues en
si
grand
sein des maisons de la vieille Néerlande.
Indépendamment des médailles commémoratives des
noces d'argent, d'or, de diamant, zilveren, gouden, dia-
manten
bruiloften, qui correspondent à vingt-cinq, cin-
quante et soixante années d'union, nos voisins ne man-
quent jamais de célébrer
qu'ils
Le
nomment
les
la
première phase du mariage,
noces de cuivre, koperen Bruilofton.
cas de ce huitième de siècle de mariage était l'autre
Année, 1886.
IS
-
266
-
jour celui de notre confrère et ami Jean Vander Auwera,
et, à cette
occasion
van Matenesse
là,
remise du jeton comme'moratif
la
fit
notre autre confrère M. Van Dijk
reproduit plus haut.
Il
est
même
en cuivre
à côté
et
ne cessera de briller d'un
de ses congénères de
vif e'clat,
l'avenir.
A. Bri.
Dessins de
Nous possédons
l'ouvrage
intitulé
:
les
Van Mieris.
dessins des planches
du célèbre
numismate
Frans
BeschrijvAmj der bisschoplijke
van Utrecht
in
bijzonder.
't
II, III
et
Van
JV de
Mieris,
munten en zegelen
Arnhem, 1752.
Ces précieux dessins, représentant des monnaies
et des
sceaux d'évêques d'Utrecht, sont faits à l'encre de chine,
et
nous avons pu constater
la
plus grande exactitude sur les planches de l'ouvrage
qu'ils ont été reproduits avec
précité.
L'indication
du métal
et les
numéros des monnaies
et
des sceaux, qui font défaut sur les dessins, ont été ajoutés
sur les planches.
Nous
saisissons cette occasion pour faire
une obser-
vation relativement au sceau de Conrad, vingt-deuxième
évêque d'Utrecht (1076-1099), figurant sur
de l'ouvrage précité sous le
Ce sceau y
de parchemin
est
n''
la
planche
H
5.
notamment représenté avec une bande
comme
ayant été
appendu
à
la
charte
—
267
—
de 1085, citée par Van Mieris, tandis que sur
un document du même prélat de l'an 1094, conservé aux
archives
de
la
province d'Utrecht,
sceau est
le
flxé
comme ceux des quatre successeurs de
A la page 138, Van Mieris dit que le
de 1085, et à
à la charte
sujet
du sceau de
1
page 139,
celui
le
parchemin,
Conrad.
sceau est appendu
il
fait
evêque Burchard, que
comme
pas appendu
la
sur
observer, au
celui-ci n'est
de Conrad, mais
parchemin. D'après cela, Conrad aurait
fait
fixé
sur
sceau en 1085 en l'appendant, tandis qu'en 1094
fixa
sur
la
charte
Van Mieris ne
le
usage de son
il
le
même.
se serait-il pas trompé ?
I
C'«
Nous avons reçu un catalogue
M. N.
illustré intitulé
;
Flans
et
pièces de monnaies de nickel, de cuivre et de bronze fabri-
qués par
MM.
à Paris.
OM. Usines à Biache-Saint-Waast, département
Œschger, Mesdach
du Pas-de-Calais (France),
et
et
C'% rueSl-Paiil, 28,
à Ougrée, province de Liège
(Belgique).
Sur
les dix-huit
gravées par
M.
L.
planches formant ce recueil, joliment
Van Peteghem, sont représentées
une pièces fabriquées pour divers États
cinquante
et
d'Europe,
d'Asie, d'Afrique et d*Amérique, parmi
quelles se trouvent quelques méreaux.
a* M. N.
les-
—
M. Dirks,
savant
le
—
268
numismate
de
ne'erlandais vient
publier les fascicules LIV et LV, de son Penningkundig
Rcpertorium
Nous avons eu
.
déjà plusieurs fois dans cette
Revue, loccasion de parler de ce remarquable travail sur
les me'dailles
omises dans
Mieris et de
Van Loon, dans
doctes ouvrages de
les
Van
lequel on trouve une foule
de renseignements des plus pre'cieux, ainsi qu'un grand
nombre de
rectifications et d'augmentations.
L'érudit auteur
est
arrive'
Tannée 1695
à
et à
son
numéro 2350.
e« M. N.
Aanwinsten van
Sous ce
titre,
het
M. Dirks
faites par le cabinet
à
l^-^
Leeuwarden
juillet
,
Muni- Penning- en Zegelkabinet.
a publié
une
liste
des acquisitions
de numismatique et de sphragistique
depuis
le
1"
juillet
1884 jusqu'au
1885.
Cette liste contient deux cent soixante et onze numéros,
dont deux cent dix-sept sont des monnaies d'argent consulaires et impériales provenant d'une trouvaille faite à
Onna, près de Steenwyk (Pays-Bas).
O' M. N.
La monnaie
Depuis
le
russe.
1«715 janvier 1886, une nouvelle
loi
régit,
la
monnaie russe.
Désormais
l'unité
monétaire est
le
rouble d'argent divisé en
i
—
100 copecs
monnaie
billon,
—
269
contenant 4 zolotniks 2i dolis d'argent pur. La
et
bon aloi esi frappée en or
dite de
et
en argent; celle de
en argent et en cuivre.
La monnaie d'or comprend deux types
bles) et
la
2 zolotniks 69.36 dolis d'or pur;
La frappe
l'impériale (10 rou-
:
demi-impériale (5 R.). Les premières contiennent
est à
secondes,
les
1
z.
34.68 d.
900/1000, 63 demi-impériales 2 R. 55 65/1 2
copecs par livre d'alliage.
La monnaie d'argent comprend
50
copecs,
celle
20 R. 48 copecs par
R., celle de
1
c.
soit
livre d'alliage.
Le billon d'argent (20
d'argent et 50 p.
pièce de
la
de 25 copecs, à 900/1000 également,
c.,
15 c, 10
de cuivre,
soit
c. et
5
c.)
contient 50 p.c.
910 R. 22 6/27 copecs par
livre d'alliage.
Enfin, le billon de cuivre (5, 3,
et 1/2 copec)
1
comporte
50 R. par pond de cuivre.
La tolérance en plus ou en moins
or, ijiOOO', argent,
pièce de
pour
la
est,
en dolis
demi- impériale, 1.4 pour
50 copecs, 0.6
les pièces
pour
le titre
;
2/1000; billon argent, 5/1000.
La tolérance de poids
0.3 pour
est ainsi fixée
le
— 3.0 — 2.5 - 2.0
de 25, 20, 15, 10
et
0.4 pour l'impériale,
:
et
rouble, 1.2 pour
1
.5,
la
respectivement,
5 copecs.
Les particuliers ne sont obligés d'accepter en billon que 3 R.
par payement; cette monnaie est valable sans limites pour
payement des impôts
Voici,
du
reste,
d'après
Pétersbourg, l'histoire de
«
La frappe de
sation
plus
xviii" siècle.
de
loi
Pierre
la
la
un
ou moins
article
monnaie en
monnaie
du Journal de Sainte
Riissie
:
n'a reçu, en Russie,
régulière
qu'au
une organi-
commencement du
Jusqu'à cette époque, pas d'hôtel des Monnaies, pas
établissant la monnaie.
le
le
et des contributions.
Grand,
la
Il
est vrai
que jusqu'au règne de
circulation monétaire se bornait presque
—
exclusivement à
sur
la
la
menue monnaie
commande
d'après le titre de
Trésor. L'opération
tème
le
même
plus primitif
:
et
de
la
et l'aloi
cette
en
monnaie
tout à
était
l'argent dont disposait
frappe se
faisait
d'après
le
les pièces à
le
sys-
on coupait en morceaux du gros
d'argent et on en frappait
aux monnaies d'or
des maîtres particuliers,
Pskowet Tver. Le poids de
variait selon l'époque de la
accidentel,
aux copecs, frappés
d'argent,
commande du Gouvernement par
à Moscou, Novgorod,
fait
—
270
fîl
coups de marteau. Quant
aux grosses pièces d'argent qui circulaient
dans l'Empire, c'étaient principalement des monnaies étrangères, modifiées par
et
la
simple impression de l'écusson national
par l'indication du millésime en
parfois la
lettres.
On
monnaie étrangère (principalement
coupait aussi
Ihaler de Hol-
le
lande) en quatre pièces, que l'on mettait en circulation après y
avoir
imprimé
l'écusson
commencement du
25 copecs
national.
C'est
que jusqu'au
ainsi
on voyait circuler des pièces de
XYiii» siècle
à forme presque triangulaire et qui représentaient
chacune un quart du thaler de Hollande.
«
La première organisation du système monétaire, ainsi
que de
la
frappe des monnaies en Russie remonte à Pierre
le
Grand.
«
En 1701, un ukase de l'empereur
Pierre I" ordonnait
la
frappe d'une nouvelle monnaie d'argent, des pièces de 50, 25 et
iO copecs,
et
trois
ans plus tard, en exécution d'un nouvel
ukase, on commençait
la
frappe du rouble. Quoique cette
mon-
naie ne portât pas encore l'indication de l'aloi, sa valeur réelle
correspondait déjà davantage à
pièces portaient l'inscription
établissait enfin
et
pour
la
la
«
valeur nominale. Les grosses
monnaie
fine ».
monnaie d'argent un
un poids déterminé de 14
r.
40
c.
En 171i, on
titre
de 70/96
par livre d'alliage.
Depuis 4701, on "frappait des ducats d'or au
titre
de 95/U6
(118 pièces par livre d'alliage) et en 1718 ou commençait à
frapper
à
ducats de deux roubles, d'un aloi inférieur (75/96),
les
iOO pièces par
«
-
271
livre d'alliage.
En dehors de
la
monnaie au cours
on a frappé aussi des pièces pour
l'époque du règne d'Elisabeth
dans tout l'empire,
légal
la circulation locale.
d'argent appelées Livonnais, spécialement destinées à
en Livonie dans
lation
le
but d'empêcher
monnaies étrangères de mauvais
Voskressensky on frappait
la
Aux
aloi.
la
pour
la
la
Pologne.
De 1700
à
1724,
•>
sivement
Moscou,
à
la
frappe de
la
de
Sibérie (pour les
la
monnaie
la
à trois hôtels des
circu-
usines de Kolyvano-
monnaie pour
Géorgie et enfin à Varsovie,
d'argent pour
la
circulation
contrées en deçà de Tobolsk), à ïhéodosie pour
Tiflis
Ainsi à
Pétrovna on frappait des pièces
la
Crimée, à
monnaie
d'or et
se faisait exclu-
Monnaies. En 1724 fut
fondée une Monnaie à Catherinebourg destinée exclusivement à
frappe de
la
monnaie de cuivre. Enfin, en 1726, eut
fondation de
la
Monnaie de Saint-Pétersbourg, organisée d'abord
la
dans un des magasins de dépôt de
de
l'or et
la
forteresse pour la refonte
de l'argent qui entraient dans
bourg. Plus tard, au fur
l'industrie métallurgique
et à
lieu la
le
port de Saint-Péters-
mesure du développement de
en Russie, on fonda successivement
des Monnaies aux usines de Séstroretsk (17S7), aux usines de
Kolyvano-Voskressensky
Tifilis
(1802), et
à
(1765),
Théodosie
à
Varsovie (1815). Depuis 1875,
(1787),
la
à
Monnaie
de Saint-Pétersbourg subsiste seule.
«
Ce
complet
..
n'est
et détaillé, qui est resté
Dans
sitions
de
abolies,
qu'en 1850 que parut un règlement monétaire
celle période
la
loi
en vigueur jusqu'à ce jour.
de plus de trente ans, plusieurs dispo-
monétaire furent abolies; d'autres, sans être
tombèrent en désuétude par
cette nouvelle loi
la
force des choses.
monétaire que nous venons d'analyser.
(Extrait
n«
du Moniteur des
du 28 janvier 1886).
De
là
»»
Intérêls malérieU,
—
—
272
The Waterloo Medal. An address before the numismatic
and antiquarian
Society
Myer B.-L., member of
of
by
Philadelphia,
Isaac
the said Society, the historical
Society of Pennsylvania,
etc.
(One hundred
copies
printed by the author for private distribution. Philadelphia, 1885).
Le splendide vohime de M. Myer
ment
parler,
un
livre
à propre-
n'est pas,
de numismatique puisqu'il ne
de'crit
qu'une seule médaille. C'est plutôt un bijou de bibliophile,
une perle de bibliothèque, dont l'élégance égale
la rareté.
Au
vélin,
lieu d'être
les
imprimé sur du papier ou sur de
la
peau
pages sont empreintes d'un seul côté sur un
magnifique carton de Bristol, ce qui évite l'inconvénient
du foulage.
La pièce unique que décrit l'auteur
est,
elle-même, un
véritable bijou; c'est la fameuse médaille de Pislrucci,
sur
la bataille
de Waterloo,
le
chef-d'œuvre de
moderne, dont nous avons déjà parlé dans
la
glyptique
cette Bévue,
en 1878, p. 422,
R. Ch.
Ogmius, dieu de l'éloquence^ figure44l sur
armoricaines? par Ch. Robert.
rendus de l'académie des inscriptions
in-8",
7 pages).
—
les
monnaies
(Extrait des comptes
et
belles-lettres,
Les monnaies armoricaines se rattachent
—
275
—
au groupe qui avait pris pour modèle, dans
temps,
le statère d'or
portent, d'un
prototype,
le
le
les
premiers
de Macédoine
elles
;
tête qui rappelle de loin celle
champ des monnaies de
guère que
champ
une
11
du
de l'autre, un cheval, reste du bige grec.
et,
Seulement,
trait
côte',
de Philippe
le
mon-
Philippe ne
signe de l'atelier mone'taire, tandis que
des imitations est plus ou moins chargé de divers
objets accessoires, soit du côté de
la tête, soit
du côté du
cheval. Or, ces accessoires se composent, au droit, sur
certains spécimens armoricains, de deux ou trois petites
têtes, qui
semblent attachées à
cordons perlés.
Après
s'être
la tête
principale par des
exprimé en ces termes,
M. Robert ajoute que cette grosse
tête,
ou trois petites têtes, a paru à tous les
entourée de deux
numismates
de Longpérier lui-même représenter l'Ogmios du
de notre ère et ses auditeurs. (Compar. Lucien,
et à
siècle
ii"
'h,cow>ïç,
édit. Didot, pp. 598-599.) Pour des raisons, qui paraissent
sérieuses,
très
l'auteur
l'opinion générale, et
il
de
brochure s'écarte
la
croit téméraire de
caractère religieux aux monnaies
ici
de
donner un
qui ne sont que des
imitations des espèces grecques ou romaines, plus ou
moins transformées dans leur type principal
d'éléments accessoires inconnus au modèle.
absolument chercher une
armoricaines dont
voir
un souvenir de
il
signification
s'agit,
victoire.
des auteurs d'après lequel
les
attachaient
chargées
S'il
fallait
à ces monnaies
M. Robert proposerait d'y
Il
invoque l'enseignement
les
Gaulois se faisaient un
trophée des têtes des ennemis (ombés dans
et
et
aux harnais
la
bataille,
de leurs chevaux. On
conçoit tout l'intérêt qu'offre ce
nouveau
travail
d'un
—
~
274
savant dont l'ardeur pour la numismatiqne gauloise ne
saurait être assez loue'e.
De
Les médailles
Nîmes an pied de
de
s.
par
saivjlier,
M. Léon Lackoix. Agen, imp. V^ Lamy, 43, rue Voltaire,
1885,
20 pages.
in-S**,
cinq ans, que
de travaux
la
—
troisième fois, en
C'est la
Revue trouve l'occasion de rendre compte
relatifs
ces bizarres monnaies coloniales.
à
(Revue, 1880, p. 512, et 1882, p. 539.) M. L. Lacroix
occupe dans deux
s'en
écrites
lettres
l'auteur de pareils travaux.
H
à
M. Goudard,
incline d'abord, sous l'im-
pression de certaines considérations, à adopter
dès 1758
sition faite par L. Mériard,
:
«
témoignage particulier du culte que rendait
«
le
<t
de
«
duit lui
«'
espèce d'hommage
la
matière que
fit
aujourd'hui,
le
à
sa
divinité
la
fonte avait pro-
tutélaire.
»
Mais,
M. Lacroix abandonne ce sentiment sans
qu'il
un objet en
communication d'une
existe au
basalte,
rapproche des médailles dont
la
le
sans doute naître l'idée de rendre cette
de M. Eug. Chaix,
par
ici
à Diane,
pied de biche. L'excédent
pur hasard de
regret, ayant appris par la
tienne,
le
propo-
C'est
«
monétaire qui travailla
la
forme générale
et les
lettre
Louvrç, salle égyp-
appelé offertoire, qui se
il
s'agit
jusqu'à l'identité,
dimensions. M. Chaix,
dit-il,
présume que des esclaves -monnayeurs furent amenés
d'Alexandrie à Nîmes, après
Auguste,
et
qu'ils
la
conquête de l'Egypte par
continuèrent leurs superstitions au
milieu des Gallo-Romains, en faisant succéder
l'as
de
la
.
—
colonie à
—
275
patère qui terminait les offertoires usités, en
la
Egypte, dans les rites funèbres. M. Lacroix, en donnant
actuellement
la pre'férence à cette interpre'tation,
à l'appui des probabilités
«
sinon des preuves
De
Le nouveau
tiers de sol d'Aire,
à
par G. Vallier. Seconde lettre à M.
d'Amécourt.
d' archéologie f
11
nous avons
lisent
fait
rue de
Paris,
pages.) — Dans
la
Vieo-JuH,
vicomte de Ponton
de V Annuaire
(Extrait
s.
la lécjende
le
produit
»
numismatique
Terneuil,
46,
précédente livraison de
et
gr.
in-8",
la
Revue,
connaître que ces deux honorables auteurs
différemment
précieuse monnaie
le
nom du
monétaire marqué sur
la
suivant
le
premier, c'est Sescvpilio
monetdric, tandis que, selon
le
second,
escipilio
:
qu'il faut lire.
explications de M.
vaincu M.
Vallier,
D'après
la
monetarivs
c'est
nouvelle lettre,
les
Ponton d'Amécourt n'ont pas conlequel
voudrait trouver
matérielle de leur exactitude dans
la
preuve
découverte d'une
la
autre monnaie. M. Vallier cite l'opinion de M. Taillebois,
qui a lu
comme M. Ponton
d'Amécourt, mais pour des
motifs différents, discutés dans
au moins rapprocher
et la
le
la lettre, et
plus possible
rendre contemporaine
la
qui voudrait
pièce de l'an
d'Anastase I".
•
De
s.
507
—
276 --
Les médailles religieuses
et les
méreaux de
Seclin,
par
L. Dancoisne. Lille, impr. Lefebvre-Ducrocq, 88, rue de
Tournai, 1885, in-8% 9 pages. Tiré à 80 exemplaires.
La viHe de Seclin, ancienne
capitale
monnaie,
Me'lantais, n'ayant ni
du
et des
méreaux de
pays de
petit
ni rae'daille historique, ni,
très probablement, de jetons particuliers,
a du se contenter de traiter
—
ici
le
savant auteur
des médailles religieuses
cette ville française, pièces inédites,
qui toutes appartiennent
à
sa
précieuse et nombreuse
collection. Toutes ces pièces, sauf une, rappellent le culte
de Saint-Piat, patron de
la localité.
Elles sont au
de neuf, dont quatre appartiennent au
donnée au milieu du
plus ancienne est
nombre
moyen âge
xv*'
et la
siècle.
F^e
chapitre de Seclin employait aussi pour sa comptabilité,
dit
M. Dancoisne, des jetons banaux, de cuivre ou de
Tournai ou
laiton, fabriqués à
aucun caractère
à
Nuremberg, qui
particulier.
De
De
licht
—
Vonsten van
Onna
titre,
s.
en Feins, beschreven en toege-
doorM. J.DiRKS. Leeuwarden, 1886,
Sous ce
n'offraient
in-8**,
73pages.
notre zélé confrère, M. Dirks, décrit et
explique brièvement
les
monnaies romaines, provenant
des trouvailles faites dans
les
Pays-Bas, successivement
en septembre 1880, à Feins, et en mars 1884, à Onna.
Feins ou Fyns est un hameau situé au nord de Slagtedyk,
à
une demi-lieue de
Onna
est
la
commune de Wommels
(Frise), et
un autre hameau situé au nord-ouest de Steen-
—
wyk. La
trouvaille
—
277
d'Onna se composait d'environ deux
cent quarante pièces et celle de Feyns, de cinquante-deux,
appartenant, pour
la
plupart, à la République. Le double
de'pôt a été enfoui, sans doute, vers
année pendant laquelle
la
Tan 16 de notre ère,
cavalerie romaine envahit le
sol frison.
De
Billoin.
Collection
Médailles
Paris, Alcan-Lévy, 1886, gr. in-8%
grecques
autonomes.
i07 pages.
—
superbe catalogue, parfaitement imprimé
planches
de quatre
magnifiques,
s.
et
dues à
C'est
un
accompagné
M.
Héliog
Dujardin. La belle collection Billoin comprend neuf cent
quatre-vingt-dix-sept pièces;
lieu à Paris, 5, rue
Drouot,
la
vente publique en aura
22 mars 1886
le
et les quatre
jours suivants.
De
Conservons
très
curieux
d'Amiens
:
à
cette place
la
mention d*un document
qui appartient aux archives
Un
s.
communales
tableau de réduction des diverses monnaies
ayant cours en mars 1453.
.
A. L. C.
État général de l'argenterie provenant tant des Maisons
religieuses
et
Paroisses de Reims, que des Paroisses
et
Chapelles des Campagnes, qui était déposée au district
—
,
de Reims,
de Paris
278
—
envoyée en différentes fois à ta Monnaie
et
(*).
Paroisses de la campagne.
M.
Auberive
O.
Aumenancourt-le-Grand
Aumenancourt-le-Petit
....
....
Anbilly
Arcy-Ponsart
.......
1*/-
4
6
335
325
622
722
Aougny
A
\
A
Betheny
5
7
«
Bourgogne
22
6
>»
Boult-sur-Suippe
17
2
Bazancourt
6
3
4
Betheniville.
6
2
6
6
17
Baconne
.
>»
Beine
11
2
4
Berru
8
«
5
Beaumont
5
4
7
3
Bermericourt
Brimont
.
.
........
Bezannes
/.
Breuil
Bouleiize
P'ox. la
3'/*
1
1
15
6
2
6
3
3
•
•
5
6
»
.
.
.
4
6
5
4
5
4
5
»
2
.
Branscourt
(•)
2
15
•
Brouillet
Baslieux
Revue, année 1885, pp. 253-2o6.
7'
*/'
7*
-- 279
Bouvancourt
.
^
.
.
.
Bligny
Bouilly
Caurel
......
Cernay
Cormontreuil
.
.
.
.
Courmelois
Chigny
Chamfleury. {Église volée.)
Chamery
Courtagnon
Chaumuzy
Champlat
Chambrecy
Courmas
Courville
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Courlandon
Crugny
Coulommes
Champigny
Châlons-sur-Vêle
Chenay
Caiiroy
Corniicy
Courcy
Domtrien
Epoye
Ecueil
Fiesne
'
.
.
.
.
—
—
280 -^
ARGENT>
M.
O,
G.
ng
4
4
Hôtel-Dieu
19
6
2
Faverolles
15
6
7
4
Fismes
.
Gueux
»
6
Germigny
4
6
7
Hourges
3
6
2
14
7
2
Hermonville
Heutregiville
.,
'sle
Juuchery
Janvry. (Église volée,)
Jouy
....
.
7
5
4
4
12
..)>,.
4
2
»
335
Lavannes
9
7.
Les Petites-Loges
5
4
Loivre
452
.
La
.
Neuvillette
Les Mesneux
Lagery
Lhery
Vs
1154
Juuquery
Ludes
GH,
3
27
7
7
3
5
6
117
4
65»
354
A. L.
G
'/i
—
281
—
SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE.
EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX.
Réunion du bureau du 7 décembre 188^
Médaille
L'assemblée
le
5
juillet
ge'ne'rale
1885,
comme
pre'sident
du zèle
Revue
et
Chalon,
de notre Socie'té avait
d'offrir
diplôme en argent
M. R.
à
offerte
pour
à
M. Chalon une
comme'morer
d'honneur
à vie et
du de'vouement avec lesquels
me'daille-
nomination
sa
pour
de'cidé,
le
il
remercier
a dirige' la
(').
Lors de
l'installation
chez M. Chalon,
le
du bureau pour l'année 1886,
7 décembre 1885, M.
le vice-prési-
la
circonstance pour remettre
à notre vénérable président
un superbe écrin contenant
dent Geelhand profita de
deux médailles, dont une en argent
et l'autre
en bronze,
semblables à celles qui nous servent de diplôme, mais
(')
I»
Voir
357.
le
procès-verbal de l'assemblée du 5 jiiilIeH 885, /?erwe, 188»,
—
:
portant
au
grave'es
au burin
revers
282
—
en
l'inscription
lettres
gothiques
:
/
5 JUILLET 1885
RENIER CHALON
ACCLAMÉ
PRÉSIDENT D'HONNEUR
A VIE.
M. Geelhand prononça ensuite
que nous reproduisons
ces chaleureuses
celles
de
«
et joignit
le
bureau applaudit
ses félicitations
en ces termes
à
:
Vénéré Président,
Groupés autour de
Société royale de
l'homme éminent
numismatique doit
la
auquel
la
plus grande
nous entrevoyons l'avenir avec
«
partie de son
•'
calme
«<
est le gage
«
sable de nos sentiments respectueux et de notre inalté-
«1
rable affection.
•'
.
paroles
Tout
l'orateur, qui s'exprima
«
«
ci-après.
touchante allocution
la
et
éclat,
nous sommes heureux
d'offrir ici à celui qui
de cette conGance un témoignage irrécu-
Acceptez, illustre maître, cet écrin qui renferme
la
a
médaille destinée à consacrer
«
anniversaire de votre féconde et glorieuse existence, et
«
recevez à cette occasion nos
«
nos félicitations
le
quatre-vingt-troisième
vœux
les plus vives, avec
les plus sincères
et
nos bravos les plus
—
chaleureux
et
—
nos hommages
plus enthousiastes,
les
Vive Chalon
«
Bruxelles, 7
283
»
!
décembre 188S.
Pour copie conforme
:
Le Secrétaire,
G. CUMONT.
Réunion du bureau du 7 janvier 18B6.
...
Sur
d'associé
la
proposition de M.
étranger
arche'ologue,
a
e'te'
membre de
confe'ré
la
R. Chalon,
à
le
M. H. Bukowski,
Société sue'doise de numis-
matique, à Stockholm.
Le
Secrétaire.
G. CuMONT.
titre
Le Président,
R. Chalon.
—
284
SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE.
CABINET NUMISMATIQUE.
Don de M. Peny.
Deux anciens méreaux de Mariemont, en cuivre jaune.
Don de M,
Un
jeton
logie,
du
le
comte A. de Marsy.
conseil administratif de la Société française
d'archéo-
en argent.
Dons de M. Auguste Brichaut.
Un
jeton en bronze, à
l'effigie
de Renier Chalon, acclamé président
d'honneur.
Un
jeton en similor, aux armes de
la ville
de Louvain, pour
les
noces
de cuivre de Jean Vander Auwera.
Don de
l'auteur.
Une grande médaille en bronze, en l'honneur de Charles Rogier, par
Léopold Wiener.
A
cause du décès de notre bibliothécaire M. Mailliet,
reçus par
Revue.
la
la liste
des livres
Société sera publiée dans la troisième livraison de notre
—
—
547
NÉCROLOGIE,
ALEXANDRE MISSONG.
Le 24
MissoNG
,
notaire
Société depuis
frère était
Dès
1885
février
né
l'âge
à
le
mort
est
impérial
,
Vienne
à
membre
le D""
Alex.
de
notre
associé
21 février 1881. Notre regretté con-
Vienne,
le
18 mai 1837.
de dix-sept ans, sa passion pour
matique se manifesta, d'abord pour toutes
mais bientôt particulièrement pour
les
les
numis-
la
monnaies,
monnaies romaines,
grâce à l'influence des conférences de Joseph Arneth.
Vers I86O5 MissoNG se restreignit à
romaine
:
il
devint le chef d'un
la
numismatique
petit cercle
de collec-
tionneurs autrichiens (von Kolb, Markl, Rohde, Trau),
qui formèrent une
époque bien
siècle.
Dans
association
définie
les
,
la
libre
et choisirent
une
seconde moitié du troisième
limites de cette
période, chacun des
sociétaires entreprit de réunir toutes les monnaies d'un
ou tout au plus de deux empereurs, de manière
données scientifiques que
au jour
les
chaque
série.
Cette
méthode produisit des
inespérés, car certaines pièces
variées devinrent, en
pouvait
les
à
mettre
receler
résultats
communes ou simplement
comparant entre
elles, des
docu-
—
ments précieux pour
la
548
—
chronologie
et
l'histoire
d'une
e'poque alors encore très obscure.
MissoNG, qui avait pris à tâche de collectionner les
monnaies de l'empereur Probus, parvint à rassembler
13,000 pièces
que
six ans.
varie'es
de ce souverain qui n'avait régne'
Leur classement
fut
opéré dans ses grandes
lignes et permit à l'amateur et au savant de tirer de ces
monuments métalliques des conclusions
nouvelles concernant
l'organisation
monétaire dans
vastes
les
intéressantes et
de l'administration
provinces
du
gigantesque
empire romain.
G. CUMONT.
Ô'Ul
ACTES OFFICIELS.
Type et fabrication des
monnaies belges.
LÉOPOLD
A
Vu
IJ,
Roi des Belges,
tous présents et à venir, salut,
l'article
2 de
Voulant régler
du 50 décembre 1883;
Le type des monnaies d'or, des
monnaies
la loi
:
divisionnaires d'argent et des monnaies
de cuivre;
Le diamètre des monnaies de cuivre,
Les
frais
Sur
la
et
de fabrication de ces monnaies
;
proposition de Notre Minisire des Finances,
Nous avons arrêté
et arrêtons
:
T(/pe des monnaies d'or.
Art. 1«^ Les monnaies d'or seront frappées
la tête
regardera
Art. 2. Les pièces
légende, les mots
à
Noire
effigie;
la droite.
porteront,
Léopold
:
Koningder Belgen,
et
sous
le
du
côté
de
l'effigie,
pour
Roi des Belges ou Leopold
II,
col
le
//,
millésime; au revers un
écu
rond, aux armes du royaume, entouré du collier de
l'ordre
de Léopold, sous un pavillon ou manteau fourré
d'hermines,
semé de lionceaux
Annéb
488t).
et
comblé de
la
couronne royale; en haut,
23
—
devise nntionale
la
machtj
et,
Art.
5.
tranche,
:
L'Union
—
350
fait la force ou Eenrfracht
au bas, l'indication de
la
La pièce de vingt francs portera en
légende
la
scherme Belgiëj
Dieu protège
:
maakt
valeur.
sur
lelief,
la
Belgique ou God 6e-
la
de dix francs sera frappée en virole
et la pièce
cannelée.
Type des monnaies divisionnaires d'argent.
Art. 4. Lesmonnaiesdivisionnairesd'argent seront frappées
Notre
à
effigie;
la tête
regardera
la
gauche;
côté de la tête, pour légende, les mots
:
Belges ou Leopold II, Koning der Belgen
Belgique,
et
sommé
elles
Léopold
;
Roi des
au revers, l'écu de
d'une couronne royale, posé sur un sceptre
un bâton de justice en sautoir
de Léopold; en haut,
devise
la
et
entouré du collier de l'ordre
nationale
:
L'Union
force ou Eendracht maakt macht; des deux côtés
la
auront, du
II,
valeur et, au-dessous,
le
fait la
l'indication de
millésime.
Ces pièces seront frappées.en virole cannelée.
Tijpe des
Art.
sommé
chiffre
et
an bas
sur
la
Les monnaies de cuivre porteront, d'un côté, Notre
5.
Léopold II
f
le
d'une couronne royale; pour légende,
Roi des Belges ou Leopold
millésime
table de
L'Union
monnaies de cuivre.
la
;
et,
de Pautre côté,
Constitution
fait la force
II,
;
en haut de
les
mots
:
Koning der Belgen,
le lion
la
belge appuyé
devise nationale
ou Eendracht maakt macht,
et
:
au bas
l'indication de la valeur.
Dispositions
Art.
et
g.
communes aux
différents types de
monnaies.
Notre Ministre des Finances déterminera
l'importance des frappes à effectuer,
langue française ou langue flamande.
avec
la
nature
indications
en
-
551
-
Diamètre des monnaies de cuivre.
Art. 7. Los pièces de cuivre de deux centimes
time auront respectivement vingt
et
d'un cen-
et
un millimètres
et
demi
millimètres et demi de diamètre, et seront frappées
seize
et
en
virole cannelée.
Frais de fabrication des monnaies d'or.
Art. 8. Les
indiquée
de fabrication de
frais
à l'article
2 de
la
pièce de vingt frartcs,
convention monétaire du C novem-
la
bre 1885, sont fixés, tous déchets compris
de monnaie,
Art.
à fr
Pour loule
9.
profit
de ces derniers, à
la
par kilogramme
fabrication d'or effectuée pour
du Trésor public ou de
directeur de
:
6-70.
la
Banque Nationale,
titre
fabrication,
de retenue sur
il
le
compte
sera opéré, au
les frais alloués
une réduction correspondante
à
au
un
demi pour mille du montant des bons de monnaie.
Frais de fabrication des monnaies divisionnaires.
Art. 10. Les
quées à
l'article
frais
de fabrication des monnaies d'argent, indi-
4 de
la
convention monétaire du G novem-
bre 1885, sont fixés, alliage compris, à
Fr.
I
05
le
kilogramme de
2 45
—
3 05
—
:
pièces de 2 francs;
1
franc;
50 centimes.
Frais de fabrication des monnaies de cuivre.
Art. 11. Les
frais
de laminage au
lames de cuivre, de rcfoulage, de recuit
fin,
et
de découpage de
de blancliimenl de
—
352
flans sont fixés par cenl (100)
et passé
en délivrance
A. Pour
les pièces
—
kilogrammes do cuivre monnayé
:
de deux centimes, à
n. Pour les pièces d'un centime, à
Art. 12. Les
cuivre
1-80;
1
8-75.
de frappe par cent (100) kilogrammes de
frais
monnayé
fr.
fr.
et passé
en délivrance, sont
fixés
:
Pour
les pièces
de deux centimes, à 35 francs
B, Pour
les pièces
d'un centime,
A
.
Art. 13. Les
de coins
frais
et
fr.
;
52-50.
de vérification seront réglés
par arrêté ministériel.
Art. 14. Sont rapportés. Nos arrêtés des 23
15
et
25 mars 1867, 27 mars 1869, 28
février,
juillet
1866,
10 octobre et
10 novembre 1870, 15 janvier 1880, 10 septembre
1881
et
6 juin 1882.
Art. 15. Notre Ministre des Finances
tion
du présent
est
chargé de l'exécu-
arrêté.
Donnée Laeken,
le
29 mars 1886.
LÉOPOLD.
Par
le
Roi
:
Le Ministre des Finances,
A. Beernaert.
,
—
353
-
SIËLAKGES.
M.
Médaille offerte à
J. Dirks
archéologique
Le 28 mars de
par
et littéraire
cette année,
il
la Société historique,
de la Frise.
y avait cinquante ans
que notre savant confrère de Leeuwarden, M.
membre de
était
Société
la
J.
Dirks,
Friesch Genootschap van
Geschied-, Oudheid- en Taalkunde.
A
cette occasion et
pour remercier son président des
services qu'il a rendus à l'histoire de
domaine de
numismatique,
la
la
de sa séance du 25 mars 1886,
dont
voici la description
Au
tion
:
Au
droit,
M. Jacob
(Membre,
—
et
Dirks,
revers:
o april 1841
;
le
de M.
tête
la
lid
,
leden van
(Les membres de
de
la
1886.
S juli 1852.
—
trésorier, le
5
avril
1841
1852.)
les
mots
:
Friesch Genootschap van Geschied-,
Oudheid- en Taalkunde aan
et littéraire
lors
une médaille
28 maart 1836; penningmeester
juillet
't
offrit
Dirks entourée de l'inscrip-
J.
dans une couronne de laurier,
De
lui
:
28 mars 1836
8
Frise, dans le
1836 — 28 maart —
voorzitter,
président, le
la
Société frisonne,
la
dm
Voorzitler.
Société historique, archéologique
Frise, à leur Président.)
—
Cette
médaille
Groningue. Elle a
un en
or,
est
e'te'
554
—
l'œuvre
de M. F.
Brugsma,
frappe'e à trois exemplaires,
un en argent
et
à
dont
un autre en bronze, réunis
dans un écrin garni de velours bleu.
Le 29 mars
honoraire de
1886, M. Dirks
la
Nous sommes
fut
nommé membre
susdite Société.
flers
de ces honneurs mérités par un
confrère que nous avons
le
bonheur de compter depuis
membres
trente-cinq ans parmi nos
honoraires.
G. G.
Sept centième anniversaire de la fondation de Bois-le-Duc.
Nous avons
dit (*)
que
la
médaille commémorative de
cet anniversaire est l'œuvre de l'orfèvre F.
De Leeuw.
Cette assertion n'est pas exacte. Notre obligeant confrère
M. A. Snoeck, de Bois-le-Duc, a bien voulu nous transmettre
nous
des renseignements plus précis que ceux qu'il
avait
communiqués
la
première
a été exécutée dans les ateliers de
fois.
MM.
Cette médaille
van Kempen, à
Voorschoten, d'après un dessin de l'architecte L.-C. He-
zenmans, de
simplement
Bois-le-Duc.
—
L'orfèvre
livré ces médailles à la
De Leeuw
commission des
célébrées à l'occasion de cet anniversaire.
G. C.
C) Fox- ci-dessus page 262.
a
fêtes
—
—
355
Médaille de pèlerinage.
Pour compléter ce que M. Rouyer
j'en puis citer
une
autre, ronde, et
de 21 millimètres, qui
La
dans
la
Revue
non ovale, du diamètre
a été offerte
au musée de Monaco.
Notre-Dame de Lorette ne
face représentant
pas sensiblement de celle figurée
sur l'autre,
a dit
227) des médailles du pèlerinage de Sirolo,
(%' livr., p.
le crucifix
à la pi.
X,
•
R
•
diffère
7
;
mais
miraculeux est accompagné de deux
anges (bambini alati) tenant des cierges, et de
CROCEFISSO
n*"
la
légende
:
SIROLO.
Autant qu'on en peut juger sous
cette médaille, trouvée dans
la
patine qui recouvre
terre d'un jardin, l'exécu-
la
tion en a été assez soignée.
C. JOLIVOT.
Monnaies
et
jetons des évêqiies
Chakles Robert.
120
Maçon,
de
1886,
Verdun, par M. P.-
88 pages
in-S",
et
vignettes.
Dans ses études numismatiques sur une partie du NordEst de
la
France, parues en 1852, M. Robert
déjà des monnaies frappées à
Verdun
et
s'est
dans
le
occupé
Verdu-
nois, sous les Mérovingiens, les Carolingiens et les princes
allemands.
Aujourd'hui, dans un travail du plus haut
intérêt scientifique, notre savant confrère classe et décrit
plus de deux cents monnaies, jetons et
évêques de Verdun. C'est
là
médailles des
un résultat magnifique;
et,
—
—
556
lorsque M. Robert nous aura
fait
des comtes de Verdun du
siècle,
mener
à
bonne
xi^
connaître les deniers
sera parvenu à
il
une œuvre vraiment remarquable
fin
et
des plus utiles à l'histoire numismatique de son pays.
Le monnayage des ëvêques de Verdun commence vers
la fin
du
siècle, sous
x'
Heymon (996-1025). Au
ces monnaies ne sont complètement
qu'elles sont forgées dans les
autonomes que
lors-
domaines ruraux de l'évéché
Verdun portent
celles qui ont été frappées à
de l'empereur en
début,
;
signature
la
même temps que la signature de
l'évêque.*
Thieri (1047-1089), le premier, s'affranchit de ce dernier vestige de l'autorité impériale
dans
la cité
verdunoise,
;
ses deniers, fabriqués
nous montrent simplement son
nom: TEODERICVS EPS;
et
celui de
la
ville
VRBS
:
CLAVORVM.
Le monnayage épiscopal, souvent interrompu,
une première
fois
en 1156;
et encore,
thélémy,
cet
l'abdication
à
s'il
d'Alberon de Chiny,
faut en croire
M. J.-B.-B. Bar-
évêque aurait déjà, pendant quinze ans,
suspendu toute fabrication monétaire
légal,
s'arrête
dans son
diocèse,
à
la
et
donné cours
monnaie épiscopale de
Châlons-sur-Marne.
Depuis Heymon, auquel M.
M= Dannemberg,
a restitué
Robert,
deux deniers
d'accord
et
avec
une obole
faussement attribués à Ratisbonne par M. Frank Reber,
jusqu'à
la
fin
dire pendant
battirent
de l'épiscopat d'Albéron de Chiny,
c'est-à-
plus de cent cinquante ans, les évêques
monnaies
à
Verdun,
chatel, à Dun-sur-Meuse, à
Mihiel, ville du Barrois,
à Dieulouart, à Hatton-
Sampigny,
et enfin à
Saint-
où, par suite d'un accord, les
—
—
357
abbés fabriquèrent des monnaies verdunoises pour
compte des évêques de Verdun.
1
le
Les produits de cette première période monétaire de
evéché de Verdun sont des deniers et des oboles. Ces
pièces présentent une croix cantonnée de quatre globules,
une
d'empereur ou d evéque, une main bénissante,
tête
un
des légendes en plein champ,
édifice,
une tour à deux étages,
Vierge,
Après Albéron de Chiny, une
demi
siècle et
existe dans
M. Kobert
Selon
n'eût pas été
il
la
lacune
de
la tête
un oiseau,
etc.,
la
etc.
d'environ
un
série métallique des évêques.
se pourrait que cette interruption
absolue; plusieurs
exposés par
faits,
lui,
militent en faveur de son opinion et l'on peut, certes,
espérer que des monnaies émises, entre 1156
Verdun du moins dans
sinon à
l'évêché, se retrouveront
A
la
1314,
domaines ruraux de
un jour.
mort de l'évêque Jean
III
(1302), Philippe
le
Bel
donner pour successeur Thomas de Blamont, avec
lui fit
lequel
la
les
et
il
conclut un traité qui plaçait
dépendance de
du
milieu
xiy"
la
le
Verdunois sous
France. Depuis lors, et jusqu'au
siècle,
l'influence
française ne
fit
que
grandir.
Il
n'y
donc pas
a
lieu d'être surpris
d'Apremont (1514-1349), sous
devoir Henri IV
l'épiscopat duquel réap-
paraissent les monnaies verdunoises, battre des espèces
imitant les types royaux.
Henri copia
le
double
parisis,
denier tournois de Philippe
Louis X,
fleur
de
le
lis
denier à
la
le
la
maille
Bel, le
couronne
de Philippe de Valois.
tierce
et
le
denier tournois de
et le gros tournois à la
—
558
—
Hugues de Bar (1351-1561) imita
tournois, les deniers blancs à
blancs du roi Jean.
la
Le nom du
«
doubles
lui aussi lejs
queue
et les gros deniers
n'est e'crit
lieu
sur
«
aucun des gros blancs de Hugues de Bar. Cest
«
M. Hucher que revient l'honneur de
La ressemblance des
à
lui avoir attribue'
•1
ces pièces.
«^
ceux frappés par Robert de Bar, ne laisse aucun doute
«
sur l'attribution et ne permet pas de les confondre avec
»i
ceux de Hugues, e'vêque de
pre'ce'dents gros avec
Lie'ge. »
Malgré tout notre désir de ne pas voir s'appauvrir
la
numismatique des provinces belges, nous devons reconnaître
que
c'est
avec raison que
MM. Hucher
Robert
et
ont enlevé à Liège pour les donner à Verdun, ces gros
blancs d'un aspect bien plus français et d'un faire moins
ancien que les gros tournois frappés à Liège et à Huy,
par l'évêque Hugues de Châlon (1296-1501).
Nous
dans
arrivons maintenant à une nouvelle interruption
monétaire de Verdun.
la série
Bien que
l'on
ne connaisse aucune monnaie des cinq
évéques qui ont successivement occupé
le siège épiscopal,
après Hugues de Bar,
fort
ces prélats aient
En
effet,
le
5
a
probable que
d'eux, Jean de
l'un
dû avoir des espèces
l'évêché, y firent ouvrir
«
porter à
«
fabrication monétaire.
maison de
un
ville,
avoir
se
diminué
;
son
coffre et y prirent,
les outils
nom
retrouve.
pour
:
les
nécessaires à
la
•
Avec Louis, cardinal de Bar (1420 1450),
verdunoise
à
février 1567, les magistrats allèrent à
"
la
cependant
est
monnayé; du moins
Bourbon (1561-1571)
«
il
L'influence
aussi le type
la
française
du numéraire
monnaie
semble
s'en ressent-il.
—
—
359
Le cardinal-évéque frappa
Verdun
à
monnaies, hormis un seul billon à
au droit un écu aux armes de Bar
et à
Varennes. Ses
tête, portent toutes
et
de France,
le
plus
souvent timbre' d'un chapeau de cardinal,
Louis de Haraucourt
lui
succéda. Cet e'vêque battit
monnaies aux armes de sa maison.
Toutes ces pièces
sortent de l'atelier de Verdun.
Après Louis de Haraucourt
et
jusqu'en 1593, on ne
rencontre plus de monnaies, mais, en revanche,
occupèrent
lats qui
les pre'-
trône episcopal de Verdun pendant
le
tout cet espace de temps, frappèrent des jetons à leur
ou
effigie
à
leurs armes.
M.
Robert en donne
une
dizaine.
Nous
Erric
voici enfln au
(1593-16H)
et
monnayage
très actif des e'vêques
Charles (1611-1622), princes de
la
maison de Lorraine. Ces deux seigneurs ecclésiastiques
ont laissé bon nombre de monnaies d'or, d'argent et de
billon; quelques jetons et une médaille. L'existence de
ces espèces
ne prouve nullement une restauration des
droits régaliens en faveur d'Krric et de Charles, alors que
Verdun appartenait depuis longtemps
montre simplement
la
à
la
France. Elle
puissance delà maison de Lorraine,
dont ces prélats faisaient partie.
La description de ces pièces termine
plète et
si
l'étude
si
com-
bien ordonnée de M. Robert concernant
monnayage de
l'évêché de
d'abord dans l'annuaire de
Verdun. Ce
la
travail
a
le
paru
Société française de numis-
matique, années 1885 et 1886.
Transcrivons, en finissant ce compte rendu, l'appel de
notre éminent confrère aux numismates de tous
les
pays
:
—
«
Il
existe
probablement dans
«
naies épiscopales de
«
nues
;
360
—
les
collections des
mon-
Verdun qui ne me sont pas con-
je fais appel à leurs possesseurs pour en faire
«t
ultérieurement,
«
plément.
dans
ce
recueil,
l'objet
d'un
sup-
^
A. DE WiTTE.
Die Welterauer Brakteaten {Odenwalder Fund) sind in
Frank furt am Main, Lich und Amoncburg
Étude numismatique
tvorden.
Brochure
in-
8° de
gcprâfjt
par M. Paul Joseph.
27 pages, avec
six
gravures inter-
calées dans le texte, tirée à part des Berliner Miinz-
il
hlàtter,
1885.
Dans ce
travail, qui
s'agit
dont
témoigne d'une profonde érudition,
de l'attribution d'un certain nombre de bractéates
était
composée une
trouvaille considérable faite
a plus de cinquante ans dans l'Odenwald
Hesse), trésor qui,
il
y
(grand-duché de
selon M. Joseph, aurait été enfoui
entre 1197 et 1200 environ.
L'auteur s'est donné
possible
les
pièces
la
peine de rechercher autant que
qui faisaient
partie
de ce
dépôt,
aujourd'hui dispersées dans diverses collections, et après
avoir constaté avec certitude leur provenance du trésor de
l'Odenwald,
il
en donne une
liste
où
elles
sont classées
en trois groupes d'après leurs types et leurs variétés.
A. Celles de Mayence.
H.
Les impériales.
C.
Celles de dynastes.
—
561 --
Les bractéates de Mayence sont toutes de rarchevêque
Conrad I", comte de Wittelsbach,
ainsi
que l'indiquent
nom accompagné
légendes portant son
les
de celui de saint
Martin, patron de ce diocèse. Ce prélat régna
d'abord
de 1162 à 1165 et puis de nouveau de 1183
à 1200, et
seconde période que M. Joseph attribue ces
à cette
c'est
pièces.
Quant aux bractéates impériales,
toutes à Frédéric 1", de 11
et à
son
Henri VI,
fils
empereur de 1191
Les
à
pour son ouvrage sur
résulte
que
la
planche VH,
une
les
le
chevalier
Vienne, dont M. Cappe
s'est servi
les
monnaies des empereurs
âge,
ont
planches du
est
complètement
ment inventée, attendu que
et enfin
que
le
par
il
Cappe au
roi
pi. VII,
légende
la
H, est absolu-
t
l'original
la
l'original ayant
que
illisible;
en
sans légende
est
dessin du n° 58, pi. VI, a égale-
ment une légende erronée
par M.
ouvrage, et
dit
dépure imagination,
PH1LIP-P///S du dessin n" 60,
aucune;
et rois
confrontées
été
légende PHILIP, etc., du dessin n° 59 de
1. 11,
légende
à
M.
de
collection
la
moyen
M. Joseph avec
l'auteur les attribue
1190 (empereur en 1155),
en 1169, régent en 1190, et
roi
Rudolphe von Hôfken
du
à
1197.
bractéates de
allemands
52
:
CViXR. Ces pièces, attribuées
Philippe (1198-1208) et au roi
Conrad 111(1158-1152),
sont classées
par M. Joseph
parmi celles de Henri VI.
Les bractéates dedynastes faisant partie de
de
à
rOdenwald
sont
attribuées
Minzenberg, dont plusieurs
zenberg,
seigneur de
Lich
à
par
Cuno,
le
1",
la
trouvaille
savant
auteur
dynaste deMin-
(1156-1212),
tandis
que
.
—
d'autres
—
562
pourraient selon
tout aussi bien appartenir
lui
aux dynasteS d'Erbach qu'à ceux de Minzenberg.
M. Joseph
e'te'
est
convaincu que toutes ces bractéates ont
frappe'es dans le
Wetterau
Après avoir passé en revue
les diverses localités oiî elles
auraient pu être A^appées, l'auteur conclut quant à celles
de Conrad
P'',
archevêque deiMayence, pour Amônebourg.
Les bractéates des empereurs Frédéric P' et Henri VI
auraient été frappées à Francfort-sur-le-Mein. M. Joseph
une charte de
cite
qu'il existait
1194, par laquelle
l'an
époque un
à cette
atelier
est
il
prouvé
monétaire dans
celte ville.
Enfin celles de dynastes seraient sorties d'un atelier
monétaire
à
Lich, petite
située également dans le
ville
Wetterau, au nord de Francfort-sur-le-Mein,
et qui
appar-
tenait
aux seigneurs de Minzenberg. Une de ces bractéates
porte
la
légende CVINO
DE LICHE,
Nous trouvons encore dans
les
observations suivantes sur
très lisiblement.
cette précieuse brochure
le
costume
et
les attributs
des personnages représentés sur ces bractéates
Les
hommes
portent
le
femmes
cou, tandis que les
:
manteau toujours fermé au
le
portent souvent ouvert et
jamais relevé d'un côté sur l'épaule;
Les empereurs
ronne sur
et rois sont représentés avec
la tête et
tenant d'une main un sceptre et de
l'autre le globe crucigère
Les dynastes portent
sceptre et
Ils
le
une cou-
manteau
;
comme
les
empereurs
et rois, le
rejeté d'un côté sur l'épaule.
tiennent de chaque main un sceptre, ou d'une main
une épée
et
de l'autre
le
sceptre.
-
365
^
ne portent pas de couronne, mais quelquefois
Ils
sont représentés avec deux rangées de perles autour de
tête
ils
la
d'autres sont coiffés d'un bonnet.
;
Le globe crucigère ne se
dynastes, ou
voit pas sur les bractéates des
y apparaît,
s'il
d'une imitation de
s'agit
il
bractéate impériale.
Les dames tiennent ordinairement une
fleur
dans
la
main.
Quand
la
personne représentée porte une couronne,
c'est qu'elle est
Si le
le
revêtue de
dignité impériale ou royale.
la
personnage est nu tête ou
front ceint de perles,
coiffé d'un
faut y voir
il
bonnet ou bien
un dynaste, un
prince souverain.
Sur
monuments des
les
couronne, quand
xii%
elle est placée
xiii^
sur
et
xiv''
la tête, est
siècles,
un
la
attribut
exclusivement impérial et royal.
Aussi M. Joseph pense que
dessinateur des planches
le
de l'ouvrage de M. Schlumberger, Des bractéates d'Alle-
magne,
a
che VU,
ajouté une couronne
et
au
n°
79 de
que cetXe pièce, sur laquelle on
la
plan-
voit le globe
crucigère, est une imitation de bractéate impériale qu'il
faut attribuer à
On
ment
elles
dirait
les
que
un dynaste.
les dessinateurs affectionnent particulière-
couronnes, et
qu'ils
aiment d'en mettre
là
où
ne sont pas.
Nous connaissons un sceau d'Anne, fille de Frédéric II,
comte deHohonzoUern, burgrave de Nuremberg et épouse
d'Emicho, comte de Nassau-Hadamar, qui est appendu
à
une charte de 1331, où
l'on
voit la
comtesse coiffée
d'un voile, debout, entre deux écussons, Tun aux armes
^
de Nassau, l'autre
son ouvrage
zu ZoUcrn
de Hohenzollein. Sur
à celles
qu'en a donné M.
le
—
564
comte
dessin
le
dans
Stillfried d'Alcantara,
Die alten Siegel und das Wappen der Grafen
:
wie der ZoUernschen Burggrafen zu Nûren-
so
berg, gravure reproduite parmi les trois spécimens de
sphragistique zollerienne, dans
numismatique
R. Serrure,
senter
la
et
1'"
le
MM.
d'archéologie^ publié par
C.-A. et
année, p. 68, on a trouvé bon de repré-
comtesse avec une couronne!
naturellement pas de trace sur
cas de répéter ce que
VValdenbourg,
la
Bulletin mensuel de
l'illustre
dont
n'y
il
sceau. C'est bien
le
a
ici le
regretté prince de Hohenlohe-
le
sigillographe nous écrivait
:
qu'il
faut toujours se méfier des dessins.
Revenons, après cette petite digression, aux bractéates,
curieuses
ces
monnaies
allemandes,
minces
d'argent frappées, qui n'étaient destinées
à
feuilles
servir
que
pendant une année seulement, pour être ensuite remplacées dans
la
circulation par de nouvelles.
M. Joseph pense que
les bractéates,
pour
l'on
le
et
Imperator, sur
ne peuvent pas servir d'indication certaine
classement chronologique de ces pièces, et que
peut admettre
faire figurer
le
ne
nous
comme
titre
comme empereur
Il
Rex
les titres
de roi alors que
le
couronnement
avait déjà eu lieu.
reste
M. Joseph de ce
certain que l'on a continué à y
plus
travail
qu'à
féliciter
sincèrement
de grande érudition, résultat de
consciencieuses et patientes recherches, d'études sérieuses
et
de judicieuses observations.
C**'
Maurln Nahlys.
—
Deux
—
565
centième, anniversaire de
de Nantes,
célébré
par
les
la
révocation
protestants
rie
VÈdit
wallons des
Pays-Bas.
Le 18 octobre 1885,
Bas célébrèrent
le
les
protestants wallons des Pays-
deux centième anniversaire de
la
révo-
cation de l'Édit de Nantes.
Quelques descendants des réfugiés
décidèrent de
frapper une médaille commémorative
de ce
faire
jubilé.
La commission
pour l'histoire des Églises wallonnes
et
particulièrement son président M. Gagnebin,
à Amsterdam, et son secrétaire le D' W.-M. du Rieu,
à Leyde, se
chargèrent du soin de faire graver cette
médaille et
s'adressèrent à cet effet à M, Elion, graveur
Amster-
à
dam.
Au
droit, la médaille
un enclos de palissades,
la
griffe droite
liberté et dans
montre
dit
lion
hollandais dans
EoHandsche
tuin, tenant dans
le
une lance surmontée du chapeau de
la griffe
gauche
le faisceau
de flèches des
sept provinces unies. Autour, se lisent les mots
RÉVOCATION
—
REFUGE
—
la
:
RECONNAISSANCE.
Le revers représente une couronne d'épines entrelacées
de
lis
avec l'inscription circulaire
terre de refuge de nos ancêtres
On
:
Aux Pro rinces- Unies
1685
—
18
oct.
— 1885.
a frappé des exemplaires en bronze et en argent.
Les exemplaires en bronze ne coûtent que
peuvent être obtenus
commission
le
D'
Du
à
ce prix chez
le
2-50
et
secrétaire de
la
flor.
Rieu, à Leyde.
G. C.
Année 188G.
24
—
566
—
Brandenburg-preiissische PrlUjuncjen welche auf die Afri-
kanischen Besitzimgcn, 1681-1696, Bezug hahen (mon-
nayage de
la
Prusse-Brandebourg
1681-1696),
sions africaines,
Berlin, imp. Pormetter, 1885,
de
médailles frappées par
colonies
ses
Adolphe Meyer.
in-8°,
10 pp. (Extrait
ci-dessus, p. 137^ de l'inté-
M. Meyer sur
ressante monographie de
de
par
fur Niimismatik, vol. XIII, 1885.)
la Zeitschrift
Nous avons rendu compte
et
relatif à ses posses-
la
monnaies
les
Prusse-Brandebourg au sujet
africaines.
Aujourd'hui,
notre
confrère nous offre un supplément à ce travail
:
il
zélé
signale
deux médailles nouvelles, plusieurs monnaies frappées
durant
la
période comprise entre
les
années 1682 et 1696,
indique quelques ouvrages qui ont parlé de cette numis-
matique
et
mentionne certains documents encore décou-
verts dans les archives.
G. C.
Nous apprenons avec
Belges a
nommé
plaisir
que S. M.
le
Roi des
chevalier de l'ordre de Léopold notre
confrère M. Charles Jolivot, qui a exposé, à Anvers,
série monétaire de
sion,
Monaco
l'intéressante
gasques dont
il
a
la
et qui a publié, à cette occa-
monographie des monnaies moné-
été rendu
l'année 1885, p. 398.
compte dans
la
Revue de
—
—
567
Valeur relative de l'Artésien
du Parisis vers
et
la
fin
par Ch. Cogheteux, général du génie
dti xiii^ siècle,
retraité. Tournai, typ. V* H. Casterman, 1886, in-8%
20 pages.
(Extrait
du
XXI
t.
des Bulletins de la Société
historique et littéraire de Tournai.
A
document (du
d'un
propos
du
extrait
de
de Tournai,
ville
du
quart
registre de cuir noir des archives
xiii^ siècle)
la
dernier
M. Cocheteux
a
été
amené
à
trouver un nouvel argument pour légitimer l'attribution
aux Robert de Flandre, des deniers que feu De Coster
et
MM.
et
Serrure leur accordent, tandis que
Dewismes
MM. Hermand
maintiennent aux comtes Robert d'Artois.
les
Lors de l'assemblée extraordinaire tenue
le
iO mai ^885, notre savant confrère
connaître son opinion à ce sujet
faire
à
avait
Tongres,
déjà
fait
nous ne pouvons mieux
j
que de renvoyer nos lecteurs au procès-verbal de
cette réunion
,
pp.
406
l'année 1885. Toutefois,
suivantes de
et
il
la
Revue de
ne sera pas superflu, pensons-
nous, d'analyser brièvement
le travail actuel
de M. Coche-
teux.
Le document dont
au clergé
d'artésiens
et
se
en
il
s'agit est relatifs des rentes
termine par
la
somme
la
correspondante
en
dues
somme
réduction d'une
monnaie
parisis.
11
en résulte qu'au commencement du
xiv^
7 livres d'artésiens valaient 6 livres 9 sous
parisis,
1
soit
i,680 den.
denier artésien
art.
= 1,549 den.
= 0,922 denier
L'auteur examine ensuite
la
1
siècle,
denier
parisis,
soit
parisis.
valeur réelle ou
la
conte-
—
368
—
nance en argent du denier parisis;
il
nance en argent
0"%5845
de
Tarte'sien
:
en de'duit
il
;
la
conte-
cherche
alors à retrouver l'artësien possédant cette contenance
et
à
en déterminer
poids
le
M. Cocheteux analyse
le titre
et
type.
le
A
cet effet,
des lettres patentes de 1286
attribué à l'historiographe Denis Godefroy (voy. Revue,
1885, pp. 406
et
407)
et signale plusieurs erreurs.
avoir attentivement étudié le texte de ces lettres de
Après
mon-
nayage, Tauleur conclut que les deniers artésiens frappés
en vertu de ces
lettres patentes
1" Doivent peser
de 1286
2« Qu'ils sont au titre de 0,896 ar.
le
roy
:
0=%426;
fin,
ou 0,9375
;
3" Qu'ils doivent porter l'écu armorié des
tois de la famille de Saint-Louis
4*»
a
ar.
Que sur
ces deniers
dû remplacer
celui
Par conséquent,
par Dewismes
(pi.
le
;
nom
de
capitale
et
du comté
en tenir lieu.
deniers n'' 70 à 75 inclus, publiés
V du
catalogue raisonné des monnaies
du comté
d'Artois), et
Robert
d'Artois, appartiennent aux
l*""^
la
du comte absent
les
comtes d'Ar-
que ce numismate donne au seul
deux comtes Robert
ou, avec plus de vraisemblance, au seul Robert H. La pièce
—
119 du catalogue)
—
la
plus pesante (0«%480)
la
suivante (laquelle bien que rognée pèse encore 0«%400)
appartiendraient à Robert
ment du règne de Robert
P"^
(n"
et
ou seraient du commence-
II.
M. Cocheteux entre ensuite dans d'ingénieuses considérations sur l'âge relatif des six monnaies publiées par
Dewismes et pense pouvoir soutenir que la croix à branches
doublement losangées
florissait
en Artois au milieu du
Les
xiii" siècle.
—
de Mahaut peuvent être
petits deniers
comme marquant
considérés
la
369
des artésiens ainsi que
la fin
cessation de l'emploi du petit
marc de Flandre comme
Désormais ce
poids étalon monétaire.
marc de
fut le
Cologne ou marc-troy
dit
marc de Troyes que
A
xiv*
siècle,
employa.
partir
l'étalon poids
compris
du
monétaire
Flandre, fut
la
xii" et xiii^ siècles
il
le
le
Brabant,
le
La Flandre,
le
M. Cocheteux,
dit
pour toutes nos provinces, y
marc de Cologne. Pendant les
était déjà
en usage dans
belges qui ressortissaient à l'empire
bourg, Liège,
l'on
Luxembourg
et
Namur,
marquisat d'Anvers et
les
telles
:
le
provinces
que
ainsi
le
Lim-
que dans
Hainaut.
ïournaisis faisaient alors
l'Artois et le
usage du petit marc de Flandre.
L'auteur termine en remarquant que les artésiens des
Robert d'Artois sont d'un
(itre
deniers frappés antérieurement
cet autre, le poids supérieur
plus élevé que celui des
;
rapprochant ce
seconde moitié du
dans
la
monnaie artésienne
la
se rattacher au
et
xiii^
Robert
11,
la
un surhaussement
croisade (1256-1260).
Robert
i"
et cette autre
d'Artois
les limites fixées
De
là
cette
Robert donnés par
les
appartiendraient
que l'usage de
doublement losangées se renferme
dans
y eut
que ce surhaussement devait
première conséquence que tous
à
siècle
qu'il
relèvement monétaire opéré par Louis IX
après son retour de
Dewismes
de
du plus ancien denier des
Robert, M. Cocbetenx est amené à conclure
de
fait
à
la
à
croix à branches
peu d'années près
par Leiewel.
G. CUMONT.
—
370
—
Trouvaille de deniers liégeois dans
le
grand-duché
de Luxembourg.
Une
trouvaille assez importante de
datant de
rant
du xn^
la fin
un champ, dans
Voici
le
sommairement
monnaies liégeoises
siècle vient d'être faite, en labou-
grand duché' de Luxembourg.
sa
composition
:
Raoul de Zaeringhen (1167-1191), 455 deniers
Albert de Rhetel,
Louvain, après
Albert
II
Hugues
II
la
pre'vôt,
compétiteur
;
d'Albert
mort de Raoul, 74 deniers
de
;
de Cuyck (1194-1200), 501 deniers
;
de Pierrepont (1200-1229), 5 deniers
;
Chapitre de Maestricht (?) avec Clavis, 8 deniers.
Ce trésor
a dû, sans doute, être enfoui vers le
cement du règne de Hugues de Pierrepont,
pendant
A
les
premières années du
commen-
c'est-à-dire
xiii^ siècle.
l'exception des pièces de Lothaire de Hochstaede et
de celles de Simon de Limbourg,
la
trouvaille
du grand-
duché de Luxembourg comprend bon nombre des monnaies émises par les évêques de Liège durant une période
d'environ quarante ans, depuis Raoul de Zaeringhen (1 1 67)
jusqu'à Hugues
H
de Pierrepont, monté sur
copal en l'année 1200.
Tous ces règnes
le
trône épis-
étaient
du
reste
représentés par plusieurs milliers d'exemplaires dans les
trésors de
que
Ny
et
la trouvaille
de
Tillet.
Il
n'y a
donc pas
lieu d'espérer
que nous venons de signaler puisse
connaître des nouveautés bien intéressantes.
Alphonse de Witte.
faire
—
—
371
Penningkundig repertorium de M.
Dires.
J.
Les fascicules LVI et LVII de ce remarquable
comprenant
travail,
années 1694 et 1695, n° 2351 à n" 2384,
les
viennent de paraître.
Sous
le
Folkema,
n**
2362
question
est
il
,
de Jean-Jacques
auteur partage complètement
et l'érudit
de notre savant confrère M. Jules Rouyer, qui
tré à l'e'vidence
que Folkema
de médailles mais
Loon
eu
médailles sous
Aux
trente et
nom
des dessins
dessins que
Van
dans son docte ouvrage sans avoir
a fait reproduire
les
de son
d'après des médailles,
gravés par lui
a de'mon-
jamais gravé des coins
n'a
qu'il a signé
l'avis
les
yeux
(*).
un numéros dont
composait
se
la liste
de
médailles prétendument faites par Folkema, M. Dirks en
encore
ajoute
un,
notamment
médaille frappée
la
du mariage de Maximilien-Emmanuel, électeur
l'occasion
de Bavière avec Thérèse Cunégonde,
édition française,
t.
ainsi
Folkema
/.
:
cette pièce
Piot, n° 365,
initiales
(')
les
De
où
lui.
t.
IV,
p.ll8,
F. S. que M. Dirks explique
Sciilpsit, tandis
le
que l'exemplaire de
est signé
PH. R. {Philippe
catalogue de M. de Coster, n" 600,
l'on
trouve également mentionné les
PH. R.
L'orfèvre frison Jean-Jacques
médailles de Louis
Examen
de
:
I.
que possède M. Dirks
RocUiers), Voir aussi
de Sobiesky,
IV, p. 177, on voit au-dessous des
bustes accolés les initiales
et
fille
de Pologne (1695). Chez Van Loon,
roi
à
XIF
et
de la question de savoir
Folkema, en ce qui concerne
autres qui lui sont attribuées.
s'il
ya
de ces médailles qui sont
Revue belge de numismatique, 1885, pp. 333-348.
—
La face de
la
—
372
médaille à
de Charles
l'effigie
d'Espagne, frappée en 1697, en mémoire de
Van Loon,
Ryswik, porte également chez
édition
française
IV, p. 25^2,
t.
tandis que le revers est signé
I,
les
la
II,
roi
paix de
IV, p. 195,
t.
lettres
I.
1,
F. S.,
PH. R. Attendons ce que
M. Dirks communiquera au sujet de cette médaille quand
son travail sera avancé jusqu'à l'année 1697.
C" M. N.
Guida numismatica
A
distes, etc.,
et
du
l'instar
livre
d'adresses de numismates, d'héral-
de M. Alfred Grenser
Gnecchi annoncent
Ercole
xinîversale.
à
la
MM. Francesco
Vienne,
prochaine publication
d'un guide universel de numismatique contenant environ
2,000 adresses de collections publiques
du monde
et particulières
entier.
Éditeurs
MM. Dumolard
frères, Milan
;
prix
fr.
7-^0.
C'^M. N.
Le 4 mars 1886
de soixante-huit
est
ans,
décédé
M.
à
Graz, en Styrie, à l'âge
Johann
Newald, numismate
distingué, qui publia des travaux fort remarquables sur
l'histoire et
xvi"
et
xvif
monétaires,
coins.
l'oiganisation monétaires de l'Autriche aux
siècles,
les
ainsi
maîtres de
que sur
la
monnaie
les
divers
et les
ateliers
graveurs de
"~
Ses œuvres
parmi
lui
575
—
assurent un rang des plus honorables
auteurs numismates.
les
O' M. N.
Le
Milan de Serbie a institué une médaille hono-
roi
rifique
pour
dévouement
a
donné
les
dames qui
se sont distinguées par leur
En mari
à soigner les blessés.
à cette décoration
le
nom de
galant, le roi
Médaille comme-
morative de la reine Natal ie.
C« M. N.
La monnaie
transvaalienne,
Pretoria, samedi, l^' mai.
Le Gouvernement sud-africain
a ratifié hier
con-
la
vention conclue dernièrement par son délégué, M. Al-
—
bracht,
consul de Belgique à Pretoria,
le
groupe de banquiers néerlandais pour
banque
d'une monnaie
et
500,000
fondation d'une
la
nationales
— avec un
au
,
capital
La monnaie sud-africaine consistera en pièces
d'argent
de
livres sterling.
de cuivre, égales en valeur
et
à
d'or,
monnaie
la
anglaise, mais la livre sterling sud-africaine contiendra
7gr 594,4 j'qp
pyp^ gQj^
2 milligrammes de plus que
la
livre
ou sovereign anglais qui ne contient que 7*^5224
d'or
pur.
seront
Les
consisteront
et
«
inscriptions
en néerlandais au
half
:
pond
1"
des
lieu
transvaaliennes
pièces
de
en pièces d'or
l'être
:
«
en anglais, et
pond
sterling
sterling »; 2" en pièces d'argent
:
«
»
halve
.
—
kroon
-
,
«
twee schilling
et
«
drie pens
et
<(
halve penning
»
,
3**
et
—
574
»
,
«
schilling
»
«
,
en pièces de cuivre
:
«
zes pens
»
penning
»
•
(Indépendance 3 mai 1886.)
f
Les ventes.
La
Société' française
nous annonce
qu'elle
de numismatique et d'archéologie
page 152 de son Annuaire pour 1886,
à la
commence
la
reproduction des prix d'adjudication
des ventes de monnaies les plus importantes
vente aura une pagination distincte.
;
chaque
Ainsi les acheteurs
y trouveront des indications précieuses, en ce sens qu'ils
pourront insérer en
marge des
exemplaires de leurs
catalogues les prix atteints par les pièces, qui figurent
dans
les collections qui leur
On comprendra
portera
la
sont spéciales.
dès lors, toute l'importance que com-
nouvelle publication déjà en voie d'exécution
et à laquelle
on ne saurait donner une trop grande exten-
sion.
Cependant cet Annuaire ne se trouvant pas en mains
de tous
les
numismates, on
ferait, à
notre
chose utile en niettant en vente au local de
humble
la
avis,
Société (*)
des exemplaires de chacun de ces tirés à part. L'adoption
d'une telle idée profiterait non seulement aux amateurs
mais encore à
la
Compagnie française qui
pas de mécompte.
(^)
Paris. 46; rue de Verneuil.
n'y trouverait
—
375
—
Et puisque nous en sommes sur
pour
saisissons cette occasion
le chapitre
glisser
des ventes,
quelques mots
ici
au sujet du catalogue des collections de notre e'minent
confrère, M. Ch. Robert,
un
véritable livre d'histoire qui
fut lobjectif de l'examen
si
approfondi, signé par notre
savant secrétaire M. Cumont.
Ce qui appelle tout particulièrement
fureteur, sur ce livre, est la notice
par
MM.
du
l'attention
habilement rédigée
si
Rollin et Feuardent, les experts parisiens, dont
chacun apprécie hautement
la
compétence en
matière.
la
Malheureusement nous ne trouvons pas toujours en
tête
des catalogues de ventes, de semblables notions, qui, on
ne peut
Pour
le nier,
le
ont une bien grande importance.
surplus
,
Cumont ayant présenté un
M.
examen complet, terminons en posant
36,000
francs, total
Comme
primeur
du produit de
chiffre
de
vente.
la
quelques détails
voici
le
ici
à
ce sujet qui
paraîtront prochainement dans l'annuaire de
Compa-
la
gnie française.
Monnaies carolingienne^^ sans nom
Les 43 pièces cataloguées ont obtenu
le
d'atelier
prix
de 160
:
francs
soit
4 francs par pièce en moyenne.
Monnaies des Pays-Bas
Les 349 numéros ont atteint
Le n» 89, Philippe
le
Bon
et
du nord de
le cliiCfre
(or),
la
France
:
de 2,000 francs environ.
50 francs;
no 90, Lion d'or (or),
21 francs; n"» 104 et 105, jetons pour Lille (cuivre), 20 francs; n» 120,
idem (argent), 15 francs
;
n""
132
et 133,
idem (cuivre doré
et
plomb),
32 francs, vivement disputés.
Jeanne de Wenceslas, écu
Bon
(or),
25 francs.
(or),
25 francs. N« 151
et 152,
Philippe
le
—
Liège,
n<»s
Raoul de Zaeringhe?i
181 et 182, 48 francs
;
—
576
et Albert
de Cuyck, deniers argent,
Engelbert de La Marck, no 190, gros (argent),
18 francs; Jean de Heinsberg, n»» 196, 197
liard
el 198,
gros, liard et demi-
(argent et cuivre), 23 francs; Georges d'Autriche, n" 207, écu
(argent), 41 francs; n<'208, idem, 22 francs
Rois pirates.
Les
nos
277 à 294 ont produit 225 francs
atteint le prix de
;
plusieurs de ces pièces ont
20 à 2o francs.
Jetons divers.
Le no
Pelremol (cuivre jaune), 45 francs
297,
no 319 (or), 87 francs;
;
Pierre d'André,
n» 320 (argent), 34 francs; no 321 (argent),
32 francs; Jean V de Gavre, no 323 (argent), 32 francs; Maximilien de
m
Berghes, no 324 (or), 21 francs;
Sedan
(argent), 26 francs; Bouillon,
325 (argeni), 49 francs; no 328
et
Cugnon,
no»
388 à 393 (cuivre),
30 francs.
Pays
Melz,
no» 394,
iue.s>$ln,
toulois et f'erduuols.
250 francs; 395, 355 francs; 396, 186 francs, 401,
520 francs; 420,
160
francs;
421,
100
125 francs;
francs; 422,
465, 125 francs; 468, 155 francs; 629, 140 francs; 632, 105 francs;
637, 145 francs; 643, 130 francs; 649,
145 francs; 665, 120 francs;
668, 145 francs; 670, 195 francs; 681, 290 francs; 682, 215 francs;
702, 480 francs
;
924, 190 francs.
Toul, nos 943, 105 francs
;
947, 125 francs
;
1008, 175 francs
;
1016,
118 francs.
Verdun,
nos
1044, 110 francs
;
1066, 120 francs;
1070, 105 francs; 1146, 115 francs; 1147, 136 francs
1067, 150 francs;
;
1148, 205 francs.
I^orraine et Uarrois.
Nos
1175,
110 francs;
400 francs; 1177, 300 francs; 1178, 115
1384, 139 francs;
francs; 1343,
1385, 126 francs; 1417,
1446, 105 francs; 1448, 530 francs; 1449, 165 francs
;
113 francs;
1450, 270 francs;
1451, 160 francs; 1453, 105 francs; 1454, 110 francs; 1455, 105 francs;
1491, 290 francs; 1518, 115 francs; 1558, 169 francs; 1560, 155 francs
1570, 275 francs
;
;
1581, 500 francs; 1582, 153 francs; 1622, 246 francs;
1638, 215 francs; 1639, 105 francs; 1663, 120 francs; 1730, 138 francs.
—
377
—
Alsiace.
Luxembourg, Trêves, Bords du Rhin,
N«s
210 francs;
1754^
Bourgogne, Provence,
etc.,
175 francs; 1865,
1761,
ItO francs; 1864.
180 francs; 1996, 245.
Toutes ces richesses ne se sont pas
bibliothèque nationale a
la
MM.
soins à
e'parpi liées
au loin,
plusieurs acquisitions.
Rollin et Feuardent avaient encore donne' leurs
vente Billoin, annonce'e page
la
La vente de
grecques
et
que
les belles
Le 8 juin
a
la
Revue.
997 pièces
de 51,568
le chiffre
frs.
catalogue du me'daillierBilloin
le
planches y annexe'es.
eu lieu
la
vente des monnaies gauloises,
de
la
du savant vicomte Ponton d'Amécourt, qui
fut
me'rovingiennes,
collection
277 de
cette collection, qui comprenait
autonomes, atteignit
Nous connaissons tous
ainsi
fait
carlovingiennes
MM.
encore expertisée par
et
capétiennes
Rollin et Feuardent.
Le catalogue comprend 341 numéros
;
plus, sous les
542-543, 745 pièces de monnaies françaises de
n««
la
valeur de un quart de franc et cinq soldi, soit vingt-cinq
centimes, collection fort intéressante pour l'histoire monétaire pendant
la
première moitié du
xix^ siècle.
Très belles planches gravées par Dardel. La Belgique
est
peu représentée dans cette collection
gienne pour Tongres
;
et
une mérovin-
une pour Huy; pour Louvain, une
carlovingienne, respectivement sous les
213
:
n" 142, 143
vendues 11 francs, 33 francs et 20 francs.
et
—
Cette vente a produit
—
378
somme de 29,000
la
francs;
ci-après quelques indications de prix d'adjudication
Les carlovingiennes de Pépin
le
Les
360
n**
bien
fort
francs, prix payé
196, localité incertaine.
pièces
francs et
1
de
Carloman
ont
disputées
été
entre
,150 francs.
Antérieurement
l'expert
Bref se sont
100 francs jusque 1,590
casées depuis
pour
le
:
non moins
à la date
de cette vente, M. Hoffmann,
autorisé, avait présidé à la vente d'une
autre collection de M.
le
vicomte Ponton d'Amécourt
:
médailles grecques et romaines.
Le catalogue comportait 928 numéros;
chiffre par
20,000
la
recette se
francs, environ.
Les pièces romaines furent adjugées à des prix raisonnables sinon doux, à l'exception du n° 290, Tranquilline,
qui fut acquise pour
660 francs.
Mais l'engagement fut sérieux snr
dailles grecques. Voici
le
terrain des
quelques-uns de ces prix
500 francs; 59, 500 francs; 80, 1,250
800
530
francs;
95, 500
francs; 144,
500
francs;
n°^
francs;
58,
94,
110 francs; 143,
142,
francs; 148,
:
mé-
800
francs.
La planche gravée par Dardel reproduit fort bien quelques belles pièces.
La vente des 3,500 numéros de
expertisée par
M. Hoffmann,
la collection Gariel,
a produit
Nous recommandons aux amateurs
le
186,955 francs.
superbe catalogue
de cette vente célèbre
;
379
—
sept planches, dues au
burin de
Dardel, y sont jointes.
Toutes ces monnaies françaises étaient de
conservation
et ont fait
fort belle
Tadmiration bien méritée des
amateurs.
Le nom d'Hoffmann figure encore en vedette sur
couverture du catalogue de
la
la
vente qui a eu lieu du
17 au 20 mai 1886. Cinq belles planches gravées par
Dardel ornent ce catalogue.
Les monnaies étrangères,
et
si
remarquables à tous égards
au nombre de 1,200, qui figuraient-là ont été appré-
ciées ainsi qu'elles devaient Têtre.
Notre confrère M. Van Peteghem dirigea,
la
vente de
monnaies
et
la
collection de
le
11 mai 1886,
M. Nazareth, composée de
médailles grecques et romaines.
500 numéros ont produit 2,565
Ces pièces
francs.
n'ont pas atteint un prix élevé, à cause de leur mauvais
état de conservation.
Nous connaissons tous
le
de numismatique délaissé
catalogue du célèbre cabinet
par notre regretté confrère
Kluyskens.
La vente
Quand
fut
commencée
à Gand, le
12
paraîtront ces lignes, la vente
avril
de
partie de cette splendide collection, flxéeau
un
fait
accompli.
1886.
la
seconde
15 juin, sera
—
580
—
C'est encore sous la savante direction de
jhem que cette vente
M Van
Pete-
a lieu.
Enfin, on annonce e'galement pour l'expiration de cette
anne'e
la
vente des collections de feu notre confrère,
colonel Prosper Mailliet. La direction en
le
sera confie'e à
M. Van Peteghem. Ces collections seront divisées en deux
parties
:
l**
Monnaies obsidionales
2"
La remarquable
et
et
papiers-monnaies
;
nombreuse bibliothèque.
La première partie sera vendue
à
Paris,
la
seconde
à
Bruxelles.
L'éparpillement de tant de documents historiques précieux n'est pas à déplorer
tions publiques
vains qui y
ou
s'ils
s'ils
vont enrichir nos collec-
tombent entre
recherchent des
les
mains
d'écri-
éléments d'enseignement
profitable au public studieux, ce qui
malheureusement
ne se produit que trop rarement.
En
sur
terminant, affirmons qu'on ne
l'utilité
peut trop insister
de publier des catalogues raisonnes au
moyen
d'avant-propos, de notes suffisamment substantielles.
De
Il
cette façon
y
blage
a loin
là à
un
ou
etc., etc.,
livre.
piteux inventaire, affreux assem-
de chiffres, qu'une
bourre de
telles
de
un catalogue deviendra un
etc.,
parcimonie malencontreuse
ou de renvois numériques à
telles autres publications.
A. BRI.
Paris, le 12 juin 1886.
_
On
—
581
Monnaie de
a frappé à la
l'État, à
Utrecht, à l'occa-
sion du deux cent cinquantième anniversaire de
tion de l'Université de cette ville,
la
fonda-
une médaille commé-
morative en or, en argent et en bronze.
M. Victor E.-L. de Stuers, référendaire de
des
arts
Haye,
a
sciences au Ministère de
el
donné
le
MM. Schammer
monnaie de
dessin de cette
et
J.-P.-M.
division
la
l'Intérieur,
à
la
médaille, et ce sont
Menger, graveurs de
la
l'État, qui l'ont exécutée.
La statue de Minerve, éclairée par
universitaire,
debout entre
les
les
rayons du soleil
armes des Pays-Bas
où on
et
légende
:
une guirlande contenant l'inscription
:
celles d'Utrecht, brille sur
le
droit,
lit la
SOL JUSTITÏAE ILLUSTRA NOS.
Le revers
offre
CELEBRANDIS
QUINTIS SEMISAEGULARIB.
.
UNIV. RHENO-TRAJECT.
AUSPICilS R. AUG. GUILLIELMl
lil
P. P. F.
A. MDCCCLXXXVL
M.
le
Directeur Général de Schodt, directeur de
Revue, vient de recevoir
l'ordre de
distinction
lui a
Notre-Dame de
que S. M.
la
la
le roi
plaque de
commandeur de
Conception de Villa-Viçoza,
de Portugal et des Algarves
conférée par arrêté du 4 mars dernier.
Année 188G.
la
25
xv^ ET
Liège.
xvi**
Cartulaire de
1555,
—
SIÈCLES
— Un document
—
CouTs des monnaies au pays de
intéressant inséré, in-extenso, au
commune
la
582
de Dinant,
t.
III,
années 1482-
en ces termes dans l'Inventaire des
est analysé
archives de cette ville publié par M. Remacle.
«
L'évéque Jean de Hornes, se trouvant à Dinant avec
ceux des états de Liège, prélats, chevaliers
bonnes
et autres
du pays, publie un règlement sur
villes
le
des
cours
des monnaies.
«
H
défend à tous ceux du pays d'entre Sambre et
Meuse de payer ou recevoir des monnaies étrangères,
inconnues ou de
celles désignées
«
fortresse
«'
dans
le
Les deniers d'or
Louis de Bourbon,
»
(obsidionales) autres que
règlement.
et d'argent forgés
les florins
de Hornes,
du temps de feu
les
monnaies du
pays du roy des Romains, de monseigneur l'archiduc
Philippe et de leurs prédécesseurs, etc., etc., n'auront
plus cours que pour
Registre
aux
assemblée).
la
moitié de leur valeur (19 juin 1490).
Sieultes
(délibérations,
résolutions
en
»
On mentionne
là
soixante-cinq
monnaies différentes
évaluées en patars.
Cette indication de
la
moitié de
Ainsi, par exemple, Vescut de
la
valeur est précieuse.
Br éloigne
n'ayant plus cours
qu'au taux de 59 patars représentait auparavant
la
somme
de 78 patars.
Dans
le
volume précité nous trouvons,
21 mars 1501, une Résolution de
la ville
au
la
date du
sujet
du cours
à
des monnaies d'or.
Des
cris,
également insérés au registre aux Sieultes,
I
e583
concernant
ville
valeur des monnaies, furent proclamés en
la
en 1493, 1496, 1497, 1500
1543.
et
A. L.
Sommaire
de la Revue française de numismatique^ 1885.
A. Engrl. Notes sur
—
rappelées par
numismatiques d'Athènes.
les collections
Une monnaie
E. Babelon.
d'Alexandrie
d'or
les
—
médaillons contorniates.
—
—
Troas.
Les phases du mythe de Cybèle
P.-Ch, Robert.
et d'Atys,
Deloche. Mon-
naies
mérovingiennes inédites.
sur
monnayage des seigneurs de Montélimar.
le
C,
Recherches
L. Vallentin.
—
J.-J. GuiF-
FREY. La monnaie des médailles. Histoire métallique de Louis
XIV
XV,
d'après les documents inédits des archives natio-
nales (suite).
— A. DE Barthélémy. Monnaies gauloises inédites.
et
Louis
—
E. Babelon.
Monnaies
des médailles, etc. (suite).
inédites d'Alsace.
—
J.
duc Antoine, frappé en
la
—
piéfort.
—
graveurs des médailles sous Louis
XIV
Maxe-Werly. Nouvelle étude àur
médailles
—
J.-J.
Rondot.
Guiffrey. Les
et ses successeurs.
les
d'or
E.
Méreaiix de
- Natalis
monnaies
— Babelon. Médaillon
— A. de Barthélémy. Monnaies
Sénez
de Vénasque. — Deschamps de
monnaie de Boulogne. — A. Encel.
croix.
et
A. Chassaing.
(Haute-Loire).
Jean Richier, sculpteur et médailleur.
L.
Déloche. La monnaie
— A. Engel. Monnaies
Rouyer. Jeton lorrain, du temps du
de Langeac
collégiale
Cretoises.
inédit de
Gallien.
et
dites à
—
la
l'empereur
mérovingiennes de
Pas.
Étude sur
la
Imitations de Château-
Renault.
—
E. Zay.
çaises.
—
-
—
P. Valton. Gian Crisloforo
Romano, médailleur.
Notice sur quelques monnaies des colonies fran-
C. Casati. Épigraphiede
E. Babelon. Monnaies
la
numismatique étrusque.
de Cyrénaïquc.
— Deloche.
Mon-
—
—
384
naies mérovingiennes (suite). Cité de Reims, cité de Châlons.
— J.-J. GuiFFREY. La monnaie des médailles
Werly. Monnaies des
grecques et lessères
Prétocores.
(suite).
— L. Maxe-
— Ph. Margaritis. Médailles
—
de
de plomb de
l'auteur.
collection
la
Deloche. Monnaies mérovingiennes. Pièces inédites; attributions géographiques.
Bonn (Prusse rhénane.) - R. Serrure.
Monnaies mérovingiennes
niaciim,
:
Avranches, Ambazac, Arras, Juli-
Chemillé, Maeslricht,
florin provençal.
—
—
etc.
L. Blancard.
Sur
le
P. de Cessâc. Chronologie des comtes de
Marche, au point de vue du classement de leurs monnaies.
la
—
GuiFFREY.
J.-J.
La monnaie des médailles
(suite).
—
J.-P. Six. Monnaies lyciennes.
parus dans l'Annuaire de
Articles
la Société française
de numismatique pendant Vannée 1885.
monnaies confrontées avec
Falchi. Vetulonia
et
ses
monnaies de Populonia
et
de Rome. Lettre de M. Caron au
Is.
— E. Revillout.
R. P. Delattre.
mant sur
comparée des
Bf.lfort.
talents grecs
l'ouvrage
Licinius père.
XX
ou
—
K
et
— R. Serrure.
M.-P. A...
L'atelier
du
au i"
siècle
Un
de H. Cohen.
L. Blancard.
L.
Blancard. Valeur
de notre ère.
— A. de
XXI
Sur
—
les
C. Péet.
chiffres
Aureus de
romains ou
des monnaies impériales du
m®
siècle.
Monnaie gauloise inédite du chef ARDA.
sou d'or de Louis
monétaire de Stenay.
xe et xi« siècles, publiés
le
—
Débonnaire. —
E. Caron.
par M. Dunnemberg.
Concours ouvert en \79\ pour
etc.
—
M. Lenor-
lettre à
Recherche des monnaies impériales romaines non
décrites dans
grecs
Première
monnaies égyptiennes.
les
les
le
J.
—
Colin.
Deux deniers
—
L. Sudre.
type des monnaies françaises,
— A. Changarnier. Description de quelques monnaies gau-
de
—
—
Palatine.
G.
de sa collection.
loises
l'école
d'Aire et
le
385^
Ponton d'Amécourt. Monnaies
V^" de
L. Blancard. Enquêtes
et
Un nouveau
Vallif.r.
de sol d'Aire
tiers
à
la
tiers
de sou
légende VICO-JVLI.
—
conventions monétaires au xiv^ siècle.
—
P.-C. Robert. Monnaies et jetons des évéques de Verdun.
—
L. SuDRE.
monnaies françaises en 1884.
Fabrication des
— H. Sauvaire.
Lettre sur deux derhams hamdanites inédits.
— H. HiLDEBRAND.
Une médaille de N. Keder.
Un nouveau musée
à Cirath.
Montfort-sur-Risle.
—
—
— M.-C. P
..
A. de Belfort. Trouvaille de
R. Serrure.
Trouvaille
de monnaies
Herck-la-Ville. — Alp. de Witte. Note sur
du
— Venles des monnaies par MM. A. de Belmême
Alp de Witte. — Nécrologie
Hermerel
fort, E. Caron,
xiy" siècle à
la
trouvaille.
et
J.
et bibliographie
fort
MM.
par
C. Robert, L. Blancard, A. de Bel-
et A. Heiss.
ERRATA ET ADDENDA.
Année 1885.
Une
P. 444, ligne 4, lisez
lecture...
Embour
:
à Tongres.
(Houille, Bruining,
P. 444, note 4, ajoutez: von Cohausen, César
et observations (sur
P,
lisez
appelée
:
P. 487, ligne 4, lisez
— Recherches
travaux de Louis-Napoléon).
les
P. 467, note 3, lisez
von Cohausen).
au Rhin.
:
CRATIA
10
—
L...X
•
492, d'après M. le docteur Bâraps (lettre du 30 septembre 1885),
:
une gcappe de
raisin,
au
lieu d' un chapelet.
Année
P. 277, lignes 11 et
(l'héliographe) Dujardin.
1886.
12 {Collection Billoin)^ Usez: M. l'héliog.
f
,
38G
SOCIETE ROYALE DE NUMiSMATIQUE.
EXTRAITS DES PROCÈS-VERBADX.
Réunion
Le
bureau
a
<lu
bureau du 27 mars 1886.
que M. Alphonse
décide'
membre correspondant
bibliothécaire jusqu'à
nommé, au mois de
ce
un
prochain,
titulaire
Le Président,
G. CuMONT.
R. Chalon.
Uéunion du bureau du 14
Schodt
,
le
la
proposition de
titre
M. Léon Germain,
d'associé
MM.
Secrétaire,
G. CuMONT.
en
avril 1886.
R. Chalon
étranger
a
été
bibliothécaire-archiviste de
d'archéologie lorraine, rue Héré,
Le
ait
Mailliit.
Le Secrétaire
Sur
Witte
que Passemblée générale
juillet
remplacement de feu M.
....
de
regnicole, fera les fonctions de
n''
26, à
et
A. de
conféré
la
à
Société
Nancy.
Le Président,
R. Chalon.
—
587
—
SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE.
Assemblée extraordinaire tenue à Louvain,
dans une des
La séance est ouverte à onze heures
Sont présents
TRET,
:
MM.
vice-président;
Broeck,
et
Cumont,
V. DE MiNTER,
Maus,
le
effectifs;
E.
baron
:
de Witte,
Henri Schuermans,
le
le
le
et
de
Charles Van
et
regnicoles.
le
baron Surmont de
vicomte Baudouin de
baron
Fiévet, Constant Bamps, Coubeaux,
THUNE,
Geelhand,
Mgr Bethune, MM. Herry de Coc-
J.
VoLSBERGHE, AUGUSTE Brichaut,
Jonche,
Vanden
Van Evkn, A. de Witte
membres correspondants
Se sont excusés
QL'ÉAU,
demie.
secrétaire;
ScHODT, de Roissart, Vander Auwera
ScHOOR, mcmijres
9 mai 1886,
R. Chalon, président; de ChesG.
Cocheteux,
trésorier;
le
salles de l'Hôtel de ville.
le
Liedts,
Jules
baron J.-B. Be-
comte Maurin Nahuys, Dancoisne, Dumoulin
et
Van Dyk van Matenesse.
M.
le
pre'sident
remercie
la ville
de Louvain de sa
gracieuse hospitalité.
M.
le
secrétaire
donne lecture du procès verbal de
la
dernière séance, lequel est approuvé.
L'assemblée s'occupe de
membre
effectif et d'un
l'élection
membre
préparatoire d'un
honoraire, en remplace-
ment de MM.
ensuite
lieu
a
place de
Mailliet
588
et
-
baron de Koehne,
de'ce'dés;
présentation des candidats pour une
la
membre correspondant
regnicole
M. Vander Auwera distribue aux membres présents un
jeton comme'moratif de
offert
Le
en
cuivre
rosette,
(Remerciments .)
grande médaille publiée dans
semblable à
Remc, 1880,
la
XXIII.
Rev.
:
Dans une couronne de chêne
petit cercle
-
se'ance,
droit de ce jeton est, en re'duction,
celui de la
pi.
la
par M. Brichaut à ses confrères.
avec l'inscription
:
et
de laurier, un
RÉUNION DUO MAI 1886
LOUVAIN.
Autour de
la
couronne
:
SOCIÉTÉ ROYALE DE
NUMISMATIQUE BELGE.
En exergue
Diamètre
M.
le
même
:
:
brichaut direxit.
54 millimètres.
président
fait
hommage
à la ville
de Louvain du
jeton en argent. (Applaudissements.) M. Van Even
se charge de transmettre ce cadeau.
M. Cocheteux s'excuse de ne pas avoir
assisté aux funé-
de son ami et confrère M. Mailliet;
railles
il
dit
combien
cette perte lui a été sensible et fait en quelques mots
l'éloge
du défunt. M. Cocheteux remercie M.
d'avoir été l'interprète des sentiments de
prononçant quejques paroles sur
la
la
le
secrétaire
Société, en
tombe du
regretté
bibliothéraire.
M.
le secrétaire
lit
une
lettre
de M. Schuermans par
laquelle celui-ci déclare être prêt à fournir
la table
de
la
Revue,
fait,
soit
sauf
—
en deux séries à raccorder (ce travail
raccordement), soit en une seule
le
volumes dont
les seize
589
n'existe
il
aucune
travail
pour
table. Cela per-
mettrait de conserver les tables déjà faites.
le
e'tant
se'rie
Dans ce
cas,
de M. Terme pourrait être réservé. Ce travail
consiste dans la classification des premières séries d'après
le
plan adopté par M. Schuermans pour
la
table des seize
derniers volumes.
Celui-ci
demande donc
s'il
ne serait point préférable
de publier cette table des seize derniers volumes séparé-
ment
et
de n'opérer
le
raccordement de toutes
les tables
que plus tard.
L'assemblée se
qu'il
suffira
lorsque
tence.
la
rallie à
ce système, en exprimant
de publier une table générale coordonnée
Revue aura
atteint
cinquante années d'exis-
L'assemblée générale du mois de juillet
certainement cette décision et
pourra mettre
à
ce qu'il soit
la
dernière main
imprimé avant
M. de Schodt
lit
d'ici
à
la fin
là
son
M. Schuermans
travail
de manière
une notice sur
le
Sidus Jiilium
la
figu-
mort de César.
produit quelques médailles à l'appui de cette lecture,
{App km dissemen ts
.
)
Cette étude figurera dans une prochaine
la
ratifiera
de cette année,
rant sur des monnaies frappées après
Il
l'avis
livraison de
Revue.
M. Van Even donne lecture d'un mémoire
relatif à
une
médaille d'or offerte, en 1741, par l'archiduchesse MarieÉlisabeth à Henri-Joseph Rega,
professeur
à l'université
deLouvain. (Applaudissements.) (Voy. ci-dessus,
M. Cumont communique quelques
détails sur
p.
307.)
un projet
.
—
390
—
de médaille pour récompenser de leurs services
les
repré-
sentants de Matines pendant l'occupation française de
\
792
à 1795. (Applaudissements.) (Voy. ci-dessus, p. 296.)
M Geelhand
exhibe deux petits jetons en or frappe's
pour l'inauguration de larchiduc Albert
de Tarchidu-
et
chesse Isabelle, à Louvain.
M. de Munter montre
1**
Le
Un
jeton
ine'dit
:
forme' par
Van Mieris,
droit se trouve gravé dans
représente, d'après cet auteur,
le
jeune. Le revers est gravé dans
matique ,
5^ série,
1. 1 11, pi.
II,
un assemblage de coins.
345,
ï,
1, et
buste de Charles-Quint
Revue belge de numis-
la
n" 7, et a été frappé à l'oc-
casion du mariage de Marguerite avec don Juan (1497).
On y
voit
les lettres
une marguerite dont
1
Ce jeton
les tiges feuillues
enlacent
M
n'a pas été décrit par
M. Dugniolle;
2° Jeton de Philippe de Saint-Pol.
Écu
écartelé au
i^etau
4^
Bourgogne
au 2' lion de Brabant, au 3^ lion de
Rev. Écu aux quatre
3° Jeton
a été
de
Limbourg.
le
n"*
39.
probablement frappé à Louvain
la
lis),
lions.
Décrit par M. Dugniolle sous
Ce jeton
de
(fleur
monnaie de Brabant
;
Anvers,
à
sous
Maximilien et Marie de Bourgogne.
Le château d'Anvers.
Rev. Deux fH enlacés et surmontés d'une couronne.
Cette variété avec
4"*
la
couronne est inédite
Jeton du xv^ siècle du maître de
Flandre, sous Philippe
le
la
;
monnaie de
Beau.
M. Dugniolle décrit ce jeton sous
le
n**
371;
—
5" Jeton de
391
-
1555 au monogramme de
la
gouvernante
Marie de Hongrie.
Inédit pour cette date.
M. Cocheteux exprime
que plusieurs jetons
l'opinion
comme monnaie
en cuivre servaient, au moyen âge,
sionnaire et pour supple'er à l'absence de
cuivre. Cette observation avait déjà été
concerne Arras, par M. Dancoisne;
faite
d'après
divi-
monnaie en
en ce qui
lui les petits
méreaux de plomb aux types de mailles auraient probablement été des monnaies d'appoint. (Voy. Revue, 1884,
pp.
55
à 65, pi.
Il
et
m.)
C'est aussi dans ce sens
que s'exprime M. de Schodt à
propos de pièces de cette dernière espèce. (Revue, 1872,
p. 551, et 1875, p. 516.)
M. de Schodt déclare
pour conserver
rieur a mis à
la
la lettre
qu'il est
actuellement sans
par laquelle
disposition de
la
le
Ministre de l'Inté-
Société deux chambres
du second étage du Palais des Académies pour y
ses collections.
ment sera déposé
Le
installer
En conséquence, M. de Schodt remet
cette lettre à l'assemblée.
La séance
titre
à
la
G. CuMONT.
décide que ce docu-
bibliothèque.
est levée à
Sccrélaire,
Celle-ci
une heure.
Le Président,
H. Chalon
—
—
392
SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE.
LISTE DKS
OUVRAGES REÇUS FENDANT LE
l^r
SEMESTRE
1886.
Ouvrages périodiques.
ALLEMAGNE.
Berlin.
Mùnzblàtter y année 1885,
Weyl, Berliner
n«* 62,
63
Du même.
et
6i; année 1886, n° 65.
64«,
65s 66% 67%
68e, 69«, 71* et 72«
ventes de médailles et monnaies.
CiorIKz.
Neues lausitzisches Magazin^
Band
LXI,
l'^und 2«Heft, 1885.
Hanovre.
Zeitschriften des historischen Fereins
Niedersachsen, 47e Nachricht, 1885,
fur
vol.
1
in-8«>.
Leipzig;.
Thibme, Blàtter fur Mûnzfreunde, no 129
la
Ferzeichniss
Munzen und
verkàuflicher
Medaillen von Zschiesche und
Leipzig, n''28, mai 1886.
meule.
et
planche 84, année 1885.
Koder,
in
Bahrpeldt, Numismatisches Literatur lUati,
nos 28 et 29,
année 1885,
et
n°*
30
et
31,
année 1886.
AMERIQUE.
itiontréal.
The Canadian Jntiquarian, année 1885, n» 3.
vi^R8liing;ton
Smithsofiian institution. Reports, années 1863,
1864,
1865, 1866, 1867,
1873,
1875,
1878
1876,
1868,
et
1869,
1883,
1871,
14
vol.
cartonnage anglais.
ANGLETERRE.
liOndres.
The
numismatic
chronicle,
année
1885,
part. III, third séries, n" 19, et part. IV, n» 20'
.
595
AUTRICHE-HONGRIE.
itjgraiik.
ViBSTNiK,
Godinû,
VJI,
Br.
4 U, Zagreba
I,
année 188d.
Wieiiiic.
Monatsblatty année 1885,
n»*
28
29; année
el
1886, n» 30.
BELGIQUE.
yirlon.
Annales de l'institut archéologique du
Luxembourg, tome XVII, SI» fascicule,
Bruxelles.
Bulletin de l'Académie royale de Belgique,
3« série, tome X, année 1885, n»* 11 et 12, et
tome XI, année 1886, n»" 1, 2, et 3.
année 1885.
Annuaire de l'Académie, LII«vol., année
1886.
Bulletin des commissions royales d'art et
d'archéologie, 24» année, n»s
5, 6, 7, 8, 9, 10,
11 et 12.
Ciand.
Messager des sciences historiques, année
4^ livraison;
année 1886,
1"^^
1885,
livraison.
MOIIN.
Annales du cercle archéologique, tome XIX,
i\aiiiui'<
Annales de la Société archéologique,tomcWl,
années 1884-1886.
4« livraison.
FRANCE
Amiens.
Mémoires de
la Société des antiquaires de
Picardie, année 1885.
Ilone.
Bulletin de l'Académie d'ffippone, fascicules
nos 1 et 2, année 1885.
Dax.
Bulletin de la Société de Borda, 4^ trimestre,
année 1885; 1" trimestre, année 1886.
Orléauâi.
Bulletin de la Société archéologique et historique de rOrléanais, année 1884 et l*"* trimestre 1885.
Mémoires de
année 1885,
Paris.
la
même
L'intermédiaire
et 427,
année 1886.
tome
1
XX,
avec atlas.
chercheurs
des
curieux, année 1885,
426
Société,
vol. 1, in-8o,
vol., et n««
et
des
424, 425,
—
Pai'iM.
394
Po/rôîZ/Z/ow. Partie littéraire,2« série, tome LXII,
liv. n»'
o
et 6, et
tome LXIII,
Polxbiblion. Partie technique,
liv.
Toulouse.
n°s 11 et 12, et
tome
liv.,
n^M,
2« série,
2 et 3.
tome XI,
XII, liv. n»* 1, 2 et 3.
Mémoires de la Société archéologique du
midi de la France^ t. XIII, 3« liv.
Bulletin de la même Société 1« séances du
25 novembre 1884 au 17 mars 1885; 2o séances
du 24 mars au 21 juillet 1885.
:
ITALIE,
Caïuerino.
Bullettino di numismatica e sfragistica per
lastoriad'Italia, vol. II, n» 10, 1885,
Ouvrages non périodiques.
BODEMAPIN.
Leibnizens entwurse zu seinen Jnnalen
ron 1691 wwrf 1692. Hannover, 1885; 1 vol.
petit iii-4»,
58 pages.
{Hommage de
G. CUMONT.
l'auteur.)
Le jeton d'étrennes pour la nouvelle année
1771, dans les Pays-Bas autrichiens.
Bruxelles, 1886; in-8% 11 pages.
Un
denier varié de Guillaume de Sombreffe,
seigneur de Reckheim (1400-1475). Bruxelles,
1882; in-8«, 2 pages.
Une monnaie inédite de Jeanne de Merwede,
dame
de Stein
1882;
in-8°,
et
de Gerdingen. Bruxelles,
4 pages.
Nécrologie d'H. Klujskens. Bruxelles, 1885;
in-8",
2 pages.
La médaille de
1885;
in-8<',
31^
Edmond
4 pages,
1
Picard. Bruxelles,
planche.
Les volontaires limbourgeois et leur médaille
(1790-1794). Bruxelles, 1886; in-8s 27 pages,
planche.
1
Projet de médaille pour récompenser de leurs
services les représentants de Matines pendant l'occupation française de 1792 à 1793.
Bruxelles, 1886; in-8«, 11 pages.
{Hommage de l'auteur,)
595
Daivcoisne.
Objets mérovingiens (léconrerfs à Artres.
Hénin - Liétard, 1885; iti-8°, 8 pages,
2 planches.
Les médailles religieuses et
Séclin.
Lille,
1885;
iii-8»,
les
méreaux de
9 pages,
planche.
1
{Hommage de l'auteur.)
DE MaRSY
Cueilloir numismatique. 6^
à
lettre
M. de
Schodt. Bruxelles, 1885; in-80, 17 pages.
{Hommage de
A. DE WiTTE.
l'auteur.)
Monnaies inédites ou rares du comté de
Hollande et du duché de Brabant. Bruxelles,
1886; in-8«, 10 pages,
planche
1
et
une autre
brochure de 5 pages.
{Hommage
FlEVEZ.
de l'auteur,)
Gros aux quatre lions de Jean II d'Avesnes,
comte de Hainaut, etc. Bruxelles, 1885;
in-S", 5 pages,
1
planche.
{Hommage de
L. GeRM4I!^.
Le camée antique de
Nancy. Tours, 1883;
1
l'auteur.)
bibliothèque de
la
in-80, 11 pages,
petit
planche.
Les armoiries de Gérardmer {Vosges). Nancy,
1884; petit
in-8'',
8 pages, 2 figures.
Fragments d'études historiques sur le comté
de Faudémont : Ancel, sire de Joinville.
Nancy, 1884; petit in -8°, 35 pages.
Origine de la croix de Lorraine. 1885;
in-4",
9 pages, 3 figures.
Le lit d'Antoine, duc de Lorraine, et de la
duchesse lienée de Bourbon. Caen, I880;
petit in-S»,
26 pages, 2 planches.
Le chardon lorrain sous
Antoine. Nancy, 1885;
les
ducs René II et
52 pages,
petit in-8«,
2 figures.
La famille de
Richier. Bar-le-duc, 1885; petit
in-8«, 31 pages.
Notice sur la tombe d'Isabelle de Musset,
femme de Gilles I" de Busleyden, à Murville.
1
Nancy,
1886;
petit
in-8»,
61
pages.
planche.
{Hommage
de l'auteur.)
,
396
Elenco délie zecche d'Italia dal medio evo
insino a noi. Gomo, 1886; in-8<», 72 pages.
D. MuoNi.
—
Opère pub licate dal
Cav.
'
Damiano
uff'.
y)!/wom' (1830-1885), in-8°, 12 pages.
{Hommage de
Mbyer
l'auteur.)
Brandenburg-Preussische Pràgungen welche
auf die Afrikanischen Besitzungen, 1681-
(A.).
1696,
Bezug haben.
1885;
Berlin,
in-8o,
10 pages.
{Hommage de
Mykr
The Waterloo medal.
(].).
111-40,
l'auteur.)
Philadelphie,
1885;
cartonné, 16 pages, 4 planches, exem-
plaire sur carton hrislol.
Nahuys
(le G'«
{Hommage de l'auteur.)
du règne d'Ulrich, duc de Wurtemberg
insurection dite du pauvre Conrad (1514),
Maurin). Jeton
Bruxelles, 1885; in-8", 6 pages,
{Hommage de
De Hunnebedden
Oldenhuis Gratama.
onderwerpen.
231 pages,
1
in Drenthe en aanverwante
Assen,
1886;
petit
in-8«,
planche.
{Hommage de
Skrrure
planche.
1
l'auteur.)
l'auteur.)
Note sur une légende de jeton bruxellois du
(R.).
xve siècle. Bruxelles, 1885; in-8», 4 pages.
{Hommage
Vapî den
Broëck
(E.).
de l'auteur.)
Numismatique bruxelloise. Essai sur les
jetons du xv^ siècle au type de SaintMichel.
1
Bruxelles,
1885;
in-8«,
21
pages,
planche.
{Hommage
de l'auteur.)
Anonymes.
Catalogue de
délaissées
la
par M.
remarquable collection de médailles
H. Kluyskens. Gand, 1886;
et
monnaies
exemplaire sur grand
papier.
Le membre
ff.
de bibliothécaire,
Alphonse de Witte.
'.70
MÉLANGES.
Arcaintodan
<
(n gaulois
»
toute apparence^
P.-Ch. Robert
vn
Schodt
que
(^),
prodigieusement
sous
suicanl
p/,
de maxjistrat monétaire^ par
lilre
la
dans divers travaux
a constate',
notamment dans une
de
wi nom cofumun
(')•
M. P. -Charles Robert
et
est
lettre
adresse'e à
disséminée
M. Alphonse
monétaire avait
fabrication
sous
les
été'
comme
Gaulois
Mérovingiens, tandis qu'elle fut centralisée
les
l'extrême sous
empereurs romains
les
et
à
sous Charle-
magne. Ce contraste, l'auteur Ta expliqué par diverses
considérations et notamment par ce
gaulois étant fort
nombreux
fait
que
peuples
les
et n'ayant pas tous la
même
constitution politique, émettaient chacun leurs monnaies
non seulement avec des types qui leur étaient propres,
mais sous des garanties différentes. Ainsi,
existaient
fit
de
la
encoie lorsqu'on commença
monnaie
à
leur
nom; mais
là
à
où
là
où
les rois
monnayer, on
la
monarchie
avait disparu, l'administration républicaine des cités dut
demander son organisation monétaire
(')
Rome, Ph.
à la
Cugfîiani, 1886, in-8», de lo pp. (t
Grèce ou à
1
pi.
la
Extrait des
i),élaHges d'archéologie et d'histoire, publiés par l'ÉcDle française de
Rome,
(=^)
t.
VI.
Revue belge de numismatique, 1886,
p. 104.
^'publiqiie roQiaine, à qui
pninlë ses types
-
/.7I
elle avait
respectivement em-
et ses
systèmes pondéraux. Or, dans les
pays du monde classique non en royauté,
la monnaie était
garantie d'une manière très variable; elle
portait à
la signature d'un magistrat
politique,
les
sigles
la fois
ou
les
différents d'un
magistrat monétaire de contrôle
et d'un
monétaire simple agent d'exécution, ou bien
le magistrat
politique n'intervenait pas et la monnaie
n'était signée que
par les deux hommes spéciaux ou même par
le monétaire
seul.
Le nom de ce dernier pouvait
se rencontrer sur les
espèces plus souvent que celui des autres, car
Athènes par exemple, lorsqu'on
à
demeurât
qu'il
que
le
arrivait,
il
content de
était
contrôleur était changé chaque année. Cet état de
choses a été démontré par François Lenormant
outre, on
peut supposer que dans
comme
loises,
dans celles de
avant l'empire,
le
de
officielle et
la
monnaie
les
Grèce
la
cela,
(').
En
républiques gau-
et
comme
à
Rome
numéraire se composait non seulement
publique, mais de monnaies
fabriquées pour certains personnages par
Tout
lui,
longtemps chargé des coins, tandis
très
on doit
le
reconnaître, justifie
le
la
monétaire.
multiplicité
des espèces qui circulaient en Gaule.
Ce qui précède amène M. Charles Robert
que
les
naies de
noms
plus tard
des
(')
la
les
partie
la
disparu de
et
emblèmes
de
la
bonne heure,
si
à
fréquents sur
Gaule où
les
conclure
les
mon-
royjulés avaient
c'est-à-dire de
ce qui devint
Critique de César, sont non plus exclusivement
noms de
chefs,
La monnaie dans
comme on
l'antiquité,
l'a
t.
cru longtemps,
iJi, cliap. III,
mais,
pp. 37 ù !43.
—
à
du monde
l'instar
—
des
classique,
noms de
magistrats
de fonctionnaires mone'taires et surtout de
politiques,
simples
472
analogues
agents
monetarii
aux
de
l'e'poque
me'rovingienne.
Le me'moire dont nous avons donné
en tête de
le titre,
cet article, et qui a paru re'cemment dans les
d'archéologie
à
Rome,
que
d'histoire
et
est consacre' à cette
remontant de
l'effet
à la
les
fin
la
de l'autonomie et sous
Lixovii et cherche à démontrer qu'elles
sont signées indistinctement par
suprême, par un monétaire
à'Arcantodan
la
française publie
l'e'cole
dernière thèse. L'auteur,
cause, examine les nombreuses
monnaies frappées, vers
Auguste, par
Mélamjes
et qui
et
le
magistrat politique
par un personnage qualifié
ne serait autre que
le
contrôleur de
monnaie.
Parmi
les
monnaies lixoviennes que rien ne signale
comme monnaies
types,
publiques, les unes portent, avec divers
même nom CISIAMBOS;
un
des sentisses publics, à
la
mention de leur caractère
les autres, qui sont
romaine, portent au revers
officiel
:
la
SIMÏSSOS PVPLICOS
LlXOVIO(S).Or, ces dernièressont signées alternativement
par
le
vergobret Cattos
un personnage,
toujours en
On
et le
même
Maufennos,
même temps
Cisiambos ou bien par
qualifié
par Cisiambos.
est
le
monétaire qui signe tantôt seul,
tantôt avec le vergobret, magistrat
les
attributions
sont
si
suprême
bien définies
ou bien avec un personnage qui se
De
et
peut conclure naturellement de ce rapprochement
que Cisiambos
dont
à' ArcantodaUj
qualifie
et annuel,
par César,
à'Arcantodan,
ces combinaisons de noms, M. Robert conclut que
celui-ci est
un magistrat monétaire.
Un
473
-
appendice à Tarticle, joint par un
nault, propose
de
commence
qu'on
à
d'Arcantodan
faire
me
Cette interprétation
celtiste,
paraît d'autant
M. E. Er-
argenti jvdex.
plus admissible
reconnaître aujourd'hui que
le
latin
beaucoup plus qu'on ne
le
Le premier
croyait.
élément du mot Arcantodan aurait aussi
signifié argent
et par extension monnaie; mais je crois savoir que
nion de M. Ernault n'est pas partagée par tous
de
gau-
au temps des légendes monétaires, ressemblait au
lois,
la
science;
hommes
il
donc
faut
attendre
les
l'opi-
maîtres
décision des
la
spéciaux pour savoir au juste quel
sonnage qui, d'après
les
était ce per-
conclusions fort plausibles de
notre confrère et ami M. P. Charles Robert, appartenait
à
une catégorie de fonctionnaires monétaires analogues
à
ceux des
villes
grecques.
Dancoisne.
Hénin-Liélard,
le
14 août 1886.
Ubersicht ûhcr die Mûnzgeschichte des kaiserlichen freivn
wcUlichen
Quedlinburg.
Stifls
Begrûssung
XVI Versammhmg
der
Geschichhvercins, verfasst von
Quedlinburg,
—
Broch.
—
Commission
in
in-4%
de
D""
Festschrift
des
zur
hansischvn
Adalbeht Duning.
—
Huch, 1886.
bei H.-C.
36 pages, accompagnée de
trois planches.
A
Toccasion de
l'histoire
de
philologie,
la
la
seizième assemblée de
la
Société de
Hanse, M. Adalbert Duning, docteur en
retrace
l'histoire
monétaire
du monastère
—
—
474
impérial, libre et se'culier de Qiiedlinbourg. Qiiedlinbourg
fut
ville
hansëatique jusqu'en 1473, époque à laquelle
passa sous
elle
la
protection des électeurs de Brande-
bourg. Le château qui
servit
de résidence
domine, sur un rocher de grès,
la
abbesses
à des
qui,
princesses
de
l'Empire, ne dépendaient que du pape, avaient un vote à
Diète et un siège sur
la
banc des évêques du Rhin.
le
Llles étaient généralement de
et
ville
ses couvents
parmi
domaines,
lesquels
Voigdand, qu'elles
sang royal ou noble. La
leur appartenaient avec de vastes
.faisaient
gouverner
Weida, Plauen
établis à Géra,
compris tout l'ancien
était
par
Rutzia.
et
des
baillis
L'abbaye de
Quedlinbourg, placée sous l'invocation de saint Servais
de saint Denis, fut une des plus opulentes de toute
et
l'Allemagne. Sa numismatique a été traitée spécialement
par Cappe
de
l'être
(') et
incidemment par Dannenberg
par M. Diining.
Cette
{^),
avant
numismatique peut
se
résumer en quelques mots.
Les plus anciennes monnaies connues sont
de l'empereur Othon
avait cru pouvoir
Ili,
au
nom de
donner un denier
à
l'empereur Henri V,
la
faut
donner ce denier
(')
à
l'abbesse
Agnès
Beschreibung der Mûnzen des votm.
liclien Stifts
fait
voir
pièce a été incomplètement lue et qu'il
que
la
Cappe
saint Servais.
mais Dannenberg, dans son grand ouvrage, nous
légende de
deniers
les
Quedlinburg. Dresden, 1851.
—
(^).
La première
kaiserl,, freien, welt-
Compte rendu
:
Revue
belge, 1851, p. 425.
(-)
Die deulsche
Mûnzen
der sàchsischen
und frànkischen
Kai-
serzeit. Berlin, 187G (p. 240).
(^)
Les deniers des premières abbesses portent simultanément, d'un
-
~
475
pièce portant le
nom dïine abbesse
d'Adélaïde
(999-1045),
11
ensuite celles d'Agnès
(1088-1108)
I
dit
d'Henri
M. Diining,
III;
viennent
des abbesses qui
et
succédèrent. Les deniers attribués jadis à Béatrix et à
lui
Adélaïde
II
donnes
et
nous
est,
fille
à
avaient naguère encore été jugés plus récents
Agnès
et à
Adélaïde
111. Il faut,
nous voyons aujourd'hui, maintenir
Avec Béatrix
tions.
II
et
mencent
les
complète
et finissent avec le
Aux
milieu du
le
se
commencement du
rattachent
une
quantité
deniers, portant ordinairement au droit
E
C,
et
Q
ou un bâtiment,
ils
;
siècle
xii*"
com-
bractéatos (') qui forment une suite assez
bractéales
l'abbesse,
d'après ce que
premières attribu-
les
au revers
et
sont tous du
xiv""
le
:
siècle.
xiv''
de
petits
saint patron,
les lettres
:
A, B,
Viennent ensuite
siècle.
des monnaies concaves, des gros, des thalers et des subdi-
quelques petites pièces de
visions de thaler, des ducats,
cuivre ou d'appoint, enfin diverses médailles.
Comme
vants
particularités,
y a
il
signaler les faits sui-
à
:
En 1451,
l'abbesse
Anna permit, pour un terme de
cinq ans, au magistrat de Quedlinbourg, de frapper des
deniers (d'î^en
16 sJùUuKje
du
sv/iock
permission fut renouvelée en 1454, pour
temps. De 1511 à 1608,
la
monnaie
Cette
gcllcn).
le
même
parait avoir
laps de
chômé,
peut-être parce que ses produits avaient été décriés dans
côté,
leur
l'empereur
j)ar
nom
et
réi^naiit.
leur
buste
et,
C'est ce qui a
de l'aulre,
dû donner
le
nom
lieu
et
le
à l'erreur
buste
de
commise
Cappe.
(')
rox. SciiLUMBERGBR,
1874, in-S» (p. 210).
Dcs
bructi ults
U'JUetuagne,
Paris,
—
un
—
476
de 1490, conclu entre
traité
de Brunswick,
les villes
Hildesheim, Gôttingen, Hanovre, Einbeck et Northeim.
Rouvert par Tabbesse Dorolhe'e-Sophie, Patelier mone'taire
est
pendant
referme'
1680,
vers
trois quarts
et
produire
sans
reste
de siècle, c'est-à-dire jusqu'à Anne-
Amélie, qui, après y avoir
frapper quelques pièces, le
fait
ferme définitivement.
On
connaît encore de l'abbaye de Quedlinbourg,
pour
l'année 1621, quelques bractéates, ainsi qu'un gros du
duc Jean-Georges de Saxe, son protecteur.
M. Diining, dans
vient de publier, a
travail qu'il
le
numismatique de Quedlinbourg, au point de vue
traité la
synthétique et critique
Or,
à la fois.
la
critique est
la
qui fasse défaut dans l'ouvrage de Cappe.
chose
seule
Nous
avons donc aujourd'hui un complément indispensable à
la
monographie de
comme
emploi,
le faire
l'auteur
du
le titre
non un double
précité et
travail
de M. Diining pourrait
supposer.
Dans son premier chapitre,
l'auteur
nous montre
la
corrélation qui a toujours existé entre l'extraction des
métaux précieux
x^ siècle, dès
que
ecclésiastiques
mines d'argent du Hartz {Hartii
à produire,
demander
monnaie. Ce sont
d'abord,
les
puis
En Allemagne, au
monnayage.
le
les
commencent
montes)
Brème
et
à la
on voit
couronne
le
les
vassaux
droit de battre
archevêques de Magdebourg et de
l'évêque
abbayes (Gandersheim en 990
et
d'Halberstadt,
puis
les
Quedlinbourg en 994).
M. Diining entre dans des considérations relativement au
poids de
daDS
les
la livre et
du marc,
le titre et la
diverses villes allemandes.
valeur de l'argent
Le
titre
du marc
—
d'argent était loin d'être
477
le
—
même
partout, puisqu'on était
obligé de stipuler, dans les actes de vente et d'achat,
nom
de l'endroit en argent duquel on voulait être payé
le
(').
Ces diverses constatations se trouvaient déjà dans l'imporBode, sur
tant ouvrage de
les
anciens monnayages des
Saxe inférieure
états et villes de la
(*).
Nous ne nous y
arrêterons donc pas.
Pour ce qui concerne
nom
deniers impériaux au
Quedlinbourg des
l'attribution à
de saint Servais, question qui
fut l'objet de discussions assez passionnées, à cause de
la
juste revendication pour Maestricht de certains d'entre
eux
('),
M. Dûning
se rallie à l'opinion de
Dannenberg
et
nous dit aussi que ces deniers doivent être antérieurs
ceux qui portent
le
nom de
à
saint Denis en légende.
Arrivant aux bractéates, M. Diining passe en revue
les
raretés de la trouvaille de Freckleben. Les pièces de cette
trouvaille
du
sont
règne de Béatrix
(1138-H60).
II
L'auteur nous en donne six spécimens. (To?/. sa
Une
belle
bractéate,
intéressante
légende, et qui appartient à
même
la
un
d'Halbersladt {duodecim
ferlon d'argent
pi. î,
7-I2.)
type et sa
trouvaille, est celle
Dans un dociimonl de 1229, Tabbesse Berirade
(')
cl
par son
se réserve
marcas
et
M mares
unum
fer-
tonern Halverstadeftsis argenti).
En
1300, la
même
abbesse vendit au comte Ulrich de Reiîhenslein,
nouvelle ville de Qucdlinhurg, toutefois
et
en
se
comme
fief
la
de son monastère
réservant avant tout autre droit, celui de monnayajîe, pour
100 marcs d'argent de Slendal (100 niarck Sterndalischcn Silhers).
altère Munzwesen der Slaaten und Stàdte Nieder(«) Das
sachsens. Braunschweig, 1847.
Ceux portant
le
nom
en trois lignes au lieu de
Année 1886.
de saint Servais écrit S.
ZCS ZERVA
•
-
SERTIVS
-
CIVZ en légende circulain?.
^*
>A
-
478
^ MGRGGARnn
qui porte
—
ABBAH^ISSA
M. Dûning donne cette pièce {voy.
exemplaire du musée de Berlin
pi.
I,
15) d'après un
du monastère
L'histoire
(*).
ÛVinHEIi.
•
de Quedlinbourg ne relate pas, dans ses annales,
Meregart (Marguerite),
de
deH37à
atteignent un
II
musée de
avoir
de Meissen (1184-1205?),
11
abbesse
ëte'
bractéates
sont reproduites d'après les exemplaires du
la ville
première
les
de 50 millimètres. Les pièces
diamètre
de Quedlinbourg. C'est dans un docu-
ment contemporain de
la
doit
nom
i158.
Sous Agnès
d'Agnès
qui
le
fois, à
cette abbesse qu'on trouve,
Quedlinbourg,
!e
nom
pour
d'un monétaire
(Henricus).
On
Agnès
attribue à
Sophie de Brena, des brac-
et à
téates anépigraphes et d'autres avec la légende
rTAS
•
SPSS PIDSS.
•
Une
(1577-1579),
portant
la
ville
M
—
à
KARI-
seule bractéate à légende
nominale est connue pour Sophie. {Voy.
M. Diining renonce
:
pi. I,
18.)
donnera Marguerite de Scrapelau
le n«
172 de Cyppe (Calai, Reichd, 5724)
A.
Connaissant l'original au cabinet de
de Quedlinbourg,
il
n'hésite pas à l'attribuer à
Magdebourg.
Au
fait
XV''
siècle, l'abbosse
Hedwige de Saxe (1458-1511)
frapper des gros à l'imitation de ceux que son père,
l'électeur Frédéric
Une
II,
avait fait battre
trouvaille faite à
pour
Zockeritz, près
la
Misnie.
de Bitterfeld,
en 1878, a mis au jour des deniers du xv^ siècle imités
(')
Cet exemplaire est une variélé de celui qu'a failconnaîlre Leitzmann
{Num.
Ztg., 1843, p. 94).
—
des deniers
M. Duning nous
classes
qu'on a divisé ces deniers en deux
dit
ceux qui portent
:
sur lesquels on
lit
—
contemporains de Brandebourg.
l'aigle
à
479
Ot—
û — Q! — D
W — 6!— Det
— L. {Voy.
22, de notre auteur et pour les détails sur
Num.
11
le
la
la
ceux
pi.
H,
trouvaille
:
Zeitschrift, V, 279.)
comme
faut,
XVI'
de
Elisabeth
dit plus haut, passer sur
On
tout entier.
siècle
attribuer à
nous lavons
a
cru cependant devoir
Reinslein
(1577-1584)
petite bractéate. (Voy. Btrliner Hldlter,
une
IV, pi. XLVIII,
12.) Cette attribution, selon l'auteur du travail que nous
analysons, est sujette à caution.
Au commencement du
est remis
en
activité.
xviT siècle,
l'atelier
monétaire
Dorothée de Saxe inaugure
la
série
des thalers et des pièces modernes. M. Adalbert Duning,
dans
le
cours de son
travail,
énumère toutes ces monnaies
nous n'avons cru devoir signaler que
d'entre elles
à
un thaler de Dorothée de 1617
:
une vente de Francfort 555 marcks
Cette pièce est reproduite par
dans
fois,
(Voy.
pi.
travail
le
la
;
plus importante
la
(soit
gravure, pour
que nous avons
('),
sous
payé
695-75).
fr.
la
première
les
yeux.
U, 25.)
Ce sont deux pièces d'Anne-Sophie, sœur du grand
Frédéric, qui viennent clore
Quedlinbourg
:
la
série
un sixième de thaler
numismatique de
et
un groschen de
cette abbesse. {Voy. pi. IN, 59, 40.)
En résumé,
(')
S-259.
le travail
Foj\ Kkttner,
p. 280.
de M.
—
le
docteur Duning est des
Madai, 969.
—
ScauLTHiss-RitCiKW,
-
480
-
plus consciencieux. Écrit dans un style simple, clair et
concis,
il
Nous
aura l'avantage de plaire en intéressant.
ne pouvons donc qu'engager à
le lire.
Fréd. x\lvin,
du Cabinot des médailles de PÉlat.
Le jury du concours quinquennal
d'histoire nationale
MM.
(huitième pe'riode 1881-1885), compose de
membre
Ch. Piot,
de l'Académie royale de Belgique, président;
Alphonse Wauters, membre de
l'Académie royale de
Belgique, secrétaire; Paul Frédéricq, professeur
versité
deGand, rapporteur;
Stanislas
à l'uni-
Bormans, membre
de l'Académie royale de Belgique; L. Gilliodts Van Severen, conservateur des
Alp. Le Boy,
archives de
membre de l'Académie
G. C.-A. Moeller, professeur
vient de faire parvenir son
à
de Bruges
;
royale de Belgique
;
la
ville
l'université de Louvain,
rapport à M.
le
chevalier de
Moreau, Ministre de l'Agriculture, de l'Industrie
Travaux publics
Parmi
(').
publications
les
périodiques ayant
numismatique, nous sommes heureux
par
le
rapporteur,
la
et fier
de Gand, constate aussi avec bonheur que
matique,
(')
si
trait
de voir
à
la
citer,
Rcone belge de numismatique,
M. Paul P'rédéricq, l'éminent professeur de
«
et des
précieuse
Moniteur du 20 août
comme
1886, p. 3221.
science
:
l'universi té
«
la
numis-
auxiliaire
de
—
«
l'histoire, est l'objet,
«
tants.
L'un de
—
481
en Belgique, de travaux impor
nos
principaux spe'cialistes est sans
n
contredit, ajoute-t-il, M. Alph. de Schodt, qui contrôle
"
les
monnaies par
les archives et écrit
et élégant. Citons de cet auteur
..
méreaux
«
(fes
:
en un style clair
Quelques mots sur
corporations, 1880; Suétone
«I
matique,
a
d'histoire de la république
et la
numis-
1881; Quelqves pages de numismatique
romaine (familles Julia
1882; Apollon sur
les
et
et
«
Junia),
«(
Auguste, 1885; Signes du christianisme sur quelques
monnaies de César-
les
i
monnaies romaines, 1885;
et
«
numisnfiatiqùe sur Aduatuca
Tungrorum
surtout sa dissertation
(*).
»
Cette dernière étude a été fort remarquée du
savant.
Un compte rendu
dans
Journal de Liège
le
plaisir
'
de transcrire
(*).
ici le
monde
très élogieux en a été
Nous ne pouvons
paragraphe
Pour terminer nous dirons que
final
publié
résister au
de cet article
:
notice de M. de
la
Schodt mérite d'être lue par tous ceux qui s'occupent
"
«
«
•'
de l'étude de l'histoire nationale.
Elle est d'autant
plus attrayante que le
facile,
élégant.
style
en est
correct et
»
Le rapport du jury du concours quinquennal
nationale parle encore,
avec éloge, d'un autre
d'histoire
membre
() M. de Schodt a encore publié dans notre Revue, année 1885,
p. 265,
une savante
et intéressante notice
sur
les
méreaux du
de Saint-Aubain A Namur. Personne n'iffnore que cVst aux
recherches de notre confrère que
sortie
d'êlre
depuis
(»)
si
la
science mérellique doil, en HeiRique.
de l'oubli où une regrettable indifférence
longtemps, pour ne pas dire depuis toujours.
Numéro du
21
novembre 1885.
cha|>itre
iiif;ili(;ables
l'avail
laissée
—
482
—
de notre Société, de notre savant
taire
«
:
M. Georges Ciimont
a fait
«
en publiant sa bibliographie
«
la
numismatique
(').
Nous n'ajouterons
cet
;
secre'-
œuvre vraiment
utile
de
»
rien à cette juste appréciation de
travail,
absolument
si
tous ceux qui s'intéressent à
à
tique de notre pays
à l'extrait
sympathique
ge'ne'rale et raisonne'e
important et consciencieux
nécessaire
et
du PolybibHon, reproduit dans
numisma-
la
nous préférons renvoyer
lecteur
le
Revue belge
la
de numismatique y année 1885, p. 514, ainsi qu'aux
nom-
breux comptes rendus de cet ouvrage qui ont paru dans
diverses publications du pays et de l'étranger.
A. DE WiTTE.
Bulletin épigraphique, publié à Paris,
de M. R.
M. R. Mowat, dans
a
eu
la
Mowat;
t.
le Bulletin
sous
la
direction
VI, 1886.
épigraphique
bonne pensée de ne pas négliger
qu'il dirige,
les
légendes
monétaires qui ont souvent autant d'importance que les
inscriptions gravées sur pierre.
n°l de 1886, p. 41,
dite, qui
(')
nous
Pendant
articles
fait
celle
:
même
du
reste, ce
fascicule
une monnaie de bronze iné-
j)ériode
Revue
quinquennale, outre de nombreux
belge,
M. Cumont
a aussi fait paraître
Les Monnaies des États-Belgiqucs-Unis, révolution
brabançonne 1789-4790,
cite,
décrit
le
connaître une nouvelle ville d'Afrique
insérés dans la
chez Gobbaerts
il
Ainsi dans
in-S», viii-57 pages et 3 planches; M. Frédéricq
volume dans son rapport.
— 485 —
deux magistrats dont
et
nom
le
ne sétait pas encore
rencontre'.
VAGAXA
T
•
TIRO
•
Mb
•
Tête de femme à droite; de chaque côté un gland de
forme
allonge'e
:
grènetis.
ARRATVS
Rev.
•
PR^F.
Tête de Bacchus à droite ceinte d'une couronne de
lierre
dont trois baies apparaissent au-dessus du front;
tout dans un grènetis.
le
Cette pièce, dont
rapproche par
le
diamètre est de 11 millimètres, se
sa fabrication et
d'Espagne. Les deux premières
grêles, frustes et rognées
incertaine.
petite
que
Au
revers,
celle
du
la
son s(yle des monnaies
lettres
du nom
ARRATVS,
du bas, sont seules de lecture
tête de
droit, offre
femme, notablement plus
quelque ressemblance avec
celle d'Octavie sur les médaillons cistophores de
Marc-
Antoine.
P. -Charles Robert.
Paris, le 11 juillet 1886.
Le cabinet numismatique de Belgrade.
La capitale du royaume de Serbie possède un
musée où, dans quatre
salles
plus ou
petit
moins grandes,
sont placés, un peu au hasard, des tableaux, quelques
sculptures, des armes,
nombre
de
la
assez
diverses antiquités et
enfin
un
respectable d'exemplaires du monnayage
plupart des peuples européens.
Donnons quelques
série grecque, bien
taires de la
tion des
sur
détails
cabinet, encore inconnu de
La
—
484
la
la
composition de ce
plupart des numismates.
que renfermant des essais moné-
première période, est fort modeste. La collec-
monnaies romaines
est plus importante, surtout
en ce qui regarde Tépoque des Posthumes.
table cependant que, pour
impériales,
les
il
les consulaires
se trouve
Il
est regret-
comme pour
encore des lacunes impor-
tantes à combler. Certains règnes d'empereurs, principa-
lement ceux de courte durée, ne sont représentés par
aucun souvenir métallique.
Les monnaies grecques
et
romaines réunies s'élèvent
au nombre de huit mille environ. Presque toutes sont en
argent ou en bronze; relativement peu sont en or.
Parmi ces dernières citons
belle médaille de Probus,
la
de 25 millim. de diamètre, frappée à Siscium vel Siscia.
Au
tion
:
droit
le
:
IMP C
buste de l'empereur entouré de l'inscrip-
MAUR PROBVS P
F AVG.
Le revers montre encore l'empereur romain, mais
fois
il
est
en toge,
personnage
le
le sceptre à la
précède
;
à la suite
mouvementé, apparaissent
saisons de l'année
:
main gauche
;
un
cette
petit
de Probus, en un groupe
les personnifications
TEMP FELICITAS. A
des quatre
l'exergue
;
SIS.
Les monnaies grecques proviennent pour
des trouvailles faites dans
doine;
les
la vieille
Serbie
et
la
plupart
en Macé-
monnaies romaines ont presque toutes été
découvertes en Serbie
même.
La collection des monnaies nationales, c'est-à-dire des
pièces serbes frappées du
commencement du
xiii''
jusqu'au
—
milieu du
xv*'
siècle, contient près
Hormis
plaires.
ou de Byzance
;
il
de quatre mille exem-
tous sont en argent.
six,
Le monnayage de
soit
—
845
Serbie est copié de celui de Venise
la
n'a
pas de caractère important qui lui
propre et ne présente pour ainsi dire aucune origi-
nalité.
Le musée de Belgrade possède
aussi
un assez bon
nombre de monnaies byzantines, bosniaques,
turques,
mandes,
hongroises,
etc. Enfin
vénitiennes,
on y
voit
une
de différentes époques; parmi
bulgares,
polonaises,
alle-
petite série de médailles
les plus récentes,
il
est à
noter que ce sont les médailles russes qui se font surtout
remarquer par leur grandeur
et
par
la
beauté de leur
gravure.
Le catalogue du musée de
d'élaboration;
il
malheureusement
la
capitale serbe est en voie
sera illustré et fort complet, paraît-il;
il
ne pourra guère être terminé avant
deux longues années. Espérons que,
d'ici à
tion, les collections, dont nous venons de
aperçu, auront eu déjà
le
son appari-
donner un bref
temps de doubler d'importance.
Alphonse de Witte.
Marque
A
d'acquit de la taxe des chiens à Bruges.
Tinstar de plusieurs villes et
lande,
la ville
communautés de
la
Hol-
de Bruges vient de créer une marque des-
tinée à constater le
payement de
la
taxe qu'elle perçoit
ou laiton,
sur les chiens. Cette marque, de cuivre jaune
—
486
porte un b gothique, initiale du
est ovale et uniface
;
mot Bruges, avec
l'indication
numéro
6
d'ordre.
février
1886.
elle
Au moment de
la
forme
(1886)
matière
la
est du
d'un
de'claration
la
taxe, la police
la
un
et
remet
déterminée chaque année par
est
collège des bourgmestre
marque
l'anne'e
à
pour chaque chien, une marque ou signe dis-
dont
tinctif,
de
Le règlement sur
chien et contre payement de
l'intéressé,
-
et
échevins
;
toutefois,
le
cette
remise gratuitement aux propriétaires de
est
chiens exemptés de
taxe
la
(art.
5 du règlement). Ce
signe distinctif doit être attaché au collier dont tout chien
doit être pourvu (ibid
la
).
un chien change de maître,
Si
mutation doit être déclarée au bureau de police qui a
délivré la marque, et, dans ce cas,
ble.
Moyennant
la
même
formalité,
marque
la
reste vala-
marque peut
la
servir
pour un nouveau chien remplaçant celui pour lequel
a
été primitivement délivrée (art.
attelé,
rencontré sur
collier et de la
la
voie publique, sans être
marque, est
saisi
par
la
elle
Tout chien non
4).
muni du
police et mis en
fourrière, etc. (art. 8). Toute contravention au règlement
est punie d'une
amende de
sonnement de
1
ment,
les
selon
à
1
à
10 francs
et
d'un empri-
3 jours, séparément ou cumulativecirconstances et
la
gravité des
faits
(art. 15).
Par
avis
du 7 juin
1886,
Bruges a rappelé au public que
le
collège
les articles
échevinal de
184
et
du Code pénal punissent d'un emprisonnement de
214
trois
ans et d'une amende de 26 francs celui qui contrefait
marque d'une autorité quelconque,*ou
la
celui qui fait usage
d'une marque contrefaite. L'avis est d'autant plus oppor-
—
tun que,
—
487
déjà plusieurs fois à Bruges, les pauvres ont
fabriqué de faux méreaux pour
le fait s'est produit, dit-on,
Anne
et
la
dans
distribution de pains;
les paroisses
de Sainte-
de Saint-Sauveur.
La taxe sur
les
chiens
a
rapporté en 1885, pour
la ville,
2,609 francs
à observer qu'une
est
11
du méreau
avait
quittement, soit
num.
fr.,
t.
pour objet
même
des plus anciennes
constatation, soit de l'ac-
la
de l'exemption d'un impôt (Revue
IX, p. 445)
:
Merellus solutio consignala
qiio sî/môo/o, Gall.; acquit, dit
y
formes
ali-
Carpentier (supp. Ducange,
Merellus).
"^
Anciennement, dans
les foires
ou sur
les
marchés,
droit de place s'acquittait contre la remise d'un
méreau
signum
In nundinis prœterea dabantur merelli
et
pretii pro mercihus expositis. (Ducange,
V Merellus.)
En Hollande,
les
marques d'acquit de
lement
petits
dénomination générale de belastingsloodjes,
pour
les contributions,
tenant aux localités suivantes
On
cite des
l'hospice
des
Weeshuis.iyA^ Orden,
pi. VI.)
orphelins
Bijdragen,
plombs
marques appar-
dit
taxe perçue au
:
Aalmoesinicrs
1830, pp. 21,22,
Plomb.
Bois-le-Duc (1805, 1806,
au
petits
la
:
Amsterdam (1797-1808), pour une
de
littéra-
bien que ces marques soient sou-
vent de cuivre ou de laiton.
profit
soluti
ou reçoivent
les chiens,
:
taxe des chiens
la
sont appelées honden-permingen ou hondloodjes,
plombs pour
le
profit
etc.),
pour une taxe perçue
de l'établissement charitable
(M. A. Snoeck, De
's
nommé
Gvcfhuis.
Herlogenbosschehonden-pcnninyen.)
Cuivre, diverses formes.
—
Breda (1802,
—
488
etc.). Cuivre.
Deift (1867). Cuivre.
Gouda.
Kralingen, près de Hoderdam,
La Haye (1866,
etc.).
Leeuwarden (1876-1886)
Maastricht, cuivre.
Rotterdam (sans date,
marques
distinctes
pour
et
les
1856-1884), où
chiens de chasse
il
y a des
et les
chiens
pareilles sans date
ou de
d'écurie. Cuivre.
Utrecht (1854-1868). Cuivre.
Woerden (1869).
Il
existe encore des
marques
dates différentes de celles qui viennent d'être indiquées.
On
connaît
affectés
aussi,
Hollande,
en
d'autres
méreaux
au payement de laxes ou de contributions
:
tels
sont ceux d'Enkhuisen, d'Harlingen (plomb), etc., pour
de tonnage (tonnengeld), ceux pour
le droit
le
droit de
phare et de balisage (vutir- en bakengeld), imposé aux
naviguant sur
bateliers
p.
On
250.)
d'acquit de
barbe
et
Dans
la
le
connaît également une marque, en cuivre,
taxe qui était
établie sur
des moustaches sous Pierre
la
(Van Loon, IV,
Zuiderzée.
le
le
port de
Grand,
Revue de numismatique belge de 18o8
M. Renier Chalon
a
(p.
342),
rendu compte d'une marque d'un
autre ordre, attachée parp'administration
Bruxelles, au
la
etc., etc.
collier des chiens, en
communale de
temps d'épidémie
rabique.
De Schodt.
489
/en oraux
autres
et
des Pays-Bas,
poids
par M.
2 planches. (Extrait de
France, 5^
monétaires
Rouyer.
J.
et
35 pages
et
Revue numismatique de
la
année 1886.)
se'rie,
L'auteur déclare, en vue de faciliter
monétaires,
France
de
In-8",
étude des poids
l
quelques éléments choisis parmi
offrir
échantillons les plus curieux
eu
a
qu'il
menus instruments de pesage analogues ou
lité à
lui,
ny
il
ce que les poids
Bel
;
mais
à
ceux dont
pu
a
il
connus par
Longpérier
doute
il
corrélatifs.
a certes ni impossibilité ni
qu'il
faire
l
y en
le
dits
règne de Philippe
d'antérieurs parmi
ait
examen en nature ou
qui sont
du marquis de Lagoy, de
les publications
et d'Ed.
improbabi-
empreinte monétaire français,
deneraux^ aient été en usage avant
le
de
ou d'examiner, tant en deneraux qu'en autres
recueillir
Suivant
les
occasion
Lambert
(*).
M. Rouyer reproduit
qui ont été données du deneral par plu-
les définitions
sieurs anciens auteurs, et
indique
les
formes des poids
d'espèces adoptées en France. Dans
les
Pays-Bas catho-
liques, dont
la
Belgique,
entièrement formée,
(')
On
p/^ut
françiise,
il
dit-il,
l'usage
est aujourd'hui
des poids monétaires mar-
voir sur les poids monétaires
1838,
413,
iU,
même
recueil,
pp.
M. Deschamps de Pas,
el
presque
1862,
:
p.
Revue numismatique
113;
1863, p. 270;
le
le
mémoin?
calalogue de
de
la
collection des poids el mesures appartenant à l'Étal belge, conservés au
Serrure (Bruxelles, 188');
le
mémoire de
poids monétaires d'Arras, dans
le
Bulletin de
Musée d'antiquités, par M.
M. L. Dancoisne sur
la
les
II.
Commission des monuments historiques du Pas-de-Calais
ainsi
que
le
bon compte rendu de ce dernier travail,
Witle. {Revue belge de
numismitique,
(1885),
par M. Alph. de
1886, p. 117.)
—
490
ques de l'image des espèces
ils
étaient destine's,
qu'en France, et
que, dès
le
il
à
on trouve
belgiques re'unies sous
le
la
exacte
de
consistent
objets
la
légende
les
domination des ducs de Bourprocède, avec érudition,
à
la
quarante objets figurés sur ses
un
en
marque de
+ LE
:
ante'-
diverses provinces
les
deux planches, dues au talent de M.
xiv" siècle, à la
même
Bon, sinon
mention de ces poids dans
la
Puis M. Bouyer
description
longtemps
plus
ajoute, avec des preuves à l'appui,
ordonnances mone'taires concernant
gogne
desquelles
ve'rification
la
beaucoup
persista
temps de Philippe
rieurement,
—
de
plateau
la
ces
trébuchet
du
couronne, accompagnée de
DENEBAL
•
Dardel
;
L.
•
(en
caractères
gothiques), et en poids monétaires de cuivre, de laiton
ou de plomb. On remarque surtout, d'abord, deux poids
du gros tournois; ces poids,
comme
ceux du moyen âge
qui ont servi à peser des monnaies d'argent, sont d'une
très
grande rareté. Les deneraux décrits ensuite ont
aux espèces suivantes
mouton
agnel ou
:
d'or
servi
(trois
pièces distinctes); masse ou royal dur, monnaie du temps
de Philippe
le
Bel (i285-i5i4) (deux piècc^s); royal d'or,
frappé sous les règnes de Charles IV (1322-1528) et de
Philippe de Valois (1328-1550);
couronne
Philippe de Valois; parisis d'or, du
pièces);
lion d'or,
pavillon d'or,
du
même
;
même
d'or,
sous
règne (trois
règne (deux pièces)
;
règne; écu d'or, frappé sous Philippe
de Valois (1528-1350)
pièces)
du
même
et
Jean
le
Bon (1550-1564)
(trois
ange d'or, de Philippe de Valois (deux pièces)
franc à cheval, de Jean
le
Bon (1550-1564)
du temps de Charles VI (1580-4422),
;
;
écu d'or,
dit plus tard écu
—
-
491
vieux; salut d'or de Henri V[, d'Angleterre (1422-1436)
franc
à
pied
Charles VI
le
;
ou fleur
ducat
de
lis
d'or,
qui
remontait
d'Italie, paraissant appartenir,
comme
deneral préce'dent, aux premières années du xvi^ siècle
ridder ou denier d'or Philippus, de Philippe
double
pièces);
tiers
de Lion de Philippe
le
le
;
à
;
Bon (deux
Bon; noble
de Gand ou de Flandre, noble Henricus d'Angleterre,
et
demi-réal d'Autriche, de Maximilien et de Philippe
le
Bon, frappé en 1487. Suivent
enfin
deux poids en
plomb, divisions du poids de marc ou poids du
d'autres divisions du poids de marc
une œuvre vraiment
C'est
ajouter à toutes les autres,
et
(xv!*" siècle), etc.
consciencieuse à
utile et
si
roi,
nombreuses
et si variées
de l'excellent numismate de Thiaucourt.
De
s.
Voici en quels termes le Moniteur du notariat
rniregislremmt, du 25
annonce
juillet dernier,
la
et
de
promo-
tion dans l'ordre de Lëopold obtenue, tout récemment,
par l'un des directeurs de notre Revue, M. Alph.
Schodt
:
'
Le journal
un arrêté royal du 20
officiel
publiait
juillet, lequel
la
<>
de
semaine passée
reconnais^nt
les
services signalés rendus au pays par M. de Schodt, direc-
teur général de l'enregistrement et des domaines »,
nom-
mait ce haut fonctionnaire au grade de commandeur de
l'ordre de Léopold.
Nous applaudissons vivement
à cette
l'homme éminent qui
dirige,
haute distinction accordée
à
depuis environ cinq ans, avec tant d'intelligence et de
^
492
talent, cette administration
souvent, ne se recrute que
naires.
M. de Schodt
a
—
dont
le
personnel, on Ta dit
parmi
l'élite
des fonction-
été pendant vingt ans
un des
principaux collaborateurs du Moniteur du notarial^ et
nous sommes
très
heureux de
cordiales félicitations.
•
lui
adresser
nos plus
—
493
—
SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE.
EXTRAITS DES PROCÈS-ÎERBÂDX.
Assemblée générale annuelle du 4
La séance est ouverte
MM
Sont présents:
à midi et
;
contrôleur;
le
baron de
G. Cumont, secrétaire; Herry
Van den Broeck, trésorier;
Mgr Félix Bethune, Cogheteux,
le
1886.
demi.
Chalon, président;
Chestret, vice-président
DE CoCQUÉAU,
juillet
le
comte de Nédonchel,
baron Surmont de Volsberghe, C. Maus, Biuchaut,
L Geelhand,
le
vicomle Baudouin de Jonche, de Schodt,
DE RoissART, Vander Auwera,
Ic
baion J.-B. Bethune,
FiÉVET, Van Schooh, membres effedifs; MxM. A. de Witte
et
deMunter, membres correspondants
Assistent à
Dumoulin
et
MM. Van Dyk
la
séance:
Gustave
MM.
comte Maukin Nahuys,
le
Vallier,
van Matenesse
et
regnicoles.
membres honoraires;
de Meunynck, membres
associés étrangers.
Se sont excusés :M)à. Dugniolle, L. WlENKR, ScHUEliAnnée
i
80.
31
—
—
/,04
MANS, Helbig, Le Catte, Bequet, Bamps, Peny, Alvin,
Daiscoisne,
Un
Van IIende
et
Quarré-Reybourbon.
jeton de présence, à TelTigie de feu notre e'minent
confrère Louis de Coster, est remis à chacun des
mem-
bres de rassemblée.
DU
-^
4
^
JtILlET
4886
M. Clialon remercie
venus
si
nombreux
Le secrétaire
lit le
membres
les
étrangers
d'être
séance.
à la
procès-verbal de
dernière réunion
la
lequel est adopté avec deux rectifications
demandées par
M. Cocheteux
mot
la
page 588,
les
le
qués dans
«
«
et la
première concernant
deuxième
le
relative à l'opinion
moyen
s'excuse, à
émise sur
âge.
texte qu'il faut substituer aux passages critile
l'ont
1886
procès-verbal du 9 mai
M. Cocheteux
qui
fait
empêché
connaître
d'assister
les
:
motifs
impérieux
aux funérailles de son
regretté ami et confrère le colonel Mailliet.
««
«
la
jetons en cuivre du
Voici
«'
:
M. Cocheteux
table
que
la
dit ensuite
combien
belle collection
il
serait regret-
de jetons formée par
•
..
•
•
'
M.
Mailliet
495
-
ne restât pas dans
pays ou fût dispersée,
le
car on y trouve un très grand
cuivre ou en laiton,
la
rappelant par leurs
nombre de
pièces en
plupart fabriquées à Tournai
types les
monnaies des
de
France.
«
Ces pièces, selon
lui,
durent servir de mailles ou
.'
de menue monnaie.
^<
graphe de 1529,
«
Capon, aujourd'hui rue des Orfèvres, près
de
«
chérie.
M.
la
rois
ef
le
II
ajoute que,
l'atelier
d'après un chiro-
aux jetons
situé
était
la
rue
Bou-
>•
Vanden Broeckfait ensuite rapport sur
trésorier
situation financière de
la
Société,
à
la
fin
de
l'an-
née 1885.
Le compte des
recettes et des dépenses est arrêté et
approuvé. (Remercîments.)
M.
Cumont
le secrétaire
présente ensuite,
termes suivants, l'exposé des travaux de
dant l'année 1885
«
«
la
dans
les
Société pen-
:
Messieurs,
M. de Schodt
ses articles sur
la
grandement collaborée
a
la
Revue par
numismatique romaine; d'abord, en
expliquant d'une manière très ingénieuse Apollon sur
les
monnaies de César Auguste , au moyen du culte voué
à
ce dieu par cet empereur; ensuite, en nous faisant connaître, avec de savants
signes
commentaires historiques, certains
du christianisme sur quelques monnaies romaines.
Nous rappellerons
à
ce propos, qu'en
1856,
dans
Revue française de numismatique (pp. 247 à 255
la
et
—
Feuardent
Vil),
pi.
41)G
—
avait déjà attiré rattention sur
médailles de Constantin
de ses
et
de christianisme; avant
lui,
le
les
portant des signes
fils
père Bandiiri en
avait
publié quelques-unes, mais Mionnet n'en avait cité que
trois
;
Frédéric Madden, dans
d'autre part,
matic Chronkle (1877 et 1878: 207 pages
a
emblèmes chrétiens sur
décrit les
Constantin
Grand, de sa famille
le
Remarquons
aussi
que
les
et
Suèves,
et
les
la
Numis-
8 planches),
monnaies de
de ses successeurs.
les
Burgundes,
les
Mérovingiens et les Vandales copièrent presque servile-
ment plusieurs de ces monnaies avec
Christ ou avec
«
la
le
monogramme du
croix.
Les recherches de notre zélé confrère ont fourni de
nouveaux documents pour l'étude de cette intéressante
question.
«
pas
N'oubliant
M. de Schodt
Il
rhiî«toire
«
à
compétence bien connue,
chapitre de l'église de Sainl-Aubain, à
a profité
pour nous donner une esquisse de
de ce chapitre.
Enfin,
tenue
en
numismatique de notre pays,
a traité, avec sa
des Mércaux du
Namiir.
la
à
l'occasion
Tongres,
le
de l'assemblée extraordinaire
10 mai 1885, M. de Schodt
l'heureuse idée de nous faire une lecture sur la
a
eu
numisma-
tique à Tongres {Aduatuca Tungrorum).
«
Cette monographie, très étendue, remplie de
retraçant tout ce qui concerne
la
faits et
numismatique de
cette
antique cité, a été des plus utiles pour tous les amateurs
de nos monnaies nationales.
«
Les monnaies portugaises qui font partie du cabinet
numismatique de Vuniversité de Leyde ont été minutieu-
—
—
497
sèment décrites par noire dévoué
confrère M. Th. Roesl.
Il a eu le bon
esprit de ne menlionner
que les variétés
et
les
pièces restées
inconnues à Teixeira de Aragâo,
Taufeur d'une description générale
des monnaies poruJ
gai ses.
"
Djns une
lettre à
M. Ghalon, notre savant confrère
M. Henri Schuermans,
si expert en ce qui
concerne lancienne industrie verrière en Belgique,
nous présente les
médailles vn verre (VAltare et nous raconte
à ce propos,
d'une manière très attachante, les relations
des
verriers
de
cette
localité
avec
ceux du
pays de
Liège
et
de
Bruxelles.
"
M.
le
comte de Marsy
a bien voulu insérer
Ueviœ une curieuse notice sur
riiommage féodal de
les
la ville de
dans notre
médailles frappées pour
Bourges aux marquis de
Cltâtcauneuf.
«
L'année dernière,
nous
magistrale avec laquelle M.
de
r enchaînement
vingiens
et
le
avons parlé
de
la
façon
général Cocheteux a traité
des systèmes monétaires romains, méro-
carlovingiens comidérés principalement nu
point de vue de la réglementation de la
taille
(quatrième
article).
«
Nous maintenons
cette appréciation et
notre sympathique confrère d'avoir
miné ce long
«
La
nous
félicitons
heureusement
ter-
et difficile travail,
note finale donnant l'anahjae chimique de quelques
petits deniers
du système flamand
de Philippe- Auguste mérite de
tion.
si
et
d'un denier d'Arrns
fixer
toute notre alten-
Ces recherches expérimentales doivent être encou-
ragées.
Nous remercions
«<
498
-
baron de Chestre( de Haneffe du
le
soin qu'il a mis à nous divulguer les contrefaçons de Gt^ons-
veld
de Reckheim, à propos
et
du procès d'un faux mon-
nayeur. Des pièces justificatives rehaussent Tintérêt de
cette
communication.
M. Jules Rouyer
«
a e'crit, avec
son zèle habituel
et sa
grande science, quelques pages pour notre Revue; se
livrant à
une
e'tude
sagace du patron monétaire de
courte ou double mite de
de Flandre,
la
Marie de Bourgogne, comtesse
réfute, victorieusement, selon nous, Tin-
il
terprétation de cette curieuse pièce par M.
Deschamps
de Pas.
«
Plus loin, M. Rouyer nous parle de l'orfèvre frison
Jean-Jacques Folkema, en
Louis
XIV,
et
attentivement
de ce graveur
autres,
la
et
ce
qui concerne
les
médailles de
qui lui sont attribuées.
question de savoir
si
Il
examine
ces me'dailles sont
démontre, en signalant certaines mé-
prises de Pinchaft, que
la
signature Folkema est celle du
graveur en taille-douce, auteur des planches exécutées
pour Van Loon. Notre. confrère ne
pour une seule médaille; encore
n'est pas
•'
est-il
des réserves que
probable qu'elle
de Folkema.
Ces rectifications sont des plus heureuses;
nent d'être confirmées par M.
Repertorium,
«
fait
fasc.
LVl
J.
et LVII, n°
elles vien-
Dirks (Penningkundig
2362).
Notre dévoué confrère hollandais, M. Van Dyk van
Matenesse a eu l'obligeance de nous exposer un certain
nombre de joyaux de
sa
riche collection; les quelques
jetons curieux ou inédits, que nous avons admirés, sont
d'une grande rareté et intéressent hautement notre his-
—
toire nationale.
—
409
Les commentaires de ces
monuments
métalliques sont ingénieux et souvent pleins de
nouveauté
et
de précision.
"
à
Nous espérons que M. VanDykvoudra bien continuer
nous dévoiler ses trésors
et à
enrichir notre
lieviie
de
ses utiles travaux.
c<
Dans une
frère,
M. G.
Henri
J
«
Vallier,
V et un jeton
La
M. Clialon, notre
lettre à
médaille
reproduite dans
de
comtesse de la Marche.
la
d'Henri
VI avait déjà
la pi.
le
qu'à celui de Louis XVI, et
bien
règne de Charles Vil justexie
le
p.
22 du même
de celte médaille existent du reste au
les coins
musée monétaire
fort
de glypti-
et
XXVIII du premier volume des
médailles françaises depuis
volume);
été
Trésor de numismatique
le
que (loy. n" 5 de
infatigable con-
une médaille historique de
décrit
catalogue des poinçons, coins et
et le
médailles de ce musée (Paris, 1853) mentionne celte pièce
sous
67, p. 22. M. Vallier a du reste complété
le n"
dans
description,
une
seconde
lettre
à
M.
^.a
Clialon.
(Revue, 1885, p. 383.)
«
Le jeton de
peu connu
tion de
;
il
la
comtesse de
appartient,
M. Rouyer,
à
la
Marche
comme
le dit
Fortunée-Marie
a le
mérite d'être
une communica-
d'E.^te,
femme de
Louis François-Joseph de Bouibon, prfnce de Conti.
«
M"*'
Marie de Man,
récemment nommée membre
associé de noire Société, a écrit un article sur lès trouvailles
numismatiques
krrke, en Zélande.
collaboratrice
pièces
faites
dans
le
cimetière de Mariv-
Nous souhaitons que notre gracieuse
nous fasse
trouvées dans cette
connaître
Ile
et
les
intéressantes
nous signale nolam-
—
ment
—
500
seraient
mis au jour à
a gratifie's
d'une troisième
sceatla^ inédits qui
les
Dombourg.
M. Charles Robert nous
.>
notice sur
les
Médailleurs
la
cfe
Uenaissance, par
iM.
Aloïss
Heiss, Notre savant confrère aurait pu relever une erreur
commise par M.
graveur qui
pas
le
Heiss, à propos de Nicolas Spinelli
sceaux de Charles
les
fit
même que
celui
qui exécuta
reproduites par M. Heiss
y
il
:
avait,
en
époque, trois médailleurs ou graveurs
Spinelli
et
du prénom
en 1468, à Bruxelles, orfèvre
duc de Bourgogne;
vailla
comme
le
orfèvre à
en 1499. (Fo?/.
vers
italiens
la
même
du nom de
premier
le
était,
graveur de sceaux du
et
deuxième, Florentin, mourut à
le
Florence en 1514, et
médailles
belles
effet,
de Nicolas;
le
Te'méraire n'est
le
les
;
troisième, aussi Florentin, tra-
Lyon
et
mon compte rendu
décéda dans cette
ville
de l'ouvrage de M. Ron-
dot, Revue, 1885, p. 390.)
«t
La Numismatique de l'exposition d'Amsterdam a été
passée en revue par M.
Aug. Brichaut. Ces renseigne-
ments, sans grande valeur de nos jours, deviendront précieux pour nos descendants.
«'
Notre nouveau confrère, dont
numismatique monégasque
vot a mis au jour,
une pièce
«
inédite
a été
la
si
monographie sur
remarquée, M.
la
Joli-
pour compléter cette monographie,
d'Honoré U^ prince de Monaco.
Nous avons eu l'honneur de vous
d'or de Guillaume 1", comte de
Namur,
un
florin
triens
méro-
signaler
et
un
vingien frappé à Maestricht.
«
M""
Plus loin, nous avons
Edmond
fait l'histoire
de
la médaille de
Picard, Nous regrettons que cette belle
—
-^ 501
médaille n'ait pas
été
mieux reproduite par
photo-
la
gravure.
Les mélanges ont présenté
.
même
variété
et
le
que de coutume.
attrait
Pendant
«
même
la
année 1885,
I
la
membres
associés étrangers
Charles
Winckel, Auguste
:
Société a
MM.
perdu plusieurs
Frigoult de Liesville,
Bieswal,
J.
Kuyk
Van
et
Alexandre Missong.
«
La mort nous a aussi enlevé un membre
effectif, le
regretté M. Kluyskens.
"
Des notices nécrologiques ont
mémoire des
avons rappelé
les travaux
Kuyk, Missong
et Kluyskens.
M.
le
été consacrées à la
premiers par M. Brichaut; nous-même
trois
et
les
président remercie M.
La cotisation annuelle
et
mérites de
MM. Van
»
le secrétaire.
le prix
d'abonnement
à la
Reine sont maintenus
M, A. de Witte, membre correspondant
élu
membre
effectif
regnicole, est
en remplacement de M.
le
colonel
Mailliet, décédé.
M. Van Dyk van Matenesse, membre associé étranger,
membre
est élu
honoraire
à la
place
de M.
le
baron de
Koehne, décédé. M. Van Dyk remercie rassemblée de
avoir conféré un
M.
le chevalier
major, est
On
Léopold Van Kersel, capitaine d
nommé membre
et
pour 1887.
de
la
etat-
correspondant regnicole.
passe ensuite au vote pour
bureau
lui
titre aussi flatteur.
le
renouvellement du
commission directrice de
la
Revue
—
—
502
générale décide
Préalablement, l'assemblée
dérogation à l'article
d'élire
5 des
statuts,
que par
s'abstiendra
elle
un président pour l'année 1887.
M. Chalon, président d'honneur
à
vie,
avait
décliné
l'honneur d'être réélu président annuel.
Le
scrutin donne les résultats suivants
Vice-Président
Secrétaire
Trésorier
MM.
:
:
A. de Schodt
G. Cumont
:
;
;
Ed. Van den Broeck
:
Bibliothécaire
A. de Witte
:
;
;
Herry de Cocquéau;
Contrôleur:
!C. Maus;
A. de Schodt;
G. CuMOiNT.
M. Van den Broeck remercie au
au sien.
de ses collègueset
constate avec plaisir qu'il est
Il
sorier pour
la
vingt-quatrième
M. de Schodt
écrite
nom
lit
une
lettre
pour être soumise
M. de Schodt
renommé
tré-
fois.
que M. R. Serrure
lui a
à l'assemblée.
prie l'assemblée de statuer sur les pro-
positions contenues dans cette lettre, en déclarant que
la
direction de
la
Revue évitera de prendre part au vote
pour n'influencer en rien l'opinion de
parce que ce vote doit tracer
la
la
ligne
majorité et aussi
de conduite des
directeurs.
Après délibération, l'assemblée,
prouve
la
à l'ordre
conduite de
du jour.
,1a
à
direction de
l'unanimité,
la
Revue
ap-
et passe
—
—
503
Les propositions de M. Serrure ne sont par
conséquent
pas admises.
La
revision et la coordination des statuts, dont
la discussion était à l'ordre du jour, sont ajournées
à l'assem-
blée générale de l'année prochaine.
M. Van den Broeck propose d'élever
dans
la
Société à
100
francs.
droit d'entrée
le
Voyant que l'assemblée
désire maintenir le chiffre actuel, M.
le
trésorier retire
sa motion.
M. de Chestret voudrait que
les directeurs
publiassent moins de monnaies, de jetons
On
modernes.
pourrait,
et
adopter
dit-il,
de
la
Revue
de médailles
comme
limite
iSOO.
l'an
M. de Schodt,
tout en étant de
objecte qu'il est souvent
l'avis
difficile
de M. de Chestret,
de refuser des articles
de numismatique moderne., C'est du reste
à
l'assemblée à
prendre une décision sur cette question.
M. Brichaut
remarquer que
fait
Revtie est en grande partie
Si la
dû
numismatique moderne,
trouver place dans
tainement
à
la ReviiCj
à
la
le
succès de
diversité des articles.
ajoute-t-il, ne pouvait plus
nous nous exposerions cer-
de nombreux désabonnements.
L'assemblée abandonne cette décision à
la
la
sagesse de
direction, qui statuera pour chaque cas et qui s'efforcera
de ne pas donner trop d'importance à
du
notre
la
numismatique
xix" siècle.
M. Van den Broeck répond aux
son article sur
saint
les
jetons du
critiques dirigées conti'c
xv'
Michel (voy, ci-dessus pp. 8
L'honorable membre prouve
siècle,
au
type
de
et suiv.).
l'inanité
de ces criliques
—
et
—
504
donne lecture de plusieurs
tifiques qui
lettres
de sommite's scien-
approuvent son interprétation des légendes des
jetons 2 et 5 de
la
planche
I.
Ces explications satisfont complètement l'assemblée.
M. Cumont
récompenser
et
(1
lit
une notice
les services
relative à
en guerre avec
de ses alliés
une médaille pour
rendus aux armées de l'Autriche
république française
la
792-i 794). (Applaudissements.)
Ce
travail sera inséré
M.
le
baron
J.
dans
la
Revue de 1887.
B. Bethune dit quelques mois sur les
méreaux obituaires de Bruges
et
plusieurs de ces méreaux. M. de
quelques-unes des
mêmes
montre
les
dessins de
Schodt produit aussi
pièces
M. Brichaut exhibe une médaille inédite du cinquantenaire de l'Indépendance Nationale
Tête de Minerve,
Droit.
sur
le
casque
Veyrat,
le
à
:
gauche, portant dessiné
lion belgique biisant ses chaînes.
tête d'ange,
Signé
marque monétaire de Bruxelles.
Rev. Dans une couronne de fleurs et de fruits,
Cm-
quantième anniversaire de l'Indépendance Nationale
Exposition d'horticulture
—
Bruxelles,
22
juillet
—
1880.
— Balhin— Tournefort — Miller
En exergue:
— JussiEU — Lamarck — Gesner.
ï.inné
Bronze, 0«,05
M. Brichaut présente
à vie, la
à
M. Chalon, président d'honneur
reproduction du jeton qui
lui a
été offert
souvenir du vote du 5 juillet 1885, par lequel
appelé
à la
comme
il
a été
présidence d'honneur.
Cette reproduction est gravée par Dardel et tirée en
épreuve
d'artiste.
—
505
—
M. Brichaut en remet un exemplaire pour
la
biblio-
thèque.
La séance
est
levée à
deux heures
quarante-cinq
et
minutes.
Le Secrétaire,
Le Président,
G. CuMONT.
R. Chalon.
ANNEXE
La
lettre écrite
par M. R. Serrure
contenait les propositions suivantes
«
1°
La Reçue publiera, avec ou sans commentaires
favorables ou défavorables {ad libitum),
Bulletin
«
M. de Schodt
à
:
le
sommaire du
;
2° La Revue rendra compte, d'une manière complè-
tement indépendante, des articles de quelque e'tendueou
apportant
la
solution (vraie ou fausse
fique, publié" en tiré à part par
"
letin
En échange de
le
rédacteur du Bul-
1"
:
Le Bulletin publiera sans aucun commentaire
sommaire de
«
ces deux points,
prend l'engagement d'honneur d'observer fidèlement
ceux-ci
«
d'un point scienti-
M. Serrure.
2"
Le
la
le
Revue;
Bulletin ne s'occupera pas des questions inté-
rieures de la Société
numismatique.
Il
publiera
néan-
—
moins
communiques de
les
elle le de'sire
«'
506
—
la Socie'te'
ou leur
re'sume', si
;
3° Si M. Serrure a des observations scientifiques à
faire sur
une opinion e'mise dans
lera d'une
la
Revue,
il
les
formu-
manière absolument confraternelle, en
gnant du débat tout ce qui pourrait
l'irriter.
•
éloi-
—
Iléuniou
Sur
Witte,
le
la
(lu
507
bureau du 4
proposilion de
d'associé
titre
—
1886.
juillet
MM.
Chalon
I{.
étranger
a
e'te'
et A.
conféré
de
à
M. Adolphe -K. Cahn, membre des Sociétés numisma-
Munich
liques de Vienne el de
et
de
la
Société archéo-
logique de Francfort, domicilié chaussée d'Eschersheim,
56, à Francfort sur-Mein.
Sur
G. Cumont,
à
la
le
proposition
titre
de
d'associé
MM.
R.
étranger a
Chalon
été
et
conféré
M. Olto Helbing, membre des Sociétés numismaliques
de Bavière, d'Autriche
et
de Suisse, domicilié à Munich,
iîe.idenzstrasse, n" 12.
Le Secrétaire,
Le Président,
G. Cumont.
R. Chalon.
50S
—
MEMBRES
LISTE DES
DB
LA SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE
AU 1" OCTOBRE
1886.
g;»c—
MEMBRES HONORAIRES
(').
DATE
NOMS ET QUALITÉS.
liE
L'ADaUSSIOR.
S. A. R. LE PRINCE Philippe DE Saxe-
CoBOURG ET Gotha, duc de Saxe.
S. A. S.
7juiiieti878.
Monseigneur le prince sou-
verain DE Monaco
3 juinei isss.
MM.
IMIeyer (J.-F.-G.), conservateur du cabinet royal
des médailles, à
la
Haye
i
juillet 18-41.
Castellanos (don Basllio-Sebastian), président
de l'Académie royale d'archéologie, à Madrid..
DiRKS
(J.), à
Leeuwarden, membre de l'Académie
—
royale des Pays-Bas
HiLDEBRAND
(B.-E.), conser\ateur du musée des
—
antiques, à Stockholm.
Mantellier
(P.), président de la
cour d'appel
,
à
—
—
Orléans
Tornberg,
professeur à l'université de
Robert (Charles), membre de
dant général, rue de
la
Lund
l'Institut,
Tour-Maubourg,
inten2b', à
S juillet 1863.
Paris
(•)
G juillet 18S1.
Le nombre des membres lionoraires
esl fixé à
vingt-cinq.
.
—
509
.
—
NOMS ET QOALITÉS.
O^^E DE i'aDMISSIOH.
MM.
1\ahuys
comte
(le
Maurin), archéologue,
rue
Source, 61, à Saint-Gilles (Bruxelles)...,
(Je la
Deschamps de Pas
MOREL Fatio,
(L.), ingénieur, à Saint-Omer..
2
juillet i86o.
i juillet
i86G.
7
1807.
nrchéologue, au cliâteau de Bcaure-
gard, à Lausanne
MuLLER (le DOCTEUR ïi.),archéologue, à Copenhague.
Ponton d'Amécolrt
la
(le vicomte de), président
juillet
de
Société française de numismatique, lue de
Lille, 50, à Paris
fi
juillet 1808.
2
juillet 1871.
Teixeira de Aragaô, directeur du cabinet des méM.
dailles de S.
Karabacek
à
le roi
de Portugal, à Lisbonne...
(le docteur Josef),
Vienne,
Beatrixgasse, 20,
7 juillet 1S72.
III
ROACH Smith
(sir Cli.), à
Carlo Strozzi
Slrood, comté de Kent.
(le marquis), directeur
5 juillet 187i.
du Periodico
—
di nvmismaiica , à Florence
Schlumberger (Gustave), Faubourg Saint-IIonoré,
7 juillet 1878.
{0, à Paris
1
Dancoisne, notaire honoraire,
Van Hende
à
—
licnin-Liélard.
(Edouard), ancien chef d'institution,
rncMasscna,
rjO,
De Barthélémy
Honoré, 9,
à
à Lilb;
(Anatole),
6
juillet 1879.
3
juillet 1881
2
juillet
rue d'Anjou-Saint-
Paris
IIeiss (Aloïs), à'Aulnay, près de Sceaux, dépar-
tement de
la
Seine
Dumoulin (F.-L.-J.),
U99,
ROUYER
à
—
Maestrichf
(Jules), directeur honoraire des
postes,
àThiaucourt(Mcurlhe-ct-Moselle)
Vallier (Gustave), archéologue
et
I
Dur
van Matenesse
àSchiedam
Année 4886.
juillet 1883.
nunusmole,
place Saint-André, 5, à Grenoble
Van
188?.
notaire, rue des Capucins,
1884.
6
juilicl
4
juillel 1886.
(P.-J.)» bourginesire,
^
510
MEMBRES EFFECTIFS 0.
HOMS ET QUALITÉS.
MM.
Ghalon
IiA'l
(Renier), docteur en droit
DE
l
Al
MisSiON
membre de
,
l'Académie royale, etc., rue du Trône, 113, à
Ixelles, président
d'honneur
Fondateur.
à vie
Bethume (monseigneur), chanoine et camcrier
de Sa Sainteté, rue d'Argent,
—
IIerry de Cocquéau (François), docteur en
rue du Warché-au-Bois, 27,
Lefevre (E.-C),
à
droit,
6 octobre ISii.
Bruxelles
rue des Peignes, 32,
rentier,
Gand
20 septembre
Pety de Thozée
la
à
secret
Bruges
à
(J.),
Chambre des
propriétaire,
représentants
(le
816.
membre de
et
de
plu-
sieurs sociétés savantes, au château de Grune.
De Witte
1
4 juillet 1852
membre de l'Académie
baron J.),
royale, associé de l'Institut de France, etc., rue
Fortin, S, à Paris
Gogheteux
(le
5 juillet 1857.
.•
général g.), à Sclessin, lez-Liége,
rue Côle d'or, du 21 mars au
1er
novembre;
—
à Liège, 23, rue Fabry, les autres mois >,...,.
Dugniolle,
docteur
bran, 117,
en
médecine,
rue
Mali-
—
à Ixelles
PiCQUÉ (Gamille), conservateur chargé du cabinet
de numismatique à
rue de Naples, 10,
De IVédonchel
la
(le
la
Bibliothèque
8 juillet 1860.
comte Georges), président de
Société historique de Tournai, rue Becque-
relle, 3, à
Tournai
5 juillet 1803.
Vanden Broegk (Edouard),
rue de Terre-Neuve, 102,
(I)
royale,
à Ixelles
Le nombre des membres
agent de change, -
à Bruxelles.
cffectirs est fixé
à trente-cinq.
3
juillet 186i.
.
~
~
511
NOUS ET QIALITÉS.
„ ,.
>»*»»
DE L
..,.
Wiener
des
(Léopold), statuaire
monnaies,
rue
etc.,
du
Nord,
80,
à
3juilletl86i
SlIRMONT DE YOLSBERGHE
rue des Pierres,
1
Maus (C), conseiller
1
rue du Berger, 27,
(le BARON), arclléologue,
Gand
à
,
à la
2 juillet i86î).
cour d'appel de Bruxelles,
à Ixelles
De Limburg Stirum
7
(le comte),
_
(Auguste),
Henri IV, 27,
ingénieur,
Boulevard
à Paris
(le BARON
5 juillet 1868.
homme
Louîs),
de lettres et
—
archéologue, rue du Pont-Neuf, 21, à Bruxelles.
De Jokghe
vicomte
(le
Eaudouin), rue du
—
Trône, 60,à Ixelles
SCHUERMANS
cour
(
HenH
Orban, 48,
LiEDTS
la
,
premier président de
Liè^e
,
Boulevard
la
Frère-
Liège......
88,à Bruxelle5
De Chestret
(le
3 juillet 1870.
baron J.-R.-AI. -Jules), quai de
rinduslrie, 13, à LiéjjC
De Schodt
ment
—
^,
baron Amé(ice), archéologue, rue de
(le
Loi,
à
)
de
d'appel
juillet 1867.
rue du Haul-
Gand
Porl, 56, à
Geelhand
AOmsSlOR
graveur en chef
et
^''"''^"^^•-
Brichaut
•
et
2
juillet 1871.
(A.), directeur général de Tt-nregistre-
des iiomaines,
à Ixelles ....
rue de
Lomlres,
15,
—
.-.
IIelbig (Henri), archéologue, rue de Joye, 12,
à
Lié^e.
Onghena
(Charles)
Champs, U,
à
,
graveur
etc.,
,
rue
Gand
Le Catte (Auguste), membre
de
provinciale de statistique et de
la
juillet 1873.
4
juillet 1873.
commission
la société
archéo-
logique de Namur, rue Notre-Dame, 22, à Namur.
De Roissart (Amédée),
6
des
conseiller à
la
—
cour
d'appel, avenue de la Couronne, 12, à Ixelles-
.
7 juillet 1878.
'
.
—
.NOMS
—
512
ET giALITRS.
(«AIE
hE
I
AU)! l>SI<lX
MM.
Vander AuiVERA
Vam Bastelaer
(Jean), notaire, à Lonvain
(Désiré), archéologue
mate, rue de TAhoudance,
CuMONT (Georges),
24', à
3 juillet 1881.
numis-
et
Bruxelles
2 juillet 1882.
avocat, rue de Slassarl,
77,
—
à Ixelles
Bequet
(Alfred), archo ilo^ue, rue des Nobles, h
Namur
Bethune
({juillet
baron Jean-Baptiste), conseiller pro-
(le
5 juillet 1885.
vincial, à Oostroosebcke
FiEVET
(Jules),
ingénieur, à
Bascoup, Chapelle-
—
lez-HerLiimont (Hainaul).
Vaw Schoor (Charles
avenue
188^.
premier avocat
,
général,
l.ouise, 87, à Bruxelles
Bamps (Constant),
docteur
Vieille, 23, à Hasscl
en
—
,
médecine,
rue
—
t
De Witte (Alphonse), ingénieur, rue du Trône, 49,
4
à Ixelles
CORRESPONDANTS REGNICOLES
CouREAUX
(ïlippolyte)
,
archéologue,
rue
archiviste, à Louvain.
Parmentier (Charles),
lincs 2,
Vaw Havre
à
des
rue
des
...
à
4
1869.
juillet
Gustave), archéologue,
Anvers
6 juillet 1873.
comte Albéric), au château de
la
Haveltc, à Spa
(')
I8(îi,
7 juillet 1872.
(le chevalier
(le
3 juillet
Ursu-
Mons
rue Léopold, 2a,
Du Chastel
avocat,
1886.
{')•
Paroissiens, 17, à Bruxelles
Vaw Even (Edward),
juillet
Le nombre des correspondants regnicoles
3 juillet 1881.
est limilé à dix.
~
NIIM^
-
513
tT Ol'ALITHS.
"ATi DE i'aII»,B8,o,.
lyj)J
De Pittelrs de Budingem
Louvrex, 77,
(le
baron Léon), rue
à Liéi^e
,.
''
()
PE.v(Edmond-Ph.-A.), ingénieur,
De Mu«iTER
(Victor),
rue
de
à Morlanweiz.
Naraur,
105,
.,,
•
juillet
I88i.
5 juiIIeH883.
à
Louvain
ALxm
de
(Frédéric), attaché au cabinet des
médailles
l'État, rue Picard, 56, à
Bruxelles
_
.
Van Eersel
Marie),
(le
chevalier Léopold-Charles-
capitaine
d'état-major,
rue
de
la
Vallée,77,àlxelles
4
juillet
1886.
ASSOCIÉS ÉTRANGERS.
mjHOFF
(Martinus),
Penon (Casimir),
u
Haye
libraire, à la
conservateur
du
Antiques, au château Boreiy, à Marseille
MoRiN-PoNs (Henri),
HuGHER
banquier,
(E.), conservateur
3 novembre 1856.
_
Lyon
à
du Musée archéologique
^" ^^^"«
10 avril 1857.
Bascle de Lagrèze
(G.), conseiller, à Pau.
Compère (Amédée),
Beale- Poste,
30 août 1857.
consul de Belgique, à Oléron. 10 décembre 1863.
Esq.
,
archéologue, à Maidstone
_
(Kent)
Madden (Frédéric-W.),
Société
Esq.,
membre de
numismatique de Londres
,
la
Portiand
U janvier
place, 20, à Biigbton
Alvaro Campaner
y
Fuertes
Memo7-ial numismalico,
à
(don), directeur
18 décembre 1866.
Du/letlino, etc., h
f Jorence
Ricard (Adolphe),
1865.
du
Palma
Caucich (A.-R.), directeur du
(8 janvier 1867.
archéologue, à Montpellier...
Brambilla (Camille),
Ramon
octobre 18:J6.
musée des
archéologue, à Pavie
(Vidal), numismate, à Barcelone
7 octobre 1867.
—
21 mai 1868.
-
—
514
NOMS ET (QUALITÉS.
DATE PB L^DMISSIOR.
MM.
De Labatut (Edouard),
laire
de
la
docteur en droit, secré-
Société française de
numismatique
el
d'archéologie, à Paris
Clay (Charles), M.
numismatique,
LusGHiN
(le
Meyer (Adolphe),
président de
D.,
la
Société
Manchester
o janvier 1870.
Amold),
5 juin 1870.
à
docteur
17 juillet 1868.
S.
W.
à Gratz
Kôniggratzersfrasse, 48,
à Berlin
15
Van Peteghem
(Charles),
memhrc de
la
mars 1871.
Société
française de numismatique, quai des Grands-
Augustins,
De Marsy
4.1,
14 mai 1871.
à Paris
comte Arthur), archiviste, à
(le
Com-
—
piègne
Trachsel
(le
docteur Charles-François), numis-
mate, Petit- riant Site, descente Monibcnon,
à
—
Lausanne
Chautard
(J.),
doyen de
De Groot
la faculté
la
Lagerberg
M.
à
Bonn
5 janvier 1872.
Leyde
(le chevalier
le roi
à
de Suède
juillet 1871.
—
—
Monnaie, à Calcutta.
(Auguste), capitaine,
RoEST (Théod.-M.),
S.
15
Lille
(J.), à Delft
IIyde, directeur général de
WuERST
catholique des
Vauban, 50, à
sciences, boulevard
7 juillet 1872.
Magnus), chambellan de
et
de Norwège, conserva-
teur du musée de Gothemhourg, à Rada
10 septembre 1872.
SKOiiiSKY (le comte C), chcf dcs affaires politiques
au département des
dix-huit
affaires étrangères,
membres de l'Académie
un des
suédoise,
à
Stockholm
Alkan
sieurs
à
19 novembre 1872.
aîné, officier d'académie,
sociétés
savantes,
Neuilly (Seine)
membre de plu-
avenue
du Roule,
1
avril 1873.
—
—
515
.OMS BT g.AUTÈS.
DAT. OE t'.O-.SS.O,.
MM
Smits van Nieuwerkerke (J.-A.),
Papadopoli
comte Nicolas),
(le
de cavalerie,
membre
Veneto,
royal des
.
sciences et
membre de
à Venise,
correspondant
de
des lettres
l'Institut
de Venise,
palais Papadopoli de Silvestro, à Venise
Snoegk
i8 juin 1874.
chevalier Matthieu-Adrien), cham-
(le
bellan de S. M.
le roi
des Pays-Bas, à Hintham,
près Bois-le-Duc
3 novembre 1874.
Maxe-Werly
(Léon), rue de Rennes, 61,
De Bellenot
(le baron),
à Paris.
chambellan de S. A. R.
prince Frédéric de Hesse, boulevard de
De l'Écluse
française
le
3 mai 1878.
membre de
(Charles),
Société
la
de numismatique, rue Joufifroy, 94,
à Paris
14 juin 187o.
),
secrétaire de
Société française de
la
numismatique, chef de bureau
Monnaies, quai Conli,
Derre (François),
Promis
1 1
,
l'hôtel des
à
à Paris
23 janvier 1876.
architecte, à Paris
(le chevalier
Vineenzo),
14 mai 1876.
bibliothécaire
du
Roi, à Turin
De
la
Haut
De Donop
Habets
3 janvier 1877.
(Charles), propriétaire, à Charicville. 2^ avril 1877.
(le baron
S. A. R.
(l'été,
23 novembre 1874.
Marne,
la
2i, à Nogcnt-sur-Marne
SuDRE (L
29 noveml.re 1873.
honoraire
résident de l'Académie
royale des beaux-arts,
l'Ateneo
à Dordrecht.
officier
le
Hugo), major chambellan de
grand-duc de Hesse,
au château de Panker dans
(l'abbé
à
Wiesbaden
le Ilolslein)..
Joseph), président de
la
6 mai 1877.
Société
archéologique du duché de Limbourg, à Maes-
U
tricht
]>IuLLER (le DocTEtR S.
à
Utrechl
),
archiviste de
la
mai 1877.
ville,
10 juin 1877.
—
516
—
DATE
NOMS ET QUALITÉS.
1>B
I
'aDHISSIOR.
MM.
Caplain (Michel), rue Michcl-Ie-Comte, 28,
Du Lac
(Jules), archéologue, etc.,
Engel (Arthur), rue Marignan,
octobre 1877.
i
Compiègnc. 10
29, à Paris
avril
1878.
mai 1878.
11
Musée de numis-
directeur du
HiGAUX (Henri),
à
à Paris,
23 mai 1878.
matique, à Lille
SCHOLS (L.-P.-H.), docteur en médecine,
à
MaesiO août 1878.
Iricht
VERNiER(Acliille), banquier, rue de ThionviUe, 54,
23 octobre 1878.
à Lille
De Grez
(le
Jean -Marie- Henri-
chevalier
Joseph), numismate,
Le CoiNTRE-DupONT,
4 février 1879.
à Bois-le-Duc
à Poitiers
Eysseric (Marcel), numismate,
5 juin 1879.
à
—
Sisteron
DissARD (Paul), conservateur du Musée des antiques, à
Lyon
3 juillet 1879.
Eberson (Lucas-Hermann),
roi
des Pays-Bas, à
architecte de S.
M.
le
Arnheim
17 février 1880.
Sacchetti (Giuseppe), vérificateur à
la
monnaie de
Milan
10 juin
Phillips Junior (Henry),
numismatique
BOUTRY
sion
et
à
la
commis3 juillet 1880.
cabinet
des
24
médailles, à Marseille
(A.-J.),
membre de
la
2 août 1880.
Perrin (André), numismate,
à
Chambéry (Savoie),
rue de Boigne
à Stade
juillet 1880-
Société Teylers, à
Harlem
Bahrfeldt
—
Arras
Laugier (Joseph), conservateur du
Ensghedé
880.
secrétaire de la Société
archéologique de Philadelphie.
(Julien), juge, secrétaire de
du musée,
1
20 août 1880.
(M.), lieutenant au 7S'nc infanterie,
(Hanovre)
21
février 1881.
-
-
517
NOMS ET QIALIIÉS.
0*TI 01
L âuiitsioa-
M.
Al
José do Amaral B. de Toro, numismate,
à
Vizeu-Alcafaclie (Portugal)
.
Ehrensvard
(le
léiriment
des
17 ^3,3 ^gj^,^
comte Augustin), lieutenant au
hussards de Scanie,
LinJoip,
à
près de Helsinyborg
Maindro^ (Ernest),
secrétaire de
TAcadcmic des
sciences, an Palais de l'Insfiluf, à Paris
Weyl
24 juin 1881.
(Adolphe), directeur du lierhncr Miinz-
b/àlt,r, Wallsirassr, 24, à Heilin
Desriard
(Louis),
(.léparlement de
Ort
nuinistuate,
la
à
19 janvier 1882.
Rive-de-Gier
Loire)
25 janvier 1882.
(le capitaine J.-A.), à raca.lémie militaire de
'^••***'«
£2
De Meuikynck (Auguste), membre
du Musée numismatique,
Bossus,
de
à Lille,
rue dos Chats-
9 mars 1S82.
2
à Lille
(Georges), rue Léopold, 34, à Liège
Ghesquiëre-Dierickx
usines monétaires
(Désiré),
des
de Biaclie-Saint-VaasI, rue
Gouverneur (Arthur),
la
—
'.
à
Sainf-Denis (départe-
28 juin 1882.
Seine)
muiiici|)al, à
Cam-
docteur en droit,
mem-
Dei.attre (Victor), receveur
—
hiai
OLDERnuiS-GRATAMA(L.),
—
bre des États-Généi aux, à Asscn
André
John
1882.
niai
6 mai 1882.
directeur
Saint-Paul, 28, à Paris
ment de
fcvrier 1882.
direction
(>
Quarré-Reybourboii, archéologue,
Terme
la
2 octobre 1882.
(Ernest), noiâjie, à Gray
Wilson,
\^^est
à
Oi.denburg J.-F.-U.),
(
Cothembourg (Suède)....
à
—
Storkholm
Cavam.i (Gustave), phatmacien,
de Siockbolm
6 mai 1883.
à
Skôfde, près
fl
ioùt 1883.
.
—
518
—
D4TR DE
ISOMS ET QUALITÉS.
1
"aDM ISS in
Jl
MM.
Wedberg,
conseiller
(le jtislice, à
Kingston npon
BoM
IIull
9 août 18^3.
Stockliom
Fewster (Charles -Edward),
counsellor,
à
6
(Anglclerrc)
juillet
numismate, Keyzersgracht, 428,
(Adrien),
à Amsterdam
Joseph (Paul),
20 janvier 1885
professeur,
Wielandstrasse, 61'",
—
à Francforl-sur-Mein ...
JoLivoT (Pierre-Charles),
neur général
et
secrétaire
du gouver-
du conseil d'État de
princi-
la
pauté de Monaco
De Man
27 avril 1885.
(Marie), rue Saint-Pierre, à Middelbourg
30 mai 1885.
(Zélànde)
Besier (Louis Guillaume-Alexandre),
daire près
la
référen-
commission des monnaies des
Pays-Bas, Maliesingel, 20, à Utrecht
Von Erust
2 octobre 1885.
(Charles), Kaiserlich-Këniglicher Ober-
bergrath, Ungargasse, 3, Vienne (Autriche)..
Myer
(Tsaac),
membre
de
la
Société
BuKOWSKi (H
),
membre
de
30 novembre 1885.
Société suédoise de
la
numismatique, à Stockholm
Germain (Léon),
16 novembre 1885.
numismatique
de Philadelphie, à Philadelphie
7 janvier 1886.
bibliothécaire-archiviste
Société d'archéologie lorraine,
à
I88i,,
de
la
rue Héré, 26,
Nancy
14 avril 1886.
Cahn (Adolphe-E.), membre
matiqucs de Vienne
et
des Sociétés numis-
de Munich, chaussée
d'Eschersheim, 36, à Francfort-sur Mein
4 juillet 1886.
IIelbing (Otto), membre des Sociétés numismatiques de Vienne, de
denzsfrasse, 12, à
Munich
Munich
et
de Suisse, Resi-
—
510
-
BUREAU DE LA SOCIÉTÉ PENDANT L'ANNÉE 1887:
Président d'honneur
Vice- Président
Secrétaire
Renier Chaloiv.
'
M. DK NcnoDT.
:
:
Bibliothécaire
Contrôleur
Trésorier
ill.
:
m, DR ^''TTR.
:
M. Hehry db Cocqvéav.
:
.%l.
:
Edouard Yandbn Brorck*
COMMISSION DE LA REVUE PENDANT L'ANNÉE
MU.
IHaVS.
DE SCHODT.
CVMOXT.
1887;
520
—
SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE.
LISTE DKS
OUVRAGKS
LE
\\\LÇUS l'IiNfVANT
3- TRI.M
EST HE
188(>.
Ouvrages périodiques.
ALLEMAGNE.
Berlin.
A. Weyi,. renies de médailles
monnaies.
et
Galalofîues n»" 73 el 74.
Brème,
NumisMatisches
Literalur
lUatt,
n»
32,
année 1886.
lielpslg;.
Numismatischer rerkehr, von
année 1886,
n»* 1, 2, 3, 4,
6
Blàtter fur Miinzfreunde,
avec
la
G. G. Tbieme,
et 6.
n«s 133,
134
et 135,
planche no 87.
ANGLETERRE.
Eiondres.
The
numismatic
part.
1,
année
chronicle,
1886,
third séries, n»21.
BELGIQUE.
Fédération archéologique
Belgique, tome
I.
du Gongrès tenu
historique de
et
Compte rendu des travaux
à
Anvers
28-30
les
sep-
tembre 1883, par Gépiaru, secrétaire général
du Gongrès. Anvers 1886,
Bruxelles.
in-8".
Bulletin de l'Académie royale de Belgique,
année 1886, tome XI,
n»s 4,
5
et 6.
Bulletin des commissions royales d'art et
d'archéologie, année 1886,
liv.
1
el 2.
—
Enghien.
J finales
4*=
Oand.
521 -~
du Cercle archéologique, lome
II,
livraison.
Messager des sciences historiques, année
1886,
2e livraison.
Waninr.
Société archéologique. -Bibliographie naniuroise, par
M. Doyen
:
1«
partie,
année 1886,
5« livraison.
Rapport sur
la situation
de la Société en 188b.
FRANCE.
Dax,
Bulletin de la Société de Borda, année 1886,
2e trimestre.
Ouvrages non périodiques.
Besier (L.).
Munt-kabinet van
's
ryks
munt
te
Utrecht,
Catalogus der gouden, silveren en koperen
speciën van Europeeschen oorsprong voor
Nederlandsch Indie geslagen,
oprichting der O.
1.
Compagnie
{Hommage
DE WiTTB (A.).
sedert
tôt
de
heden,
de l'auteur.)
Les ventes van der Straelen-Moons à Anvers
et
KlufskensàGand.Varis, 1886;grand
in-S»,
10 pages.
{Hommage de
Roach-Smith (Ch.)
Retrospections
Tome
11,
social
l'auteur.)
and archœologicuL
Londres, 1886 ;in-8«',
pi. et
308 pages,
cart. anglais.
{Hommage de
Taillrbois (E.).
l'auteur.)
Découverte d'une cachette de deniers et obole»
morlans au nom de Centulle à Gondrin.
Dax, 1886;in-8s7pa6e8.
^
la Fontaine
leS'Forges,
d'or.
— Découverte à PontenX'
etc. Dax,
1886; in-8», 23 pages.
{Hommage de
l'auteur,)
—
522
-
Anonymes.
Catalogue d'une belle collection de médailles
par M«
'«
et
de monnaies délaissée
Snouck van Loosen, à Enkhuizen.
{Envoi de M. Théod. Boni
et fils.)
Messager des sciences historiques, année 1884.
{DondeM. A.deWitte.)
Le
membre
ff.
de bibliothécaire y
Alphonse de Witte.
CABINET NUMISMATIQUE.
DON DE L'AITBCR, M. ED. GEERTS
Médaille en bronze offerte à J.-S.-G. Nypels,
Jeton en similor sur
même
le
:
le crirainaliste;
sujet;
La Légia
Médaille en bronze offerte à Toussaint Radoux, par
DON DE l'auteur, M. LEMAIRB
Médaille en bronze en l'honneur de Liévin
—
Gand
—
pour
l'entrée
du
«
».
:
Bauwens;
Watlington
»
dans
le
port de
;
Médaille en bronze pour le 25« anniversaire de l'inauguration
chemin de
fer
du
d'Eccloo à Gand.
DON DE M. D.-A. VAN BASTELAER
:
Médaille en bronze de l'Union pharmaceutique de l'arrondissement de
Van
Charleroi, offerte à D.-A.
Baslelaer, président
du VI" congrès inter-
national pharmaceutique.
ACQUISITION
Un
jeton de cuivre de
deR.Chalon.
la
:
réunion du 9 mai 1886 à Louvain, à
l'effigie
TABLE DES MATIÈRES.
MÉinOIRES.
De
la restitution
aux évêques de Liège de certaines monnaies
soi-
disant impériales, par M. le baron de Chestret
Numismatique
bruxelloise. Essai sur les jetons
1
du xv*
siècle
au
type de saint Michel, par M. E. Vanden Broeck
8
Jeton du règne d'Ulrich, duc de Wurtemberg. Insurrection dite du
pauvre Conrad (1514), par M.
Le jeton d'étrennes pour
autrichiens, par
Trouvailles
la
le
...
comte Maurin Nahuys
nouvelle année 1771, dans
les
M. G. Cdmont
53
Dauphiné
monétaires en
et
en Savoie. Lettre
à
M. Chalon, par M. G. Vallier
Une médaille de
44
saint Bruno, fondateur de l'ordre des Chartreux,
par Denis Waterloos,
graveur belge (1627-1715). Lettre à
M. Cumont, par M. G. Vallier
50
Cueilloir numismatique. Lettre à M. de Schodt, par M. le
de
comte
Marsy
Monnaies
59
inédites.
(1294-1312).
—
Document de
Brabant.
27
Pays-Bas
—
(1312-1355).
—
Denier noir de Jean
II,
duc de Brabant
Restitution d'un denier noir à la Flandre.
—
1304, relatif aux monnaies de Flandre et de
Petit gros
—
au
Imitation
de Jean
lion
faite à
III,
duc de Brabant
Rummen du
gros au
Philippe VI, roi de France, etc., par M. Frédéric Alvifi
Gros aux quatre lions de Jean
11
(1297-1331), frappé à Vieuville, par M.
le
de
...
76
d'Avesncs, comte de Hainaut
(1280-1304), et gros au châtel de Jean I", comte de
Médailles commémoratives de feu
lis
J.
Namur
94
FiÉVET
gouverneur général des Indes
orientales néerlandaises, Jacob Mossel, par
M. L.-H. Ebbbson
.
97
—
Quelques mots sur deux méreaux de
de la
—
524
la corporation des bateliers
d'Arnhem, par M. L.-H* Eberson
ville
101
Monnaies inédites ou rares du comté de Hollande
du duché
et
de Brabant, par M. Alphonse de Wittb
1S3
Trois médailles hongroises^ par M. G. Valliiîr
Les Volontaires limbourgeois
164
médaille
leur
et
—
(1790-1794).
Révolution brabançonne. Invasion française, par M. G. Cumont.
180
....
212
Médailles de dévotion du jubilé de 162o, par M. J.
Rouyer
Numismatique de Cambrai, par M. Victor Delattre
230
La question monétaire au pays de Liège sous Hugues de Châlon,
Adolphe
Englebert de
et
Marck, par M.
la
le
baron de Chestret
DE Haneipb
283
Projet de médaille pour récompenser de leurs services les représentants de Matines
pendant l'occupation française de 1792
par M. G. Ccmont.
Une médaille
Élisabeth
296
en
d'or offerte,
à
à 1793,
.
Henri-Joseph
par l'archiduchesse Marie-
1741,
Rega, professeur
de
l'université
à
Louvain, par M. Ed. Van Even
Numismatique de Cambrai
[suite], par
Médaille coramémorative de
«
De
Geldersche
M. L.-H. Ebersoîv
Les médailleurs de
la
»
à
TOr.-.
.
307
.
315
.
.
Loge
séculaire de la Vén.*.
la fête
Broederschap
M. Victor Delattre
d'Arnhem,
par
........
333
Renaissance, par M. Aloïss Heiss
(4« article),
par M. P. -Ch. Robert
336
Document numismatique
relatif à
monnaies décrétée dans
la
l'augmentation de
la
valeur des
Flandre, en 1381, par M.
le
comte
Maurin Nahuys
341
Médaille religieuse de l'empereur et de l'impératrice du Mexique,
345
par M. A. Brichaut
La monnaie
et le prix des choses, à
Gand, au temps de Jacques van
397
Arlevelde, par Maurice Heins
Trois deniers de Henri
le
Blondel,
comte de Luxembourg, par
441
Alphonse de Witte
Les médailles de
Un double
Les
la
réforme religieuse en Suisse, par G. Vallier
denier de Flandre, par C.
deniers en
plomb
du
446
454
Van Peteghem
chapitre de Sainte- Aldegonde,
Maubeuge, par Ernest Matthieu
.
de
463
-
525
—
Projet de médaille pour récompenser de leurs services
les
représen-
tants de Malines pendant l'occupation française de 1792 à 1793,
par G. Cdmont
457
CORRESPOXDAIVCE.
Lettre de M. P. Charles Robert à M. Alph. de Schodt
NÉCROLOGIE.
— Prospcr-Désiré-Louis-Joscph
104
Mailliet
^47
Le baron Rernard de Koeline
250
Alexandre Missong, par M. G. CuMONT
347
ACTES oFFicïELs
—
Type
et fabrication
des monnaies belges.
349
lllÉL4!VOES.
La médaille
offerte à
M.
le
professeur Nypels.
l'Académie de peinture, de sculpture
—
en 1776.
Une monnaie en
monétaires d'Arras.
d'Arras.
—
—
pierre.
et
— Médailles pour
de gravure, à Liège,
—
L. Dancoisne, Poids
L. Dangoisne, Les plombs des draps
Smith, Coin collectors of the United States Illus-
trated guide.
— G. Vallier, Iconographie
et
numismatique des
Dauphinois dignes de mémoire. Le comte Monnier de
ranne
—
la Size-
Adolphe Meyer, Albrecht von Wallenslein, Herzog
von Friedland, und seine MUnzen. — Rietstap, Armoriai général.
— Smith, Illustrated Encyclopaedia of gold and
Coins of
the World. — Dirks, Penningkundigrepertorium. — La médaille
de M. Bouley. — G. Rossi, Monete dei Griraaldi, principi
Freunde der MUnz-,
Monaco. — A. Grensgr, Adressbuch
silver
di
filr
Siegel-
und Wappenkundo,
t.
II.— A. Meyer, PriJgungen Bran-
denburg-Preussens, betreffend dessen Africanische Besitzungen
und Aussenhandel.
—
Médaille pour l'inauguration du chemin
de fer de Gand à Termonde.
monnaies de Boulogne.
-
Deschamps de Pas, Élude sur
— G. Vallier
et le
les
vicomte dk Poniorr
d'Amécourt, Un nouveautiersck sol d'Aire (Landes).
-
G.Vallibr,
Numismatique féodale du Dauphiné.— L.GERMAin, Origine de la
croix de Lorraine.
duc René
II
-
L. Germaiîv, Le chardon lorrain sous le
et Antoine.
—
G.
Laverrenz, Die Medaillen und
Gedîichtniszeichen der deutschen Hochschulen
E. Babelon, Description historique et chronologique des monnaies
il*
—
de
la
république romaine.
—
52C
—
Le baron
J.
Coup
de Chestret,
d'œil sur l'histoire monétaire de la principauté de Liège et de
— Catalogue d'une partie des collections de
— Médaille pour sept-centième anniversaire
ses dépendances.
Charles Robert.
de
le
Belgique par
—
de Bois-le-Duc.
fondation
la
Médailles distribuées en
—
Société des ingénieurs civils de France.
la
Die
rëmischen und deutschen Kaiser von 44 vor Christo bis 1711
nach Christo. - Jeton pour
Auwera.
—
La monnaie
russe.
et C'e.
— Myer, The Waterloo medal,
Cd. Robert, Ogmius, dieu de l'éloquence,
—
monnaies Armoricaines?
Nîmes au pied de
sanglier.
d'Onna
de Feins.
et
autonomes.
—
—
G. Vallier, Le nouveau tiers de
maisons religieuses
—
J.
Dirks, Les trouvailles
campagnes, envoyée
et littéraire
de
de Reims, des paroisses
la
cha-
254
Société historique, archéolo-
— Sept
—
et
monnaie de Paris
à la
la Frise.
fondation de Bois-le-Duc.
de l'argenterie provenant des
I^tat
et paroisses
Médaille offerte à M. J. Dirks par
gique
—
Billoin, Médailles grecques
Collection
Tableau de réduction des diverses monnaies
ayant cours en 1453.
pelles des
par Pistrucci.
figure-t-il sur les
Léon Lacroix, Les médailles de
—
sol d'Aire, à la légende Vico-Juli.
la
Catalogue des pièces
— Dirks, Acquinumismatique, à Leeuwardcn. —
sitions faites par le Cabinet de
—
—
MM. OEschger, Mesdach
fabriquées par
Fander
noces de cuivre de Jean
les
Dessins de Van Mieris.
centième anniversaire de
Médaille de pèlerinage (Sirolo).
jetons des évêques de Verdun.
—
Paul Joseph, Die Wetterauer Brakteaten (Odenwalder Fund).
—
— P.-Ch
Robert, Monnaies
et
Deux centième anniversaire de
la
révocation de
l'édit
célébré par les protestants wallons des Pays-Bas,
Mkyer,
Rrandenburg-preussische PrSgungen
de Nantes,
—
Adolphe
welche auf die
Afrikanischen Besilzungen (1681-1696) Bezug haben.— M. Charles
JoLivoT
nommé
chevalier de l'ordre de Léopold.
tecx. Valeur relative de l'Artésien
xiii» siècle.
—
et
Trouvaille de deniers liégeois dans
de Luxembourg.
—
J.
le
la fin
— Décès
Médaille commémorative de la
du
grand-duché
Dirks, Penningkundig repertorium.
Guida numismatica universale.
monnaie transvaalienne.
— Ch. Coche-
du Parisis vers
de Johann Newald.
reine Nathalie (Serbie).
— Les ventes. —Médaille pour
—
le
—
—
La
deux
—
-
527
cent cinquantième anniversaire de
d'Utrecht.
—
Notre-Dame de
naies au
de
la
Paysde Liège, pendant les xv
xvF
—Sommaire
siècles.
Revue française de numismatique en 1885.
—
pendant l'année 1885.
probablement, un
Histoire monétaire
en gaulois
d'histoire
Appréiialion
phique,
t.
VI, 1886.
—
Marque d'acquit de
Deneraux
M.
et
des
de M. Cumont.
—
travaux
de
nationale
numismatiques de
Mowat,
R,
et,
A. Dt)FiiNG,
Concours quinquennal
(1881-1885)
et
—
libre et séculier
—
:
353
un nom commun
est
du monastère impérial,
Quedlinbourg.
M. DE ScnoDT
Articles
Errata et addenda
-
de magistrat monétaire.
titre
—
Société française de numismatique,
la
Ch. Robert,'*' Arcantodan
—
et
de l'ordre de
— Cours des mon-
Conception de Villa-Viçoza.
la
parus dans l'Annuaire de
—
fondation de l'université
la
nommé commandeur
M. de Sghodt
Bulletin épigra-
Le cabinet numismatique de Belgrade.
la
taxe des chiens, ù Bruges.
—
J.
Rodyer,
autres poids monétaires de France et des Pays-Bas.
A. de
Schodt,
nommé commandeur
de l'Ordre de
470
Léopold
SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE.
verbaux
—
Extrails des procès-
:
Réunion du bureau du 2 octobre 1885.
14«
.
149
Réunion du bureau du 16 novembre 1885
Réunion du bureau du 30 novembre 1885
Réunion du bureau du
7
ib.
.
281
décembre 1885
Réunion du bureau du 7 janvier 1886
283
Réunion du bureau du 27 mars 1886
386
Réunion du bureau du 14
avril
386
1886
Assemblée extraordinaire tenue à Louvain,
Assemblée générale annuelle du 4
Réunion du bureau du 4
Liste
le"-
des
membres de
juillet
la
juillet
le
9 mai 1886
....
493
1886
507
1886
Société
royale
de
numismatique au
^^
octobre 1886
Liste des ouvrages reçus
387
Jî^O,
292, 520
Liste desdonsreçusparleCabineldenumismaliquedelaSociété. 284, 522
Table des matières
Table des planches
***
****
528
TABLE DES PLANCHES ET DES FIGURES,
AVEC RENVOI AUX PAGES OU ELLES SONT EXPLIQUliES.
.Numéros
Numéros Numéros
Numéros Xuméros
des
des
des
des
des
figures.
pages
usures.
pages.
figures.
Planche
12
i
....
43
2,3....
14
4,5....
17
6
19
16'«
Planche V.
I.
7
20
8
22
23
9
97
Planche
VI.
luméros Numéros
des
des
pages.
Planche X.
1
^,2
101
103
4
94
5
95
2,3,
223
4...
224
6..
222
7...
227
pages.
5,6.,
.
7....
.
327
328
Planche XIV.
1,2...
329
3
330
4, 5, 6.
331
Planche XV^.
Planche XI,
24
des
figures.
219
...
226
3
Numéros
•>
339
Planche VII.
1...
Planche
154
II
..
310
345
2
156
Planche XVI.
*>
114
340
159
27
162
Planche XN.
Planche XVII.
Planche
II
Planche
1
1
318
2, 3...
319
16S
4,5,.
320
170
6
321
177
6l>is
«
Vlil.
.
.
.
Planche XVIII.
449
322
Planche IV.
76
340
450
Planche IX.
Planche XIII.
82
192
86
194
1
32Ô
89
190
2,3,4.
326
Planche XIX.
3
451