CR de la dernière commission pédagogique l2/l3.

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CR de la dernière commission pédagogique l2/l3.
 CR de la Commission Pédagogique L2/L3 14 novembre 2013 PRESENTS : Enseignants : Pr Mereghetti, Pr Bakos, Pr Boissinot, Pr Bonnet, Pr Toutain Administration : Mme Motteau, Mme Legeais Élus UFR : Éléonore Viora, Marie Raimbault (L2) Lucie Meynard, Abderrahmane Raki, Marion Brock, Chloé Fusellier, Luc Auregan, Thibaud Brunet (L3) Ordre du jour : ➢ Amélioration de la rédaction des QCM ➢ Modalités de contrôle des connaissances ➢ Modalités de redoublement ➢ Autres remarques 1. RÉDACTION DES QCM Nous avons rédigé une fiche destinée aux professeurs regroupant des consignes pour la rédaction de QCM (celles-­‐ci ont été inspirées des règles de rédaction des QCM établies pour SIDES). La relecture avec ceux présents ne pose pas de problème dans l’ensemble, cette fiche est « extrêmement claire ». On note cependant les remarques : → Concernant la suppression des QCM avec des jugements de valeurs : cela pourrait éventuellement limiter les possibilités de rédaction de certains QCM. Les professeurs ne veulent pas réellement y renoncer mais sont tout à fait d’accord sur la nécessité de faire des QCM précis et sans ambiguités (ne pas nous demander simplement “quel examen est le meilleur”). → Concernant les QCM avec identification des items faux : − Professeurs et étudiants sont d’accord en ce qui concerne l’identification d’une réponse fausse dans un QCS − Certains professeurs sont d’accord avec cette règle et souhaitent éviter de nous pièger avec les QCM du type “Quelles sont les réponses fausses”. Cependant, plusieurs professeurs se positionnent pour un maintien des QCM où on choisit les réponses fausses. Ils considèrent qu’on doit savoir réfléchir comme dans la vraie vie, et parfois changer et adapter notre mode de réfléxion à la question posée (pouvoir “jongler” entre les différents types de QCM). → Pr Mereghetti évoque l’idée de créer une formation à la rédaction des QCM pour les professeurs durant l’été, en se basant entre autre sur cette fiche d’aide à la rédaction de QCM. Il s’engage à voir avec l’assesseur en pédagogie si on peut organiser ça cette année sinon l’année prochaine. A noter que tous les enseignants certifiés (qui enseignent plus de trois heures) vont avoir une formation à la rédaction des QCM pour SIDES. (mais pas les autres !) → Il nous informe de la création d’une commission de validation des examens pour l’année prochaine. À l’échelon de toutes les UE, toutes les Épreuves seront revues, non pas par des spécialistes, mais par cette commission avec un regard naïf (donc pouvant à priori relever les ambiguités des QCM). Concernant les comités de relecture des épreuves par UE, ils ne peuvent pas être rendus obligatoires. Le Pr Mereghetti ne dispose pas de mesures coercitives vis à vis des professeurs dans les UE pour les obliger à faire cette relecture (il ne peut pas vérifier réellement que toutes les UE font bien leur travail). Cependant il encourage quand même vivement les professeurs à mettre en place ce comité de relecture. 2. MODALITÉS DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES Nous proposons de passer à un système de notation où 5/5 donne 1 point et 4/5 donne 0,5 point. Arguments : − Le système actuel n’est pas pédagogiquement très performant ni très juste, on peut avoir 80% de bonnes réponses mais 0/20. − Passer à 4/5 nous rapproche du barème des ECN, et par extension de l’externat et de SIDES. − Meilleure discrimination entre les étudiants, car actuellement on ne distingue que ceux qui ont très bien réussis de tous les autres. − Presque toutes les facultés de médecine (95%) en France ont adopté ce système de notation. − Reflète mieux le travail de l’étudiant Réponses/problèmes soulevés par les professeurs : → La requête n’est «pas complètement irrecevable» mais cette réforme irait éventuellement vers le relâchement déjà présent en L2-­‐L3. → Si l’élève a coché une réponse absolument fausse (EX : On peut faire une PL en T4-­‐T5), il paraît aberrant qu’il ait 0,5 point au QCM. L’idée de faire une pondération est alors évoquée. Peut on mettre en place un système où 4/5 est corrigé 0,5 point sauf si une réponse vraiment fausse est cochée ? → Le Pr Boissinot en charge du système informatique répond que non ce n’est pas possible de mettre en place une pondération des items actuellement. 3. MODALITES DE REDOUBLEMENT Nous avons préparé un dossier sur les modalités de redoublement regroupant : − Une enquête sur les modalités de redoublement des facultés de médecine françaises. − Une comparaison de plusieurs systèmes avec leurs avantages et leurs inconvénients : o Redoublement simple (ou mutualisation) : repasser toutes les matières. o Capitalisation : Redoublement des matières non validées uniquement. o Anticipation : Passer quelques matières de l’année suivante. o Dettes Notre objectif n’est pas de contester le redoublement mais de trouver une solution pour qu’il soit plus pédagogique, l’anticipation est la solution que nous soutenons. → Concernant le manque de « prise en charge » de la fac vis à vis des étudiants redoublants qui n’ont que quelques matières à repasser et le sentiment d’exclusion qu’ils ressentent, les professeurs répondent que les élèves ont choisi leur métier et qu’ils doivent se former par eux même. Ils doivent se prendre en charge. → L’anticipation de quelques matières de D2 n’est pas légale, on doit avoir validé sa Licence pour commencer le Master. → Cependant pour les élèves redoublants un peu « abandonnés » on peut réfléchir à des solutions pour rendre le redoublement plus « sexy » : − Trouver des stages. − Stage PSC2 : Oui mais sera peut être rendu obligatoire pour tous les L3 car ils ont plus de temps qu’en M1. − Stage DPRB Les professeurs demandent aux élus de réfléchir sérieusement à la question, et de proposer de nouvelles idées. Pourquoi est-­‐on passé d’un système de validation de l’année par compensation à un système de capitalisation ? → Sur la forme : Expérimenté pendant des années, c’était ingérable. Le jury de validation n’arrivait plus à faire quelque chose de juste. Certains élèvent passaient avec plusieurs notes très limites (donc un niveau insuffisant), alors que d’autres redoublaient avec une seule note très en dessous mais une moyenne élevée. → Sur le fond : on ne peut pas considérer en médecine qu’une matière rattrape une autre. 4. AUTRES REMARQUES Points positifs dans notre formation médicale : − Les ED de séméiologie médicale et radiologique sont très appréciés − Les TP de microbiologie et de parasitologie aussi. − Pourquoi pas plus ? Certains UE n’ont pas de documents de référence : Le professeur n’a ni note ni diapositive (Watier). Comment peut-­‐il se souvenir d’une année sur l’autre ce qu’il a dit en cours pour poser des QCM ? En sachant que ce ne sont pas des vérités absolues, mais au moins des simplifications. → Il sera fait en sorte que chaque cours ait au moins un support (diapositives, polycopiés…). On demande un poly de référence dans chaque matière. → L’idée est intéressante « on peut rêver ». Cela semble difficile à mettre en place pour les cours magistraux. Mais continuons de proposer aux professeurs de relire nos ronéos, à partir de ça certains pourront même commencer à rédiger leur polycopié (les enseignants de pharmacologie ont l’air emballés par l’idée). CONCLUSION Amélioration de la rédaction des QCM − Fiche consignes de rédaction pour les professeurs − Commission de validation des examens où toutes les épreuves seront relues − Formation à la rédaction des QCM pour les profs qui font des épreuves en master et peut être pour ceux en L2/L3 aussi (mais ce sont globalement les mêmes). Modalités de contrôle des connaissances − La proposition du 4/5 = 0,5 point sera remontée à l’assesseur pédagogique (mais pas beaucoup de chance). Modalités de redoublement − On creuse pour rendre le redoublement plus sexy (stages …) Autres remarques − Toutes matières auront au moins un support de référence (diapo, poly, notes du professeur) Rappel : La prochaine commission L2/L3 aura lieu le 12 décembre et pour objectif le « toilettage » des UE (sondage coming soon). 

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