Partition – formatage Boot

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Technicien Supérieur
Informatique & Réseaux pour l’Industrie et les Services
Disque Dur :
Partition – formatage
Boot …
Disque Dur (document étudiant)
- BTS IRIS 2009 -  JL Deprez - Lycée C. & R. JANOT.
Sommaire
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Chapitre 1 : Généralités
1.1) Unités de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.2) Les caractéristiques de base d’un disque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Chapitre 2 : Disque dur & Disquette
2.1) Les disquettes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.2) Les disques durs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Chapitre 3 : Partition - Formatage
3.1) Pourquoi partitionner un disque dur ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.2) Partitionnement d’un disque dur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.3) Exemple de partitionnement d’un disque dur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.4) La commande Fdisk (jusqu’à Windows98) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.5) Nom d’une partition : label & vol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.6) Formatage : format . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.7) Entretenir un disque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
TP N°3.1 : Création de partitions et installation d’un OS. . . . . . . . . . . .
TP N°3.2 : Création / restauration d’une image d’une partition. . . . . . . .
TP N°3.3 : Création de partitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Chapitre 4 : Boot
4.1) Séquence de démarrage d’un ordinateur : rappels. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.2) Le MBR, le secteur de boot et la table de partitions . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.3) Réinstaller un boot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.3.1) Pour Windows 95, 98, Me . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.3.2) Pour Windows 2000, XP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.3.3) Pour Windows 200, XP (autre solution) . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.4) Installation de plusieurs OS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Annexe A : FAT – FAT32 - NTFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Annexes :
Chapitre 1 : Généralités
1.
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Généralités.
1.1) Unités de mesure.
L'unité pour mesurer la capacité d'une mémoire est le caractère ⇔ OCTET . Le caractère ou OCTET est un
mot rangé sur 8 BITS). En informatique, on utilise des multiples de cette unité de base :
Le Kilo octets : (Ko) qui vaut 1024 OCTETS (210 =1024).
Le Méga octets : (Mo) qui vaut 1024 KILO OCTETS soient 1 048 576 octets.
Le Giga octets : (Go) qui vaut 1024 Méga OCTETS soient 1 073 741 824 octets.
Le Téra octets : (To) qui vaut 1024 Giga OCTETS soient 1 099 511 627 776 octets.
Il y a quelques années (1990 à 2000) les disques durs avaient une capacité de 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512 Mo
voir 1 Go !!
Aujourd’hui (2009) les disques durs ont une capacité de 120, 160, 320, 500, 750 Go et même 1 To, 2 To !!
1.2) Les caractéristiques de base d’un disque.
Figure 6 : (à compléter)
le format : c’est le diamètre du disque ,
exprimé en pouce (1 pouce = 2,54 cm) ;
2,5 p = 6,35 cm
3,5 p = 8,89 cm
la face : généralement un disque comporte
2 faces ;
la piste : partage la surface du disque en
anneaux. La piste n°0 se trouve vers le bord
extérieur du disque ;
le secteur : arc de cercle sur une piste. Chaque
piste est divisée en plusieurs secteurs.
Un secteur est en quelque sorte le plus petit
container (ou casier), de taille fixe, exprimée
en bits (généralement 512 octets / secteur) ;
L’unité d’allocation ou cluster : les secteurs
sont rarement utilisés seuls, mais rassemblés
en 2n secteurs (n : entier ≥ 1). Cela est fixé
lors du partitionnement du disque.
Chapitre 3 : Disques et Disquettes
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Chapitre 2 : Disque Dur & Disquette
2.
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Disque dur & Disquette
2.1) Les disquettes.
a) Caractéristiques générales :
5" 1/4 soit un diamètre de 13,335 cm, standard IBM
(pratiquement plus employées),
3" 1/2 soit un diamètre de 8,89 cm.
Les disquettes (ou floppy en anglais) sont des disques souples. Elles sont amovibles. Une disquette est un support souple
magnétique (surface lisse couverte d'une mince couche magnétique) présenté dans une enveloppe plastique d'où il ne doit
jamais être extrait. Sous l’effet de la vitesse de rotation, le disque souple devient parfaitement plat, la tête de lecture
« flottant » à quelques micromètres au dessus, sans jamais toucher le disque (ce qui détruirait la surface magnétique et
la tête de lecture !!).
Les caractéristiques d'une disquette sont définies par (figure 6) :
le format : principalement 5 pouces ¼ (360 Ko ou 1,2 Mo) et 3 pouces ½ (720 Ko ou 1,44 Mo)
le nombre de faces : 2
le nombre de pistes par face.
le nombre de secteurs par piste
le nombre d'octets par secteur et par piste : 512
Ces caractéristiques permettent de définir la capacité d'une disquette en octets :
Application : soit une disquette 3"1/2 simple densité ; nombre de secteurs par piste = 9 ; nombre de pistes par face = 80.
Calculer la capacité en octets de la disquettes ?
A titre indicatif, la capacité d'une disquette 3" ½ de 1440 Ko représente environ 680 pages de texte dactylographié.
Page : 6
Les disquettes sont très fragiles, et elles nécessitent quelques précautions d'utilisation :
• ne jamais toucher la partie magnétique, fine et très fragile. La peau, même très propre, laisse un dépôt gras.
• la poussière est un ennemi juré : s'assurer que le volet de protection est fermé quand la disquette est en dehors
de l'ordinateur, les ranger dans une pochette et / ou dans une boite fermée.
• ne pas exposer à de forts champs magnétiques (moniteur, haut-parleur, transformateur ou moteur électrique).
• elles craignent la chaleur : à utiliser entre 10 et 60 °C, ne pas exposer au soleil, ne pas stocker près d’une lampe
ou d’un radiateur.
• ne pas enlever la disquette du lecteur tant que le voyant du lecteur est allumé : il y a risque de contact
physique, donc risque d’abîmer la disquette et la tête de lecture !
b) Duplication :
DISKCOPY disquette source disquette destination
DISKCOPY recopie intégralement une disquette sur une autre (piste par piste, secteur par secteur).
DISKCOPY respecte l'organisation physique. Cette commande s'applique à l'ensemble d'une disquette qui pourra être
formatée ou non. Si la disquette cible est déjà formatée, diskcopy ne reformate pas.
DISKCOPY A: B:
duplication de la disquette de l'unité A: sur la disquette de l'unité B:. L'opération inverse
est possible. L'opération de A ou de B vers C est impossible car les supports
magnétiques doivent être identiques.
Remarque : si vous n'avez qu'une unité magnétique sur votre ordinateur il est possible de faire une duplication en écrivant
la commande :
DISKCOPY A: A:
DISKCOMP A: B:
Un message indiquera de mettre la disquette à copier (disquette source) dans le lecteur de
disquette. Le contenu de la disquette source sera alors lu. Puis un second message
indiquera de mettre la disquette destination pour y recopier les informations lues
précédemment.
commande externe qui permet de comparer la disquette cible avec la disquette source.
UNE DISQUETTE EST UN ELEMENT DE STOCKAGE TRES FRAGILE !!!
PRENEZ L'HABITUDE DE FAIRE UNE SAUVEGARDE SYSTEMATIQUE DE TOUTES
VOS DISQUETTES !
Une copie de sauvegarde permet de palier aux problèmes dus à une perte, une détérioration mécanique ou à une destruction
des informations contenues dans celle-ci par une commande malencontreuse.
c) Protections des disquettes :
La copie des disquettes peut être empêchée par différents moyens qui peuvent être utilisés simultanément :
♦ Par moyens matériels : par exemple avec un connecteur personnalisé (vendu avec le logiciel à protéger) qui doit être
enfiché dans l'ordinateur (port parallèle ou slot interne) pour pouvoir assurer l'utilisation de la disquette.
♦ Par moyens logiciels : c'est le programme qui comporte des séquences bloquant toute copie (envoi d'un message
d'erreur).
♦ Par des moyens mixtes : le mode d'interdiction est appelé PROLOK. Il consiste à faire une marque au laser sur la
disquette. Ici la copie est possible mais l'utilisation de la disquette est impossible.
♦ Par moyens auto-destructeurs : effacement de la disquette si la tentative de copie persiste.
Attention !! : Tout logiciel possède un propriétaire, il est formellement interdit de "pirater" des logiciels. Si vous pratiquez
ce genre d'opération, vous vous exposez à des risques pénaux.
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2.2) Les disques durs.
a) Caractéristiques générales :
Les disques durs comme leur nom l’indique,
comporte des disques mécaniquement rigide.
Ils peuvent être inamovibles ou amovibles.
La technologie utilisée pour réaliser ces disques
s'appelle la technologie Winchester (montés dans
une enceinte close et étanche aux poussières), d'ou le
nom de disque Winchester.
Le disque dur offre une capacité de stockage bien
supérieure à celle des disquettes pour un même
format (jusqu'à plusieurs GIGA octets).
L'unité à disque dur contient plusieurs plateaux.
Le principe d'une organisation par plateaux superposés fait naître la notion de cylindres. Un cylindre est constitué par
l'ensemble des pistes ayant le même diamètre (voir figure 7). Le diamètre courant est de 3"1/2. Le temps d'accès est
inférieur à 10 ms et la vitesse de rotation est de plusieurs milliers de tours (5400, 7200 et 10.000 trs/mn).
Les caractéristiques d'un disque dur sont définies par (figure 7) :
le nombre de plateaux dans le boîtier
le nombre de faces par plateau : 2
le nombre de pistes par face.
le nombre de secteurs par piste
le nombre d'octets par secteur et par piste : 512
Figure 3 : (à compléter)
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b) Sauvegarde du disque dur :
Une sauvegarde consiste simplement à faire une copie des informations résidant sur une mémoire de masse sur une autre
mémoire de masse (disquette, disque dur, disque optique, enregistreur à bande).
En soi, la méthode pour effectuer une sauvegarde est très simple. Dans un premier temps, il faut définir le support sur lequel
les informations seront sauvegardées, puis définir l'ensemble des informations à sauvegarder, la dernière étape consistant à
lancer l'opération de sauvegarde elle-même.
De manière générale, la sauvegarde du contenu du disque dur est vivement
conseillée !!
Rien ne garantit le fonctionnement du disque au prochain démarrage de la
machine !!!!
Un disque dur formaté par erreur, une décharge magnétique, un vieillissement du disque ou une avarie quelconque rendant
impossible sa lecture ont pour effet de détruire ou de rendre indisponibles les informations qui y résident.
Si une sauvegarde des données a été effectuée régulièrement, on peut restaurer ces données et les réinscrire sur un autre
support ou sur le même support réparé. Il est donc logique que tout programme de sauvegarde propose également un
programme de restauration des données.
Depuis la version 6.0, MS DOS propose l'utilitaire MSBACKUP qui permet de faire des sauvegardes et des restaurations
grâce à un environnement graphique. L'utilisation de cet utilitaire est assez aisée.
Figure 8 : (à compléter )
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7
8
6
Il existe maintenant beaucoup de logiciels permettant de faire une sauvegarde de tout ou partie d’un disque dur,
systématique ou incrémentielle :
Windows possède son propre outil (propriétés d’un disque ⇒ onglet Outils ⇒ bouton Sauvegarder ;
A partir de Windows 95 et plus, toutes ces commandes sont
disponibles à travers une interface graphique :
Pour y accéder :
Explorateur ⇒ clic droit sur le disque pour faire apparaître le
menu contextuel ⇒ propriétés ⇒ onglets Outils
Bouton « Sauvegarder maintenant »
A faire tous les mois, (+ ou -) selon l’utilisation de la
machine.
Linux possède également son (ou ses outils) propres à chaque distribution ;
Des logiciels spécialisés : Norton Ghost (Symantec), Drive Image (PowerQuest), PC Cloneur (Micro Application),
…
Chapitre 4 : Boot
3.
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Partition - Formatage
3.1) Pourquoi partitionner un disque dur ?
Les disques durs peuvent être « découpés en plusieurs disques logiques » afin de :
séparer les données utilisateurs des données du système d’exploitation et ses logiciels,
comporter plusieurs systèmes d'exploitation,
…
On crée alors sur le disque des partitions qui se comporteraient comme des disques durs indépendants : ce sont des disques
(ou unités) logiques et qui disposeront d'un nom d'unité spécifique (C:, D:, E:, ...).
3.2) Partitionnement d’un disque dur :
Les disques durs peuvent être « découpés en plusieurs disques logiques ». On crée alors sur le disque des partitions qui se
comporteraient comme des disques durs indépendants : ce sont des disques (ou unités) logiques et qui disposeront d'un
nom d'unité spécifique (C:, D:, E:, ...).
En ligne de commande DOS, jusqu’à Windows 98, la commande externe FDISK permet de :
partitionner un disque en disques (ou unités) logiques.
également de changer de partition active, c'est-à-dire d'utiliser une partition spécifique lors du chargement de la
machine.
On peut créer sur un disque dur deux types de partitions : une partition primaire et une partition étendue :
La principale propriété d’une partition primaire est de pouvoir être active. Cela signifie qu’à la mise sous
tension l’ordinateur démarrera (ou booter) sur cette partition. Il faudra bien entendu que cette partition contienne
un système d’exploitation.
La partition étendue pourra ensuite être divisée en lecteur(s) ou partition(s) logique(s). Mais il est impossible
de rendre une partition logique active, et donc de démarrer directement sur celle-ci.
Quelques règles de partitionnement :
un disque dur doit contenir au minimum 1 partition principal, 4 au maximum ;
Au delà de 4 partitions, une partition étendue est nécessaire : c’est elle qui contiendra les autres partitions
appelées alors lecteurs ou partitions logiques ;
A l’heure actuelle, un disque dur peut contenir 64 partitions au maximum (partitions principales et
logiques) quelque soit sa capacité ;
Seule une partition principale peut être active (repérée A). C’est sur la partition active que démarre
l’ordinateur. Il ne peut y avoir qu’une seule partition active à la fois sur l’ensemble des disques présents
dans un ordinateur.
Un lecteur logique peut contenir un système d’exploitation. Mais l’ordinateur ne pourra pas directement
démarrer sur celle-ci. Il faudra effectuer un multiboot à partir d’une partition principale active.
Figure 9 : repérer les différentes
partitions.
Chapitre 4 : Boot
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3.3) Exemple de partitionnement d’un disque dur :
a) Exemple de réalisation avec un disque dur de 200 Go :
Une partition principale de 20 Go ;
Une partition étendue de 180 Go (cette partition étendue étant divisée en 3 lecteurs logiques) :
Un lecteur logique de 80 Go
Un lecteur logique de 40 Go
Un lecteur logique 49,92 Go (le reste de l'espace disque)
b) Exemple de réalisation avec un disque dur de 120 Go sur un portable :
Une partition cachée de 7,81 Go contenant la restauration du système en configuration usine ;
Une partition principale de 39,79 Go (40 Go) contenant le système d’exploitation Windows Vista ;
Une partition principale de 15,14 Go (16 Go) contenant le système d’exploitation Windows XP ;
Une partition étendue de 50 Go :
Un lecteur logique de 40 Go pour les données utilisateurs ;
Une zone de 9,01 Go non encore allouée (pour Linux par exemple) ;
c) Ordre des opérations à réaliser :
Figure 9 bis :
indiquer l’ordres des opérations à
effectuer pour obtenir le
partitionnement ci-contre.
Chapitre 4 : Boot
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3.4) la commande FDISK (jusqu’à Windows 98) :
Syntaxe :
FDISK
FDISK /MBR
: à utiliser exclusivement sous DOS ! (valable jusqu’à Windows 98)
: c’est une commande non documentée. Lorsque l’on installe un autre système
d’exploitation sur une autre partition, le secteur de démarrage peut être modifié (cas de
LILO ou de Grub avec Linux).Si la partition DOS/Windows n’a pas été modifée, il est
possible de remettre en place un secteur de démarrage standard DOS sans modifier
les autres données contenues sur le disque dur. Bien sûr, cela ne peut être réalisé qu’avec
une disquette de démarrage DOS contenant cet outil...
Cette commande est pilotée par menus et il suffit de répondre aux questions qui sont posées par le programme :
Ecran n°1 de FDISK :
Votre ordinateur a un disque de plus de 512 Mo. cette version de Windows
inclut une prise en charge améliorée pour les grands disques, ce qui permet
une meilleure utilisation de l'espace disque sur les grands lecteurs ainsi
que le formatage de disque de plus de 2 Go en un seul lecteur.
IMPORTANT: Si vous activez la prise en charge des grands disques et que vous créez
des nouveaux lecteurs sur ce disque, vous ne pourrez accéder à
ce(s) lecteur(s) avec d'autres systèmes d'exploitation, y compris certaines
versions de Windows 95 et Windows NT, ainsi que des versions précédentes
de Windows et de MS-DOS. De plus, les utilitaires disque non conçus
explicitement pour le système de fichier FAT32 ne pourront fonctionner
avec ce disque. Si vous devez accéder à ce disque avec d'autres systèmes
d'exploitation ou d'anciens utilitaires disques, n'activez pas la prise en
charge de grands lecteurs.
répondre en général O
Voulez-vous activer la prise en charge de grands lecteurs (O/N) .........? [N]
pour Oui
Microsoft Windows 95
Programme d'installation de disque dur
(c)copyright Microsoft corp. 1983 - 1995
Ecran n°2 de FDISK :
le menu principal
options de FDISK
Disque dur actuel : 1
choisissez parmi ce qui suit :
1. création d'une partition Dos ou d'un lecteur logique DOS
2. Activation d'une partition
3. Suppression d'une partition ou d'un lecteur logique DOS
4. Affichage d'informations sur la partition
Entrez votre choix : [1]
Appuyez sur ECHAP pour quitter FDISK
Note : une fois le partitionnement terminé, il faudra redémarrer l’ordinateur pour prendre en compte les
modifications, puis formater chaque unité logique...
Attention !! : Utiliser FDISK sur un disque vierge !! Si vous utilisez FDISK pour modifier ou changer des
partitions existantes, les données contenues dans ces partitions seront perdues !!!
Chapitre 4 : Boot
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3.5) Nom d’une partition : LABEL & VOL.
Il est fortement recommandé de nommer les partitions. C’est souvent le seul moyen de les distinguer
lorsque l’on modifie les partitions (avec la commande FDISK ou tout autre logiciel spécialisé (Partition Magic,
Norton Ghost, …).
Pour nommer une partition :
Lecteur :
Nom_volume
LABEL [lecteur :] [nom_volume]
Nom de la partition (exemple : C: - D: - E : …
Nom de la partition à donner, 11 caractères maximum.
Certains caractères sont interdits.
Pour afficher le nom d’une partition :
VOL [lecteur :]
Nom de la partition (exemple : C: - D: - E : …
Lecteur :
3.6) Formatage : FORMAT.
a) L’opération de formatage :
Le formatage sert à
marquer
magnétiquement les
pistes concentriques et
les diviser en secteurs.
Cette opération se fait avec la
commande externe FORMAT.
(Figure : disque dur avec un
système de fichiers FAT ou
FAT 32)
Formatage d'une disquette :
C’est en réalité une double opération : formatage physique (agencement
magnétique) et formatage logique (destruction et reconstruction de la FAT).
Formatage d'un disque dur :
Pour contre, le formatage d'un disque dur au moyen de cette commande
n'effectue qu'un formatage logique, ce qui explique qu'il est possible de
récupérer un disque dur formaté tout de suite après un accident de formatage.
Pour formater physiquement un disque dur, il est nécessaire d'utiliser un
utilitaire spécial, qui doit être fourni par le fabricant du disque dur (on parle
alors de formatage de bas niveau).
le formatage d’une disquette déjà utilisé est possible mais tout son contenu est effacé.
Attention au formatage accidentel qui vous détruirait tout le contenu du support
magnétique !!! Pour empêcher le formatage malencontreux d'une disquette, ouvrez le volet
de protection (3"1/2).
Chapitre 4 : Boot
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La syntaxe générale est :
FORMAT lecteur: [une ou plusieurs options]
représente la lettre de l'unité du support magnétique (A:, ou B:, ou C: ou etc.) qui contient la
disquette ou le disque à formater.
Lecteur :
Les principales options :
/S
Copie les fichiers système (IO.SYS, MSDOS.SYS) et le COMMAND.COM en plus du
formatage.
Si vous venez de formater une disquette et que vous vous apercevez après coup qu'il vous faut les
fichiers systèmes sur cette disquette, il est possible de les rajouter en utilisant la commande
externe SYS.
/V : nom
permet de donner un nom (ou label) au lecteur (ou volume).
/Q
formatage rapide.
/F : capacité Précise la capacité totale (pour une disquette) en Ko.
/FS : système Spécifie le système de fichiers à utiliser (/F : FAT ou F : FAT32 ou /F :NTFS).
de fichiers
b) Récupération des fichiers effacés :
Depuis Windows 95, la commande UNFORMAT réservée à la récupération des fichiers effacés après une commande
d'effacement global (ERASE \*.*, DEL \*.*, FORMAT) n’existe plus.
Il faut maintenant en passer par des logiciels spécialisés : EasyRecovery, …
3.7) Entretenir un disque.
a) La commande CHKDSK :
Avec la commande externe CHKDSK (check disk = test de disque), il est possible d'analyser le répertoire d'un disque ainsi
que sa table d'allocation (FAT) créée sur chaque disque par le DOS. Cette commande détecte d'éventuelles anomalies et
émet des comptes- rendus.
CHKDSK DISQUE : CHEMIN\NOMFICH /F /V
/F
: provoque la correction de certaines anomalies découvertes par le DOS, si l'on répond positivement
à sa demande. C'est une option.
/V
: provoque l'affichage de ce que CHKDSK est en train de faire. C'est une option.
Remarques :
♦ Il est possible d'utiliser CHKDSK sans spécifier un nom de fichier, ce qui provoque l'analyse sur le disque complet et
non sur un fichier.
♦ Au lieu d'utiliser CHKDSK, essayez la commande SCANDISK. Cette commande permet de détecter et corriger un
plus grand éventail de problèmes de disque.
b) La commande SCANDISK :
Cette commande externe permet de vérifier le disque à la fois manière logique et de manière physique. Il permet également
de rechercher les secteurs défectueux et de récupérer des fichiers qui pourraient se trouver sur ces secteurs défectueux.
SCANDISK DISQUE: /paramètres facultatifs
Chapitre 4 : Boot
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c) La commande DEFRAG :
Cette commande externe lance l'exécution d'un programme qui permet de défragmenter les fichiers contenus sur un disque.
Il permet de mettre bout à bout les clusters des fichiers se trouvant sur des secteurs non consécutifs du disque afin
d'accélérer les accès disque.
Il faut vérifier au préalable le disque à défragmenter avec SCANDISK. Le programme est piloté par menus. Les paramètres
peuvent également être spécifiés sur la ligne de commande :
DEFRAG <volume> [-A] [-F] [-V] [-?]
-A
: analyse uniquement du disque.
-F
: force la défragmentation même si l’espace libre est faible.
-V
: affiche un descriptif détaillée des opérations en cours.
-?
: affiche ce texte d’aide en ligne.
d) Sous Windows :
A partir de Windows 95 et plus, toutes ces commandes sont disponibles à
travers une interface graphique :
Pour y accéder :
Explorateur ⇒ clic droit sur le disque pour faire apparaître le menu
contextuel ⇒ propriétés ⇒ onglets Outils
Bouton « Vérifier maintenant »
Bouton « Défragmenter maintenant »
Vérifications des erreurs et défragmentation à effectuer régulièrement (tous
les mois, …) selon l’utilisation de la machine.
Chapitre 4 : Boot
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- TP n° 3.1 Création de partitions et installation d’un système d’exploitation.
Vous êtes technicien dans une entreprise qui vend du matériel informatique et qui assure également des contrats de
maintenance réseau dans d’autres entreprises.
Vous recevez un PC en panne. Le diagnostique effectué indique que le disque dur est hors d’usage. Il faut donc le remplacer
et réinstaller le système d’exploitation, les applications et toutes les données.
Partitionnement du disque dur à
obtenir…
Après avoir remplacé le disque dur défectueux, mettre en fonctionnement le PC et allez dans le BIOS pour modifier la
séquence de boot : la station démarrera sur le CD ROM.
En profiter pour introduire le CD ROM dans le lecteur de CD et redémarrer la station.
Commencer par créer une partition
principale occupant 50% de l’espace
total
du disque dur, nommée
WIN_2000 (ou WIN_98 ou WIN_XP
ou WIN_VISTA ou autre selon le
système d’exploitation utilisé) ;
Procéder à l’installation du système d’exploitation Windows 2000. Laisser les valeurs par défaut sauf pour les
informations suivantes :
NOM : Education Nationale
SOCIETE : Lycée JANOT
Saisir la clé produit (ou numéro de licence).
Nom de l’ordinateur : nom par défaut
Password : admin (en minuscule) et bien sûr le confirmer
Régler la date et l’heure.
Terminer l’installation en retirant le CD ROM et en redémarrant la station.
Une fois redémarré, passer en mode administrateur et compléter le bureau en rajoutant :
les icônes « Poste de travail » « Favori réseau » et « Internet Exploreur (clic droit sur le bureau
Propriétés onglet bureau Personnalisation du bureau).
Terminer en créant la partition étendu et
ses 2 partitions logiques occupant
chacune 25% de l’espace total du disque
dur,
nommée
DATA
et
SAUVEGARDE.
clic droit sur l’icône « Poste de travail » Gérer Gestion des disque.
ou Menu Démarrer Panneau de configuration Outils d’administration Gestion de
l’ordinateur Gestion des disque.
Chapitre 4 : Boot
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Il faut maintenant vérifier que tous les périphériques constituants le
PC sont parfaitement reconnus et opérationnels :
clic droit sur l’icône « Poste de travail » Propriétés onglet Matériel bouton
Gestionnaire de périphériques.
Un point d’interrogation jaune indique que le système
d’exploitation ne possède pas le driver du périphérique indiqué.
Il faut donc trouver le driver adéquat :
soit on possède le fichier,
soit on recherche le driver sur Internet (site Internet
du fabricant ou site dédié).
Dans tous les cas, il faut que les périphériques suivants soient
opérationnels :
carte graphique,
carte réseau,
Dans tous les cas, notez au fur et à mesure la démarche à suivre…
Installer également les logiciels suivants :
un lecteur de fichiers PDF (acrobat reader ou autre).
un décompacteur de fichiers ZIP et/ou RAR (7ZIP)
Chapitre 4 : Boot
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- TP n° 3.2 Création / Restauration d’une image d’une partition.
Vous êtes technicien informaticien dans une entreprise.
Ayant remis un PC en état de fonctionnement, vous allez créer une image de la partition système. Cela permettra de
restaurer cette partition en cas de problème en seulement quelques minutes.
logiciel utilisé : __________________________________.
3.2.a) Création d’une image de partition.
notez au fur et à mesure la démarche à suivre
3.2.a) Restauration d’une image de partition.
notez au fur et à mesure la démarche à suivre
Chapitre 4 : Boot
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TP n° 3.3 Création de partitions.
Vous êtes technicien dans une entreprise qui vend du matériel informatique et qui assure également des contrats de
maintenance réseau dans d’autres entreprises.
Vous recevez un PC en panne. Le diagnostique effectué indique que le disque dur est hors d’usage. Il faut donc le remplacer
et réinstaller le système d’exploitation, les applications et toutes les données.
Cahier des Charges :
Créer une partition principale occupant 50% de l’espace total du disque dur, nommée WIN_2000 (ou WIN_98
ou WIN_XP ou WIN_VISTA ou autre selon le système d’exploitation utilisé) ;
Créer 2 partitions logiques occupant chacune 25% de l’espace total du disque dur, nommée DATA et
SAUVEGARDE. (voir figure ci-dessus).
Il est conseillé de réaliser ces partitions avec les outils du système d’exploitation qui sera installé.
Eviter ensuite de modifier (ou retoucher) ces partitions avec d’autres outils qui ne sont pas ceux initialement
utilisé (compatibilité des calculs des taille de partition pas toujours évidente…).
Mise en œuvre : plusieurs possibilités :
On utilisera pour cela un autre PC en état de fonctionnement sur lequel on viendra brancher le disque dur à
partitionner directement sur un connecteur IDE_ATA de libre.
On utilisera pour cela un autre PC en état de fonctionnement sur lequel on viendra brancher le disque dur à
partitionner avec un boîtier externe USB si une intervention dans le PC est impossible.
On utilisera le CD ROM d’installation du système d’exploitation. Dans ce on ne créera que la partition
primaire devant recevoir ensuite le système d’exploitation.
Dans tous les cas, notez au fur et à mesure la démarche à suivre…
Remarques :
♦ Si l'ordinateur possède plusieurs lecteurs, ils sont différenciés par les lettres :
"A:", "B:" pour les lecteurs de disquette.
"C:", "D:" , etc. pour les lecteurs de disque (disque dur ou CD/DVD ROM ou clé USB).
♦ Si vous avez besoin de réinitialiser l'ordinateur, c'est-à-dire vider sa mémoire centrale (remise en route, un
programme qui ne boucle pas) faire :
soit CTRL + ALT + DEL (appuis simultanés des 3 touches),
soit RESET (appui sur le touche d'initialisation).
Chapitre 4 : Boot
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4.1) Séquence de démarrage d’un ordinateur : rappels.
Lorsque l’on met sous tension un ordinateur :
le microprocesseur démarre et initialise tous ses registres ;
le microprocesseur démarre le BIOS (programme encore appelé firmware, contenu dans une mémoire morte).
Le BIOS exécute le POST (voir doc.) ;
Puis le BIOS lit et charge le secteur de boot du disque déclaré dans le BIOS (rubrique first boot, second boot,
third boot) : cela peut être une disquette, un disque dur, un CDROM, une clé USB, …
4.2) Le MBR, le secteur de boot et la table des partitions.
Le premier secteur d’un disque (piste n°0, secteur n°0 soit
512 octets) s'appelle le Master Boot Record (MBR).
Le MBR contient les information concernant :
le partitionnement d'un disque dur,
la partition active ;
Le MBR contient également un programme qui est
automatiquement chargé quand l’ordinateur est mis sous
tension ou lors d’un reboot. Après la séquence du POST, ce
programme contrôle la phase suivante du démarrage qui
consiste à charger le système d’exploitation.
Le schéma de partitionnement n'est pas intégré au matériel, ni même au BIOS, mais dans le secteur de boot. C'est
seulement une convention que beaucoup de systèmes d'exploitation suivent.
Chaque système d'exploitation peut supporter un ou plusieurs systèmes de partitionnement (FAT, FAT32, NTFS pour
Windows, _______________________ pour Linux).
En fait, le secteur de boot (512 octets) est trop petit pour contenir tout le programme de démarrage de l’OS. Le secteur de
boot ne contient que le début du programme de démarrage. Le reste est stocké ailleurs sur la partition de l’OS.
Le disque dur présenté ici
est partitionné en 5 parties :
( www.pcastuces.com)
1 partition principale en NTFS,
1 partition principale en FAT 32,
3 partitions logiques (FAT, FAT32 ou NTFS) dans une partition étendue.
Chapitre 4 : Boot
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Le MBR (Master Boot Record) ou secteur principal de démarrage, est situé sur le 1er secteur de chaque disque dur (1er
secteur de la 1ère piste du 1er cylindre = CHS 0 0 1). Il y en a un seul par disque dur et il est créé lorsque le disque est
initialisé dans la gestion des disques. Il contient les coordonnées CHS des secteurs de boot de chaque partition principale et
sait reconnaître parmi celles ci laquelle est active et contient l'OS pour pouvoir lancer le système. La table des partitions
qu'il renferme est écrite lorsque le disque dur est partitionné, et est modifiée chaque fois qu'on réajuste les partitions
principales (suppression, fusion,...)
L'EBR (Extended Boot Record) , ou secteur de démarrage étendu, est l'équivalent pour les partitions logiques de ce qu'est
le MBR pour les partitions principales. Il y en a un par partition étendue. Il occupe lui aussi un seul secteur et contient
une table de partition étendue où figurent les caractéristiques du secteur de boot de la 1ère partition logique et de l'EBR
suivant : la structure d'une partition étendue est en effet comparable à des poupées russes, chaque partition étendue
contenant une partition logique et une autre partition étendue, etc... Comme le MBR, l'EBR est toujours situé sur le 1er
secteur de la 1ère piste d'un cylindre quelconque, et ses coordonnées CHS se présentent donc toujours sous la forme Y 0 1
(où Y est un numéro de cylindre quelconque dépendant de la taille des partitions qui le précèdent)
Un secteur de boot est situé au début de chaque partition. Il est créé lors du formatage de la partition et contient les
caractéristiques de celle ci ainsi que les coordonnées de la Table d'Allocation des Fichiers (MFT ou FAT). Il comporte un
nombre de secteur variable en fonction du système de fichier utilisé : 16 secteurs en cas de partition NTFS, 32 secteurs en
cas de partition FAT 32. Une copie de sauvegarde du secteur de boot existe au sein de chaque partition. A noter qu'il n'y a
pas de secteur de boot dans le MBR ni dans les EBR. D'autre part les secteurs de boot des partitions commencent toujours
sur le 1er secteur de la 2ème piste d'un cylindre quelconque et leurs coordonnées CHS se présentent donc toujours sous la
forme Z 1 1 (où Z est un numéro de cylindre quelconque dépendant de la taille des partitions qui précèdent)
une table d'allocation des fichiers enfin existe pour chaque partition, appelée FAT (File Allocation Table) pour les
partitions FAT32, et MFT (Master File Table) pour les partitions NTFS. Ce n'est ni plus ni moins qu'un répertoire
permettant de retrouver tous les fichiers stockés dans la partition. Si ce répertoire est effacé, Windows ne peut plus
retrouver aucune des données stockées dans la partition : elles sont bien présentes mais inaccessibles (sauf pour certains
logiciels de récupération de données)
4.3) Réinstaller un boot.
Lorsque le démarrage du PC conduit à un écran noir ou à un message dont la signification souvent insoluble, On peut tenter
de réparer les fichiers de boot. Voici quelques procédures, variable en fonction de votre système d'exploitation :
4.3.1) Pour Windows 95, 98, Me :
Insérez une disquette de démarrage DOS et démarrez votre PC. Modifier éventuellement le BIOS pour que le PC démarre
d’abord sur la disquette.
Une fois l'invite du dos affiché, (mode console C:\> ) :
tapez a: puis appuyez sur la touche Entrée. Tapez ensuite sys c:
C:\>
A:\>FDISK /MBR
A:\>sys C:
tapez a: puis appuyez sur la touche Entrée pour se positionner sur la disquette.
c’est une commande non documentée. Lorsque l’on installe un autre système
d’exploitation sur une autre partition, le secteur de démarrage peut être modifié (cas de
LILO ou de Grub avec Linux).Si la partition DOS/Windows n’a pas été modifée, il est
possible de remettre en place un secteur de démarrage standard DOS sans modifier
les autres données contenues sur le disque dur. Bien sûr, cela ne peut être réalisé qu’avec
une disquette de démarrage DOS contenant cet outil...
Copie les fichiers IO.SYS , MSDOS.SYS et COMMAND.COM sur le disque C:
Retirer la disquette de démarrage et redémarrer le PC. Normalement, il redémarre normalement…
Chapitre 4 : Boot
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4.3.2) Pour Windows 2000 et XP :
Il peut arriver d'avoir ce type d'erreur :
NTLDR Manquant
NTLDR.DLL (NT Loader) est une bibliothèque qui a pour tâche au lancement de windows XP de charger le "kernel"
(noyau du système) ainsi que la HAL (Hardware Abstraction Layer), c'est-à-dire le système d'exploitation. Ainsi, si cette
bibliothèque est manquante, il vous sera très compliqué de pouvoir démarrer votre PC.
Insérez le CD d’installation de Windows (2000 ou XP) et redémarrez le PC. Modifier éventuellement le BIOS pour que le
PC démarre d’abord sur le CDROM.
Choisir l'option Réparer
FIXBOOT C:
Tapez fixboot C: puis appuyez sur la touche Entrée.
Tapez O puis appuyez sur la touche Entrée pour confirmer.
Cela va restaurer le secteur de boot de la partition (ici C:)
FIXMBR
Tapez fixmbr puis appuyez sur la touche Entrée.
Tapez O puis appuyez sur la touche Entrée pour confirmer.
Cela va restaurer le secteur de boot du disque dur.
Redémarrer le PC
Retirez le CDROM du système d’exploitation et redémarrer l’ordinateur…
Attention : sur un PC avec un multiboot, il faudra recréer le fichier de boot multiples ( boot.ini).
fichier boot.ini (exemple de fichier multiboot avec Windows XP et Windows 2000)
[boot loader]
timeout=30
default=multi(0)disk(0)rdisk(0)partition(2)\WINDOWS
[operating systems]
multi(0)disk(0)rdisk(0)partition(2)\WINDOWS="Microsoft Windows XP Professionnel" /fastdetect
multi(0)disk(0)rdisk(0)partition(4)\WINNT="Microsoft Windows 2000 Professionnel" /fastdetect
4.3.3) Pour Windows 2000 et XP (autre solution) :
Mais, il est aussi possible que cela ne fonctionne pas. Dans ce cas, il est possible d’essayer une autre solution en faisant une
nouvelle copie manuelle des fichiers NTLDR et NTDETECT.COM.
Nous avons besoin du CD d'installation pour récupérer ces 2 fichiers.
Insérez le CD d’installation de Windows (2000 ou XP) et redémarrez le PC. Modifier éventuellement le BIOS pour que le
PC démarre d’abord sur le CDROM. Tapez les commandes suivantes (on suppose que le CDROM est correspond à l’unité
logique D: ) :
Chapitre 4 : Boot
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C:\>d:
permet d'aller sur le lecteur de CDROM puis appuyez sur la touche
"Entrée".
On se retrouve directement dans le prompt du lecteur de CDROM (E:\>)
D:\>cd i386
On se déplace dans le répertoire où se trouvent les fichiers puis appuyez
sur la touche "Entrée".
D:\i386\>copy ntdlr c:\ntdlr
on copie le fichier et on le place à la racine du lecteur C: puis
appuyez sur la touche "Entrée".
La console vous propose un choix pour le remplacement, tapez
: O (oui) puis appuyez sur la touche "Entrée".
D:\i386\>copy ntdetect.com
c:\ntdetect.com
On fait de même pour NTDETECT.COM
on copie le fichier et nous le plaçons à la racine de C:) puis appuyez sur
la touche "Entrée".
La console vous propose un choix pour le remplacement, tapez : O (oui)
puis appuyez sur la touche "Entrée".
Redémarrer le PC
Retirez le CDROM
l’ordinateur…
du système
d’exploitation et redémarrer
En principe, tout devrait refonctionner en redémarrant le système.
4.4) Installation de plusieurs OS.
Plusieurs OS peuvent coexister sur le même disque sans (trop de) problème avec d'autres systèmes (dont Linux) avec leur(s)
propre(s) partition(s) et ne nécessite pas mesure particulière :
l’installation d’un Windows plus récent en parallèle avec un Windows plus ancien déjà installé : le boot du
Windows récent remplace le boot du Windows ancien et créé plus ou moins automatiquement un menu de
démarrage.
Mais l’inverse pose problème :
l’installation d’un Windows plus ancien en parallèle avec un Windows plus récent déjà installé : le boot du
Windows ancien remplace le boot du Windows récent. Et en général le boot du Windows ancien est incapable
de démarrer un Windows récent (car la technologie de l’OS est différente et encore inconnue au moment de la
création de l’OS précédent).
Annexe A : FAT – FAT32 - NTFS
Page : 23
D’après un article issu du fichier ″WindowsXP_FAT32_NTFS.mht″ 
A partir de Windows 2000, l'utilisateur peut opter pour un partitionnement des disques durs en FAT (File Allocation Table
- Table d’ Allocation de Fichiers), FAT 32 ou en NTFS (NT File System - Système de Fichiers NT).
Disponible à partir de Windows 2000 / XP, le système NTFS permet :
la compression,
le cryptage,
les niveaux de permissions : utilisateur, administrateur, groupe d’utilisateurs,
la gestion des autorisations d'accès aux dossiers et aux fichiers en fonction des niveaux de permission,
la gestion des quotas de disque,
les points de montage,
le stockage étendu, etc.
Le seul réel inconvénient intervient en cas de multiboot avec des systèmes d'exploitation qui ne gèrent pas le NTFS (Win 9x
jusqu'à ME) sans l'aide d'utilitaires spécifiques.
La conversion d'une partition en NTFS est simple à réaliser. Il ne faut pas confondre cette opération avec le formatage qui
est une opération destructrice de données. La conversion d'une partition en NTFS se fait normalement sans perte de données
(voir la commande en ligne convert).
De par sa structure, une partition NTFS contient une MFT (Master File Table - ou Table de Fichiers Principale) qui
renferme toutes les informations relatives à un fichier, sa taille, date, ses niveaux de permission, etc.
Le démarrage de Windows XP est accéléré sur un volume NTFS par le fait que les informations de la MFT lues en mémoire
sont moins importantes que dans un système de fichiers FAT ou FAT32. En conséquence, moins il y aura de volumes
FAT32 sur le PC, plus vite démarrera Windows 2000/XP et plus grande sera la mémoire disponible.
Vient ensuite un problème lié à la taille des clusters (ou Unité d’Allocation Mémoire) :
L’élément unitaire est le secteur : 512 octets.
Un cluster est la plus petite unité d'allocation décidée par l'OS pour le stockage des données. Un cluster a
une taille fixe qui dépend de la taille totale de la partition et du système de fichiers utilisés :
Un cluster = 2n secteurs
On ne trouvera jamais plus d'un fichier dans un cluster. En conséquence, si un fichier est plus petit que la
taille minimale d'un cluster, il existe de l'espace perdu.
Taille de la partition
7 Mo – 16 Mo
17 Mo – 32 Mo
33 Mo – 64 Mo
65 Mo – 128 Mo
129 Mo – 256 Mo
257 Mo – 512 Mo
513 Mo – 1.024 Mo
1.025 Mo – 2.0 Go
2.0 Go – 4.0 Go
4.0 Go – 8.0 Go
8.0 Go – 16.0 Go
16.0 Go – 32.0 Go
32.0 Go – 2.0 To
FAT (ou FAT16)
2 Ko
512 octets
1 Ko
2 Ko
4 Ko
8 Ko
16 Ko
32 Ko théorique
Pas supporté
Pas supporté
Pas supporté
Pas supporté
Pas supporté
Taille des clusters
FAT32
Pas supporté
Pas supporté
512 octets
1 Ko
2 Ko
4 Ko
4 Ko
4 Ko
4 Ko
4 Ko
8 Ko
16 Ko
32 Ko
NTFS
512 octets
512 octets
512 octets
512 octets
512 octets
512 octets
1 Ko
2 Ko
4 Ko
4 Ko
4 Ko
4 Ko
4 Ko
TD : pour un disque dur de 100 Mo, dessiner un cluster en fonction des secteurs pour chaque système de fichier.
Annexe A : FAT – FAT32 - NTFS
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Avec les disques durs actuels d’une taille minimale de 80 Go, on peut considérer que la FAT 32 va gâcher environ 8 fois
plus d'espace que le NTFS. Bien qu'en principe le système NTFS puisse partitionner des disques avec des clusters
supérieurs à 4 Ko, il faut obligatoirement spécifier une taille supérieure via le commutateur /A (ex : format E: /A:8192) car
au-delà de 4ko la compression des données n'est pas possible.
Un autre avantage du système NTFS tient à sa plus grande rapidité d'accès aux disques durs (sauf, à la rigueur, sur ceux
de petite capacité). La recherche d'un fichier inexistant prendra plus de temps sur un disque partitionné en FAT (16 ou
32) que sur le même disque partitionné en NTFS, le système sous FAT devant parcourir obligatoirement toute la structure
d'un dossier contrairement au système NTFS en dépit du fait que ce système doit en outre vérifier les permissions sur le
fichier recherché. Les accès sont plus rapides, mais aussi moins nombreux. Pour être plus précis, on peut estimer que le
système NTFS est au moins aussi performant sur des disques de petite taille que le système FAT, et bien plus performant
que le système FAT sur des disques de grande capacité. S'agissant du temps de démarrage de la machine, le système FAT
on le sait requiert la lecture complète de la structure de la FAT. Les performances en écriture et en lecture sont également
affectées par le système FAT32 qui, pour les mêmes raisons citées, doit analyser toute la FAT afin de déterminer l'espace
libre sur le disque.
Autre avantage, destiné en particulier aux amateurs d'édition vidéo ou musicale, NTFS 5 et 5.1 (autrement dit Windows
2000 et XP) ne connaît pas la limite de taille de fichier de 4 Go. En FAT32 (et en FAT tout court), il est en effet impossible
de créer un fichier d'une taille supérieure à 4 Go, certains logiciels préférant d'ailleurs se limiter à 2 Go, voire 1 Go.
Sous NTFS 5 et 5.1, la taille limite d'un fichier correspond à celle de la partition plus exactement.
Question taille des dossiers (répertoires), la FAT peut adresser jusqu'à 65.534 entrées (et moins sur la racine), la FAT 32
également tandis que NTFS ne connaît pas de limite à cet égard. On peut résumer les aptitudes des différents systèmes de
partitionnement à l'aide du tableau suivant :
Description
Taille maximale du fichier
FAT (ou FAT16)
232 octets
(soit 4 Go)
FAT32
232 octets
(soit 4 Go)
Nombre de fichiers sur une
partition (ou volume)
Taille minimale d’une
partition (ou volume)
Taille maximales d’une
partition (ou volume) en
clusters et en Mo/Go
216 = 65536
4.085 clusters
228 =
268.435.456
65.536 clusters
216 – 12 clusters
(soit 2,2 Go)
Windows 95/98 :
4.177.918 clusters
Taille des clusters
Nombre d’entrées (1 entrée
⇔ 1 fichier ou 1 dossier)
NTFS
244 (soit 17 To)
mais peut aller
jusqu’à 264
octets
232 =
4.294.967.295
1 Mo
Théorique : 264
Actuelle : 232
Windows 95/98 :
Windows 2000 :
32 Go
De 512 à 32.768
Windows 2000 /
De 512 à 65.536
XP :
216 – 2 =65.534
232 – 2 entrées
entrées
mais 512 entrées
sous la racine du
volume
Octets en
puissance de 2
Octets en
puissance de 2
Pas de limite
TD : pour un disque dur de 100 Mo et pour chacun des 3 systèmes de fichiers, représenter l’occupation d’un fichier de
420 octets. Calculer la quantité de place perdue (exprimer le résultat en %).

Partition – formatage Boot

Transcription

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