Arabie Saoudite

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Arabie Saoudite
ARABIE SAOUDITE
ARABIE SAOUDITE
APPARTENANCE RELIGIEUSE
Musulmans 93%
Chrétiens 4,9%
Catholiques 3,8% / Orthodoxes 0,2% / Protestants 0,1%
Anglicans 0,1% / Autres Chr. 0,7%
Autres 2,1%
SURFACE
2 149 690 Km²
POPULATION
27 136 977
RÉFUGIÉS
572
DÉPLACÉS
---
Le royaume wahhabite continue d’être décrit par tous les observateurs
internationaux comme un "pays particulièrement préoccupant" (CPC, Country of
Particular Concern), en raison de la persistance de graves violations de la liberté
religieuse, aussi bien dans les faits que dans la législation.
Le royaume wahhabite a lui aussi été menacé par les révoltes populaires qui ont
secoué une grande partie du monde arabe en 2011. Des appels à manifester
y ont circulé, via Internet, tandis que des intellectuels et des activistes des
Droits de l’Homme adressaient au roi Abdallah des demandes de changements
constitutionnels et sociaux. La stratégie adoptée par la monarchie saoudienne
pour contrer la menace est double. D’une part, les principaux acteurs de l’appareil
religieux wahhabite ont été mobilisés pour désavouer les manifestations qualifiées
de "contraires à l’Islam". Les autorités religieuses wahhabites ont d’abord utilisé
les minarets pour mettre en garde contre la colère de Dieu qui pourrait s’abattre
sur les croyants ayant participé aux manifestations pacifiques prévues après la
prière de midi. En second lieu, les autorités religieuses officielles ont mis en garde
contre une conspiration iranienne dirigée par les chiites de la Province Orientale
pour créer la fitna (discorde) et diviser l’Arabie saoudite. Ils ont eu recours à
tout le répertoire des opinions wahhabites anti-chiites, historiquement décrits
comme des hérétiques et, plus récemment, comme une cinquième colonne
agissant comme agent de l’Iran.
À côté de cette stratégie religieuse confessionnelle, les autorités ont utilisé la
"méthode du bâton et de la carotte" : menace d’utiliser la force contre ceux
qui violent les lois, et distributions d’aides économiques substantielles à la
population saoudienne.
Le 6 mars 2011, le Conseil suprême des oulémas saoudiens a défini comme
"non islamique" le fait d’appeler – sur le modèle des révolutions arabes
– à des manifestations et des pétitions demandant des réformes dans le
CHRÉTIENS
ARABIE SAOUDITE
Royaume. Le Conseil, présidé par le Grand mufti d’Arabie saoudite, a publié
une note indiquant que "les manifestations sont interdites dans ce pays et que
la façon islamique de réaliser le bien commun est de donner des conseils".
À son tour, le Ministre de l’intérieur a annoncé à la télévision d’État que toute
forme de protestation et de marche était interdite en Arabie saoudite, ajoutant
que les forces de sécurité feraient usage de tous les moyens pour prévenir toute
tentative de mettre en danger l’ordre public. Le Ministre a déclaré que "les règles
du Royaume interdisent catégoriquement tout type de manifestation, marche ou
sit-in, car ils vont à l’encontre de la charia et des valeurs et traditions de la société
saoudienne". Ces deux annonces faisaient suite à une série de manifestations
qui avaient eu lieu dans les régions orientales du pays, principalement
peuplées de chiites, et à des appels à suivre l’exemple des révolutions
tunisienne et égyptienne, qui ont circulé sur les réseaux sociaux d’Internet.
Ces dernières années, des responsables saoudiens ont multiplié les déclarations
dans lesquelles ils affirmaient la possibilité pour les travailleurs non musulmans
de célébrer leur culte en privé. Cependant, la notion de "privé" reste vague.
Le gouvernement saoudien a répété que, tant que les rassemblements de nonmusulmans se feraient en petits groupes et dans des maisons privées, aucun
organe de sécurité n’interviendrait. Toutefois, cette position officielle est de toute
façon violée dans la mesure où il continue d’y avoir des cas dans lesquels la
police religieuse rentre par effraction dans les résidences privées où se tiennent
de telles réunions de prière.
Un autre motif de préoccupation pour les chrétiens (comme pour tous les nonmusulmans qui résident dans le Royaume), soulevé au cours de cette période, est
le temps excessif – parfois des semaines –nécessaire pour rapatrier les corps des
travailleurs étrangers décédés. L’Arabie saoudite n’autorise pas l’enterrement de
non-musulmans sur son propre sol. La question a été soulevée lors de la visite
d’une délégation américaine en Arabie saoudite.
Au cours de la période examinée par le présent rapport, il y a eu un certain nombre
d’arrestations de fidèles chrétiens. Dans certains cas, la nouvelle de l’arrestation
n’a pas été diffusée, prétendument pour assurer la réussite des négociations
entre le gouvernement et les autorités du pays d’origine, en vue de leur libération.
En janvier 2011, deux chrétiens indiens, Yohan Nese (31 ans) et Vasantha Sekhar
Vara (28 ans), ont été arrêtés au cours d’une descente de la police religieuse
dans une habitation privée de Batha, dans la province de Riyad, où se déroulait
une réunion de prière. Les deux indiens ont ensuite été condamnés à 45 jours
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de prison. Pendant leur détention, les deux membres de la congrégation
pentecôtiste "Rejoice in the Church of the Lord" ont vécu dans des conditions
épouvantables : les policiers ont exercé des pressions sur eux pour les inciter
à se convertir à l’Islam, tandis qu’il n’y avait dans leur cellule aucun espace
pour s’asseoir, obligeant l’un à rester debout pendant que l’autre dormait. À la
nouvelle de l’arrestation, l’Ambassadeur d’Inde a déclaré ne rien pouvoir faire,
s’agissant d’une question de religion. Les deux travailleurs ont été libérés de
manière inattendue le 12 juillet 2011 et expulsés vers l’Inde le 24 juillet. Pendant
son incarcération, Vara a subi des pressions pour qu’il se convertisse à l’Islam.
Le 12 février 2011, un chrétien érythréen, Mussie Eyob, a été arrêté pour avoir
parlé du christianisme avec des musulmans dans une mosquée de Djeddah,
un "crime" impliquant la peine de mort en Arabie saoudite. Mussie Eyob, à qui
des problèmes de santé mentale avaient initialement été diagnostiqués, a été
examiné par des médecins qui ont confirmé qu’il était capable de supporter un
procès et une condamnation. Il a ensuite été transféré à la célèbre prison de
haute sécurité de Briman. En juillet, après 5 mois de prison, il a été expulsé vers
l’Érythrée.
En octobre 2011, un travailleur philippin a été arrêté et condamné pour blasphème,
sur le fondement d’une dénonciation de son employeur, lequel affirmait que son
employé avait insulté le prophète de l’Islam. Les développements de l’affaire ne
sont pas connus.
Le 15 décembre 2011, la police saoudienne a fait irruption dans une maison où
environ 35 chrétiens éthiopiens, principalement des femmes, s’étaient rassemblés
pour prier. Beaucoup d’entre eux se sont plaints de mauvais traitements et d’abus
pendant les interrogatoires. Les développements de l’affaire ne sont pas connus.
En mars 2012, la fatwa, par laquelle le Grand Mufti d’Arabie saoudite estimait
nécessaire de détruire toutes les églises situées dans la péninsule arabique, a
suscité des réactions très vives de la part des chrétiens et de la communauté
internationale. Le cheikh Abdul-Aziz bin Abdullah Al Sheikh répondait à une
demande de clarification faite par une délégation koweïtienne, la "Society of
the Revival of Islamic Heritage" (société de renouveau de l’héritage islamique),
à propos de la proposition faite par un parlementaire koweïtien d’interdire la
construction de nouvelles églises dans le pays. La conclusion du Grand Mufti
était que la présence de lieux de culte chrétiens en Arabie "signifie de facto
qu’on admet que leur foi est juste".
CHIITES ET ISMAELITES
Les chiites représentent entre 10 et 15 % de la population saoudienne, mais
sont considérés comme des citoyens de seconde zone. Il n’y a aucun ministre
ARABIE SAOUDITE
chiite au gouvernement, et seuls cinq des 150 membres de la Choura (Conseil
consultatif) sont membres de cette communauté. Très peu de chiites occupent
des postes importants au sein des organes de l’État, en particulier dans les
agences de sécurité. Malgré le peu de progrès enregistrés ces dernières années
(comme la permission de célébrer l’Achoura dans la ville de Qatif), la célébration
des fêtes chiites dans d’autres régions, comme Ahsa’ et Dammam, demeure
interdite. La question de l’enseignement de la doctrine chiite aux enfants dans
les écoles demeure sans solution (il n’y a pas d’alternative à l’enseignement
de l’Islam sunnite), de même que la réouverture de certaines mosquées chiites
(hussainiya), fermées par le gouvernement. Étant donné que de nombreux juges
saoudiens considèrent les chiites comme des infidèles, ils sont souvent traités
plus sévèrement lors des procès.
Le 27 février 2011, le dignitaire chiite Tawfiq al-Ahmar a été arrêté pour avoir
sollicité, au cours d’un prêche à Al-Hufuf, l’instauration d’une monarchie
constitutionnelle et la fin des discriminations à l’égard des chiites. Ahmar a été
libéré le 6 mars, à la suite de manifestations organisées par ses partisans au
cours desquelles les forces de police ont procédé à l’arrestation de nombreuses
personnes.
En mars 2011, dans le sillage des mouvements de protestation qui ont secoué
le monde arabe, des centaines de chiites de différentes villes de la région
orientale (Safwa, Qatif, al-Ahsa’) ont manifesté pour demander la libération des
détenus religieux et politiques de leur communauté. Les autorités ont procédé à
l’arrestation de dizaines d’entre eux.
En décembre 2011, un citoyen australien d’origine irakienne a été condamné par
les autorités saoudiennes à 500 coups de fouet et un an de prison après avoir
été reconnu coupable de blasphème. L’homme âgé de 45 ans, Mansor Almaribe,
domicilié dans l’état de Victoria, a été arrêté le 14 novembre dans la ville sainte
de Médine alors qu’il faisait le pèlerinage. Ses proches, en Australie, ont signalé
que Mansor avait été accusé d’avoir insulté les "compagnons du prophète",
alors que sa famille affirme qu’il était en train de prier dans un groupe de pèlerins
chiites. L’Ambassadeur d’Australie à Riyad a pris contact avec les autorités
locales pour faire un appel "urgent" à la clémence au nom du gouvernement
fédéral. "Le gouvernement australien est totalement opposé aux punitions
physiques", a déclaré le Département du commerce et des relations extérieures.
Finalement, Mansor n’a reçu "que" 75 coups de fouet, et il a été autorisé à porter
une veste de cuir pour adoucir les coups.
En février 2012, le roi Abdallah a gracié l’ismaélite Hadi Al-Mutif, incarcéré depuis
1994 et accusé d’apostasie. Différents gouvernements et ONG occidentales
s’étaient mobilisés en faveur de sa libération depuis des années.
ARABIE SAOUDITE
DIVERS
En février 2012, afin d’échapper à l’accusation d’apostasie et de blasphème, le
blogueur de 32 ans Hamza Kachgar a quitté l’Arabie saoudite pour se réfugier
en Malaisie. Kashgari avait reçu plusieurs menaces de mort pour avoir posté sur
Twitter des commentaires jugés non conformes à l’Islam. Après quelques jours,
les autorités de Malaisie l’ont renvoyé en Arabie saoudite où il a été enfermé
dans une prison de Djeddah dans l’attente de son procès.
En mai 2012, le clergé saoudien a vivement critiqué l’écrivain réformiste
koweïtien, Tareq al-Suweidan, lequel, dans une série d’articles, avait
publiquement appelé à l’abolition de la peine de mort prévue par la
charia pour l’apostat, celui qui abandonne l’Islam pour une autre religion,
et à la possibilité de construire des églises dans la péninsule arabique.
Le mufti saoudien, Cheikh Abdelaziz Al-Cheikh, s’en est pris à ses propositions
en disant que "ces articles sont écrits par une personne qui n’a pas la foi ou ne
sait pas ce qu’il dit. Comment pouvons-nous nous opposer à la parole d’Allah ?".
Le Cheikh Saleh al-Fawzani, membre du Comité des oulémas saoudiens, selon
laquelle "il n’y a aucun doute que celui qui écrit ces choses se trompe, parce que
l’apostasie est une offense contre Dieu", s’est également déclaré opposé aux
positions de l’écrivain koweitien.
En mars 2012, l’Arabie saoudite a décidé de renforcer sa guerre contre la
sorcellerie, qui est passible de la peine de mort dans le Royaume. La Commission
pour la promotion de la vertu et la prévention du Vice, en d’autres termes la
puissante police religieuse, a signalé avoir créé une "unité opérationnelle",
chargée de combattre les sorciers, décrits comme "auteurs majeurs de
l’instabilité sociale et religieuse dans le pays". La nouvelle unité est dirigée par le
cheikh Adel al-Muqbil, un important dignitaire, et comprend un certain nombre
d’autres éminents oulémas. Le président de la police religieuse, le cheikh AbdulLatif Al-Shaikh, a ordonné la création de ces unités qui visent à "développer
l’action sur le terrain pour lutter contre les sorciers et les charlatans dans
toutes les régions du Royaume". Il est écrit dans le communiqué de presse de
la Commission : "L’unité a l’ordre d’arrêter immédiatement les sorciers et les
charlatans, de les remettre aux autorités compétentes en vue de l’application de
la punition divine, et de mettre un terme à leurs actions malveillantes à l’encontre
des musulmans". Les journaux saoudiens parlent d’une augmentation des cas
de "magie noire", qui ont atteint le nombre d’environ 586 ces dernières années.
La Commission n’a pas précisé quels actes de sorcellerie étaient considérés
comme des crimes, mais les cas signalés impliquent toutes les formes de magie
noire, y compris la radiesthésie, l’exorcisme, la multiplication de l’argent par
le biais de rituels magiques, la cartomancie, les guérisseurs, la manipulation
des os (chiropraticiens, ostéopathes, etc.), la fabrication de potions magiques,
POINTS POSITIFS
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l’herboristerie, la chiromancie, les rituels pour attirer les animaux, l’alchimie, la
médiumnité et l’empathie. Ces dernières années, plusieurs personnes accusées
de sorcellerie ont été exécutées en Arabie saoudite.
Au cours de la période examinée, le gouvernement saoudien a adopté quelques
mesures pour affronter la question des fatwas controversées. En septembre
2010, de nombreux sites Web contenant des fatwas intolérantes et incitant à
la haine religieuse, ont été bloqués par décret du roi Abdullah. Le décret a été
émis pour éviter l’embarras causé aux autorités saoudiennes par les sentences
de religieux ultra-conservateurs, comme celle prononcée en février 2010 par un
dignitaire sunnite, le cheikh Abdul-Rahman al-Barrak, qui exhortait au meurtre
de toute personne faisant la promotion de la promiscuité entre sexes opposés
sur le lieu de travail et dans les établissements d’enseignement. Ce décret limite
le droit d’émettre des fatwas aux membres du Conseil des grands oulémas,
reconnu par le gouvernement.
Par ailleurs, le Conseil des oulémas a émis en mai 2010 une fatwa condamnant le
financement des activités terroristes, tandis qu’en janvier 2011 le cheikh AbdulAziz al-Fouzan s’est joint à d’autres oulémas pour demander au gouvernement
de mettre fin à la pratique de la prière contre les non-musulmans. Fouzan,
membre de la Commission saoudienne des Droits de l’Homme, a déclaré que de
telles prières étaient contraires à l’esprit de l’Islam.
En 2011, les fonctionnaires du Ministère des affaires islamiques saoudien ont
déclaré qu’au moins 3.500 imams avaient été licenciés pour avoir pris des
positions extrémistes, et plus de 40.000 (sur un total de 75.000 imams) ont été
soumis à une formation. Le ministère estime qu’environ 70 % des imams se
sont éloignés des positions fanatiques et possèdent les qualifications requises,
ajoutant que d’autres efforts sont faits pour rééduquer les 30 % d’imams restants.
Les responsables ont également déclaré avoir soumis les membres de la police
religieuse à des licenciements, des mesures disciplinaires ou des procès pour
abus de pouvoir ou pour avoir causé la mort ou des blessures à des citoyens
saoudiens.
Cependant, la question des manuels scolaires en usage dans les écoles reste
en suspens, certains d’entre eux (malgré les révisions effectuées ces dernières
années) contenant encore des incitations à la haine des membres d’autres
religions ou branches de l’Islam. En novembre 2010, les médias britanniques
ont soulevé le problème préoccupant des livres utilisés dans une quarantaine
d’écoles saoudiennes situées au Royaume-Uni et en Irlande.
En octobre 2011, les Ministres des affaires étrangères d’Autriche, d’Espagne
ARABIE SAOUDITE
et d’Arabie saoudite ont signé un traité instituant le "Centre International Roi
Abdallah pour le dialogue interreligieux et interculturel", dont le siège est à
Vienne. Le Centre, qui sera officiellement ouvert en 2012, aura pour fonction
principale de fournir un lieu de débat apolitique entre les différentes confessions
et au sein des communautés religieuses elles-mêmes, ce qui est considéré
comme nécessaire pour construire une paix et une sécurité de long terme. Selon
les participants à la cérémonie constitutive, le Centre promouvra les vertus, le
respect des êtres humains, quelles que soient leur race ou leur religion, la lutte
contre l’intolérance et le racisme, et la compréhension mutuelle sur une base
culturelle et religieuse. L’idée de créer ce Centre a été lancée par le souverain
saoudien lors de la Conférence mondiale pour le dialogue entre les religions, qui
s’est tenue à Madrid en juillet 2008. Tous les frais de création et de fonctionnement
du nouvel établissement seront totalement à la charge de l’Arabie saoudite.
Il est peut-être trop tôt pour savoir s’il convient de considérer cela comme un
"pas positif", ou comme une simple formalité bureaucratique du complexe
royaume saoudien. Le Roi Abdallah a licencié en janvier 2012 le chef de la police
religieuse, Abdul-Aziz Humayen, et l’a remplacé par Abdul-Latif bin Abdul-Aziz Al
Sheikh, membre de la famille des Al Sheikh qui dirige l’establishment wahhabite.
Aucune indication n’a été fournie quant aux raisons de ce changement à la tête
du "Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du Vice", nom officiel
de la police religieuse. En vérité, le prédécesseur de Al Sheikh avait été choisi lui
aussi (en 2009) pour réformer la police religieuse. Il avait engagé des conseillers,
rencontré des groupes de défense des Droits de l’Homme et des experts en
image afin d’améliorer la réputation de la police après des événements qui
avaient indigné l’opinion publique saoudienne. Les agents de la police religieuse
veillent à l’application des lois qui réglementent les mœurs civiles, sexuelles et
religieuses du pays : ils contrôlent que les magasins soient bien fermés pendant
la prière, arrêtent les couples non mariés, arrêtent les femmes qui ne sont pas
couvertes de la tête aux pieds, s’assurent que les femmes ne conduisent pas de
voitures, etc..
Sources :
The Guardian
BBC,
AKI,
Asia News
Avvenire
Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF) Report 2012
Voice of the Martyrs
Unipd
ONG “Nessuno Tocchi Caino”

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