dar gnawa - Opéra de Lyon

Transcription

dar gnawa - Opéra de Lyon
DAR GNAWA
Maâlem Abdellah “Boulkhair“
El-Gourd,
voix, gembré
Abdennaim Alami,
tbel, qraqès, danse
Ahmed Gdirou,
qraqêb, danse
AMPHIMIDI
Khalid Rahhali,
qraqêb, danse
www.opera-lyon.com
L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture et de la Communication,
la Ville de Lyon, le conseil régional Rhône-Alpes et le conseil général du Rhône.
MAI 07
JE 24 12H30
VE 25 12H30
Les gnawas forment aujourd’hui une confrérie de soufisme
populaire maghrébin, qui s’exprime par la musique et la
danse, aboutissant à un état de transe.
A l’origine, le mot « gnawa » désignait les descendants d’esclaves
noirs, embrigadés lors de conquêtes des sultans ou objets de commerce des Touaregs.
Le culte des gnawas relève des rites de possession, que l’on rapproche de ceux de la diaspora noire (vaudou d’Haïti, candomblé
et macumba du Brésil). C’est au cours des lila (nuits) – privées ou
publiques – que les gnawas manifestent leurs dons exceptionnels
d’exorcistes et de guérisseurs, auprès de patients en souffrance
physique ou psychologique.
Si les esclaves noirs ont apporté au Maghreb une musique “thérapeutique“, ils sont à l’origine, aux Etats-Unis, du blues et du jazz, musiques animées à la fois par des éléments rythmiques ou mélodiques
africains et par des harmonies occidentales.
ABDELLAH “BOULKHAIR“ EL-GOURD / DAR GNAWA
“Abdellah « Boulkhair » El-Gourd est né en 1947 dans la casbah de
Tanger. Parallèlement à des études d’ingénieur électricien, il a été initié à
la philosophie gnawa. En 1967, il travaille comme électricien à la station
de radio « Voice of America » lorsqu’il fait la connaissance du pianiste
américain Randy Weston. Le jazzman et le futur maâlem (maître initié)
partagent vite une amitié qui ne se démentira plus. Ce séjour marocain
revêt la plus grande importance pour le jazzman qui, grâce à son ami,
découvre la musique gnawi qui, selon Weston, porte en elle tous les
germes de ce qui fascine dans le jazz. En 1972, les deux musiciens
participent ensemble au premier festival de jazz de Tanger. En 1980,
Abdellah “Boulkhair“ El-Gourd, investi d’une mission de préservation de
la culture gnawa, ouvre « Dar gnawa ». Situé dans la Médina de Tanger,
« Dar gnawa » est à la fois un musée de la culture gnawi, un centre
d’apprentissage pour les jeunes musiciens et un club de musique. C’est
également sous cette appellation
qu’est désigné le groupe de musiciens qui l’accompagnent.
En 1992, les deux amis réalisent
un vieux rêve en réunissant sur un
même disque la majorité des anciens maâlems en activité au Maroc. L’album, The Splendid Master
Gnawa Musicians of Morocco
reçoit une nomination au titre de
meilleur album de Word Music
en 1996. Randy Weston emmène
son ami jouer en Amérique et en
Europe où Abdellah “Boulkhair“
El-Gourd rencontre d’autres jazzmen comme Archie Shepp ou
Akosh S. (...)
Abdellah “Boulkhair“ El-Gourd est
l’un des principaux ambassadeurs
de la culture gnawi et sa maison,
« Dar gnawa » est l’un des rares
endroits au monde où l’amateur
peut trouver renseignements et
enseignements sur cette musique
et sa riche philosophie.“
Benjamin Minimum ■
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25 MAI 20H30

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