Etudes et Rapports Informatiques
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ÉTUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES N°534/535 Janvier/Février 2005 Lettre de marketing et d'études à destination des dirigeants E&R - 64 rue des Fontaines - 60620 BOULLARRE - Tél/Fax : 03 44 87 28 30 E-Mail : [email protected] - Site Web : http://www.e-r.fr.st SOMMAIRE ETUDES Les français et la relation client à distance ....... 3 Evolution du marché informatique 2003/2004 . 3 Les entreprises françaises du marché Réalisation de logiciels ..................................... 4 ENQUÊTES Enquête satisfaction achats de Noël sur Internet, édition 2004 : résultats ................ 4 Les tendances de la publicité en ligne : la maturité du média ........................................ 6 Enquête de conjoncture annuelle BNP Paribas ................................................... 7 Le haut débit devient la norme ........................ 8 Équipement : le parc informatique du G4 n’a pas évolué ....................................... 8 Les produits et services DivX ........................... 9 IT MARKETS Anti-Outsourcing Legislation Unlikely as Global Outsourcing of IT Jobs Gains Momentum ..... 10 SÉCURITÉ Les réseaux de campus ................................ 11 Danger in-situ ............................................... 11 AVIS D’EXPERT La GFT, c’est jusqu’à 35% d’économie sur la facture téléphonique* ........................... 11 LIVRE Les machines apprivoisées ............................ 12 FLASHS ITUNE et ses fans ; Mode retro ; Nouvelle certification DivX ............................. 13 NOUVELLES France, Monde, Résultats financiers ............. 13 SHOPPING Matériels : Brother DCP-110C ...................... 14 PC/PS2/Livres .......................................... 14/17 ▼ DIX LÉGENDES URBAINES DE LA CYBERSÉCURITÉ Qui n’a jamais entendu dire qu’un virus informatique peut s’attraper en recevant un appel sur son téléphone mobile ? Ou bien qu’il suffit, pour se protéger des « chevaux de Troie », de créer une entrée « AAAAAAA » dans son carnet d’adresses e-mail ? Ces mythes figurent au « Top Dix des légendes urbaines de la sécurité » publié par un groupe d’experts en sécurité de Secure Computing. Si ces théories improbables circulant sur Internet font sourire, elles mettent également en lumière les sérieux problèmes de perception des utilisateurs par rapport à la sécurité informatique. Les dix plus grands mythes en matière de cybersécurité : 1. « Les pirates ont le droit de pénétrer sur les sites Web ne comportant pas de mention d’avertissement. » Cette croyance erronée circule depuis des années sur les forums de discussion, alors qu’elle est sans fondement. L’entrée par effraction dans un site Web est un délit, et ce, qu’une mention explicite le rappelle ou non. 2. « Certains fichiers système Windows sont en fait nuisibles et doivent être détruits. » Cette rumeur concernant des fichiers légitimes de Windows, tels que jdbgmgr.exe et sulfnbk.exe, peut causer des dommages réels au système d’exploitation s’ils sont supprimés car ils sont bel et bien utilisés par ce dernier. 3. « Les cartes servant de clé dans les hôtels peuvent stocker secrètement des informations personnelles, qui peuvent faire l’objet d’une exploitation malveillante à l’insu du client. » Aucune carte connue de ce type employée dans les hôtels ne renferme d’information personnelle (nom, adresse, numéro de carte de crédit, etc.) Les informations codées sur ces cartes se limitent au numéro de chambre, à la date de validité et à d’autres données qui n’ont rien de personnel. 4. « L’insertion d’une entrée fictive dans un carnet d’adresses e-mail permet d’éviter les chevaux de Troie. » La plupart des programmes malveillants de type « cheval de Troie » infectent les ordinateurs lorsque l’utilisateur ouvre une pièce jointe dans un courrier électronique. Le cheval de Troie utilise le carnet d’adresses de la messagerie pour se propager à d’autres ordinateurs. Une légende courante veut que la création d’une adresse fictive telle que « AAAAA » ou « 000000 » empêche la propagation des chevaux de Troie. Non seulement c’est faux, mais cela risque d’entretenir l’utilisateur dans un sentiment de fausse sécurité, qui le rend encore plus vulnérable à ces codes nuisibles. 5. « Un téléphone mobile peut être infecté par un virus à la réception d’un appel. » Le bruit court que le virus se présente généralement sous le nom « ACE » ou « Unavailable » et que le destinataire ne doit absolument pas décrocher sous peine de s’exposer à une catastrophe. Or il n’a jamais été constaté ni prouvé qu’un virus peut se répandre par ce canal. 6. « Les robots des moteurs de recherche effectuent des contrôles de sécurité et avertissent de l’existence de vulnérabilités. » Certains utilisateurs ont reçu des messages affirmant émaner d’un moteur de recherche, c’est-à-dire un « robot » qui indexe automatiquement les pages Web. Ces messages prétendent « aider » l’utilisateur en lui signalant que son système présente des vulnérabilités. Or aucun moteur de recherche connu ne se livre à cette pratique. 7. « Les cambrioleurs se servent des messages de réponse automatique, informant que le destinataire est absent, pour repérer les habitations désertes. » S’il est théoriquement possible qu’un cambrioleur ait recourt à ce moyen pour repérer une habitation dont les occupants sont en vacances, aucun cas de cambriolage utilisant cette technique n’a jamais été rapporté. 8. « Des correctifs gratuits envoyés par e-mail protègent les ordinateurs contre les derniers vers ou virus connus. » Il arrive que des utilisateurs reçoivent des « correctifs gratuits » pour des vers courants, par exemple Klez. Si Klez est effectivement un ver, le soi-disant « correctif » non sollicité, loin de E&R - Page 2 protéger l’ordinateur, est en réalité un cheval de Troie qui infecte ce dernier en cas d’installation. Il convient donc de faire preuve de la plus grande prudence face à tout « correctif de sécurité » reçu par e-mail sans avoir été demandé. 9. « Il existe une liste sur laquelle il est possible de s’inscrire pour ne plus recevoir de spam. » Il n’existe malheureusement pas d’équivalent à de la « liste rouge » téléphonique pour se mettre à l’abri du spam. 10. « Elf Bowling et Blue Mountain Greeting Cards contiennent des virus. » Deux logiciels téléchargeables très répandus – Elf Bowling et Blue Mountain Greeting Cards – sont parfois accusés de véhiculer des virus. S’il est vrai que les logiciels téléchargés sur Internet peuvent être source de virus, aucun utilisateur n’a jamais été infecté par l’un de ces deux programmes parfaitement inoffensifs. Même si la réalité de la plupart de ces « légendes urbaines » est hautement improbable, celles-ci ne sont toutefois pas entièrement impossibles. De fait, l’une des plus répandues dans ce domaine, circulant depuis le début des années 90, avertissait les utilisateurs qu’ils devaient supprimer tout e-mail intitulé « Good Times » ou « Join the Crew » car sa simple ouverture était censée infecter l’ordinateur. Il ne s’agit hélas plus d’un canular, depuis l’annonce le mois dernier de l’existence de la « vulnérabilité JPEG » qui expose les utilisateurs à l’infection par un virus du simple fait d’afficher une image qui le recèle. E&R est publiée par la Sarl ETUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES à Survilliers. ✆/FAX : 03 44 87 28 30 RC Pontoise B 340.074.525. Commission paritaire 56266. ISSN 0339 9559 Directeur de rédaction : Murielle Vézian. Secrétaire de rédaction : Sylvie Vézian. Correspondant aux USA : Marc Vézian. Dépôt légal 1er trimestre 2005 N° 534/535 janvier/février 2005 ÉTUDES ▼ LES FRANÇAIS ET LA RELATION CLIENT A DISTANCE Le SECA 2005 et Teleperformance ETUDES ont lancé en partenariat une « étude clients » dont l’objectif est de découvrir les comportements, pratiques, perceptions et attentes des Français visà-vis des services de Relation Client à distance. Ce sondage est mené auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes interviewées sur leurs pratiques des six derniers mois. Les résultats définitifs seront révélés sur le SECA 2005 en avril mais les premières grandes tendances se dessinent nettement. Edifiant ! Quelques grandes tendances • Les Français sont demandeurs de contacts avec les entreprises : 61 % des Français ont contacté des marques, enseignes ou sociétés par téléphone, 23 % ont consulté leurs sites web et 8 % leur ont envoyé des e-mails. Des chiffres qui devraient rapidement progresser puisque les Français déclarent qu’ils utiliseront plus le Web et l’e-mail à l’avenir ! • Les entreprises sollicitent également les consommateurs en privilégiant le canal téléphonique : 40 % des personnes interrogées ont été appelées par des entreprises au cours des 6 derniers mois. • Les secteurs Banque, Assurance et Téléphonie restent les champions de la Relation Client par téléphone. • Face au professionnalisme du privé, les efforts du secteur public payent puisque 20 % des Français ont utilisé les services proposés par les administrations. Un taux égal à celui de la VPC obtenu après seulement quelques années de service ! • L’avenir de la Relation Client se joue sur la Toile. En effet, si le téléphone reste le média préféré des consommateurs, 25 % des personnes interrogées disent qu’elles utiliseront le Web plus souvent qu’avant pour contacter les entreprises. Des moyens directs, simples et efficaces qui laissent peu d’avenir au courrier qui est en net recul (30 % l’utiliseront moins qu’avant) ! • 80 % des appels sont passés pour obtenir des informations. Mais, le téléphone reste aussi un canal de vente puissant puisque 34 % des coups de fil donnent lieu à un achat. Il est également privilégié dans 20 % des cas pour les réclamations… N° 534/535 janvier/février 2005 • 12 % des Français achètent sur le Web pourtant ils sont encore 43 % à être sceptiques sur la sécurisation des paiements en ligne ! • Globalement les Français jugent plutôt positivement les contacts qu’ils ont avec les services de Relation Client, mais l’accessibilité et le temps de réponse influent considérablement sur leur opinion. Par ailleurs, 40 % des interviewés estiment que les entreprises ne connaissent pas suffisamment leurs clients et que les relations ne sont pas assez personnalisées. • Les secteurs les mieux perçus en termes de satisfaction client par téléphone sont : la VPC, le voyage/transport, les constructeurs automobiles, les sociétés de livraison à domicile et la grande distribution. A noter : les contacts par le Web et par mail sont jugés plus qualitatifs que par téléphone ! ▼ EVOLUTION DU MARCHÉ INFORMATIQUE 2003/2004 En ce début d’année Comm’Back, société d’études et de conseil en intelligence économique, s’est penché sur l’évolution du marché informatique entre 2003 et 2004. La tendance dégagée par les précédents observatoires était assez morose (-22% de projets entre le premier trimestre 2003 et le premier trimestre 2004), il est donc plutôt positif de noter que même si le nombre de projets déclarés en 2004 est encore inférieur à celui de 2003, la baisse n’est plus que de 12% sur l’année entière. Allons nous vers une embellie des marchés informatiques ? Projets applicatifs : la rationalisation est toujours à l’ordre du jour Dans le domaine des applicatifs de gestion, comme de back-office, la tendance générale reste à la baisse. Cependant, les projets de mise en place d’applications de gestion financière et d’administration de systèmes et de bases de données sont en croissance sur l’année (respectivement + 5% et + 20%). Par contre les projets de CRM, d’ERP, de Business Intelligence et de GED chutent fortement sur l’année (respectivement -34%, -43%, -40% et - 46%). La tendance qui se dégageait de la comparaison du premier semestre 2004 avec le premier semestre 2003 se confirme donc, les entreprises prévoient plutôt de se concentrer sur des projets de rationalisation de leur existant que de mise en place de nouvelles applications. E&R - Page 3 Hardware et réseaux, une situation mitigée Ce sont les solutions de sauvegarde et d’optimisation, comme de renouvellement de certains matériels (parc serveurs comme PC, mais aussi imprimantes avec +28% de projets de mise en place) qui tirent ce segment de marché. Les projets de stockage ont plutôt tendance à reculer (de -23% pour le stockage en réseau SAN à -43% pour les solutions de stockage DAT. L’informatique mobile (PDA, téléphones portables) ne progresse plus (-16%), sauf sur le plan des applications qui lui sont destinées, qui elles se développent considérablement (plus que doublement du nombre de projets déclarés). Par contre dans le domaine de la mobilité il faut souligner l’envolée des projets de mise en place de réseaux sans fil (+45%), qui est à rapprocher du développement des micro-ordinateurs portables (+4,5%). Du côté des réseaux et de l’internet même tendance: l’optimisation de l’existant. On remarque notamment une progression de +34% des solutions de secours informatique, de +15% du traffic shaping et de +4% du load balancing. Dans le domaine de l’internet ce sont les solutions antispam qui se développent le plus avec +89% de projets déclarés entre 2003 et 2004. Anti-virus (+25%) et solutions anti-intrusion (+165%) se développent également fortement. La téléphonie : une oasis de développement Dans ce marché somme toute assez morose, il est intéressant de constater que les entreprises maintiennent et développent leurs projets dans le domaine de la téléphonie: +2% pour la mise en place ou le renouvellement de PABX, + 34% pour la mise en place de serveurs vocaux et +58% pour l’amélioration de l’accueil téléphonique. Par contre on remarque que ce sont des technologies éprouvées qui font l’objet de projets, alors que les projets de CTI baissent de -34% de leur côté. ▼ LES ENTREPRISES FRANÇAISES DU MARCHÉ RÉALISATION DE LOGICIELS Que ça plaise ou non, elles arrivent. Un groupe de 94 entreprises françaises du marché de la réalisation de logiciels sont nommées comme celles qui croissent le plus rapidement sur ce marché par les analystes de Plimsoll Publishing Limited. Avec une croissance minimum de 14% sur la dernière année, et une croissance moyenne de 34,7%, ces sociétés en croissance rapide sont en train de changer la face du marché français de la réalisation de logiciels. Chacune d’elles a cru 3 fois plus que la moyenne industrielle de 4,6%. Pour être sur la liste des « sociétés qui montent rapidement », elles doivent : a)avoir augmenté leurs ventes sur les deux dernières années consécutives b)avoir augmenté leurs ventes par plus de 14% dans la dernière année. Ces sociétés qui montent, sont-elles toutes petites ? Pas du tout. Une d’entre elles a un CA de plus de 43 millions d’euros. 41 d’entre elles ont des ventes supérieures à 3 millions d’euros. Qui sont les perdants dans le marché ? Puisque la croissance globale du marché de la réalisation de logiciels n’est pas élevée, les entreprises qui montent rapidement le font presque certainement au dépens de la concurrence. Les 97 sociétés au bas de la liste de la croissance sont aussi nommées. Leur CA a décru de façon significative, l’une d’elles a vu une baisse de -61%. Pour être sur la liste de celles qui décroissent le plus vite, il faut avoir souffert une baisse des ventes sur les 2 dernières années consécutives. Certaines des grosses sociétés du marché sont parmi celles qui décroissent rapidement. 45 de ces sociétés ont des ventes supérieures à 3 millions d’euros. ENQUÊTES ▼ ENQUÊTE SATISFACTION ACHATS DE NOËL SUR INTERNET, ÉDITION 2004 : RÉSULTATS LeGuide.com, portail de l’achat en ligne, vient de publier les résultats de son enquête annuelle sur les achats de Noël sur Internet. Du 25 décembre au 5 janvier, LeGuide.com a mené son enquête satisfac- E&R - Page 4 tion annuelle sur le shopping de Noël, fondée sur les témoignages de 8050 internautes abonnés à LeGuide.com et familiers de l’achat en ligne (97% avaient déjà acheté sur Internet avant Noël). Des achats de Noël sur Internet de plus en plus nombreux et variés D’année en année, les consommateurs apprécient de plus en plus les avantages de l’e-commerce : étendue du choix, attractivité des prix, évi- N° 534/535 janvier/février 2005 tement des foules, livraison à domicile, possibilité de comparer les prix. Ainsi 87% des internautes interrogés ont déclaré avoir acheté en ligne pour Noël (contre 76% en 2003) ; et pour la majorité, il ne s’agit pas d’un achat unique puisque 80% disent avoir commandé plusieurs cadeaux. Si les produits culturels (DVD, CD, livres) et high tech (informatique, photo/vidéo numérique, lecteurs DVD et les très en vogue baladeurs MP3) restent très mentionnés dans les déclarations d’achat, le secteur le plus en hausse cette année est celui de la mode : les achats de vêtements, bijoux, chaussures sont mentionnés par 34,5% des répondants, contre 22% l’an dernier. Le domaine de la maison (équipement, brico, déco) progresse aussi (17,5% des répondants contre 11% en 2003). Les jeux video et les jouets continuent également de gagner du terrain, mentionnés par 31% des répondants (contre 28% en 2003). « Quels sont les produits stars de Noël 2004 ? » Des cyberacheteurs plus confiants… mais aussi plus exigeants et déçus par les délais de livraison ! A la question « Vos achats ont-il été livrés à temps pour Noël ? », seuls 60% des internautes répondent affirmativement, contre 71,5% l’an dernier… Si la plupart des mécontents n’ont rencontré des problèmes de livraison que pour une partie de leurs achats, ils sont 8,5% à déclarer n’avoir reçu aucune de leurs commandes dans les temps (contre 4% en 2003) ! Ces chiffres, en régression par rapport au Noël dernier, illustrent bien la récurrence du problème des délais de livraison dans l’e-commerce. Il est vraisemblable que nombre de marchands n’ont pas bien anticipé l’essor de leurs ventes. On peut en effet parler d’une véritable ruée vers les boutiques en ligne ! A titre d’illustration, en novembre-décembre 2004 la société LeGuide.com a redirigé vers les sites marchands presque 3 fois plus d’internautes qu’en novembre-décembre 2003 ! Résultat : les stocks ne sont pas assez vite approvisionnés pour satisfaire la demande, les équipes chargées de la préparation des colis se révèlent insuffisantes, les livreurs sont débordés, etc. Et surtout, dans de nombreux cas, les systèmes d’information des marchands et fabricants montrent des faiblesses : beaucoup de marchands n’affichent pas l’état des stocks ; les délais de livraison ne sont pas toujours fiables ni bien remis à jour en cas de rupture constatée. Sur quelques sites enfin, la disponibilité de certains produits a été N° 534/535 janvier/février 2005 annoncée pour une date sans cesse repoussée… jusqu’après Noël ! Parfois, les responsabilités sont partagées entre les marchands, les canaux de livraison comme la Poste, et les acheteurs eux-mêmes, qui en même temps qu’ils prennent confiance dans l’achat en ligne en oublient souvent les règles de prudence (vérifier les disponibilités des produits, s’assurer de la fiabilité des marchands, suivre le cheminement de leur commande…). Ces consommateurs deviennent aussi plus exigeants, on en a même vu certains se précipiter sur leur ordinateur le 21 décembre pour commander leurs derniers cadeaux ! Difficile, dans ces conditions, de tout recevoir à temps ! Quoi qu’il en soit, 88% des acheteurs se déclarent prêts à renouveler l’expérience pour Noël 2005 ; en dépit des problèmes de livraison ils restent optimistes et plutôt confiants dans l’e-commerce, sans doute conscients que lorsqu’ils seront euxmêmes plus avertis et les marchands mieux rodés, le shopping en ligne gagnera en maturité et en fiabilité. « Les internautes sont-ils satisfaits de leur shopping de Noël sur Internet ? » Les cybermarchands « pure players » continuent de creuser l’écart avec les enseignes traditionnelles Déjà en tête du classement 2003, Cdiscount, Rue du Commerce, Alapage.com et Amazon.fr, renforcent le leadership des sociétés nées et développées exclusivement pour l’Internet. Celles-ci continuent de grignoter des places dans le top 20 des marchands de Noël et dans l’édition 2004, les 3 nouveaux entrants sont aussi 3 « pureplayers » : Multi-pass, Vente-privée, Marcopoly. Au final, le top 20 ne contient plus que 5 enseignes traditionnelles : Fnac, la Redoute, les 3 Suisses, Eveil & Jeux, la Camif. Comment s’explique un tel succès ? D’abord par le dynamisme commercial de la plupart de ces boutiques 100% Internet (Cdiscount, Rue du commerce, TopAchat, Multe-pass, Pixmania, Mistergooddeal, 2xmoins cher…) fondé sur des bas prix et des opérations discount, bons d’achat, etc. Or l’attractivité des prix est bien l’un des atouts principaux de l’e-commerce. Parallèlement, parce qu’ils se sont construits exprès pour ce nouveau marché de l’Internet, les acteurs « pure-players » ont pu mettre en place des systèmes logistiques et des politiques commerciales spécialement adaptés à ce marché (généralisation des flux tendus, grande élasticité des prix…), et s’appuyer ainsi sur une plus grande souplesse que les enseignes traditionnelles. E&R - Page 5 ▼ LES TENDANCES DE LA PUBLICITE EN LIGNE : LA MATURITE DU MEDIA DoubleClick publie son Rapport sur les Tendances de la publicité en ligne au 3ème trimestre 2004 qui indique que la publicité en ligne, longtemps réputée pour son inconstance, commence à présenter certaines caractéristiques récurrentes, ce qui laisser supposer de la maturité de ce média. Le rich media a trouvé sa place au milieu des autres formats publicitaires. Il reste stable et constitue toujours une part importante de toutes les publicités gérées. Les grands formats constituent le nouveau standard, les taux de clic sont stables pour les publicités rich média et sans rich media ; les view-throughs (mesure des réponses indirectes aux publicités en ligne) continuent de représenter le double du taux de click-through. DoubleClick a également dévoilé des statistiques sur le capping, un outil de contrôle unique au media en ligne qui semble néanmoins être sous-utilisé. Le Rich Media reste stable Le rich media représente 43% de toutes les publicités gérées par DoubleClick, un chiffre stable au cours de l’année 2004, démontrant ainsi que les annonceurs utilisant les services d’ad serving de DoubleClick choisissent désormais ce format pour une part standard de leur portefeuille. Cette stabilité est vraisemblablement due au fait que les données DoubleClick font référence à des annonceurs qui ont généralement été les premiers utilisateurs de ce format et qui ont déjà atteint leur niveau d’utilisation optimal. Le capping : une technique utile, peu utilisée La publicité en ligne est unique dans le sens où la fréquence de publicité peut être manuellement contrôlée quand l’éditeur désigne un ‘plafond de fréquence’ pour limiter le nombre de fois qu’une publicité est adressée à un même utilisateur. Dans la publicité en ligne, cette technique est encore peu utilisée, à l’exception des éditeurs qui utilisent ce plafond pour protéger l’expérience utilisateur. 16% des publicités gérées par DART for Publishers possèdent actuellement un plafond de fréquence. Les grands formats continuent de régner ; la bannière est en déclin. La bannière standard (468 x 60 pixels) représente encore la plus grande part de toutes les publicités gérées (25,2%), mais a néanmoins perdu 4,8 points par rapport au 2ème trimestre 2004. Le leaderboard, format de grande taille E&R - Page 6 (728 x 90), conserve la deuxième place dans le classement des formats les plus courants et représente actuellement 9,3% de toutes les publicités gérées. Les deux formats skyscraper ont progressé, passant à 5,6% pour le format 120 x 600 pixels et à 4,4% pour le format 160 x 600 pixels sur la totalité des publicités gérées par DoubleClick. Les taux de clic sont à la hausse pour les publicités rich media et les publicités sans rich media mais varient selon le format publicitaire Les taux moyens de click-through pour toutes les publicités gérées par les annonceurs et les éditeurs sont en légère augmentation au cours des trois premiers trimestres de l’année 2004, avec une hausse de 11% entre le 2ème et le 3ème trimestre. Le taux moyen de clic au 3ème trimestre était de 0,62%. Les taux de clic pour le rich media sont restés stables en 2004 et s’élevaient à 1,17% au 2ème et au 3ème trimestres. Par ailleurs, les taux de clic pour le rich media continuent d’être cinq fois supérieurs à ceux des publicités sans rich media. Les taux de clic varient selon le format mais ces chiffres continuent de varier considérablement chaque trimestre, ce qui reflète l’idée selon laquelle les taux de clic dépendent davantage de l’intention créative et de l’emplacement spécifique que du format de la publicité. Le format 550 x 480, le plus souvent utilisé pour les publicités interstitielles, affiche le taux moyen de clic le plus élevé avec 0,80%, suivi du carré (250 x 250), le plus souvent utilisé pour les pop-ups, avec 0,58%. Le taux moyen de clic pour une bannière standard de 468 x 60 est de 0,17%. L’impact post-contact, un multiple constant de l’impact post-clic Les taux d’activité «post-contact» (plutôt que post-clic) restent deux fois plus élevés que les taux de click-through. Au 3ème trimestre, le taux moyen de click-through pour les publicités gérées par les annonceurs était de 0,41% tandis que le taux moyen de view-through était de 0,82%. Le taux de view-through est une mesure qui évalue au cours d’une période déterminée une conversion en ligne se produisant lorsqu’un utilisateur voit une publicité mais ne clique jamais dessus. Selon le groupe de publicités gérées par les annonceurs au 3ème trimestre, il s’est produit cinq fois plus de conversions résultant d’une activité de view-through plutôt que d’une activité de clickthrough. Le Rapport de DoubleClick sur les Tendances d’utilisation de la publicité en ligne au 3ème trimestre 2004 contient des données agrégées provenant des solutions de gestion de la publicité en li- N° 534/535 janvier/février 2005 gne DART for Advertisers et DART for Publishers de DoubleClick. Ces informations sont basées sur des centaines de milliards de publicités produites par des milliers de clients depuis le 1er trimestre 2003. ▼ ENQUÊTE DE CONJONCTURE ANNUELLE BNP PARIBAS BNP Paribas Lease Group (BPLG) publie les résultats de son enquête de conjoncture annuelle, réalisée auprès de 97 000 PME-PMI européennes de 6 à 200 salariés. Les résultats présentés sont obtenus à partir des 5 700 premières réponses. Tous les secteurs d’activité marchands sont concernés à l’exclusion de l’agriculture. Bilan 2004 et perspectives 2005 sont étudiés au travers d’indicateurs d’activité, de rentabilité, d’investissement et d’emploi aussi bien en France que dans le G4(1) (Allemagne, Espagne, France, Italie). Place des TIC dans les PME-PMI françaises et du G4 Globalement, en 2004, le parc informatique n’a pas évolué, ni en France, ni dans le reste du G4. En France, les écarts continuent à se creuser entre les secteurs les plus équipés en matière de Technologies de l’Information et de la Communication et ceux qui se situent en retrait, tels que le Transport et le BTP. Les premiers ont été les plus dynamiques en 2004 et ont des projets plus substantiels pour 2005. 2005 devrait être un bon millésime en France en matière d’acquisition de nouveaux ordinateurs, les dirigeants allemands se montrent très réservés dans leurs intentions d’achat. La dynamique du marché espagnol devrait se prolonger. Dans tous les pays, les ordinateurs portables connaissent une tendance plus favorable. En matière de sécurité, si les PME françaises sont plus vigilantes face aux virus et aux spams, elles rencontrent davantage de défaillances que leurs consoeurs allemandes, italiennes et espagnoles. Fait notable : nous assistons à une utilisation plus opérationnelle des sites Internet, notamment dans leur fonction marchande. Un tiers des PME réalise des ventes via son site en France et en Allemagne, un quart en Italie et Espagne. - 73% des dirigeants français déclarent clairement que l’informatique est un outil essentiel à la performance globale de leur entreprise - 67% des dirigeants français déclarent que la fiabilité des systèmes est plus importante que de disposer des derniers logiciels ou matériel à la pointe des avancées technologiques. N° 534/535 janvier/février 2005 Les PME Françaises en tirent de mieux en mieux parti La vision des dirigeants de PME en France vis-àvis de leur site évolue. Initialement considéré principalement comme un outil de communication, ils se dotent désormais d’une véritable dimension commerciale ; efficacité prouvée à l’appui. 55% des PME disposent d’un site, soit +3 points par rapport à 2003. La détention progresse avec la taille salariale : de 49% pour les PME de 6 à 9 salariés à 77% pour celles de 100 à 200 salariés. En 2003, 40 % des sites n’étaient que rarement mis à jour, ils ne sont plus que 28%. Parmi les plus actifs, les plus grandes PME et celles des Services. Par ailleurs, le contenu évolue favorablement. Les microsites, de moins de 6 pages, sont moins nombreux : 48% en 2003, 44% en 2004. La proportion de sites comportant plus de 20 pages passe de 16% à 19%. 61% des PME ont fait référencer leur site, la moitié en gère activement la présence sur les principaux moteurs de recherche. En 2003, les dirigeants déclaraient attendre avant tout de leur site une contribution à la notoriété et à l’image de leur entreprise. Si ce rôle reste majoritaire, les fonctionnalités plus concrètes prennent une dimension très significative : - procurer des services aux clients : 55% - recueillir des commandes et des réservations : 35% (6% des sites disposent d’une fonctionnalité de paiement en ligne) - procurer des services aux fournisseurs : 11%. Paradoxalement, ce sont les plus petites PME qui tirent davantage parti de la dimension commerciale. Elles ont plus orientées leur site sur les services aux clients, elles recueillent plus souvent des commandes, des réservations et des paiements en ligne. Au total, 1 PME sur 5 vend via Internet. 34% des PME qui ont un site déclarent avoir réalisé des ventes, directement ou indirectement, par ce canal en 2004. Seules 7% des PME résistent à Internet Depuis 3 ans déjà, le taux de connexion à Internet est de 93%. Les entreprises qui ne sont pas équipées se situent essentiellement parmi les PME de 6 à 9 salariés. Par secteur, nous les trouvons dans le Transport de marchandises (12% non connectées), et dans le Commerce de Détail Alimentaire (25%). La pénétration d’Internet est assez homogène selon les régions. Seule la Normandie (Basse et Haute) montre un déficit avec 17% des PME non connectées. E&R - Page 7 Tous les usages d’Internet progressent 84% des PME utilisent le courrier électronique. Pour se prémunir contre les messages indésirables, la moitié d’entre elles a installé un logiciel anti-spam. La recherche d’informations professionnelles via le web est effectuée dans 77% des entreprises. 67% intègrent Internet dans les relations clients/ fournisseurs, 68% consultent leurs comptes ou réalisent des opérations bancaires. • 59% des PME consultent les sites de réservations (de transport, d’hôtels), et le font de plus en plus régulièrement. • 35% des PME utilisent les sites d’appels d’offre en ligne. Il s’agit d’un vrai décollage pour ce type de sites puisqu’en 2 ans, la part des PME les utilisant a progressé de 11 points. Les Travaux Publics sont les utilisateurs les plus fréquents : 69% des PME. • Les sites d’achat et de vente de matériel d’occasion ont progressé auprès des PME. En un an, ils ont gagné 4 points avec 29% d’utilisateurs. • Les sites de recrutement sont utilisés par 35% des PME (30% de celles de 6 à 9 salariés, 63% de celles de 100 à 200 salariés). • • • • • • Dans le G4: Internet est incontournable 97% des PME sont connectées à Internet en Allemagne et en Italie, 94% en Espagne. Le courrier électronique est le premier usage dans tous les pays : Allemagne 90%, Italie 99%, Espagne 98%) Pour les relations clients/fournisseurs, les PME françaises, en déficit à 67%, comblent leur retard par rapport aux autres pays (Allemagne 75%, Italie 75%, Espagne 80%). Seule 1 PME française sur 3 ouvre l’accès à tous les salariés En France, les salariés à l’extérieur de l’entreprise restent isolés. 70% des PME françaises ont au moins un salarié qui travaille à l’extérieur. 21% de cette population dispose d’un accès à distance à l’informatique de l’entreprise. 38% des PME du G4 donnent accès à Internet à tous ses collaborateurs : 45% en Espagne, 46% en Allemagne, 31% en Italie. Le secteur des Services est en pointe dans ce domaine (53%). ▼ LE HAUT DÉBIT DEVIENT LA NORME La connexion en haut débit (ADSL, ligne spécialisée, BLR, câble) a largement pris le pas sur les autres types d’accès à Internet. Il équipe E&R - Page 8 aujourd’hui 75% des PME françaises, en progression de 13 points en un an et de 47 points en trois ans. Le débit moyen, de type Numéris, n’est plus utilisé que par 13% des entreprises et le modem simple par 14%. En région, les écarts se sont réduits par rapport à 2003 où 51 points séparaient la région la plus équipée, l’Ile de France à 82%, de la moins équipée, Poitou-Charente à 31%. En 2004, l’écart est de 34 points entre l’Ile de France (88%) et la Basse Normandie (54%). L’équipement haut débit a progressé de 11 points dans le G4 entre 2003 et 2004. L’Espagne reste le pays le plus équipé dans ce domaine avec 89% d’entreprises en haut débit, en progression de 7 points. La France arrive en seconde position. ▼ ÉQUIPEMENT : LE PARC INFORMATIQUE DU G4 N’A PAS ÉVOLUÉ Dans un G4 stable, l’Espagne s’est hissée au 1er rang en matière d’évolution du parc, de détention d’un réseau, de mise en place de sécurité anti-virus. France : Un ordinateur sur 5 est un portable 99% des PME sont équipées en micro-informatique. Le parc est resté quasi stable en 2004. Les ordinateurs portables représentent 19% du parc. 60% des PME en possèdent. Les PME travaillent en réseau 71% des PME disposent d’un réseau reliant leurs différents ordinateurs, avec un net effet de taille : 62% dans les PME de 6 à 9 salariés, 84% pour celles de 20 à 49 salariés, 98% pour celles de 100 à 200 salariés. La sécurité informatique, un sujet sensible - 90% des PME déclarent posséder un logiciel antivirus. Quelle que soit la taille de l’entreprise ou son activité, l’antivirus est présent dans au moins 80% des cas. - En outre, 77% des PME disposent d’une procédure de mise à jour automatique de cet antivirus. Notons que cette proportion a bien progressé : 7 points en un an. Pour la sauvegarde de leurs données, 82% des PME déclarent avoir mis en place une procédure. Cependant, les problèmes informatiques ne sont pas rares : - les pannes liées à un virus, occasionnant la perte d’au moins une journée de travail, ont affecté 14% des PME. - Celles liées à un problème de matériel ont affecté 19% des PME. N° 534/535 janvier/février 2005 Les antivirus sont installés dans 94% des PME en Allemagne, 77% en Espagne et Italie, assortis d’une procédure automatique de mise à jour dans 8 cas sur 10. Les procédures de sauvegarde des données sont en place dans 92% des PME en Italie, 74% en Allemagne, 82% en Espagne. Dans ces 3 pays, on compte moins de PME ayant connu des défaillances coûtant la perte d’au moins une journée de travail : 10% à 11% dues à un virus, 10% à 13% dues à une panne de matériel. Investissements : En 2004, un marché de renouvellement 57% des PME françaises ont acheté ou loué au moins un ordinateur en 2004. La proportion augmente fortement avec la taille : 49% pour les entreprises de 6 à 9 salariés, 87% pour celles de 100 à 200 salariés. Les variations entre secteurs sont importantes : • Les Services : les PME ont acheté ou loué en moyenne 3 ordinateurs en 2004. La part de leurs investissements consacrés aux TIC (informatique, bureautique, téléphonie) est ainsi passée de 38% à 44%, retrouvant le niveau de 2001. • Dans l’Industrie, 2,5 nouveaux ordinateurs en moyenne. Ce secteur consacre 19% de ses investissements aux TIC. • +2,5 ordinateurs également dans le Commerce de Gros. • Le BTP affiche un faible nombre moyen de nouveaux ordinateurs (+1,2). La part de ses investissements consacrés aux TIC(a) chute de 17% à 12% en 2004. • Le Transport continue à se distancier : +0,9 ordinateur acheté ou loué par entreprise en 2004. Les TIC(a) ne représentent que 5% des investissements. • Sur-représentée dans le secteur des Services, l’Ile de France reste la région où les PME consacrent la plus forte part de leurs investissements aux TIC : 40%. Dans le G4 : 53% des PME ont investi en informatique Dans tous les pays, les PME se sont équipées de 2 nouveaux ordinateurs en moyenne. Au 1er rang, les Services (+3 ordinateurs), au dernier, le BTP (+1). 32% des PME déclarent des investissements en hausse, contre seulement 7% en baisse. Détrônée par l’Allemagne en 2003, la France redevient le pays où les PME consacrent la plus grande part de leurs investissements aux TIC : 28%. N° 534/535 janvier/février 2005 Les projets d’équipement en 2005 : Des intentions prometteuses Alors que 57% des PME française ont acheté ou loué au moins un ordinateur l’an dernier, 49% prévoient d’en faire autant en 2005. Ce décalage n’augure pas pour autant un fléchissement du marché : en décembre 2003, 41% des PME envisageaient d’acheter ou louer un ou des ordinateurs, la réalité s’est révélée beaucoup plus favorable. De la même manière, les PME déclarent avoir l’intention d’acheter 1,8 ordinateur en moyenne en 2005. Les prévisions réalisées un an plus tôt tablaient sur 1,6 ordinateur, 2004 s’est soldée à 2,2 ordinateurs. Globalement, si le décalage est appliqué aux prévisions 2005, le marché devrait être bien orienté. Les secteurs présentant les plus fortes intentions d’achat figurent parmi les mieux équipés : • Les Services : le nombre moyen d’achats prévus est de 2,7. 61% souhaitent acheter au moins un ordinateur. • L’Industrie : 2,1 ordinateurs et 52% • Le Commerce de Gros : nombre moyen 2,5, 55% d’acheteurs potentiels, alors que le Commerce de Détail n’enregistre que 39% de PME prévoyant d’investir. • Le Transport ne devrait pas combler son écart, avec un nombre moyen de 0,6, et 28% de PME prévoyant d’acheter ou louer. Même scénario dans le BTP : 0,8 et 39%. La moitié des PME qui comptent s’équiper en nouveaux ordinateurs en 2005 envisage l’acquisition d’au moins un portable, soit 26% des entreprises. Sur la moyenne de +1,8 ordinateur par PME en 2005, 0,6 devrait être un portable, soit un tiers. 39% des PME du G4 souhaitent acheter au moins un ordinateur en 2005. Les prévisions à fin 2004 sont plus favorables que celles réalisées un an plus tôt en France et en Italie. Elles sont comparables en Espagne et en retrait en Allemagne. * Source BPLG ▼ LES PRODUITS ET SERVICES DIVX En 2004, les principaux constructeurs d’électronique grand public ont livré dans le monde plus de 20 millions de lecteurs DVD, lecteurs portables et systèmes en réseau. Plus de 500 partenaires ont tiré parti du phénomène DivX, et notamment de grands éditeurs de logiciels pour PC, des fabricants de circuits intégrés, des marques d’électronique grand public et des fournisseurs de services en ligne. E&R - Page 9 IT MARKETS ▼ ANTI-OUTSOURCING LEGISLATION UNLIKELY AS GLOBAL OUTSOURCING OF IT JOBS GAINS MOMENTUM Global outsourcing of IT jobs from high-cost regions of the world to lower cost regions is, today, an inexorable phenomenon and attempts in certain developed countries to arrest this trend through legislation are bound to fail, states new analysis from Frost & Sullivan. Using a combination of qualitative information based on primary research in 14 countries together with quantitative data obtained from enduser surveys among IT decision-makers in France, Germany, Hong Kong, Japan, the United States and the United Kingdom, Frost & Sullivan analysts tracked global offshore outsourcing and off-shoring of IT jobs for the period 2002-2004. According to the study, IT job exports are forecast to increase by a compound annual growth rate (CAGR) of 5.9 per cent between 2002 and the end of 2004. In 2004, a total of 826,540 IT jobs are expected to be exported by France, Germany, Hong Kong, Japan, the United Kingdom and the United States to lower cost countries, amounting to a combined value of USD $51.6 billion. The United States and Japan are slated to emerge as the top two exporters of IT jobs in 2004. Germany is poised to lead the developed European nations by having exported a total of USD $48.22 billion worth of IT jobs since the IT offshoring and outsourcing trend began. Germany is trailed by the United Kingdom and France. Promoting sustained growth of IT job outsourcing has been the fact that many companies in low cost regions have higher CMM certification levels than their customers. Government sponsored programmes and tax incentives designed to support the IT industry in lower cost regions have also encouraged outsourcing trends. Providing further impetus to outsourcing has been the return of many IT professionals to their home countries in the late 1990s, who have been carrying out similar work, albeit at lower wages. Exporting IT jobs to lower cost countries is now regarded as critical to survival in industries where E&R - Page 10 other competitors are doing so. At the same time, hiring outsourcers abroad is being seen as affording a company the flexibility to adjust its personnel strength to business requirements at a lower cost and with a higher level of expertise. Besides, when a company is based in a country without restrictions regarding the exportation of IT jobs and subsequently sells its products and services in a country that has restrictions, the company not limited by such legislation will possess a distinct market advantage. Moreover, to be effective, any legislative action to protect IT jobs in developed regions of the world will have to be part of a global alliance of developed governments - an unlikely scenario. Ultimately, developed countries will have focus on education and innovation to protect their IT workforce. Of the low cost countries examined by Frost & Sullivan including India, China, Brazil, Mexico, Malaysia, Poland, Romania and Russia, India emerged as the single largest recipient of IT job imports, followed by China. The gap between India and China (which currently receives less than half the number of jobs than India) is expected to narrow over the course of the decade due to various IT-friendly initiatives undertaken by the Chinese Government. Customer support, technical support, software development and testing, network administration, hardware development and testing, quality assurance and help desk ranked prominently among the outsourced IT positions over 2002 to 2004. Interestingly, while German business exhibited greater need to export software development and testing positions rather than technical support, British businesses exported software development and testing positions abroad more than any other IT position. Satisfaction levels in the global sourcing of IT labour were surprisingly high notwithstanding challenges posed by cultural, linguistic and time zone differences. The primary issues restraining satisfaction levels from increasing appeared to be language problems as noted by France and Japan, and cultural differences and misunderstandings as identified by German companies. N° 534/535 janvier/février 2005 SÉCURITÉ ▼ LES RÉSEAUX DE CAMPUS Selon Allasso et Securalis, la problématique de la sécurité des réseaux de campus est singulière à plusieurs égards : - Les utilisateurs finaux sont jeunes et ont donc une utilisation très intensive d’Internet, très portée sur les téléchargements de fichiers et le P2P, - Les administrateurs réseau ne maîtrisent pas tout ou partie des configurations matérielles et logicielles des postes utilisateurs de leur réseau dans la mesure où les machines appartiennent à des étudiants ou stagiaires, - Les campus sont bien souvent très étendus et ont besoin de points de connexion multiples, ce qui justifie la mise en place de connexions WiFi à grande échelle - Les réseaux des campus ont plusieurs populations d’utilisateurs (étudiants, professeurs, stagiaires, personnels administratifs), ce qui nécessite des segmentations de réseaux complexes Il résulte que trois chantiers se posent aujourd’hui avec beaucoup d’acuité sur les campus : - La sécurisation des environnements WiFi - Le contrôle du trafic peer to peer et plus généralement la gestion de la bande passante - Le contrôle d’accès entre différents réseaux, et notamment la mise en place d’un firewalling performant ▼ DANGER IN-SITU Une récente étude du Gartner Group démontre que, dans les entreprises, environ 80% des attaques informatiques proviennent désormais du réseau local (LAN). La cause de cette explosion? L’utilisation exponentielle – et souvent sauvage des nouveaux périphériques de type clé USB, lecteurs MP3 et iPOD, qui viennent s’ajouter aux traditionnels CD-Rom et disquettes. Le danger lié à ces outils est à la mesure de la facilité et de la rapidité avec lesquels ils peuvent à la fois faire sortir de l’information de l’entreprise et y faire entrer des virus, trojans, etc. AVIS DEXPERT ▼ LA GFT, C’EST JUSQU’À 35% D’ÉCONOMIE SUR LA FACTURE TÉLÉPHONIQUE* La consommation téléphonique progresse d’environ 10% par an. L’exemple des mobiles est probant. Ils représentent aujourd’hui 40% de la consommation téléphonique. De même pour les numéros spéciaux, audiotel ou autres, qui ont gagné le milieu professionnel et concernent aussi bien les hotline des fournisseurs, les commandes, les banques. Les appels ont progressé de 15% en deux ans et ils représentent aujourd’hui 22% en moyenne de la consommation des entreprises.. La baisse des tarifs suffit-elle à compenser ce phénomène ? : Non. Malgré la baisse des prix de détail, les factures ont en moyenne progressé de 25% en deux ans. Abonnements et équipements compris, une société de 50 personnes dépense chaque année 660• par poste ! Les entreprises ont-elles pris conscience de ce coût et cherchent-elles à le maîtriser ? : Oui, car les télécommunications sont souvent leur 3 e , 4 e ou 5 e poste de dépense, parfois même le 2 e dans une entreprise de service, et peuvent représenter jusqu’à 3 ou 4% du chiffre d’affaires. Aujourd’hui, contrôler les coûts est devenu une nécessité, tant par souci de clarté vis-à-vis des N° 534/535 janvier/février 2005 actionnaires que par volonté de rester performant. Et pour cela, on a besoin d’outils précis. On parle depuis 4 ou 5 ans de « gestion financière des télécoms » ou GFT. Dans quels domaines agit-elle ? : Elle va passer au crible soit la facture de l’opérateur, soit les données fournies directement par l’autocom du client, selon la méthode choisie. Dans tous les cas, elle va permettre de repérer les abus en interne ; les mauvaises habitudes, comme celle qui consiste à multiplier les appels des fixes vers les mobiles, très chers ; de contrôler les factures pour éviter les erreurs, toujours possibles. Mais c’est avant tout un outil de gestion. En étudiant les tableaux de bord qui lui donnent une vision synthétique de sa consommation, le chef d’entreprise va pouvoir prendre les mesures correctives qui s’imposent. Ainsi, l’économie peut aller de 15 à 35 % du budget télécom. Elle s’explique par une baisse spontanée des consommations, qui relève de « l’effet gendarme », et par les premières mesures prises en général, comme le tri parmi les abonnements et postes devenus inutiles. Mais ce sont surtout les décisions stratégiques qui vont compter, et notamment le changement d’opérateur. Au ministère de l’Intérieur par exemple, avec lequel nous travaillons, la GFT avait d’abord été E&R - Page 11 mise en place pour préparer les appels d’offre aux différents opérateurs. Mais elle a permis aussi d’étudier des solutions pour faire face à la hausse constante des appels de fixes vers mobiles, d’en calculer le retour sur investissement, et d’opter fi- nalement pour des passerelles GSM. Ajoutée à d’autres correctifs, cette mesure a permis une économie de 20% sur la facture. * Extrait d’un interview de Christophe Fornes, PDG de MEMOBOX. LIVRE ▼ LES MACHINES APPRIVOISÉES : COMPRENDRE LES ROBOTS DE LOISIR Cet ouvrage est publié dans la collection «automates intelligents» aux Editions Vuibert. L’auteur nous fait découvrir la face cachée de ces nouveaux robots de compagnie, des réactions qu’ils suscitent et de leur rôle dans notre culture. En voici quelques extraits. 186 pages. 23 euros. Alors que la mode des créatures digitales fait rage au japon et dans le reste du monde, l’équipe de Doi et Fujita continue d’améliorer son futur robot. En 1997, le prototype Mutant est pour la première fois montré à la presse. Il possède déjà l’essentiel des caractéristiques du futur produit. Mais Doi a besoin d’un plus gros budget. Il convainc Nobuyuki Idel, le président de Sony, qu’il y a avec ces robots un marché potentiellement plus grand que celui des jeux vidéos. Il s’agit d’être les premiers. Déjà des compétiteurs potentiels font leur apparition. Les ingénieurs de Honda présentent l’humanoïde P2 sur lequel ils ont travaillé depuis dix ans. Ce robot massif, de taille et forme humaine, marche avec une souplesse qui n’avait jamais pu être observée sur aucun autre prototype. Il peut même monter seul des escaliers. Mais le P2 n’est pas autonome. Il est télécommandé par plusieurs opérateurs. La tête et les bras sont contrôlés au moyen d’une combinaison de réalité virtuelle. Le déplacement est réalisé par un joystick. De plus, il n’est pas encore clair à quel marché le constructeur d’automobile destine son robot. En ce sens il n’est pas un concurrent direct pour le robot que Sony construit alors. Doi sait que le design du robot sera très important pour son succès. Il s’agit de construire « un nouveau Mickey Mouse ». Il demande à un de ses amis, Hajime Sorayama, dessinateur connu pour ses androïdes « de charme » de s’occuper du projet. C’est sous sa plume que naîtra, deux ans plus tard, le premier robot commercialisé. Un nouveau prototype est montré à la presse en 1998. Il s’agit d’une version reconfigurable. La tête, les bras et les jambes peuvent être changées et remplacées par d’autres de formes diffé- E&R - Page 12 rentes. Il est également possible de mettre une base sur roulette au robot. Toutes ces innovations ne seront pas gardées pour le premier produit mais seront réintroduites par la suite permettant la conception de robots véritablement modulaires. La même année, Honda dévoile une nouvelle version de son humanoïde, le P3. Et alors que l’on s’arrache les Furbies dans les magasins de jouets, Hasbro et Irobot, société fondée par Rodney Brooks, signent un accord pour le développement de robots-jouets. La dernière année de développement sera la plus intense. La date du lancement est fixée au 11 mai 1999. Durant les dernières semaines, l’équipe, environ 24 personnes, travaille jour et nuit. Les secrétaires protestent car c’est la Golden Week, une semaine de vacances traditionnelle au japon. Les robots sont finalement prêts pour la date butoir. Les 5000 premiers exemplaires mis en vente sur Internet à 2500 $ pièce sont achetés en quelques minutes. Dans les mois qui suivent, AIBO (acronyme pour Artificial Intelligence Robot mais aussi mot japonais pour désigner un compagnon), devient le premier robot autonome vendu à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires. Un objet d’un type nouveau est né : le robot de loisir. Pour beaucoup ce n’est qu’un gadget de plus. Plusieurs dirigeants de Sony pensent autrement. Dans la foulée du lancement, persuadés que ce premier robot est annonciateur d’une nouvelle gamme de produits, ils créent une nouvelle compagnie : Sony Entertainment Robotics avec pour unique mission la vente de ces robots ludiques. Pourtant, à cette époque, la place que peut occuper un tel objet dans notre société est loin d’être claire. Où faut-il le vendre ? Il ressemble par sa fonction purement ludique à un jouet, mais son prix élevé le rend peu accessible comme cadeau pour un enfant. Faut-il lui créer un rayon spécial à côté du matériel de hifi, ou du rayon informatique, ou plutôt à l’animalerie, près des chiots et des poissons rouges ? Ce nouvel objet est tout à la fois, un ordinateur sur patte, un moyen de divertissement, un robot qui ressemble à ceux des films de science-fiction, un partenaire potentiel avec lequel on pourrait se lier… N° 534/535 janvier/février 2005 Le syndrome de dédale Née dans des laboratoires qui ressemblent à des ateliers de magicien et destinée initialement au monde du jeu, la robotique ludique conduira peutêtre demain à des applications plus sérieuses. N’y a-t-il pas alors un risque que les progrès technologiques réalisés dans ce domaine puisse au final être utilisés à des fins bien différentes ? Est-ce que se cachent derrière le faciès sympathique des robots de loisir les futures machines de guerre de demain ? Le « syndrome de Dédale », celui de l’ingénieur qui malgré lui enfante des créatures monstrueuses, menace-t-il le chercheur en robotique ? Le développement de robots à des fins militaires est une réalité. Plusieurs pays, les Etats-Unis en particulier, ont mis en place un large programme de recherche dans cette direction en particulier pour l’élaboration de robots scouts autonomes ou d’avions sans pilotes (drones). (…) Dans le cadre de la robotique de loisir, il s’agit en effet d’élaborer des procédés permettant aux robots d’apprendre, de se développer, d’évoluer de la manière la plus ouverte possible. Il faut que la machine devienne une entité individuelle avec sa propre histoire, sa propre personnalité. Il faut que ses expériences modifient de manière intéressante son comportement. Tout cela fait qu’il est impossible de prédire et encore moins de garantir comment une telle machine va se développer et se comporter. À l’inverse, les applications militaires nécessitent plus qu’aucune autres, la garantie de la reproductibilité, la précision dans le comportement et un contrôle maximum sur les comportements des machines utilisées. Dans ce contexte, il n’y a pas de place pour l’erreur, le développement ou l’apprentissage. Les techniques issues de la robotique de loisir sont donc de peu d’utilité. Qui voudrait d’un missile doté d’émotions, d’un tank qui apprend par essai et erreur ou d’un avion qui développe des phobies ? FLASHS NOUVELLES ▼ ITUNE ET SES FANS ▼ RÉSULTATS FINANCIERS Fin 2004, les fans de musique ont acheté et téléchargé plus de 250 millions de titres sur l’iTunes Music Store d'Apple. Les utilisateurs d’iTunes téléchargent désormais un million deux cent cinquante mille chansons par jour, ce qui correspond à un rythme annuel de près d’un demi-milliard de téléchargements. Ce service est maintenant disponible dans quinze pays, qui à eux tous représentent plus de 70 % du marché mondial de la musique. • ITESOFT : CA 18,3 Meuros (+ 44%) dont 13,5 Me pour la France (+67%). ▼ MODE RETRO Atari sort l’Atari FlashBack une mini console de jeux qui se branche directement sur le téléviseur. L’originalité de cette dernière est de reprendre pour les manettes de jeux et pour les vingt jeux qui l’accompagne le même design qui datait des années 80. ▼ NOUVELLE CERTIFICATION DIVX Ce programme fournira des directives aux fabricants de circuits intégrés, aux OEM en électronique grand public, aux éditeurs indépendants de logiciels et aux fournisseurs de services en ligne. Ainsi, tous les appareils électroniques grand public de la maison pourront accéder aux médias numériques provenant de l’ordinateur personnel. N° 534/535 janvier/février 2005 • Autodesk (31-01-05) : CA 1,2 G$ (+30%), 22 M$ (120 M$ en 2004). ▼ FRANCE • Archimed, éditeur et intégrateur de logiciels de gestion documentaire, crée sa filiale Doxense, totalement dédiée à la commercialisation de sa solution logicielle de gestion des impressions et de copies Watchdoc. ▼ MONDE • Le groupe Jet Multimédia acquiert 100% du capital du groupe espagnol Mediafusion, un centre serveur multi-flux voix, données, Internet, WAP, SMS et MMS. • Citrix Systems, fournisseur de solutions d’infrastructure d’accès a acheté Net6, entreprise privée dans le domaine des passerelles d’accès sécurisé pour environ 50 M$. • Packeteer, pionnier de la gestion du trafic des applications WAN achète pour 16,5 M$ la californienne Mentat, fournisseur de solutions réseaux de haute performance pour les liaisons satellite et les réseaux à fort temps de latence. E&R - Page 13 SHOPPING MATERIELS ▼ BROTHER DCP-110C Cette imprimante multifonctions compacte cache sous son air simple et son capot gris argenté de belles performances pour un prix modique (environ 130 €TTC). Pour cette somme, vous aurez une imprimante jet d’encre + un scanner + un photocopieur, le tout en couleur, compatible Mac et PC, peu gourmande en encre et d’une facilité d’utilisation déconcertante ! Si la partie imprimante jet d’encre est désormais classique avec une résolution de 1200X1600 dpi, un mode d’impression sans marge et une vitesse de 15 ppm en couleur et 20 en noir et blanc, l’innovation la plus importante concerne une nouvelle technologie qui amène directement l’encre de chaque cartouche à la tête d’impression via des tubes capillaires. Elle est également équipée en frontal de cinq fentes pour les cartes mémoire d’appareil photo et l’utilisateur peut imprimer directement sans passer par son ordinateur des index ou des photos jusqu’au format A4. Enfin, la DCP 110C accepte des feuilles de 64 à 220 g/m2 et durant tout notre test, nous n’avons eu à déplorer aucun bourrage avec pourtant des papiers de qualité et d’épaisseur totalement différentes. La partie copieur propose une résolution de base de 600X1200 dpi qui peut être diminuée pour accélérer des impressions multiples ou augmenter pour des copies précises. Les paramètres de copie sont configurables par l’utilisateur, et incluent des possibilités d’agrandissement/réduction de 25 à 400 %, modifiables si besoin par pas de 1%. Pour le scanner, la Brother DCP 110C est livrée avec plusieurs logiciels dont un, bien pratique, de reconnaissance optique de caractères. Notre seul bémol concerne l’absence d’une mise en veille automatique car la DCP-110C est tellement silencieuse qu’on en oublie souvent de l’éteindre ! A noter qu’un modèle supérieur avec la fonction fax est également disponible pour environ 160 €. E&R - Page 14 PC ▼ HIPPOMANIA : LE MONDE DU CHEVAL (GÉNÉRATION 5) Voici un produit qui vous propose une première approche du meilleur ami de l’homme à travers des illustrations, schémas, diaporama, vidéos sur 2 CD-Rom composés chacun de 5 chapitres. Le premier est consacré à la place du cheval dans la mythologie, l’histoire (de l’Antiquité à nos jours), l’art, les dictons, et contient des témoignages. Le second se consacre plus à l’animal avec la croissance du poulain, l’anatomie, les races, les robes et la réglementation. Malgré quelques quizz intéressants, un produit à offrir au néophyte car le passionné le trouvera bien léger. Env. 40 €. Config. : PII, W98/Me/2000/XP, 32 Mo de Ram, CD 16x. Pas d’installation sur le disque dur. ▼ ALEXANDRA LEDERMANN 5 (UBISOFT) Voici le cinquième chapitre d’aventures équestres placées sous le sigle d’Alexandra Ledermann, grande championne de saut d’obstacles. Il est plus particulièrement destinée aux filles, majoritaires dans les centres équestres. Vous venez d’hériter du haras d’une grande tante mais celui-ci n’a guère été entretenu. Votre but est donc de le développer en choisissant les bonnes améliorations et en remportant des concours et épreuves. Plus vous remporterez de concours, plus votre haras s’agrandira et de nouvelles boutiques s’ouvriront dans le village vous permettant d’acheter du matériel plus performant ou de la nourriture pour vos chevaux. Mais s’occuper des murs du haras n’est pas tout, il faut aussi s’occuper des chevaux et notamment les brosser, doucher, nourrir, mettre au vert, nettoyer leur box... Une vaste gamme d’actions qui séduit de plus en plus de petits cavaliers passionnés ! Env. 40 € Config. : PII 450 Mhz, 64 Mo de Ram, carte graphique 3D, DD : 800 Mo. PLAYSTATION 2 ▼ STAR WARS BATTLEFRONT (LUCAS ARTS) Avis aux amateurs de la trilogie, voici pour eux le moment d’entrer dans l’histoire de la galaxie et de participer aux batailles de l’Empire contre les re- N° 534/535 janvier/février 2005 belles. Avec ce produit, vous pourrez incarner au choix un soldat rebelle, un clone ou un droïde. Il vous faudra dans un premier temps choisir votre personnage (mais vous pourrez très vite en changer) suivant ses spécificités puis vous lancer dans votre première bataille. Votre but est entre autres d’éliminer vos adversaires et de vous emparer des postes de commandement adverses ce qui les empêchera de constituer des renforts. En cours de bataille, vous pouvez utiliser toutes sortes de véhicules (léger, blindé, araignée, chasseur ou vaisseaux). Lorsque vous avez réalisé vos objectifs sur une planète, vous passez à la suivante. Bien réalisé graphiquement et dans l’esprit de la trilogie, nous avons surtout apprécié le mode multijoueurs qui peut être de 16 équipiers en réseau ! Env. 55 €. ▼ COLIN MCRAE RALLY 2005 (CODEMASTERS) Voici la dernière version de ce célèbre jeu avec le non moins célèbre champion de rallye écossais. Votre but sera une nouvelle fois de tenter de mener votre carrière au plus haut niveau tout en faisant évoluer votre véhicule au gré de vos victoires. Dans un premier temps, surtout pour le novice, mieux vaudra passer par le mode Défi et « Contre la montre » pour vous faire la main. Ensuite, vous pourrez soit vous attaquer au mode Championnat dans la peau de Colin McRae, soit au mode Carrière. Dans ce dernier cas, il vous faudra accumuler, course après course, les victoires pour gravir un à un les échelons en sachant vous adapter à toutes sortes de terrains et de conditions atmosphériques. Ce sont vos différentes victoires qui vous permettrons de débloquer des véhicules plus puissants, des améliorations mécaniques et de nouveaux circuits. En mode championnat, vous démarrez de suite avec de puissants véhicules et il vous faudra faire preuve d’une concentration intense pour tenir compte de toutes les instructions de votre copilote. Dernier point et non des moindres : un graphisme de toute beauté et des effets sonores très réussis. Attention : pour vos sauvegardes de profil, prévoyez minimum 4 Mo de libre sur votre carte ! Env. 50 € ▼ BURNOUT 3 : TAKEDOWN (EA GAMES) Voici le troisième opus d’une série appréciée par quantité de joueurs et pour une bonne raison puisque ici la règle est simple : aller le plus vite possible, contrevenir à nombre d’interdictions sans se faire rentrer dedans, éliminer les autres concurrents à coup de volant rageurs et voir leur N° 534/535 janvier/février 2005 véhicule démantibulé pour avoir le plaisir d’arpenter de nouveaux circuits et utiliser des véhicules de plus en plus puissants ! Et pour les plus mordus, possibilité de participer à des courses online avec huit participants. Un graphisme de qualité et un accompagnement sonore de haut vol pour un produit indispensable ! Env. 60 €. ▼ HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN (EA GAMES) Il s’agit du troisième volet des aventures multimédia du petit sorcier mondialement connu. Cette fois, le jeune joueur de six à treize ans pourra contrôler alternativement Harry, Ron et Hermione et utiliser leurs dons naturels en fonction de l’action à envisager. Ainsi Harry est le plus doué pour grimper et franchir des obstacles, Ron pour trouver des passages secrets et Hermione pour jeter des sorts ou se faufiler dans des passages étroits. Assez fidèle à l’histoire originale (qu’il vaut mieux connaître), Harry va devoir faire face cette fois aux terribles détraqueurs. En plus de l’intrigue proprement dite, le joueur devra accomplir des tâches, lancer de nouveaux sorts et enchantements (Flipendo, Lumos, Glacius…) remporter des défis et des challenges, trouver ou acheter des cartes de collection des personnages de la magie célèbre et autres créatures, dénicher des indices … mais aussi pour être efficace penser à aller se coucher pour se reposer ! Un produit complet et sans réelle difficulté puisque le joueur est épaulé en permanence et la sauvegarde possible en permanence. Le graphisme et l’ambiance sonore –totalement en français- sont de bonne qualité, on regrettera juste des temps de chargement un peu long entre chaque niveaux. Env. 60 €. ▼ TONY HAWK’S UNDERGROUND 2 (ACTIVISION) Nouvel opus des fans de planche à roulettes, ce produit a de quoi en réjouir plus d’un puisqu’il associe cette fois deux modes de jeu et une bonne dose d’humour. En effet, vous commencez par personnaliser votre skater (possibilité pour les propriétaires de l’EyeToy d’intégrer votre propre visage) puis vous devrez choisir entre le mode Carrière ou Classique. Dans le premier cas, vous êtes recruté par Tony Hawk pour évoluer à ses côtés dans un tournoi international déjanté aux quatre coins du globe en affrontant amicalement l’équipe adverse de Bam Margera, autre icône du monde des skaters mais nettement moins BCBG. E&R - Page 15 Il vous faudra réaliser des objectifs très variés (pas toujours du meilleur goût) et des secondaires. Dans le second cas, les habitués retrouveront le système de niveaux (au nombre de treize) avec la réalisation d’une dizaine d’objectifs dans un temps donné. Les plus mordues pourront même se connecter en réseau pour affronter sept autres joueurs ou créer leurs propres circuits, objectifs, tags et figures. Un produit très complet, d’une grande durée de vie pour les plus acharnés, rehaussé par un graphisme et une bande sonore de grande qualité. Env. 46 € ▼ TOCA RACE DRIVER 2 (CODEMASTERS) Votre but est simple (dixit le livret d’accompagnement) : « Dominez le monde de la course automobile ou restez dans l’ombre à jamais ! ». Amen. Maintenant, vous savez ce qu’il vous reste à faire puisque pour évoluer de compétitions en compétitions, vous devrez atteindre tous les objectifs de votre équipe. Il vous faudra également tenir compte de votre indicateur de dégâts (s’ils sont irréparables, vous pouvez dire adieu à la course), de votre jauge de carburant, et des indications de votre entraîneur. De plus, suivant les épreuves, il vous faudra parfois procéder à des réglages de votre boîte de vitesse, tenue de route, suspensions, répartiteur de freinage, pneus, anti-roulis ou hauteur de châssis ! Mais, il y a une grosse compensation à tous vos efforts puisque arrivé à un certain niveau, chaque fois que vous serez premier, vous gagnerez de l’argent ce qui attirera des sponsors, ce qui vous permettra de mieux vous équiper, etc. Vous pouvez aussi choisir le mode Course libre, Simulateur (pour créer ses propres courses), Contre la montre et Multijoueurs (à 2 ou en réseau). Les environnements, le graphisme et la bande-son (doublage en français très réaliste) sont variés avec comme seul bémol des véhicules parfois très délicat à manier. Env. 60 €. ▼ ONIMUSHA 3 (CAPCOM) Voici le dernier chapitre du combat des supers samouraïs contre le terrible seigneur Nobunaga. Ce dernier étant une fois de plus ressuscité, il vous faudra pour le combattre cette fois, faire le grand écart entre les pays, les siècles et les hommes. Après une scène d’ouverture grandiose, vous découvrez Jacques (sous les traits de Jean Reno), militaire de son état, et assistez impuissant à la mise à feu et à sang de notre Capitale, en 2004, par une bande de Gemna, horde de créatures violentes qui ont décidé d’éliminer la race humaine et E&R - Page 16 de servir leurs os lors d’un banquet. Mais vos exploits ne démarrent réellement qu’au Japon où dans la peau de Samanosuke, vous luttez à coup de sabre contre les sbires de Nobunaga. Au moment fatidique où celui-ci va vous faire passer de vie à trépas, une brèche temporelle s’ouvre et vous propulse au XXIe siècle dans Paris en état de siège. Vous avez juste le temps de sauver Jacques, et celui-ci est expédié par les mêmes voies au XVIe siècle dans le Japon féodal. Les deux hommes devront s’entraider pour lutter contre les Gemna pour sauver leurs pays et anéantir Nobunaga en ayant entre temps mené des combats dans l’Arc de triomphe, la cathédrale Notre Dame ou le Mont St Michel ! D’âpres batailles mais aussi quelques exercices d’observation, de réflexion et de mémoire. Un bon graphisme et un environnement sonore de qualité pour de longues heures de jeu. Déconseillé au moins de 16 ans. Mode sanglant désactivable. Env. 30 € LIVRES ENI Collection Studio Factory Cette collection monochrome est dédiée aux logiciels des arts graphiques et du multimédia. Photoshop CS : Des explications détaillées sur les palettes ; la gestion des paramètres, des règles, des repères, des couleurs, des calques, des dégradés, des formes, des textures et des polices ; la numérisation des images et leur fusion... Plutôt destiné aux débutants. 450 p., 21 € environ. Collection Planète Créative Collection d’autoformation sur les logiciels de PAO, Multimédia et Web design. Studio MX 2004 : Des exercices complets pour créer un site en utilisant conjointement les trois logiciels de Studio MX que sont Dreamweaver, Fireworks et Flash. De la définition d’un site à la création de pages en passant par les modifications d’images, la création d’animations Flash et la mise en ligne du site créé. Pour débutant ou initiés, livré avec un CD-Rom contenant les exemples. 260 p., 29 €. MicroApplication Collection «Je me lance !» Deux nouveautés pour cette collection, claire et tout en couleurs, réservée aux Débutants (environ 15 €). Google : apprentissage pas à pas dans vos recherches basiques ou précises, en passant par le référencement de votre site ou les instructions à saisir pour des recherches ciblées (240 pages). Nero 6 : de l’installation du produit à l’élaboration d’un projet vidéo ou audio avec création d’un CD N° 534/535 janvier/février 2005 ou DVD. Des exemples concrets pour une meilleure compréhension (240 pages). Collection «Se former !» Une collection écrite par des formateurs professionnels reposant sur une méthode employée dans les centres de formation. L’auteur présente le logiciel puis vous fait progresser étape par étape à travers une série d’exercices corrigés et des cas concrets (Environ 25 €). Photoshop CS : Livré avec un CD-Rom contenant une version d’évaluation du produit, l’ouvrage complet au format PDF et les exemples. Pour maîtriser ce logiciel puissant de retouche professionnelle et savoir travailler avec des couches, des calques, des filtres, créer des effets de texte, des photomontages... (500 pages) Le PC : Plus basique que le précédent, cet ouvrage aborde l’ensemble des fonctionnalités d’un PC comme utiliser les raccourcis, installer plusieurs cessions d’utilisateurs, se connecter à Internet, protéger son ordinateur et quelques exercices de prise en main de Word et Excel (415 pages). Collection «Dossier» La collection monochrome qui regroupe l’essentielle des connaissances sur un sujet avec des applications pratiques (25 € environ). Office 2003 + de 1000 trucs de pros : Pour tout savoir sur les astuces communes d’Office ; la gestion des classeurs, des formules, des cellules et des formats sous Excel ; l’environnement, la mise en forme et l’insertion d’objets graphiques dans Word ; les tables et relations, formulaires et interaction d’Access (+ de 1000 p.). Windows XP + de 1000 trucs de pros : Comment accélérer les applications, optimiser, personnaliser, dépanner XP, installer un réseau, etc. (800 p.) ADSL : Pour choisir son opérateur en fonction de ses besoins, installer et partager sa connexion, se protéger, accéder à distance à son PC... (500 p.). Collection «Guide Microapp» Une collection de petits ouvrages tout en couleur d’environ 200 pages pour une première prise en main d’un logiciel ou d’une technologie. Créez vos CD/VCD/SVCD/DVD : nouvelle version de cet ouvrage avec comme mise à jour la gravure avec Easy Media Creator 7 (au lieu de la 6), l’analyse, le test de disque avec Nero Burning Rom et se servir de Windows Media pour la compilation audio. JavaScript : pour découvrir ce langage de navigateur et apprendre à utiliser des feuilles de style, remplir des formulaires, utiliser des images... Photoshop Elements 3.0 : Petit frère de Photoshop CS, voici un petit manuel bien pratique pour vos premiers pas dans l’imagerie numérique de N° 534/535 janvier/février 2005 base : comment supprimer les yeux rouges, retoucher les couleurs, la netteté, l’éclairage, recadrer, ou diffuser sur internet une image. MySQL : Première approche des bases de données MySQL, leur langage, les commandes principales, création de base et administration. Collection «Superpoche» 3ds max 7 : 400 pages en noir et blanc et un petit prix (8 € environ) pour avoir toutes les infos utiles sur l’animation de synthèse 3d. Avec des astuces, des informations complémentaires et des points importants. Collection «Référence» Premiere Pro 1.5 : Pour découvrir toutes les nouveautés et fonctionnalités de ce produit de montage audio et vidéo numérique et réaliser des montages dignes des plus grands. En couleur, 560 pages, 42 € environ (Avec DVD-Rom d’exemples et version d’évaluation). Flash MX 2004 : Les notions essentielles, étape par étape pour créer des applications dynamiques, des animations vidéo et audio et les publier. Monochrome, 1300 pages, 32 € environ (Avec CD-Rom d’exemples et version d’évaluation). Windows XP Edition familiale Service Pack 2 : Revue d’ensemble des possibilités du système d’exploitation utilisé par plus de 100 millions d’utilisateurs. Monochrome, 1260 pages, 32 € environ (Avec CD du service Pack 2 pour Windows XP). Windows XP Professionnel : Un point complet sur les possibilité du système à l’aide d’exemples et d’astuces. Pour le maîtriser dans sa totalité. Monochrome, 1125 pages, 32 € environ. Collection «Guide pratique» Des guides de poche en couleur avec CD contenant des versions d’évaluation ou shareware. 200 pages environ pour un peu plus de 15 €. Protégez Windows XP : Comment lutter contre les virus, les attaques, les chevaux de Troie ; administrer votre ordinateur et sécuriser vos applications. Collection Tout de suite La photo numérique : 330 pages monochromes pour vous guider rapidement dans votre apprentissage de la photo numérique. Environ 8 €. Collection A toute vitesse Un grand guide tout en couleur pour un aperçu clair et rapide des possibilités d’un logiciel à l’aide d’exemples pas à pas. Dreamweaver MX 2004 : réalisation de projets comme des calendriers, formulaires d’adhésion, salle de classe virtuelle, bannière de publicité et menus dynamiques. 310 pages, environ 20 €. E&R - Page 17 64 rue des Fontaines 60620 BOULLARRE Tél/Fax : 03 44 87 28 30 e-mail : [email protected] ÉTUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES BULLETIN D'ABONNEMENT ATTENTION : Je prends un abonnement de 1 an (10 numéros) à : ❏ E&R au prix de 655 € TTC les abonnements peuvent être imputés sur l'obligatoire budget de formation permanente des entreprises. La circulaire 471 du Ministère du Travail aux Préfets de région autorise cette pratique pour toutes les publications professionnelles. ar e-mail p s s re p x e e ic rv e S notre publication Si vous souhaitez recevoir par e-mail. t .PDF) : par e-mail (10 n°, forma tre let la oir ev rec e ait uh so Oui, je TTC ❏ E&R au prix de 655 € __ ____________________ __ __ __ __ __ __ __ __ __ ____ Votre e-mail : ______ IMPORTANT ! ➨ Joindre en règlement, un chèque à l'ordre de SARL Etudes et Rapports Informatiques, à l'adresse suivante : E&R, Service comptabilité, 64 rue des Fontaines, 60620 Boullarre. 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