Expose LUTTE - REMI - 2012.12 - es - la ville aux dames

Transcription

Expose LUTTE - REMI - 2012.12 - es - la ville aux dames
REMI M.
LUTTEUR en Catégorie POUSSIN C à l'ES - LA VILLE AUX DAMES - LUTTE
La lutte
La lutte est un sport de combat un contre un à mains nues
En premier, nous verrons les origines de la lutte car il s'agit de l'un des sports les plus anciens.
En second, nous allons détailler l'histoire de la lutte.
Nous parlerons ensuite des différents styles de lutte existants.
Pour finir nous vous expliquerons les règles de la lutte.
1) LES ORIGINES
La lutte a commencé il y a des milliers d'années.
C'était un moyen pour les hommes de mesurer leur force en combat un contre un.
Tous les peuples à toutes les époques ont pratiqué une forme de lutte. Aujourd'hui encore la lutte est
pratiquée dans le monde entier.
Des dessins de lutteurs datés de 3000 avant J-C ont été trouvés dans des cavernes de l'Empire
Sumérien (actuellement l'Iraq)
Un poème Sumérien constitue le premier écrit sur l'existence de tournois de lutte.
Des représentations murales existent dans les civilisations égyptienne ancienne, datant d'environ
2400 avant J-C.
1
REMI M.
LUTTEUR en Catégorie POUSSIN C à l'ES - LA VILLE AUX DAMES - LUTTE
2) L'histoire de la lutte à partir des premiers Jeux olympiques
On la pratiquait en Antiquité Grecque. (800 à 600 avant J-C). Pour les Grecs, la lutte était une
Science et un Art.
L'invention de la lutte est attribuée à Palestra, fille d'Hermès et ses règles sont supposées avoir été
codifiées par Thésée, disciple d'Athéna.
Lors des premiers jeux olympiques (-776), elle est incluse dans le pentathlon (5 sports : le lancer du
disque, le lancer du javelot, le saut en longueur, la course à pied et la lutte ). Elle fait partie des
épreuves gymniques (ce qui à l’origine signifiait « nu » car les athlètes les pratiquaient nus). Les
autres épreuves étaient hippiques -c'est à dire avec des chevaux.
La lutte est introduite comme discipline indépendante aux Jeux Olympiques en 708 avant JC.
2
REMI M.
LUTTEUR en Catégorie POUSSIN C à l'ES - LA VILLE AUX DAMES - LUTTE
Le combat a lieu sur la skamma, une surface dont sol est rendu molle à la pioche et recouverte de
sable.
Les adversaires sont mis par deux par tirage au sort : les athlètes qui tirent les marques portant la
même lettre de l'alphabet combattent ensemble .
Quand le nombre de participants est impair, l'urne contient une marque vierge qui permet à l'athlète
qui la tire de gagner par défaut.
Le but est de projeter son adversaire au sol sans y être entraîné soi-même. Le contact au sol peut se
faire avec n'importe quelle partie du corps à l'exception des pieds : dos, épaules, hanche ou genoux.
Les Grecs distinguent ainsi la lutte à proprement parler, qualifiée de « lutte debout » de la lutte au
sol, qui n'est utilisée qu'au pancrace (sport brutal où la seule règle est de ne pas mettre les doigts
dans les yeux de l'adversaire et qui se pratique, à l'entraînement, dans la boue).
Le match se dispute en trois manches. Les prises sous la ceinture sont interdites, mais les crochepieds sont autorisés. Ce sont les règles actuelle de la lutte greco romaine (sauf pour les crochepieds), mais à l'époque elle était plus violente que aujourd'hui : un lutteur nommé Léontiscos, par
exemple, se rend célèbre en brisant les doigts de ses adversaires.
3
REMI M.
LUTTEUR en Catégorie POUSSIN C à l'ES - LA VILLE AUX DAMES - LUTTE
Les Romains continuent à pratiquer la lutte comme les Grecs, éliminant son caractère brutal mais
n'ajoutant rien de nouveau.
En Europe, la tradition de la lutte se perpétue de siècle en siècle. Au Moyen Âge, la lutte demeure
populaire et bénéficie du soutien de nombreuses maisons royales, particulièrement celles
d'Angleterre, de France.
En Asie, le Japon a une tradition de lutte vieille de plus de 2 000 ans. Le premier combat enregistré
dans les écrits japonaises remonte à 23 av. J.-C. La Mongolie, aussi possède une longue tradition de
lutte. L'Inde, le Pakistan et la Turquie ont produit de nombreux lutteurs célèbres.
3)
Les différents types de luttes existants :
Certains pays ont développé un style particulier : schwingen en Suisse, glima en Islande, sambo en
Russie et yagli en Turquie, où la tradition est très ancienne.
En Europe les plus connues sont la lutte greco -romaine et la lutte libre qui sont représentées aux
Jeux olympiques. La lutte libre figura pour la première fois aux Jeux de 1904.
4)
Les règles
L'équipement : un tapis de lutte en mousse très épais pour l'amorti.
Le combat se déroule dans les limites d'un cercle.
Les lutteurs portent une tenue soit bleue soit rouge selon l'ordre d'appel lors des combats (1er :
rouge et 2ème :bleu). La tenue est très près du corps pour ne pas se faire tirer les vêtements et ne
pas gêner les mouvements du lutteur.
Ils portent aussi des chaussures montantes pour protéger les chevilles des lutteurs et avec des
semelles en caoutchouc pour une meilleure adhérence.
Comme pour la boxe, les lutteurs sont répartis en catégories de poids.
4
REMI M.
LUTTEUR en Catégorie POUSSIN C à l'ES - LA VILLE AUX DAMES - LUTTE
Un lutteur gagne un combat lorsqu'il réussit à immobiliser son adversaire les deux épaules plaquées
au sol. Il peut gagner un combat par points. Pour marquer des points : faire tomber son adversaire à
l'aide d'une prise, faire passer son adversaire sur le dos au sol ou effectuer un passage arrière.
Comme au judo ou au karaté, les lutteurs passent des niveaux appelés « grades » : jaune, orange,
vert, bleu, marron, noir.
5