Die fruchtbare Kuh: Troubles du métabolisme

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Troubles du métabolisme
Troubles du métabolisme
Les principaux troubles du métabolisme en rapport avec l'alimentation et la fécondité sont la cétose (acétonémie),
l'hypocalcémie (fièvre vitulaire ou fièvre du lait), l'acidose de la panse et le syndrome de la vache grasse (stéatose ou
lipidose hépatique). Les quatre complexes pathologiques peuvent être renforcés ou au contraire affaiblis au travers de
l'alimentation et tous ont une influence directe sur la fécondité de la vache.
La cétose (acétonémie)
Concurrence entre état corporel et production laitière
Après le vêlage, la consommation de fourrage augmente plus lentement que la production laitière. De ce fait, le corps
mobilise de la graisse comme source d'énergie pendant la phase de démarrage. Si, en même temps, le taux de glycémie
chute en-dessous d'un certain niveau, des corps cétoniques se forment. Ces derniers engendrent une moindre ingestion
de fourrage et un manque d'énergie encore plus prononcé. Un cercle vicieux s'installe. Chez de nombreuses vaches,
l'évolution de la maladie est latente. Les vaches ont de la peine à récupérer après le vêlage, la production et la fécondité
en souffrent. De plus, les corps cétoniques inhibent l'involution de la matrice après la mise-bas et favorisent la formation
de kystes. Les corps cétoniques sont éliminés via le lait, l'urine et les poumons et dégagent une odeur douceureuse
typique qui peut être reconnue dans l'étable. Néanmoins, les bandes-test (par ex. Ketolac BHB) destinées à mesurer la
concentration de corps cétoniques dans le lait ou l'urine sont plus fiables.
Pour éviter les cétoses, le plus facile est de veiller à ce que les animaux ne s'engraissent pas en fin de laction ni durant la
période de tarissement. Les vaches d'embonpoint normal ont une meilleure consommation de matière sèche après la
mise-bas et sont moins exposées à un déficit énergétique. Elles mobilisent moins de graisses corporelles, évitant ainsi
une production de corps cétoniques pathogènes.
Vous trouverez de plus amples informations dans le chapitre articles-littérature-liens.
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Cétose
Un test simple permet de mesurer approximativement les corps cétoniques dans le lait.
L'hypocalcémie ou fièvre de lait
La fièvre du lait (en fait, les animaux ont très rarement de la fièvre et sont plutôt en hypothermie) est également connue
sous le nom de fièvre vitulaire, parésie de vêlage, syndrome de la vache couchée ou hypocalcémie (manque de calcium).
Il s'agit d'un déséquilibre du métabolisme calcique. Les vaches restent couchées et montrent des signes de parésie peu
avant ou après le vêlage, du fait que le mécanisme de régulation métabolique du calcium est perturbé et que les muscles
ne fonctionnent plus en raison d'une mauvaise transmission des influx nerveux. Les causes du manque de calcium sont,
d'une part, l'élimination accrue de calcium avec le colostrum et, d'autre part, un apport soutenu, voire un
surapprovisionnement de calcium, avant le vêlage. Après la mise-bas, le corps n'est pas en mesure d'assurer une
mobilisation suffisante de calcium (notamment des os), de sorte qu'un manque s'installe et provoque des symptômes de
parésie. La fièvre du lait frappe principalement les vaches dès la deuxième lactation et les plus âgées, étant donné que la
faculté de mobiliser le calcium diminue avec l'âge.
Les symptômes typiques sont l'hypothermie, une peau froide, des selles dures, une faiblesse musculaire, un manque
d'appétit, la parésie et le coma. En attendant l'intervention du vétérinaire, la vache doit être installée confortablement,
couchée avec les membres attachés et, en intervalles réguliers de quelques heures, il s'agit de la changer de côté ou si
possible de la relever un moment.
Attention! Il peut y avoir d'autres raisons pour une parésie après le vêlage, tels que les blessures survenues pendant la
naissance du veau par exemple. Il convient dans tous les cas de faire appel au vétérinaire pour poser un diagnostic,
d'autant plus qu'une perfusion de calcium n'est pas sans risques.
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A titre préventif, il est possible d'administrer une ration pauvre en calcium avant la mise-bas, pour éviter que le mécanisme
de mobilisation du calcium ne se mette en mode veille. L'administration avant le vêlage de vitamine D3, qui favorise
l'absorption du calcium dans les instinstins, peut également être utile.
Vous trouverez de plus amples informations dans le chapitre articles-littérature-lien.
Vache couchée
Syndrome de la vache couchée. La position de la tête est typique. Les animaux touchés demandent des soins intensifs
jusqu'à l'arrivée du vétérinaire.
L'acidose de la panse
Reconnaître à temps les manques de structure...
Les composants énergétiques que sont la cellulose, les sucres et l’amidon du fourrage sont, dans l’ensemble, dégradés
par les microorganismes en acide gras (acétiques, propioniques et butyriques) et absorbés à travers la paroi de la panse
directement dans la circulation sanguine. Ils sont également utilisés comme nourriture par les microorganismes. Les
rations riches en structure favorisent la production d’acide acétique et ainsi la teneur en graisse du lait. Une teneur en
graisse du lait peu satisfaisante donne les premières indications sur l’évolution du pH de la panse en direction d’une
acidification (acidose de la panse). Suite à cette baisse du pH, l’activité de la panse est réduite et la consommation de
fourrage diminue. Pour compenser le manque d’énergie qui en découle, l’animal mobilise de manière très importante ses
réserves corporelles, le risque d’une acétonémie augmente. Dans les cas d'acidose sévère, les selles sont liquides,
mousseuses et verdâtres; les animaux souffrent parfois de coliques. Un cercle vicieux s'installe! À moyen terme, une
acidification latente de la panse induit une réduction de la production des hormones sexuelles (fécondité) et la
détérioration de la qualité des onglons (fourbure). Les conséquences en matière de fécondité sont la formation de kystes
et les chaleurs silencieuses.
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Troubles du métabolisme
... et réagir correctement
L’alimentation des vaches à haute production, particulièrement dans la phase de démarrage, est un compromis;
l'accroissement de la production demande une augmentation de la concentration en énergie, ce qui limite toujours
davantage la part des fibres dans la ration. Dans de telles rations, l’objectif de 18% à 20% de fibres brutes n’est souvent
plus atteignable. Il est donc primordial que les fibres restantes soient de qualité et développent les effets escomptés. La
qualité de la structure des fourrages diminue selon l’ordre suivant: foin, ensilage d'herbe, maïs vert, ensilage de maïs,
concentrés. Chaque traitement mécanique d’un fourrage diminue son effet de structure. Une attention particulière doit être
portée à la fabrication d’une ration totale ou partiellement mélangée. La pratique a démontré que des vaches affourragées
avec de telles rations consomment volontiers une part supplémentaire de foin de bonne qualité, pas trop jeune, voire de la
paille.
Durant la phase de démarrage et lors de la distribution d’une ration insuffisamment structurée, la baisse du pH de la
panse peut être compensée par l’apport de substances tampons (bicarbonate) dans la TMR ou les concentrés. Les
apports de fourrages très digestes, comme les concentrés, les betteraves et les pommes de terre, supérieurs à 2kg de MS
par distribution et sans affourragement préalable de foin sont à éviter pour limiter les variations massives et rapides du pH
de la panse. La ration doit toujours rester adaptée aux ruminants, elle doit contenir suffisamment de strucutre pour que
chaque guelée soit ruminée suffisament longtemps (55-60 coups de mâchoire par bol alimentaire), pour qu'une quantité
suffisante de salive soit produite. La salive est la substance tampon dans la panse la plus naturelle et la plus appropriée.
L'acidose ruminale subaiguë ou chronique (ARSA)
On parle d'acidose de la panse (ou acidose ruminale) subaiguë ou chronique lorsque le pH de la panse chute en-dessous
de 5.5 pendant plus de 3 heures par jour. L'acidose chronique se manifeste par de faibles teneurs en graisse du lait (endessous de 3.7%), un manque d'appétit, une perte de poids, des selles dures et verdâtres. A un stade plus avancé,
l'animal souffre de fourbures. L'ARSA doit être reconnue et corrigée au moyen d'une ration riche en fibres structurées. Par
ailleurs, le vétérinaire saura vous conseiller pour un éventuel traitement médicamenteux.
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Muqueuse de la panse saine
Muqueuse de la panse saine avec les papilles typiques.
Muqueuse de la panse endommagée
Muqueuse de la panse endommagée présentant des lésions dues à une acidose.
(Image: Clinique des ruminants Berne)
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Le syndrome de la vache grasse
Le syndrome de la vache grasse (stéatose hépatique) résulte d'une alimentation trop riche en énergie durant la phase de
tarissement, d'autant plus si cette dernière dure plus long que les 60 jours habituels. Par ailleurs, les animaux manquent
aussi fréquemment de mouvement pendant cette période. Ils constituent des réserves excessives de graisse, qui rendent
la mise-bas plus difficile et plus stressante qu'elle ne l'est de toute façon. Après le vêlage, les vaches touchées produisent
plus de lait que la moyenne. Leur consommation ne suffit pas à couvrir leurs besoins et elles sont contraintes de mobiliser
de grandes quantités de graisses corporelles. En conséquence, le métabolisme et notamment le foie sont surchargés. Ce
dernier n'est plus en mesure de décomposer les lipides présents dans le sang. La graisse se dépose dans le foie qui ne
peut alors plus exercer correctement sa fonction de désintoxication du sang.
Les animaux atteints maigrissent énormément en début de lactation et, après quelques semaines, ils montrent des
symptômes d'acétonémie qui ne disparaissent pas, même avec un traitement approprié. Leur cycle des chaleurs peine à
se remettre en route et la fécondité est généralement mauvaise. Les animaux sont par ailleurs plus sensibles aux
maladies et doivent souvent être éliminés.
La meilleure prophylaxie contre le syndrome de la vache grasse intervient durant la fin de la lactation et la phase de
tarissement, en veillant à éviter un engraissement néfaste des animaux. La ration doit être appropriée et les animaux
doivent bénéficier de suffisamment de mouvement. Ici aussi, une transition à une ration riche en énergie, deux semaines
avant la date présumée du vêlage, est importante.
Foie
Foie trop gras
(Image: Clinique des ruminants Berne)
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Coupe transversale foie
Coupe transversale d'un foie trop gras, ce qui explique sa couleur claire.
(Image: Clinique des ruminants Berne.)
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