Le viager immobilier y avez vous songé?
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Le viager immobilier y avez vous songé?
C O N S E I L S n Immobilier Le viager immobilier, y avez-vous songé? Alors que le système français des retraites par répartition connaît ses limites, le souci de maintenir son niveau de vie au moment de la retraite est tout à fait légitime. Pour les personnes en activité qui souhaitent appréhender l’avenir en toute sérénité ou pour celles déjà retraitées désirant améliorer leur pouvoir d’achat, le viager immobilier peut constituer une opportunité. L e marché du viager immobilier est un micromarché : il représente environ 1 % des transactions immobilières annuelles en France en 2007. C’est un moyen original d’accéder à la propriété. Cet investissement immobilier est préconisé pour répondre à différentes problématiques patrimoniales. Selon Nicolas Legasse, directeur de Legasse Viager à Paris « 80 % des viagers occupés ne seront pas habités par les personnes qui achètent ». Les acheteurs sont généralement des chefs d’entreprise ou bien des commerçants d’une cinquantaine d’années qui perçoivent des revenus importants et qui ont remboursé totalement ou quasiment leurs anciens emprunts contractés. Pour ces profils, l’objectif patrimonial est généralement de percevoir des revenus locatifs une fois à la retraite. 60 Gestion de Fortune l n° 189 - janvier 2009 Martine Sonnati associée de l’Étude Lodel à Nice ajoute également que certains de ses clients acheteurs sont « des Français qui travaillent à l’étranger et souhaitent, dès leur retour en France, vivre dans le bien acquis en viager et profiter de leur retraite ». D’autres considèrent le viager comme un placement financier à long terme qui doit être bonifié d’une plus-value appréciable dans les années à venir. On comprend alors très bien pourquoi le marché du viager est dynamique en région parisienne et en PACA. Un outil de transmission du patrimoine Le viager peut donc faire partie intégrante d’une stratégie patrimoniale et résoudre des problématiques d’actualité. Ainsi, certains acquéreurs le choisissent pour anticiper la transmission de leur patrimoine. Le principe est d’acheter en viager un bien immobilier lorsque les enfants sont en bas âge. Une fois le crédirentier (le vendeur) décédé, le propriétaire du bien procède à une donation à ses enfants. On peut même envisager que le bien immobilier soit détenu par une SCI dans le but d’optimiser fiscalement la transmission du patrimoine. À ce sujet, si un mineur est associé dans la SCI, il ne doit pas participer au paiement de la rente viagère. C O N S E I L S Attention à la présomption de donation déguisée I l faut rester prudent concernant la vente d’un bien immobilier en viager à l’un de ses enfants. L’article918 du Code civil permet aux enfants qui se sentent lésés de requalifier la vente en une donation déguisée soumise dès lors au rapport. Si la quotité disponible est dépassée, une action en réduction sera engagée. En fait cette présomption de donation déguisée joue car on estime que le prix n’a pas été payé par l’enfant acquéreur. Le seul moyen d’éviter cette action est d’avoir le consentement écrit de tous les héritiers réservataires dans l’acte de vente. Certains professionnels refusent même cette opération car elle risque d’envenimer et de dénaturer les relations familiales. De plus, ils estiment qu’il est plus difficile de demander le paiement en cas de défaillance de son enfant débirentier. Acheter un bien en viager n’est pas irrévocable. Concrètement, rien n’interdit le débirentier (l’acheteur) de céder le bien en cas de divorce, difficultés financières ou pour toute autre raison. « 20 % des viagers sont revendus » explique Nicolas Legasse, «en pratique, on ne sollicite pas l’accord du crédirentier. Dans ce cas le débirentier d’origine reste engagé solidairement du paiement de la rente » précise-t-il. De prime abord, on pourrait penser cela contraignant. Les professionnels conseillent pourtant de ne pas faire intervenir le vendeur. En effet, en cas de défaillance du nouveau débirentier, l’acquéreur d’origine reprend la propriété du bien et pourra à nouveau le revendre s’il le souhaite. Réserve du droit d’usage et d’habitation Le viager immobilier est une vente sur mesure. En effet, il existe deux types de viager, libre et occupé. Pour ce dernier, le vendeur opte soit pour l’usufruit soit pour le droit d’usage et d’habitation. Dans la pratique, le viager occupé avec réserve d’usufruit est quasi inexistant. L’usufruit est un droit réel qui permet à l’usufruitier d’avoir un droit de jouissance indirect, il peut alors très bien consentir un bail et encaisser les revenus générés par le bien. L’usufruitier peut conclure sans l’intervention du nu-propriétaire un bail d’une durée inférieure à neuf ans (à l’exception des baux commerciaux). On imagine très bien le désarroi de l’acquéreur au décès du débirentier qui ne peut pas jouir de son bien, celui-ci étant occupé par le locataire. C’est la vente en pleine propriété grevée d’un droit d’usage et d’habitation qui convient le mieux aux investisseurs puisque ce droit personnel est incessible. Toutefois, « les parties doivent insérer dans le contrat de vente une clause précisant qu’en cas de renonciation du droit d’usage et d’habitation par le crédirentier, le montant de sa rente viagère se verra appli- quer une augmentation de 30 %. » indique Hervé Lapous directeur de Viager Lapous à Paris. Les investisseurs et plus couramment les primoaccédants sont largement intéressés par le viager libre puisqu’ils jouissent du bien immédiatement. En contrepartie, ils s’engagent à verser une rente plus élevée de l’ordre de 25 % environ. « Ce contrat est peu fréquent. Il représente environ 1 % du marché » commente Hervé Lapous. Mais il se rencontre de plus en plus. Il concerne souvent des appartements de petite surface en location ou des résidences secondaires dont les propriétaires ne veulent plus assumer la gestion. Le risque majeur pour l’investisseur est de devoir payer les arrérages des rentes pendant une durée bien supérieure à l’espérance de vie escomptée au moment de la signature de l’acte. Tout le monde se souvient de la doyenne et crédirentière Jeanne Calment qui a pu bénéficier d’une rente jusqu’à l’âge de 122 ans… Pour mutualiser le risque, les professionnels conseillent d’investir dans plusieurs viagers immobiliers. Il arrive que le débirentier n’ait plus les moyens d’assumer ses engagements ou que le crédirentier vive plus longtemps que prévu. Le contrat peut alors contenir une clause dite de rachat permettant au débirentier de s’affranchir des arrérages en versant un capital à une compagnie d’assurance. La rente devient alors financière. Elle ne sera pas indexée mais revalorisée selon les performances de la compagnie et en tenant compte du taux technique ayant permis initialement de calculer la rente. Le viager occupé envisageable au-delà de 70 ans La vente en viager est d’actualité surtout quand on sait que l’espérance de vie s’allonge de trois mois par an. Par le biais du viager, les vendeurs s’assurent de recevoir un complément de revenus 8 0 % des viagers occupés ne seront pas habités par les personnes qui a c h è t e n t “ ” ! Nicolas Legasse Prévoir le décès du débirentier I mportant, en cas de décès prématuré du débirentier, ce sont les héritiers qui doivent poursuivre le versement des rentes. Néanmoins, pour éviter cette situation délicate, certains débirentiers souscrivent un contrat d’assurance décès dont le capital versé aux héritiers est destiné au rachat de la rente. Il est essentiel de soigner la rédaction de la clause bénéficiaire afin que les bénéficiaires ne consomment pas le capital à des fins personnelles. Il faut alors prévoir le remploi des sommes: soit les bénéficiaires poursuivront eux-mêmes le paiement de la rente viagère soit ils verseront le capital à une compagnie d’assurance qui sera le nouveau débirentier. Tout ceci doit être bien entendu précisé dans une clause insérée au contrat de vente. Gestion de Fortune l n° 189 - janvier 2009 61 C O N S E I L S Certains acquéreurs sont des Français expatriés qui souhaitent dès leur retour en France vivre dans le bien acquis en viager et profiter de leur r e t r a i t e “ ” ! Martine Sonnati, Étude Lodel venant combler une pension de retraite jugée insuffisante. « Le viager est le plus ancien système des retraites » souligne Michel Artaz, directeur de l’Institut Privé du Viager. Le viager peut aussi être un moyen de financer les établissements spécialisés en cas de perte d’autonomie. Les praticiens expliquent que de nombreuses veuves, habituées à un certain niveau de vie, vendent leur bien en viager. Par ailleurs, les personnes âgées étant réticentes à l’idée de quitter leur domicile pour un établissement spécialisé, elles sont ravies du viager. « Elles ont la possibilité de conserver l’occupation de leur bien leur vie durant et de réaliser des projets personnels grâce au capital et à la rente mensuelle » résume Nicolas Legasse. En outre, le vendeur se décharge de certaines dépenses qui varient selon que le bien soit occupé ou non. En cas de viager occupé, la répartition des charges et des travaux doit être appréhendée sérieusement afin d’écarter toute source de conflits ultérieurs. En règle générale, les dépenses locatives sont à la charge du vendeur et les charges de propriété sont financées par l’acquéreur. Mais à défaut d’une telle convention, ce sont les articles 605 et 606 du Code civil qui s’appliquent. Dans ce cas, seules les charges d’entretien incomberont au crédirentier alors que le débirentier supportera uniquement les dépenses relatives aux grosses réparations: le crédirentier est pénalisé car il paiera la quasi-totalité des charges. Le vendeur ne doit pas envisager ce contrat trop tôt afin de finaliser la vente. En effet, selon les dernières tables de mortalité de l’Insee des années 2004-2006, l’espérance de vie d’une femme âgée de 65 ans est aujourd’hui d’environ 22 ans. Les acquéreurs se méfient de ce type de vente estimant la durée de versement des rentes trop longue. C’est pourquoi, Nicolas Legasse estime qu’une vente en viager occupé est idéale si « le vendeur est âgé entre 73 et 78 ans et qu’il existe une génération d’écart entre le vendeur et l’acquéreur ». En revanche, on peut facilement imaginer un vendeur de 65 ans pour un viager libre étant donné que l’acquéreur peut disposer du bien à sa guise. Le contrat doit être équilibré L’achat en viager peut répondre aux attentes des personnes qui ont comme préoccupation de protéger le conjoint survivant. En effet, la rente peut être constituée sur la tête des deux époux dont le versement s’éteint au décès du deuxième. En outre, au décès du premier conjoint, la réversion totale ou partielle est exonérée des droits de succession. Les clauses de réversion totale sont largement utilisées mais bien évidemment plus le taux de réversion est élevé plus la rente initiale est faible. Il existe des garanties pour protéger le crédirentier en cas de défaillance du débirentier telles que l’inscription du privilège du vendeur à la Conservation des Hypothèques et la clause résolutoire. Cette dernière permet de récupérer le bien dans l’état où il se trouvait au moment de la vente. Étant entendu que le vendeur ne remboursera pas les 62 Gestion de Fortune l n° 189 - janvier 2009 Le viager face à la crise L a crise de l’immobilier est une aubaine pour le marché du viager. Les vendeurs se retournent vers ce type d’opération après avoir tenté en vain de vendre le bien par la voie classique. Même constat du côté des acquéreurs, qui découragés par le montant de l’investissement et les refus des prêts réfléchissent au viager. Mais ils pourraient attendre une baisse plus prononcée de la valeur des biens immobiliers pour acheter afin d’engranger une plus-value plus intéressante. sommes déjà encaissées. Avant de se lancer dans le viager immobilier, il est nécessaire de s’adresser à un spécialiste doté d’une expérience significative. De nombreux vendeurs n’arrivent pas à trouver un acquéreur potentiel en raison d’une mauvaise évaluation du bouquet, qui constitue un versement initial au comptant, et des rentes. Le professionnel doit avoir une approche patrimoniale et s’assurer que la vente en viager est la meilleure solution adaptée à leur situation. Pour Hervé Lapous, « une transaction en viager n’est pas simplement un acte commercial dont l’aboutissement serait une signature chez un notaire. Elle fait intervenir un facteur humain important qui implique une confiance réciproque entre le vendeur et son mandataire qui conseille et assiste son client dans toutes les phases de la transaction ». Le contrat est équilibré si la fixation de la rente est correcte. Mais il faut l’admettre, son calcul est assez complexe et opaque. Chaque spécialiste applique sa propre méthode. Pour exemple, l’espérance de vie d’une femme de 65 ans est de 21,78 ans si on utilise les tables de mortalité de l’Insee alors qu’elle est de 26,55 ans si on applique les barèmes des assureurs. Selon le législateur, les parties au contrat peuvent convenir elles-mêmes du montant de la rente viagère. Toutefois, si les juges considèrent que le prix est non sérieux, la vente sera annulée. En pratique, la fixation de la rente dépend de plusieurs éléments. Il faut tout d’abord procéder à une expertise du bien pour fixer au mieux sa valeur vénale libre de toute occupation. Pour les viagers occupés, il faut ensuite appliquer à cette valeur un abattement d’occupation qui est fonction de l’âge du vendeur. On obtient alors la valeur occupée qui va servir de base pour calculer le bouquet et le capital à convertir en rente viagère. La présence ou non du bouquet va influer sur le montant de la rente. Le postulat étant que plus l’âge du vendeur est avancé, plus le montant du bouquet sera élevé. « À partir de 75 ans et pour un seul vendeur, le bouquet peut aller jusqu’à 20 % de la valeur occupée du bien, selon son importance. Au-delà de 85 ans, en couple ou seul, le bouquet peut aller jusqu’à 40 % de la valeur occupée du bien, toujours selon son importance » illustre Hervé Lapous. Il faut avoir conscience que les établissements bancaires refusent d’octroyer un prêt pour financer le bouquet. En fait, comme le bien immobilier fait déjà l’objet d’une hypothèque C O N S E I L S de premier rang, les banques ne peuvent pas se couvrir, l’hypothèque de second rang ne valant rien pour elles. Pour contourner ce refus, l’acquéreur peut garantir le prêt avec un autre bien ou utiliser les droits à prêt du PEL. Par ailleurs, le montant de la rente à verser va dépendre de l’espérance de vie du vendeur, de la réversibilité ou non de la rente. Afin de se prémunir contre les effets néfastes de l’érosion monétaire, il doit être prévu une clause d’indexation. Les parties choisissent librement l’indice de référence. Remémorez-vous le film caricatural « Le Viager» réalisé en 1972 par Pierre Tchernia. La rente viagère était indexée sur le cours de l’aluminium! Dans la majorité des cas les professionnels conseillent l’indice des prix à la consommation (hors tabac) publié par l’Insee. En l’absence d’une majoration conventionnelle, il faudra pratiquer à la demande du crédirentier une revalorisation légale annuelle en fonction des barèmes fiscaux. Le débirentier pénalisé fiscalement En matière de fiscalité, comme il s’agit d’une mutation à titre onéreux, le vendeur doit payer l’impôt sur les plus-values. La cession est généralement exonérée car elle concerne soit la résidence principale du vendeur au moment de l’opération soit un bien qu’il détient depuis plus de quinze ans. Les arrérages des rentes viagères constituées à titre onéreux ne sont imposables que pour une fraction de leur montant qui varie selon l’âge du crédirentier lors de l’entrée en jouissance de la rente (et non à la date d’aliénation). Le même abattement s’applique alors pendant toute la durée du contrat. A titre d’exemple, pour un crédirentier qui vend son bien en viager libre et qui a reçu son premier arrérage à 68 ans, l’abattement est de 60 % et il le restera jusqu’à son décès. En cas de viager occupé, l’acquéreur ne déclare pas de revenus fonciers. Par conséquent il ne peut rien déduire et ne profite donc d’aucun avantage fiscal. Cette mesure sanctionne le débirentier si la Fiscalité des rentes viagères à titre onéreux Âge du crédirentier Fraction de la rente imposable Jusqu’à 49 ans inclus 70% De 50 à 59 ans inclus 50% De 60 à 69 ans inclus 40% À partir de 70 ans 30% somme totale des rentes dépasse la valeur vénale du bien. Le débirentier est également pénalisé en cas de viager libre. En effet, s’il décide de louer le bien acquis, malgré la perception de revenus fonciers, il ne pourra pas déduire les rentes viagères de ses revenus locatifs. En admettant que le crédirentier soit soumis à l’ISF, il doit déclarer la valeur de capitalisation des rentes viagères à titre onéreux. Cette somme est à déduire pour le débirentier si son patrimoine net dépasse également le seuil légal. Le débat et les critiques fusent en ce qui concerne l’évaluation du droit d’usage et d’habitation en présence d’un viager occupé. En principe le bien est imposé au nom du titulaire du droit d’usage et d’habitation. Mais lorsque le démembrement de propriété émane d’une vente dont le vendeur s’est réservé le droit d’usage et d’habitation, le vendeur et l’acheteur sont imposés séparément selon les droits de chacun. Il faut également que l’acquéreur ne soit pas un héritier présomptif au sens de l’article 751 du Code général des impôts (CGI). Le droit d’usage et d’habitation est calculé à partir du barème fiscal de l’article 669 du CGI. Michel Artaz considère que « l’application de ce barème est injuste. Le débirentier sera taxé sur des valeurs très supérieures à celles résultant d’un calcul économique ». Il n’en reste pas moins que ceci est alors très avantageux pour le crédirentier. Pour résoudre ce problème, Michel Artaz propose de « laisser effectuer cette évaluation entre les parties ». l Lucie Portejoie “La plus belle des retraites” Michel Artaz a consacré 28 années à la gestion de patrimoine et au viager. Il vient de créer l’Institut Privé du Viager (IPV), dont il est le directeur. Pourquoi avoir créé l’IPV? immobilière. Il se concentre sur le conseil. Il propose une M.A. :La rente immobilière est la plus belle des véritable méthode de calcul des rentes viagères car les retraites: elle est en effet indexée sur le coût de la vie à la barèmes standards utilisés sont inadaptés et les logiciels différence des retraites par répartition et de capitalisatrop imprécis. Les professionnels comme les particuliers tion dont l’avenir est incertain. Faut-il encore que les peuvent s’adresser à l’IPV pour effectuer des calculs ou avantages pour le vendeur ne soient pas si excessifs être conseillés. qu’ils aient pour conséquence d’éloigner les acquéreurs. Je souhaite également intervenir auprès des pouvoirs Ces derniers doivent donc être informés des publics et proposer des modifications tant sur le plan juricaractéristiques financières, juridiques et fiscales. dique que sur le plan fiscal. J’envisage que l’IPV soit égaOr jusqu’à présent il en était rarement ainsi. Il s’agit de lement un centre de formation pour les professionnels satisfaire les acquéreurs et de présenter des opérations du patrimoine et certains agents immobiliers, tous préasatisfaisantes pour l’une et l’autre des parties. lablement sélectionnés. Les formations devraient commencer dès le second trimestre 2009. Enfin, le viager est Quels vont être les travaux et objectifs de l’IPV? un produit très français et je souhaite le faire connaître M.A. : Tout d’abord, l’IPV n’effectue aucune transaction hors de l’Hexagone. Une transaction en viager fait intervenir un facteur humain important qui implique une confiance réciproque entre le vendeur et son m a n d a t a i r e “ ” ! Hervé Lapous, Viager Lapous Comprendre le viager sur le plan technique et pratique. Voilà ce que vous propose Michel Artaz dans son guide. Il sera utile tant pour les particuliers qui s’intéressent à cet investissement que pour les professionnels. Viagers, Régime juridique et fiscal, Michel Artaz, Éditions Dalloz, 11e édition, 226 pages, 51¤ Gestion de Fortune l n° 189 - janvier 2009 63