inter 016.indd - Plancha Mania

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inter 016.indd - Plancha Mania
#016
Avril - Mai 2015
Frankreich
29. 8 – 1. 9. 2015
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#016 Avril - Mai 2015
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L e m a g a z i n e d e s p ro f e s s i o n n e l s d e l’ u n i v e r s m a i s o n
reportag
Par Blandine Le Guennec
ENO : une entreprise incroyable
miroir de la réalité industrielle française
“
C’est à deux heures en
train de Paris, en plein cœur
de Niort (préfecture des DeuxSèvres,
en
région
Poitou-
Charentes), que nous avons
visité l’usine ENO, fabricant
inégalés.
Ce
site
chargé
d’histoire est le berceau d’une
aventure
commune.
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industrielle
”
peu
D.R.
de planchas aux savoir-faire
U
ne histoire industrielle
française
L’aventure d’ENO démarre en
1909 à Revin, dans les Ardennes.
Un certain Arthur Haineaux inaugure cette année-là sa fonderie et
s’établit comme fondeur-émailleur, spécialisé dans la fabrication d’appareils de chauffage et de
cuisson individuels. Après seulement quelques années d’activité,
le déclenchement de la Première
Guerre mondiale l’oblige à s’exiler
à Niort, où la communauté ardennaise s’est trouvé une terre d’accueil. À son arrivée, il acquiert
la fonderie Lemaire & Cie, créée
au XIXe siècle à Niort. La paix
revenue, il retourne à Revin tout
en maintenant ouvert le site de
Niort. Lorsqu’éclate la Seconde
Guerre mondiale, c’est au tour
de son fils Albert de vivre l’exode
vers les Deux-Sèvres. Après le
conflit, Albert choisit de rester à
Niort et garde la direction du site
des Ardennes jusqu’à sa fermeture définitive dans les années
soixante. À cette même époque,
il abandonne l’activité de fonderie
pour se concentrer sur la concep-
tion et la fabrication d’objets en
tôle peinte ou émaillée. Alors
que s’ouvre la période des Trente
Glorieuses, l’entreprise désormais deux-sévrienne connaît des
années fastes grâce à un produit
que le monde méditerranéen lui
réclame : l’appareil de chauffage
au gaz individuel, devenu mobile.
Après avoir conquis l’Algérie et
le Maroc notamment, cet article
remporte un succès fulgurant
dans les pays du Golfe : en Irak,
en Syrie, en Jordanie et en Libye
où, en 1978, l’entreprise décrochera un contrat mirobolant. En
1976, ENO – qui fabrique aussi des
appareils de cuisson d’appoint –
reçoit l’Oscar de l’exportation, un
prix très prestigieux à l’époque.
Avec quelque 600 salariés, l’entreprise est prospère et réalise
des chiffres record.
De rebondissement
en rebondissement
Alors que les commandes ne
cessent d’affluer, Michel Haineaux
(fils d’Albert) ne parvient plus à
financer la croissance de l’entreprise et fait appel à un investisAvril - Mai 2015
seur suédois. De ses bureaux situés à des milliers de kilomètres,
cet actionnaire bienfaiteur reste
bien malheureusement déconnecté des réalités de l’entreprise.
Il ne prend pas en considération
l’impétueuse obligation d’innover et de développer de nouveaux
marchés pour préparer l’avenir.
Lorsque vient le jour fatidique
où sont rompus le juteux contrat
avec la Libye puis les différents
marchés sud-méditerranéens, la
sanction est brutale : l’entreprise
se trouve dans une situation économique catastrophique. Malgré
les plans sociaux à répétition,
le point d’équilibre peine à être
trouvé. ENO est en dépôt de bilan.
Un bras de fer oppose alors les
militants de la CGT et l’actionnaire
suédois. Les tensions sociales
furent si fortes que tous ceux qui
ont connu Niort en cette année
1989 s’en souviennent. L’entreprise a cependant toujours son outil de production, sans doute
sauvé par la longue
occupation de l’usine
par ses ouvriers. Elle
sera sauvée de justesse
par le groupe Taittinger. Deville, branche
industrielle du groupe,
rachète ENO avec l’ambition d’étendre sa production à la fabrication
des toutes premières tondeuses
à gazon solaires ! Malheureusement, en 1993, Deville va mal, et
ENO se retrouve à nouveau en
grand danger. C’est alors qu’apparaît la candidature providentielle d’un ancien dirigeant de la
société Rosières, Christian de
Lapeyrière qui va remettre sur les
rails cette entreprise en difficulté.
À son arrivée, il fait un geste fort
qui marquera durablement les esprits. Il convoque tous les ouvriers
et, devant eux, fait mettre au rebut
Avril - Mai 2015
D.R.
e
les tondeuses solaires en stock.
Alors que celles-ci commençaient
à se vendre, le nouveau maître des
lieux, fin stratège, ne voit pas dans
ce produit hors de prix (20 000
francs pièce) la réponse à un vrai
marché. Pragmatique, il recentre
l’entreprise sur ses savoir-faire :
les appareils de chauffage et les
gazinières. Sa stratégie : rénover
la gamme de fours de bateaux
pour accompagner la croissance
forte du marché du nautisme.
Plancha Elektra 60
Mille sabords !
Située à moins d’une heure de La
Rochelle, la ville de Niort est aussi l’une des portes de la Vendée.
En lançant une gamme nautique,
ENO va bénéficier de l’essor inouï
que vont connaître les constructeurs de bateaux de plaisance
dans les années quatre-vingtdix. L’entreprise renoue avec la
croissance et profite de douze
belles années durant lesquelles
les ateliers tournent à un rythme
effréné. À cette même époque,
Christian de Lapeyrière est en âge
de partir en retraite et souhaite
céder son entreprise.
Quand deux copains prennent
les commandes
On est donc en 2003. Laurent Colas et Antoine Thomas, deux amis
d’enfance, décident de se lancer
ensemble dans la grande aventure entrepreneuriale. Le premier
– Laurent Colas – est ingénieur. Sa
carrière l’amènera à faire
du conseil en organisation
stratégique dans de grands
groupes comme Andersen
Consulting (devenu Accenture), Valeo et Brandt électroménager. Le deuxième
– Antoine Thomas – est un
homme de marketing qui a
fait ses classes chez CocaCola. L’un voudrait partir sur
un projet industriel, l’autre
est attaché à une activité
liée à des produits grand public.
Après un an et demi de recherche,
ils tombent sur le dossier ENO.
Enthousiasmés, ils l’étudient en
profondeur et se proposent comme
repreneurs. Après avoir convaincu
les banques, ils deviennent ainsi
capitaines d’industrie et posent
leurs valises à Niort. Mais le sort
s’acharne. Le nautisme sera l’un
des tout premiers secteurs touchés par la crise, dès 2006. Les
ventes de bateaux s’effondrent… et
celles des produits ENO avec.
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reportag
L'émaillage des plaques, au cœur du savoir-faire d'Eno
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Plancha mania !
Au moment où Laurent Colas et
Antoine Thomas reprennent ENO,
la tâche à accomplir pour pérenniser l’activité de l’entreprise est
immense. Entre les appareils de
chauffage à gaz qui ne touchent
plus qu’un public restreint et le
marché des appareils de cuisson pour bateaux en baisse, il
faut trouver de nouveaux leviers
de croissance. Au moment de la
reprise, ENO est co-concepteur
et fabricant en sous-traitance de
toutes les planchas homologuées
du marché. Nos deux hommes
réalisèrent qu’il y avait un énorme
potentiel derrière ce savoir-faire
qui n’avait jamais été exploité
sous la marque ENO. Alors que
ce mode de cuisson était encore
très peu répandu et encore moins
connu (tradition venue d’Espagne,
on la trouvait dans le Sud-Ouest
dans une version plutôt rustique),
ils furent convaincus de son intérêt à une époque où le secteur de
l’outdoor était en plein essor. Leur
première idée fut de remettre à la
disposition des consommateurs
le savoir-faire centenaire de l’entreprise : la fonte émaillée pour
une cuisson plus saine et plus
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goûteuse, mais aussi pour un
nettoyage facile. La deuxième fut
de créer une base qui permettrait
d’une part de poser la plancha
sur un plan de travail, d’autre part
d’assurer une montée en température puissante et uniforme. La
troisième de prévoir un rebord
pour parer aux projections de
graisse. Pour le design, ils firent
appel à un talent extérieur. Le
plus grand défi technique fut de
fabriquer un produit répondant à
toutes les normes alimentaires
et de sécurité (le coffrage de la
plaque, dont la température de
chauffe est de 350 °C, doit être
anti-brûlure ! Pas question non
plus de se brûler en touchant
les boutons du thermostat). "Les
contraintes normatives ont débouché sur des prouesses d’innovation", nous explique Laurent
Colas. Le défi industriel fut de
remettre en fonctionnement l’atelier d’émaillage, tombé depuis
bien longtemps en décrépitude..
Un investissement profitable
puisqu’il allait permettre d’émailler également sur place les gazinières qui jusqu’alors étaient envoyées en Alsace par camion pour
cette opération.
Le pari fut gagné ! Dès leur lancement, les planchas ENO créèrent
l’événement sur le secteur du
barbecue auquel elles sont rattachées. Elles firent même sensation auprès des chefs, pourtant sceptiques au départ, qui lui
reconnurent une qualité unique
de cuisson et apprécièrent son
utilisation tant indoor qu’outdoor.
Très vite, elles devinrent une référence et ENO développa ensuite
les premières versions à gaz des
modèles électriques, en offrant
les mêmes performances.
La fabrication des planchas
Pour découvrir la fabrication des
planchas en cette fin d’hiver 2015,
nous avons suivi Laurent Colas
dans les ateliers qui s’étendent
sur 10 000 mètres carrés. Il nous
emmène dans un monde passionnant où se côtoient les compétences les plus diverses et où
les hommes soulèvent jusqu’à
trois tonnes de fonte par jour !
Préparation des plaques - Les
plaques de fonte arrivées d’Alsace
sont d’abord grenaillées (opération qui consiste à bombarder la
plaque en fonte de micro-billes
d’acier) pour devenir abrasive. La
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e
L'homme et le robot sont désormais partenaires dans l'usine
surface devenue rugueuse permettra d’accrocher l’émail.
L’émaillage - Sous la direction
d’un chef d’atelier, gardien du
savoir-faire centenaire, cinq ouvriers sont ici à la manœuvre. La
première étape consiste à fabriquer de l’émail qui est un mélange de silice (verre), de minium,
de potasse et de soude. Le meunier qui prépare la pâte d’émail
est le détenteur d’une recette
secrète. Retenons qu’après avoir
été broyé dans une cuve, le mélange de matière est filtré pour
éliminer les grumeaux. Elle est
ensuite projetée sur les plaques
de fonte à l’aide de pistolets spécifiques. Pour obtenir une répartition homogène de l’émail, les
ouvriers manient ces outils avec
une incroyable précision. Les
plaques émaillées, suspendues
sur un convoyeur aérien, partent
alors au séchage dans un four à
200°C. Devenues "biscuit" au bout
de vingt minutes, elles sont placées dans un second four de vitrification à 800°C.
Fabrication et montage - C’est le
poste qui recense le plus de personnel puisqu’il peut employer
Avril - Mai 2015
jusqu’à 80 personnes sur une
même période. Une quinzaine
de salariés découpent au laser,
plient, soudent et polissent la tôle
arrivée en rouleau. Sont ajoutés les accessoires, sourcés en
France autant que possible mais
aussi en Italie, en Allemagne et en
Espagne. Soulignons que l’entreprise fait appel quotidiennement
à plusieurs dizaines de personnes
handicapées mentales employées
dans un organisme de Niort. Une
initiative volontariste de l’entreprise qui apprécie leur exceptionnelle capacité d’observation. Il
aura fallu un peu de temps pour
créer une harmonie entre des
travailleurs dont la diversité fait
la richesse. À l’usine, jusqu’à 500
planchas peuvent ainsi être fabri-
quées chaque jour. Aujourd’hui,
ENO emploie une centaine de
salariés et demeure la seule entreprise à posséder le savoir-faire
unique d’émaillage des plaques
de cuisson.
Derrière le grand défi industriel,
une PME
ENO réalise aujourd’hui un chiffre
d’affaires dans lequel les planchas pèsent 50 %. L’activité nautique, soutenue par le rachat en
2006 du concurrent nord-américain Force 10, représente quant à
elle 35 % et le chauffage au gaz
mobile, hier fleuron de l’entreprise, permet d’enregistrer 15 %.
Dans une France qui soutient peu
ses PME, offrir des perspectives
d’avenir à une petite industrie de-
ENO fut créée par la famille ardennaise Héneaux en 1909. À cette
époque – revanche de l’industriel sur l’aristocrate – les entreprises
étaient fièrement baptisées du nom de la famille du bâtisseur. Arthur
Héneaux, homme visionnaire, eut l’audace dans les années vingt
d’écire son nom phonétiquement, pour rendre la marque plus lisible et
compréhensible à l’international. Cet abandon de l’orthographe initiale
contribua à la construction d’une marque forte et au développement
de sa notoriété à l’échelle mondiale. Un vrai cas d’école dans l’entredeux-guerres. L’étude de l’évolution des logos au fil de l’histoire est
une vraie leçon de style. Époque après époque – et aujourd’hui encore
–, l’entreprise aura fait évoluer son iconographie et démontré qu’elle
est en phase avec l’air du temps.
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reportag
mande une énergie considérable
à ses dirigeants qui doivent faire
face aux affres de la paperasserie
administrative et à la forte pression fiscale tout en redoublant
d’énergie et d’idées pour rester
dans la compétition mondiale. À
côté de cela, il faut affronter les
petits et grands aléas de la vie
quotidienne à l’usine. C’est à ce
prix que Laurent Colas et Antoine
Thomas parviennent à faire vivre
cette entreprise à l’histoire si
riche. Et ils ne baissent jamais
les bras, même quand la situation devient critique, comme en
2013 et 2014 où le mauvais temps
mêlé à la sinistrose ont mis à mal
le marché de la plancha, leur offrant au passage quelques vraies
sueurs froides. Persuadés que
l’investissement et l’innovation
sont les seuls moyens d’avancer,
ils ont persévéré dans un projet
de grande ampleur avec la mise
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en place d’une nouvelle ligne
d’émaillage des planchas. Entièrement robotisée, celle-ci a dorénavant un procédé d’émaillage
très performant et novateur qui
permet d’augmenter significativement la productivité et la capacité de production, de réduire la
pénibilité du travail et de travailler en recyclage total (zéro rejet).
L’un des objectifs de cette hausse
de productivité est de se donner les moyens de répondre au
marché américain qui nourrit de
nombreux espoirs de l’entreprise.
À la conquête de l’Ouest
Avec le rachat du Canadien Force
10 (fabricant de gazinières pour
bateaux), ENO s’est ouvert les
portes du marché américain. En
2014, ses planchas étaient lancées avec succès au Canada. Dotés d’une réelle capacité d’anticipation, Laurent Colas et Antoine
Les planchas ENO sont des appareils mobiles pour l’extérieur comme
pour l’intérieur qui entrent dans tous les univers de la gastronomie :
restaurants, cuisines de rue, terrasses, traiteurs, jardins, cuisines
familiales et… bateaux ! On y cuisine de façon savoureuse et
croustillante œufs, viandes, poissons, crustacés, fruits et légumes.
Depuis près de dix ans, ENO permet à chacun d’apprécier à sa plus
grande valeur ce mode de cuisson et l’exporte à travers le monde.
Gastronomique, sain, diététique, facile et convivial, il est de plus en
plus sollicité par un public séduit tant par la qualité de cuisson, la
résistance du matériel et la facilité du nettoyage que par l’origine
française d’un produit éco-responsable.
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Thomas – voyant le succès de la
cuisine à la plancha en Europe et
comprenant le potentiel du produit à l’international – ont déposé
aux États-Unis la marque Plancha®. Pour réussir leur conquête
de l’Amérique, ils peuvent se
reposer sur leur filiale Force 10
dont le siège (bureau commercial) est à Vancouver (Canada)
et les entrepôts en Caroline du
Sud. Le stock est ainsi tout près
de la Floride où se réalise 60 %
du chiffre d’affaires de l’activité
de cuisson pour le nautisme aux
États-Unis. En 2014, ENO réalisait
40 % de son chiffre d’affaires à
l’export, tous pays confondus. Elle
vend ses cuisinières de bateaux
dans 50 pays des cinq continents,
devenant même le leader mondial
sur ce segment. La plancha ENO
à quant a elle a déjà conquis tous
les pays limitrophes de l’Hexagone : la Belgique, la Suisse,
l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne
mais aussi la Nouvelle-Zélande
et l’Australie.
La fierté du made in France
Seule à faire des planchas à poser
il y a huit ans, ENO est aujourd’hui
bataillée par nombre de fabricants
– souvent chinois – qui ont repris
son concept. Dans cette lutte
sans merci, l’entreprise a choisi
de faire la différence en maintenant la qualité française. Pour
la démontrer, elle fut l’une des
toutes premières à croire dans le
label Origine France Garantie et
à faire auditer ses planchas ainsi
que ses cuisinières pour bateaux.
Ses dirigeants soulignent le
cercle vertueux du label, puisque
la labellisation les a conduits à
changer certains fournisseurs
pour privilégier des fabricants
français. Garante d’un savoirfaire artisanal d’excellence tant
pour la fabrication de cuisinières
pour bateaux que pour celle des
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e
Éco-conception
Produire en France, concevoir
des produits durables de qualité
et garantis dans des matériaux
recyclables sont des priorités
pour ENO. Les chutes d’Inox sont
recyclées, les matériaux utilisés
sont triés, la fonte fabriquée à
partir de métaux recyclés est très
résistante et par conséquent durable. Les planchas sont indéfiniment réémaillables. Les produits
ENO et Force 10 sont réparables.
L’émail fabriqué en France est
un revêtement inaltérable à la
cuisson. Quant aux bois des chariots, ils portent tous le label
FSC (Forest Stewardship Council)
certifiant les forêts gérées de
manière éco-responsable. En
sus, l’entreprise met régulièrement en œuvre des moyens afin
d’optimiser sa consommation
d’énergie : acquisition d’un nouveau four d’émaillage qui réduit
considérablement la consommation de gaz avec un système
de cogénération récupérant les
fumées chaudes du four pour
chauffer les ateliers ; mise en
place de nouveaux processus
d’application sans rejet ; utilisation de systèmes de soudure
par induction permettant de ne
consommer que l’énergie nécessaire pendant l’opération ; création de puits de lumière dans les
toitures pour utiliser la lumière
du jour comme éclairage.
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D.R.
planchas, ENO fut en 2011 la millième entreprise labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant par le
ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. À ce titre,
elle exposera ses produits dans
le pavillon France de l’exposition
universelle de Milan (1er mai31 octobre 2015). Un événement
mondial dont le thème est pour
cette édition : "Nourrir la planète,
énergie pour la vie".
Le prix du beau
Les planchas ENO sont des produits haut de gamme commercialisés dans les grandes surfaces spécialisées de bricolage,
les jardineries et les détaillants
spécialisés. En France, le marché de la plancha représente
aujourd’hui la moitié de celui des
barbecues à gaz. Une très belle
performance quand on sait qu’on
est parti de zéro il y a moins de
dix ans ! Pour vendre sa gamme
étendue de planchas, l’entreprise a créé une brigade de chefs
ENO qui parcourt la France. Cette
équipe de grand talent convainc
dès qu’elle se met à l’œuvre. Car
en matière de plancha comme en
toute chose, on trouve toute sorte
de qualité, et, comme le souligne
Laurent Colas, il ne suffit pas de
poser une plaque sur un brûleur
pour faire une plancha.
Contact
www.eno.fr
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