VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DU DEBUT DE LA SAISON
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VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DU DEBUT DE LA SAISON
VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DU DEBUT DE LA SAISON DES PLUIES AU MATO GROSSO (BRESIL) Damien ARVOR (1), Vincent DUBREUIL (1), Margareth Simões Penello MEIRELLES (2),(3) (1) COSTEL UMR 6554 CNRS – LETG Université Rennes 2 Place du Recteur H. Le Moal 35043 RENNES CEDEX, France [email protected], [email protected] (2) Universidade do Estado do Rio de Janeiro - UERJ Departamento de Engenharia de Sistemas e Computação – Pos Graduação em Geomatica (3) Embrapa Solos Rua Jardim Botânico, 1024 – Rio de Janeiro, RJ [email protected] Résumé : La culture du soja représente aujourd’hui la première source de revenus de l’Etat du Mato Grosso (Brésil). L’importance prise par cette culture est en partie expliquée par les conditions du milieu caractérisé notamment par un climat aux précipitations abondantes permettant l’obtention de rendements supérieurs à la moyenne nationale. Cependant, tous les ans, ce même climat est la cause de chutes de rendements dans certaines communes qui peuvent par exemple êtres liées à des précipitations trop faibles lors de la phase de semis du soja. Dans ce cas, le problème pour les producteurs est de déterminer au mieux la date de démarrage de la saison des pluies afin de pouvoir commencer le semis en relative sécurité. L’objectif de cette étude est de déterminer le début de la saison pluvieuse afin d’en analyser la variabilité spatio-temporelle au Mato Grosso. Pour cela, les données utilisées sont les données de terrains de 116 stations obtenues auprès de l’Agence Nationale des Eaux (ANA) sur la période 1998-2005 qui sont comparées aux données d’estimation des pluies par satellite issues de la mission TRMM (Tropical Rainfall Measuring Mission). La date de début de saison pluvieuse est déterminée au pas de temps journalier par la méthode de « Anomalous accumulation » proposée par Liebmann (2006). Cette méthode permet de mettre en avant une forte variabilité spatio-temporelle des différentes caractéristiques de la saison pluvieuse au Mato Grosso à l’échelle régionale comme à l’échelle locale. Astract : Nowadays, the soybean cultivation represents the first source of income for the Brazilian State of Mato Grosso. The importance of this cultivation can be partly explained by the regional natural conditions, and especially by the abondant precipitations enabling producers to get good yields. However, every year, this climate leads to siginifcant yields’ losses in a few localizations due to weak rainfalls during the planting period. Thus, the producers have to determine as best as possible the onset date of the rainy season in order to plant in a relatively safe situation. The purpose of this work is to determine this onset date to analyse its spatio-temporal variability in Mato Grosso. The data used here are those of 116 meteorological stations managed by the Water National Agency (ANA) in the 1998-2006 period. These data will be compared to rainfall estimations issues from the Tropical Rainfall Measuring Mission (TRMM) satellite. The onset date is determined at a daily scale by the “Anomalous accumulation” method proposed by Liebmann (2006). This method allows us to detect a strong spatio-temporal variability of the rainy season attributes in Mato Grosso at regional and local scales. Mots clés : Précipitations, Mato Grosso, début de saison pluvieuse, soja. Keywords : Rainfall, Mato Grosso, onset, soybean. Introduction Si le Mato Grosso est aujourd’hui le premier Etat brésilien producteur de soja avec plus de 6 millions d’hectares, il le doit en grande partie à un climat tropical auquel la recherche brésilienne menée par l’EMBRAPA a su adapter des variétés de soja. Les atouts du climat tropical humide du Mato Grosso résident notamment dans une régularité interannuelle marquée par une saison sèche et une saison humide centrées respectivement sur les mois de juillet et janvier. De plus, la saison humide apporte toujours les précipitations nécessaires à la croissance du soja (environ 800 mm (Embrapa, 2004)) puisqu’il pleut entre 1200 mm au sud et plus de 2000 mm au nord, ce qui permet aux agriculteurs mato-grossenses d’obtenir les meilleurs rendements du pays (régulièrement supérieurs à 3 tonnes par hectare). Ces fortes précipitations ont également l’avantage de permettre la réalisation d’une deuxième culture (maïs ou coton) en profitant de la fin de la saison des pluies une fois le soja récolté. Cependant, ce même climat peut être la cause de fortes pertes de rendements à des échelles plus fines. En effet, les précipitations principalement d’origine convectives sont caractérisées par une variabilité spatio-temporelle très forte qui peut affecter certaines régions, certaines fazendas, voire certaines parcelles. Les problèmes rencontrés sont alors de deux types particuliers : 1) une période sèche en phase de semis peut affecter les premières phases de croissance du soja et forcer les agriculteurs à re-semer ; 2) des périodes sèches (veranico) ou trop pluvieuses au cours des phases végétatives ou reproductives peuvent entraîner des pertes de rendement ; 3) des périodes pluvieuses intenses en phase de récolte peuvent rendre les graines trop humides et donc affecter leur qualité ou tout simplement empêcher l’accès aux parcelles par les machines agricoles. L’objectif de cet article est de déterminer les principales caractéristiques des précipitations au Mato Grosso à partir de données de terrain et de données issues du satellite TRMM. Pour cela, différentes méthodes de détermination du début et de la fin de la saison des pluies seront testées et comparées. La méthode la plus intéressante sera alors appliquée pour étudier la variabilité spatio-temporelle des précipitations. 1. Les données utilisées Dans le cadre de cette étude, les données de terrain utilisées sont des données obtenues auprès de l’ANA (Agencia Nacional das Aguas) concernant 116 stations ayant fonctionné sur l’année 2004-2005. Ces données permettent d’analyser les atouts de différentes méthodes d’estimation des dates de début et fin des pluies afin de choisir celle qui apparaîtra comme étant la plus efficace. Cette dernière sera alors appliquée aux données du satellite TRMM (Tropical Rainfall Measuring Mission) dont les produits 3B42 donnent des estimations des taux de précipitation par heure, toutes les 3 heures de 1998 à 2006. Ces données sont estimées à partir des capteurs micro-ondes (TMI), radar (PR) et visible/infrarouge (VIRS) du satellite à une résolution spatiale de 0.25°x 0.25°. 2. Détermination du début et de la fin de la saison pluvieuse au Mato Grosso De nombreux travaux ont déjà été effectués dans l’objectif de déterminer le début et la fin de la saison pluvieuse dans les régions tropicales, que ce soit en Afrique ou en Amazonie. Ainsi, selon Marengo (2001), le début (la fin) de la saison pluvieuse intervient lors de la pentade où le taux de précipitation journalier est supérieur (inférieur) à 3,5 mm sur au moins 6 pentades des 8 suivantes (précédentes). Cette technique est reprise en 2004 par Li et Fu mais ces derniers changent le taux de précipitation journalier seuil en lui indiquant une valeur égale au taux moyen annuel (somme des précipitations annuelles sur le nombre de jours par an). Au Nigéria, Odekunle (2006) applique une méthode basée sur le pourcentage de précipitations cumulées par pentade. La date de début (fin) des pluies correspond alors à la première (dernière) pentade de rayon de courbure positif (négatif) maximal. L’auteur applique une variante de cette méthode en utilisant le pourcentage cumulé du nombre de jours pluvieux par pentades plutôt que des quantités précipitées. Enfin, Liebmann (2006) propose une méthode basée sur la définition de « Anomalous Accumulation » qui consiste à calculer la différence entre l’accumulation de précipitation journalière et l’accumulation moyenne annuelle journalière (se référer à la bibliographie pour l’équation). Le début (fin) de la saison des pluies étant alors déterminé par la date de minimum (maximum) de la courbe. L’objectif de cette étude étant de mettre en relation la pluviométrie et la culture du soja au Mato Grosso, ces différentes méthodes ont été adaptées en y appliquant des seuils ayant un lien avec les besoins en eau du soja. Selon Rosolem (2006), en phase de semis et d’émergence, le soja a besoin de 2,2 mm d’eau par jour. C’est donc ce seuil qui sera ici choisi dans un premier temps. Par ailleurs, les conditions sur les pentades appliquées dans la méthode créée par Marengo (et reprise par Fu et Li) sont originellement prévues pour étudier les climats amazoniens, or le Mato Grosso se situe dans une zone de transition entre un climat équatorial au nord et tropical au sud, moins humide. Cette variabilité du climat fait que le critère de 6 pentades pluvieuses (sèches) sur 8 ne peut être respecté dans une grande partie de l’Etat. Il a donc été décidé d’appliquer un critère moins contraignant de 4 pentades sur 8. Les différentes méthodes présentées sont alors comparées et testées à partir des données terrain de 116 stations sur l’année 2004-2005 (année climatologique considérée du 15 juillet 2004 au 14 juillet 2005) pour déterminer leurs avantages et inconvénients respectifs par rapport au but recherché. La figure 1 illustre les différentes méthodes pour une station donnée au Mato Grosso. a) 25 b) 100 800 20 mm/jour 15 400 60 10 40 200 5 20 0 0 Figure 1 : Méthodes d’estimation du début et fin de la saison des pluies pour une station de Sorriso en 2004-2005 par a) méthode de « Anomalous accumulation » de Liebmann et b) méthode de Marengo (Histogrammes) ou méthode du pourcentage des jours pluvieux cumulées (courbe). Les cercles représentent les dates de début et fin des pluies définies par la méthode de même couleur. La méthode se rapprochant alors le plus des dates potentielles de semis semble donc être celle de Liebmann (à la fois par la corrélation et par le RMSE). Bien sûr les corrélations (et Marengo 4/8 Odekunle Pmm Odekunle days Liebmann (2.2) Correlation R Semis > 70 0.618 0.151 0.159 0.757 RMSE semis >70 17 45 46 14 30/6 11/5 22/3 31/1 12/12 23/10 3/9 15/7 10/7 11/5 12/3 11/1 12/11 -200 13/9 0 % cumulé 80 600 15/7 Anomalous Accumulation (mm) Pour valider la méthode qui semble la plus efficace, il a été choisi de comparer les résultats obtenus avec les dates de semis potentielles du soja. Au cours d’entretiens sur le terrain avec des agronomes et des producteurs de soja de la région, il est apparu que ces derniers déterminent les dates de semis en fonction des précipitations accumulées dans leurs pluviomètres. En fait, la majorité d’entre eux attend qu’il se soit accumulé 70 mm pour semer donc ce seuil a été retenu dans cette étude (le calcul du cumul n’est réalisé qu’à partir du premier septembre pour s’affranchir des pluies exceptionnelles du mois d’août qui ne sont pas considérées par les producteurs). Nous obtenons alors un tableau de corrélations et de RMSE entre les différentes méthodes et la date de semis potentielle. Figure 2 : Tableau des corrélations et de RMSE entre les méthodes d’estimation de début des pluies et les dates de semis potentielles (70 mm accumulés après le 1 septembre). les RSME) sont dans l’ensemble faibles (élevés), mais ceci s’explique facilement par le fait que les deux données ne correspondent pas exactement aux mêmes informations. Le seuil des 70 mm cumulés est un seuil « fictif », retenu pour son côté pratique (l’enjeu implicite étant de déterminer si cette date de semis fait sens au niveau climatique et si il est possible de repérer des situations telles que le semis intervienne avant le véritable début de la saison des pluies ou largement après). C’est donc la méthode de Liebmann qui sera ici retenue dans le reste de l’étude. Cette méthode a quelques avantages : a) elle permet de s’affranchir des faux démarrages de saison pluvieuse (comme la méthode de Marengo et al. (2001) d’ailleurs), b) elle permet de toujours définir les dates de début et fin de saison des pluies (ce qui n’est pas toujours vrai par la méthode de Marengo et al (2001)), c) elle est relativement simple et maniable donc facile à programmer et enfin d) elle permet de déterminer la date de semis au pas de temps journalier (contre un pas de temps de 5 jours pour les autres méthodes). Ce dernier point peut prêter à discussion car il peut paraître illusoire en effet de vouloir déterminer le début de la saison des pluies au jour près. Toutefois, dans le cas des cultures de soja, il apparaît que la première phase de croissance (semis-émergence) ne dure que 5 à 7 jours et, qu’une fois passée cette phase, les besoins en eau sont de 5,1 mm/jour (Rosolem, 2006), soit plus du double. Il est donc évident qu’un pas de temps pentadaire serait limité pour mettre en relation des dates de début des pluies avec des dates de semis. 3. Estimation des caractéristiques de début et fin des pluies par TRMM La méthode de Liebmann a donc été choisie pour évaluer la variabilité spatio-temporelle de quelques caractéristiques de la saison des pluies au Mato Grosso. Cette méthode a été appliquée sur les données d’estimation des pluies fournies par le satellite TRMM (produit trihoraire 3B42 d’estimation du taux de précipitation horaire). Ces données ont été traitées afin de donner des précipitations journalières de juillet 1998 à juillet 2006 qui ont donc permis de déterminer les attributs recherchés (début, fin, durée de la saison pluvieuse, précipitations annuelles, dates de semis potentielles) pour 8 saisons pluvieuses. 3.1.Variabilité spatiale à échelle régionale et locale L’étude des moyennes des attributs sur les 8 ans étudiés nous permet d’obtenir des indications sur la variabilité spatiale à l’échelle régionale. Les figures 3 et 4 montrent clairement le gradient sud-est / nord-ouest qui avaient déjà été indiqué para Dubreuil et al. (2002) lié à l’arrivée de la saison pluvieuse par le nord-ouest expliquée par la descente au sud de la ZCIT et la mise en place de systèmes convectifs plus intenses venus d’Amazonie. Il est également possible de remarquer le caractère particulier des régions du Chaco au sud-ouest et du couloir sec amazonien (Durieux, 2002) au nord-est qui sont moins arrosées. La figure 4 confirme ceci en indiquant les profils spatiaux selon un axe sud-est / nord-ouest pour les images étudiées. Le gradient précédemment évoqué y est également clairement visible, sauf pour la date de début des pluies qui semble moins variable, comprise entre 40 et 80 jours après le 15 juillet (date de début d’année ici considérée), soit entre le 24 août et le 3 octobre. Toutefois cette variabilité moins marquée de la date de début des pluies à l’échelle régionale est à prendre avec précaution. En effet, elle peut cacher une variabilité très importante à l’échelle locale. Pour confirmer cela, il peut être intéressant de se pencher sur le cas de la commune de Sorriso qui est la première commune productrice de soja du Brésil et qui a la particularité de s’étendre sur plus de 200 kilomètres du nord au sud. b) a) d) c) 2800 Précipitations (mm) 2600 2400 2200 Somme Durée Onset End 2000 1800 1600 1400 1200 1000 45°W-20°S 60°W-5°S 360 330 300 270 240 210 180 150 120 90 60 30 0 Figure 4 : Profils spatiaux des caractéristiques de la saison pluvieuse au MT selon un transect sud-est / nordouest. Les jours sont comptés à partir du 01 juillet pour les courbes « Onset » et « End ». Dans le cas de l’année 2004-2005, il apparaît que le début de la saison des pluies a eu lieu au 66ème jour au nord de la commune (soit le 19 septembre), contre le 86ème jour au sud de la Jours Figure 3 : a) Précipitations annuelles moyennes entre 1998 et 2006 ; b) durée moyenne en jours de la saison des pluies entre 1998 et 2006; c) jour moyen de début de la saison des pluies entre 1998 et 2006 ; d) jour moyen de fin de la saison des pluies entre 1998 et 2006. La légende pour c) et d) est nombre de jours à partir du 15 juillet. commune (soit le 09/10). Il est donc évident que les stratégies de semis et les risques encourus par les producteurs en ce qui concerne d’éventuelles pertes de rendements ne sont pas les mêmes selon la localisation de l’exploitation pour une année donnée. 3.2. Variabilité temporelle Toujours à Sorriso, à partir des données de début des pluies calculées pour chaque année de la période d’étude (1998-2006), il est possible de définir l’écart obtenu entre l’année où la saison des pluies a été le plus retardée et celle où elle a été plus précoce. Dans le nord de Sorriso, on trouve une différence de 25 jours entre les deux années extrêmes tandis que dans le sud de la commune, l’écart peut monter jusqu'à 48 jours (28 août en 2001-2002 contre 15 octobre en 2000-2001), soit plus d’un mois et demi. Les conditions de semis ne sont donc pas homogènes sur le territoire d’une commune. Conclusion Après avoir testé différentes méthodes d’estimation de début et de fin de saison pluvieuse en Amazonie, la méthode de Liebmann basée sur le principe de « Anomalous Accumulation » a été choisie. Son adaptation aux données journalières fournies par le TRMM entre 1998 et 2006 ont alors permis d’étudier la variabilité spatio-temporelle des caractéristiques de la saison pluvieuse à différentes échelles. A l’échelle régionale, un gradient sud-est / nord-ouest apparaît clairement et permet de mettre en avant une durée de la saison pluvieuse plus longue au nord, avec des pluies arrivant plus tôt et s’arrêtant plus tard. A l’échelle locale, l’étude de la commune de Sorriso permet de distinguer une forte variabilité de la date de début des pluies entre le sud et le nord pouvant atteindre les 20 jours. La variabilité temporelle est également forte à cette échelle puisqu’on a pu calculé une différence de un mois et demi dans le début des pluies entre deux années successives. Ces données devront ensuite être mises en relation avec les pratiques agricoles appliquées dans la région et notamment les dates de semis du soja, qui est la culture la plus importante au Mato Grosso. 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