Transparence des Finances publiques et Participation en Afrique

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Transparence des Finances publiques et Participation en Afrique
Par les Chargés de Missions Economiques
Rapport d’activités intitulé « Transparence des Finances publiques et Participation en
Afrique »
Auteur : Alta Fölscher, Emilie Gay de l’Initiative africaine concertée (CABRI) en Afrique du
Sud
Octobre 2012
L’objectif principal de CABRI est de promouvoir une gestion efficiente et efficace des finances
publiques en Afrique. Divisé en trois parties, ce rapport évalue (i) l’état actuel de la transparence des
Finances Publiques en Afrique, (ii) les diverses approches de la transparence des Finances Publiques
et les principaux défis, ainsi que (iii) les bonnes pratiques émergentes dans le cadre de la supervision
et de la transparence.
 Etat actuel de la transparence des Finances Publiques en Afrique :
Le rapport utilise les données transnationales de l’Indice de Budget Ouvert (IBO) et d’une enquête
réalisée par le Partenariat budgétaire international ainsi que les évaluations de l’initiative PEFA. Ainsi,
les pays Africains sont en moyenne, moins transparents quant à leurs activités budgétaires que leurs
homologues dans d’autres régions du monde à l’exception des pays du Moyen-Orient ; malgré un
bon potentiel quant à l’amélioration de la transparence, la performance de la majorité des pays
évalués en Afrique s’est dégradée depuis 2006.
Par rapport aux pays anglophones, les pays francophones et lusophones sont en moyenne cinq fois
moins performants, cette hypothèse est vérifiée au niveau des revenus (les pays à faible revenu
intermédiaire de la tranche supérieure enregistrent les meilleurs résultats), et aussi sur la
dépendance vis-à-vis de l’exportation du pétrole (ou non) et leur statut d’Etat plus ou moins fragile.
 Les diverses approches de la transparence des Finances Publiques et les principaux défis :
Dans cette partie le débat s’appuie sur sept examens documentaires de politiques et de changement
dont les pays étudiés sont les suivants : L’Afrique du Sud, Le Rwanda, L’Ouganda, Le Libéria, L’Egypte,
Le Burkina Faso, Le Sénégal. Les études ont montré que la transparence budgétaire et la participation
de tout pays sont fonction de (i) la volonté politique pour la transparence : les décideurs politiques
doivent traiter comme principe et objectifs fondamental des réformes de la gestion des Finances
Publiques ; (ii) l’existence de systèmes techniques internes ; et (iii) l’ouverture du gouvernement à se
lancer dans des réformes et à changer les habitudes dont « la façon de faire les choses ».
 Sur les bonnes pratiques émergentes dans le cadre de la supervision et de la transparence :
Le rapport examine les exemples de bonnes pratiques en matière de renforcement de la supervision
et de la participation. Le rapport étudie également deux niveaux de bonnes pratiques : (i) les
réformes essentielles qui permettent aux institutions de garantir la transparence efficace des
finances publiques et (ii) les pratiques au sein de ces institutions qui facilitent l’engagement ou la
participation des citoyens et de la société civile dans son ensemble.

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