Kol Israel - HebrewBooks
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. Kol Israel . 7 6, 5 ) : « Je dem eure au milieu d ’un peuple aux levres im p u res.» A cet egard, le Midrach rapporte (Tan’houma Vayichla’h 2): «Au moment ou Yecha’ya accusa Israel, il fut puni. Les anges vinrent et lui brulerent les levres, bien que ses propos fussent ex acts.» Afin de reparer son erreur, Yecha’ya plaida par la suite en faveur des bene Israel. Il affirma: «Et Ton peuple n’est com pose que de justes, qui possederont a jamais ce pays », et Dieu s ’apaisa. Ainsi, lorsque Yecha’ya accusa le peuple, Dieu le punit im m ediatem entet ne fit pas preuve de patience, comme c ’est generalem ent le cas en ce qui concerne les atteintes a Son honneur personnel. Nous apprenons egalement du sens litteral du verset cite en pream bule que tout Juif a une part dans le m onde futur. En effet, chaque Juif est l’reuvre de Dieu - «rejeton que J’ai plante» . Or, lorsque Dieu fait descendre l’ame dans ce monde, Il est conscient qu’il s ’agit d ’un univers grossier, ou le mauvais penchant incite constam m ent l’homme a fauter. C’est pourquoi Il im planta en l’homme une force cachee, afin qu’il puisse faire techouva et regretter ses fautes (voir Rambam Guirouchine 2, 20): «Il n’est pas d ’homme juste sur terre qui fasse le bien sans jamais faillir» (Kohelete 7, 20). Dieu est veritablem ent fier du peuple d ’Israel, Il en a fait une elite dans le m onde (voir Berakhot 6a). Aussi est-il ---------------Recits de tsadikim ---------------ressem blent a u n flam beau allum e ’, ainsi q u ’il est dit (Mickle 20, 27): L am e d e l’hom m e est u n flam beau d iv in ’ et cette am e, com parable a u n flam beau, sa lum iere ne s ’eteint pas m em e u n seul instant depuis le m om ent ou elle se separe de Dieu. C’est pourquoi, lo rsq u ’u n Juif etudie la Torah, tout son corps rem ue, comme une flam m e qui vacille. P ar contre, les nations du m onde, qui ne possedent pas d ’am e superieure, ne bougent pas m ais s ’assoient et dem eurent silencieuses. »