Passerelles n°41

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Passerelles n°41
Le lien actif entre le Groupe IMT et vous
T O U R S
• P A R I S
• L Y O N
Printemps 2009
Formations sur mesure
© Dior - Philippe Schlienger
41
N°
Parce que la cosmétique
le vaut bien
Dossier / P 4, 5 et 6
anticiper/P10
L’Unité à l’unanimité :
inauguration d’un nouvel outil
accompagner/P14
Des malades redeviennent
de futurs salariés
anticiper/P12
Printemps de la Production Pharmaceutique :
une greffe réussie à Lyon
développer/P19
Du nouveau matériel pédagogique
à Tours et à Paris
Analyser
« Mutare, mutandi *… »
L’IMT veille aux métiers des
industries pharmaceutiques
et cosmétiques
© Thomas Gogny
2
par Patrick Bourdy
président du Groupe IMT
C
e Passerelles offre un nouveau témoignage d’une
volonté et d’une réalité. Voulu, ne l’oublions jamais, par l’industrie pharmaceutique comme
son outil de formation, l’IMT constitue aujourd’hui
pleinement un laboratoire de réflexions et d’actions
pour l’ensemble des partenaires entreprises.
Ce « service complet » n’est en rien un dépassement de
notre fonction initiale mais la prise en compte totale de
notre mission. Comment, en effet, préparer le meilleur
atout de l’entreprise : le savoir-faire, la compétence et
l’adaptabilité du personnel, si nous ne proposons pas
une vision globale et intégrative de ce qui est et sera son
environnement.
alternance - et un suivi personnel tant pédagogique que
social. Anticiper les mutations des métiers et des entreprises, prendre ensemble le temps précieux de réflexion
et de confrontation, fondateur de toute action, les PPP
qui se sont déroulés pour la première fois à Lyon en
coréalisation IMT, Afipral, Grepic, vous y ont conviés
et vous avez été nombreux à répondre à cette « veille »
commune.
Travailler au côté des entreprises,
non à leur place
Parmi les mutations, les passerelles entre les métiers de
la santé et ceux de la beauté et du bien être se concrétisent aujourd’hui dans la nouvelle Unité Technique et de
Développement que nous venons d’inaugurer. Un forL’entreprise a le personnel qu’elle mérite
Porter à la connaissance des futurs professionnels ce midable outil pour le développement des compétences
que sont les industries pharmaceutiques et cosmétiques, et du savoir des personnels, conforme au partenariat
c’est l’objet des conventions IMT/Education nationale. signé entre la Cosmetic Valley et le Groupe IMT.
« Connaître, rechercher, déveLa première a été signée avec
lopper pour mieux former » :
l’Inspection académique de
l’IMT s’implique dans ce traTours. Il ne sert à rien de dé« Connaître, rechercher
vail de sens, simplement mais
plorer le décalage entre les jeuet
développer
avec détermination, au côté des
nes et le monde du travail si
pour mieux former... »
entreprises, non à leur place.
on ne donne pas espoir et enJe voudrais ici, au nom de tous
vie en expliquant en amont les
les administrateurs du Groupe,
métiers. L’entreprise a le personnel qu’elle mérite. Sera motivé et donc efficace ce- remercier toute l’équipe de l’IMT, de son travail rigoului dont l’orientation professionnelle résulte non d’un reux, pertinent et réactif. Elle démontre chaque jour
échec mais d’un projet élaboré en toute connaissance. sous l’égide de Patrick Hibon de Frohen que selon la
La diversité de ces futurs actifs appelle des méthodes formule de Berger : « Demain est moins à découvrir qu’à
diverses d’apprentissage - stage, formation à l’étranger, inventer ».
* Changer en changeant
Passerelles N°41 • Printemps 2009
ACTUALITÉS
L’IMT court contre la faim
Main dans la main avec Action Contre la Faim, le Groupe IMT organise, à Tours,
le 15 mai prochain, la 12e édition de la Course contre la faim. Chaque jeune
inscrit est sponsorisé par un parent ou une entreprise qui lui promet une somme
par kilomètre parcouru. Il ne s’agit pas de gagner une compétition, mais de
gagner contre la faim dans le monde. Tous
les fonds récoltés cette année permettront
de venir en aide à un plus grand nombre de
personnes en Afghanistan mais aussi dans
les autres pays où ACF intervient. Le Groupe
IMT, dont la culture porte de nombreux
projets humanistes, soutient chaque année
une action solidaire.
Un contrat de confiance
3
Une Région
à l’écoute
Le 3 février, à sa demande, François
Bonneau, président du conseil régional
du Centre, est venu visiter l’IMT, et
plus particulièrement la nouvelle Unité
Technique et de Développement (UTD),
accompagné de Jean Germain, maire
de Tours et vice-président de la région.
Rappelons que l’extension du Groupe IMT
a pu voir le jour grâce au concours financier
de la région Centre, du conseil général
d’Indre-et-Loire, de Tour(s)plus,
de la Ville de Tours, et de la CCI de
Touraine (lire également pages 10 et 11).
© IMT
Le Groupe IMT a reçu en mars 2009 le renouvellement de sa
certification ISQ-OPQF, valable trois ans, dans les domaines
suivants : Système de management de la qualité (SMQ), Ingénierie
de formation - pédagogie, Formations spécifiques à des métiers,
Environnement et sécurité, Accompagnement et projet professionnels,
Professionnalisation.
La qualification OPQF atteste
du professionnalisme, de la
compétence et du savoir faire de
l’organisme de formation qualifié
et préjuge d’une relation de
confiance client-prestataire.
De gauche à droite : Etienne David, Patrick Bourdy,
François Bonneau et Jean Germain.
L’Ecureuil en visite
Au cœur des
sciences et techniques
pharmaceutiques
Jean Arondel, Patrick Hibon de Frohen et Jean-Luc Ansel.
© IMT
Les adhérents de la Société Française des
Sciences et Techniques Pharmaceutiques
(SFSTP) ont confié à Eric Levacher, directeur
technique de l’IMT, la présidence de sa section
Centre-Val de Loire, le 14 avril dernier.
Cette section regroupe 6 départements,
40 entreprises, une centaine d’adhérents.
Le nouveau bureau (IMT – Pharmacie
Centrale des Armées – Université de Tours)
a pour objectif de redynamiser ce secteur, via
la supervision de nouvelle(s) commission(s),
l’organisation de rencontres entre industriels
ou d’ateliers de travail… La SFSTP est
présidée par René Bouzinac, et Marie-Noëlle
Journou en est la secrétaire générale.
Net : sfstp.org
Jean Arondel, président du conseil d’orientation et de surveillance
de la Caisse d’Epargne Loire Centre, partenaire de la Cosmetic Valley,
a visité la nouvelle Unité Technique et de Développement de l’IMT
avec Patrick Hibon de Frohen, le 9 février dernier.
Passerelles N°41 • Printemps 2009
DOSSIER
4
former
en entreprises
Parce que les industriels de la
L
e Groupe IMT est aujourd’hui
l’un des principaux acteurs de la
formation professionnelle pour les
métiers et les processus de production
dans les industries de Santé et de Beauté.
Chaque année, les experts de l’Institut
interviennent dans plus de 80 sites industriels pour former près de 2 000 salariés. Ils
sont évidemment de plus en plus sollicités
et présents dans l’industrie cosmétique,
et sont déjà intervenus, par exemple
chez Ales Groupe, Cap Vichy, Francos,
Galderma, Guerlain, Janssen Cilag, L’Oréal
(Faprogi, Fapagau, Gemey), Parfums
Christian Dior, Parfums Givenchy,
Reckitt et Benkiser, Revlon (Européenne
de Beauté), Sederma, Stradis, Shiseido,
Strand Cosmétiques Europe, Thépenier,
Valois et bientôt Hermès.
Le site du Groupe IMT de Tours dispose également, sur 1 800 m², d’une
Unité Technique et de Développement
(UTD), unique en France, dotée d’équipements industriels et semi-industriels.
« Ces atouts nous placent au premier rang
du Campus de la Cosmetic Valley », précise Laurent Adam, le directeur d’IMT
Industries, département qui est devenu
une activité primordiale du pôle Entreprises de l’IMT.
Dans ces domaines de formations surmesure, plusieurs Formations spécifiques
intra (FSI) intéressent déjà les industriels, en particulier « sur les thèmes de la
qualité, de la maintenance, de la sécurité
et de l’animation d’équipe » précise
Laurent Adam.
Avec la même écoute, l’IMT peut aussi
bâtir des formations en alternance adaptées au personnel intérimaire.
© Dior - Philippe Schlienger
© Dior - Philippe Schlienger
Expert de la formation en entreprise pour l’industrie
pharmaceutique, le Groupe IMT transfère désormais
son savoir faire pour répondre aux besoins des industriels
de la cosmétique. Le pôle de compétitivité Cosmetic
Valley et ses 36 000 salariés le valent bien…
Passerelles N°41 • Printemps 2009
5
cosmétique le valent bien
Six formations avec la Cosmetic Valley
Renforcez le management de proximité.
Une formation pour accompagner les animateurs
afin qu’ils se saisissent et qu’ils vivent pleinement leur
rôle de manager (chef de produit : Afif Medjahed).
Formation aux BPF Cosmétiques.
Un module pour maîtriser parfaitement ce référentiel
qualité incontournable. Les collaborateurs des
différents services appréhendent plus clairement
les changements (chef de produit : Magali Martin).
Évaluer et mettre en conformité son système
qualité (BPF cosmétiques norme ISO NF 22716).
Un audit de l’entreprise et un accompagnement
post-audit avec mise en œuvre de plans d’action
et/ou de préconisations d’implantation (chef de
produit : Magali Martin).
I ls t é m oignent
Carine Hubau, responsable qualité des Parfums Givenchy
« Cosmélud® : une formation interactive »
Comment intégrer les BPF cosmétiques
en s’amusant ? L’IMT a inventé Cosmélud®,
un outil très apprécié des Parfums
Givenchy. Carine Hubau, responsable
qualité peut en témoigner : « Avec l’édition
de la norme BPF, nous avons dû mettre en
place une réunion d’information s’adressant
à l’ensemble des salariés du site. Une
présentation très théorique. En comité de
direction, il est ressorti que cette norme était
lourde, peu concrète et qu’il nous fallait une
présentation plus ludique pour former nos
salariés. Le message devait passer de façon
simple. Les Parfums Givenchy travaillent
déjà avec le Groupe IMT. Nous formons
chaque année des apprentis. C’est pourquoi,
nous avons rencontré Philippe Nande,
Sculpter
les compétences
• Fondamentaux de la chimie
et analyse sensorielle,
les 29 et 30 juin ;
• Méthodes et outils de la performance
industrielle, le 7 juillet
• Outils d’analyse et résolution
de problèmes, le 16 juillet.
© Dior - Philippe Schlienger
Partenaires depuis octobre 2008, le
Groupe IMT et la Cosmetic Valley se
sont engagés à développer les compétences et le savoir-faire des personnels
des industries cosmétiques en France
et à les valoriser à l’international. Le
Groupe IMT est un membre actif du
campus Cosmetic Valley et
participe au groupe de travail
Formation qui a déjà abouti
à la proposition de 6 sessions
de formation au premier
semestre 2009 :
• Qualité. Auditez votre
système qualité (BPF
cosmétiques norme ISO NF
22716), le 10 avril dernier ;
• Qualité - BPF cosmétiques
norme ISO NF 22716 et
Cosmelud®, un jeu inédit
de formation aux BPF
cosmétiques, le 15 mai ;
• Maîtrise du risque
microbiologique, le 9 juin ;
DOSSIER
former
formateur-consultant à l’IMT. Sa
présentation de Cosmélud®, le jeux interactif
d’apprentissage des BPF cosmétiques, nous
a de suite convaincus. Dès lors, l’année 2008
fut consacrée à la formation des cadres
Givenchy, les futurs animateurs en interne.
Depuis, 85 % du personnel a été formé à ces
BPF cosmétiques. Les retours sont très
positifs. Nous sommes tous enchantés. Nous
avons même remarqué une prise de
conscience individuelle des opérateurs sur
ligne de production. Ils modifient par
eux-mêmes leurs pratiques professionnelles
(par exemple sur la charlotte, le port de
chaussures de sécurité, etc). Une formation
très interactive aux résultats immédiatement visibles. »
Cosmélud®, les BPF en s’amusant.
Le Groupe IMT a inventé un jeu pour dynamiser
les formations BPF en intégrant les messages
qualité clés spécifique à chaque entreprise (chef
de produit : Philippe Nande).
Formation aux produits et procédés.
Les équipes de fabricants et de préparateurs
comprennent mieux leur procédé :
matières premières, paramètres critiques du procédé,
contrôles physico-chimiques, techniques de
prélèvement, technologie des équipements
(chef de produit : Philippe Nande).
Formation conduite de ligne / maintenance de premier niveau. Pour développer l’autonomie technique
du personnel de conditionnement (changements de
formats, réglages, résolution des micro-arrêts et
améliorer la productivité (chef de produit : Cyril Collet).
Formation habilitation électrique.
Une gamme de formations très terrain qui
permettent de respecter scrupuleusement les règles
de la publication UTE C 18-510 de novembre
1988 (chef de produit : Cyril Collet).
Prévention des risques liés à l’activité physique
et ergonomie (Prape). Une formation essentielle.
Le personnel est impliqué dans une démarche
de prévention des risques et d’amélioration des
situations de travail. La formation peut être
validée par une attestation délivrée par la Cram
(chef de produit : Rémy Lefebvre).
former
en entreprises
Bruno Louveau, responsable qualité et environnement
et Nathalie Lesage, responsable laboratoire.
© Valois
DOSSIER
6
I ls t é m oignent
Indigo by Valois
Bruno Louveau, responsable qualité
et environnement et Nathalie Lesage,
responsable Laboratoire.
« Audit et formation
BPF nous ont permis
d’anticiper »
« À l’arrivée de la norme ISO 22716/
BPF Cosmétique, la société Valois,
déjà certifiée ISO 9001, souhaitait
préparer l’avenir sereinement avec une
mise à niveau générale de son activité
échantillons. Il s’agissait d’être irréprochable vis-à-vis de nos clients, des
grands noms de la cosmétique et de la
parfumerie. Plusieurs rencontres avec
l’IMT, lors de salons, ont permis de
faire le choix de la collaboration
proposée par Magali Martin. Une
première étape a été la formation de
l’encadrement : environ 15 personnes.
Dans un second temps, un audit de
deux jours a permis de mettre en avant
47 points d’amélioration et cerner ce
qu’il était nécessaire de faire au niveau
de la production. Enfin, la troisième
étape a été la formation de l’ensemble
du personnel du site (130 personnes
environ). Une journée pour le personnel
de production, et une sensibilisation
d’une demi journée pour les autres
services. Au final : les résultats sont
satisfaisants. Le personnel a pris
conscience des BPF, de ce que cela
entraîne en terme de qualité pour le
produit et donc, le consommateur final. Magali Martin, ayant la double
culture IMT et cosmétique a pu faire
passer l’ensemble des messages
parfois complexes de cette norme.
Au niveau R&D, cette formation a
aussi permis d’anticiper les moyens
industriels, humains et organisationnels
pour mener à bien les futurs projets
de développement en conformité
avec cette norme.
Valois possède ainsi aujourd’hui
les connaissances et compétences BPF
indispensables à son développement. »
Parfums Christian Dior
Daphné Deffrennes, responsable Formation France
et Anissa Touati, responsable projets Ressources Humaines.
« L’IMT est plus qu’un prestataire :
un partenaire »
© Dior - Philippe Schlienger
Les Parfums Christian Dior, à SaintJean-de-Braye, ont choisi l’IMT pour
développer une longue action de
formation qualifiante sur mesure
auprès de 80 agents de fabrication de
ce site majeur de la production
cosmétique en France (1 400 salariés).
Dans les unités de production
maquillage, soins et parfums, au total
80 agents vont bénéficier d’un parcours
de formation de 12 semaines entre
2009 et 2011. « Les machines évoluent,
les process se diversifient, les formules de
nos produits se complexifient, la
réglementation change… ce projet de
formation doit permettre à nos
personnels d’évoluer avec leur métier
et de les rendre acteurs de leur
développement » résume Daphné
Deffrennes, responsable formation
France. « Ce parcours est un vrai
Passerelles N°41 • Printemps 2009
développement de compétences, un vrai
investissement sur l’avenir, renchérit
Anissa Touati, responsable projets
Ressources Humaines, avec un suivi
important en interne, un accompagnement
hebdomadaire des agents par des
managers mais aussi des tuteurs, et en
externe, l’appui des organismes de
formation. » Ambitieux, ample, le
dispositif développé avec l’IMT a
démarré en janvier et s’avère pratique
et réactif. « Nous voulions un enseignement
sous forme d’apprentissage appliqué,
et l’IMT a parfaitement compris notre
problématique, comme il a compris le
besoin d’optimiser certains modules
après leur démarrage. C’est cette écoute
et cette réactivité que nous apprécions »,
confirment les deux responsables
pour qui l’IMT est devenu plus qu’un
prestataire : « un partenaire ».
former
7
tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur…
La réforme
de la formation
professionnelle
Plan de formation
Le plan de formation comportera 2
catégories (au lieu de 3 actuellement) :
• les actions liées à l’adaptation au poste
de travail et celles liées à l’évolution
de l’emploi ou au maintien dans
l’emploi dans l’entreprise (actions
réalisées pendant le temps de travail
et rémunérées au taux normal).
• les actions qui correspondent au développement des compétences (actions
pouvant être réalisées hors du temps
de travail).
Les partenaires sociaux ont demandé
la création d’un groupe de travail sur
la notion d’ « action de formation
imputable ».
Portabilité du Droit Individuel
à la Formation, DIF
L’accord rend effective la portabilité
du DIF pour les demandeurs d’emploi
indemnisés. Ils pourront ainsi faire
valoir leurs heures restantes pendant
leur période de chômage et mobiliser
ces heures auprès de leur nouvel
employeur au cours des deux ans
suivant leur embauche. Le financement
sera assuré par l’Opca de l’ancien employeur pendant la période de chômage
ou celui de leur nouvel employeur lors
de la reprise de travail. Autres thèmes
repris par le gouvernement dans le
projet de loi : le développement de la
VAE, la valorisation des CQP, l’extension du contrat de professionnalisation
aux publics les plus éloignés de l’emploi,
l’harmonisation au niveau national
des règles de prise en charge du congé
individuel de formation (CIF), le bilan
d’étape professionnel, le passeport
formation.
Sécurisation des parcours
professionnels
Le fonds paritaire de sécurisation des
parcours professionnels (FPSPP) souhaité par les partenaires sociaux deviendrait un fonds national (FNSPP)
avec comme conséquence notamment
la détermination par décret de la composition du conseil d’administration.
Une convention-cadre entre ce fonds
national et l’Etat déterminerait les
© Fotolia
Ce qu’il faut savoir sur l’ANI (Accord National Interprofessionnel)
du 7 janvier 2009 signé par tous les partenaires sociaux
et sur le projet de loi préparé par le gouvernement.
publics et les opérations concernés par
un appui financier du fonds.
Propositions rejetées
Au moment de la rédaction de
Passerelles, plusieurs points de l’ANI
n’étaient pas repris par le document
de travail rédigé par le gouvernement :
le droit à la formation différée, le rôle
d’intermédiaire des Opca entre entreprises et prestataires de formation, le
financement de la phase amont de la
recevabilité du dossier de VAE et le
dispositif de préparation opérationnelle
à l’emploi (POE).
Le texte de loi devrait être présenté au
Parlement courant juin. À suivre donc
dans les prochains Passerelles.
en bref
Patrick Hibon
de Frohen,
vice-président
Le directeur général du Groupe IMT,
Patrick Hibon de Frohen, a été réélu
vice-président de la Fédération Française
de la Formation (FFP) Centre.
Cap sur un développement durable
L’IMT a signé, avec près d’une vingtaine d’autres adhérents de la FFP Centre, une charte
de développement durable (disponible sur le site Internet du Groupe IMT) au terme
d’une année 2008 riche de réflexions et de rencontres sur ce thème. La Région Centre
a salué et encouragé cette initiative qui s’inscrit dans « L’agenda 21 ». Les signataires de
cette charte s’engagent sur trois volets : social, économique et environnemental. L’IMT
pilotera, en 2009, le comité chargé du suivi et de l’évaluation des pratiques en matière
de développement durable des organismes de formations signataires de cette charte.
Passerelles N°41 • Printemps 2009
8
former
en alternance
Contrats de professionnalisation :
trois nouvelles actions
1
Le Groupe IMT poursuit ses formations sous forme de contrat de professionnalisation.
Ces parcours qui alternent formation avec l’IMT et séquences en entreprise permettent
de rendre rapidement opérationnels les nouveaux ou futurs salariés des entreprises.
Zoom sur trois actions pilotées par l’IMT à Loudéac, Dreux et Lyon.
Lyon : avantage aux IMTistes
En novembre 2008 a débuté une nouvelle session du titre de Technicien en
Pharmacie Industrielle en contrat de
professionnalisation à Lyon,
en collaboration
avec l’Afipral.
Douze personnes
sont ainsi formées
en alternance au
sein de six laboratoires lyonnais
(Aguettant, Boiron, bioMerieux, Famar,
IDD-Tech, sanofi pasteur). La formation,
d’une durée de 15 mois, financée par
l’OPCA C2P, se terminera en janvier
2010.
Franck Fonteneau, chef de projet
validation chez bioMerieux, et ancien
élève de l’IMT, accompagne avec une
attention toute particulière ces stagiaires. « En tant que chef de projet
validation, j’accueille souvent dans mon
service des stagiaires TPI en formation
à l’IMT de Lyon. De plus, en tant
qu’ancien élève de l’IMT de Tours, j’ai
gardé de l’estime pour cette formation,
qui a su m’ouvrir des portes, qui étaient
jusque-là fermées. Maintenant, je suis
heureux de rencontrer ces jeunes, qui
suivent le même parcours. Beaucoup
ont une réelle motivation et la volonté
de travailler dans l’industrie pharmaceutique. L’IMT est une formation
parfaite pour ceux qui ne veulent pas
suivre un cursus de longue durée - comme
un master - ou pour ceux qui ont le
souhait d’évoluer après un passage
insatisfaisant dans le monde du travail.
À la sortie de
cette formation,
les connaissances des différents procédés
pharmaceutiques
sont acquis et
maîtrisés par les
stagiaires, et à
ma connaissance il existe peu de formations qui enseignent convenablement ces
principes. C’est aussi pour cette raison,
que ma société, bioMérieux, recrute régulièrement les IMTistes. »
« L’IMT est une formation
parfaite pour ceux qui ne
veulent pas suivre un
cursus de longue durée »
Passerelles N°41 • Printemps 2009
Dreux
Loudéac
Lyon
2
Loudéac : un projet
Ce projet de professionnalisation à
Loudéac, en Bretagne, est innovant
grâce à l’utilisation de deux supports :
les périodes de professionnalisation
pour les salariés de Céva Santé Animale
et les contrats de professionnalisation
pour les intérimaires d’Adecco. Depuis
octobre 2008, 16 personnes (8 salariés
de Ceva et 8 intérimaires d’Adecco)
suivent une formation qualifiante qui
« Cette action
nous a permis de
nous constituer un
vivier de candidats
compétents »
Franck Fonteneau, chef de projet
validation chez bioMérieux.
former
à double facette
va durer 9 mois. Les secteurs concernés
sont le conditionnement (conduite de
ligne et changement de format) et la
fabrication (pesée, mélange, granulation).
Aurélie Folliot, responsable formation
intérimaire chez Addeco, commente
ce dispositif : « L’idée de ce projet
était pour nous de créer un partenariat ETT/entreprise sur des métiers
pénuriques. En effet, la demande des
laboratoires concerne des candidats
qualifiés et nous n’avons pas toujours
le personnel pour répondre à leurs
besoins. Cette action nous a permis de
nous constituer un vivier de candidats
compétents. Nous avons positionné
des salariés de Ceva mais aussi des
intérimaires Adecco en poste afin d’augmenter leurs compétences. L’ensemble
des personnes ayant suivi ce dispositif
pourra alors, si Ceva ne les garde pas,
intégrer plus facilement un autre
laboratoire. »
3
L’emploi et la formation au cœur
des priorités de Polepharma à Dreux
Le Club des cadres RH de Polepharma,
qui réunit les responsables Ressources
Humaines des laboratoires de production, a souhaité travailler sur certains
métiers posant de réelles difficultés de
recrutement. Accompagné par l’OPCA
C2P, en partenariat avec le Leem, le
cluster Polepharma
a ainsi coordonné le
travail d’une quinzaine
d’industriels
sur deux profils de
poste, dont celui de
conducteur de ligne
de conditionnement.
Depuis l’été 2008 et
en seulement 4 mois,
deux initiatives ont été mises en place :
• Le recrutement des candidats via la
plateforme de vocation de Dreux avec
une méthode de recrutement par simulation de l’ANPE visant à mettre en
avant les habiletés requises au poste de
travail plutôt que les diplômes ;
• Le montage de la formation CQP
conditionnement avec le Groupe IMT
et le Greta de Dreux, organismes de
formation choisis par les laboratoires.
À ce jour, 14 contrats de professionnalisation ont été signés avec 6 laboratoires
de Polepharma : Bailly-Creat, BMS,
Famar, Ipsen, Leo
pharma, Sophartex.
Les contrats prendront
fin en novembre 2009
avec la délivrance
du CQP Conduite
de ligne de conditionnement aux salariés ayant suivis la
formation. D’autres
salariés des entreprises profitent
également de cette formation pour
compléter leurs connaissances sous
forme de périodes de professionnalisation. Au total une vingtaine de
personnes vont donc bénéficier de ce
parcours.
À ce jour,
14 contrats de
professionnalisation
ont été signés
Passerelles N°41 • Printemps 2009
9
l’ é v é n e m e n t
10
anticiper
le 19 mars 2009
L’Unité à l’unanimité
Industriels, élus, représentants de l’Etat, chefs d’entreprises,
universitaires, professionnels de la formation... tous les
partenaires du Groupe IMT étaient présents le 19 mars 2009
pour l’inauguration de la nouvelle Unité Technique et de
Développement, un centre de formation et de développement
au service des industries pharmaceutiques et cosmétiques.
À l’unanimité, ils ont salué le déploiement de cet outil
de 1 800 m2 qui devient une référence pour les industriels
de la Cosmetic Valley et Pharma Valley. Retour en images
sur cette journée qui a donné une nouvelle dimension
au Groupe IMT.
Dans un même élan,
Patrick Hibon de
Frohen et les élus
ont frappé avec
humour un gong
original : un cachet
démesuré.
Toute la journée, les visites
se sont succédées dans les
nouveaux locaux. Charlottes et
sur-chaussures de rigueur !
Passerelles N°41 • Printemps 2009
anticiper
11
Reportage photo : Image de Marc
Sur le livre d’Or
À la coupure du ruban :
Patrick Bourdy, président
du Groupe IMT, Roger
Mahoudeau, président
de la CCI, Patrick Hibon
de Frohen, directeur
général du Groupe IMT,
Jean-Patrick Gille, député
d’Indre-et-Loire et Jean
Germain, maire de Tours,
président de Tour(s) Plus.
« L’IMT aura bientôt trente ans. Que de chemin
parcouru grâce à beaucoup d’engagement,
de passion, de compétences… Et maintenant, en
avant pour la reconnaissance internationale ! »
Jean Germain, maire de Tours
« Heureux de venir saluer une réussite exemplaire,
conjuguant le dynamisme d’une branche et le
volontarisme des décideurs locaux, sans oublier
l’énergie et le dynamisme de l’équipe…. »
Jean Patrick Gille, député d’Indre-et-Loire
« Parce que la formation a plus que jamais un rôle
essentiel dans notre monde en constante mutation.
Merci à l’IMT qui est un extraordinaire partenaire. »
Franckie Venet, Cosmetic Valley
« Intelligents, efficaces, volontaires, continuez
à nous les former ainsi ! »
Christian Le Levreur, Sanofi Aventis Tours
Enthousiame partagé !
Tous les partenaires et
personnels présents lors
des discours se sont
félicités de cette nouvelle
étape franchie par le
Groupe IMT.
« Que ne ferait-on sans l’IMT, nous industriels.
Merci pour votre compétence et votre disponibilité. »
Françoise Poirier-Duchène, présidente du Grepic
« ...Nous avons vis-à-vis de l’IMT, un adhérent
fondateur de Polepharma, une fidélité réciproque. On
aime cet organisme de formation proche des industriels.
Il est pragmatique, réactif et çà on l’apprécie... »
Fabien Riolet, directeur de Polepharma
L’UTD : 1 800 m2 sortis de terre aux Deux-Lions
avec le concours financier de la région Centre,
du conseil général d’Indre-et-Loire, de Tour(s)plus,
de la ville de Tours, et de la CCI de Touraine.
Passerelles N°41 • Mai/Septembre 2009
12
partager
Le 2 avril dernier
PPP : une greffe
réussie à Lyon
Cent-vingt participants, des échanges de très haut
niveau, des ateliers fructueux… les Printemps
de la Production Pharmaceutique ont été organisés
avec succès à Lyon le 2 avril dernier.
«U
ne pleine réussite ». L’IMT, par
la voix de Patrick Hibon de
Frohen, et ses partenaires, le
Grepic et l’Afipral, peuvent se féliciter
de l’organisation des PPP 2009 à Lyon.
L’événement a tenu ses promesses :
accueillir 120 participants dont 45 % de
la région lyonnaise et 6 % de l’étranger
(USA,Suisse, Afrique, Belgique) dans un
climat de confiance et de convivialité. Les
conférences et les ateliers se sont parfaitement complétés. Les premières, assurées
par Druon Note vice-président du Leem
et Pascal Le Guyader son directeur
des affaires sociales, ont suscité des
débats fondamentaux pour l’industrie
pharmaceutique, son avenir, sa capacité
d’être offensif face à la crise. Les quatre
ateliers ont permis d’échanger de façon
pragmatique et efficace. L’atelier 1 a
éclairci le concept d’écologie industrielle.
Le second a démontré que les RH,
lorsqu’elles « mouillent leur chemise »,
apportent une contribution forte au
il a appr é ci é
«
Philippe Juvin,
directeur des opérations Qualité - Genzyme Polyclonals
Les PPP permettent de mieux
comprendre notre environnement »
« Les PPP sont une excellente occasion de partager des pratiques, des solutions,
de maintenir et développer des contacts. C’est un moment qui permet de
réfléchir, de se remettre en question ». Philippe Juvin de Genzyme Polyclonals,
entreprise de biotechnologie réputée et florissante, assistait pour la
première fois aux PPP, en homme curieux et en voisin. Son laboratoire
est installé à Marcy-L’étoile et à Champagne-aux-Mont-d’Or, dans le Rhône. Il emploie 230 personnes
et produit l’anticorps polyclonal Thymoglobuline utilisé dans le traitement préventif de rejet
de greffe. Ce directeur des opérations qualité d’un site en pleine ébullition (construction d’une
nouvelle usine pour doubler ses capacités de production en 2010) a notamment apprécié les
conférences « qui offrent une bonne photographie du secteur » et cette année, « l’éclairage précieux
apporté par le Leem ». « Enregistrer toutes ces infos permet de mieux comprendre notre environnement
et de mieux nous y adapter, continue-t-il. Côté atelier, j’ai pu élargir mes connaissances sur l’écologie
industrielle, un thème auquel je suis sensible. Notre groupe va construire la première usine en
France à respecter la norme HQE de platine ! » Quant à son avis sur l’IMT, après l’annonce de la
création d’une nouvelle formation dédiée aux biotechnologies, Philippe Juvin a pu constater
« qu’une fois de plus, l’IMT est en phase avec nos futurs besoins. »
Passerelles N°41 • Printemps 2009
partager
13
I l t é m oigne
Yves Laurent, directeur général de Lyonbiopole
« business » au travers des témoignages
de trois sites en expansion ou reconversion
(GSK Biologicals Belgique, Ethypharm,
et Sanofi-Aventis Vitry). L’atelier « Lean
Manufacturing », a permis d’affiner les
stratégies pour gagner l’adhésion de
tous les collaborateurs. Enfin, l’atelier
« Risk management en bioproduction »
a offert un tour d’horizon complet du
sujet, depuis les exigences réglementaires
aux outils disponibles. Cette bioproduction était au coeur de toutes les
interventions de ces 4e PPP. Une actualité incontournable quand on sait ce que
représentent aujourd’hui les biotech en
termes d’enjeux pour la recherche et le
développement, la production et l’avenir de la pharmacie. Dans ce domaine
cependant, et Druon Note a prévenu
l’assemblée : « la France a pris du retard ».
Mais le vice-président du Leem, dans
une démonstration documentée et
prospective a précisé également que la
France « était aussi en pleine bataille ».
Les intervenants de l’atelier sur le
management du risque en bioproduction.
De gauche à droite : Pascal Reber
(Genzyme), Christine Mitchell-Logean
(Merck Serono), Hervé Pinton (sanofi
pasteur), Roland Guinet (Afsseps),
Christophe Higonenq (Genzyme).
Pierre
Fournier,
président
de l’Afipral.
Druon Note,
viceprésident
du Leem.
« Il faut redire
que la santé
est une priorité »
« Je voulais toucher les acteurs de la filière
pharmaceutique qui ont eu la chance d’être
réunis ici, pour leur rappeler, qu’il est plus
que jamais temps de se mobiliser pour la
Santé. » Yves Laurent, directeur général de
Lyonbiopole, invité à présenter le pôle
de compétences mondial de vaccins et de
diagnostic a participé à la clôture des
premiers PPP lyonnais, en exhortant les
participants à se « rechallenger ». « Tous les
gens qui étaient ici doivent être plus motivés,
plus moteur, plus innovants » a insisté
l’ancien élève de pharma de Tours ; il faut
redire que la Santé est une priorité, que
notre pays, qui a pourtant toujours été
moteur de cette industrie, n’est pas encore
vraiment dans la course des biotechnologies.
Nous possédons quelques solides PME,
mais sur ce secteur, avant tout, une multitude
de toutes petites PME qui innovent, mais
sont fragiles. Elles sont sous-capitalisées
alors qu’elles ne devraient pas rencontrer de
problèmes de fonds » a regretté le scientifique
qui dirige l’un des deux pôles mondiaux
santé avec Paris. Lyonbiopole réunit depuis
2005 les grandes entreprises régionales
(sanofi pasteur, Mérial, bioMerieux), les
start-up, les grands organismes de
recherche, l’Etat et les collectivités locales,
ainsi que des investisseurs. Ce collectif
a été créé pour encourager les partenariats
innovants, détecter les enjeux technologiques
et faire émerger des projets. 58 ont été
sélectionnés depuis trois ans, représentant
400 millions d’euros d’investissement,
dont 150 millions d’euros d’aides.
Passerelles N°41 • Mai/Septembre 2009
14
accompagner
une expérience aux chr d’orléans et de tours
Des malades redeviennent
de futurs salariés
Rompu à l’intégration professionnelle de ses diplômés,
habitué à remotiver des demandeurs d’emploi souvent perdus,
l’IMT a mis son savoir faire au service de patients ayant
contracté le VIH ou l’hépatite. Premier bilan : ils arrivent
à esquisser de nouveau un avenir professionnel trop
souvent gommé par la maladie et reprennent confiance
en la vie… Opération réussie et étendue…
«L
es patients accompagnés par l’IMT
ont retrouvé une envie de se battre et
de se projeter. Nous avons constaté
une plus grande assurance et une meilleure
autonomie. » Le docteur Thierry Prazuck
(chef du service maladies infectieuses
au CHR d’Orléans) ne cache pas sa
satisfaction sur ce projet poly compétent
(médecins, assistantes sociales, psychologues, IMT…) d’accompagnement vers
l’intégration professionnelle.
Le Groupe IMT est intervenu à la
demande du CHR d’Orléans pour accompagner certains patients entrant
dans un protocole thérapeutique. Une
première phase pilote a démarré en
mai 2007, suivie d’une seconde qui s’est
achevée en septembre 2008. Celles-ci
ont été financées par les laboratoires
Gilead et Abbot. Objectif : améliorer
l’impact des traitements ! « Initialement,
explique Thierry Prazuck, on a en effet
démontré qu’ajouter un nouvel acteur
dans la prise en
charge globale
du patient permettait d’optimiser le succès
thérapeutique.
Aussi, a-t-on
souhaité élargir
l’offre à un plus grand nombre de patients en difficulté face à l’emploi. »
À l’IMT, Karine Adam, chargée d’in-
Salariés ou malades :
les mêmes freins
face aux changements
L a m é thode
Exploration, prospection, action
La méthodologie utilisée est constituée de trois phases.
La première, l’Exploration, permet de cibler des métiers tout en redonnant
confiance aux bénéficiaires par la mise en lumière de leurs forces et
compétences.
Ensuite, la Prospection est consacrée à la réalisation d’une enquête du
marché de l’emploi et d’un plan d’action afin de concrétiser le projet
professionnel.
Dernière étape, l’Action, consiste à soutenir et à favoriser l’achèvement du
projet.
L’originalité du dispositif réside dans son double positionnement :
accompagnement du bénéficiaire depuis le statut de patient vers celui de
candidat à l’emploi et, une préparation en phase avec les exigences du
marché et des recruteurs. Il comporte des moments collectifs et des
moments individuels. Les ateliers en salle permettent aux participants de
se confronter à d’autres, porteurs de la même pathologie sans qu’elle ne
soit évoquée. Mis en confiance, tous participent activement.
Passerelles N°41 • Printemps 2009
tégration professionnelle, a également
beaucoup appris au contact de ce nouveau public : « J’ai été très surprise de
constater que les freins aux changements
exprimés par les malades étaient identiques
à ceux des salariés : les mécanismes de défense développés
par les patients
au moment de
matérialiser
leur projet professionnel et des
salariés d’entreprise confrontés
à des changements organisationnels sont
très semblables. Les changements, qu’ils
soient d’ordre professionnels ou personnels,
touchent à l’identité, aux représentations
de soi, aux relations qu’on entretient avec
ses collègues, ses amis, sa famille. Notre
travail d’accompagnant a été d’identifier
ces mécanismes d’autoprotection pour
amener, salariés ou patients, à opérer
Chantal Leparquier et Karine Adam, chargées
d’intégration professionnelle à l’IMT.
accompagner
15
la loi change en 2010
progressivement une modification de leurs
représentations et ainsi à changer. »
Objectif : étendre
le dispositif pour pouvoir
suivre 80 patients par an
Fort de premiers résultats très encourageants, le Groupe IMT a obtenu des
financements de la Région Centre, de
l’Urcam (Union Régionale des Caisses
Maladies) et de l’Europe (Fonds Social
Européen). Il a ainsi pu recruter Chantal
Leparquier, chargée d’intégration professionnelle, début mars, avec l’ambition d’étendre le dispositif auprès de 80
patients annuels. Chaque groupe (10
personnes environ) bénéficiera d’un
suivi, collectif et individuel, durant 4 à 6
mois selon les besoins exprimés.
Reste maintenant à banaliser cette belle
idée. « À présent, souligne Thierry
Prazuck, la réussite du projet ne dépend
plus seulement de la capacité d’intégrer
des patients porteurs de maladies chroniques vers un emploi stable ou une
formation qualifiante. L’ensemble des
acteurs médicaux et paramédicaux des
différents hôpitaux de la région doit
aussi accepter d’intégrer le dispositif
dans la prise en charge globale des
patients. »
Alors que la loi s’apprête à durcir le ton envers les
entreprises qui ne font pas l’effort d’intégrer des travailleurs
handicapés, l’IMT propose des formations parfaitement
adaptées à ces salariés comme les autres.
D
epuis juin 2008, sept travailleurs handicapés suivent la
formation OTPI en contrat de professionnalisation dans
cinq laboratoires pharmaceutique et cosmétique (Francos,
Pfizer, Récipharm, Sanofi Aventis, Biophélia), d’Indre-et-Loire et
du Loir-et-Cher.
Marie Claude Verdier, stagiaire chez Francos (fabrication des produits
cosmétiques Sisley à Blois) revient sur cette expérience de 14 mois :
« J’ai commencé dans l’industrie pharmaceutique il y a presque 15 ans.
J’ai travaillé en fabrication et conditionnement de médicaments. Mais un
problème de santé m’a obligée à interrompre cette activité. Quelques années en secrétariat, puis dans le commerce, je n’avais pas de poste fixe…
À Cap Emploi à Blois, on m’a proposé de suivre cette formation ouverte
aux travailleurs handicapés. J’ai 46 ans et je n’avais pas envisagé
ce retour dans les industries pharmaceutiques. Mais après
réflexion, pourquoi pas ! Avec cette formation, j’ai acquis des
connaissances et des compétences techniques qui n’existaient
pas il y a 15 ans. De plus, le poste chez Francos est parfaitement
adapté à mon problème de santé. Concernant les cours IMT,
j’ai particulièrement apprécié la formation Prape (Prévention
des risques liés à l’activité physique et ergonomie). Ce qui nous
permet de prendre conscience des bonnes positions de travail.
Cette formation, ce sont 14 mois de remise en question,
14 mois de travail intense, 14 mois d’investissement
personnel et professionnel. »
Marie-Claude Verdier, stagiaire chez
Francos : un retour gagnant dans
l’industrie pharmaceutique.
La réglementation dans 6 mois
À compter du 1er janvier 2010 : la contribution versée à l’Agefiph par les entreprises
de plus de 20 salariés qui n’ont pas atteint l’obligation de 6 % est renforcée :
elle augmente jusqu’à 600 fois le Smic horaire par travailleur handicapé non employé.
Si l’entreprise n’a engagé aucune action en faveur de l’emploi des travailleurs
handicapés (il existe d’autres manières que l’emploi direct pour s’acquitter
de l’obligation d’emploi) pendant une période supérieure à 3 ans, le montant
imputable s’élèvera à 1 500 fois le Smic par bénéficiaire manquant.
Passerelles N°41 • Printemps 2009
© IMT
Le docteur Thierry Prazuck, chef du
service maladies infectieuses au
CHR d’Orléans a constaté que les
patients accompagnés par l’IMT
retrouvent l’envie de se battre, de se
projeter et gagnent en assurance et
en autonomie.
Un nouveau projet
pour les travailleurs
handicapés
16
partager
paroles d’administrateurs
Jean-Luc Ansel, directeur général du pôle de compétitivité Cosmetic Valley
« Ensemble, nous pouvons aller chercher
des clients au-delà de nos frontières »
Pourquoi avoir accepté d’être
administrateur de l’IMT ?
Je suis entré au conseil d’administration
de l’IMT en 2006 et j’étais alors le premier
représentant « hors pharmacie » à y siéger.
Trois années plus tard, c’est toujours aussi
important pour moi, car je reste persuadé
que cette école performante va devoir accompagner les industries cosmétiques qui
vont se retrouver face à un enjeu : prendre
le virage du réglementaire en regard des
BPF cosmétiques. L’IMT est déjà prêt et
compétent pour relever ce challenge. Ce
marché va se développer considérablement dans les années à venir, alors qu’on
peut s’interroger sur le potentiel de
développement de la pharmacie.
Que représente l’IMT aujourd’hui
pour vous ?
L’IMT est un outil très important pour
la Cosmetic Valley. Ce pôle de compétitivité représente aujourd’hui 400 entreprises sur 8 départements, 36 000
emplois, 5 universités et fabrique 80 %
des produits français qui sont vendus
en duty free dans les aéroports. Il était
indispensable que la Cosmetic Valley
et l’IMT se rapprochent (un accord cadre de partenariat a été signé en janvier
2009, NDLR). Je constate qu’ensemble
nous sommes plus forts car capables
d’innover et de proposer des formations
à l’étranger. Quand je représente la Cosmetic Valley dans un salon hors de nos
frontières, l’IMT est un véritable atout.
Je reviens par exemple de Colombie
et parmi nos contacts, la Chambre de
commerce de Bogotta s’est montrée très
intéressée par le savoir-faire de l’IMT et
devrait le solliciter pour former des formateurs. Un atout aussi quand j’accompagne l’IMT en Syrie ou au Togo pour
conclure des accords de partenariats
avec des universités pour la recherche
sur les plantes et produits utilisés
localement en cosmétique.
Et demain ? Comment voyez vous l’IMT ?
À l’avenir, je vois l’IMT de plus en plus
souvent à nos côtés. Ensemble nous
pouvons créer une dynamique pour
Alain Goudeau, professeur d’Université, adjoint à la Ville de Tours
« L’IMT doit continuer à faire preuve de vitalité
© Thomas Gogny
V
Alain Goudeau, professeur d’Université
(bactériologie et virologie), adjoint à la Ville de Tours,
délégué à l’attractivité internationale, aux grands
projets urbains, à la recherche et à l’innovation.
Passerelles N°41 • Printemps 2009
ous accompagnez l’IMT
depuis sa création, qu’est-ce
qui vous lie à cette école ?
Oui, j’ai assisté à la naissance de l’Institut.
Il faut rappeler que l’idée de l’IMT est née
dans la tête de Philippe Maupas, chez qui
j’étais étudiant, en même temps que Patrick
Hibon de Frohen ! Avant de devenir
professeur d’Université, de découvrir le
vaccin de l’hépatite B, Maupas était vétérinaire dans l’industrie pharmaceutique
et y avait constaté le déficit de formation
des techniciens. Et après le vaccin, après
être devenu célèbre, il a mené ce projet
d’école à son terme. En tant qu’universitaire, donner des emplois à des jeunes
m’intéresse fondamentalement et je suis
très attaché à cette Institut qui complète
l’offre universitaire en toute harmonie.
Aujourd’hui, j’accompagne son développement sur le mode du compagnonnage.
C’est important de réunir différents
points de vue de sages toniques au sein
de ce conseil d’administration…
Vous êtes professeur de médecine mais
aussi élu de Tours et de l’agglomération
en charge des Grands projets, ces
«casquettes» ont-elles changé votre
rôle au sein de l’IMT ?
Disons que je suis devenu un auditeur
privilégié qui se doit de garantir les intérêts de ces collectivités comme ceux
de l’IMT. Et comme je m’occupe de
développement économique dans une
agglomération dont le président est
maire de Tours et aussi vice-président
de région, mes actions peuvent prendre
d’autres dimensions. Quand je discute
par exemple de la promotion du pôle
de compétitivité de la Cosmetic Valley
au delà des frontières régionales, je le
vois non seulement comme un enjeu
de développement pour l’IMT, mais
aussi comme un enjeu pour tout le territoire. Je suis aussi devenu un interlocuteur pertinent pour les industriels,
les ministères, les autres élus, le Leem.
Car on écoute forcément différemment
évoluer
17
elle t é m oigne
Alexandra Pietrzak, aujourd’hui en licence pro cosmétique
« Mon maître de stage
est surpris par mon niveau
de professionnalisme »
Jean-Luc Ansel, directeur général du pôle
de compétitivité Cosmetic Valley.
aller chercher des clients au-delà de nos
frontières. Je suis convaincu que l’IMT
continuera à développer des réponses
nationales, internationales aux besoins
de formations en cosmétiques. C’est
ensemble que l’on consolidera, sur les
marchés internationaux, l’image d’une
Cosmetic Valley compétente.
pédagogique »
un homme politique qu’un professeur
de médecine.
Comment voyez vous l’IMT de demain ?
Le vrai défi pour l’IMT aujourd’hui est
de développer son offre d’aide à l’ingénierie de formation, tout en maintenant, en
améliorant en permanence son projet
pédagogique. L’IMT doit faire preuve
d’ardeur et de prudence. Prudence pour
éviter les écueils qui ne manquent pas
d’exister quand on crée des formations
à un rythme soutenu pour suivre les
besoins des industriels. Ardeur, car il
faut sans cesse renouveler la créativité
pédagogique, intéresser les industriels,
motiver les formateurs. Et ce qui me
réjouit, c’est que l’IMT reste un véritable laboratoire d’idées, d’innovations,
de solutions pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, preuve de
sa vitalité, et qu’il sait rester vigilant
pour contourner les difficultés dues à sa
croissance.
Ancienne de l’IMT,
Alexandra Pietrzak a
poursuivit son TPSI par
une licence pro. En stage
aujourd’hui chez
Cosmolaboratory, elle
peut témoigner de la
fiabilité de sa formation.
Pouvez-vous nous rappeler en quelques mots
votre parcours ?
Après un parcours un peu chaotique, un bac S suivi d’une
année de médecine et de deux années de fac de pharmacie,
j’ai intégré le TSPI par apprentissage.
Deux années d’alternance entre le CFA MIPC et Pfizer à
Amboise au service Assurance Qualité Système (AQS) m’ont
permis d’acquérir de nombreuses compétences techniques
et comportementales…
Après mon TSPI, obtenu l’an passé, je suis entrée en licence
professionnelle de cosmétologie industrielle en septembre
2008 pour approfondir la partie cosmétique. À ce moment-là,
les industries cosmétiques faisaient connaissance avec les
BPF et j’avais envie d’apporter ma contribution à ce nouvel
essor. J’effectue actuellement mon stage de trois mois chez
Cosmolaboratory, un laboratoire nouvellement créé près
d’Orléans. Je dois élaborer un cadre documentaire pour un
projet de R&D. Après la licence, j’espère trouver un emploi
plutôt dans le secteur de la cosmétique.
Que retenez-vous de votre formation à l’IMT ?
En fait, lorsque j’étais à l’IMT, je ne me rendais pas compte du
professionnalisme que j’avais pu y acquérir. C’est aujourd’hui
que je prends conscience des connaissances, des compétences
professionnelles et de l’autonomie acquises pendant mes deux
ans à l’IMT. Je suis capable de mener mon projet en toute
autonomie. Mon maître de stage actuel est d’ailleurs surpris
de la qualité de la formation que j’ai pu suivre à l’IMT.
Et ça, c’est un atout qui me semble important pour la suite
de mon parcours !
Passerelles N°41 • Printemps 2009
Exporter
Noces hongroises
Du concret
avec la Syrie
© IMT
L’Université Semmelweis et l’Université de Debrecen, dont les facultés
de pharmacie sont les plus importantes de Hongrie, ont souhaité
s’unir conjointement à l’IMT. Accompagné de Roland Nicolin, consul
honoraire de Hongrie à Tours, le Groupe IMT s’est donc rendu
à Debrecen pour y signer un accord tripartite avec les recteurs et
doyens de ces Facultés le 21 février dernier. Une nouvelle étape après
un premier accord signé en septembre 2008 (cf Passerelles n°39). Ces
universités espèrent développer avec l’IMT des formations initiales et
continues pour répondre aux besoins en techniciens exprimés par les
industriels de la pharmacie hongrois, et notamment par Lajos Hegedus,
directeur général de Teva Pharmaceutical Works. Ce partenariat
devrait également permettre à l’IMT de proposer aux laboratoires
pharmaceutiques du pays son expertise en formation continue.
Kamel Ayoub, administrateur de l’université d’Al Hawash,
Elian Lati, directeur du Laboratoire Bio-Ec, Patrick Hibon
de Frohen, directeur général du Groupe IMT.
© IMT
18
Au premier plan, de gauche à droite : Patrick Hibon de Frohen, directeur général
du Groupe IMT, Laszlo Fesus, recteur de l’Université de Debrecen, Imre Klrbovitch,
doyen de la faculté de pharmacie de l’Université Semmelweis de Budapest,
Arpad Tosaki, doyen de la faculté de Pharmacie de l’Université de Debrecen.
Prospection
en Espagne
À la demande d’Olivier Haumont,
directeur du site industriel de Sanofi
Aventis de Riells en Espagne, Patrick
Hibon de Frohen et Joël Rancœur ont
effectué une mission de prospection
GPEC. Une fructueuse journée de
travail avec Eduard Ruiz Garcia, DRH
et Joan Casajuana Farriol, directeur de
production, pour définir les besoins et
objectifs du site en matière de formation.
Une démarche de certification du personnel
est également en cours d’élaboration avec
l’IMT, elle sera précédée en juillet, par la
formation de l’encadrement de production,
à l’Unité Technique et de Développement
de l’IMT à Tours.
Passerelles N°41 • Printemps 2009
Les projets entre l’IMT et l’Université privée
d’Al Hawash en Syrie se précisent. Kamel
Ayoub, principal administrateur de l’université
syrienne, était reçu à l’IMT le 16 février dernier,
les deux entités étant officiellement partenaires
depuis la signature d’un accord cadre de juin
2008. Parmi les projets évoqués : la conception
d’un bâtiment équivalent à l’Unité Technique
et de Développement de l’IMT - utile à la
formation des étudiants choisissant les options
industrie pharmaceutique et cosmétique mais aussi la conception de programmes de
formation professionnelle de ces deux options
industrielles, la formation de formateurs, et
la traduction en arabe de l’ouvrage Phi 41 de
l’IMT. Ces nombreux projets devraient faire
l’objet de premières actions concrètes dès 2009.
Une léonardienne
à Stockholm
Mathilde Raucy, léonardienne* 2009, partage son expérience suédoise.
« Je ne remercierai jamais assez Octapharma de m’avoir offert l’opportunité,
suite à mon apprentissage, de venir parfaire mes compétences à Stockholm
et mon anglais technique sur un de leurs sites de production. Je reste
admirative devant des Suédois qui sont quasiment
tous bilingues et d’une générosité remarquable. Au
départ, j’ai dû m’adapter aux nouveaux procédés
de fabrication des protéines plasmatiques avant
de participer au projet d’installation d’un nouvel
équipement afin d’optimiser la productivité. Ainsi,
au delà des progrès en langue, ce stage représente
un véritable enrichissement professionnel, culturel,
social et humain... En espérant que d’autres me
succéderont... »
*
Pour suivre tous les participants au programme
Leonardo : www.imt-leonardo.com
développer
19
investissement
Du nouveau matériel
pédagogique à Tours et à Paris
L’IMT renouvelle
en permanence ses
équipements.
Cette année, grâce à la taxe
d’apprentissage,
250 000 euros de matériel
compléteront les moyens
de l’UTD à Tours,
et ceux du site de Paris.
Un plateau technique
complet à Longjumeau
L’antenne Ile-de-France a emménagé dans de
nouveaux locaux, sur l’ancien site industriel
de Procter & Gamble, et dispose désormais
d’un plateau technique très complet. Les
jeunes professionnels peuvent y réaliser une
production de formes sèches de A à Z (mélange, granulation, compression, enrobage,
et contrôles associés) et, des préparations
de formes liquides et pâteuses, sur des
équipements de type Rayneri ou Olsa.
Une thermoformeuse
Uhlmann B 1240
La « star » allemande des thermoformeuses est en place à l’UTD. Très récent,
cet outil de conducteur de ligne permet
de travailler dans les conditions d’un
site industriel. Il est associé à un système
de contrôle par caméra couleur et à
un dispositif de tri des blisters conformes / non conformes.
Une mireuse Seidenader
Cette toute nouvelle mireuse permet de
former les jeunes professionnels à des
opérations de contrôles (à 100 % ou statistiques) des ampoules et flacons après
remplissage. Objectif : mettre en place
une « défauthèque », une compilation
de défauts types (produits mal dissous,
particules, contaminants divers) afin
de sensibiliser les futurs professionnels
à cette technique de contrôle difficile à
acquérir.
L’UTD au service
du développement galénique
• Pour un laboratoire vétérinaire :
réalisation d’une étude de formulation
et granulation d’un comprimé devant
contenir deux principes actifs
incompatibles et posant des problèmes
de stabilité. L’orientation de l’étude
s’est portée sur la mise en œuvre de
pelliculages séparés des actifs avant
regroupement en granulation.
• Pour un industriel cosmétique :
réalisation d’un audit BPF du programme
de construction d’une unité pilote.
Accompagnement du client dans la mise
en œuvre de réponses techniques adaptées.
• Pour un fabricant
de matières premières :
réalisation d’essais de pelliculage
inscrits dans les phases de
développement d’un nouvel excipient.
Mise en œuvre d’essais de faisabilité
et « scale-up » sur lots de 30 kg.
• Pour un prestataire
de développement
galénique :
accompagnement technique pour
l’ajustement des paramètres d’enrobage
« hot-melt & et eudragit » sur un
actif pulvérulent.
© Image de Marc
Au-delà de ses activités de formation initiale et continue, l’IMT propose à ses clients
des prestations de support industriel (soutien galénique, mise au point,
essais techniques, audit...). Quelques exemples parmi les missions récentes confiées
à l’IMT dans le cadre de ces activités :
• Pour un sous-traitant
pharmaceutique :
réalisation de contrôles microscopiques de
particules dispersées dans une crème pour
enregistrement en dossier de stabilité.
• Pour un industriel nutraceutique :
mise au point de paramètres de
compactage lors d’un procédé de
granulation sèche pour densification
d’un mélange de poudre.
Passerelles N°41 • Printemps 2009
À noter
15 8
9
11
4
50 jeunes
19 et 20 mai
3 et 4 juin
© Image de Marc
Soirée IMTistes le 13 juin ! Deux années après le succès de la soirée
précédente, c’est reparti ! L’association des IMTistes a le plaisir de vous
convier à son grand rendez-vous, le samedi 13 juin, dès 19h au Complexe
du Saule Michaud à Montlouis-sur-Loire (37). Venez découvrir ce que
la nouvelle équipe peut faire au niveau National (1 référent par Région),
quelque soit votre parcours. Venez retrouver vos anciens collègues de
promotions. Venez partager vos expériences avec les personnes en formation.
Venez cherchez les offres d’emploi qui vous attendent. Venez jouer et gagner,
apprécier un bon repas, des animations, un bon DJ, une bonne ambiance sur
le thème de : «La magie des îles» ! A ne pas manquer.
Renseignements auprès de Graziella Chollet. Groupe IMT. Tél. : 02 47 713 713
Le lien actif entre le Groupe IMT et vous
14 et 15
septembre
Une formation de formateur
occasionnel permet d’apprendre à
utiliser des techniques simples de
communication afin de transférer
ses connaissances et ses savoir-faire.
Cette formation inter-entreprises sera
organisée les 14 et 15 septembre et
le 19 octobre par le Groupe IMT et
Opcalia Centre (avec la participation
financière du Fonds Social Européen).
L’atelier « Granulation sèche /
Compactage » se déroulera en
collaboration avec Pharm-alliance,
les 3 et 4 juin. Pratique, cet atelier
utilise des équipements pilotes et
permettra d’appréhender les process
de compactage sur WP 120, la mesure
des ‘’performances’’ des compacts, les
applications de calibrage et d’effectuer
les vérifications techniques associées.
Avec la participation d’Alexanderwerk,
Rettenmaier et Frewitt.
13 juin
Venus de Chinon, 50 jeunes collégiens
sont venus découvrir l’univers de
la pharmacie et de la cosmétique
industrielle le 7 avril. La visite de
l’Unité Technique et de Développement
leur a permis de mieux comprendre
comment sont fabriqués les
médicaments et les cosmétiques, quelles
sont les contraintes d’habillement,
d’hygiène qui accompagnent cette
production spécifique. Cette visite
répond aux nombreuses demandes de
découverte professionnelle faites par
les collèges et auxquelles l’IMT répond
toujours favorablement.
Le prochain Atelier
d’Experts, organisé en
collaboration avec Glatt,
aura lieu les 19 et 20 mai
et aura pour objectif de
parfaire les compétences
des participants
aux technologies de
granulation humide high
shear & lit fluidisé. Au
programme : conduite
des process, impact du
procédé sur le produit,
comportement spécifiques
des granulés. Avec la
participation d’Ecolab et
de l’Université François
Rabelais de Tours.
© IMT
20
30 septembre
Les 30 septembre et 1er octobre
prochain, l’IMT organise en partenariat
avec Millipore une nouvelle édition des
Rencontres Technologiques dont le
thème cette année est la fabrication des
biomédicaments.
Au programme : culture cellulaire et
clarification, techniques de purification,
échantillonnage et contrôles en cours,
process à usage unique.
Pour en savoir plus sur ces actions,
consultez le site Internet
www.groupe-imt.com
Groupe IMT - Institut des Métiers et des Technologies
Industries Pharmaceutiques et Cosmétiques
38-40, avenue Marcel Dassault - Quartier des 2 Lions - BP 600 - 37206 Tours Cedex 03
Tél. 02 47 713 713 - Fax : 02 47 713 714 - E-mail : [email protected] - www.groupe-imt.com
Directeur de la publication : Patrick Bourdy - Responsable de l’édition : Patrick Hibon de Frohen
Rédactrice en chef : Emmanuelle Audoux - Direction éditoriale : Anne-Marie Jelonek
Direction artistique : Mille-et-une… - Photos : Groupe IMT, Image de Marc, Thomas Gogny, Fotolia,
Cosmetic Valley, Dior - Philippe Schlienger, Valois - Dépôt légal janvier 2009 - N° ISSN : 1283-4610
Passerelles N°41 • Printemps 2009