L`ABBE BOUDET : Nommé curé de Rennes les Bains (447 habitants

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L`ABBE BOUDET : Nommé curé de Rennes les Bains (447 habitants
L’ABBE BOUDET :
Nommé curé de Rennes les Bains (447 habitants) par Monseigneur BILLARD, alors évêque de
Narbonne, le 16 octobre 1872 jusqu’en 1914.
Il remplace l’abbé Jean Vié décédé le 31 août de la même année.
La tombe de l’abbé Jean Vié est assez surprenante.
Ses patronymes nous font penser obligatoirement au mois de Janvier.
Le mois et le jour de sa mort ont été mis en exergue de façon à ce que l’on lise Jean Vie 17
On ne peut que songer au 17 Janvier………….
Dans le cimetière, il y a 2 tombes portant le même nom : Comte Paul URBAIN de FEURY
(Petit fils de la Marquise de BLANCHEFORT)
Enterré à AXAT, sa tombe présente une curiosité : Un petit livre et les chiffres 310XI (310
pages, chapitre ou page 11….)
Ont dit qu’il aurait été l’instigateur de toute l’histoire.
Ses livres de comptes de 1891 à 1893 et de 1895 à 1901 feraient apparaître des versements à
Marie Dénarnaud pour la somme totale de 3.679.431 FF OR………
LE PRESBYTERE :
15 Juillet 1725
A Alet, en l’étude de Maître FROMILHAGUE, notaire, les consuls de Rennes, Pierre
ARTOZOUL et Barthélemy TISSEYRE, confient la réparation du presbytère à Jean ROUGIE,
maréchal-ferrant, et à Jean GABIGNAUD, maçon, tous deux à Rennes.
Les évaluations et devis ont été faits par Jean BELON, charpentier à Couiza, et Jean Saunières,
maçon à Montazels, le 4 septembre 1723.
Ces réparation doivent être faites en 6 mois, sur moindre offre, au prix de 430 livres payables :
200 dans un mois, 115 à moitié travaux, 115 à la fin après vérification.
15 avril 1726
Autorisés par une ordonnance de l’intendant de la province à Montpellier à contracter un
emprunt pour subvenir aux frais de la réparation du presbytère, les consuls empruntent, par acte
dressé par Maître EROMILHAGUE, à Claude BERTRAND, marchand de bois à Quillan 226
livres 19 sols 2 deniers, que la communauté de Rennes devra rembourser dans un an et que les
consuls feront imposer cette année capital et intérêts compris.
1727
La réparation du presbytère est achevée.
INTERIEUR DE L’EGLISE
Le sol est composé d’un échiquier de 64 cases (Pavé mosaïque franc-maçonnique) orienté aux
4 points cardinaux.
A l’entrée, un diable soutenant le bénitier, ASMODEE le diable boiteux gardien du temple de
SALOMON.
Sur ce dernier sont gravées les initiales B. S. surmontées de 4 Anges.
Les anges reposent sur un socle sculpté de 2 griffons, gardiens des trésors.
Il peut s’agir également de 2 Salamandres, emblème des comtes d’Angoulême.
Sous les anges la phrase vue dans le ciel par l’Empereur CONSTANTIN ‘’ par ce signe tu
vaincras‘’ ; à la différence qu’ici apparaît ‘’par ce signe tu le vaincras‘’.
Ces deux lettres supplémentaires ont suscité de nombreuses interprétations :
1
Ces 2 lettres en plus portent le nombre des lettres de la phrase à 22.
Nombre égal aux 22 dents du crâne de l’entrée du cimetière, égal aux 22 créneaux de la tour
MAGDALA.
Ces 2 lettres sont positionnées à la 13ème et 14ème place dans la phrase, or 1314 correspond à la
date de l’exécution par le bûcher du dernier des Templiers Jacques de MOLAY (dernier grand
Maître Commandeur des templiers)
Le L correspond à la 12ème lettre de l’alphabet et le E à la 5ème.
12+5=17.
L’arcane 17 au tarot correspond à l’étoile, comme l’étoile de la girouette de l’église…… ; (mais
aussi à l’étoile franc-maçonnique)
LE CONFESSIONNAL
Il rappellerait l’histoire du berger PÂRIS.
Ce jeune homme de Rennes le Château aurait découvert, en cherchant une brebis tombée dans
un trou, une grotte remplie d’or et de joyaux.
Ne voulant pas révéler l’endroit de la cachette, les habitants du village l’auraient lapidé.
LA CHAIRE
L’AUTEL
La peinture sous l’autel représente MARIE MADELEINE et a été réalisée par l’abbé
SAUNIERE et l’abbé COURTAULY.
Il y avait une inscription qui a été détruite par un vandale.
JESU MEDELA VULNERUM SPES UNA POENITENTIUM PER MAGDALENEA
LACRYMAS PECCATA NOSTRA DILUAS
‘’Jésus, remède pour nos peines et unique espoir pour nos repentirs. C’est grâce aux larmes de
Madeleine que tu effaces nos péchés.’’
On pourra noter que pour un prêtre ayant appris le latin, son inscription révèle quelques erreurs
de syntaxe grammaticale et orthographique ( le pOEnitentium devrait être pAEnitentium).
JESU VULNERUM MEDELA, PAENITENTIUM UNA SPES MAGDALENEA
LACRYMAS PECCATA NOSTRA DILUAS
LA DALLE DES CHEVALIERS
Cette dalle est bien mystérieuse car elle laisse apparaître 2 problèmes :
(Rappelons-nous le fait que l’abbé SAUNIERE la découvre durant les travaux en 1893)
Elle apparaît dans ‘’Les pierres gravées du Languedoc‘’ d’Eugène STUBLEIN (né à Alet en
1832, mort aux Sauzils en 1899) publié en 1884.
C’est la dalle de sépulture des princes SIGEBERT IV, SIGEBERT V et BERA III datée de 771.
Sur la reproduction, elle apparaît mieux conservée.
Elle représente l’arrivée de SIGEBERT IV sauvé par son oncle Lévis BELLISSEN le 17 janvier
681.
Eugène STUBLEIN a également relevé dans son livre l’inscription originale de la dalle de la
Marquise d’HAUTPOUL.
2
Quand on regarde la bibliographie d’Eugène STUBLEIN…… il n’a jamais publié ce livre
LE HAUT RELIEF
Venez à moi, vous tous qui souffrez et êtes accablés et je vous soulagerai
- On peut remarquer un détail singulier sur ce haut relief, en effet, les 2 enfants portent
des costumes du XVIIIème Siècle……
- On retrouve ce détail dans l’église
LES STATUES DE L’EGLISE
Toutes les statues regardent le sol.
A droite une vierge avec un enfant, à gauche Joseph portant lui aussi un enfant.
Deux enfants Jésus dans une église…..
Nous entrons dans la théorie du frère jumeau du Christ…..
Derrière la statue de Saint Antoine de Padoue se trouverait le tombeau de SIGEBERT IV fils de
DAGOBERT II.
Ce serait dans ce tombeau que Béranger Saunière aurait trouvé des écus d’or de Saint Louis.
Il aurait localisé la tombe en déchiffrant la dalle de la pierre tombale de la Marquise
d’HAUTPOUL.
Ce tombeau était fermé par la ‘’dalle des chevaliers‘’
SAINTE GERMAINE
Née Germaine COUSIN, en 1579, morte en 1601, elle était fille de fermier.
Elle passait ses journées à garder des troupeaux de moutons et partageait le peu qu’elle
possédait avec des mendiants.
Ses reliques se trouvent dans l’église de Pibrac (près de Toulouse).
Elle souffrait d’un handicap qui n’est pas représenté sur cette statue.
Elle était laide et difforme.
SAINT ROCH
Né à Montpellier, d’une famille aisée, il donna ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage à
Rome.
Durant son voyage et confronté à une épidémie de peste, il porta assistance et secours aux
malades.
Il se retira dans un ermitage et fut nourri seulement par un chien qui lui apportait chaque jour un
pain.
Il retourna à Montpellier où il fut jeté en prison jusqu’à sa mort en 1378.
Il portait une marque de naissance : une croix sur la poitrine.
SAINT ANTOINE L’ERMITE
Né à Côme dans la Haute Egypte au IIIème siècle.
Il vivra dans le désert et livrera de terribles combats contre les démons.
SAINT ANTOINE DE PADOUE
Né à Lisbonne en 1195, mort en 1231.
Il est le patron des objets perdus.
3
SAINTE MARIE MADELEINE
Marie, dite de Magdala (du nom d’un village en Galilée), pécheresse, elle oignit les pieds de
Jésus et les essuya avec ses cheveux.
Jésus pardonna tous ses péchés.
C’est à elle que Jésus apparut après sa résurrection.
Entre les apôtres Luc, Jean et Mathieu, les versions diffèrent concernant Marie Madeleine,
Marie de Magdala et Marie de Béthanie.
On ne sait pas s’il s’agit de la même personne
EXTERIEUR DE L’EGLISE
Cette église est dédiée à Marie Madeleine
Elle a été consacrée en 1059
On notera sur le mur donnant dans le cimetière la présence d’une litre
Au moyen âge, on peignait sur ce bandeau les armoiries de la famille du seigneur défunt.
Avant l’entrée, sur la gauche, sous la statue de la vierge, l’abbé SAUNIERE avait fait mettre un
pilier wisigothique qui soutenait l’ancien autel.
La croix représentée est ‘’la croix du silence‘’.
Ce qui est surprenant, c’est qu’il l’avait disposé à l’envers.
Il avait fait graver ‘’mission 1891‘’, date de début des travaux de restauration
En haut du portail 2 phrases :
‘’Ma maison sera appelée Maison des Prières‘’
‘’Terribilis est locus iste‘’ ‘’Ce lieu est terrible‘’
Ces 2 phrases sont incomplètes :
-Ma maison sera appelée maison des prières mais vous en avez fait une caverne de
brigands (Mathieu, XXI, 13)
-Ce lieu est terrible, c’est la maison de Dieu, la porte des cieux (Genèse, XXVIII, 17)
Sur la clef de voûte du porche, les armoiries du pape Léon XIII, élu en 1878 et mort le 20 juillet
1903.
Les travaux finiront en 1897 et auraient coûté 533.000 Euros.
La toiture, la voûte et la charpente ont été faites aux frais de SAUNIERE.
Les statues, tympan et bas relief ont été réalisés par Mr GISCARD de Toulouse et les vitraux
par Mr FEUR de Bordeaux
Il y a une pièce secrète dans la sacristie.
Il existerait une cachette qui date du XIIIème siècle située sous le clocher et le dallage
CHEMIN DE CROIX
Station 2 :
Un jeune homme ramasse un morceau de lance devant un casque d’or.
Le Christ est vêtu d’une cape rouge.
Une échelle se dresse vers le ciel.
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Station 7
Dans l’arrière plan, on peut voir une porte ouverte par laquelle certains veulent voir la tour
Magdala.
Station 8
Un guerrier Franc s’empare de la cape rouge.
Une femme avec un voile de veuve et un enfant avec un tissu écossais de couleur bleu.
Les Franc maçon se font appeler : l’enfant de la veuve.
Il existe dans la franc maçonnerie le rite écossais ; également un grade, le grade bleu.
Station 10
Un soldat brandit la cape rouge
Station 11
Un homme soulage le Christ de la croix.
Un soldat prend la cape rouge.
Dans l’arrière plan, une échelle dans la nuit.
Or théoriquement, la nuit n’apparut qu’après la mort du Christ.
Station 14
On remarquera que la blessure est sur le flanc gauche.
Les Evangiles disent qu’il faisait jour lors de la mise au sépulcre du Christ.
Ici, il fait nuit.
Deux hypothèses :
Soit il est descendu plus tôt,
Soit c’est le lendemain et il s’agirait d’un enlèvement du corps……….
CHRISTUS A.O.M.P.S. DEFENDIT
Dans cette phrase, beaucoup ont voulu voir la marque du ‘’Prieuré de Sion‘’
Christ défend l’antique ordre mystique du Prieuré de Sion.
CHRISTUS ANTIQUUS ORDO MYSTICUSQUE PRIORATUS SIONUS DEFENDIT
Cette phrase, théologiquement célèbre, signifie, en fait :
Que le Christ protège son peuple de tout mal
CHRISTU AB OMNI MALO POPULUM SUAM DEFENDIT
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