ERRATA ET AJOUTS
Transcription
ERRATA ET AJOUTS
ERRATA ET AJOUTS Chapitre 2, p. 64, l’équation se lit comme suit : 2 0 , 08 Taux effectif = 1 + = 0 , 0816 2 Chapitre 3, p. 84, l’équation se lit comme suit : C= 0 , 075 × 1 000 2 = 37, 50 $ Chapitre 4, p. 108, note de bas de page no 5 J.C. Hull, Options, Futures, and Other Derivatives, 9e éd., Upper Saddle River, Pearson, 2015. Chapitre 4, p. 109, note de bas de page no 7 J.C. Hull, Options, Futures, and Other Derivatives, 9e éd., Upper Saddle River, Pearson, 2015. Chapitre 4, p. 115, les équations (4.7) et (4.8) se lisent comme suit : dP = dP P = ∂P ∂i 1 ∂P P ∂i di + di + ∂P ∂t 1 ∂P P ∂t dt + 1 ∂2 P 2 ( ∂i ) 2 s 2 dt 2 dt + (4.7) 1 1 ∂ P P 2 ( ∂i ) 2 s 2 dt (4.8) Chapitre 6, p. 187, note de bas de page no 1 J.C. Hull, Options, Futures, and Other Derivatives, 9e éd., Upper Saddle River, Pearson, 2015. 550 Traité de gestion de portefeuille Chapitre 6, p. 201, l’équation de PBSG se lit comme suit : pBSG = Xe – rm T N ( – d2 ) – Se( ) N –d ( 1) b – rm T Chapitre 7, p. 259, 3e paragraphe, le Ask s’établissait à 130,27 $. Chapitre 8, p.309, NF se lit comme suit : NF = 5 000 000 × 100 000 6, 93 × 111, 5 5, 79 × 101, 075 × 1, 0 7 6 Chapitre 9, p. 341, l’équation (9.6) se lit comme suit : floorlet = t × Le – rk t ( k +1) (rx N ( – d2 ) – Fk N ( – d1 )) (9.6) Chapitre 9, p. 342, Bfixe se lit comme suit : B fixe = n ∑ ce – r t i i + VNe – rn tn i =1 Chapitre 9, p. 342, note de bas de page no 8 J.C. Hull, Options, Futures, and Other Derivatives, 9e éd., Upper Saddle River, Pearson, 2015. Chapitre 9, p. 343, les équations de c et de p se lisent comme suit : 1 – c= 1 – p= 1 F 1 + m t×m F 1 F 1 + m F t×m e – rT F ⋅ N ( d ) + r N ( d ) 1 x 2 e – rT r N ( – d ) – FN ( – d ) 2 1 x Errata et ajouts551 où d1 = ( ) ( ) ln F / rx + s 2 / 2 T s T . Chapitre 16, p. 553, ∑ 360 i =1 1 (1 + 4, 3% / 12)i = 4, 3% 1 – 1 + 12 4 , 3 % / 12 L’équation (16.2) se lit comme suit : – 360 = 1 237,18 $. . 250 000 $ 4, 3% 1 – 1 + 12 – 360 = 1 237,18 $ . 4 , 3 % / 12 Chapitre 16, p.553, la dernière égalité doit se lire comme suit : 250 000 – 341,35 = 249 658,65 $ Ajouts au chapitre 6, p. 209 7B. OPTIONS SUR OBLIGATIONS PORTANT COUPONS1 Les options d’achat et de vente européennes sur obligation portant coupons peuvent être valorisées en utilisant le modèle de Black (1976). Il s’agit de modifier quelque peu la formule de Black-Scholes-Merton (1973) pour accommoder le sous-jacent qui est maintenant le prix de l’obligation. Plus précisément, on utilise le prix forward (prix à terme) de l’obligation en tenant compte du versement des coupons. On suppose également que la volatilité du prix forward de l’obligation est constante, une hypothèse nous permettant d’avoir recours à la formule de Black. Les formules du call et du put se présentent comme suit : ( ) Put = P ( 0, T ) ( XN ( – d2 ) – FB N ( – d1 )) Call = P ( 0, T ) FB N ( d1 ) – XN ( d2 ) (1) (2) 1. On consultera le chapitre 29 de l’ouvrage de J.C. Hull, Options, Futures, and Other Derivatives, 9e éd., Upper Saddle River, Pearson, 2015. 552 Traité de gestion de portefeuille où d1 = F ln B + s 2B T 2 X , d2 = d1 – s B T , X est le prix d’exercice, sB, s 2B T la volatilité du prix forward de l’obligation2 et T la durée de vie de l’option. FB est le prix à terme de l’obligation comportant des coupons et est défini comme suit : B – VPc FB = o (3) P ( 0,T ) où B0 est le prix au comptant de l’obligation (en anglais : cash-price3 = quoted price + accrued interest), VPc, représente la valeur présente des coupons et P(0, T) = e –rT où r est un taux composé en continu. Notons également que pour obtenir FB, nous avons déduit du prix de l’obligation la valeur actualisée des coupons. Cette procédure est équivalente à celle presentée au chapitre 64 pour les options sur actions portant dividendes. Considérons l’exemple suivant, où l’on cherche à valoriser une option d’achat européenne d’échéance de 12 mois sur obligation portant coupons d’échéance de 10 ans et de valeur nominale (VN) de 1000 $. Cela signifie que, lorsque l’option arrivera à son échéance, l’obligation aura encore 9 ans de vie active. Supposons que le taux du coupon semestriel de l’obligation est de 9 %, les taux sans risque de 3, 9 et 12 mois sont respectivement de 7,0 %, 7,5 % et 8 % (la courbe des taux spot est de pente positive), la valeur de l’obligation au comptant (cash) est de B0 = 950 $. On peut calculer la valeur présente des coupons pour obtenir le prix coté de l’obligation comme suit : VPc = 9% 2 1 000 e – 3 = 45 $ e = 86, 76 $ 12 – 3 12 ∗7 , 0 % ∗7 , 0 % + + 45 $ e 9% 2 – 9 12 1 000 e – 9 12 ∗7 , 5 % ∗7 , 5% En soustrayant VPc de B0, on obtient le prix coté, soit : B0 – VPc = 950$ – 86,76$ = 863,24$. Pour obtenir FB, il suffit de capitaliser ce prix comme suit : FB = cash price × erT = 863,24 $e0,08 * 12/12 = 935,14 $ 2. À noter que cette volatilité peut être approximée par sB = syDy 0 où y 0 est la valeur initiale du rendement à terme (forward yield : yF), D, la durée modifiée, et sy, la volatilité du rendement à terme de l’obligation (forward bond yield). 3. Se nomme aussi le dirty price en anglais. Le clean price exclut les intérêts courus. 4. Voir également l’annexe IV, p. 653. Errata et ajouts553 Pour compléter notre calcul, on suppose que le prix d’exercice du call est de 990 $ et que la volatilité du prix forward de l’obligation est de 6 %. En insérant ces informations dans un chiffrier Excel, on obtient le résultat présenté au tableau 1. Tableau 1 G H I J K L 2 VN 1 000 $ 3 Taux coupon 9 % 4 C sem 45 5 r1 à t1 = 3/12 7,0 % 6 r2 à t2 = 9/12 7,5 % 7 VPC 86,76 8 B0 950 9 P(0, T) 0,9231 = EXP(–H12*H13) 10 FB 935,14 = (H8 – H7)/H9 11 X 990 12 r 0,08 13 T 1,00 14 sB 0,06 15 d1 –0,9202 = (LN(H10/H11) + (H14^2*H13/2))/(H14*SQRT(H13)) 16 d2 –0,9802 = H15 – H14*SQRT(H13) 17 N(d1) 0,1787 = NORMSDIST(H15) 18 N(d2) 0,1635 = NORMSDIST(H16) M = H3/2*H2 = H4*EXP(–H5*3/12) + H4*EXP(–H6*9/12) = 12/12 19 20 callobl = 4,88 $ Le prix du call sur obligation portant coupon est donc de 4,88$. 7B.1. TRAITEMENT DES INTÉRÊTS COURUS Notons finalement que si le prix d’exercice est défini comme étant le montant cash qui sera échangé pour l’obligation lors de l’exercice de l’option, alors X devrait être égal à ce prix d’exercice. Mais si, comme c’est plus souvent le cas, le prix d’exercice est le clean price lorsque l’option est exercée, alors X devrait 554 Traité de gestion de portefeuille être égal au prix d’exercice plus les intérêts courus. Par exemple, dans le cas où il y aurait un seul coupon au 9e mois et que l’option échoirait le 10e mois, alors il y aurait 1 mois d’intérêt couru à prendre en considération5. Ajout au chapitre 7, ajouter le contrat OBX. Il s’agit d’une option sur BAX de 8 mois (c’est-à-dire p. 257, section 3.1, les huit [8] mois les plus rapprochés du cycle trimestriel mars, juin, septembre et décembre). Ajout d’une note de bas de page au chapitre 13, p. 479, après la phrase « Puis nous isolons la tendance du logarithme du PIB à l’aide du filtre d’Hodrick-Prescott » Le filtre d’Hodrick-Prescott (H-P) considère les éléments suivants. Considérons une série macroéconomique yt que l’on peut caractériser par la somme d’une composante cyclique ytc et d’une composante de croissance ytg, soit yt= ytc+ ytg. Supposons que l est un paramètre qui reflète la variance relative de la composante de croissance par rapport à la composante cyclique. En posant une valeur pour ce paramètre, le filtrage H-P consiste à choisir la composante de croissance ytg qui minimise la fonction de perte (« loss function ») suivante : 2 2 g T c T g g g . Ce problème d’optimiy + l y – y – y – y t =1 t t =1 t t t –1 t +1 sation cherche donc à trouver la composante de croissance qui soit le près possible de la série observée, de façon à obtenir la plus faible composante cyclique. Les valeurs habituelles pour l sont les suivantes. Pour des données trimestrielles, on pose l = 1 600 alors que, pour des données à fréquence mensuelle, l = 14 440. Si la fréquence d’observation des données est annuelle, alors l = 100 (voir EViews). Notons finalement les cas extrêmes. Lorsque l = 0, cela signifie que la composante de croissance représente entièrement la série observée ; par contre, quand l → ∞, cela signifie que la composante de croissance s’approche d’une tendance linéaire (« linear trend »)6. ∑ ( ) ∑ ( ) ( ) 5. Pour plus de détails, voir J.C. Hull, Options, Futures, and Other Derivatives, 9e éd., Upper Saddle River, Pearson, 2015. 6. Pour plus d’informations à ce sujet, on consultera le chapitre 1 de Frontiers of Business Cycle Research, sous la direction de T.F. Cooley, Princeton University Press, Princeton, 1995, p.1-38, rédigé par E. Prescott et T.F. Cooley, « Economic growth and business cycles ».