Parc-National

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Parc-National
L’escalade et l’alpinisme
dans le Parc national des Ecrins
Consignes aux ouvreurs de nouvelles voies
Depuis 1992 les principales associations et fédérations représentantes des grimpeurs et des
alpinistes ont signé une convention avec le Parc national des Ecrins.
Cette convention vise à agir en concertation pour :
• Protéger le patrimoine naturel sur les falaises de basse altitude tout en organisant l’exercice
de l’escalade
• Préserver le caractère sauvage des espaces de haute montagne pour défendre une éthique
de l’alpinisme sur ces terrains d’aventure par ailleurs patrimoine culturel appartenant à
chacun.
Au fil des années et de l’évolution des pratiques, les signataires de la convention s’accordent
désormais sur les points suivants :
• En falaise de basse altitude dont l’accès est à moins d’une heure de marche
des zones sont préservées de tout équipement pérenne. L’escalade se pratique si elle ne laisse
aucun équipement. D’autres zones au contraire concentrent les voies équipées.
Ces équipements sont soumis pour avis aux signataires de la convention et à l’autorisation,
du directeur du Parc national.
• En haute montagne, y compris à proximité des refuges
L’évolution des pratiques fait se côtoyer des
itinéraires nécessitant une grande autonomie
des pratiquants avec d’autres, équipés,
initiant des pratiques assez proches de celles
des grimpeurs à basse altitude. La pratique
de l’alpinisme et l’esprit de cette pratique en
sont altérés et avec eux le caractère sauvage
du massif que défend le Parc national des
Ecrins. Il est donc demandé aux grimpeurs
désireux d’équiper de nouvelles voies au
moyen de perforateurs de solliciter une
autorisation au directeur du Parc national
des Ecrins.
Les projets seront soumis aux signataires de
la convention et examinés par un groupe
d’experts aux compétences reconnues en
alpinisme et en réflexion sur l’éthique.
Les critères d’appréciation seront
notamment de :
• limiter l’emploi de “ spits ” en ne les
utilisant que lorsque la structure du rocher
ne permet pas d’amarrage provisoire et en
évitant la “ sur protection ”
• éviter la densification des voies
• proscrire l’équipement par le haut
• respecter l’intérêt des voies classiques
et historiques
• éviter d’équiper de rappels la voie si un
itinéraire de descente est possible en mode
classique
• favoriser la performance sportive et
l’engagement
•éviter les dérives commerciales autour des
refuges
Ces dispositions restrictives sont la marque de l’intérêt pour le massif et pour une éthique de
l’alpinisme et de l’escalade.
Adressez vos projets à : Parc national des Ecrins 38740 ENTRAIGUES.