Article du 30 septembre 2013 sur TRIcréa
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Article du 30 septembre 2013 sur TRIcréa
20 24 heures | Lundi 30 septembre 2013 Lausanne et région Renens Quand les chutes d’usines deviennent bricolages Cindy Mendicino Bouchons en liège, sagex, boutons de manchette, morceaux de moquette, pièces métalliques, tubes en plastique… de quoi construire des dragons, des éléphants, des maisons. Le magasin TRIcréa ouvre ses portes à Longemalle 5 aujourd’hui et présente ses rayons garnis d’un joyeux bazar conçu pour faire le bonheur des enfants. Du moins ceux qui fréquentent les crèches et les garderies de Renens et de Lausanne. Ce sont en effet les éducateurs et éducatrices de la petite enfance de la région qui sont invités à venir y faire leurs emplettes pour renflouer leur stock de matériel de bricolage. Pascal Monney, directeur du Centre vaudois d’aide à la jeunesse, concrétise aujourd’hui une idée qui lui a été présentée en 2007 et qui s’inspire d’un concept appliqué dans la banlieue de Lyon. «TRIcréa est basé sur le triangle du développement durable: l’écologie, l’économie et le social.» Explications. Le premier volet consiste à pratiquer l’art de la récupération. Une trentaine d’entreprises de la région ont ainsi été approchées et fournissent désormais leurs chutes de production gratuitement au magasin. Lausanne Monument des Jordils en travaux Le monument des Jordils a besoin d’une cure de jouvence. Il sera en chantier ces six prochaines semaines. Une réfection qui verra, notamment, sa colonne gauche remplacée. Situé à l’angle de l’avenue d’Ouchy et celle de l’Elysée, l’édifice commémore le Banquet des Jordils du 14 juillet 1791, durant lequel des notables lausannois, et d’autres du Pays de Vaud, lancèrent la «campagne des banquets» pour célébrer la Révolution française et manifester contre le régime bernois. R.B. «Potentiel énorme» Lausanne Le magasin est géré par des jeunes du Semestre de motivation et destiné aux structures de la petite enfance de Lausanne et de Renens. Au milieu, Georges Chevallaz. VANESSA CARDOSO Semestre de motivation de Lausanne, le SeMo, qui sont en charge de la gestion du magasin et du stock. Ils sont 22 à passer par l’atelier de Longemalle toutes les semaines. Parmi eux, à tour de rôle et selon les besoins, trois s’occuperont de l’accueil des clients et de la gestion des lieux. Une première expérience. «Et lorsque nous contactons des entreprises pour les faire participer à TRIcréa, ils tissent aussi des liens qui pourront leur être utiles», souligne Georges Chevallaz, adjoint de direction du SeMo. PUBLICITÉ Dernier élément du triangle, le produit de la vente des articles servira à renflouer un peu les caisses du SeMo. «Et à équiper le magasin de matériel plus professionnel», précise Georges Chevallaz. Les garderies ne se ruineront pas: tout est à 2 francs. Une cotisation est toutefois obligatoire pour avoir accès au magasin. Il coûtera 1 franc par place dans la structure pour avoir accès au «club TRIcréa». Les espaces de stockage, à Lausanne et à Renens, sont mis à dis- position par les collectivités publiques. «C’est en fait un projet assez économique», se réjouit Pascal Monney. L’équipe prévoit un premier bilan en fin d’année. «Nous verrons bien ce qui marche, si les structures répondent présent.» Et si c’est le cas, TRIcréa pourrait, à terme, s’ouvrir au reste du canton. Genève serait aussi intéressé par le concept. Ici, le projet a déjà été primé par la BCV et la Société vaudoise d’utilité publique: 21 000 fr. que TRIcréa se partage avec deux autres associations. Parmi les plaques de rues vendues par la Ville figurait la ruelle de Bourg, acquise par un Morgien de 25 ans pour 415 fr. A peine vendu, l’objet a été remis aux enchères au prix de 400 fr. «C’était un achat impulsif. Au final, je me vois mal l’accrocher dans mon salon», explique-t-il. A l’heure actuelle, personne n’a enchéri sur la plaque à nouveau en vente. La Ville ne s’émeut pas de ce marché parallèle. I.C. Le jeune apprenti de deuxième année s’exécute. L’agresseur embarque l’argent et s’enfuit à pied. «La scène a duré moins d’une minute. Ensuite, je l’ai suivi pour voir dans quelle direction il partait, puis j’ai appelé mon patron.» Quelques minutes plus tard, la police était là. L’homme a volé 3500 francs. Patron de la boulangerie de Servion et de trois autres dans la région, Eric Duvoisin entend renforcer le système de sécurité de son enseigne. «Cette année, la boulangerie de Servion a déjà été cambriolée. Et mes autres commerces l’ont aussi été à plusieurs reprises par le passé. Mais cette fois c’est inquiétant car c’est une agression.» La police cantonale n’a toujours pas mis la main sur l’agresseur, malgré un large dispositif déployé jusqu’en fin d’après-midi vendredi. Le procureur de service a confié l’enquête à la police de sûreté. P.B. Le chiffre 20 C’est le nombre d’années écoulées depuis la création de l’association Objectif Cœur, qui vient en aide aux plus démunis. Pour fêter cet anniversaire, elle organisait un repas de soutien samedi soir à Pully. Plus de 150 personnes ont répondu présent, dont le parrain de l’association Henri Dès. Chaque année, l’association organise pendant les fêtes de fin d’année des soirées pour les personnes en difficulté. En 2012, plus de 2300 repas ont été servis sur les deux sites de Bellevaux et de Renens. P.B. Théâtre de bistrots Lausanne La compagnie lausannoise Autonyme jouera son spectacle Panique à bord, adaptée du texte Opéra Panique, d’Alejandro Jodorowsky, dans des bars de la ville. Ce soir au Café des Avenues (20 h 30) et samedi au Café du Simplon (21 h 15 et 23 h). C.CO. Choc Electrique Echichens Choc Electrique organise une séance publique sur la loi sur l’énergie. L’association, qui défend les utilisateurs de chauffage électrique, a invité le conseiller national Olivier Feller et le député Guy-Philippe Bolay à exposer leur vision. Jeudi, 20 h, à la salle polyvalente d’Echichens. R.B. Morrens Petit-déjeuner en faveur d’un projet social au Pakistan PERMANENCE DES NOTAIRES Tous les jeudis de 16h à 19h Ruinée par perd e ll e , e ié c o s s a n o s son entreprise… et sa maison ! e jamais, Pour que cela n’arriv otaires.ch w.n plus d’infos sur ww Maison du Notariat Av. Ruchonnet 38 LAUSANNE VC1 Vendredi après-midi, un malfrat a menacé un apprenti de la boulangerie de Servion, avant de s’enfuir avec son butin Peu avant 16 h, vendredi, un homme a attaqué la boulangerie Duvoisin à Servion. Masqué d’un foulard, le malfrat, âgé entre 25 et 30 ans et parlant français sans accent, a menacé un apprenti gestionnaire de 17 ans avec un cutter. «On était trois à travailler ce jour-là. Mais lorsque c’est arrivé, j’étais seul au comptoir, explique la victime. Un type est entré dans la boulangerie, avec un foulard sur le nez, il a fait un tour. Je ne me suis douté de rien, je lui ai dit bonjour. C’est là qu’il m’a menacé avec son cutter. Il le tenait à environ 40 centimètres de mon visage. Il était énervé et m’a dit d’ouvrir la caisse. Je n’ai pas tout de suite compris, alors il a répété une seconde fois. A ce moment-là, j’ai eu peur.» Des jeunes en Semestre de motivation tiendront une boutique qui fera le bonheur des crèches C’est la répondante santé et sécurité au travail en charge du développement durable à la Ville de Lausanne, Michèle Montet, qui s’est vu confier cette prospection. «Je demande à voir les bennes à déchets des entreprises et je décide ensuite», sourit l’ancienne directrice de garderie. S’attendaitelle à trouver autant de matériel réutilisable? «Oui! J’étais convaincue qu’on jetait beaucoup trop de choses. Et il y a encore un potentiel énorme.» La liste de ces fournisseurs figurera sur le site de TRIcréa très bientôt. «L’idée est d’instaurer des habitudes, des réflexes, auprès des entreprises», espère Pascal Monney. L’aspect social du concept concerne non seulement les jeunes bénéficiaires, mais aussi les jeunes du «Il tenait son cutter tout près de mon visage» Contrôle qualité n atio sultns us n o a C s -vo dez ren 30.- 1 2 3 1. L’association Blé-Pain organisait, samedi à Morrens, un petit-déjeuner en faveur de l’ONG Ici & Ailleurs, qui vient en aide aux enfants de Karachi. Ici (de g. à dr.), Maxime Nicollier, Rafaël Dietrich et son frère Noah, et Aurélien Nicollier. 2. Jean Bolinger, Ulrich et Sonja Egli. 3. Fabienne Hayward, viceprésidente, et Ali Kazmi, président d’Ici & Ailleurs. Photos Jean-Paul Guinnard Fr. Retrouvez toutes les photos sur clic-clac.24heures.ch