Opéra en quatre actes (1871) Livret d`Antonio Ghislanzoni D`après
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Opéra en quatre actes (1871) Livret d`Antonio Ghislanzoni D`après
AÏDA Opéra en quatre actes (1871) Livret d’Antonio Ghislanzoni D’après Auguste Mariette Avec sa fascination pour l’Égypte, l’Europe du XIXe siècle semble s’être embarquée sur quelque bateau ivre, s’émerveillant des couleurs du Nil et du ciel, redécouvrant ces monuments qui sont moins des palais et des villes que des sanctuaires énigmatiques de la folie et du génie humains. De cette égyptomanie, Aida est l’un des plus célèbres témoignages et cependant l’un des plus contradictoires : faite à l’initiative d’Ismaïl Pacha, la proposition d’une création pour le nouveau Théâtre du Caire, et à l’occasion de l’inauguration du Canal de Suez, fut d’abord refusée par Verdi puis acceptée avec condescendance. Rien dans l’univers de Verdi ne le prédisposait en effet à l’exotisme et Aida ne devait être en rien une concession. Cet opéra qui doit célébrer, comme on le fait en des occasions si solennelles, la concorde universelle, l’harmonie entre les peuples, est tout entier un opéra de guerre : celle qui oppose l’Égypte à l’Éthiopie n’est presque rien face à celle qui oppose les personnages entre eux. Et leurs sanglants affrontements doivent à leur tour s’incliner devant les combats intérieurs que se livre chacun des personnages. Œuvre à la fois flamboyante et hiératique, spectaculaire et intérieure, l’un des plus beaux chefsd’œuvre de Verdi revient enfin à l’Opéra de Paris après plus d’un demi-siècle d’absence. Présenté par Alain Duault Direction musicale Philippe Jordan Mise en scènE Olivier Py Décors ET COSTUMES Pierre-André Weitz Lumières Bertrand Killy Chef dU chœur Patrick Marie Aubert DISTRIBUTION Il Re Carlo Cigni Amneris Luciana D’Intino Aida Oksana Dyka Radamès Marcelo Alvarez Ramfis Roberto Scandiuzzi Amonasro Sergey Murzaev Un Messaggero Oleksiy Palchykov Una Sacerdotessa Elodie Hache Orchestre et Chœur de l’Opéra national de Paris DURÉE : 2h20 En langue italienne, sous-titré en français Réalisation : Vincent Massip Photo : © Elisa Haberer / Opéra national de Paris Verdi Acte I Acte III Scène 1 Le grand-prêtre Ramfis confie au jeune capitaine Radamès que l’armée éthiopienne s’apprête à envahir la vallée du Nil. Il lui apprend aussi que la déesse Isis a déjà désigné celui qui commandera l’armée égyptienne pour arrêter l’ennemi. Resté seul, Radamès rêve d’être ce chef et de vaincre l’agresseur. Il pourra ainsi demander, en récompense, Aida, l’esclave éthiopienne dont il est secrètement épris, ignorant que celle-ci est en fait la fille du roi d’Éthiopie, Amonasro. Entre Amneris, la fille du roi, suivie d’Aida. Amneris, elle aussi, aime Radamès en secret. Devant le trouble qui saisit Aida à la vue de Radamès, elle devine le sentiment qui unit les deux jeunes gens. En proie à la jalousie, elle questionne son esclave. Un messager apporte une terrible nouvelle : la ville sacrée de Thèbes est menacée par l’armée éthiopienne, commandée par Amonasro. Le roi annonce que, conformément au choix de la déesse Isis, c’est à Radamès qu’il reviendra de prendre la tête de l’armée égyptienne. Amneris clame à Radamès de revenir vainqueur, cri repris par toute l’assistance, y compris Aida. Restée seule, cette dernière se reproche d’avoir souhaité une victoire synonyme de défaite pour son père et pour sa patrie. Scène 2 Les prêtres et les prêtresses invoquent Ptah, dieu créateur du monde. Ramfis consacre Radamès, qui jure de défendre le sol sacré d’Egypte. Accompagnée de Ramfis, Amneris vient invoquer la protection de la déesse Isis avant son union avec Radamès. De son côté, Aida attend Radamès, qui lui a donné rendez-vous. Elle évoque avec nostalgie le souvenir de son pays natal. Elle est interrompue par l’arrivée d’Amonasro, qui a surpris le secret de sa fille et entend l’exploiter. En effet, les Éthiopiens ont repris les armes. Amonasro essaie de convaincre sa fille d’utiliser son emprise sur Radamès pour que celui-ci lui révèle la route suivie par son armée. Devant le refus horrifié d’Aida, Amonasro maudit sa fille, la renie et la traite d’esclave. Brisée, Aida finit par céder. Amonasro se cache comme Radamès arrive. Aida l’accueille d’abord froidement et feint de lui conseiller d’épouser Amneris. Devant les protestations de Radamès, elle l’adjure de fuir avec elle en Éthiopie, seul moyen d’échapper à la colère d’Amneris, et lui demande quel chemin prendre pour éviter son armée. Tombant dans le piège, Radamès indique que les troupes égyptiennes passeront par les gorges de Napata. Sortant de sa cachette, Amonasro révèle sa véritable identité à Radamès, anéanti, et l’encourage à le suivre avec sa fille en Éthiopie. Mais Amneris fait irruption avec les prêtres et accuse Radamès de trahison. Amonasro et Aida s’enfuient, couverts par Radamès, qui se rend à Ramfis. Acte II Acte IV Scène 1 Amneris attend avec impatience le retour de Radamès, qui a vaincu les Éthiopiens. Sa jalousie est ravivée par l’arrivée d’Aida. Afin de lever ses derniers doutes, elle prétend que Radamès a trouvé la mort pendant la bataille. Le désespoir d’Aida est éloquent. Amneris lui révèle la vérité et laisse éclater sa fureur. L’écho lointain d’une sonnerie de trompettes annonçant le retour de l’armée égyptienne met fin à l’affrontement entre les deux femmes. Scène 1 Amneris aime toujours Radamès, malgré sa trahison. Elle l’adjure de se disculper devant le roi et lui apprend qu’Amonasro a trouvé la mort pendant le combat et qu’Aida a disparu. Elle lui promet d’intercéder en sa faveur s’il s’engage à ne jamais revoir Aida. Radamès refuse. Les gardes le conduisent dans le souterrain où il sera jugé par les prêtres. Amneris entend la voix de Ramfis demander à trois reprises à l’accusé de se disculper. Ayant gardé le silence, Radamès est condamné à périr emmuré vivant. Amneris invective les prêtres qui sortent du souterrain et supplie en vain Ramfis d’épargner Radamès. Scène 2 Les troupes égyptiennes victorieuses défilent devant le roi. Radamès est porté en triomphe. Le roi s’engage à exaucer ses désirs. Radamès demande que soient amenés les prisonniers, parmi lesquels Aida reconnaît son père. À mi-voix, Amonasro lui ordonne de ne pas le trahir, puis implore la clémence des vainqueurs pour les captifs, appuyé par Radamès qui rappelle au Roi sa promesse. Malgré l’opposition de Ramfis, le Roi gracie les prisonniers mais se range toutefois à l’avis du grand-prêtre qui conseille qu’Aida et son père demeurent à la cour en gage de paix. Le Roi accorde en récompense la main de sa fille au chef victorieux. Amneris triomphe, Radamès et Aida sont désespérés, tandis qu’ Amonasro rumine sa vengeance. Scène 2 Emmuré vivant, Radamès se désespère de ne rien savoir du sort d’Aida. Mais elle s’est introduite secrètement dans la crypte pour y mourir avec celui qu’elle aime. Alors qu’ils se disent adieu et s’éteignent petit à petit, Amneris, à l’extérieur, prie pour le repos de l’âme de Radamès. www.fraprod.com Une coproduction Avec le soutien du Avec le soutien de la Fondation Orange orange TM Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris En partenariat avec En association avec