kiki de montparnasse
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kiki de montparnasse
KIKI DE MONTPARNASSE Poème de Jean Louis Vallas Musique de Ted Scotto 1962 Elle était bel’ et ses yeux noirs Brillaient com’ deux étoil ‘ dans l’soir Quant el’ passait d’vant les terrasses de Montparnasse Les hommes ouvraient leurs clignotants et s’redressaient sur leur séant Pour admirer c’te chouet’ souris C’était KIKI l’air ahuri qui l’soir à 7 heur’ f’sait surfac’ Dans Montparnasse. Son corps d’reine qu’était beau à voir Elle l’a dévoué aux beaux-arts Elle a posé pour tous les as Elle a posé pour Montparnasse Les peintres f’saient la queue en s’battant Et f’saient tous du nu en mêm’ temps De Foujita à Modigliani Rien qu’pour eux peindre cet ’chouette souris. Un jour elle en a eu assez d’poser Elle s’est mise un jour à chanter dans un cabaret plein d’fumasse De Montparnasse Elle chantait sur des airs d’antan Des couplet assez dégoutants Avec un air d’enfant d’Marie C’était Kiki l’ai ahuri au Jockey montrant sont boccace A Montparnasse. Pauv’ Kiki l’est mort’ aujourd’hui L’avait trop fait le jour, la nuit Mais v’là la nuit c’est comme une nasse A Montparnasse L’été surtout mais c’est tout l’temps Qu’l’air est plus pur, l’soir si tentant Chaque fois que j’viens dans c’paradis C’est Kiki la chouet’ souris Que j’revois dans ma vieille calebasse A Montparnasse.