confederation generale du travail

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confederation generale du travail
CONFEDERATION GENERALE DU TRAVAIL
REVUE DE PRESSE
Semaine 44 du 28-10 au 02-11- 2013
PATRONAT
Le Groupe des fédérations industrielles réclame l'ajournement de l'écotaxe le 28 octobre
2013,AFP
D'après le Groupe des fédérations industrielles (GFI) l'écotaxe serait une mesure qui pénaliserait le
"made in France" en s'ajoutant "à une pression fiscale déjà record".
L'écotaxe poids lourds continue de faire réagir. Alors que le ministre de l'Agriculture doit soumettre de
nouvelles propositions d'aménagement du dispositif, le Groupe des fédérations industrielles (GFI) a demandé
ce lundi 28 octobre au gouvernement "l'ajournement" de sa mise en application, prévue pour le 1er janvier
2014.
LA COMPETITIVITE EN DANGER SELON LE GFI
"Dans un contexte de croissance économique très faible et compte tenu des marges industrielles
historiquement basses, le GFI demande au gouvernement de mieux considérer l'impératif de compétitivité de
l'industrie en ajournant la mise en application de l'écotaxe poids lourds", a affirmé son président Frédéric
Saint-Geours, cité dans un communiqué.
Le successeur de Pierre Gattaz à la tête du GFI demande également à l'exécutif "d'harmoniser ses
paramètres avec les dispositifs existants dans les autres pays européens". Selon le GFI, comme "plus de
60% du transport routier concerne des produits industriels", l'écotaxe "handicapera encore un peu plus la
compétitivité de l'industrie, en augmentant de 5% à 10% le coût du transport selon les cas", assure-t-il.
UNE TAXE QUI PENALISERAIT LE "MADE IN FRANCE"
Les fédérations industrielles soutiennent également que la nouvelle taxe "pénaliserait" le "made in France",
cher au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, en "encourageant l'importation de produits
finis".
"Les produits industriels sont en effet le fruit de nombreux assemblages et transformations, réalisés par des
entreprises réparties sur l'ensemble du territoire", insiste le GFI, pour qui "un produit industriel pourrait donc
aisément être taxé 7 ou 8 fois au fur et à mesure des différentes étapes de fabrication".
MEDEF : Arnaud Montebourg, désormais chouchou des patrons le 30 octobre 2013UN
Alors que ses collègues de Bercy sont chahutés par les débats sur la fiscalité, Arnaud Montebourg a
fait le plein au Medef.
Et si c’était lui qui finalement maintenait le lien entre le gouvernement et les entreprises ? Depuis un an,
Arnaud Montebourg a remisé ses déclarations enflammées contre la direction de PSA ou celle d’Arcelor
Mittal, lors de la fermeture des haut-fourneaux de Florange, qui avait crispé le patronat. Alors que Pierre
Moscovici et Bernard Cazeneuve se retrouvent pris dans la tourmente et du "ras-le-bol fiscal" des chefs
d’entreprises, le ministre du Redressement productif s’est rallié les faveurs des patrons. Ce mardi 29 octobre,
son intervention pendant deux heures au siège du Medef a fait le plein. "Il y a de la méfiance chez les
entreprises. Il faut que notre environnement soit simplifié et stabilisé", résume Pierre Gattaz, le président du
Medef. Devant les chefs d’entreprises, Arnaud Montebourg sait choisir ses arguments. "La question du coût
de production est au cœur de notre politique", assure le ministre du Redressement productif.
Les moyens d’actions restent pourtant limités. La commande publique ? Elle doit s’ouvrir davantage aux
innovations, qui ne représentent que 2 % des achats. "On me dit que l’Europe ne le permet pas. Mais
comment se fait-il que l’Allemagne arrive à 70 % de produits allemands sélectionnés dans ses appels d’offres,
contre 15 pour les produits français en France", estime le ministre, applaudi par quelques chefs
d’entreprises. Autre sujet : celui du choc de simplification, attendu de pied ferme par les entreprises. Le
1
ministère a reçu 500 propositions suggérées par des industriels. 64 ont été au final présentées et 15 retenues
seulement en réunion interministérielle. Là, le ministre n’hésite carrément pas à se ranger au côté des patrons
contre l’administration : "la méthode ne marche pas. On se fait bouffer par les technos", estime le ministre. Il
juge qu’il faut "remettre du politique" et veut représenter ses 500 propositions de simplification au Premier
ministre.
LA FISCALITE, UNE MATIERE SENSIBLE
Sur la fiscalité en revanche, "ce n’est pas mon dossier", souligne le ministre, avant de glisser que "c’est une
matière trop sensible pour être laissée aux experts et doit être discutée politiquement". Il défend la
stabilisation du crédit d’impôt recherche "même si toute mesure fiscale fabrique ses effets d’aubaine".
Pour réduire les coûts de production, il vante le crédit d’impôt compétitivité emploi. "C’est la première fois que
l’on met 20 milliards d’euros pour les marges des entreprises", assure le ministre qui estime pour autant que
"ce n’est pas un cadeau au patronat". "Est-ce suffisant ? Nous allons voir quand toute l’économie s’en
emparera", estime le ministre, alors que la mesure entre en vigueur début 2014. Le Medef lui considère que
"ce n’est qu’un premier pas". Mais les patrons font tout de même une concession. "Il est exagéré de dire que
le CICE est une usine à gaz", reconnait Geoffroy Roux de Bézieux, le vice-président du Medef.
Pour redresser l’industrie française, Arnaud Montebourg réclame surtout une baisse par rapport au dollar.
"L’Union européenne, c’est la dureté monétaire et la dureté budgétaire. Qui peut s’étonner qu’elle soit la seule
zone en récession dans le monde", fait-il mine de s’étonner.
"Faites passer le message : qu’on nous respecte, qu’on nous aime, qu’on nous estime", lâche Pierrre Gattaz,
en concluant l’échange.
GOUVERNEMENT
Ayrault sur l'écotaxe : "suspension n'est pas suppression" Le Monde.fr | 29.10.2013
A l'issue de la réunion à Matignon, qui s'est tenue entre le gouvernement et les élus bretons, le
premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a en effet annoncé, mardi, "la suspension de la mise en œuvre de
l'écotaxe" sur tout le territoire français.
Ecotaxe : les étonnantes alliances de la fronde bretonne
Une étonnante alliance entre agriculteurs, patrons et syndicalistes. La composition du
mouvement anti-écotaxe breton est inédite : il regroupe la grande distribution et la FNSEA, premier syndicat
agricole, lesquels se sont longtemps fait la guerre en Bretagne. « L'alliance n'est pas naturelle », convient
Hervé Le Goff, directeur d'un Super U à Brest, qui a fermé une heure son enseigne, mercredi 23 octobre, en
solidarité avec le mouvement. « Mais devant l'injustice, les Bretons sont tous d'accord, assure-t-il. La
distribution n'a pas été “clean” tout le temps, mais les relations se sont beaucoup améliorées depuis les
années 1990.
M. Le Goff n'est toutefois pas allé jusqu'à affronter les CRS sur la quatre-voies au sud de Brest samedi, avec
les agriculteurs et les transporteurs, fers de lance du mouvement dans le Finistère, département à la pointe
de la mobilisation bretonne. Roger Capitaine, le patron de la coopérative Savéol, lui, y était. « Le mariage est
aussi étonnant que l'absurdité de cette taxe. Les agriculteurs vont la payer comme les grands distributeurs »,
plaide celui qui a réuni tous ses salariés la semaine dernière pour les appeler à manifester.
« L'écotaxe a permis de catalyser la rancœur des besogneux qui travaillent tous les jours », explique M.
Capitaine, qui était déjà le 4 février 2009 au péage de La Gravelle, en Mayenne. Devant le dernier péage
avant les autoroutes gratuites bretonnes, plus de mille patrons bretons appelaient alors à la suppression de «
la taxe Borloo », du nom du ministre de l'écologie de Nicolas Sarkozy.
Elle devait alors voir le jour en 2011. Elle n'est pourtant toujours pas en place. Pendant cette période, le «
collectif des acteurs économiques bretons contre l'écotaxe » ne va cesser de pilonner la mesure. Présidé par
le patron du Medef Bretagne, Patrick Caré, par ailleurs dirigeant d'une usine pharmaceutique à Rennes, ce
collectif informel regroupe la FNSEA comme les principales fédérations patronales. Il s'organise par des
réunions téléphoniques au coup par coup. Le président de la FNSEA de Bretagne, Thierry Coué, assure,
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gêné, que « la grande distribution n'en fait pas partie », alors que les Systèmes U et Leclerc sont signataires
de tous ses communiqués.
Reste qu'en avril, le collectif proclamait « la victoire ». Le vote par l'Assemblée d'une minoration de l'écotaxe
de 50 % pour la Bretagne « constitue un aménagement majeur, significatif », assurait alors le collectif, dans
un communiqué toujours en ligne sur le site du Medef breton.
L'unité du collectif va pourtant vite craqueler. « Je n'étais pas d'accord pour dire que c'était une victoire »,
assure Jakez Bernard, producteur de musique et président de Produit en Bretagne, une association qui dit
regrouper 300 entreprises bretonnes de l'agroalimentaire et de la grande distribution. Le 18 juin, il lance son
propre collectif, le « comité de convergence des intérêts bretons » pour demander la suppression de
l'écotaxe, mais aussi dénoncer « le carcan administratif français » et le « poids écrasant des charges ».
« Le contexte économique a changé. Caré n'était pas sur la même longueur d'onde, mais c'est le résultat qui
compte », explique M. Bernard. L'idée de joindre les supermarchés locaux au mouvement en prévoyant des
fermetures symboliques de quelques heures vient de cette association.
Ce collectif organise une nouvelle manifestation, le 2 novembre, à Quimper. Y appartient aussi Thierry
Merret, le président de la FNSEA du Finistère. Une figure locale jusqu'au-boutiste, à l'initiative de l'idée des
bonnets rouges, symbole de la lutte bretonne contre la fiscalité sous Louis XIV.
De quoi faire étrangler Jean Cabaret, le porte-parole de la Confédération paysanne bretonne. « Quand on voit
des responsables du Medef porter un bonnet rouge, il y en a qui doivent se retourner dans leur tombe. Ils ont
profité de la situation chez Gad pour faire exploser la machine », lâche-t-il. Pourtant, lui aussi est gêné par
l'ampleur du mouvement, n'osant pas soutenir ouvertement l'écotaxe.
« ON CRÈVE EN BRETAGNE »
La multiplication des plans sociaux depuis l'été, et en premier lieu l'annonce de la fermeture de l'abattoir Gad
de Lampaul (Finistère), va donner une véritable légitimité économique au mouvement. Les syndicalistes de
FO, majoritaires sur le site, vont même se joindre au mouvement. « Au lieu d'apporter des solutions, le
gouvernement nous impose une taxe pour nous étrangler. J'ai dit à mes patrons que je leur taperai dessus
quand il faudra. Mais aujourd'hui, la priorité est de sauver ces sites industriels », explique Nadine Hourmant,
déléguée FO chez Doux et leader syndical local, pour justifier sa mobilisation aux côtés des agriculteurs
locaux qui possèdent Gad, au travers de la coopérative Cecab.
Le gouvernement envisage une écotaxe différente selon les régions
AFP | 30.10.2013
Le gouvernement envisage de mettre en place une taxe poids lourds différente selon les régions,
après la suspension de l'application de l'écotaxe, a assuré, mardi 29 octobre sur Europe 1, Marylise
Lebranchu.
"Le premier ministre veut qu'on mette tout sur la table, qu'on sorte par le haut, qu'on voit effectivement, peutêtre, diminuer fortement ou exclure un certain nombre de transports de cette taxe poids lourds", a expliqué la
me
ministre de la réforme de l'Etat. "En Bretagne d'abord, dans d'autres endroits peut-être", a précisé, M
Lebranchu, qui fut maire de Morlaix et a été réélue députée du Finistère en 2012.
Jean-Marc Ayrault a suspendu mardi l'application de l'écotaxe pour une durée indéterminée, sous la pression
d'un fort mouvement d'opposition en Bretagne, qui demande sa suppression pure et simple. A l'issue d'une
réunion avec des élus bretons et des ministres, le premier ministre a annoncé vouloir se "donner le temps
nécessaire d'un dialogue au niveau national et régional" sur cette taxe, décidée en 2009 par la précédente
majorité.
EMPLOI
La confusion règne autour de l'ouverture dominicale LE MONDE | 30.10.2013
Illisible et confus. A un mois d'intervalle, la justice a rendu deux décisions contradictoires concernant
l'ouverture du dimanche. Mardi 29 octobre, la cour d'appel de Paris a invalidé une décision prise le 26
septembre en faveur du repos dominical.
Les enseignes Castorama et Leroy Merlin, attaquées par leur concurrent Bricorama, avaient été condamnées
en référé par le tribunal de commerce de Bobigny à fermer six Castorama et neuf Leroy Merlin d'Ile-de-France
le dimanche, avec une astreinte provisoire de 120 000 euros par magasin et par dimanche en cas de non-
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respect de cette décision. Sauf dans le cas où les enseignes pouvaient démontrer qu'elles avaient les
autorisations nécessaires pour pouvoir ouvrir.
Les deux groupes avaient fait appel et s'étaient démenés pour obtenir les autorisations, même temporaires,
de continuer à ouvrir le dimanche. « Le temps d'obtenir des autorisations pérennes, on étudie toutes les voies
de recours pour avoir les autorisations pour que les magasins ouvrent leurs portes : demande de classement
en zone PUCE [périmètre d'usage de consommation exceptionnel], autorisation préfectorale, dérogation
municipale, ut...
Quand Hollande signait une pétition pour le travail du dimanche LE MONDE | 30.10.2013
Jean Cremer, le responsable de l'entreprise familiale qui détient la grande droguerie Zola Color située dans le
15e arrondissement de Paris se souvient encore de cette pétition signée par ses clients en 2010 pour que son
magasin puisse continuer à ouvrir le dimanche. Mille cinq cents signatures en une semaine dont celle de…
François Hollande, habitant du 15e et client régulier de cette institution du quartier Charles-Michels depuis les
années 1950. Il y avait mis à côté de sa signature un « en accord avec les salariés ». « Il s'arrêtait
régulièrement en voiture chez nous pour acheter beaucoup de journaux », se souvient M. Cremer.
Il a d'ailleurs conservé la photo où celui qui était alors premier secrétaire du PS posait avec ses employés
pour défendre le travail du dimanche. D'autres personnalités ont signé, la totalité de ses employés aussi, mais
il a dû quand même fermer rideau le dimanche.
ECONOMIE
Ecotaxe ce qu’il faut savoir : 29 octobre 2013 Le parisien
Faux : C’est l’une des mesures phares lancée à
l’issue du Grenelle de l’environnement, fin
2007.L’idée était simple : taxer le transport routier
polluant pour financer les projets écologiques
(transport fluvial, fret ferroviaire, circuits courts
etc.). Sa mise en œuvre était prévue initialement
pour 2011. Des obstacles techniques, juridiques et
politiques ont retardé ' ce calendrier. L'écotaxe a
été reportée trois fois, pour finalement une entrée
er
en vigueur prévue le 1 janvier 2014. « Le
ministère des Transports â en effet jugé que le
système n'était pas suffisamment sécurisé, justifie
Michel Cornil, vice-président d'Ecomouv', là
société privée chargée de collecter cet impôt. Il le
sera à la fin de l'année. »Sauf si le gouvernement
en décide autrement.
Tous les transporteurs seront soumis à
l’écotaxe
Vrai et Faux : L'écotaxe concernera tous les
camions dont le poids est supérieur à 3,5 t,
décrypte-t-on au ministère des Transports. Qu’ils
soient, vides ou chargés, et que son propriétaire
travaille en compte propre ou pour autrui (NDLR :
les transporteurs routiers). » Quelques
catégories sont exemptées, notamment les
camions assurant la collecte de lait auprès des
éleveurs. « L'écotaxe sera payée par les
transporteurs, mais elle pourra être répercutée sur
les chargeurs: c'est-à-dire ceux qui commandent
la prestation.de transports », souligne une source
proche du dossier:
Un projet initié par le gouvernement actuel.
4
l'industrie, en augmentant de 5 % à 10 % le coût
du transport selon les cas », pénalisant ainsi le
made in France. « L'augmentation sera très
variable selon les marchandises transportées,
explique une source proche du dossier. Pour des
produits à très haute valeur ajoutée, comme des
ordinateurs, l'impact sera négligeable. En
revanche, pour des chargements transportant du
sable: par exemple, la différence pourra s'avérer
sensible. » Au ministère des Transports, on chiffre
cet impact: « Le transport représente maximum 10
% du prix final. Un- kilo de tomates produites en
Aquitaine et vendue aujourd'hui 1;40 € en RhôneAlpes le sera demain à 1,41 €. » Une augmentation
minime.
La Bretagne ne peut être totalement exemptée.
Vrai : Respectant le principe de l'égalité devant
l'impôt, le Conseil constitutionnel n'accepterait
pas d'exonérer totalement une partie du pays
d'un prélèvement fiscal. Cependant, trois régions
devraient bénéficier d'un abattement sur
l'écotaxe :- 30 % pour les régions Aquitaine et
Midi-Pyrénées, et - 50 % pour la Bretagne, fixant
ainsi le montant à payer pour cette dernière à 42
M€ par an. « Par le mécanisme de reversement
qui bénéficie à l'ensemble des collectivités
locales, la Bretagne récupérera de fait 135 M€
par an dédiés à la rénovation et au
développement de>ses infrastructures, précise-ton au ministère des Transports. Ainsi, la N 164
qui traverse la région pourra enfin devenir une 2
x 2 voies, comme le demande depuis des
années les élus locaux. »
La France est le premier pays à mettre en
place une écotaxe.
Faux. Le principe existe déjà en Suisse, Autriche,
Allemagne, République tchèque, Slovaquie, mais
les modalités diffèrent (voir ci-dessous rubrique
L’écotaxe fera augmenter le prix des
produits.
Vrai : Les milieux patronaux s'en inquiètent. Selon
le Groupe des fédérations industrielles (GFI),
comme « plus de 60% du transport routier
concerne des produits industriels », l'écotaxe «
handicapera encore un peu plus la compétitivité de
Europe)
Ecomouv’ : La société privée qui pilote l’écotaxe
Beaucoup d’élus sont intrigués par le fait que le gouvernement Fillon, qui a décidé de l'écotaxe, ait choisi de
passer par un partenariat public-privé 'pour la collecter. « C’est. inédit », a estimé le ministre des Transports,
Frédéric Cuvillier « C'est quand même étrange, qu'une filiale ait été créée de toutes pièces avec l'assentiment
du gouvernement de l'époque pour répondre à l'appel d'offres. »
250M€ de loyer par an
Ecomouv' est une filiale de la compagnie italienne Autostrade per l'Italia pour 70 %, le reste du capital étant
partagé entre Thales, la SNCF, SFR et Sterla. En 2011 la SANEF avait contesté le résultat de l’appel d’offres
en déposant un recours sur l’indépendance de la société qui conseillait l’Etat. Celle-ci avait en effet déjà
travaillé avec Autostrade. La procédure avait été annulée par le tribunal administratif avant d’être validé par le
conseil d’Etat. Des sommes exorbitantes le loyer annuel perçu par Ecomouv’, 250 millions d’euros par
an. Et rompre le contrat passé par les anciens ministres Borloo et Kosciusko-Morizet coûterait 800 millions
d’euros.
4,6 milliards d'euros : le montant des fraudes fiscales et sociales détectées en 2012
30.10.2013 La Tribune
En 2012, l'administration a détecté 4,629 milliards d'euros de fraude fiscale, soit une hausse de 20% en un
an, d'après le dernier rapport de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude
Les fraudeurs n'ont qu'à bien se tenir. En 2012, l'État a détecté 4,629 milliards d'euros de fraude fiscale et
sociale, selon le dernier rapport de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude publié le 24 octobre. Soit
20% de plus qu'en 2011 année où elles s'étaient élevées à 3,864 milliards d'euros.
Les fraudes les plus importantes concernent les impôts avec 3,66 milliards d'euros détectés (+22% sur un
an). Viennent ensuite celles à la Sécurité sociale avec 562,3 millions d'euros (+17,2%) et aux Douanes avec
366,5 millions d'euros (quasiment le même montant qu'en 2011). Les fraudes à Pôle Emploi ne représentent
"que" 39 millions d'euros (+20%).
> La Caisse nationale d'allocations familiales récupère 110 millions d'euros de fraude.
18,1 milliards d'euros détectés en cinq ans
Au total, entre 2008 et 2012, l'État a détecté 18,1 milliards d'euros de fraude. Soit 13,96 milliards d'euros pour
les impôts, 2,3 milliards d'euros pour la Sécurité sociale, 1,76 milliard d'euros pour les Douanes et 130
millions pour Pôle Emploi.
Deux Français sur trois préfèrent que les joueurs payent la taxe à 75% 30.10.2013 Le
parisien
Jeudi, Noël Le Graët, le président de la Fédération, et Frédéric Thiriez, celui de la Ligue de football
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professionnel, rencontreront le chef de l’Etat, ainsi que le patron du syndicat des clubs professionnels
(l’UCPF), Il y aura également Sylvain Kastendeuch, coprésident de l’UNFP (syndicat des joueurs).
La taxe à 75% qui doit s’appliquer aux clubs qui emploient des joueurs rémunérés plus de 1 M€ brut par an.
Ce nouvel impôt rapporterait environ 40 M€ à la France chaque année et concerne quatorze formations de
Ligue 1. Selon une enquête commandée par l’UCPF 67% des Français jugent que c’est aux salariés, donc
aux joueurs, de payer cette nouvelle imposition. Seulement 31% estiment que ce sont aux clubs de s’acquitter
de la taxe à 75%. La semaine dernière, un même sondage OpinonWay pour LCI voyait 85% du public
favorable à l’application de la taxe aux clubs et 83% à considérer qu’une grève serait injustifiée.
Hollande ferme face aux patrons du foot. Il maintient la taxe à 75 %, les clubs
maintiennent la grève 31.10.2013 AFP
Voilà qui fera sourire certains et pourra en exaspérer d'autres. «Charlie Hebdo» a choisi dans son édition de mercredi de
s'en prendre au monde du foot. Le journal satirique a choisi de croquer le géant suédois, attaquant du PSG, Zlatan
Ibrahimovic, qui émarge à près de 14 millions d'euros net par an. Le grand Zlatan est représenté vêtu d'un maillot bleu
émirati, flanqué d'un fichu rose et serrant un ballon dégonflé. On le voit faire la manche sous le titre : «Zlatan taxé à 75%».
Et sous forme de doléances, l'attaquant du PSG demande : «pas manger, pas baballe» ou encore «un million ou deux,
SVP»..
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INTERNATIONAL
Indonésie : Les Indonésiens en grève pour réclamer leur part de croissance
le 31.10.2013 AFP
Des centaines de milliers d'Indonésiens, selon les syndicats,
ont entamé jeudi une grève nationale afin de réclamer une hausse du salaire minimum, l'un des plus faibles
au monde malgré une économie en pleine expansion.
"Augmentez nos salaires de 50%", pouvait-on lire sur des banderoles brandies par des milliers de travailleurs
faisant le piquet de grève devant les ateliers de Bekasi, importante zone industrielle de la banlieue de Jakarta
où sont regroupés nombre de sous-traitants de grandes marques internationales du textile et de l'électronique
"La vie est très chère", lance Muhamed Muhklas, 26 ans, employé d'une firme pharmaceutique. "Nous devons
payer notre logement, notre nourriture et deux millions de roupies par mois (130 euros, ndlr), ça n'est pas
assez", estime-t-il en référence au salaire minimum en vigueur dans sa localité.
Sur l'ensemble du pays de 250 millions d'habitants, quatrième le plus peuplé au monde, deux millions
d'employés ont cessé le travail, selon les syndicats, dont environ 700.000 dans la capitale Jakarta et à
Bekasi.
Ces chiffres, que les syndicats ont coutume de largement exagérer, n'ont pas été confirmés de source
indépendante. La police de Jakarta faisait état de seulement 60.000 grévistes dans la capitale et sa banlieue,
et de quelques autres milliers ailleurs dans le pays.
"L'ensemble des usines des zones industrielles de l'île de Java ont cessé le travail", a affirmé à l'AFP Said
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Iqbal, président de la Confédération indonésienne des syndicats de travailleurs (KSPI).
Aucun incident majeur n'était à signaler, ont indiqué les forces de l'ordre, indiquant que 17.000 policiers ont
été déployés dans la seule capitale et sa banlieue.
Les manifestants réclament une hausse substantielle du salaire minimum, un des plus faibles au monde,
tandis que l'Indonésie, première économie d'Asie du Sud-est, connaît depuis 2005 une croissance supérieure
à 6% l'an.
Mais les entreprises estiment qu'une augmentation de salaires trop importante ferait fuir les investisseurs
étrangers jusqu'à présent attirés par une main-d’œuvre encore moins onéreuse qu'en Chine et qui fait de
l'Indonésie un nouvel "atelier" du monde.
"Les entreprises étrangères se tournent de plus en plus vers d'autres pays de la région pour implanter leurs
usines, comme le Vietnam, la Malaisie ou la Birmanie", a jugé Franky Sibarani, directeur adjoint de
l'Association des employeurs indonésiens (Apindo, patronat), estimant qu'une hausse raisonnable devrait
porter à 2,29 millions de roupies indonésiennes le salaire minimum à Jakarta, contre 2,2 millions Rps (143
euros) actuellement.
Ce salaire avait été augmenté de 44% l'an dernier à Jakarta et dans des proportions significatives ailleurs
dans le pays.
Les syndicats veulent le porter à 3,7 millions Rps en 2014 à Jakarta, soit une hausse de près de 70%.
"Le coût de la vie est en hausse", explique M. Iqbal, citant en particulier une inflation dépassant les 8% ainsi
que le récent bond de 44% du prix de l'essence, dû à une réduction des subventions aux carburants.
"De nombreux travailleurs ne peuvent plus payer leur loyer et doivent vivre sous les ponts", affirme-t-il.
Chine : la difficile réforme du système des vacances
301octobre 2013 Planet Labor
Depuis l’an 2000, les Chinois ont des vacances nationales à date fixe, dont la majeure partie est regroupée
dans ce qu’ils appellent des “semaines dorées”. Mais ce système montre des limites de plus en plus criantes,
submergeant les infrastructures, et provoquant l’insatisfaction des trois quarts de la population, tout en ayant
des conséquences sur la productivité.
30 millions d’esclaves sur la planète 301octobre 2013 courrier international
Ce nombre – 29,8 millions exactement – est issu du travail réalisé par la fondation australienne Walk
Free, qui s’est donné pour mission d’éradiquer les différentes formes d’esclavage dans le monde.
Il inclut le travail et la prostitution forcés, les enfants-soldats ou contraints au mariage, les domestiques
asservis, etc. En pourcentage, c’est la Mauritanie qui remporte la “palme” – 4 % de sa population.
“L’esclavage y est tellement répandu qu’il y semble presque normal”, constate The Washington Post.
En valeur absolue, c’est l’Inde qui abrite le plus grand nombre d’esclaves – 14 millions. “Cette pratique y est
pourtant interdite depuis près de quarante ans”, note The Economist. Et la France ? Elle se place au
e
139 rang sur 162 pays. Et on y recense, selon Walk Free, 8 500 esclaves.
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États-Unis : le syndicat UAW implanté dans une seconde usine Faurecia du Sud du pays
31octobre 2013 Planet Labor
Après Cottondale, dans l’Alabama, les United Auto Workers se sont implantés dans une seconde usine du
fournisseur automobile français Faurecia du Sud des États-Unis : Louisville, dans le Kentucky, où une collecte
de cartes a suffi à syndiquer l’établissement. Mais l’UAW reste absent de la plupart des usines automobiles
de la région.
Cambodge : Femmes de brique et de ciment Southeast Asia Globe31 octobre 2013
En plein boom de la construction, nombre de Cambodgiennes sont exploitées sur les chantiers
. Ployant sous le poids des briques, des seaux et des barres de fer, une armée sans visage
décharge des camions et achemine ses fardeaux vers un chantier gigantesque, sur l’île de Koh Pich (l’“île du
diamant”), à Phnom Penh.
Dissimulés sous des chapeaux à larges bords et des krama [écharpes traditionnelles cambodgiennes]
protégeant leur visage de la poussière et du soleil, des bataillons d’ouvriers transforment des terrains
réhabilités en un paradis de béton sur la “riviera” du sud de la ville. Tandis que le complexe immobilier de
40 000 mètres carrés, aux allures de forteresse, sort lentement de terre, un examen plus attentif du regard de
ces ouvriers révèle que nombre d’entre eux sont en réalité des ouvrières.
“Sur les 700 personnes qui travaillent ici, 300 sont des femmes”, confirme Neang, une jeune femme de
21 ans employée sur le chantier du réseau d’assainissement depuis deux ans. “On gâche le ciment et on
apporte les matériaux au rez-de-chaussée. Dans mon équipe, on creuse des trous. Il n’y a que dix femmes
qui peignent les plafonds ou qui maçonnent les murs de briques avec les hommes.” A quelques centaines de
mètres de là, même topo sur un plus petit chantier, à proximité du Rainbow Bridge. La moitié des ouvriers y
sont des ouvrières. Celles-ci jouent un rôle capital dans l’aménagement de l’île, reconnaît Lim, le chef de
chantier. Les femmes sont chargées de relier les fers à béton et de fabriquer des dalles de béton armé
destinées à étayer les digues qui protègent les constructions des courants du Mékong et du Bassac.
“Les femmes représentent probablement 40 % de la main-d’œuvre du bâtiment dans le privé”, explique Van
Thol, vice-président du Syndicat cambodgien des ouvriers du bâtiment et du bois (BWTUC). “Je dis
‘probablement’, parce que nous ne disposons d’aucune donnée fiable sur le sujet. La plupart sont des
saisonnières qui n’ont signé aucun contrat. Mais je dirais que 30 à 40 % représente une estimation correcte.”
Un véritable bond en avant pour les femmes, qui ne représentaient que 20 % de la main-d’œuvre dans les
secteurs du bâtiment il y a sept ans.
3,50 dollars par jour. Si ces ouvrières sont la preuve des capacités de la gent féminine, il est sans doute trop
tôt pour les ériger en icônes féministes du Cambodge. Sur les chantiers, ces femmes sont en effet
cantonnées à des tâches subalternes, comme le gâchage du ciment, la préparation des fers à béton et le
transport des briques. On leur demande également de faire la cuisine et le ménage. “La plupart de ces
femmes sont des immigrées non qualifiées qui ont quitté leur campagne pour suivre leur mari après la saison
des récoltes”, explique Thierry Loustau, directeur général de LBL International, l’un des principaux acteurs du
BTP au Cambodge. “Elles n’ont aucune formation, aucune expérience, et ne sont pas dans le bâtiment pour
faire carrière. C’est la raison pour laquelle elles sont embauchées pour des tâches qui ne nécessitent aucune
qualification technique ni force physique particulière – même si certaines d’entre elles sont formées et
assignées à des travaux de second œuvre plus délicats.”
Du fait de la grave pénurie de main-d’œuvre qui frappe le secteur, les femmes n’ont guère de difficultés à se
faire embaucher sur les chantiers. «Il y a une forte concurrence à l’embauche entre les entreprises, même
pour les ouvriers non qualifiés”, révèle Thierry Loustau, qui ajoute que les gros chantiers sont obligés de
proposer des services supplémentaires, comme l’hébergement et les repas gratuits, pour appâter les
travailleurs. “Cela incite bien sûr les hommes à amener leurs femmes et leurs enfants avec eux, ne serait-ce
que pour quelques semaines ou quelques mois.”
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Cultivatrice de riz à Prey Veng [au sud-est de Phnom Penh], Thary fait partie des recrues temporaires de Koh
Pich. Embauchée dans l’équipe de consolidation du barrage en attendant la prochaine récolte, elle vit avec
son époux et leurs deux enfants dans les logements rudimentaires fournis par l’entreprise. “Ce n’est pas par
choix que je suis ici”, confesse Thary tout en cintrant de fines tiges de métal. “C’est parce qu’on est pauvres.”
La jeune mère de famille, qui gagne 3,50 dollars par jour, confie ses enfants à des amis du camp des ouvriers
pendant la journée. “Je déteste ce travail, lâche Thary. Mais si je veux envoyer mes enfants à l’école et leur
donner un avenir meilleur, je n’ai pas d’autre choix que de continuer à faire ces travaux saisonniers.” Tout en
fournissant une source de revenus salutaire aux travailleuses saisonnières, le secteur du bâtiment tire profit
de cette main-d’œuvre
bon marché. “Beaucoup de sous-traitants ne se font pas prier pour les embaucher, pour la bonne et simple
raison qu’elles sont moins chères que les hommes”, explique Van Thol, du Syndicat des ouvriers du bâtiment
et du bois. “Si la discrimination salariale des femmes est illégale, c’est néanmoins une triste réalité sur
l’immense majorité des chantiers cambodgiens.” Sur l’île de Koh Pich, pour le même travail, les femmes
gagnent 50 cents de moins par jour que les hommes.
Arrivée de Phnom Penh il y a huit ans, Sothea a trouvé du travail sur le chantier du nouveau siège de
l’Assemblée nationale. “Je touche 3,75 dollars par jour alors que mes collègues masculins touchent
4,25 dollars pour un travail rigoureusement identique, explique-t-elle. Certains disent que c’est parce que les
hommes travaillent plus vite que nous, mais c’est faux. Ce n’est rien d’autre que de la discrimination.” Formée
par son père, Sothea est capable de cimenter des briques à la même vitesse et avec la même habileté que
ses congénères masculins.
“Quand j’ai réclamé une augmentation, mon supérieur m’a rétorqué que c’était un métier d’homme et que je
n’avais qu’à retourner dans l’équipe de préparation du ciment. Que ce n’était pas négociable”, soupire
Sothea. Comme des milliers d’autres Cambodgiennes, Sothea est partie en Thaïlande, où les salaires
peuvent être jusqu’à deux fois plus élevés que dans son pays.
Les travailleuses, qui sont très majoritairement des femmes, doivent supporter des journées de travail de 14
ou 16 heures pour des salaires de misère, dans des conditions d’insalubrité et d’insécurité hors pair
Dans un article de 2010, le Financial Times déclarait que « les coûts salariaux dans des pays comme le
Cambodge, le Vietnam et le Laos ne représentent qu’une fraction de ceux de la Chine ». Alors qu’en Chine,
les travailleurs des principales usines implantées dans le delta de la rivière des Perles se battaient pour un
salaire minimum supérieur à 100 dollars, au Cambodge le salaire minimum était de 50 dollars, au Vietnam de
52 dollars et au Laos de seulement 42 dollars par mois.
Syndicats faibles. “Je n’y suis restée que dix-neuf jours, raconte-t-elle. La paie était meilleure, mais, en tant
que travailleuse immigrée, j’ai eu des conditions de travail bien pires qu’ici, au Cambodge. Je me suis
électrocutée plusieurs fois avec des fils électriques. C’était ma première et ma dernière expérience en
Thaïlande.” La lutte contre la déconsidération des femmes dans le BTP cambodgien sera longue et difficile,
entravée par les préjugés universels sur le rôle, la valeur et les capacités de la gent féminine.
“Ce qu’un homme peut faire, je peux le faire aussi, s’insurge Sothea. Alors pourquoi me demander de gâcher
du ciment quand je pourrais monter des murs dans les étages supérieurs ?”
Les syndicats du bâtiment sont faibles : les ouvriers passent constamment d’un chantier à un autre et il est
donc difficile de les syndiquer. Sans compter que bon nombre d’ouvriers ne signent pas de contrat en bonne
et due forme. Les syndicats tentent de sensibiliser leurs membres, mais ils n’ont pas la tâche aussi facile que
dans le secteur du textile, où il est aisé de stopper la production pour faire entendre sa voix. Même si la
discrimination salariale est monnaie courante dans le secteur du BTP, les femmes ont peu de recours
possibles sur les chantiers, d’abord parce qu’elles n’ont aucune qualification, ensuite parce que leurs
perspectives professionnelles ailleurs sont limitées. Beaucoup ne savent pas que cette discrimination
salariale est interdite. Leur priorité est de gagner de l’argent – même si c’est moins que les hommes.
L’émergence d’une nouvelle classe ouvrière, jeune et majoritairement féminine
Malgré la brutalité du patronat, du gouvernement et de la police cambodgienne, une résistance a commencé
à émerger du côté des travailleuses ces dernières années.
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EUROPE
Angleterre : “Des emplois pour les Britanniques, pas pour les immigrés” 29 octobre 2013 The Daily
Telegraph
Le Premier ministre David Cameron a déclaré que le Royaume-Uni devrait “dire non” aux immigrés d’Europe
de l’Est et permettre aux jeunes Britanniques d’être plus compétitifs face aux étrangers dans la recherche
d’un emploi, raconte The Daily Telegraph.
Dans un discours devant les employés d’une usine automobile à Cowley, près d’Oxford, M. Cameron a
estimé que dans certaines entreprises britanniques plus de la moitié du personnel était issu de pays tels que
la Pologne ou la Lituanie et que les jeunes Britanniques risquaient d’être défavorisés face aux travailleurs
étrangers.
Il a plaidé pour des réformes de l’Etat providence afin d’encourager les gens à travailler, pour un
renforcement de la formation afin que les Britanniques puissent avoir les qualification nécessaires ainsi que
pour une limitation de l’immigration.
PORTUGAL : “10 000 personnes quittent le Portugal chaque mois”
30 octobre 2013 Diário de Notícias
Le nombre de travailleurs portugais qui quittent le pays a atteint un nouveau record l’année dernière, avec le
départ de 121 418 personnes – à comparer avec le dernier record enregistré en 1966 avec 120 000 départs –
selon les chiffres de l’Institut national des statistiques.
Chaque mois, ce sont 10 118 personnes qui partent – principalement en France, au Luxembourg, en Suisse,
au Royaume-Uni et en Angola, ancienne colonie portugaise – et cette tendance va apparemment se
poursuivre, écrit Diário de Notícias.
Le quotidien ajoute que "l’exode actuel est différent de celui de 1966" qui concernait
majoritairement des ouvriers sans éducation supérieure, qui envoyaient l’argent qu’ils gagnaient au Portugal.
Les émigrants d’aujourd’hui sont de jeunes diplômés de l’éducation supérieure qui partent pour travailler dans
d’autres pays européens après avoir été formé aux frais du Portugal.
UE : Ecotaxe poids lourds en Europe : seuls six pays l'appliquent Le Monde.fr |
30.10.2013
Seuls 6 pays sur les 28 que compte l'UE ont ainsi mis en place une taxe kilométrique dans le sillage
de l'Autriche, qui fait payer depuis 2004 les véhicules de plus 3,5 tonnes circulant sur ses autoroutes
et voies express. Avec des fortunes diverses.
Les autres appliquent encore la directive "Eurovignette" de 1999 (révisée en 2006), un cadre juridique qui leur
permet de mettre en place, s'ils le souhaitent, des péages pour financer notamment l'amélioration du réseau
routier, mais surtout les alternatives à la route.

Le modèle allemand
er
Entrée en vigueur le 1 janvier 2005, la "LKW-Maut" ("taxe poids lourds") vise les véhicules de plus de 12
tonnes circulant sur les 13 000 km du réseau autoroutier, traditionnellement gratuit. Ils doivent s'acquitter
d'une moyenne de 20 centimes d'euros par kilomètre parcouru, les tarifs étant calculés en fonction du poids
total, du nombre d'essieux et de la classe d'émissions polluantes EURO du véhicule.
Le seuil (12 tonnes) marque la volonté de taxer prioritairement les transports longue distance et les camions
étrangers, tout en préservant les PME qui effectuent de petits transports. Elle prévoit des aménagements
pour les véhicules dits "propres".
Plébiscitée par l'opinion publique, la mesure n'est pas exempte de couacs. Alors qu'elles devaient initialement
servir à l'entretien des infrastructures routières (pour moitié), du réseau ferroviaire (35 %) et du transport
fluvial (15 %), les recettes (autour de 4 milliards d'euros par an) affectées à l'Agence fédérale de financement
des infrastructures (VIFG) n'ont quasiment bénéficié qu'à la route en 2012.

Résultats mitigés en Europe de l'Est
er
Comme la République tchèque depuis le 1 janvier 2012, la Pologne surtaxe les véhicules de plus de 3,5
er
tonnes, auxquels il faut ajouter les autocars de plus de 9 places, depuis le 1 juillet 2011. Une mesure qui
concerne près de 1 900 km d'autoroutes, voies express et routes nationales, pour des recettes annuelles de
200 millions d'euros, hors frais d'exploitation.
10
er
Des frais sujets à controverse en Slovaquie, où un système de télépéage a débuté le 1 janvier 2010.
Applicable sur un réseau de près de 2 500 km, il concerne tous les véhicules de plus de 3,5 tonnes et les
autobus. Comme en Allemagne, le tarif varie selon le poids, le nombre d'essieux et la classe d'émissions
EURO du véhicule.
Problème : sur les 150 millions d'euros que rapporte le dispositif annuellement, une bonne partie est reversée à
l'opérateur du dispositif de télépéage, la société SkyToll (dont le français Sanef est actionnaire), dans le cadre
d'un contrat d'un montant total de 852,1 millions d'euros pour une durée d'exploitation de treize ans. Dès lors,
les associations de transporteurs dénoncent un impôt inutile.

Le Portugal en solitaire dans le Sud
Le Portugal, où une écotaxe ("Via Verde") est en vigueur depuis juillet 2013, est pour l'instant l'exception
méridionale de l'Union européenne. Elle n'est pas à l'ordre du jour dans les autres Etats.

Ajournements en France et en Belgique
Avant la France, depuis mardi 29 octobre, la Belgique a également reporté, à l'échéance de 2016, l'entrée
en application d'une mesure qui faisait pourtant l'objet d'un consensus politique. Fruit d'un accord conclu entre
les trois régions du royaume (Bruxelles-capitale, Wallonie, Flandre) en janvier 2011, la mise en place de
l'écotaxe, prévue à l'horizon 2013-2014, a finalement été repoussée, victime collatérale des ratés du système
fédéral belge. Pour le plus grand bonheur des transporteurs belges, vent debout contre la mesure.
Italie Taux de chômage record
AFP 31.10.2013
Le taux de chômage en Italie a atteint un nouveau record en septembre, concernant 12,5 % de la
population active, soit une hausse de 0,1 point par rapport à août, selon une estimation provisoire
publiée jeudi 31 octobre par l'Institut national des statistiques italien (Istat).
Sur une base annuelle, le taux de chômage de septembre est en hausse de 1,6 point, précise le
communiqué. Selon des données corrigées des variations saisonnières, le nombre de personnes à la
recherche d'un emploi s'est élevé à 3,194 millions en septembre dans le pays, soit 0,9 % de plus qu'en août
(+ 29 000), et en hausse de 14 % sur un an (+ 391 000 personnes), indique Istat.
Chez les jeunes actifs de 15-24 ans, le taux de chômage a également atteint un nouveau record, s'élevant à
40,4 % en septembre (654 000 personnes concernées), soit 0,2 point de pourcentage de plus qu'en août et
4,4 points de plus qu'il y a un an. Plus d'un jeune sur dix (10,9 %) de cette tranche d'âge est ainsi en quête
d'emploi, souligne Istat.
L'Italie vient d'enchaîner deux années de forte récession et le chômage y est en constante hausse depuis des
mois. Le gouvernement espère un début de reprise économique à la fin de l'année .
JURISPRUDENCE
SOCIAL
Le rapport explosif qui fait peur aux syndicats de fonctionnaires le 28.10.2013 La Tribune
Le rapport du conseiller d’Etat Bernard Pêcheur sur l'avenir de la fonction publique sera remis mardi
au gouvernement. Très attendu, il suscite de vives inquiétudes dans le monde syndical, à l’heure de la
rigueur budgétaire et alors que l'on célèbre le trentième anniversaire du statut des fonctionnaires
cette année
C'est le rapport qui fait peur. Mardi, Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État, de la
Décentralisation et de la Fonction publique, recevra enfin sur son bureau le rapport commandé par le Premier
ministre en mai dernier au conseiller d'Etat Bernard Pêcheur sur "l'évolution de la fonction publique dans les
années à venir". Il doit servir de base à une négociation sur les carrières et rémunérations des agents, et
suscite déjà la vive inquiétude des syndicats.
Ce rapport doit "proposer des évolutions des modes de recrutement, de rémunération, de gestion et
d'organisation des carrières ainsi que des parcours professionnels" des fonctionnaires. Son champ est large
puisqu'il porte sur les quelque 5 millions d'agents dans les trois versants de la fonction publique (Etat,
Territoriale et Hospitalière).
Vive inquiétude dans le monde syndical
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Pour l'heure, rien de son contenu n'a filtré. Mais l'inquiétude est déjà vive dans le monde syndical, alors que
l'heure est à la rigueur budgétaire et à l'accélération de la réforme de l'Etat. Le statut de la fonction public, les
grilles salariales sont sur le grill et c'est donc un rapport à haut risque pour un gouvernement de gauche, à la
veille d'élections locales et européennes.
La ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu a indiqué à plusieurs reprises que ce rapport servirait
de base à une négociation sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations des agents. "Le
rapport Pêcheur, dont on attend beaucoup va être un départ", a-t-elle relevé mardi dernier, évoquant "un point
zéro", qui soit une analyse de qualité sur nos réalités. Il doit permettre "un travail qui va nous conduire à
améliorer les choses", selon la ministre, qui a reconnu que s'ouvrira alors une période "complexe, difficile,
lourde".
Les rémunérations en ligne de mire
Les discussions sur les carrières et rémunérations doivent être engagées le 5 décembre, avant le début
officiel de négociations en mai 2014. Mais ces discussions vont s'ouvrir dans un contexte contraint sur le plan
budgétaire, et alors que les syndicats réclament une concertation spécifique sur les salaires après trois
années consécutives de gel du point d'indice (outil principal de calcul des rémunérations), une politique dont
ils pointent les "conséquences désastreuses" pour le pouvoir d'achat des agents.
En célébrant le trentième anniversaire du statut des fonctionnaires cet été, Marylise Lebranchu avait aussi
souligné que ce statut pourrait évoluer suite à ce rapport, qui va "tout remettre sur la table".
Le document doit être officiellement présenté aux syndicats le 5 novembre. En attendant, tous sont dans
l'attente et méfiants.
Du côté de l'Unsa, Guy Barbier explique ne pas être "d'un optimisme démesuré" quant à l'issue de la mission.
Il estime que l'ensemble des grilles de salaires de la fonction publique a été "complètement déstructurée" au
fil du temps. Selon lui, dans un contexte de budget contraint, une "refonte globale" de ces grilles "nécessiterait
un minimum d'argent", que le gouvernement n'a pas. Toutefois, le syndicaliste ne voit pas Bernard Pêcheur
formuler "des idées révolutionnaires", rappelant que le haut fonctionnaire a contribué à forger le statut général
des agents et ne devrait donc pas "proposer quelque chose qui déstructurerait complètement ce qu'il a en
partie construit".
Thi-Trinh Lescure (Solidaires) redoute pour sa part un texte "fourre-tout". "Ca va être un vrai catalogue de La
Redoute", lance-t-elle, indiquant que toutes les discussions sont suspendues à son contenu. A chaque fois
qu"'on dit quelque chose, on nous répond: vous verrez, c'est dans le cadre du rapport Pêcheur", affirme la
syndicaliste.
Christian Grolier (FO) espère quant à lui que le rapport Pêcheur ne préconisera pas "un chamboulement
total du système". "Ce qu'on en attend, c'est surtout le maintien du statut général, des statuts particuliers, et
du principe des catégories", les agents étant répartis en trois groupes hiérarchiques (A, B et C). Christian
Grolier défend "le principe de la fonction publique de carrière, c'est-à-dire, le recrutement par concours et à
diplôme égal-salaire égal", via les grilles et catégories.
"Le souci de ces rapports, c'est qu'il y a souvent plusieurs scenarii et qu'effectivement entre le scénario où on
bouge le moins et celui qui est à l'extrême, il peut y avoir des propositions qui sont assez dangereuses",
prévient Christian Grolier. Pour lui, la proposition la plus extrême serait "la fin des catégories" et "du coup des
grilles indiciaires qui explosent et au bout du bout une fonction publique totalement individualisée" avec un
avec un schéma calqué sur le privé.
Salaires : une très faible progression en 2011 le 30.10.2013,AFP
Les salaires ont très peu progressé en France en 2011, ralentissant pour la deuxième année consécutive, et
l'écart hommes-femmes est resté important malgré un léger resserrement : telles sont les principales
conclusions d'une étude publiée jeudi par l'Insee (Institut national de la statistique et des études
économiques). La morosité est de mise
Une progression de 0,2%. Le salaire net mensuel (en équivalent temps plein) d'une personne travaillant
dans le privé ou le secteur public a atteint en moyenne 2 130 euros en 2011, soit une hausse de 2,3% par
rapport à 2010. Mais compte tenu de l'inflation (2,1%), le salaire net moyen n'a en fait progressé que de 0,2%
en euros constants, ralentissant pour la deuxième année consécutive (+0,5% en 2010, +1,2% en 2009).
Les cadres moins bien payés. Avec +2,1% en 2011, ce sont les salaires des ouvriers qui ont apparemment
connu l'évolution la plus favorable. Une hausse cependant en trompe-l'œil, prévient l'Insee. Car les pertes
d'emploi enregistrées dans l'industrie et la construction ont affecté principalement des salariés peu qualifiés et
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peu rémunérés et conduit «mécaniquement à une hausse du salaire moyen» de ceux qui ont conservé leurs
postes. Les cadres ont vu, eux, leurs salaires diminuer (-1,5%), sauf dans la finance et les assurances
(+0,6%).
Très légère amélioration pour les femmes. L'écart salarial hommes-femmes, qui se réduit un peu depuis
2008, a continué à se résorber légèrement mais est resté significatif : en 2011, une salariée gagnait en
moyenne 19,3% de moins que son homologue masculin (-0,5 point par rapport à 2010). Cette diminution est
liée notamment à la progression du nombre des cadres parmi les femmes salariées et au fait que leurs
salaires aient moins baissé que ceux des hommes.
Stagnation du salaire médian. Le salaire médian a atteint 1 712 euros en 2011, soit une quasi stagnation
(+0,1% en euros constants): cela signifie que 50% des salariés français touchaient plus que cette somme et
l'autre moitié moins. Les 10% des salariés les moins bien payés ont perçu une rémunération mensuelle nette
inférieure à 1.170 euros, soit une hausse de 0,3% par rapport à 2010. Les 10% les mieux payés ont touché
plus de 3 400 euros (+0,5%) et les 1% les mieux lotis plus de 7 817 euros (-0,1%).
Les temps partiels moins bien rémunérés. Les postes à temps partiel ont représenté environ 15% du
volume du travail en 2011. Mais en moyenne, le salaire horaire net de ces emplois est plus faible que celui
des temps complets, avec un écart de 15,3% en 2011
Le palmarès des régions qui paient le plus le 31 oct. 2013
de 1516 € brut par mois
Une étude donne un classement des salaires
pour les non-cadres. Contrairement aux idées
reçues, l’industrie est plus généreuse que les
services.
Où fait-il bon être pour décrocher les meilleurs
salaires? C’est en Rhône-Alpes, HauteNormandie, Paca, Bourgogne, Midi-Pyrénées et
Languedoc-Roussillon… selon le baromètre
Randstadt portant sur les rémunérations des
non-cadres, soit plus de 80% de la population
active salariée, près de18 millions de personnes.
L'étude dresse un palmarès des régions les plus
rémunératrices (voir infographie ci-dessous). Leur
point commun « Un tissu industriel dense tourné
vers l'innovation et les marchés internationaux et
des investissements dans hi recherche plus
importants que la moyenne », fait valoir cette
étude. Car l'industrie reste le secteur
professionnel qui paie le mieux les non-cadres.'
En 2013, les salaires (fixes hors primes) ont ainsi
augment~ de 2;1 %. Le. BTP fait aussi office de
locomotive qui, contrairement
à certaines idées reçues, verse les salaires parmi
les plus élevés. Le secteur, des services
(commerce, grande distribution, aides à la
personne ...) a joué le serrage de vis en 2013. Les
salariés de cette branche ont dû se satisfaire d'une
hausse de 1,6 % après les 2,5 % en 2012. C'est
l'un des ralentissements les plus importants dans
le secteur depuis plusieurs années. Des grandes
lignes qui, d'une région à une autre, font toute la
différence dans les politiques salariales.
Les ouvriers s'en sortent le mieux
D'une manière générale, ce sont les ouvriers
qualifiés ou non qualifiés qui tirent le mieux leur
épingle du jeu. En 2013, leur rémunération a
augmenté entre 1,5 % et 2,2 %. Avec des salaires
moyens qui 's'établissent à 1539 € pour les
ouvriers qualifiés et 1498 € pour les non-qualifiés.
Les employés, eux, ont dû se contenter d'une
hausse moyenne de 1,4 % pour une rémunération
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SANTE-SECURITE
Les remboursements des mutuelles seront plafonnés
le 29.10.2013
Un article, passé inaperçu dans le projet de loi sur la Sécu, prévoit de limiter en 2015
le montant des remboursements
Le principe est acté, mais le plus dur reste à faire. Dans une ambiance électrique, la majorité des
députés ont voté vendredi soir l’article 45 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale
(PLFSS) qui instaure un encadrement des remboursements par les mutuelles et assureurs sur les
contrats dits solidaires et responsables (soit 98% des contrats).
Que cela va-t-il changer? Beaucoup de choses, à la fois pour les médecins et les patients, puisque des seuils
minimaux et… maximaux de remboursement seront fixés au plus tard le 1er janvier 2015. Adieu, paires de
lunettes à 800 €, prothèses auditives à 1500 € pièce remboursées à 100% par la complémentaire santé.
Même les dépassements d’honoraires des médecins ne pourront plus être pris en charge en totalité. Cette
réforme vise à mettre fin à l’inflation des prix et des honoraires favorisés par des remboursements toujours
plus importants.
Un exercice périlleux
Quels seront les plafonds? La question reste ouverte. Pour les lunettes (aujourd’hui remboursées en
moyenne à 68%) et les prothèses dentaires (aujourd’hui à 32%), ces seuils seront discutés avec les
complémentaires. S’agissant des consultations des médecins, un amendement avait été défendu par le
député PS de la Nièvre, Christian Paul, prévoyant un plafond de remboursement à 150% du tarif de la Sécu
(soit 42 € pour un spécialiste), puis un plafond à 100%. Finalement, l’Assemblée a suivi le gouvernement, qui
préconisait « une discussion » avec les partenaires, puis un décret.
« Globalement, ça nous convient, mais nous souhaitons que les seuils retenus nous laissent des marges de
manœuvre », explique le président de la Mutualité française, Etienne Caniard. Pour la ministre de la Santé,
Marisol Touraine, l’exercice est périlleux. Car, à trop encadrer les remboursements, voilà qui pourrait favoriser
le développement de « sur-complémentaires », symboles d’une santé à deux vitesses. Les médecins ont très
peu réagi au texte voté. Mais pour Michel Chassang, président de la CSMF, premier syndicat de médecins : «
Il serait très mal venu d’instaurer un plafond au moment où 9000 médecins volontaires s’engagent à limiter
leurs dépassements (NDLR : à travers les contrats d’accès aux soins). »
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