Règlements de la WFTDA pour le Roller Derby sur piste plate

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Règlements de la WFTDA pour le Roller Derby sur piste plate
Règlements de la WFTDA pour le Roller Derby sur piste plate
Mis à jour le 26 mai 2010
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Table des matières
1. LES ÉQUIPES
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2. LES PARAMÈTRES DE LA PARTIE
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2.1 La piste
2.2 La structure
2.3 Les périodes
2.4 Les jams
2.5 La prolongation
2.6 Les temps d’arrêt
2.7 La cage des pénalités
2.8 Le chronomètre
2.9 Les coups de sifflet
3. LES JOUEUSES
3.1 Les bloqueuses
3.2 La pivot
3.3 Les jammeuses
3.4 La jammeuse de tête
3.5 Le passage de l’étoile
3.6 Les couvre-casques
3.7 Les uniformes
3.8 Le port de bijoux
3.9 Les patins
4. LE PACK
4.1 Définition du pack
4.2 Le positionnement pré-jam
4.3 Le positionnement durant le jam
4.4 Les départs
5. LES BLOCS
5.2 Les zones de contact
5.3 Diagramme des zones de bloc
6. LES PÉNALITÉS
6.1 Bloc par derrière
6.2 Bloc à la tête / Bloc trop élevé
6.3 Bloc trop bas
6.4 Utilisation des coudes
6.5 Utilisation des avants-bras et des mains
6.6 Bloc avec la tête
6.7 Bloc multi-joueuses
6.8 Blocs hors-piste
6.9 Pénalités s’appliquant à la direction de la partie (sens horaire / antihoraire)
6.10 Pénalités de hors-jeu
6.11 Couper la piste
6.12 Patiner hors-limites
6.13 Procédures illégales
6.14 Insubordination
6.15 Mauvaise conduite
6.16 Mauvaise conduite grave
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7. APPLICATION DES PÉNALITÉS
7.1 Pénalités mineures
7.2 Pénalités majeures
7.3 Procédure d’application des pénalités
7.4 Deux jammeuses pénalisées / Deux jammeuses en dehors de la piste
7.5 Expulsion et suspension
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8. MARQUER DES POINTS
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9. LES ARBITRES
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9.1 Le personnel de l’équipe
9.2 Les tâches
9.3 Jugement de l’arbitre
9.4 Équipement requis
10. SÉCURITÉ
10.1 Équipement de protection
10.2 Personnel de sécurité
10.3 Joueuse blessée
10.4 Joueuse aux facultés affaiblies
GLOSSAIRE
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1. LES ÉQUIPES
1.1 Les équipes doivent compter un maximum de 20 joueuses possédant les Habiletés minimales
requises établies par la Women’s Flat Track Derby Association (WFTDA).
1.2 Un maximum de 14 joueuses peut faire partie de l’alignement pour une partie. Les ligues peuvent
modifier l’alignement de leurs équipes entre les parties.
1.3 Lors d’un tournoi, les ligues peuvent remplacer des joueuses de l’alignement d’une équipe par des
joueuses remplaçantes. Si une joueuse est expulsée du tournoi et remplacée par une joueuse
remplaçante, elle pourra réintégrer le tournoi lors d’une partie subséquente.
2. LES PARAMÈTRES DE LA PARTIE
2.1 La piste
2.1.1 Pour les parties inter-ligues, la piste doit respecter les spécifications présentées à l’annexe B. La
méthode de délimitation des dimensions (ruban gommé, corde, etc.) incluant les marques de 10 pieds
(3.05 mètres) suggérées est sujette aux restrictions du lieu de rencontre ; la piste doit cependant
respecter les dimensions standard.
2.1.2 La surface de la piste doit être propre, plane et appropriée pour le patinage à roulettes. Les
surfaces acceptables incluent le béton poli ou peint, le bois ou les terrains de type court de tennis.
2.1.3 Les délimitations de la piste doivent être marquées par un matériau d’une épaisseur minimale de
0.25 pouces (5 mm) et maximale de 2 pouces (5.1 cm), de sorte qu’elles soient parfaitement visibles
par les joueuses et arbitres sans toutefois présenter de danger pour les joueuses. Les marques de
délimitation de la piste doivent être d’une largeur d’un pouce (2.5 cm) minimum à 3 pouces (7.6 cm)
maximum.
2.1.3.1 La piste doit comprendre une démarcation claire pour :
2.1.3.1.1 La ligne de départ du pivot ;
2.1.3.1.2 La ligne de départ des jammeuses.
2.1.3.2 Une distance de 10 pieds (3.05 mètres) entre les pistes est fortement encouragée (voir
l’annexe B).
2.1.4 L’aire de la piste doit inclure des chaises ou des bancs dans un secteur désigné pour chacune des
équipes, que ce soit au centre ou à l’extérieur de la piste. Seules les joueuses désignées par l’alignement
ainsi qu’un maximum de 2 membres de soutien par équipe (gérant d’équipe, entraîneur, mascotte,
autres joueuses de l’équipe, etc.) sont autorisés à circuler dans ce secteur pendant la partie.
2.1.5 Un espace de 10 pieds (3.05 mètres) sera laissé libre à l’extérieur de la piste pour plus de sécurité.
S’il y a un garde, un muret ou une barrière qui sépare la foule des joueuses, de sorte qu’aucun contact
n’est possible entre ces deux parties, l’espace libre entourant la piste peut mesurer au minimum 5 pieds
(1,5 mètres).
2.1.6 Pour assurer la sécurité des joueuses et autres participants (arbitres, commentateurs, etc.), ainsi
que pour une meilleure visibilité, la piste, les limites de celle-ci, la zone de sécurité entourant la piste et
la cage des pénalités doivent être éclairées adéquatement.
2.1.7 La piste et la zone de sécurité sont interdites au public.
2.2 La structure
2.2.1 Une partie entre deux équipes est composée de 60 minutes de jeu divisées en 2 périodes de 30
minutes chacune.
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2.2.2 L’équipe ayant obtenu le plus grand nombre de points à la fin de la partie emporte la victoire.
2.2.3 Deux parties ou plus peuvent être combinées en un seul événement que nous nommerons
« programme double ». Les parties peuvent être divisées par période (la première période des différents
événements étant d’abord jouée l’une après l’autre) ou jouées dans l’ordre régulier, selon ce qui aura
été décidé par les équipes impliquées.
2.3 Les périodes
2.3.1 La période commence lorsque l’arbitre donne le premier coup de sifflet. Le signal sera un long
coup de sifflet.
2.3.2 Il y aura une pause de 5 minutes entre chacune des périodes afin d’assurer la permutation des
arbitres et, s’il y a lieu, le réchauffement des joueuses.
2.3.3 La période se termine lorsque le dernier jam se termine (voir la section 2.4). Il peut arriver que le
jam se termine passé le 0:00 affiché au chronomètre.
2.3.4 Si le chronomètre indique 30 secondes ou moins à jouer pour une période, il n’y aura pas de
nouveau jam, à moins qu’un temps d’arrêt soit demandé (voir la section 2.6.5).
2.4 Les jams
2.4.1 Une période est divisée en plusieurs jams, pendant lesquels les 2 équipes se disputent des points.
2.4.2 Un jam peut durer jusqu’à 2 minutes. Les jams se terminent au 4e coup de sifflet du signal de fin
de jam (voir la section 2.9 : Les coups de sifflets).
2.4.3 Il y a une pause de 30 secondes entre chaque jam.
2.4.4 Si toutes les joueuses ne sont pas à la position de départ et prêtes à commencer le jam suivant à
l’intérieur du temps alloué, le jam commencera sans la/les joueuse/s manquante/s et l’équipe sera en
infériorité numérique pour ce jam.
2.4.4.1 Les jammeuses sont considérées en position et prêtes à commencer si elles sont à la ligne
de départ des jammeuses lorsque le premier coup de sifflet du jam (i.e. le coup de sifflet donnant
le signal de départ au pack) est donné. Les jammeuses sont sujet à des pénalités de faux départ si
elles ne sont pas sur ou derrière la ligne des jammeuses (voir section 6.1.2.4 pour les détails
complets sur les pénalités). Les jammeuses sont autorisées à mettre leur couvre-casque une fois
que le jam est commencé. Toutefois, chaque jammeuse doit avoir son couvre-casque en main
avant le signal de départ. Un couvre-casque ne peut pas entrer dans un jam déjà entamé.
2.4.4.1.1 Si la jammeuse n’est pas sur la piste lorsque le coup de sifflet de départ est donné,
elle ne pourra pas joindre le jam en cours. Il n’y aura pas de pénalité donnée.
2.4.4.2 Les pivots et les bloqueuses sont considérées en position et prêtes à commencer si elles
sont à la ligne de départ des bloqueuses lorsque le premier coup de sifflet du jam (i.e. le coup de
sifflet donnant le signal de départ au pack) est donné. Elles sont sujet à des pénalités de faux
départ si elles ne sont pas sur ou derrière la ligne des bloqueuses (voir section 6.1.2.4 pour les
détails complets sur les pénalités). Les pivots sont autorisées à mettre leur couvre-casque une fois
que le jam est commencé. Toutefois, chaque pivot doit avoir son couvre-casque en main avant le
signal de départ. Un couvre-casque ne peut pas entrer dans un jam déjà entamé.
2.4.4.2.1 Si les pivots et les bloqueuses ne sont pas sur la piste lorsque le coup de sifflet de
départ est donné, elles ne pourront pas joindre le jam en cours. Il n’y aura pas de pénalité
donnée.
2.4.5 Le jam se termine lorsque l’arbitre donne 4 coups de sifflet courts – le jam se termine sur le 4e
coup de sifflet. Le jam s’arrête même si le coup de sifflet est incorrect ou donné par inadvertance.
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2.5 La prolongation
2.5.1 Si le pointage est nul à la fin d’une partie, un jam de prolongation détermine l’équipe gagnante.
Après 1 minute permettant de regrouper les joueuses sur la piste, celles-ci patineront un jam complet de
2 minutes. Ce jam ne comptera pas de jammeuse de tête (meneuse), et des pénalités pourront être
données. Les jammeuses accumuleront des points dès qu’elles dépasseront le pack. L’équipe ayant
obtenu le plus grand pointage à la fin du jam de prolongation gagnera la partie. Si le pointage demeure
nul, des jams de prolongation seront joués jusqu’à ce que l’égalité soit brisée. Il y a une minute de
pause entre chacun des jams de prolongation additionnels.
2.5.1.1 Si un jam de prolongation se termine avant les 2 minutes de jeu pour quelque raison que
ce soit, la partie se termine immédiatement et le pointage est considéré comme final. Des jams
additionnels peuvent être joués seulement si le pointage est toujours nul.
2.5.2 La prolongation n’est pas une nouvelle période, mais bien l’extension de la période finale.
2.6 Les temps d’arrêt
2.6.1 Chaque équipe a droit à 3 temps d’arrêt d’une minute chacun par partie.
2.6.2 Pour demander un temps d’arrêt, le capitaine ou le capitaine adjoint désigné s’adressera aux
arbitres en faisant un T avec ses mains pour indiquer qu’il/elle souhaite prendre un temps d’arrêt. Les
arbitres demanderont à la personne responsable du chronomètre d’arrêter ce dernier. Si le capitaine
adjoint désigné est un gérant, il/elle est autorisé/e à demander un temps d’arrêt.
2.6.3 Les équipes peuvent demander un temps d’arrêt seulement entre les jams.
2.6.3.1 À la fin d’un arrêt de jeu, les arbitres dirigeront les joueuses vers leur position afin de
commencer le jam suivant le plus rapidement possible. Le jam peut commencer aussitôt que les
joueuses sont en position, et pas plus de 30 secondes après la fin de l’arrêt de jeu
2.6.4 Les arbitres peuvent demander un temps d’arrêt officiel à tout moment. Le chronomètre sera
arrêté le temps de permettre aux arbitres de revoir une décision ou d’ajuster le nombre de joueuses sur
la piste (voir la section 2.8.2).
2.6.5 Après un temps d’arrêt, le chronomètre est remis en marche seulement lorsque le prochain jam
commence.
2.7 La cage des pénalités
2.7.1 Des bancs ou des sièges doivent être prévus pour la cage des pénalités. Il s’agira de l’endroit
désigné où se rendre lors de pénalités assignées par l’arbitre. Les bancs ou sièges doivent pouvoir
contenir un total de 6 joueuses (trois de chaque équipe).
2.7.2 Les bancs des pénalités doivent être situés dans un endroit accessible, neutre, et à proximité de la
piste. Les équipes peuvent utiliser des cages des pénalités séparées.
2.8 Le chronomètre
2.8.1 Chaque partie devra comprendre 3 chronomètres différents : le chronomètre des pénalités, le
chronomètre des jams, et le chronomètre des périodes.
2.8.2 Le chronomètre officiel des périodes :
2.8.2.1 Le chronomètre officiel des périodes commence au premier coup de sifflet du premier
jam.
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2.8.2.2 Le chronomètre officiel des périodes ne s’arrête pas entre les jams, jusqu’à ce qu’un
temps d’arrêt soit demandé. Le chronomètre officiel des périodes s’arrête durant les temps
d’arrêt.
2.8.2.3 Les arbitres doivent arrêter le chronomètre officiel des périodes entre les jams lorsque le
temps dépasse 30 secondes.
2.8.2.4 Le chronomètre officiel des périodes doit être clairement visible par les arbitres, les
joueuses et les spectateurs.
2.8.3 Le chronomètre des jams :
2.8.3.1 Le chronomètre des jams commence au premier coup de sifflet du jam.
2.8.3.2 Le chronomètre des jams s’arrête à la fin de chacun des jams (au 4e coup de sifflet).
2.8.3.3 Le chronomètre des jams doit être clairement visible par les arbitres, les joueuses et les
spectateurs.
2.8.4 Le chronomètre des pénalités :
2.8.4.1 Lors de chaque partie, il doit y avoir suffisamment de chronomètres pour calculer le
temps de toutes les pénalités simultanément (voir la section 7.3.3 pour plus de détails sur les
procédures de chronométrage).
2.8.4.2 Tous les chronomètres des pénalités s’arrêtent entre chacun des jams (voir la section 7.3.3
pour la procédure).
2.8.4.3 Les chronomètres des pénalités ne doivent pas nécessairement être visibles par les
arbitres, les joueuses et les spectateurs. Lorsque les joueuses sont dans les cages des pénalités,
elles peuvent demander combien il reste de temps à écouler à leur pénalité.
2.9 Les coups de sifflet
Description
Départ du jam - Départ du pack
Départ du jam - Départ des jammeuses
Jammeuse de tête
Pénalité mineure
Pénalité majeure
Fin du jam
Coup de sifflet
Un long coup de sifflet
Deux coups de sifflet rapides
Deux coups de sifflet rapides
Aucun
Un long coup de sifflet
Quatre coups de sifflet rapides
3. LES JOUEUSES
La position d’une joueuse désigne sa position pendant un jam donné. Une joueuse n’est pas limitée
quant au nombre de positions qu’elle pourrait occuper durant une partie, mais elle ne peut occuper
qu’une seule position pendant un jam. Un maximum de 4 bloqueuses et d’une (1) jammeuse par équipe
est autorisé sur la piste lors d’un jam ; seulement 1 des 4 bloqueuses peut être pivot (voir les sections
3.2 et 3.3).
3.1 Les bloqueuses
3.1.1 Avant le début d’un jam, les bloqueuses forment une ligne derrière les pivots et devant les
jammeuses. Elles jouent un rôle clé pour la position du pack et le maintien de la formation du pack. Les
bloqueuses jouent un rôle défensif pour leur équipe. Elles tentent d’empêcher le passage de la
jammeuse de l’équipe adverse et de défendre leur propre jammeuse contre les manœuvres défensives
des bloqueuses de l’autre équipe. Elles doivent aussi faciliter le passage de leur jammeuse à travers le
pack. Les bloqueuses ne marquent jamais de points. Seule la pivot est susceptible de marquer des
points, selon les spécifications de la section 3.5 : Passer l’étoile.
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3.1.2 Les bloqueuses qui ne sont pas pivot ne portent pas de couvre-casque.
3.2 La pivot
3.2.1 La pivot est une bloqueuse ayant la possibilité de recevoir le passage de l’étoile. Avant le début
d’un jam, les pivots forment une ligne devant le pack, tel que spécifié dans la section 4.2.2 : Position de
départ des pivots. Dans certaines circonstances, une pivot peut adopter la position de jammeuse pour
son équipe (voir la section 3.5 : Passer l’étoile). Les pivots sont une catégorie spécialisée de bloqueuses
– ce sont des bloqueuses dans tous les sens (théoriques et pratiques) du terme, avec la capacité
supplémentaire de recevoir le passage de l’étoile. Il n’est pas obligatoire d’avoir une pivot sur la piste.
3.2.2 La pivot porte un couvre-casque rayé, tel que spécifié dans la section 3.6 : Les couvre-casques.
3.3 Les jammeuses
3.3.1 Avant le début d’une partie, les jammeuses forment une ligne derrière le pack, tel que spécifié
dans la section 4.2.4 : Position de départ des jammeuses. Le rôle de la jammeuse est de marquer des
points en traversant le pack le plus souvent possible à l’intérieur d’un jam, tel que spécifié dans la
section 8. Une jammeuse peut échanger sa position avec la pivot (voir la section 3.5 : Passer l’étoile).
3.3.2 La jammeuse porte un couvre-casque avec 2 étoiles, une de chaque côté, tel que spécifié dans la
section 3.6 : Les couvre-casques. Une joueuse placée à la ligne de départ des jammeuses ne sera
considérée comme jammeuse que si elle porte un couvre-casque avec des étoiles clairement visibles.
3.3.2.1 Une jammeuse qui n’est pas active a tous les avantages propres aux jammeuses, à
l’exception de la possibilité de marquer des points (voir la section 8), et de bénéficier du statut de
jammeuse de tête (voir la section 4).
3.4 La jammeuse de tête
3.4.1 La position de jammeuse de tête est établie au premier passage de la jammeuse à travers le pack,
lors de chaque jam. La jammeuse de tête est la première des deux jammeuses qui dépasse la bloqueuse
située à la tête du pack, et ce, légalement et en restant dans les limites de la piste, et après avoir dépassé
de la même façon les autres bloqueuses du pack.
3.4.1.1 Le statut de la jammeuse de tête est signalé immédiatement lorsqu’il est acquis (voir la
section 3.4.2.3 pour le statut de la « non-jammeuse de tête »).
3.4.1.1.1 Une jammeuse doit être à l’intérieur des limites de la piste pour devenir jammeuse
de tête – aucune partie de son corps ou de son équipement ne doit sortir des limites. Mais,
une fois le statut de jammeuse de tête acquis, elle n’a pas à demeurer à l’intérieur des
limites pour le conserver.
3.4.1.2 La jammeuse doit être devant la bloqueuse de tête du pack, les hanches servant de ligne
de démarcation, afin d’obtenir le statut de jammeuse de tête.
3.4.1.3 Les jammeuses n’ont pas à dépasser les bloqueuses à l’intérieur de la zone d’engagement
légale pour obtenir le statut de jammeuse de tête.
3.4.1.4 Lors d’une situation de non-pack (voir la section 4.1.2), la jammeuse doit dépasser toutes
les bloqueuses pour obtenir le statut de jammeuse de tête.
3.4.2 Afin d’obtenir le statut de jammeuse de tête lors de son premier passage à travers le pack, la
jammeuse doit dépasser la bloqueuse située à la tête du pack, et ce, légalement et en restant dans les
limites de la piste, et après avoir dépassé de la même façon les autres bloqueuses du pack.
3.4.2.1 Tout dépassement légal compte. Si une jammeuse perd l’opportunité de devenir
jammeuse de tête en commettant une faute ou en exécutant un dépassement illégal en dehors des
limites de la piste, elle a l’opportunité d’obtenir le statut de jammeuse de tête de nouveau. Par
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exemple, si la jammeuse se repositionne derrière une bloqueuse qu’elle aurait tenté de dépasser
illégalement et réussit alors à la dépasser légalement et à l’intérieur des limites de la piste, elle
peut à nouveau obtenir le statut de jammeuse de tête.
3.4.2.2 Afin de rester admissible au statut de jammeuse de tête, la jammeuse doit rester dans les
limites de la piste jusqu’à ce qu’elle soit à 20 pieds (6.1 mètres) du pack, dans la zone
d’engagement, qui est la zone à l’intérieur de laquelle la jammeuse peut être légalement bloquée
par les joueuses de l’équipe adverse. Aucune partie des patins de la jammeuse ne doit toucher le
sol à l’extérieur de la piste avant qu’elle n’entre dans la zone d’engagement. Une jammeuse peut
bloquer la jammeuse de l’équipe adverse pour la faire sortir des limites avant que celle-ci
n’atteigne la zone d’engagement, la privant ainsi du statut de jammeuse de tête.
3.4.2.3 Une fois que la jammeuse a dépassé le pack de 20 pieds (6.1 mètres), elle ne peut plus le
dépasser à nouveau dans le but d’obtenir le statut de jammeuse de tête. Si elle n’a pas dépassé
toutes les joueuses des 2 équipes légalement et à l’intérieur des limites de la piste, elle ne pourra
pas être déclarée jammeuse de tête à ce stade.
3.4.2.4 Voir les sections 3.4.7 et 7.3.2.2.1 pour plus d’informations au sujet du statut de
jammeuse de tête lors de l’envoi de la joueuse qui l’a acquis à la cage des pénalités.
3.4.3 Un dépassement réussi est déterminé par les hanches de la joueuse.
3.4.4 Si la première jammeuse qui émerge du pack n’a pas obtenu le statut de jammeuse de tête lors de
son premier passage, la deuxième jammeuse peut obtenir ce statut, si elle respecte les conditions
nécessaires. Si toutefois la deuxième jammeuse ne réussit pas à obtenir le titre de jammeuse de tête lors
de son premier passage à travers le pack, il n’y aura pas de jammeuse de tête lors du jam.
3.4.5 Une jammeuse qui commence le jam à l’intérieur de la cage des pénalités peut obtenir le statut de
jammeuse de tête dans la mesure où la jammeuse de l’équipe adverse n’a pas été déclarée jammeuse de
tête avant elle. Une jammeuse qui doit se rendre dans la cage des pénalités alors qu’elle tente
d’effectuer son premier passage à travers le pack ne peut aspirer au statut de jammeuse de tête
lorsqu’elle sera de retour au jeu.
3.4.6 La jammeuse de tête est la seule joueuse à jouir du privilège de mettre fin à un jam avant que les
2 minutes réglementaires ne soient écoulées. Elle peut demander l’arrêt du jam en tout temps à partir du
moment où elle a acquis le statut de jammeuse de tête, à moins qu’elle ne soit retirée du jeu pour purger
une pénalité, ou parce que son couvre-casque a été retiré. Si ce dernier a été retiré par une joueuse de
l’équipe adverse, la jammeuse peut l’enfiler de nouveau et reprendre par le fait même le statut de
jammeuse de tête. Pour mettre fin au jam, celle-ci répète le geste de mettre ses deux mains sur ses
hanches jusqu’à ce que l’arbitre siffle la fin du jam. Le jam se termine lorsque l’arbitre donne le signal
officiel de la fin du jam. S’il n’y a pas de jammeuse de tête, le jam se déroule normalement jusqu’à ce
que les 2 minutes réglementaires soient écoulées.
3.4.7 Une fois que la jammeuse a été déclarée jammeuse de tête, elle conserve ce statut pour toute la
durée du jam, à moins qu’elle n’y mette fin :
3.4.7.1 En retirant son couvre-casque pour une raison donnée ;
3.4.7.2 En étant retirée de la partie pour aller purger une pénalité.
3.5 Le passage de l’étoile
Pendant un jam, une jammeuse peut transférer son statut au pivot de son équipe, permettant au pivot de
marquer des points pour le reste du jam en cours. Cette manœuvre se nomme le « passage de l’étoile ».
Seul le statut de jammeuse, et non le statut de jammeuse de tête, peut être transféré au pivot. Si la
jammeuse qui passe l’étoile à son pivot était la jammeuse de tête, le statut de jammeuse de tête est
automatiquement annulé et il n’y a pas de jammeuse de tête pour le reste du jam en cours : un pivot ne
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peut pas être jammeuse de tête. Il est illégal de passer l’étoile à l’extérieur de la zone d’engagement. Le
statut de pivot ne peut être transféré d’une joueuse à l’autre en échangeant le couvre-casque rayé. La
violation de ces règles mène à une pénalité pour procédure illégale, décrits dans la section 6.12. Cette
pénalité sera donnée à la joueuse responsable de la violation.
3.5.1 L’étoile peut être passée par les jammeuses des 2 équipes lorsqu’elles sont dans la zone
d’engagement. La jammeuse et la pivot doivent être à l’intérieur des limites de la zone d’engagement
pour effectuer le passage de l’étoile.
3.5.2 L’étoile peut seulement être transférée à un pivot qui se situe sur la piste.
3.5.3 L’initiatrice du passage de l’étoile est toujours responsable de la légalité du transfert.
3.5.3.1 Les jammeuses ne peuvent pas passer l’étoile lorsqu’elles sont en route vers la cage des
pénalités ou à l’intérieur de celle-ci.
3.5.3.2 Les jammeuses peuvent transférer l’étoile lorsqu’elles sont de retour sur la piste suite à
une pénalité.
3.5.4 La procédure du passage de l’étoile :
Afin de donner son statut de jammeuse au pivot, la jammeuse doit retirer son couvre-casque et le
donner en main propre au pivot de son équipe. Le couvre-casque ne peut pas être transféré par le biais
d’une autre joueuse, ni être lancé. Le couvre-casque ne peut pas être retiré du casque de la jammeuse
par le pivot ou toute autre joueuse. Une jammeuse qui a retiré son couvre-casque abandonne :
3.5.4.1 Son privilège de marquer des points, à moins qu’elle ne remette son couvre-casque sur
son casque de sorte que les étoiles soient bien visibles ;
3.5.4.2 Son statut de jammeuse de tête s’il y a lieu.
3.5.5 Le statut de jammeuse est transféré lorsque le pivot porte le couvre-casque étoilé sur son casque.
3.5.5.1 Lorsque le passage de l’étoile est fait de façon illégale, le statut de jammeuse n’est pas
transféré, même si le pivot a le couvre-casque étoilé. Les deux joueuses conservent leur position
initiale et l’initiatrice de la manœuvre reçoit une pénalité (voir la section 6.13).
3.5.6 Une fois que le statut de jammeuse est transféré, il ne peut être transféré de nouveau à la
jammeuse originale.
3.5.7 Le passage de l’étoile peut être bloqué par l’équipe adverse par le biais de blocs légaux.
3.5.8 Passage de l’étoile incomplet :
3.5.8.1 Si un couvre-casque tombe sur la piste, ou est retiré du jeu pour une raison donnée, il peut
être récupéré par la jammeuse ou la pivot seulement.
3.5.8.1.1 La pivot est admissible au statut de jammeuse lorsqu’elle récupère un couvrecasque et le place sur son casque.
3.5.8.2 Un couvre-casque peut seulement être récupéré en patinant dans le sens antihoraire. Il est
interdit de patiner à reculons ou dans le sens horaire pour récupérer un couvre-casque.
3.5.8.3 Si le passage de l’étoile est incomplet pour quelque raison que ce soit, la jammeuse peut
remettre son couvre-casque en place et reprendre son statut de jammeuse, mais elle ne retrouve
pas le statut de jammeuse de tête (voir la section 3.5.4).
3.5.9 Passage de l’étoile réussi :
3.5.9.1 Un pivot qui a reçu le couvre-casque étoilé et qui a obtenu le statut de jammeuse est
maintenant sujet à tous les règlements sur le pointage mentionnés dans la section 8. Tout point
marqué par la nouvelle jammeuse s’additionne aux points marqués par la jammeuse initiale. Le
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couvre-casque doit être sur le casque de la nouvelle jammeuse et les étoiles doivent être visibles
pour que les points soient comptabilisés.
3.5.9.3 Un pivot qui a acquis le statut de jammeuse par le biais d’un passage de l’étoile réussi
occupera la position de jammeuse pour le reste du jam en cours.
3.5.9.4 Une jammeuse qui a réussi à transférer son couvre-casque au pivot de son équipe
occupera la position de bloqueuse pour le reste du jam en cours.
3.5.10 Les procédures de pénalité associées au passage de l’étoile :
3.5.10.1 Si la joueuse qui a reçu l’étoile (jammeuse, auparavant pivot) est envoyée à la cage des
pénalités pendant un jam, elle demeure la jammeuse de son équipe lorsque sa pénalité déborde
sur le jam suivant. Une autre joueuse de l’équipe est autorisée à occuper la position de pivot lors
du jam suivant.
3.5.10.2 Si la joueuse qui a passé l’étoile (bloqueuse, auparavant jammeuse) est envoyée à la cage
des pénalités, elle demeure une bloqueuse régulière (non-pivot) lorsque sa pénalité déborde sur le
jam suivant. D’autres joueuses de l’équipe sont autorisées à occuper les positions de jammeuse et
de pivot lors du jam suivant.
3.6 Les couvre-casques
3.6.1 Les couleurs du couvre-casque d’une équipe doivent présenter un contraste évident, en dépit de
quoi l’arbitre en chef pourra exiger de cette équipe qu’elle change de couvre-casque. Il doit y avoir une
différence visuelle marquée entre la couleur de l’étoile / de la rayure et la couleur de base du couvrecasque de la jammeuse / du pivot.
3.6.2 Les couvre-casques d’une équipe sont facilement identifiables s’ils permettent aux arbitres, aux
joueuses de l’équipe adverse et aux spectateurs de différencier les joueuses qui les portent des
bloqueuses sur la piste. Les couvre-casques des bloqueuses peuvent être de la même couleur que la
base des couvre-casques de la jammeuse et du pivot.
3.6.3 Tous les couvre-casques utilisés doivent avoir le même ensemble de couleurs. Par exemple, une
équipe ne peut pas utiliser un couvre-casque à base noire et étoile jaune lors d’un jam, puis un autre
couvre-casque à base jaune et étoile noire lors du jam suivant, ni utiliser plusieurs ensembles de
couleurs – la jammeuse en bleu et le pivot en rouge, par exemple – lors d’un jam).
3.6.4 Le couvre-casque du pivot doit avoir une bande simple d’une largeur de 2 pouces (5.1 cm)
minimum, et couvrant le casque d’avant jusqu’en arrière. La couleur de base du couvre-casque et celle
de la bande doivent être fortement contrastées.
3.6.4.1 Seul le pivot peut porter sur son casque une bande recouvrant le casque en entier. Tout
motif pouvant ressembler à une bande sur les casques des autres joueuses est interdit.
3.6.5 Le couvre-casque de la jammeuse doit comprendre 2 étoiles dont les pointes sont séparées par une
distance minimale de 4 pouces (10.2 cm). La couleur de base du couvre-casque et celle des étoiles
doivent être fortement contrastées.
3.6.5.1 Seul le couvre-casque de la jammeuse peut avoir des étoiles, ou toute autre marque
comparable.
3.6.6 Le couvre-casque doit être sur le casque ou dans la main de la joueuse avant que le coup de sifflet
de départ ne soit donné. Les couvre-casques ne peuvent pas être amenés sur la piste une fois que le jam
est commencé.
11
3.7 Les uniformes
3.7.1 Chaque membre d’une équipe participant à une partie doit porter un uniforme qui l’identifie
clairement à son équipe.
3.7.1.1 Tous les uniformes doivent être en bon état et ne doivent en aucun cas causer des
blessures aux autres joueuses. Toutes les étiquettes et tous les numéros doivent être fixés aux
uniformes de façon sécuritaire. Les épingles de sécurité ne sont pas autorisées.
3.7.2 Le capitaine de l’équipe doit porter un « C » bien visible sur son uniforme ou sur son bras. Le
capitaine adjoint désigné doit porter un « A » bien visible sur son uniforme ou sur son bras.
3.7.3 L’inscription du nom des joueuses sur l’uniforme est optionnelle.
3.7.4 Chaque joueuse participant à une partie doit porter un numéro unique (par rapport à sa propre
équipe) inscrit visiblement au dos de son uniforme.
3.7.4.1 Le numéro doit avoir une hauteur minimale de 4 pouces (10.2 cm), de façon à être lisible
et visible par les arbitres depuis l’intérieur ou la bordure de la piste.
3.7.4.2 Le numéro d’une joueuse doit être parfaitement lisible. Un numéro est parfaitement lisible
s’il peut être lu et facilement identifié parmi les numéros des autres joueuses, et ce par les
arbitres, les autres joueuses sur la piste et les spectateurs.
3.7.4.3 Le numéro d’une joueuse peut contenir jusqu’à 4 caractères.
3.7.4.4 Le numéro d’une joueuse peut être alphanumérique et doit contenir au moins 1 caractère
numérique. Par exemple, L5 est accepté, mais LV ne l’est pas. Le numéro d’une joueuse ne peut
pas contenir de symboles.
3.7.4.5 Une joueuse peut ajouter sur son chandail des petits caractères précédant ou suivant son
numéro de joueuse. Par exemple 55 km/h, où « km/h » est considérablement plus petit que 55, est
accepté. Ces petits caractères ne sont pas considérés comme une partie intégrante du numéro de
la joueuse et ils ne doivent nuire à la lisibilité du numéro en aucun cas. La grosseur maximale des
petits caractères est de 2 pouces (5.1 cm).
3.7.4.6 Les joueuses d’une même équipe ne peuvent pas utiliser le même numéro. Par exemple, 2
joueuses ne peuvent pas porter le numéro L5, mais l’une peut porter L5 et l’autre, J5.
3.7.4.7 Le numéro sur le chandail d’une joueuse doit correspondre à la notion de contraste hors
de tout doute raisonnable, sans quoi l’arbitre en chef peut exiger que l’équipe fournisse une
alternative rencontrant cette exigence.
3.7.4.8 Le numéro sur le chandail d’une joueuse correspond à la notion de contraste hors de tout
doute raisonnable lorsqu’il y a une différence visuelle marquée entre la couleur du numéro et la
couleur de base du chandail, de sorte que le numéro ressorte clairement.
3.7.5 Chaque joueuse participant à une partie doit porter son numéro sur chaque manche ou chaque
bras. Les numéros doivent être visibles et facilement lisibles. Les numéros écrits à la main sur les bras
sont acceptés.
3.7.5.1 Les numéros peuvent être placés sur les hanches ou la taille en plus des bras ou des
manches.
3.7.5.2 Les numéros peuvent être placés sur le casque en plus des bras ou des manches.
3.7.5.3 La hauteur minimale du numéro sur les bras ou les manches d’une joueuse est 2 pouces
(5.1 cm).
3.7.5.4 La hauteur maximale du numéro sur les bras ou les manches d’une joueuse est de 4
pouces (10.2 cm).
12
3.8 Le port de bijoux
3.8.1 Il est possible de porter des bijoux lors des parties, à moins d’indication contraire des arbitres. Il
est toutefois recommandé de coller les bijoux ou de les retirer complètement. Les bijoux ne doivent pas
nuire au déroulement de la partie, ni être dangereux pour les autres joueuses. Tout bijou est porté aux
risques et périls de celle qui les porte.
3.9 Les patins
3.9.1 Les joueuses doivent porter des patins de type « quad » uniquement. Les patins à roues alignées
ou tout autre type de patins sont interdits.
4. LE PACK
4.1 Définition du pack
4.1.1 Le pack désigne le groupe le plus nombreux de joueuses patinant à proximité et à l’intérieur des
limites de la piste, et comptant des joueuses des deux équipes.
4.1.1.1 Le pack est composé de bloqueuses. La jammeuse ne fait pas partie du pack.
4.1.1.2 On entend par « proximité » une distance de moins de 10 pieds (3.05 mètres), mesurée à
partir des hanches, séparant 2 joueuses.
4.1.1.3 Pour former un pack, chaque équipe doit avoir au moins une bloqueuse sur la piste en tout
temps.
4.1.2 Lorsque deux ou plus de deux groupes de bloqueuses égaux en nombre (deux groupes de 3
bloqueuses, par exemple) sont sur la piste, qu’ils se trouvent à plus de 10 pieds (3.05 mètres) l’un de
l’autre et qu’aucun d’entre eux ne respecte les conditions de formation d’un pack, il n’y a pas de pack.
Les joueuses seront sanctionnées pour avoir créé intentionnellement une situation de non-pack, par
exemple en détruisant le pack (voir section 6.10.2). Chacune des deux équipes est responsable du
maintien du pack. Une joueuse ou un groupe de joueuses est toujours tenu responsable des
conséquences de ses actions. Si ses actions entraînent une situation de non-pack (exceptées celles
décrites dans la section 6.10.2.3), les joueuses devraient être sanctionnées selon les directives des
sections 6.10.9 à 6.10.24.
4.1.2.1 Les distances déterminant la présence de pack, comme pour celles de la zone
d’engagement, sont mesurées à partir des hanches de joueuses (voir la section 8.3.2).
4.2 Le positionnement pré-jam
4.2.1 Avant de commencer un jam, toutes les joueuses doivent être à leur position, les bloqueuses étant
placées devant les jammeuses. La ligne de pivot est une ligne droite traversant la piste à l’avant de la
zone des départs. La ligne des jammeuses est à 30 pieds (9.1 mètres) derrière la ligne du pivot.
4.2.2. Position de départ du pivot : les pivots se placent généralement à l’avant du pack. Seules les
pivots ont le droit de se placer sur la ligne du pivot.
4.2.3 Position de départ des bloqueuses : les bloqueuse doivent s’aligner derrière le pivot. Si le pivot ne
se trouve pas sur la ligne du pivot, les bloqueuses ne sont pas obligées de se placer derrière elle.
4.2.4 Position de départ de la jammeuse : la jammeuse se place sur ou derrière la ligne des jammeuses.
4.2.5 Aucune règle ne régit la façon dont les joueuses se placent de l’intérieur vers l’extérieur de la
piste. Les bloqueuses peuvent s’aligner de n’importe quelle façon, en autant qu’elles se trouvent
derrière les pivots.
13
4.3 Le positionnement durant le jam
4.3.1 Une fois le pack en mouvement, les joueuses peuvent changer leur position les unes par rapport
aux autres selon leur bon vouloir, en autant qu’elles respectent les limites du pack.
4.3.2 En jeu / Hors jeu : lorsqu’une bloqueuse se trouve à plus de 20 pieds (6.1 mètres) du pack ou
qu’elle sort des limites de la piste, elle est alors hors jeu et s’expose aux pénalités décrites dans la
section 6.10 : pénalités lors de hors-jeu.
4.3.2.1 Les joueuses en position de hors-jeu ne peuvent bloquer la jammeuse ni aucune autre
joueuse adverse.
4.3.2.2 Les joueuses en position de hors-jeu ne peuvent venir en aide à leurs coéquipières.
4.3.2.3 Les joueuses qui ne font pas partie du pack mais qui sont toujours en jeu (tel qu’illustré
par la figure 1) peuvent toujours bloquer leur adversaires et venir en aide à leurs coéquipières.
4.3.2.4 Les joueuses peuvent venir en aide à leurs coéquipières tombées à l’intérieur de la zone
d’engagement.
4.3.2.5 Les joueuses ne peuvent pas venir en aide à leurs coéquipières à l’extérieur de la zone
d’engagement.
Figure 1 : Exemple illustrant le hors jeu
-
-
Sur le schéma, le groupe C représente le pack, c’est-à-dire le plus gros groupe de bloqueuses
patinant à proximité contenant des joueuses de chacune des équipes.
Les deux joueuses dans le groupe B ne font pas partie du pack étant donné qu’elles sont à plus
de 10 pieds (3.05 mètres) du pack. Cependant, elles sont toujours en jeu. Ces joueuses ne sont pas
menacées d’une pénalité de hors-jeu.
Les deux joueuses du groupe A sont considérées hors jeu puisqu’elles se trouvent à plus de 20
pieds (6.1 mètres) de la joueuse faisant partie du pack la plus près d’elles. Les joueuses du groupe
A seront averties qu’elles se trouvent hors jeu et seront pénalisées si elles ne retournent pas dans
la zone d’engagement. Si ces joueuses bloquent un adversaire ou viennent en aide à une
coéquipière, elles seront également pénalisées (voir la section 6.10 : pénalités lors de hors-jeu).
4.3.3 Les bloqueuses qui sont hors jeu doivent ralentir ou accélérer pour rejoindre la zone
d’engagement.
4.3.3.1 Une joueuse qui se trouve à plus de 20 pieds (6.1 mètres) devant ou derrière le pack
risque de recevoir un avertissement de la part de l’arbitre. Cependant, ce dernier n’est pas tenu de
donner un avertissement avant de sanctionner une joueuse hors jeu. Une fois hors jeu, une
joueuse doit céder le passage à la jammeuse adverse en s’enlevant physiquement de son chemin.
Toute forme de bloc, incluant les blocs passifs ou positionnels, peut mener à une pénalité (voir la
section 6.10 : pénalités lors de hors-jeu).
4.3.3.2 Une joueuse s’étant retrouvée hors jeu doit réintégrer la zone d’engagement dans le sens
inverse à celui par lequel elle l’a quitté.
4.3.3.2.1 Si la joueuse a sprinté jusqu’à avoir quitté la zone d’engagement, elle doit ralentir
pour revenir au jeu.
4.3.3.2.2 Afin de regagner le pack après s’être retrouvée derrière le pack ou après une
chute, une joueuse doit accélérer pour rattraper le pack en patinant à l’intérieur des limites
de la piste.
4.3.3.2.3 La joueuse qui réintègre la zone d’engagement de façon illégale, soit en ayant un
tour d’avance sur le pack ou en laissant le pack prendre un tour d’avance sur elle, s’expose
à une pénalité (voir les sections 6.10.15 et 6.10.16).
14
4.3.4 La jammeuse peut bloquer la jammeuse adverse n’importe où à l’intérieur des limites de la piste
durant tout le jam. Lorsque la jammeuse se trouve à l’extérieur de la zone d’engagement, elle ne peut
bloquer que la jammeuse adverse (voir la section 6.10.3).
4.4 Les départs
4.4.1 Le pack commence à patiner sur un coup de sifflet unique de l’arbitre.
4.4.2 Une fois que la dernière joueuse du pack a traversé la ligne du pivot, l’arbitre signale aux
jammeuses de commencer leur sprint par deux courts coups de sifflet. Les jammeuses ne peuvent
accélérer lors du double coup de sifflet (leur course ne doit pas être commencée). Il leur est cependant
permis de bouger, de faire des va-et-vient derrière la ligne des jammeuses ou de freiner avant le coup
de sifflet.
5. LES BLOCS
5.1 Les blocs en général
5.1.1 On entend par « bloc » tout mouvement exécuté dans le but de faire tomber une adversaire, de la
pousser en dehors des limites de la piste ou de gêner son accélération ou ses mouvements. La notion de
bloc comprend aussi les contre-blocs. Un bloc ne comporte pas nécessairement de contact physique.
Les blocs positionnels, aussi appelés blocs frontaux et blocs passifs, sont des blocs sans contact
physique. Une joueuse se plaçant devant une adversaire pour lui faire obstacle effectue un bloc
positionnel. Un bloc positionnel n’a pas besoin d’être délibéré ou intentionnel pour être illégal.
5.1.1.1 On entend par « contre-bloc » tout mouvement ou déplacement fait en réponse à un bloc
par la joueuse subissant le bloc. Les contre-blocs sont considérés comme des blocs et sont
réglementés de la même façon que les blocs.
5.1.1.2 Seules les joueuses en jeu (voir la section 4.3.2) ont le droit de patiner devant une
adversaire dans le but de gêner ses mouvements sur la piste (bloc positionnel, frontal ou passif).
Les blocs positionnels sont nécessairement effectués sans contact physique.
5.1.1.3 Seules les joueuses patinant dans le sens anti-horaire peuvent effectuer un bloc. Il est
illégal de bloquer si on est immobile ou lors d’un déplacement dans le sens horaire – ceci inclut
les blocs positionnels.
5.1.1.4 Il est légal de bloquer une joueuse qui se tient immobile sur la piste.
5.1.1.5 Il est légal de bloquer une joueuse se déplaçant en sens horaire sur la piste.
5.1.2 La joueuse qui entre en contact avec une zone cible d’une adversaire est considérée comme
l’instigatrice du bloc. L’instigatrice du bloc est toujours responsable de la légalité de son geste.
5.1.3 Une joueuse en jeu se déplaçant (c’est-à-dire n’étant ni tombée au sol, ni immobile sur la piste)
dans le sens anti-horaire peut bloquer une adversaire à n’importe quel moment durant le jam après que
son coup de sifflet de départ ait été donné.
5.1.3.1 Les bloqueuses commencent après le premier coup de sifflet.
5.1.3.2 Les jammeuses commencent après le deuxième coup de sifflet.
5.1.4 Pour des raisons de sécurité, les joueuses ne peuvent pas utiliser des techniques de blocs jugées
dangereuses.
5.1.4.1 Il est interdit de bloquer par derrière (voir la section 5.2.2.2).
5.1.4.2 Il est interdit d’effectuer un bloc lors d’un déplacement en sens horaire.
5.1.4.3 Les joueuses doivent avoir au moins un patin au sol lorsqu’elles effectuent un bloc.
15
5.1.4.4 Il est interdit d’effectuer un bloc sur un adversaire au sol, qui tombe ou qui se relève
d’une chute. Une joueuse est considérée au sol si elle a chuté, si elle a été projetée au sol ou si
elle a mis un genou par terre. Après s’être mise au sol ou après une chute, une joueuse est
considérée au sol jusqu’à ce qu’elle se tienne debout et qu’elle patine. Les joueuses stationnaires
ne sont pas considérées au sol.
5.2 Les zones de contact
Les contacts entre les adversaires sont limités aux zones de bloc légales et aux zones cibles légales.
5.2.1 Zones cibles légales. Une joueuse peut être frappée aux endroits suivants :
5.2.1.1 : Les bras et les mains
5.2.1.2 : La poitrine et les parties antérieure et latérale du torse
5.2.1.3 : Les hanches
5.2.1.4 : La mi-cuisse et le haut des cuisses (incluant la partie intérieure des cuisses)
5.2.2 Zones cibles illégales. Pour des raisons de sécurité, une joueuse ne peut pas être frappée aux
endroits suivants :
5.2.2.1 : N’importe-où au-dessus des épaules
5.2.2.2 : Sur le dos, sur les fesses ou sur le derrière des cuisses
5.2.2.3 : En-dessous de la mi-cuisse
5.2.3 Zones de bloc légales. Les joueuses peuvent effectuer un bloc en utilisant les parties du corps
suivantes :
5.2.3.1 : Les bras, de l’épaule au coude
5.2.3.2 : Le torse
5.2.3.3 : Les hanches et les fesses
5.2.3.4 : La mi-cuisse et le haut des cuisses (incluant la partie intérieure des cuisses)
5.2.4 Zones de bloc illégales (s’appliquent au corps de la joueuse effectuant le bloc).
5.2.4.1 : Les coudes (voir la section 6.4 : Utilisation des coudes, pour les restrictions
s’appliquant)
5.2.4.2 : Les avant-bras et les mains (voir la section 6.5 : Utilisation des avant-bras et des mains,
pour les restrictions s’appliquant)
5.2.4.3 : La tête (voir la section 6.6 : Bloquer avec la tête, pour les restrictions s’appliquant)
5.2.4.4 : En-dessous de la mi-cuisse
5.3 Diagramme des zones de bloc
Figure 2 :
-
Zones cibles légales : Les régions ombragées représentent les parties du corps pouvant être
touchées légalement sur un adversaire lors d’un bloc, d’un coup ou d’une mise en échec.
-
Zones de bloc légales : Les régions ombragées représentent les parties du corps pouvant être
légalement utilisées pour effectuer un bloc, un coup ou une mise en échec.
6. LES PÉNALITÉS
Une pénalité est une punition, un handicap ou la perte d’un avantage imposé à une équipe ou à une
joueuse pour avoir enfreint une règle ou pour avoir commis une faute. Une pénalité s’applique autant à
la joueuse qu’à la position qu’elle occupe au moment de la faute.
Les pénalités sont signalées et mises en application par les arbitres au moment où elles sont commises
pendant une partie (voir l’annexe C pour les signaux approuvés, et la section 2.9 pour les coups de
16
sifflets appropriés). Lorsqu’une joueuse commet un acte illégal, elle doit recevoir et appliquer la
pénalité appropriée. L’instigatrice d’un bloc est toujours responsable de la légalité de ses gestes.
Types de pénalités :
Les pénalités suivantes sont décrites en détail dans les sections listées plus loin dans le texte. Ces
sections contiennent des exemples spécifiques devant être suivis explicitement. Les actions illégales
non spécifiées plus loin dans le texte doivent être pénalisées en utilisant ces exemples comme guides.
Contact avec une zone cible illégale
6.1 Bloc par derrière
6.2 Bloc à la tête / Bloc trop élevé
6.3 Bloc trop bas
Contact avec une zone de bloc illégale
6.4 Utilisation des coudes
6.5 Utilisation des mains et des avant-bras
6.6 Bloc avec la tête
Pénalités pour blocs illégaux
6.7 Bloc multi-joueuses
6.8 Bloc hors-piste
6.9 Pénalités s’appliquant à la direction de la partie (sens horaire / antihoraire)
6.10 Pénalités de hors-jeu
Pénalités pour gestes sans contact illégaux
6.11 Couper la piste
6.12 Patiner hors-limites
6.13 Procédures illégales
6.14 Insubordination
Conduite illégale
6.15 Mauvaise conduite
6.16 Mauvaise conduite grave
6.1 Bloc par derrière
Il est interdit de frapper un adversaire au dos, derrière les jambes ou sur les fesses (voir la section 5.2.2
pour les zones cibles illégales). Frapper une adversaire en respectant les zones de bloc légales et les
zones cibles légales mais en étant positionné derrière cette adversaire ne correspond par à un bloc par
derrière et n’est pas illégal.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.1.1 Contact accidentel au dos d’une adversaire qui n’oblige pas cette dernière à ajuster sa
posture ou sa position sur la piste.
Pénalité mineure :
6.1.2 Tout contact au dos d’une adversaire qui la déséquilibre, vers l’avant ou latéralement, mais
qui n’affecte pas sa position au sein du pack.
17
Pénalité majeure :
6.1.3 Tout contact au dos d’une adversaire qui entraîne la perte de sa position au sein du pack.
Ceci inclut faire tomber l’adversaire, la pousser en dehors des limites ou lui faire perdre sa
position initiale.
Expulsion :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, et les joueuses
fautives pourront subir une suspension pour plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2). L’expulsion est
ordonnée pour tentative intentionnelle et vigoureuse de bloquer une adversaire par derrière, peu
importe le résultat de cette tentative.
6.1.4 Un contact illégal intentionnel, négligent ou imprudent au dos, au derrière des jambes ou
aux fesses d’une adversaire.
6.2 Bloc à la tête / Bloc trop élevé
Il est interdit de frapper une adversaire au-dessus des épaules (voir la section 5.2.2 pour les zones cibles
illégales).
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.2.1 Ne s’applique pas
Pénalité mineure :
6.2.2 Ne s’applique pas
Pénalité majeure :
6.2.3 Tout bloc dont le contact initial se fait au-dessus des épaules
Expulsion :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, et les joueuses
fautives pourront subir une suspension pour plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2). L’expulsion est
ordonnée pour tentative intentionnelle et vigoureuse de bloquer ou frapper une adversaire au-dessus des
épaules, peu importe le résultat de cette tentative.
6.2.4 Tout contact avec la tête d’une joueuse qui ne porte pas de casque
6.2.5 Contact illégal intentionnel, négligent ou imprudent au-desssus des épaules d’une
adversaire.
6.2.6 Tirer la tête d’une adversaire
6.2.7 Étrangler une adversaire
6.3 Bloc trop bas
Les joueuses ne peuvent trébucher ou tomber intentionnellement devant une autre joueuse. Tout contact
avec les pieds ou les jambes d’une adversaire causant un déséquilibre ou une chute est considéré
comme un bloc trop bas. Lorsqu’elles sont en train de réintégrer la piste pendant un jam, les joueuses
sont sujet à ces pénalitées, même si elles ont fait une chute contrôlée.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.3.1 Contact entre les patins et les roues faisant partie du mouvement naturel du patinage.
6.3.2 Une joueuse qui fait une chute contrôlée pour éviter de faire trébucher d’autres joueuses.
Pénalité mineure :
6.3.3 Tout contact ne faisant pas partie du mouvement naturel du patinage qui touche une zone
cible illégale causant un déséquilibre chez une adversaire, sans toutefois la faire tomber ou perdre
sa position dans le pack.
6.3.4 Contact entre les patins et les roues ne faisant pas partie du mouvement naturel du patinage
qui touche une zone cible illégale causant un déséquilibre chez une adversaire, sans toutefois la
18
faire tomber ou perdre sa position dans le pack.
6.3.5 Une joueuse sortie du jeu qui revient sur la piste, causant un déséquilibre chez une
adversaire, sans toutefois la faire tomber ou perdre sa position dans le pack.
Pénalité majeure :
6.3.6 Tout contact ne faisant pas partie du mouvement naturel du patinage qui touche une zone
cible illégale causant la chute d’une adversaire ou lui faisant perdre sa position dans le pack.
6.3.7 Faire trébucher une adversaire en se débattant ou en s’étendant sur la piste, peu importe les
intentions de la joueuse.
6.3.8 Contact récurrent (3 ou 4 fois durant une partie) entre les patins et les roues faisant partie du
mouvement naturel du patinage et causant la chute d’une adversaire ou lui faisant perdre sa
position dans le pack. Cette règle vise à punir les joueuses qui patinent naturellement de façon
dangereuse pour leurs adversaires. Une joueuse qui fait trébucher d’autres joueuses
régulièrement, même en patinant de façon naturelle, affecte négativement le déroulement du jeu
et la sécurité des joueuses.
6.3.9 Chute récurrente (3 ou 4 fois durant une partie) devant les joueuses adverses et leur faisant
perdre leur position dans le pack, et ce, même si la joueuse fait une chute contrôlée. Cette règle
vise à punir une joueuse qui tombe trop souvent, puisqu’elle représente un danger pour ses
adversaires. Une joueuse qui tombe régulièrement, même faisant des chutes contrôlées, affecte
négativement le déroulement du jeu et la sécurité des joueuses.
6.3.10 Une joueuse sortie du jeu qui revient sur la piste, causant la chute d’une adversaire ou lui
faisant perdre sa position dans le pack.
Expulsion :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, et les joueuses
fautives pourront subir une suspension pour plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2). L’expulsion est
ordonnée pour tentative intentionnelle et vigoureuse de faire trébucher une adversaire, peu importe le
résultat de cette tentative.
6.3.11 Faire trébucher de façon intentionnelle, avec les pieds et les bras.
6.3.12 Glisser sur la piste en direction d’une adversaire.
6.3.13 Donner un coup de pied.
6.4 Utilisation des coudes
6.4.1 Lors d’un contact avec une autre joueuse, les coudes ne doivent pas être balancés d’avant en
arrière.
6.4.2 Lors d’un contact avec une autre joueuse, les coudes ne doivent pas être balancés de haut en bas.
6.4.3 Le coude doit être plié lors d’un bloc avec le bras.
6.4.4 Les contacts ne doivent pas être fait exclusivement avec la pointe du coude (pas de coup de
coude).
6.4.5 Les coudes ne doivent pas être utilisés dans le but de s’accrocher à une joueuse adverse de
quelconque façon (par exemple, pour s’accrocher au bras d’une joueuse adverse).
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.4.6 Contact accidentel avec le coude touchant une zone cible légale et ne forçant pas
l’adversaire à ajuster sa position de quelconque façon.
Pénalité mineure :
6.4.7 Tout contact illégal fait avec le coude ou avec l’élan de ce dernier, touchant une zone de
contact légale et causant un déséquilibre chez une adversaire, sans toutefois la faire tomber ou
19
perdre sa position dans le pack.
Pénalité majeure :
6.4.8 Tout contact illégal fait avec le coude ou l’élan de ce dernier touchant l’adversaire au-dessus
des épaules.
6.4.9 Tout élan illégal du coude ou contact illégal fait avec le coude causant un déséquilibre chez
une adversaire et lui faisant perdre sa position dans le pack.
6.4.10 L’utilisation du coude ou du bras pour frapper ou s’accrocher au bras de la joueuse adverse
de manière à nuire à sa mobilité.
Expulsion :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, et les joueuses
fautives pourront subir une suspension pour plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2). L’expulsion est
ordonnée pour tentative intentionnelle et vigoureuse d’utiliser le coude pour bloquer ou frapper une
adversaire, peu importe le résultat de cette tentative.
6.4.11 Contact illégal, intentionnel, négligent ou imprudent avec le coude.
6.5 Utilisation des avants-bras et des mains
6.5.1 Les avants-bras et les mains ne peuvent jamais être utilisés pour prendre, retenir ou pousser une
adversaire.
6.5.2 Les contacts accidentels avec les avants-bras et les mains entre les joueuses sont tolérés.
6.5.3 Pendant un contact avec les avants-bras entre deux joueuses, voici les indications qui déterminent
s’il y a eu une poussée :
6.5.3.1 La joueuse ayant effectuée la poussée étire son bras durant le contact ;
6.5.3.2 La joueuse qui reçoit la poussée est propulsée vers l’avant ou le côté.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.5.4 Contact accidentel de l’avant-bras ou de la main touchant une zone cible légale et qui ne
force pas l’adversaire à ajuster sa position de quelconque façon.
6.5.5 Contact fait avec l’avant-bras alors que celui-ci est rangé le long du corps afin d’absorber
un coup.
6.5.6 Bloc inité avec l’épaule dans lequel il y a contact avec l’avant-bras, s’il n’y pas pas de
poussée observable avec l’avant-bras.
Pénalité mineure :
6.5.7 Contact illégal avec l’avant-bras ou la main dans une zone de contact légale du corps
causant un déséquilibre chez une adversaire, sans toutefois lui faire perdre sa position dans le
pack. Ceci inclut :
6.5.7.1 Une légère poussée observable avec les mains ou les avants-bras.
6.5.7.2 Un bloc initié avec l’épaule, dans lequel il y a subséquemment ou simultanément
une poussée avec l’avant-bras. Une poussée est observable lorsque la joueuse initiant le
mouvement exécute une extension complète du bras tout en faisant un contact avec l’avantbras, ce qui provoque une propulsion vers l’avant ou sur le côté de la joueuse recevant le
contact.
6.5.8 Contact prolongé (3 secondes ou plus) avec l’avant-bras ou la main sur une zone cible
légale ou illégale.
Pénalité majeure :
6.5.9 Tout contact illégal avec les mains ou les avants-bras touchant l’adversaire en haut des
épaules.
20
6.5.10 Tout contact illégal avec les mains ou les avants-bras causant un déséquilibre chez une
adversaire et lui faisant perdre sa position dans le pack. Ceci inclut :
6.5.10.1 Contact avec les mains ou les avants-bras, alors que l’instigatrice du contact étend
son bras, ce qui propulse la joueuse recevant le contact vers l’avant ou sur le côté ;
6.5.10.2 L’usage des mains ou des avants-bras afin de prendre ou de retenir une joueuse
adverse, ce qui nuit à sa mobilité et cause une perte d’avantage pour cette joueuse, ou la
force à tomber au sol.
Expulsion :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, et les joueuses
fautives pourront subir une suspension pour plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2). L’expulsion est
ordonnée pour tentative intentionnelle et vigoureuse d’utiliser l’avant-bras ou la main pour bloquer ou
frapper une adversaire, peu importe le résultat de cette tentative.
6.5.11 Frapper une autre joueuse.
6.5.12 Agripper la tête, le cou ou le casque d’une autre joueuse.
6.5.13 Étrangler une joueuse en utilisant la courroi de son casque.
6.5.14 Retenir une autre joueuse au sol.
6.5.15 Bousculer une adversaire.
6.6 Bloc avec la tête
Il est interdit d’utiliser la tête pour bloquer une adversaire, cette manoeuvre étant dangereuse pour
toutes les joueuses impliquées.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.6.1 Contact accidentel et bref avec la tête qui ne force pas l’adversaire à ajuster sa position de
quelconque façon.
Pénalité mineure :
6.6.2 Contact accidentel avec la tête causant un déséquilibre chez l’adversaire, sans toutefois lui
faire perdre sa position dans le pack.
Pénalité majeure:
6.6.3 Contact accidentel avec la tête causant un déséquilibre chez une adversaire et lui faisant
perdre sa position dans le pack.
6.6.4 Initier un bloc avec la tête, peu importe l’impact ou les avantages causés par ce geste.
Expulsion :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, et les joueuses
fautives pourront subir une suspension pour plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2). L’expulsion est
ordonnée pour tentative intentionnelle et vigoureuse d’utiliser la tête pour bloquer une adversaire, peu
importe le résultat de cette tentative.
6.6.5 Contact illégal intentionnel, négligent ou imprudent fait avec la tête pour bloquer une
adversaire.
6.7 Bloc multi-joueuses
6.7.1 Les joueuses qui veulent bloquer en groupe ne peuvent s’accrocher à l’équipement ou à
l’uniforme pour le faire.
6.7.2 Les joueuses qui veulent bloquer en groupe ne peuvent utiliser leurs mains, leurs bras ou leurs
jambes pour s’agripper, se retenir les unes aux autres.
6.7.3 Les contacts physiques servant à assister ses coéquipières et qui ne créent pas de mur empêchant
la progression des adversaires ne sont pas considérés comme des blocs multi-joueuses.
21
6.7.4 Les liens physiques entre les joueuses d’une même équipe doivent bloquer ou entraver
l’adversaire pour être considérés comme étant illégaux.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.7.5 S’accrocher temporairement à l’uniforme, à l’équipement ou à une partie du corps d’une
coéquipière pour pousser ou tirer afin d’ajuster sa propre vitesse ou celle de sa coéquipière.
6.7.6 Toucher une coéquipière sans s’accrocher à elle lors d’un bloc.
6.7.7 Retenir une coéquipière pendant un bloc ou pour retrouver son équilibre après un bloc, tant
que ce contact ne nuit pas à la progression des adversaires.
Pénalité mineure :
6.7.8 Maintenir un bloc multi-joueuses entravant la progression d’une adversaire pendant moins
de 3 secondes, sans la faire tomber ni changer sa position au sein du pack.
Pénalité majeure :
6.7.9 Maintenir un bloc multi-joueuses entravant la progression d’une adversaire, causant sa chute
ou lui faisant perdre sa position dans le pack.
6.7.10 Maintenir un bloc multi-joueuses entravant la progression d’une adversaire ou servant à
éviter d’être bloquée par l’adversaire pour plus de 3 secondes, même si ce geste n’entraîne pas
nécessairement de chute ni de changement de sa position au sein du pack pour l’adversaire.
Expulsion :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, et les joueuses
fautives pourront subir une suspension pour plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2). L’expulsion est
ordonnée pour tentative intentionnelle et vigoureuse de bloquer une adversaire en utilisant le bloc
multi-joueuses, peu importe le résultat de cette tentative.
6.6.5 Contact illégal intentionnel, négligent ou imprudent avec une adversaire pen dant
l’excéution d’un bloc multi-joueuses.
6.8 Blocs hors-piste
6.8.1 Les joueuses doivent être à l’intérieur des limites de la piste lorsqu’elles initient un bloc.
6.8.2 Les joueuses doivent attendre d’être dans les limites de la piste pour prendre l’élan nécessaire
pour effectuer un bloc.
6.8.3 Si une joueuse force une adversaire en dehors de la piste en la bloquant, elle doit arrêter le bloc
avant que ses propres patins ne touchent l’extérieur de la piste. Aucune partie des patins de l’initiatrice
du bloc ne doit toucher le sol en dehors des limites de la piste.
6.8.4 Une joueuse qui est dans les limites de la piste ne peut empêcher une joueuse hors-piste d’intégrer
cette dernière.
6.8.5 Une joueuse ne peut pas initier le contact avec une adversaire qui est complètement à l’extérieur
des limites de la piste.
6.8.6 Une joueuse en piste peut activement bloquer une joueuse qui revient dans la piste lorsque
n’importe quelle partie des patins de cette dernière touche n’importe quelle partie des limites
intérieures de la piste. Par définition, une joueuse qui revient en piste mais dont n’importe quelle partie
des patins est hors-piste demeure hors-piste. Cependant, en pénétrant la piste, elle devient une cible et
peut être touchée.
6.8.7 Une joueuse qui chevauche la ligne de démarcation de la piste ne peut initier un bloc, bloquer ou
participer à un bloc parce qu’en ayant un pied hors-piste, elle est considérée hors-limite.
6.8.8 Une joueuse qui chevauche la ligne de démarcation de la piste peut être touchée par une joueuse
22
qui est sur la piste, puisque la joueuse a un patin à l’intérieur piste.
6.8.9 Si une joueuse saute et abandonne tout contact avec le sol, sa position en piste / hors-piste est
maintenue jusqu’à ce qu’elle touche le sol à nouveau, ce qui permettra d’établir à nouveau son statut en
piste / hors-piste.
6.8.10 Les joueuses tombées / sorties de la piste qui réintègrent la piste sont sujet à des pénalités pour
avoir bloqué hors-piste, même si elles font des chutes contrôlées.
6.8.11 Aucune pénalité n’est donnée pour avoir bloqué une joueuse qui a sauté et qui est sortie de la
piste, alors qu’elle était à l’intérieur de la piste lorsque ses patins ont quitté le sol.
6.8.12 Une joueuse qui initie ou qui poursuit un bloc tout en ayant un patin ou toute partie du corps audessus de la limite de la piste, sans y toucher, n’est pas en train d’exécuter un bloc hors-piste.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.8.13 Une joueuse qui réintègre la piste après une sortie de piste ou une chute sans avoir de
contact avec les joueuses adverses, sans causer de chute chez l’adversaire et sans forcer
l’adversaire à ajuster sa position de quelconque façon n’exécute pas un bloc hors-piste.
Pénalité mineure :
6.8.14 Tout contact fait à partir de la zone hors-limite, qui ne cause pas de chute ou de perte de
position au sein du pack chez la joueuse touchée.
6.8.15 Continuer un bloc lorsque n’importe quelle partie du corps de l’initiatrice du bloc touche
le sol en dehors de la limite de la piste.
6.8.16 Tout contact avec une adversaire qui touche la piste à partir de l’extérieur de la piste, et
qui n’empêche pas la joueuse adverse d’entrer sur la piste.
6.8.17 Tout contact initié par une joueuse sortie de la piste ou ayant chuté, qui réintègre la piste
sans causer de chute chez l’adversaire et sans la forcer à ajuster sa position au sein du pack.
Pénalité majeure :
6.8.18 Tout contact ou bloc fait à partir de la zone hors-limite qui provoque une chute ou une
perte de position au sein du pack pour la joueuse adverse.
6.8.19 Poursuivre un bloc qui provoque une chute pour la joueuse qui le reçoit si le point de
contact se poursuit alors que n’importe quelle partie du corps de l’initiatrice du bloc sort de la
piste.
6.8.20 Une joueuse sortie de la piste ou ayant chuté qui réintège la piste et force n’importe quelle
adversaire à tomber ou à perdre sa position au sein du pack.
6.8.21 Tout contact avec une adversaire qui touche la piste à partir de l’extérieur de la piste, qui
provoque sa chute ou qui affecte sa capacité à réintégrer la piste.
Expulsion :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, et les joueuses
fautives pourront subir une suspension pour plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2). L’expulsion est
ordonnée pour tentative intentionnelle et vigoureuse de bloquer illégalement une adversaire qui est en
dehors de la piste.
6.8.22 Contact illégal intentionnel, négligent ou imprudent avec une adversaire qui est en dehors
de la piste en bloquant de façon illégale.
6.9 Pénalités s’appliquant à la direction de la partie (sens horaire / antihoraire)
6.9.1 Les joueuses doivent patiner ou accélérer dans le sens antihoraire lorsqu’elles exécutent un bloc.
Elles ne peuvent bloquer si elles sont arrêtées sur la piste. Ces blocs illégaux comprennent les blocs de
23
positionnement. On considère qu’une joueuse patine dans le sens horaire lorsque ses patins sont placés
au-delà de la perpendiculaire des limites de la piste.
6.9.2 Les joueuses doivent patiner ou accélérer dans le sens antihoraire lorsqu’elles assistent une
coéquipière ou reçoivent de l’assistance d’une coéquipière. Elles ne peuvent assister une coéquipière si
elles sont arrêtées sur la piste ou tombées. L’initiatrice de l’assistance est responsable de la légalité de
son geste.
6.9.2.1 Une joueuse arrêtée ou patinant/accélérant dans le sens antihoraire peut assister
légalement une coéquipière arrêtée ou tombée.
6.9.3 Il est permis de patiner en sens horaire tant qu’on ne bloque pas, qu’on ne porte pas assistance
aux coéquipières ou qu’on n’entre pas en contact avec d’autres joueuses.
6.9.4 Il est permis d’être arrêtée sur la piste tant qu’on ne bloque pas, qu’on ne porte pas assistance aux
coéquipières ou qu’on n’entre pas en contact avec d’autres joueuses.
6.9.5 Les joueuses peuvent patiner dans le sens horaire en sortant de la cage de pénalités, mais doivent
entrer dans la piste derrière le pack (voir la section 6.13 : procédures illégales).
6.9.6 Les joueuses peuvent bloquer ou assister une coéquipière, peu importe à quel côté de la piste leur
corps fait face, tant qu’elles se déplacent en sens antihoraire.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.9.7 Contact accidentel par une joueuse qui a changé de sens à la suite d’un bloc.
6.9.8 Un bloc en sens horaire ne forçant pas l’adversaire à ajuster sa position de patinage ou sa
position au sein du pack.
6.9.9 Une joueuse, alors qu’elle est arrêtée sur la piste, qui aide une coéquipière qui a chuté à se
remettre debout.
6.9.10 Une joueuse qui s’arrête sur la piste à cause de l’assistance apportée à une coéquipière.
Pénalité mineure :
S’applique lorsque le bloc illégal affecte une adversaire sans provoquer de chute, et lorsqu’il ne nuit
pas au déroulement du jeu.
6.9.11 Bloc dans le sens horaire qui déséquilibre l’adversaire, sans toutefois lui faire perdre sa
position au sein du pack.
6.9.12 Bloc effectué par une joueuse arrêtée sur la piste, qui déséquilibre l’adversaire, sans
toutefois lui faire perdre sa position au sein du pack.
6.9.13 Assistance donnée par une joueuse patinant ou accélérant dans le sens horaire, qui affecte
la coéquipière sans toutefois améliorer sa position au sein du pack. La pénalité est attribuée à
l’initiatrice de l’assistance.
6.9.14 Assistance donnée par une joueuse arrêtée sur la piste, qui affecte la coéquipière sans
toutefois améliorer sa position au sein du pack. La pénalité est attribuée à l’initiatrice de
l’assistance.
Pénalité majeure :
S’applique lorsque le bloc illégal provoque une chute, ou lorsqu’il a des conséquences importantes sur
le déroulement du jeu.
6.9.15 Bloc dans le sens horaire qui fait perdre sa position à l’adversaire qui le reçoit. Ceci inclut
toute action forçant l’adversaire à tomber, à sortir de la piste ou à perdre sa position au sein du
pack.
6.9.16 Bloc effectué par une joueuse arrêtée sur la piste, qui fait perdre sa position à l’adversaire
qui le reçoit. Ceci inclut toute action forçant l’adversaire à tomber, à sortir de la piste ou à perdre
sa position au sein du pack.
24
6.9.17 Assistance donnée par une joueuse patinant ou accélérant dans le sens horaire, qui
améliore la position de sa coéquipière au sein du pack. La pénalité est attribuée à l’initiatrice de
l’assistance.
6.9.18 Assistance donnée par une joueuse arrête sur la piste, qui améliore la position de sa
coéquipière au sein du pack. La pénalité est attribuée à l’initiatrice de l’assistance.
Expulsion :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, et les joueuses
fautives pourront subir une suspension pour plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2). L’expulsion est
ordonnée pour tentative intentionnelle et vigoureuse de bloquer illégalement une adversaire en
exécutant un bloc dans le sens horaire, peu importe le résultat de cette tentative.
6.9.19 Contact illégal, intentionnel, négligent ou imprudent en exécutant un bloc dans le sens
horaire.
6.9.20 Contact illégal, intentionnel, négligent ou imprudent alors que la joueuse est arrêtée sur la
piste.
6.10 Pénalités de hors-jeu
Les pénalités de hors-jeu sont appliquées pour des actions se déroulant à l’extérieur de la zone
d’engagement légale. Toutes les actions illégales seront pénalisées de façon égale, et ce, peu importe la
position occupée par la joueuse (bloqueuse vs. jammeuse). Les pénalités de hors-jeu incluent, sans
toutefois s’y limiter, les blocs, l’assistance, la destruction du pack, le fait de ne pas reformer le pack ou
de ne pas regagner la zone d’engagement. Une pénalité sera appliquée à chaque bloqueuse fautive et
pour chaque action illégale.
6.10.1 Une joueuse se trouvant à plus de 20 pieds (6.1 mètres) du pack (devant ou derrière) peut
recevoir un avertissement de hors-jeu par un arbitre ; toutefois, l’arbitre ne donne pas obligatoirement
d’avertissement avant d’appliquer une pénalité. Les pénalités ont priorité sur les avertissements. Un
averstissement n’a pas à être donné pour que la pénalité soit appliquée (voir la section 9.3.1.1).
6.10.2 Détruire intentionnellement le pack signifie créer une situation de non-pack. Lorsque deux ou
plus de deux groupes de bloqueuses égaux en nombre (deux groupes de 3 bloqueuses, par exemple)
sont sur la piste, qu’ils se trouvent à plus de 10 pieds (3.05 mètres) l’un de l’autre et qu’aucun d’entre
eux ne respecte les conditions de formation d’un pack, c’est une situation de non-pack. Si les actions
d’une joueuse, d’une équipe ou d’un groupe de joueuses créent une situation de non-pack, une pénalité
pour destruction du pack sera donnée à la joueuse considérée comme étant la plus responsable de cette
situation ou à la pivot (vois les sections 7.1.2 et 7.2.4). Les deux équipes sont responsables du maintien
du pack.
6.10.2.1 Exemples non exhaustifs de destruction intentionnelle du pack ou de création d’une
situation de non-pack : joueuses ou équipe qui s’échappent du pack en le dépassant ; freiner ou
ralentir pour se retrouver à plus de 10 pieds (3.05 mètres) derrière l’autre équipe ; mettre un
genou au sol, tomber intentionnellement ou patiner intentionnellement en dehors des limites de la
piste de manière à détruire le pack.
6.10.2.1.1 Les règlements ne définissent pas la vitesse du pack. Les pénalités pour
desctruction du pack ne doivent par être appliquées pour avoir graduellement changé la
vitesse du pack, sauf si ce changement est soudain, rapide et marqué, empêchant l’équipe
adverse de s’ajuster et de maintenir le pack.
6.10.2.1.2 Au début d’un jam, si une équipe commence à patiner alors que l’autre demeure
immobile, une situation de non-pack est créée mais le coup de départ des jammeuses sera
tout de même donné et aucune pénalité pour destruction du pack ne pourra être appliquée.
Les joueuses et les équipes sont alors responsables de reformer le pack immédiatement
25
(voir les sections 6.10.7, 6.10.12 et 6.10.20).
6.10.2.2 Les joueuses ou groupes de joueuses sont toujours tenus responsables des conséquences
de leurs actions. Si leurs actions créent une situation de non-pack (sauf celles mentionnées dans
les sections 6.10.2.3 et 6.10.2.1.2), elles doivent être pénalisées tel que mentionné dans les
sections 6.10.9 à 6.10.22. Lorsqu’il faut déterminer qui est responsable d’une situation de nonpack (voir les sections 4.1.2 et 6.10.2), les deux équipes sont tenues responsables du maintien du
pack.
6.10.2.3 Forcer une adversaire à tomber ou la pousser en dehors des limites n’est pas considéré
comme étant une destruction illégale du pack. Toutefois, les joueuses doivent reformer
immédiatement le pack ou elles seront alors sujet à des pénalités de hors-jeu (voir les sections
6.10.6 et 6.10.7).
6.10.2.4 Quand il est impossible d’attribuer la responsabilité de la destruction du pack à une
joueuse ou une équipe, aucune pénalité pour destruction du pack ne pourra être appliquée, bien
que les joueuses et équipes soient tenues de reformer le pack immédiatement (voir les sections
6.10.7, 6.10.12 et 6.10.20).
6.10.3 Les jammeuses peuvent se bloquer entre elles en dehors de la zone d’engagement.
6.10.4 Les jammeuses ne peuvent initier un bloc avec les bloqueuses en dehors de la zone
d’engagement. Si une bloqueuse initie un bloc avec une jammeuse en dehors de la zone d’engagement,
la jammeuse peut contrer le bloc sans être pénalisée. De même, si une jammeuse initie illégalement un
bloc avec une bloqueuse en dehors de la zone d’engagement, la bloqueuse peut contrer le bloc sans être
pénalisée.
6.10.5 Les bloqueuses ne peuvent initier un bloc en dehors de la zone d’engagement. Si une bloqueuse
initie un bloc avec une adversaire en dehors de la zone d’engagement, celle-ci peut contrer le bloc sans
être pénalisée.
6.10.6 Les joueuses déclarées « hors-jeu » seront appelées à réintégrer la zone d’engagement et seront
pénalisées si elles ne le font pas immédiatement.
6.10.7 Lors d’une situation de non-pack, les joueuses recevront un avertissement et seront pénalisées si
elles ne reforment pas le pack immédiatement. Lors d’une situation de non-pack, les joueuses qui sont à
l’extérieur des limites de la piste doivent réintégrer la piste et reformer le pack.
6.10.8 Les joueuses ne peuvent assister leurs coéquipières en dehors de la zone d’engagement.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.10.9 Bloc ou contact accidentel en étant hors-jeu qui ne force pas l’adversaire à ajuster sa
position de patinage de quelque façon que ce soit.
6.10.10 Les situations de non-pack qui n’ont pas d’impact mesurable sur la partie.
Pénalité mineure :
Si l’action hors-jeu affecte une joueuse mais ne cause aucune blessure et n’affecte pas la partie, la
situation sera traitée comme une pénalité mineure
6.10.11 Une joueuse qui, après avoir reçu un avertissement, n’essaie pas immédiatement de
réintégrer la zone d’engagement. Une pénalité mineure doit être attribuée à chaque bloqueuse
fautive qui n’essaie pas de réintégrer la zone d’engagement.
6.10.12 En situation de non-pack, ne pas essayer de reformer le pack immédiatement après avoir
reçu l’avertissement. Cette pénalité inclut le fait de ne pas revenir immédiatement dans les limites
de la piste afin de reformer le pack lorsqu’on est à l’extérieur des limites de la piste. Une pénalité
sera attribuée à une joueuse par équipe, considérée comme étant la plus responsable de la
situation de non-pack, ou au pivot (voir les sections 7.1.2 et 7.2.4).
26
6.10.13 Tout bloc illégal effectué en situation hors-jeu et qui déséquilibre l’adversaire sans
toutefois lui faire perdre sa position au sein du pack.
6.10.14 Une bloqueuse qui réintègre le pack par derrière, après avoir pris un tour d’avance sur le
pack. Une pénalité sera attribuée à chaque bloqueuse fautive (voir la section 4.3.3).
6.10.15 Une bloqueuse qui réintègre le pack par devant, après avoir chuté derrière le pack. Une
pénalité sera attribuée à chaque bloqueuse fautive (voir les sections 4.3.3, 8.3 et 8.4).
6.10.16 Une assistance faite en situation de hors-jeu mais qui n’améliore pas la position de la
coéquipière au sein du pack. La pénalité est attribuée à l’initiatrice de l’assistance.
Pénalité majeure :
Si l’action hors-jeu cause des blessures ou a des conséquences mesurables sur la partie, la situation sera
traitée comme une pénalité majeure.
6.10.17 Une joueuse qui n’a pas encore réintégré la zone d’engagement après avoir reçu une
pénalité mineure pour la même faute recevra une pénalité majeure. Une pénalité majeure sera
attribuée à chaque bloqueuse qui refuse de réintégrer la zone d’engagement de façon prolongée.
6.10.18 En situation de non-pack, une joueuse qui persiste à ne pas essayer de reformer le pack
immédiatement après avoir reçu l’avertissement est passible d’une pénalité majeure. Cette
pénalité inclut le fait de persister à ne pas revenir immédiatement dans les limites de la piste afin
de reformer le pack lorsqu’on est à l’extérieur des limites de la piste. Une pénalité sera attribuée à
une joueuse par équipe, considérée comme étant la plus responsable de la situation de non-pack,
ou au pivot (voir les sections 7.1.2 et 7.2.4).
6.10.19 Tout bloc illégal effectué en situation hors-jeu et qui affecte la position de l’adversaire,
ce qui inclut la faire tomber, la forcer à sortir des limites de la piste ou modifier sa position au
sein du pack.
6.10.20 Détruire illégalement le pack, causant la perte de position au sein du pack de toutes les
bloqueuses. La joueuse responsable recevra une pénalité majeure.
6.10.21 Une assistance faite en situation de hors-jeu qui améliore pas la position de la coéquipière
au sein du pack. La pénalité est attribuée à l’initiatrice de l’assistance.
Expulsion :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, et les joueuses
fautives pourront subir une suspension pour plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2). L’expulsion est
ordonnée pour tentative intentionnelle et vigoureuse de bloquer illégalement une adversaire en étant en
position de hors-jeu, peu importe le résultat de cette tentative.
6.10.22 Contact illégal, intentionnel, négligent ou imprudent lorsque la joueuse initiatrice du
contact est hors-jeu.
6.11 Couper la piste
Une joueuse se trouvant dans les limites de la piste n’a pas à céder le passage à une joueuse qui est en
dehors des limites. Cette dernière doit trouver un moyen d’entrer dans la piste qui ne force pas les
joueuses sur la piste à se déplacer. Lorsqu’elles réintègrent la piste après être sorties des limites, les
joueuses ne peuvent améliorer leur position par rapport aux autres joueuses. Les joueuses hors-limites
sont sujet à des pénalités hors-limites même si elles ne coupent pas la piste (voir la section 6.12).
Cette section traite des pénalités pour avoir coupé la piste. Les joueuses doivent être debout et en train
de patiner pour recevoir ces pénalités (voir la section 6.8 concernant les joueuses tombées et réintégrant
la piste en bloquant illégalement, et la section 6.3 : Bloc trop bas).
Les joueuses qui ont tombées et qui ont réintégré la piste sont sujet aux pénalités pour avoir coupé la
piste dès qu’elles sont à l’intérieur des limites de la piste, qu’elles sont debout et en position de
patinage. Les joueuses tombées ne sont pas sujet à ces pénalités, mais sont sujet aux pénalités de bloc
27
trop bas et de bloc hors-limites. Les joueuses ne peuvent pas retomber volontairement lorsqu’elles sont
en jeu afin d’éviter une pénalité pour avoir coupé la piste.
6.11.1 Réintégrer la piste derrière l’initiatrice du bloc
Lorsqu’une joueuse est envoyée hors-limites par un bloc, elle doit réintégrer la piste sans améliorer sa
position par rapport aux autres joueuses. Réintégrer la piste devant la personne qui a initié le bloc est
une amélioration de sa position, peu importe la position des autres joueuses au moment du bloc. Une
joueuse dans les limites de la piste qui fait sortir une adversaire des limites améliore sa position. Une
joueuse qui a été mise hors-limites ne peut réintégrer la piste devant celle qui l’a bloquée, sauf dans les
circonstances suivantes où aucune pénalité n’est donnée :
6.11.1.1 Lorsque l’initiatrice du bloc est considérée comme étant « dans la cage », puisqu’elle a
été enjointe de sortir de la piste pour gagner la cage des pénalités (voir la section 7.3.2.2.1).
6.11.1.2 Lorsque l’initiatrice du bloc sort des limites de la piste après le bloc.
6.11.1.3 Lorsque l’initiatrice du bloc s’immobilise ou chute après le bloc.
6.11.1.4 Lorsque l’initiatrice du bloc quitte la zone d’engagement après le bloc.
Un bloc est considéré complété lorsque la joueuse qui reçoit le bloc a repris le contrôle d’elle-même sur
la piste. Si une joueuse recevant un bloc sort de la piste après le bloc, elle n’a pas à réintègrer la piste
derrière l’initiatrice du bloc précédent. Elle est cependant toujours sujet à des pénalités de hors-limites.
6.11.2 Chevaucher la ligne de démarcation
Les joueuses chevauchent la ligne de démarcation lorsqu’elles touchent simultanément l’intérieur et
l’extérieur de la piste. Les joueuses chevauchant la ligne sont sujet à des pénalités pour avoir coupé la
piste lorsqu’elles sont debout et qu’elles patinent à l’intérieur des limites de la piste. La ligne ellemême est considérée comment étant à l’intérieur des limites. Pendant qu’elle est dans les airs, une
joueuses n’est pas considérée comme chevauchant la ligne (voir la section 6.8.9 pour le statuts en piste
/ hors-piste des joueuses lorsqu’elles quittent le sol).
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.11.3 Une joueuse qui a réintégré la piste devant une joueuse qui est tombée, qui est hors-limites
ou hors-jeu n’améliore pas sa position. Cependant, cette joueuse est toujours sujet à des pénalités
pour avoir coupé la piste si elles coupé la piste pour d’autres joueuses, et toujours sujet aux
pénalités pour avoir patiné hors-limites.
6.11.4 Une joueuse qui réintègre la piste devant une joueuse qui est « dans la cage », ayant été
envoyée hors-piste pour une pénalité.
6.11.5 Une joueuse qui chevauche la limite de la piste et qui quitte complètement la piste, peu
importe qui ou combien de joueuses elle a dépassées en chevauchant la ligne.
6.11.6 Une joueuse hors-piste qui met un patin dans la piste pour devenir une joueuse
chevauchant la ligne et qui retourne ensuite complètement hors-piste, le tout en maintenant son
contact hors-piste avec le sol.
6.11.7 Un des scénarios décrits dans les sections 6.8.1.1 à 6.8.1.4.
Pénalité mineure :
6.11.8 Une joueuse qui est debout et qui patine à l’intérieur des limites de la piste, qui, après en
être sortie, a réintégré la piste devant une autre joueuse, améliorant ainsi sa position au sein du
pack.
6.11.9 Une joueuse qui est debout et qui chevauche la ligne, qui dépasse une joueuse, puis
relâche son contact avec le sol à l’extérieur de la piste, améliorant ainsi sa position au sein du
pack.
6.11.10 Une joueuse qui est debout et qui patine à l’intérieur des limites de la piste, qui, après en
28
être sortie, a réintégré la piste devant la jammeuse adverse et à l’extérieur de la zone
d’engagement, améliorant ainsi sa position par rapport à la jammeuse adverse.
6.11.11 Une joueuse qui est debout et qui chevauche la ligne, qui dépasse la jammeuse adverse,
puis relâche son contact avec le sol à l’extérieur de la piste, et ce, à l’extérieur de la zone
d’engagement, améliorant ainsi sa position par rapport à la jammeuse adverse.
6.11.12 Une joueuse qui est debout et qui patine à l’intérieur des limites de la piste, qui, après en
être sortie, a réintégré la piste devant une autre joueuse pendant une situation de non-pack,
améliorant ainsi sa position par rapport à cette joueuse.
6.11.13 Une joueuse qui est debout et qui chevauche la ligne, qui dépasse une joueuse, puis
relâche son contact avec le sol à l’extérieur de la piste pendant une situation de non-pack,
améliorant ainsi sa position par rapport à cette joueuse.
Pénalité majeure :
6.11.14 Une joueuse qui est debout et qui patine à l’intérieur des limites de la piste, qui, après en
être sortie, a réintégré la piste devant plusieurs autres joueuses, améliorant ainsi sa position au
sein du pack.
6.11.15 Une joueuse qui est debout et qui patine à l’intérieur des limites de la piste, qui, après en
être sortie, a réintégré la piste devant la bloqueuse adverse qui se situe à la tête du pack,
améliorant ainsi sa position.
6.11.16 Une joueuse qui est debout et qui chevauche la ligne et qui, après en être sortie, a
réintégré la piste devant plusieurs autres joueuses, améliorant ainsi sa position au sein du pack.
6.11.17 Une joueuse qui est debout, qui chevauche la ligne et qui dépasse la bloqueuse adverse se
situant à la tête du pack, et qui relâche ensuite son contact avec le sol à l’extérieur de la piste,
améliorant ainsi sa position au sein du pack.
6.11.18 Une joueuse qui est debout et qui patine à l’intérieur des limites de la piste, qui, après en
être sortie, a réintégré la piste devant plusieurs autres joueuses pendant une situation de non-pack,
améliorant ainsi sa position par rapport aux joueuses dépassées.
6.11.19 Une joueuse qui est debout, qui chevauche la ligne et qui dépasse plusieurs joueuses, puis
qui relâche son contact avec le sol à l’extérieur de la piste pendant une situation de non-pack,
améliorant ainsi sa position par rapport aux joueuses dépassées.
Expulsion :
6.11.20 Ne s’applique pas
6.12 Patiner hors-limites
Les joueuses doivent rester en piste. Aucune partie des patins des joueuses ne doit toucher le sol en
dehors de la limite de la piste. Les joueuses ne peuvent prendre leur élan pour un bloc jusqu’à ce
qu’elles soient à l’intérieur des limites de la piste (voir la section 6.8.2).
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.12.1 Être projetée en dehors de la piste par un bloc d’une adversaire.
6.12.2 Patiner hors-limites après avoir raté ou réussi un bloc (les critères du blocage hors-piste
s’appliquent toujours : voir la section 6.9).
6.12.3 Maintenir ou augmenter sa vitesse en patinant vers ou en revenant de la cage de pénalité.
6.12.4 Sortir de la piste suite à une blessure, un bris d’équipement, ou pour éviter la piste
lorsqu’elle n’est pas sécuritaire, par exemple à cause de la présence de joueuses tombées, de
débris ou de déversements quelconques.
Pénalité mineure :
6.12.5 Patiner hors-limites afin d’éviter un bloc.
6.12.6 Patiner hors-limites pour maintenir ou augmenter sa vitesse.
29
Pénalité majeure :
6.12.7 Avancer dans la zone située au centre de la piste de manière à réduire substantiellement la
longueur du circuit. Il n’est pas nécessaire de dépasser une joueuse pour commettre une pénalité
majeure de patinage hors-limites.
Expulsion :
6.12.8 Ne s’applique pas.
6.13 Procédures illégales
Il s’agit d’infractions techniques qui procurent l’avantage à l’équipe ayant commis l’infraction mais qui
n’ont pas d’impact direct sur un adversaire en particulier.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.13.1 Une bloqueuse qui se trouve sur la piste, entre les lignes des jammeuse et les lignes de
pivots, se rendant à sa position alors que le premier sifflet retentit.
6.13.2 Assister une coéquipière tombée à l’intérieur de la zone d’engagement.
6.13.3 Une joueuse qui quitte la cage de pénalité avant que sa punition ne soit terminée parce
qu’elle a été mal informée par l’arbitre de la cage de pénalité. La joueuse doit retourner à la cage
pour y terminer sa pénalité.
6.13.4 Une joueuse qui se met en position de départ avant le premier coup de sifflet mais qui est
projetée en dehors des limites de la piste par un bloc avant ou pendant le coup de sifflet pourra
participer au jam.
Pénalité mineure :
6.13.5 Faux départ : une jammeuse ou une bloqueuse qui commet un faux départ doit rendre
l’avantage. Si une joueuse ayant commis un faux départ cède l’avantage mais que la joueuse ou
les bloqueuses adverses n’en profitent pas, aucune pénalité supplémentaire ne sera attribuée.
6.13.5.1 Une jammeuse commet un faux départ lorsqu’elle dépasse la ligne des jammeuses
au moment où le sifflet de départ des jammeuses retentit.
6.13.5.2 Une bloqueuse non-pivot commet un faux départ pour être en mauvaise position au
moment du coup de sifflet du départ du pack lorsqu’elle :
6.13.5.2.1 touche la ligne des pivots ou est devant celle-ci ;
6.13.5.2.2 touche la zone derrière la ligne de la jammeuse ;
6.13.5.2.3 s’aligne devant une pivot qui est placée sur la ligne des pivots.
6.13.5.3 Une pivot commet un faux départ pour être en mauvaise position au moment du
coup de sifflet du départ du pack lorsqu’elle :
6.12.4.3.1 touche au-delà de la ligne pivot ;
6.12.4.3.2 touche derrière la ligne de la jammeuse.
6.13.6 Trop de joueuses sur la piste. La joueuse excédentaire doit retourner à son banc, et le jam
n’est pas arrêté. La pénalité est octroyée à la joueuse qui doit retourner à son banc.
6.13.7 Plus d’un pivot désigné dans une équipe sur la piste lorsque le sifflet de départ retentit. La
pénalité est octroyée à la dernière joueuse pivot étant entrée sur la piste lors du jam. Si l’arbitre
ne peut déterminer laquelle des pivots est entrée en dernier, il pénalisera celle qui se trouve la
plus près de lui sur la piste. Après le sifflet, l’arbitre doit indiquer à la joueuse excédentaire de
retourner à son banc (voir la section 6.13.6). Tout pivot qui commence un jam dans la cage des
pénalités est considéré comme étant le pivot désigné pour ce jam.
6.13.8 Une jammeuse qui tente d’arrêter un jam alors qu’elle n’est pas la jammeuse de tête, mais
qui ne réussit pas à l’arrêter.
6.13.9 Une joueuse qui sort de la cage de pénalité et qui réintègre la piste devant une autre
joueuse.
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6.13.10 Une joueuse qui doit quitter la cage de pénalité parce que celle-ci est trop remplie et qui
réintègre la piste devant une autre joueuse.
6.13.11 Une joueuse qui réintègre la piste devant une autre joueuse après avoir quitté le jam en
cours à cause d’une défectuosité de son équipement.
6.13.12 Une joueuse qui initie un contact ou un bloc envers une adversaire avant le premier coup
de sifflet, déséquilibrant l’adversaire mais ne lui faisant pas perdre sa position de départ.
6.13.13 Une joueuse pénalisée qui quitte la cage de pénalité pendant un arrêt de jeu demandé par
une équipe ou par les arbitres.
6.13.14 Une coéquipière, un entraîneur ou un gérant d’équipe qui entre dans la cage de pénalité
afin de communiquer avec une joueuse pénalisée. Si la personne ayant entré dans la cage
illégalement n’est pas une joueuse désignée pour la partie en cours, la pénalité sera attribuée au
capitaine de l’équipe.
6.13.15 Une joueuse pénalisée qui enlève ses protections dans la cage de pénalité. Une joueuse
pénalisée peut retirer son protecteur buccal seulement après s’être assise dans la cage. De simples
ajustements à l’équipement fait à l’intérieur de la cage de pénalité ne sont pas pénalisés.
Pénalités majeures :
6.13.16 Un faux départ par une jammeuse ou une bloqueuse qui ne cède pas l’avantage. La
jammeuse ou la bloqueuse ayant commis le faux départ doit cesser tout mouvement vers l’avant
jusqu’à ce que la jammeuse ou les bloqueuses adverse(s) la dépasse(nt). Si une joueuse ayant
commis un faux départ cède l’avantage mais que la joueuse ou les bloqueuses adverses n’en
profitent pas, aucune pénalité supplémentaire de sera attribuée et la joueuse ayant cédé le passage
peut avancer.
6.13.17 Forcer l’arrêt d’un jam pour avoir trop de joueuses sur la piste. La pénalité est attribuée
au pivot de ce jam. S’il n’y a pas de pivot dans ce jam, la pénalité est attribuée à la dernière
bloqueuse non-pivot étant entrée sur la piste. S’il n’y a pas de pivot dans ce jam et que l’arbitre
n’est pas en mesure de déterminer qui est la dernière joueuse entrée sur la piste, la pénalité sera
atribuée à la bloqueuse la plus près de l’arbitre qui la donne.
6.13.18 Uniforme, bijoux ou patins innapropriés.
6.13.19 Une jammeuse qui réussit à arrêter un jam alors qu’elle n’est pas la jammeuse de tête.
6.13.20 Les règles concernant le passage de l’étoile sont expliquées dans la section 3.5. En cas de
procédure illégale lors du passage de l’étoile, c’est son initiatrice qui reçoit la pénalité.
6.13.21 Bloquer illégalement un passage de l’étoile.
6.13.22 Une joueuse qui quitte la cage de pénalité et qui réintègre la piste devant plus d’une
joueuse du pack.
6.13.23 Une joueuse qui doit quitter la cage de pénalité parce que celle-ci est trop remplie et qui
réintègre la piste devant plus d’une joueuse du pack.
6.13.24 Une joueuse qui réintègre la piste devant plus d’une joueuse du pack après avoir quitté le
jam en cours à cause d’une défectuosité de son équipement.
6.13.25 Une joueuse qui quitte la cage de pénalité avant que son temps ne soit terminé (note : si
l’arbitre de la cage de pénalité indique à la joueuse qu’elle peut quitter plus tôt, cette pénalité ne
s’applique pas).
6.13.26 Trop de joueuses et / ou de personnel de soutien à l’intérieur de la zone désignée de
l’équipe. La pénalité est donnée au pivot désigné au moment où la pénalité est attribuée. S’il n’y
pas de pivot désigné pour ce jam, la pénalité est attribuée au capitaine de l’équipe dans toutes les
circonstances.
6.13.27 Enlever des pièces d’équipements de protection obligatoires (voir les sections 7.3.6 et
10.1.1).
6.13.28 Une joueuse qui initie un contact ou un bloc envers une adversaire avant le premier coup
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de sifflet, lui faisant perdre la position qu’elle avait au départ. Cette pénalité s’applique pour
avoir fait tomber l’adversaire ou la forcer à sortir des limites de la piste.
Expulsion :
6.13.29 Ne s’applique pas.
6.14 Insubordination
L’insubordination est le refus de se plier aux ordres d’un arbitre. Des exemples non-exhaustifs
d’insubordination seraient un refus de quitter la piste après avoir reçu une pénalité ou avoir été
suspendue.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.14.1 Commettre intentionnellement une procédure illégale n’est pas de l’insubordination et ne
devrait pas être pénalisé comme tel.
Pénalité mineure :
6.14.2 Ne s’applique pas.
Pénalité majeure :
6.14.3 Refuser volontairement de quitter la piste après avoir reçu une pénalité.
Expulsion :
6.14.4 Refuser volontairement de quitter la partie après une suspension.
6.14.5 Insubordination excessive et délibérée envers un arbitre.
6.15 Mauvaise conduite
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.15.1 Ne s’applique pas.
Pénalité mineure :
6.15.2 Ne s’applique pas.
Pénalité majeure :
6.15.3 Initier un contact sans que les patins ne touchent au sol. Un contact aérien n’est pas
sécuritaire pour l’initiatrice et pour la receveuse.
6.15.4 Exécuter un bloc sur une adversaire qui est au sol.
6.15.5 Tout bloc dont le contact initial atterrit en haut des épaules.
6.15.6 L’usage de tout langage ou geste abusif, obscène ou profane envers un arbitre, une
mascotte ou un spectateur.
6.15.7 L’usage de tout langage ou geste abusif, obscène ou profane envers une adversaire, un
entraîneur ou un gérant d’équipe.
Expulsion :
6.15.8 Ne s’applique pas.
6.16 Mauvaise conduite grave
Une mauvaise conduite grave est une imprudence à ce point sérieuse qu’elle justifie une expulsion
immédiate de la joueuse fautive et ce, même à la première offense.
Pas d’impact / Pas de pénalité :
6.16.1 Ne s’applique pas.
Pénalité mineure :
6.16.2 Ne s’applique pas.
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Pénalité majeure :
6.16.3 Ne s’applique pas.
Expulsion / suspension :
Les gestes suivants entraîneront automatiquement une expulsion de la partie en cours, même s’ils ne
sont pas posés dans le cadre d’une bagarre, et les joueuses fautives pourront subir une suspension pour
plusieurs parties (voir la section 7.5.2.2).
6.16.4 Interférence illégale dans la partie en cours par des joueuses qui ne sont pas impliquées
dans le jam.
6.16.5 Usage répété de langage obscène, profane ou abusif ou encore de gestes disgracieux à
l’endroit d’un officiel, d’une mascotte ou d’un spectateur.
6.16.6 Usage répété de langage obscène, profane ou abusif ou encore de gestes disgracieux
envers une joueuse adverse, un gérant d’équipe ou un entraîneur.
6.16.7 Faire trébucher intentionnellement avec les pieds ou les mains. Les expulsions seront
octroyées pour toute tentative de faire trébucher une adversaire de façon intetionnelle, peu
importe le résultat de cette tentative.
6.16.8 Se battre implique une expulsion automatique pour toutes les participantes et peut mener à
une suspension (voir la section 7.5.2). Une bagarre est définie comme étant une altercation
physique qui ne fait pas partie du cours normal d’une partie. Une joueuse qui ne fait que se
défendre et qui n’engage pas le combat ne sera pas pénalisée.
6.16.9 Un contact intentionnel, négligent et sournois au-dessus des épaules.
6.16.10 Frapper une autre joueuse.
6.16.11 Agripper la tête, le cou ou le casque d’une autre joueuse.
6.16.12 Étrangler une joueuse.
6.16.13 Tout contact à la tête d’une joueuse qui ne porte pas de casque.
6.16.14 Donner un coup de pied à une autre joueuse.
6.16.15 Mordre.
6.16.16 Sauter sur ou dans un groupe de joueuses qui se battent.
6.16.17 Plaquer une adversaire en glissant.
6.16.18 Maintenir ou envoyer une autre joueuse au sol.
6.16.19 Bousculer une adversaire.
6.16.20 Violence physique sérieuse ou toute action que les arbitres considèrent comme une
menace physique sérieuse.
7. APPLICATION DES PÉNALITÉS
7.1 Pénalités mineures
7.1.1 Les arbitres attribuent une pénalité aux joueuses en se basant sur leur implication dans une
infraction. Lorsqu’une pénalité mineure est accordée :
7.1.1.1 Les arbitres signalent une pénalité mineure à la joueuse fautive verbalement et par un
signe de la main. La 4e faute / pénalité mineure est signalée par un coup de sifflet.
7.1.1.2 Lorsqu’une joueuse a accumulé 4 pénalités mineures, elle est envoyée à la cage des
pénalités. Une joueuse ayant commis 4 fautes mineures doit subir une pénalité d’une durée d’une
minute à partir du moment où la 4e pénalité est communiquée, tel que décrit dans la section 7.3.
Le temps de pénalité se reporte dans la période qui suit si nécessaire. Entre deux périodes, les
pénalités de sont pas remises à zéro.
33
7.1.2 Si aucune joueuse ne peut être choisie pour recevoir la pénalité mineure, on assignera cette
pénalité au pivot. S’il n’y a pas de pivot lors du jam en cours, la pénalité sera assignée au capitaine de
l’équipe.
7.2 Pénalités majeures
7.2.1 Lorsqu’une joueuse reçoit une pénalité majeure, elle doit se rendre dans la cage des pénalités. Son
équipe jouera en infériorité numérique. L’équipe en infériorité numérique ne peut pas remplacer la
joueuse pénalisée, ni combler la position qu’elle occupait et ce, tant que la pénalité n’est pas terminée
(voir la section 7.3.2).
7.2.2 Une pénalité majeure dure une minute et doit être purgée dans la cage des pénalités.
7.2.3 Si une procédure illégale donne un avantage injuste à l’une des équipes, l’arbitre donnera une
pénalité et il pourra même interrompre le jam en cours si l’équipe avantagée ne répare pas
immédiatement l’injustice commise.
7.2.4 Si aucune joueuse ne peut être choisie pour recevoir la pénalité majeure, on assignera cette
pénalité au pivot. S’il n’y a pas de pivot lors du jam en cours, la pénalité sera assignée au capitaine de
l’équipe.
7.3 Procédure d’application des pénalités
7.3.1 Les substitutions : aucune substitution n’est autorisée lorsqu’une pénalité s’étend jusqu’au jam
suivant. La joueuse pénalisée doit demeurer dans la cage des pénalités. L’équipe de la joueuse
pénalisée demeure en infériorité numérique jusqu’à ce que le temps de la pénalité soit écoulé et que la
joueuse pénalisée revienne sur la piste.
7.3.1.1 Les joueuses pénalisées peuvent être remplacées seulement lorsqu’il y a suspension,
expulsion ou blessure (voir les sections 7.5.1.2, 7.5.4 et 10.3.1 respectivement). Ces substitutions
peuvent seulement avoir lieu entre les jams. Une joueuse suspendue ne peut réintégrer le jam en
cours et son équipe doit jouer le reste de ce jam en infériorité numérique (voir la section 7.5.1.1).
7.3.2 Lorsqu’une joueuse est envoyée en pénalité, elle doit quitter la piste immédiatement et patiner en
direction de la cage des pénalités dans le sens antihoraire.
7.3.2.1 Le temps de pénalité commencera à s’écouler seulement lorsque la joueuse entrera
légalement dans la cage des pénalités (après s’y être rendue en patinant dans le sens antihoraire).
7.3.2.2 Chaque équipe ne peut compter plus de 2 bloqueuses et 1 jammeuse assises dans la cage
des pénalités au même moment. Si une équipe compte plus de 2 bloqueuses en pénalité, le temps
de pénalité de celles-ci sera purgé consécutivement (c’est-à-dire que la 3e bloqueuse pénalisée ira
s’asseoir dans la cage des pénalités lorsque la pénalité de la 1ère bloqueuse sera terminée). Il est
donc possible que la 3e bloqueuse pénalisée doive se rendre à la cage des pénalités lors du
prochain jam, et qu’on lui indique de retourner sur la piste pour continuer le jam en cours (voir la
section 7.3.2.3).
7.3.2.2.1 Dès qu’une joueuse pénalisée est à l’extérieur de la piste, elle est considérée
« dans la cage » pour ce qui touche au pointage, au choix de la jammeuse de tête et à
l’application des règles pour avoir coupé la piste (voir la section 3.4.2.2). Toutefois, le
temps de sa pénalité ne sera chronométré qu’à partir du moment ou la joueuse pénalisée est
assise dans la cage.
7.3.2.2.2 Afin de former un pack, une équipe doit avoir au moins une bloqueuse sur la piste,
en tout temps. S’il n’y a qu’une seule bloqueuse dans une équipe donnée sur la piste, cette
joueuse ne sera pas dirigée vers la cage des pénalités – même si le nombre maximal de
34
joueuses en pénalité n’a pas été atteint – jusqu’à ce qu’une autre bloqueuse retourne sur la
piste.
7.3.2.2.2.1 La joueuse pénalisée sera envoyée à la cage des pénalités dès qu’une place
se libère et dans la mesure où une bloqueuse de son équipe a rejoint le pack sur la
piste.
7.3.2.3 S’il y a déjà 2 bloqueuses d’une même équipe dans la cage des pénalités, l’arbitre assigné
aux pénalités fera signe à une 3e bloqueuse pénalisée. S’il reste moins de 10 secondes à une des
pénalités en cours, l’arbitre des pénalités retiendra la 3e joueuse dans la cage et commencera à
chronométrer son temps de pénalité. Si elle reçoit un signe de l’arbitre, la joueuse doit retourner
sur la piste tel que décrit dans la section 7.3.7. Une jammeuse n’est jamais refusée dans la cage
des pénalités.
7.3.3 Le chronomètre des pénalités commence lorsque la joueuse est assise dans la cage des pénalités (à
quelques exceptions près – voir la section 7.3.2.3). Le chronomètre des pénalités est activé seulement
lorsque le chronomètre du jam est activé. Si une pénalité s’étend sur plusieurs jams, le chronomètre des
pénalités sera arrêté entre les jams.
7.3.3.1 Lorsqu’il y a 10 secondes restantes sur le chronomètre des pénalités d’une joueuse
donnée, celle-ci reçoit un signe lui indiquant qu’elle pourra retourner en jeu dans 10 secondes.
Elle doit demeurer assise dans la cage des pénalités en attendant.
7.3.4 Les joueuses pénalisées ne peuvent quitter la cage des pénalités pendant un arrêt de jeu demandé
par une équipe ou par les arbitres (voir la section 6.13.13).
7.3.4.1 Les coéquipières, les gérants d’équipes ou les entraîneurs ne peuvent à aucun moment
entrer dans la cage des pénalités pour communiquer avec une joueuse pénalisée (voir la section
6.13.14).
7.3.5 Les capitaines et les capitaines adjoints désignés qui sont en pénalité ne peuvent demander un
arrêt de jeu à partir de la cage. Une demande d’arrêt de jeu ou de révision officielle provenant de
capitaines ou de capitaines adjoints désignés en pénalité ne sera pas accordée.
7.3.6 Une joueuse pénalisée peut seulement retirer son protecteur buccal une fois qu’elle est assise dans
la cage. Aucun autre équipement ne peut être retiré par une joueuse en pénalité (voir la section
6.13.15).
7.3.7 Après avoir subi son temps de pénalité, la joueuse pénalisée peut retourner sur la piste. Elle peut
patiner dans le sens horaire dans la zone de dégagement de 10 pieds (3,05 m.) située à l’extérieur de la
piste lorsqu’elle sort de la cage des pénalités. Lorsqu’elle entre en jeu, elle doit entrer sur la piste
derrière la dernière joueuse du pack.
7.3.7.1 Une jammeuse qui réintègre le jeu depuis la cage des pénalités, et ce, à l’intérieur du
même jam, peut marquer des points immédiatement si elle avait déjà complété son premier
passage à travers le pack avant d’être en pénalité.
7.3.7.2 Si une jammeuse est envoyée en pénalité alors qu’elle traverse le pack, elle conserve les
points obtenus lors du dépassement partiel du pack. Lorsqu’elle revient sur la piste, elle peut
compléter sa traversée du pack, en récoltant des points seulement lorsqu’elle dépasse les joueuses
qu’elle n’avait pas encore dépassées.
7.3.7.3 Une joueuse peut réintégrer la piste devant les joueuses de l’équipe adverse qui sont horsjeu. Si une jammeuse est éligible à faire des points (ayant complétée son passage initial avant
d’avoir été envoyée à la boîte de pénalité), elle va automatiquement récolter des points pour avoir
dépassé ces bloqueuses hors-jeu en entrant sur la piste devant elles.
35
7.3.7.4 Si une jammeuse débute le jam dans la cage et que son temps de pénalité expire après le
premier coup de sifflet, mais avant le départ des jammeuse, la jammeuse qui sort de la cage de
pénalité doit entrer sur la piste derrière la jammeuse de l’équipe adverse.
7.4 Deux jammeuses pénalisées / Deux jammeuses en dehors de la piste
Lorsque les deux jammeuses sont en pénalité, le temps de pénalité est raccourci pour les deux
jammeuses. Les deux jammeuses vont purger le même temps de pénalité avant d’être autorisées à
revenir au jeu. Lorsque la deuxième jammeuse prend place dans la cage des pénalités, la première
jammeuse est autorisée à revenir au jeu par l’arbitre des pénalités. Le temps de pénalité de la deuxième
jammeuse sera exactement le temps passé dans la cage par la première jammeuse avant d’être autorisée
à revenir au jeu suite à l’arrivée de la deuxième jammeuse (la règle 7.4.4 est toujours applicable).
Exemple : La jammeuse A avait fait 45 secondes de pénalité lorsque la jammeuse B s’est assise dans la
cage. La jammeuse A a alors été autorisée à revenir au jeu, et la jammeuse B débute son temps de
pénalité qui ne sera que de 45 secondes. Le temps de pénalité des jammeuses lorsqu’elles sont
pénalisées en même temps sera toujours équivalent, la seule exception étant la fin de partie.
7.4.1 Si la première jammeuse pénalisée est renvoyée dans la cage des pénalités après avoir été
autorisée à revenir au jeu pendant que la deuxième jammeuse termine son temps de pénalité, la partie
continuera sans jammeuse sur la piste jusqu’à ce que le temps de pénalité soit écoulé.
7.4.1.1 Si le jam se termine alors que les deux jammeuses sont encore dans la cage des pénalités,
un nouveau jam va débuter sans jammeuses sur la ligne de départ des jammeuses. Les deux
jammeuses retourneront au jeu lorsque leur temps de pénalité sera complété. Elles ne peuvent
intégrer le jam tant et aussi longtemps que le sifflet de départ des jammeuses ne s’est pas fait
entendre.
7.4.2 Si les deux jammeuses s’assoient dans la cage de pénalité exactement au même moment, elles
feront 10 secondes de pénalité avant d’être simultanément retournées au jeu par l’arbitre des pénalités.
C’est le seul cas où un temps de pénalité minimal sera appliqué.
7.4.3 Si un jam se termine alors qu’une jammeuse est dans la cage des pénalités et que la deuxième
jammeuse se dirige vers la cage après avoir reçu une pénalité, le temps de pénalité de la jammeuse qui
est déjà dans la boîte se terminera au son du sifflet marquant la fin du jam. Elle commencera donc le
nouveau jam à partir de la cage en tant que jammeuse de son équipe, et sera autorisée à réintégrer le jeu
derrière le pack, après que le deuxième sifflet du nouveau jam ait retentit. La deuxième jammeuse
débutera le nouveau jam dans la cage de pénalité pour servir son temps de pénalité.
7.4.3.1 Une équipe ne peut remplacer une jammeuse.
7.4.4 Si une jammeuse pénalisée quitte la cage des pénalités avant d’être officiellement libérée par un
arbitre, elle devra retourner dans la cage afin de compléter son temps de pénalité, peu importe la durée
restante. Elle recevra une pénalité majeure tel qu’indiqué à la section 6.13.25.
7.4.5 Si une jammeuse ne se rend pas à la piste à temps pour participer au jam et que, durant ce jam, la
jammeuse de l’équipe adverse est envoyée à la cage des pénalités, le jam sera arrêté au moment où la
jammeuse pénalisée sera assise dans la cage. Celle-ci débutera le nouveau jam dans la cage, et la
jammeuse de l’autre équipe, qui n’a pas participé au jam précédent, pourra intégrer le nouveau jam.
7.4.5.1 Pour le nouveau jam, il est permis de remplacer des joueuses de l’équipe, à l’exception de
la jammeuse pénalisée.
7.4.6 Lorsque qu’une jammeuse est déjà dans la cage des pénalités ou qu’une équipe n’a pas pu avoir
de jammeuse sur la piste, et que la jammeuse de l’équipe adverse se retire du jam en raison d’un bris
36
d’équipement, le jam n’est pas arrêté. Le jam va continuer sans jammeuse jusqu’à ce que la jammeuse
qui s’est retirée revienne sur la piste après avoir réglé son problème d’équipement, ou jusqu’à ce que la
jammeuse pénalisée revienne sur la piste après avoir purgé son temps.
7.4.7 Lorsque qu’une jammeuse est déjà dans la cage des pénalités ou qu’une équipe n’a pas pu avoir
de jammeuse sur la piste, et que la jammeuse de l’équipe adverse se retire du jam en raison d’une
blessure, le jam est arrêté si l’arbitre considère que la joueuse blessée ne reviendra pas en jeu. Un
nouveau jam commencera, avec une jammeuse toujours dans la cage des pénalités et une nouvelle
jammeuse remplaçant celle qui s’est blessée.
7.4.7.1 Pour le nouveau jam, il est permis de remplacer des joueuses de l’équipe, à l’exception de
la jammeuse blessée, qui doit demeurer assise pour une durée de 3 jams (section 10.3.1) ou pour
le reste de la période en cours (section 10.3.1.1).
7.4.8 Lorsque qu’une jammeuse est déjà dans la cage des pénalités ou qu’une équipe n’a pas pu avoir
de jammeuse sur la piste, et que la jammeuse de l’équipe adverse décide de se retirer du jam (en
s’assoyant sur le banc ou en quittant la piste pendant le jam), le jam est arrêté si l’arbitre considère que
la joueuse ne reviendra pas en jeu (les sections 7.4.6 et 7.4.7 ne s’appliquent pas). Un nouveau jam
commencera, avec une jammeuse toujours dans la cage des pénalités et une nouvelle jammeuse
remplaçant celle qui a quitté le jam. On considère que la jammeuse qui a décidé de quitter le jam a
abandonné la partie : elle ne peut revenir au jeu pendant cette partie.
7.4.9 Lorsque la première jammeuse pénalisée a été suspendue ou expulsée, le jam est arrêté au
moment où la deuxième jammeuse pénalisée s’asseoit dans la cage des pénalités. Lors du prochain jam,
l’équipe de la première jammeuse pénalisée pourra remplacer sa jammeuse, alors que la deuxième
jammeuse pénalisée débutera le nouveau jam dans la cage (voir la section 7.5.5).
7.4.9.1 Pour le nouveau jam, il est permis de remplacer des joueuses de l’équipe, à l’exception
des joueuses qui doivent terminer leur temps de pénalité.
7.4.10 Quand une jammeuse pénalisée purge plus d’une minute consécutive dans la cage des pénalités
et que la jammeuse adverse arrive dans la cage alors que la première jammeuse pénalisée a plus d’une
minute de pénalité à purger, la deuxième jammeuse est retournée au jeu par l’arbitre des pénalités
immédiatement après qu’elle se soit assise dans la cage. Le temps restant à la pénalité de la première
jammeuse est alors diminué d’une minute.
7.4.10.1 Si la jammeuse adverse arrive durant la dernière minute des minutes consécutives de
pénalité de la première jammeuse pénalisée, les règles habituelles s’appliquent à la seconde
jammeuse pénalisée (voir la section 7.4).
7.5 Expulsion et suspension
7.5.1 Suspension
7.5.1.1 Les joueuses qui sont envoyées dans la cage des pénalités pour un nombre excessif
d’offenses majeures et mineures combinées sont suspendues pour le reste de la partie. Toutes les
fautes majeures et mineures sont considérées, et non seulement la répétition d’une même faute ou
d’une même catégorie de faute.
7.5.1.1.1 Une joueuse est suspendue pour la partie pour avoir accumulé 7 passages dans la
cage des pénalitées dans la même partie.
7.5.1.2 Lorsqu’une joueuse est suspendue, elle doit immédiatement quitter la piste et retourner au
vestiaire ou à l’aire de repos. Elle ne peut pas rester autour de la piste avec son équipe, et ne doit
pas pouvoir communiquer avec les joueuses sur la piste. La joueuse suspendue ne peut participer
à la partie en cours d’aucune façon. Une autre joueuse de l’équipe doit purger sa pénalité à sa
37
place, et sa remplaçante devra reprendre la même position (pivot, bloqueuse ou jammeuse) que la
joueuse suspendue. Le remplacement de la joueuse suspendue ne peut se faire pendant le jam. La
joueuse suspendue ne peut retourner au jeu et son équipe doit jouer en désavantage numérique
pour le reste du jam (voir la section 7.3.1.1).
7.5.2 Expulsion
7.5.2.1 Une joueuse peut être expulsée de la partie à la discrétion de l’arbitre en chef, pour
violence physique sérieuse ou toute action que les arbitres considèrent comme une menace
physique sérieuse. Seul l’arbitre en chef peut expulser une joueuse, un entraîneur ou un gérant
d’équipe. Sa décision est sans appel.
7.5.2.2 Selon la gravité de l’incident, une expulsion peut mener à une suspension pour la
prochaine partie.
7.5.2.3 La mauvaise conduite peut mener à l’expulsion, mais pas à la suspension. Tout contact
intentionnel avec un arbitre peut mener à la suspension.
7.5.2.4 Les arbitres ne peuvent pas réduire une expulsion. Tout comportement qui n’est pas motif
à expulsion sera pénalisé selon les règles établies à la section 6.
7.5.2.5 Si une joueuse est expulsée d’une partie pendant un tournoi, elle ne peut être remplacée
pendant la partie en cours. À moins qu’elle ne soit suspendue (voir la section 7.5.2.2), elle peut
cependant jouer dans les autres parties du tournoi.
7.5.2.7 Les entraîneurs et les gérants d’équipe sont tenus aux mêmes règles de comportement
sportif que les joueuses. Si un entraîneur ou un gérant d’équipe est expulsé (voir la section
7.5.2.1), le capitaine de l’équipe purgera 1 minute de pénalité. Toutefois, cette pénalité ne sera
pas comptabilisée dans le calcul des pénalités de la joueuse qui la purge (voir la section
7.5.1.1.1).
7.5.3 L’arbitre en chef n’a pas à discuter avec le capitaine de l’équipe avant d’expulser une joueuse de
la partie. Toutefois, les supensions doivent être suggérées par l’arbitre en chef et approuvées par les
capitaines avant d’être soumises à l’IBRF à la fin de la partie.
7.5.4 Lorsqu’une joueuse est expulsée, elle doit immédiatement quitter la piste et retourner au vestiaire
ou à l’aire de repos. Elle ne peut pas rester autour de la piste avec son équipe, et ne doit pas pouvoir
communiquer avec les joueuses sur la piste. La joueuse suspendue ne peut participer à la partie en
cours d’aucune façon. Une autre joueuse de l’équipe doit purger une pénalité majeure à sa place, et sa
remplaçante devra reprendre la même position (pivot, bloqueuse ou jammeuse) que la joueuse
suspendue. Le remplacement de la joueuse suspendue ne peut se faire pendant le jam. La joueuse
suspendue ne peut retourner au jeu et son équipe doit jouer en désavantage numérique tant que la
pénalité ne sera pas purgée.
7.5.5 Chronométrage des pénalités d’une joueuse suspendue ou expulsée
Le temps qu’une joueuse expulsée ou suspendue passe en dehors de la piste est calculé dans son temps
de pénalité (par exemple, suspension au 7e passage dans la cage des pénalité, expulsion pour faute
majeure). Si le jam se termine avant que son temps de pénalité ne soit complété, le reste de la pénalité
sera purgé pas sa remplaçante dans le jam suivant.
7.5.5.1 Le chronométrage d’une pénalité d’une joueuse expulsée ou suspendue commence une
fois que l’arbitre :
7.5.5.1.1 s’est assuré que la joueuse expulsée ou suspendue a immédiatement quitté la piste
et est retournée au vestiaire ou à l’aire de repos (voir les sections 7.5.1.2 et 7.5.4) ;
7.5.5.1.2 a indiqué à l’arbitre des pénalités de commencer à chronométrer le temps de
pénalité de la joueuse expulsée ou suspendue.
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7.5.5.2 Si on ne sait pas, au moment où une joueuse reçoit une pénalité, qu’elle en est à son 7e
passage dans la cage des pénalités et que la dite joueuse, qui est maintenant officiellement
suspendue de la partie, est déjà assise dans la cage des pénalités, le chronométrage de son temps
de pénalité commence dès qu’elle arrive dans la cage. La joueuse doit être envoyée par l’arbitre
au vestiaire ou à l’aire de repos, et son temps de pénalité continue de s’écouler en son absence.
8. MARQUER DES POINTS
8.1 Seules les joueuses portant le couvre-casque étoilé de la jammeuse peuvent marquer des points.
8.2 Les jammeuses ne marquent pas de point lors de leur premier passage (passage initial) à travers le
pack.
8.3 Après avoir dépassé le pack et complété le passage initial, les jammeuses marquent des points en
dépassant les joueuses lors de leur deuxième passage et de tous les passages qui suivront. Ces passages
sont des « tours payants ». Les jammeuses peuvent marquer au maximum un point par bloqueuse par
tour payant. Pour marquer un point en dépassant une joueuse adverse, la jammeuse doit, après avoir
complété son passage initial :
8.3.1 Dépasser l’adversaire dans les limites de la piste, légalement, sans commettre de faute.
8.3.1.1 Tous les dépassements légaux comptent. Si une jammeuse ne peut marquer parce
qu’elle a commis une action illégale ou qu’elle a dépassé une joueuse en dehors des limites
de la piste, elle à le droit de la re-dépasser afin de marquer un point.
8.3.1.2 Une fois que la jammeuse a dépassé la joueuse à la tête du pack de plus de 20 pieds
(6.01 mètres), étant ainsi sortie de la zone d’engagement, elle a terminé son « tour payant »
(voir les sections 3.4 : jammeuse de tête, et 4.1 : définition du pack) et elle commence
immédiatement son prochain tour payant.
8.3.1.2.1 Une bloqueuse qui avance ou poursuit une jammeuse en sortant de la zone
d’engagement est considérée comme faisant partie du tour payant précédent (celui qui
vient tout juste d’être complété).
8.3.1.2.1.1 Une bloqueuse qui avance ou poursuit une jammeuse en sortant de la
zone d’engagement doit immédiatement regagner la zone d’engagement (voir les
sections 6.10.6, 6.10.11 et 6.10.17) et, lorsqu’elle sera retournée dans la zone de
jeu, elle pourra à nouveau être considérée comme faisant partie du tour payant
présent, et les points seront calculés normalement à nouveau.
8.3.2 Dépasser la bloqueuse adverse au niveau des hanches. Les hanches sont définies comme
étant le point central du corps, peu importe sous quel angle on considère le corps de la joueuse.
8.4 Le passage d’une jammeuse, qu’il soit initial ou payant, ne peut être initié en entrant dans le pack
par l’avant. Si une jammeuse qui est sortie de la zone d’engagement est ensuite happée à nouveau à la
tête de la zone d’engagement et/ou du pack, elle revient à son tour précédent (voir la section 8.6.2.1)
jusqu’à ce qu’elle sorte à nouveau de la zone d’engagement (voir les section 8.6.4 concernant les points
marqués avant que la jammeuse n’ait à revenir à son passage précédent).
8.4.1 Si une jammeuse se fait devancer d’un tour par le pack et qu’elle est ensuite happée dans le
pack avoir d’avoir pu compléter son passage initial, le temps passé dans le pack ne sera pas
considéré comme son passage initial. Sa prochaine entrée dans le pack, au passage suivant, sera
considéré comme son passage initial.
8.5 La jammeuse marque un point supplémentaire pour chaque joueuse adverse qui n’est pas sur la
piste dès qu’elle a gagné son premier point en dépassant une joueuse adverse et ce, pour chaque tour
payant effectué. Si le jam se termine avant que la jammeuse n’ait marqué un point, les points
39
supplémentaires ne seront pas attribués. Voici les circonstances dans lesquelles la jammeuse peut
gagner des points de cette façon :
8.5.1 Adversaires dans la cage des pénalités (dès le moment où la joueuse pénalisée est envoyée
dans la cage par l’arbitre, elle est considérée « dans la cage » pour ce qui est du calcul des
points).
8.5.2 Adversaires ne s’étant pas présentés sur la piste au moment où le coup sifflet marquant le
début du jam retentit.
8.5.3 Adversaires qui se sont retirés du jeu.
8.5.3.1 Le point est attribué immédiatement si la jammeuse a déjà gagné son premier point
en dépassant une adversaire dans le tour payant en cours.
8.5.4 Adversaires envoyées à la cage des pénalités qui n’ont pas donné de points à l’équipe
adverse (en se faisant dépasser par la jammeuse adverse) dans le tour payant en cours.
8.5.4.1 Le point est attribué immédiatement si la jammeuse a déjà gagné son premier point
en dépassant une joueuse adverse dans le tour payant en cours.
8.5.5 Adversaires revenant de la cage des pénalités et regagnant la piste derrière la jammeuse.
8.5.5.1 Les règles concernant l’attribution des points s’appliquent aux adversaires revenant
de la cage des pénalités et patinant devant la jammeuse avant que la jammeuse n’ait gagné
son premier point dans le tour payant actuel.
8.5.6 Les points accordés pour des adversaires qui n’ont pas donné de points à l’équipe adverse
(en se faisant dépasser par la jammeuse adverse) dans un tour payant incomplet fait par une
jammeuse pénalisée, lorsque ces adversaires sont eux-mêmes envoyés en pénalité pendant que la
jammeuse adverse est dans la cage seront attribués à la jammeuse pénalisée lorsqu’elle regagnera
légalement les limites du jeu dans le jam en cours. Si le jam se termine avant que la jammeuse
n’ait regagné les limites du jeu ou si la jammeuse regagne les limites du jeu illégalement (par
exemple en quittant la cage trop tôt, en entrant sur la piste devant le pack, etc.), ces points ne
seront pas attribués. La jammeuse pourra toutefois regagner ces points en dépassant légalement
ces adversaires dans le jam en cours.
8.6 Les points
8.6.1 Les points sont gagnés chaque fois que la jammeuse dépasse une adversaire, incluant celles
qui sont au sol ou hors-jeu.
8.6.2 Les points sont annoncés par un signe de la main une fois que la jammeuse a dépassé la
joueuse de tête du pack de plus de 20 pieds (6.01 mètres) (voir la section 8.3.1.2).
8.6.2.1 Une fois que son tour payant est complété (voir la section 8.3.1.2), une jammeuse ne
peut aller chercher des points non-gagnés pendant son tour payant précédent.
8.6.3 Si le jam se termine pendant que la jammeuse est encore dans le pack, les points pour toute
adversaire dépassée seront annoncés immédiatement.
8.6.3.1 La jammeuse gagnera aussi des points pour les bloqueuses se trouvant sur la piste et
au-delà de la zone d’engagement si les dites bloqueuses n’ont pas donné de point à l’équipe
adverse pendant le tour payant en cours.
8.6.4 Une fois qu’une jammeuse a gagné un point, ce point ne peut lui être retiré (ceci ne
s’applique pas aux points attribués par erreur).
8.6.4.1 Les points attribués par erreur sont des points qui n’ont pas été gagnés légalement
par une jammeuse et qui ont été attribués à elle et son équipe de façon incorrecte ou erronée
par un arbitre, ou suite à une dysfonction techniques des équipements servant à inscrire les
points.
8.6.5 Lorsque le temps de pénalité d’une jammeuse est écoulé, elle reprend son tour payant
exactement où elle l’a quitté. Par exemple, si la jammeuse a marqué des points en dépassant les
40
bloqueuses A et B avant d’être envoyée à la cage des pénalités, elle conserve ces points. Lorsque
la pénalité est terminée et que le même jam est toujours en cours, la jammeuse continue son tour
payant et peut seulement marquer en dépassant les bloqueuses C et D (voir la section 3.4.7.2 pour
les détails concernant la jammeuse de tête).
8.6.5.1 Une jammeuse qui quitte la cage des pénalités sera sur le même tour en quittant la
cage que lorsqu’elle y a été envoyée, même si tous les points du passage en cours lui ont
déjà été attribués.
8.6.5.2 Lorsque la pénalité d’un jammeuse s’étend jusqu’au prochain jam, elle doit
reprendre ses tours à zéro lors du nouveau jam. Ses points sont annoncés à la fin du jam en
cours et elle devra refaire son passage initial lors du jam suivant, dès qu’elle quittera la
cage des pénalités.
8.6.6 Tour d’avance sur une jammeuse : si une jammeuse prend un tour complet d’avance sur la
jammeuse adverse, celle-ci marquera un point chaque fois qu’elle la dépassera.
8.6.7 À la fin d’un jam, la jammeuse marquera des points pour les bloqueuses se trouvant devant
la zone d’engagement qui n’ont pas donné de point à l’équipe adverse durant le tour payant en
cours.
8.6.8 Des points peuvent être gagnés jusqu’à la fin du 4e coup de sifflet du signal marquant la fin
d’un jam.
8.6.9 Afin de marquer des points en dépassant une joueuse tout en étant dans les airs, une
jammeuse doit maintenir son statut « en jeu » après l’atterissage (voir la section 6.8 : blocs horslimites).
8.6.10 Une jammeuse ne peut accumuler des points pendant qu’elle est dans la cage des pénalités.
9. LES ARBITRES
9.1 Le personnel de l’équipe
9.1.1 Pour chaque partie, il ne peut y avoir moins de 3 arbitres en patins et pas plus de 7 arbitres au
total. Il est fortement recommandé qu’au moins un des arbitres soit accrédité par la WFTDA.
9.1.1.1 Tous les arbitres doivent être en patins.
9.1.1.2 Dans un tournoi, il doit y avoir au moins un arbitre par partie qui soit accrédité par la
WFTDA.
9.1.2 Un des arbitres est. désigné comme l’arbitre en chef ; cet arbitre en chef possède le plus haut
niveau d’autorité dans la partie. C’est lui qui assignera leur tâche et position aux autres arbitres et
officiels.
9.1.2.1 L’arbitre en chef est le seul à pouvoir expulser une joueuse, un entraîneur ou un gérant
d’équipe. Tous les autres arbitres et officiels doivent faire une recommandation à l’arbitre en chef
s’ils remarquent des actions passibles d’expulsion (voir la section 7.5.2.1).
9.1.3 Arbitres des jammeuses : deux arbitres (un par équipe) sont responsables d’observer les
jammeuses.
9.1.3.1 Les arbitres des jammeuses portent une marque (bracelet, ceinture, couvre-casque, etc.)
correspondant aux couleurs de l’équipe dont ils observent la jammeuse.
9.1.3.2 À la fin d’une période, les arbitres des jammeuses s’échangent les équipes dont ils sont
responsables (et les marques qu’ils portent pour s’identifier à ces équipes).
9.1.4 Arbitres de pack : le reste des arbitres surveille le pack. La responsabilité principale des arbitres
de pack est d’indiquer les pénalités. Tous les détails concernant les responsabilités et positions
spécifiques des arbitres de pack sont disponibles dans le document : WFTDA Referee and Officiating
Standard Practices.
9.1.4.1 Un maximum de 2 arbitres de pack peut rester à l’intérieur de la piste.
41
9.1.5 Les officiels à pied
9.1.5.1 Marqueurs : il doit y avoir un minumum de 2 marqueurs par partie. Les marqueurs font le
suivi du pointage selon les indications des arbitres des jammeuses et sont responsables du
pointage officiel.
9.1.5.2 Marqueurs de pénalités : il doit y avoir au moins un marqueur de pénalités par partie. Le
marqueur de pénalités enregistre les pénalités indiquées par les arbitres et fait le décompte
officiel des pénalités.
9.1.5.3 Chronométreurs de pénalités : il doit y avoir au moins 2 officiels responsables de
surveiller la cage des pénalités. Les chronométreurs de pénalités comptent le temps des pénalités
et aident les arbitres à s’assurer qu’une équipe devant jouer en infériorité numérique respecte le
règlement.
9.1.5.4 Opérateur du tableau de pointage : il y a un seul opérateur du tableau de pointage par
partie. L’opérateur du tableau de pointage inscrit au tableau le pointage indiqué par les marqueurs
ainsi que les temps de pénalités indiqués par les marqueurs de pénalités.
9.1.5.5 Chronométreur de jams : il y a un seul chronométreur de jams par partie. Le
chronométreur de jams est responsable du signal de départ des jams et de chronométrer les pauses
de 30 secondes entre chaque jam. Il doit aussi indiquer la fin des jams après les 2 minutes
règlementaires.
9.2 Les tâches
9.2.1 Évaluer la préparation des équipes pour chaque jam.
9.2.1.1 Les arbitres ont la responsabilité de s’assurer que les deux équipes ont le bon nombre de
joueuses dans le jam, en tenant compte des joueuses qui sont dans la cage des pénalités (voir la
section 2.4.4 pour les départs avec un nombre insuffisant de joueuses).
9.2.1.1.1 S’il y a trop de joueuses sur la piste quand le jam commence, l’arbitre retire la
dernière bloqueuse à être entrée sur la piste. Si cette bloqueuse ne peut être identifiée,
l’arbitre retire la bloqueuse qui est la plus près de lui sur la piste. L’équipe sera pénalisée tel
qu’indiqué à la section 6.12.5.
9.2.1.1.2 S’il y a trop de joueuses sur la piste quand le jam commence, et qu’il est
impossible de retirer la joueuse en trop, l’arbitre devra arrêter le jam. L’équipe sera
pénalisée tel qu’indiqué à la section 6.13.6.
9.2.1.1.3 Les arbitres ne donnent pas d’avertissement à l’équipe lorsqu’il y a trop de
joueuses sur la piste.
9.2.1.1.4 Les arbitres ne donnent pas d’avertissement aux joueuses ou à l’équipe
lorsqu’elles ne sont pas en position (par exemple, des bloqueuses alignées devant la ligne
des pivots).
9.2.1.2 Les arbitres s’assurent que toutes les joueuses portent l’équipement de protection requis,
les uniformes appropriés ainsi que leur identification (nom et numéro clairement indiqués).
9.2.1.3 Les arbitres déterminent si les joueuses sont dans la bonne formation.
9.2.2 Signaler les départs
9.2.2.1 Les arbitres sifflent pour le départ du pack.
9.2.2.2 Les arbitres sifflent pour le départ des jammeuses.
9.2.3 Assigner et communiquer le statut de jammeuse de tête
9.2.3.1 Les arbitres déterminent qui obtient le statut de jammeuse de tête. Le statut de jammeuse
de tête est indiqué par un geste de l’arbitre, par 2 coups de sifflet courts et en pointant la
jammeuse de tête.
42
9.2.3.2 L’arbitre continue de pointer la jammeuse de tête pour la durée du jam.
9.2.4 Les arbitres des jammeuses sont responsables de compter et de signaler le pointage en fonction
des règlements établis dans la section 8 : Marquer des points. Ils doivent communiquer ce pointage
après chaque jam au marqueur ou au responsable du tableau de pointage, tel qu’indiqué dans le
document WFTDA Referee and officiating standard practices.
9.2.5 La sécurité est la priorité numéro un des arbitres. Les manoeuvres illégales créant un
environnement de jeu non-sécuritaire ne peuvent être tolérées. Les arbitres sont là pour évaluer / juger
le jeu, distribuer des pénalités et des expulsions tel qu’indiqué dans les sections 6 et 7. Les arbitres
utilisent leur jugement et celui-ci fait office de loi.
9.2.5.1 Les arbitres doivent utiliser les signaux officiels pour communiquer efficacement avec les
marqueurs de points, les marqueurs de pénalités, les joueuses, les annonceurs et les autres
arbitres.
9.2.5.2 Les arbitres doivent:
9.2.5.2.1 Siffler, signaler manuellement et vocalement toutes les pénalités majeures.
9.2.5.2.2 Utiliser les signaux manuels pour toutes les pénalités.
9.2.5.2.3 Exprimer oralement toutes les pénalités mineures.
9.2.5.2.4 Utiliser le numéro officiel et les couleurs d’une joueuse pour indiquer les pénalités
qu’elle doit purger.
9.2.5.3 L’arbitre ne DOIT PAS utiliser le nom officiel ou d’autres abréviations ou systèmes que
les couleurs et le numéro officiels des joueuses pour les désigner.
9.2.6 L’arbitre indique la fin du jam par 4 courts sifflements.
9.2.6.1 Un arbitre peut arrêter le jam pour l’une ou l’autre de ces raisons :
9.2.6.1.1 L’arbitre indique un temps d’arrêt officiel.
9.2.6.1.2 Blessure : l’arbitre arrête le jam seulement dans le cas d’une blessure sérieuse ou
si la blessure met en danger une autre joueuse
9.2.6.1.3 Difficulté technique ou problèmes mécaniques (incluant les problèmes de patin).
9.2.6.1.4 En cas de pénalité majeure.
9.2.6.1.5 Si une joueuse subit de l’interférence excessive par un spectateur.
9.2.6.1.6 En cas d’urgence.
9.2.6.1.7 Endommagement de la surface de jeu (débris ou dégât).
9.2.6.1.8 Trop de joueuses sur la piste. Après le début du jam, les arbitres doivent faire
sortir de piste rapidement toute joueuse en trop pour éviter l’arrêt inutile du jam (voir la
section 9.2.6.2.6).
9.2.6.2 Un arbitre doit arrêter le jam pour l’une ou l’autre de ces raisons :
9.2.6.2.1 La jammeuse de tête signale l’arrêt du jam en plaçant les mains sur ses hanches de
manière répétitive.
9.2.6.2.2 À la fin des 2 minutes de jam ou du dernier jam de la période.
9.2.6.2.3 Blessure présentant un risque de sécurité pour le déroulement de la partie.
9.2.6.2.4 Bagarre.
9.2.6.2.5 Difficulté technique ou mécanique représentant un danger pour la partie en cours.
9.2.6.2.6 Trop de joueuses sur la piste, résultant en un avantage dans le jeu.
9.2.7 Déclarer forfait
9.2.7.1 L’arbitre en chef peut déclarer forfait pour l’une ou l’autre de ces raisons :
9.2.7.1.1 Une équipe a seulement 5 ou moins de 5 joueuses non-blessées, aptes à jouer, à la
suite de l’expulsion des autres joueuses.
9.2.7.1.2 Une équipe refuse d’envoyer des joueuses sur la piste pour continuer de jouer.
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9.2.7.2 L’arbitre en chef doit déclarer un forfait pour les raisons suivantes :
9.2.7.2.1 Une équipe ne se présente pas à une partie ou un tournoi de la WFTDA. L’arbitre
en chef doit prendre cette décision avec un représentant de la WFTDA Game Committee
Representative.
9.2.7.2.2 Une équipe décide de déclarer forfait au lieu de continuer à jouer.
9.2.8 Les arbitres séparent les bagarres selon leur jugement et le jeu reprend le plus rapidement
possible.
9.2.9 Les arbitres ont la possibilité de demander un temps d’arrêt s’ils jugent qu’une situation menace
la sécurité des joueuses ou de la foule, ou le bon déroulement de la partie.
9.2.10 S’il y a désaccord avec une décision de l’arbitre ou concernant le pointage, seuls le capitaine ou
son adjoint désigné peuvent aller discuter avec l’arbitre. L’adjoint peut être l’entraîneur, le gérant
d’équipe ou une autre joueuse.
9.2.11 Réviser une décision de l’arbitre, à la demande d’une équipe.
9.2.11.1 Le capitaine ou son adjoint demande une révision en demandant un temps d’arrêt.
9.2.11.2 L’arbitre en chef, afin de réviser sa décision, peut accorder un temps d’arrêt à l’équipe
concernée, ou prendre un temps d’arrêt officiel (qui n’est pas enlevé aux temps d’arrêts permis
pour les équipes, voir la section 2.6.4), ou attendre la fin de la période. L’arbitre en chef ne peut
pas attendre la fin de la partie pour revoir sa décision.
9.2.11.3 Pendant la révision officielle, tous les arbitres rencontrent les 2 capitaines.
9.2.11.4 Le capitaine qui demande une révision explique sa requête.
9.2.11.5 L’arbitre en chef écoute la requête, discute avec tous les officiels et juge avec eux de la
pertinence la requête.
9.2.11.6 L’arbitre en chef annonce sa décision. Celle-ci est finale.
9.2.12 Une équipe a droit à une révision officielle de décision par période de jeu.
9.2.13 Les révisions officielles doivent être demandées avant le début du jam suivant. Seulement le jam
précédent est admissible à une révision officielle.
9.3 Jugement de l’arbitre
9.3.1 Le consensus des arbitres servira de décision finale en cas de litige sur un point qui n’est pas
clairement explicité dans ces règles. L’arbitre peut augmenter la sévérité d’une pénalité selon son bon
jugement (en cas de faute mineure qui aurait pu s’avérer très dangereuse, par exemple), et il peut aussi
l’alléger.
9.3.1.1 Émettre des pénalités a priorité sur émettre des avertissements. Il n’est pas nécessaire de
donner un avertissement pour donner une pénalité.
9.3.1.2 Les arbitres utilisent leur jugement uniquement pour garder un environnement de jeu
sécuritaire, juste et équitable, et dans le cas d’une situation imprévue. Ils ne peuvent utiliser leur
jugement pour changer les règles.
9.3.2 Si l’arbitre doute d’une pénalité, il ne devrait pas la donner (par exemple, s’il constate les effets
d’un coup sans avoir vu le coup se donner).
9.3.3 Si l’arbitre est dans une position où il doit supposer de l’intention d’une joueuse, sans pouvoir la
déterminer clairement, il doit présumer que l’intention était légale.
9.3.4 Si l’arbitre hésite quant à une pénalité, à savoir si la faute est majeure on mineure, il doit donner
une pénalité mineure.
44
9.4 Équipement requis
9.4.1 Les arbitres ont la possibilité de porter des patins à roues alignées, mais ils sont fortement
encouragés à porter des quads.
9.4.2 Les arbitres doivent porter un uniforme permettant de les identifier facilement (par exemple, le
chandail rayé noir et blanc).
9.4.2.1 On suggère fortement aux officiels à pied de porter des vêtements qui les différencient des
arbitres.
9.4.3 Tous les arbitres actifs doivent porter leur nom et/ou leur numéro visiblement inscrit(s) sur le dos
de leur chandail.
9.4.4 Tous les arbitres doivent fournir un sifflet approprié pour les appels pendant la partie (Fox 40
classic est chaudement recommandé).
9.4.5 Les équipement de sécurité suivants, avec coquille dure, sont obligatoires pour les arbitres, en
plus des protections minimales requises par l’assureur :
9.4.5.1 Casque
9.4.5.2 Protège genoux
9.4.5.3 Protège coudes
9.4.5.4 Protège poignets
10. SÉCURITÉ
10.1 Équipement de protection
10.1.1 L’équipement de protection doit être porté en tout temps, y compris en allant et en revenant de la
cage des pénalités. La non-respect de cette règle entraîne une pénalité (section 6.12.21).
10.1.2 L’équipement de sécurité minimal requis inclut : casque, protège genoux, protège coudes,
protège poignets et protecteur buccal.
10.1.2.1 Toutes les protections doivent être munies de coquilles ou d’insertions dures, à
l’exception du protecteur buccal.
10.1.2.2 Les joueuses sont fortement encouragées à scotcher les velcros qui dépassent de leurs
protections.
10.1.3 Des protections optionnelles peuvent être portées, à condition qu’elles soient sans risque pour
les autres joueuses, le personnel ou les arbitres (shorts rembourrées, mentonnière, chevillère, protection
faciale moulée, etc.).
10.1.3.1 Mentonnière, protège nez, soutien-gorge rembourré, protège coccyx, protège tibia
peuvent contenir une coquille dure. Aucune autre protection optionnelle ne peut contenir une
coquille dure.
10.1.3.2 Les autres protections non-moulées, comme les grilles de protection de types casque de
hockey, sont interdites.
10.2 Personnel de sécurité
10.2.1 L’équipe hôte doit fournir au moins 2 personnes possédant une expertise médicale ou un
diplôme avec une spécialisation en soins d’urgences. Ces professionnels vont fournir les fournitures et
équipements nécessaires pour traiter des blessures ou états de santé susceptibles de se produire dans un
événement de roller derby. Ces professionnels doivent être présents dès l’échauffement et pendant toute
45
la durée de la partie.
10.2.2 Les capitaines sont responsables de communiquer les informations médicales et/ou états
d’urgence concernant leurs joueuses.
10.3 Joueuse blessée
10.3.1 Si une joueuse se blesse assez sérieusement pour que l’arbitre arrête le jam, celle-ci doit rester
sur le banc au minimum pour les 3 jams suivants.
10.3.1.1 Si plus d’un jam est arrêté pour la même joueuse, elle doit rester assise pour le reste de la
période.
10.3.2 Si une joueuse saigne, elle ne peut pas retourner au jeu tant que le saignement n’est pas arrêté.
10.3.3 Si une joueuse se retire ou est retirée du jam pour un problème d’équipement, elle peut retourner
au jeu une fois le problème réglé. Si elle se retire pour une blessure ou pour une autre raison, elle ne
peut pas retourner au jeu.
10.3.3.1 Une joueuse qui se retire de la piste pour un problème d’équipement doit réintégrer le
pack par derrière et elle est sujet à des pénalités pour procédures illégales (voir la section 6.12).
10.3.4 Les joueuses qui se sont blessées avant la partie ne peuvent jouer que si elle présentent une
autorisation de leur médecin.
10.3.4.1 Une joueuse ne peut porter un dispositif médical qui nuit aux autres joueuses (selon le
jugement de l’arbitre en chef).
10.4 Joueuse aux facultés affaiblies
10.4.1 Une joueuse ne peut participer à une partie sous l’effet de l’alcool ou de drogue illégales.
10.4.2 Les joueuses ne peuvent consommer de l’alcool pendant les parties si elles portent leurs patins.
46
GLOSSAIRE
À l’intérieur des
limites de la
piste
Adjoint désigné
Alignement
Améliorer sa
position
Assistance
Avertissement
Bloc
Bloc multijoueuses
Bloc positionnel
Bloqueuses
Capitaine
Chevaucher la
ligne
Contre-bloc
Désavantage
numérique
En jeu
En position
Engagement
Expulsion
Hors-jeu
Une joueuse est considérée à l’intérieur des limites de la piste aussi longtemps que toutes les
parties de son corps et de son équipement sont en contact avec le sol à l’intérieur ou sur la
limite de la piste. Si la joueuse saute, le statut précèdent son saut (dans les limites ou horslimites) est maintenu jusqu’à ce qu’elle retouche le sol. Son statut est alors redéfini. Les
joueuses peuvent être à l’intérieur des limites mais pas nécessairement en jeu.
Adjoint du capitaine, un seul par équipe. Peut être l’entraîneur, le gérant d’équipe ou une autre
joueuse (voir la section 2.1.4).
La liste des joueuses équipées et éligibles à jouer le jour de la partie.
Améliorer sa position hors-piste en dépassant une joueuse qui est sur la piste, et réintégrer la
piste devant elle.
Aider une coéquipière à améliorer sa position en lui donnant une poussée ou un whip.
Avertissement formel de l’arbitre que le jeu est incorrect et que la joueuse doit effectuer une
mesure corrective.
Mouvement ayant pour but d’empêcher ou de ralentir la progression des adversaires. Le
contact n’est pas nécessaire pour bloquer l’adversaire.
Bloquer avec plusieurs joueuses en se retenant, en s’attrapant, en se joignant ou en se liant de
manière à empêcher la joueuse adverse de passer à travers le pack. Toucher et aider ses
coéquipières en ne constituant pas un mur qui empêche les mouvements de l’adversaire ne
constitue pas un bloc multi-joueuses.
Aussi nommé bloc de corps, bloc frontal, bloc passif. Un bloc passif est un bloc sans contact,
effectué en se plaçant devant l’adversaire pour empêcher ou gêner ses mouvements sur la piste.
Cela peut être fait de manière non-intentionnelle, si la joueuse qui se positionne ne sait pas que
la jammeuse est derrière elle.
Joueuses qui forment le pack. Un pivot par équipe est permis (voir la section 3.1).
Celle qui parle pour l’équipe. Seule personne, avec son adjoint, qui peut discuter avec l’arbitre.
Une joueuse chevauche la ligne de démarcation de la piste lorsqu’elle touche simultanément
l’intérieur et l’extérieur de la piste.
Action effectuée par la personne qui reçoit un bloc et qui a pour but de contrer le bloc. Soumis
aux mêmes règlements que les blocs.
Lors qu’une équipe a une joueuse qui purge une punition dans la boîte de pénalité.
Quand une joueuse est à l’intérieur de la zone d’engagement et à l’intérieur des limites de la
piste, elle est considérée comme en jeu et peut légalement bloquer et assister. Les joueuses
tombées ne sont pas en jeu. Les jammers peuvent s’engager entres elles en dehors de la zone
d’engagement, mais doivent être dans la zone d’engagement pour engager légalement une
bloqueuse.
Quand la joueuse est sur la piste, à l’endroit désigné selon sa position, au moment où le
premier coup de sifflet se fait entendre. Les bloqueuses sont en position quand elles sont sur la
piste, entre la ligne des pivots et celle des jammeuses. Les jammeuses sont en position quand
elles sont sur la piste, derrière la ligne des jammeuses. Les joueuses peuvent mettre leur
couvre-casque après que le jam soit débuté. Les joueuses qui ne sont pas en position lorsque le
coup de sifflet des jammeuses se fait entendre ne peuvent pas se joindre au jam en cours.
Interaction avec une autre joueuse pendant un jam (voir les assistances et les blocs).
Sortir la joueuse pour le reste de la partie pour violence physique ou toute action considérée par
les arbitres comme étant menaçante pour les autres joueuses (voir la section 7.5).
Une bloqueuse qui se trouve à plus de 20 pieds du pack, qui est hors-limite ou tombée est
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Hors-limite
Hors-pack
Impact
Instigratrice du
bloc
Insubordination
Jam
Jammeuse
Jammeuse de
tête
Joueuse à terre
L’étoile
Mauvaise
conduite
Mauvaise
conduite grave
Non-pack
Pack
Partie
Passage
Passage
complété
Passage initial
Tour payant
considérée hors-jeu. Une jammeuse qui est hors-limite est hors-jeu.
Une joueuse est hors-limite lorsque une partie de son corps ou de son équipement touche le sol
à l’extérieur des limites de la piste. Si une joueuse saute, perdant ainsi tout contact avec le sol,
son statut précédent est valide jusqu’à ce qu’elle touche de nouveau le sol. Les joueuses horslimite ne sont pas considérées comme en jeu.
Une joueuse est hors- pack quand elle est à plus de 10 pieds de la joueuse du pack la plus près,
mais à moins de 20 pieds de cette dernière.
Une faute a un impact sur la sécurité ou sur déroulement du jeu lorsqu’une action physique
mesurable ou ses effets peuvent être observés (voir faute majeure et mineure).
La joueuse qui fait contact sur une zone cible de l’adversaire est instigatrice du bloc.
L’instigatrice est responsable de la légalité du contact.
Ne pas se plier aux ordres des arbitres d’une manière volontaire.
Les jams sont des courses de 2 minutes entre les équipes leur permettant de marquer des points.
Les jammeuses sont celles qui inscrivent des points pour leur équipe. Chaque équipe a une
jammeuse par jam. Les jammeuses sont identifiées par une étoile sur leur couvre-casque (vois
la section 3.3).
La jammeuse de tête est une position stratégique déterminée par le passage initial des
jammeuses à travers le pack pendant chaque jam. La jammeuse de tête est la première
jammeuse à dépasser la bloqueuse qui se trouve à la tête du pack, légalement et à l’intérieur des
limites de la piste et ce, après avoir dépassé toutes les bloqueuses légalement et à l’intérieur des
limites de la piste.
Une joueuse est considérée comme à terre si elle a un genou au sol, si elle est tombée ou si elle
a été projetée au sol à la suite d’un bloc. Une joueuse est considérée à terre tant qu’elle n’est
pas debout, qu’elle marche ou qu’elle patine. Les joueuses stationnaires ne sont pas
considérées à terre.
Le couvre-casque des jammeuses, orné d’une étoile.
Comportement inapproprié motivé par des intentions malveillantes ou par l’ignorance
volontaire des règles.
Imprudence si sérieuse qu’elle justifie l’expusion instantanée de la joueuse, même à la
première offense.
Il n’y a pas de pack lorsque les bloqueuses des 2 équipes ne patinent pas à proximité les unes
des autres ou lorsqu’il y a 2 groupes ou plus composés du même nombre de bloqueuses qui ne
patinent pas à proximité les unes des autres.
Le pack est défini par le plus gros groupe de bloqueuses, comprenant des joueuses des 2
équipes et patinant à proximité les unes des autres. Les jammeuses sont indépendantes du pack
(voir aussi proximité).
Une partie est composée de 2 périodes de 30 minutes, disputée entre 2 équipes.
Se déplacer devant une adversaire en positionnant ses hanches devant les siennes. Un passage
débute lorsque la jammeuse est derrière le pack et se termine lorsque la jammeuse a dépassé le
pack de plus de 20 pieds. Pour commencer le prochain passage, le jammeuse doit faire un tour
complet en rattrapant le pack.
Passage complet du pack ; ceci peut nécessiter plusieurs tours de piste.
Le premier passage qu’une joueuse effectue à travers le pack. Aucun point n’est décerné lors
de ce passage, qui sert à désigner la jammeuse de tête.
Dépassement du pack par la jammeuse après avoir complété son passage initial. Les points
peuvent seulement être accordés pendant les passages payants.
48
Pénalité
Pénalité majeure
Pénalité mineure
Perte de position
au sein du pack
Pivot
Points attribués
par erreur
Position au sein
du pack
Procédures
illégales
Proximité
Re-dépasser
Ré-engagement
Chute contrôlée
Substitution
Suspension
Suspension pour
une partie
Tour d’avance
de la jammeuse
Trébucher
Zone cible
Zone
d’engagement
Zones de bloc
Zones de contact
Punition attribuée lors d’une faute.
Faute consistant en une action physique mesurable ou ses effets observables qui cause une
blessure ou qui nuit défavorablement à la partie. Attribuée lorsque l’infraction a un impact
important sur la sécurité ou le déroulement du jeu.
Faute consistant en une action physique mesurable ou ses effets observables qui ne cause pas
de blessure et qui ne nuit pas à la partie. Attribuée lorsque l’infraction a un impact limité sur la
sécurité ou le déroulement du jeu.
Quand la position d’une joueuse sur la piste par rapport aux autres joueuses est perdue pour
une période de temps et que ceci est dû à une action d’une adversaire, comme un bloc légal ou
illégal. Être sortie de force de la piste par une adversaire est toujours considéré comme une
perte de position au sein du pack.
Le pivot est une bloqueuse (voir la section 3.1), mais avec des responsabilités et des
possibilités supplémentaires (voir la section 3.2).
Points qui n’ont pas été gagnés légalement par une jammeuse et qui ont été attribués à elle et
son équipe de façon incorrecte ou erronée par un arbitre ou suite à une dysfonction techniques
des équipements sevrant à marquer les points.
Position qu’occuppe une joueuse par rapport aux autres joueuses sur la piste.
Infraction technique qui donne un avantage à l’équipe en cause, mais qui n’implique pas
directement une joueuse adverse.
Mesure de distance pour les joueuses en jeu qui est définie par le fait de patiner à moins de 10
pieds devant ou derrière la joueuse du pack la plus près.
Ddépasser une joueuse qui a déjà été dépassée dans un même tour. Si la jammeuse se retrouve
derrière une joueuse qu’elle a dépassé illégalement, en se repositionnant ou en étant réengagée, elle peut tenter de la dépasser à nouveau, légalement.
Une joueuse qui se place devant une joueuse qui l’avait dépassée précédemment.
Tomber en contrôlant ses bras et ses jambes et en les ramenant le long de son corps, sans les
agiter.
Remplacer une joueuse sur la piste ou au banc de pénalité par une autre joueuse.
Retirer une joueuse pour plus d’une partie.
Une joueuse est suspendue pour la partie après avoir été envoyée dans la cage des pénalités
pour une nombre de fois excessif (voir la section 7.5).
Si une jammeuse complète un tour d’avance sur la jammeuse adverse, elle marque un point de
plus lors de son passage, et ce, à chaque nouveau passage, sauf si la jammeuse adverse n’est
pas en jeu.
Tout contact avec les jambes ou les pieds d’une adversaire, sous la zone légale de contact, qui a
pour effet de faire trébucher ou tomber l’adversaire. Le contact entre les patins et les roues
faisant partie du mouvement naturel du patinage n’est pas considéré comme « avoir fait
trébucher ».
Parties du corps d’une adversaire qu’une joueuse peut frapper quand elle fait un bloc (voir la
figure 2).
Zone où les joueuses peuvent interagir légalement. La zone s’étend de 20 pieds derrière la
dernière joueuse du pack à 20 pieds devant la joueuse à la tête du pack, entre la limite
intérieure et la limite extérieure de la piste. Les jammeuses peuvent interagir entres-elles en
dehors de la zone d’engagement.
Parties du corps pouvant être utilisées pour faire un bloc.
Parties du corps qui peuvent être utilisées pour faire ou recevoir un bloc.
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