Contrat de de l`agglomération boulonnaise
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Contrat de de l`agglomération boulonnaise
JEUNESSE Contrat de VILLE SO C IA EC L O N O M IE de l'agglomération boulonnaise 2015-2020 ANNEXES OBLIGATOIRES PACTE FINANCIER ET FISCAL DE SOLIDARITE CONVENTION INTERCOMMUNALE "ATTRIBUTIONS DE LOGEMENTS SOCIAUX PROTOCOLE DE PREFIGURATION DES PROJETS DE RENOUVELLEMENT URBAIN BOULOGNE-SUR-MER OUTREAU Les conventions ANRU qui en découleront seront des conventions d'application du contrat de ville. Il s'agit à ce stade de la signature du contrat de ville d'un document de synthèse. La version officielle et intégrale est en cours d'instruction conformément à la procédure en vigueur U R B A IN SAINT-MARTIN-BOULOGNE LE PORTEL et l'ensemble des partenaires Juin 2015 2 CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 ANNEXES OBLIGATOIREES PACTE FINANCIER ET FISCAL DE SOLIDARITE L'intercommunalité est un espace de projets mais aussi et surtout un espace de solidarité. Et cette solidarité passe aussi par le levier financier et fiscal. Signataire du contrat de ville, la Communauté d'agglomération du Boulonnais s'engage à formaliser son pacte financier et fiscal de solidarité d'ici un an. Il reprendra pour l'essentiel les mesures déjà prises par l'intercommunalité et donc effectives dans l'agglomération boulonnaise pour réduire les disparités de charges et de recettes entre les communes. En matière de correction des inégalités de ressources communales, la Communauté d’agglomération du Boulonnais a d’ores et déjà mis en oeuvre des règles très distributrices du Fonds de Péréquation des ressources Intercommunales et Communales (FPIC), règles étendues à la Dotation de Solidarité Communautaire (DSC). pour le FPIC, la CAB a dès 2012 opté pour une répartition entre communes tenant compte de trois critères : a) l’écart de revenu par habitant de chaque commune, fortement pondéré à 60 % en raison de l’impact péréquateur de ce critère b) la richesse fiscale potentielle de la commune (20%) c) l’effort fiscal communal (20%) Afin de garantir l’effet distributif entre communes, l’intercommunalité a fait le choix dès le départ de tenir compte de la réalité du poids fiscal de l’intercommunalité sur le territoire (l’enveloppe communale suit le poids du coefficient d’intégration fiscale depuis l’origine – les communes bénéficient ainsi de 70 % de l’enveloppe FPIC du territoire). Pour les années suivantes, les élus ont unanimement confirmé leur pacte financier, en renonçant à l’application de la règle du plancher qui in fine, atténuait l’effet péréquateur des règles qu’ils avaient retenues. La CAB a institué une DSC depuis sa création en 2000. Les critères de partage, fruits d’un compromis à la création de l'EPCI, étaient devenus obsolètes et la DSC était gelée depuis quelques années. Il a donc été décidé que l’enveloppe DSC que la CAB réserve dans son budget (808 k€) soit distribuée entre communes en fonction des mêmes critères que le FPIC. En 2014, c’est ainsi 2.427 k€ qui ont pu être redistribués en fonction d’un indicateur synthétique appliqué à la population. Les communes de Boulogne-sur-Mer, Le Portel et Outreau aux revenus médians les plus faibles par rapport à la moyenne de l’agglomération (respectivement -16 %, -12 % et – 5%) alors que leur effort fiscal est déjà conséquent, ont parallèlement bénéficié d’une enveloppe FPIC par habitant plus importante que les autres, pour tenir compte de cette réalité. Côté charges, l’intercommunalité réfléchit aux moyens de renforcer la solidarité entre communes, soit par la forme la plus intégrée qui consiste à exercer des compétences au niveau intercommunal, soit par la mutualisation quand le transfert de compétence n’est pas l’option la plus pertinente. Sur le champ de la mutualisation, une étude a été diligentée dans le courant du dernier trimestre de l’année 2014 pour amener les communes à exprimer leurs besoins en matière de services communs. Un service d’instruction des Autorisation des Droits ANNEXES OBLIGATOIREES CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 3 du Sol a été mis en place au 1er avril 2015 avec pour objectif d’être opérationnel le 1er juillet 2015 pour instruire les autorisations d’urbanisme des 17 communes (sur 22) qui ont adhéré au dispositif. Ce service est payant avec une pondération par acte. D’autres mutualisations pourraient voir le jour : groupement de commandes, partage de matériels, service de médecine préventive, actions de prévention dans les communes… sont les pistes envisagées. Une collaboration étroite entre la CAB et ses communes membres permettra de rédiger un schéma de mutualisation au plus proche des besoins du territoire. Les transferts de compétences sont la forme la plus aboutie d’intégration. La CAB n’a pas attendu la loi pour réfléchir à l’opportunité de se doter des compétences "réseaux d’assainissement" et "collecte des déchets ménagers" pour lesquelles elle a engagé deux études en 2014 en vue de tester l’intérêt technique et financier de maîtriser toute la chaîne de ces compétences, de l’amont à l’aval. Ce travail devrait lui permettre d’anticiper la loi et d’assumer le transfert de compétences dans des conditions optimales. 4 CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 ANNEXES OBLIGATOIREES CONVENTION INTERCOMMUNALE "ATTRIBUTIONS DE LOGEMENTS SOCIAUX" La Communauté d'agglomération du Boulonnais a jusqu'au 31 décembre 2015 pour signer cette convention de mixité sociale en application de la loi ALUR et de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine. Au stade de la signature du contrat de ville, voici les grandes orientations qui présideront à cette convention intercommunale de mixité sociale. La loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l'Accès au Logement et un Urbanisme Rénové dite loi ALUR modifie en profondeur la gestion de la demande de logement social et la politique des attributions. Au niveau national il s'agit notamment d'enregistrement en ligne de la demande de logement social, de dossier unique des pièces justificatives et de droit à l'information des demandeurs. Mais le niveau intercommunal est consacré avec la création d'une conférence intercommunale du logement, la mise en place d'un service d'information et d'accueil des demandeurs, l'élaboration d'un plan partenarial de gestion de la demande de logement social et d'information des demandeurs et la mise en place d'un dispositif de partage de la gestion de la demande. La loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine confirme la pertinence de l'échelon intercommunal en renforçant le dispositif d'une convention de mixité sociale visant un équilibre entre les territoires et régissant le relogement dans le cadre des Programmes de Rénovation Urbaine (PRU) et la coopération entre les bailleurs et les réservataires. Compétente en matière d'habitat et dotée d'un Programme Local de l'Habitat, la Communauté d'agglomération du Boulonnais va mettre en oeuvre ces outils avec les acteurs du logement de son territoire. Toutefois avant d'évoquer les pistes d'amélioration du territoire, il convient de dresser un état des lieux de l'organisation et des politiques mises en place (A) et d'étudier leurs résultats (B). Il conviendra ensuite d'évoquer les principes structurants de la convention de mixité sociale qui sera mise en place au niveau communautaire en partenariat avec les communes, les bailleurs et les services de l'Etat. A) Sur le territoire de la CAB, la répartition historique des compétences entre intercommunalité et communes a toujours été très complémentaire Par le passé, les communes sollicitaient l’État pour obtenir des financements dans le cadre de la programmation logement préfectoral. De plus les communes avaient mis en place des services logement afin d'accueillir, d'orienter et d'accompagner les ménages demandeurs. Dès 2002, avec l'adoption de son premier Programme Local de l'Habitat, la Communauté d'agglomération du Boulonnais a souhaité intégrer l'exercice de programmation de l'Etat afin de répartir de manière plus équilibrée sur son territoire l'offre de logements sociaux. Pour mémoire la production était insuffisante au regard des besoins et se concentrait sur le tissu urbain central (jusqu'à 2005 la production était inférieure à 100 logements par an et le nombre de PLAI quasi nul). ANNEXES OBLIGATOIREES CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 5 En 2006, La Communauté d'agglomération du Boulonnais est devenue délégataire en matière d'attribution des aides à la pierre et s'est donc clairement positionnée comme le pilote de la politique d'investissement de l'habitat. L'ambition pour la Communauté d'agglomération du Boulonnais a été double : quantitative et qualitative. Il convenait en effet d'augmenter la production pour répondre à l'ampleur des besoins mais aussi de mieux la répartir, y compris les PLAI, sur le territoire pour favoriser la mixité sociale. La Communauté d'agglomération du Boulonnais a donc mis en place une procédure de programmation transparente et partenariale, un suivi continu des opérations ainsi que des aides communautaires pour tenir les objectifs ambitieux affichés. Depuis 2006, les bailleurs reçoivent en juillet n-1 par rapport à l'exercice de programmation la lettre de cadrage avec les objectifs de programmation et de territorialisation. Ils doivent déposer leurs demandes au 30 septembre et sont reçus collectivement devant les services de la Communauté d'agglomération du Boulonnais, de l'Etat, de l'agence d'urbanisme Boulogne Développement Côte d'Opale, de l'Association Régional HLM et de la Caisse des Dépôts. Après instruction et consultation des communes, le Conseil communautaire délibère en décembre n-1. La programmation logement est ensuite notifiée aux bailleurs en janvier de l'année n et les bailleurs ont un an pour déposer. Des réunions sont programmées ensuite tous les deux mois avec chaque bailleur pour suivre l'évolution des programmes et tenir les objectifs de dépôt. De plus, le Conseil communautaire a mis en place le fonds d’aide aux bailleurs destiné à aider les bailleurs à réaliser des logements sociaux. Les forfaits sont les suivants : Logement PLUS Logement PLAI Réglementation Thermique 2012 2 000 € 6 500 € Réglementation Thermique 2012 HPE 3 000 € 8 000 € Réglementation Thermique 2012 THPE 4 000 € 10 000 € Bâtiment à énergie positive (BEPOS) 5 000 € 15 000 € En outre la Communauté d'agglomération du Boulonnais a mis en place une politique foncière (acquisitions, cession à des bailleurs, convention avec l'Etablissement Public Foncier...) qui favorise la production de logements aidés. 6 CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 ANNEXES OBLIGATOIREES B) Le bilan quantitatif de la production de logements aidés est très positif. La moyenne annuelle de production s'élève sur la période 2006-2014 à 217 logements dont 38 PLAI (67 PLAI par an sur les trois dernières années). PLAI PLUS PLS Année de financement Nb de logts total total total TOTAL 2006 148 1 130 17 TOTAL 2007 243 10 200 33 TOTAL 2008 192 9 172 11 TOTAL 2009 228 20 207 1 TOTAL 2010 276 52 200 24 TOTAL 2011 257 51 155 51 TOTAL 2012 317 62 207 48 TOTAL 2013 264 74 173 17 TOTAL 2014 330 65 226 39 Outre le bilan quantitatif, il convient d’évaluer la territorialisation de la production de logements aidés car la mixité passe par la production sur des communes ayant peu ou pas de logements aidés sur leur territoire. Pour mémoire, les opérations financées dans le cadre de la délégation se situent en dehors des Zones Urbaines Sensibles (ZUS). Le PLH a défini quatre zones aux taux de logements aidés décroissants (de A vers D) et a assigné des objectifs à chacune d’entre elles. Pour mémoire, les regroupements et objectifs sont les suivants : Zone A : Boulogne-sur-Mer, Equihen-Plage, Le Portel, Outreau, Saint-Etienneau-Mont : 80 logements ; Zone B : Dannes, Nesles, Saint-Martin-Boulogne, Wimereux, Wimille : 43 logements ; Zone C : Condette, Hesdin l’Abbé, Isques, Neufchatel-Hardelot, Saint-Léonard : 37 logements ; Zone D : Baincthun, Conteville, Echinghen, Hesdigneul, La Capelle, Pernes, Pittefaux : 20 logements. La territorialisation des PLUS, PLAI et PLS effectuée par la Communauté d’agglomération du Boulonnais dans le cadre de la programmation Logement est la suivante : Zone A Zone B Zone C Zone D OBJECTIFS DU PLH 80 53 37 20 2006 73 39 28 0 2007 112 58 37 6 2008 63 22 76 15 2009 221 1 39 0 2010 156 61 39 5 Moyenne annuelle 117 37 43 4 La production de logements sociaux s'est donc développée dans les secteurs C et D qui ne produisaient que très peu d'opérations. La production a également été très importante dans les communes du territoire concernées par l'article 55 de la loi SRU. Le Plan Local d'Urbanisme Intercommunal, actuellement en procédure d'adoption poursuit cette volonté d'équilibre territorial de peuplement en fixant des objectifs de production de résidences principales et également de logements sociaux par commune, mais également en mettant en oeuvre les outils réglementaires permettant de les atteindre (servitudes de mixité sociale, emplacements réservés...). ANNEXES OBLIGATOIREES CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 7 Au niveau des relogements des publics prioritaires, le territoire a toujours répondu à ses obligations. Les bailleurs ont toujours dépassé leurs objectifs de relogement des ménages priorité 1 du Fonds Solidarité Logement. De plus le territoire est doté aujourd'hui d'une commission FSL ouverte et efficace et également d'un groupe PLAI coanimé par le Conseil Général et l'Etat qui permet de définir de manière partenariale les critères d'éligibilité des familles en corrélation avec les besoins et la nouvelle offre importante. Dans ce contexte complexe mais favorable en matière de production et d'implication des acteurs du logement, un travail collectif va s'engager autour de cinq axes afin de concilier l’accueil des ménages primo-demandeurs et le parcours résidentiel des occupants du parc avec le maintien des équilibres socio-économiques de chaque quartier et donc de préserver, là où elle est menacée, et de développer là où elle reste faible, une mixité sociale et générationnelle. I - DIAGNOSTIC DE L'OCCUPATION ET DU FONCTIONNEMENT DU PARC Les bailleurs connaissent naturellement leur parc et leurs locataires mais un diagnostic de l'occupation et du fonctionnement du parc locatif social sur le territoire avec une grille de lecture aux différents opérateurs permettrait d'élaborer une stratégie d'action commune sur la base des constats établis et des grandes orientations partagées. Une cartographie de l'occupation précise des différents quartiers permettra d'élaborer des axes clairs dans la politique d'attribution afin de répondre aux enjeux de mixité sociale. L'établissement de fiches par quartiers comprendra trois parties : diagnostic partagé, orientations d’attributions et conditions de réussite. Dans le cadre du protocole de préfiguration, une étude pourra être engagée à l'échelle de l'agglomération sur cette question du diagnostic mais aussi des stratégies de peuplement à développer. II - LA SIMPLIFICATION DE L'ACCÈS À LA DEMANDE DE LOGEMENT Le dispositif, conçu pour simplifier et faciliter les demandes de logements sociaux, est entré en vigueur depuis mars 2011 (article 117 de la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion). À la clé, plusieurs avancées qui sont autant de gages d’efficacité, à la fois pour le demandeur et pour le bailleur. Désormais, toute personne qui souhaite faire une demande de logement social renseigne un seul formulaire. Elle le retire ou le télécharge, puis le dépose ou l’envoie, après l’avoir rempli précisément, auprès d’un bailleur social, dans une mairie, ou auprès d’un collecteur du 1 % logement. Un numéro d’enregistrement unique départemental est alors attribué au dossier, qui permet à tous les bailleurs du département de retrouver la demande. Le demandeur remet ensuite à un bailleur les pièces justificatives nécessaires à l’instruction de sa demande. La liste de ces pièces a été limitée et harmonisée pour tous les organismes partout en France. Les articles R.441-2-1 à 8 du code de la construction et de l’habitation détaillent ces procédures. En résumé, cette réforme a pour double objectif de : faciliter et simplifier les démarches du demandeur de logement (une seule demande sur un formulaire unique) ; mieux connaître quantitativement et qualitativement les caractéristiques de la demande locative sociale, permettant ainsi à l’État et aux acteurs locaux de l’habitat d’améliorer le pilotage et la mise en oeuvre des politiques en faveur du logement social. 8 CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 ANNEXES OBLIGATOIREES Le territoire communautaire est pourvu en accueil pour la demande de logement HLM avec les différentes agences des bailleurs et les services logement des communes. Toutefois, le travail engagé avec les acteurs du logement doit permettre d'améliorer encore l'égalité d'accès à la demande et le traitement de cette demande. III - L'ADAPTATION DE L'OFFRE L'adaptation de l'offre aux besoins des ménages et à la volonté de mixité sociale passe par la production neuve mais aussi par le traitement du stock. Le développement de l'offre globale de logements et celle du parc public défini au sein du PLUi répond naturellement à une volonté d'équilibre territorial et de mixité sociale. Les critères pris en compte pour la territorialisation de l’objectif de production neuve de logements sont les suivants : limitation de l’étalement urbain / préservation des espaces naturels et agricoles, en cohérence avec l’armature urbaine du territoire et les orientations définies dans le PADD du PLUi ; les capacités de production identifiées dans les prochaines années (projets en diffus et en ZAC, gisements fonciers) ; le volume de production neuve sur les 5 dernières années disponibles (2006-2011) ; le poids démographique de la commune ; le poids du logement locatif social au sein du parc de logements et les enjeux de "rattrapage", "rééquilibrage" ; les tendances démographiques récentes : communes qui "gagnent" ou qui "perdent" des habitants. ANNEXES OBLIGATOIREES CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 9 Volume de logements commencés sur la période 2006-2011 Projets programmés (nombre de logements en moyenne annuelle Poids démographique au sein de la CAB Boulogne-sur-Mer 96 185 Outreau 56 Le Portel Commune Proposition d'objectifs pourle PLH 2015-2024 (moyenne annuelle, hors RS) Nombre % 36% 130 31% 45 12% 55 13% 29 13 8% 20 5% Saint-Martin-Boulogne 67 77 9% 57 14% Neufchâtel-Hardelot 45 5 3% 30 7% Wimereux 33 4 6% 13 3% Saint-Léonard 9 0 3% 20 5% Wimille 8 12 4% 20 5% Equihen-Plage 11 2 2% 10 2% Saint-Etienne-au-Mont 18 0 4% 15 4% Secteur 1 22 16 4% 20 5% Secteur 2 27 21 7% 27 6% Total Communauté d'agglomération du Boulonnais 420 380 100% 417 100% A partir des critères ainsi définis, le volet habitat du PLUi définit les critères de territorialisation de l'offre sociale : prise en compte des obligations relatives à l’article 55 de la loi SRU ; la demande locative sociale ; la cohérence avec les objectifs globaux de construction neuve pour la période 2014-2024 ; le maintien d’un taux communautaire important de logements aidés ; le rééquilibrage de l’offre locative sociale entre les secteurs/communes de la Communauté d’agglomération du Boulonnais. Ces critères ont permis de valider trois principes : Tissu urbain central (Boulogne-sur-Mer, Outreau et le Portel) : maintien du taux de logement locatif social ; Communes concernées par l’article 55 de la loi SRU dans sa rédaction actuelle et future (Saint-Martin-Boulogne, Neufchâtel-Hardelot, Wimereux, Saint-Léonard, Wimille) : application des objectifs fixés par l’Etat dans les conventions triennales ; Communes périurbaines et rurales : 30% de logements locatifs sociaux au sein de la production neuve de logements. 10 CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 ANNEXES OBLIGATOIREES La répartition est donc la suivante : Estimation du taux de logements locatifs aidés à horizon 2024 Commune Taux actuel de logements locatifs aidés actuels Estimation du stock de logements locatifs aidés à horizon 2024 Estimation du taux de logements locatifs aidés à horizon 2024 Boulogne-sur-Mer 32% 6 887 33% Outreau 37% 2 377 37% Le Portel 38% 1 660 38% Saint-Martin-Boulogne 20% 1 258 24% Neufchâtel-Hardelot 11% 323 17% Wimereux 21% 740 23% Saint-Léonard 11% 260 17% Wimille 21% 428 23% Equihen-Plage 33% 408 33% Saint-Etienne-au-Mont 31% 681 32% Secteur 1 1% 80 4% Secteur 2 11% 473 13% Total Communauté d'agglomération du Boulonnais 27% 15 555 29% La projection de ces objectifs sur les dix ans à venir permet de démontrer l'amélioration de l'équilibre territorial : Production de logements locatifs aidés (PLUS/PLA-I/PLS) en construction neuve Production de PLUS/PLA/I en acquisitionamélioration Rappel : objectif global de production neuve (en moyenne annuelle Nombre de PLSU-PLA-I à produire dans le neuf Boulogne-sur-Mer 130 47 5 Outreau 55 20 3 Le Portel 20 7 2 Saint-Martin-Boulogne 57 26 3 Neufchâtel-Hardelot 30 15 Wimereux 13 6 Saint-Léonard 20 11 Wimille 20 8 Equihen-Plage 10 4 Saint-Etienne-au-Mont 15 5 Secteur 1 20 7 Secteur 2 27 9 Total Communauté d'agglomération du Boulonnais 417 165 Commune Nombre de PLS à produire dans le neuf 2 20 15 Tissu urbain : maintien du taux communal moyen des trois communes Communes SRU : convention Etat Périurbain et rural : 30% ANNEXES OBLIGATOIREES CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 11 L'offre doit répondre aux enjeux d'équilibre de peuplement par son adaptation et son renouvellement. Les conventions signées avec l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine permettent la démolition d'une partie du parc et la réhabilitation d'autres logements. La reconstitution de l'offre se fait pour partie hors site et contribue donc à une diminution du parc social dans les quartiers politique de la ville et une diversification dans les autres communes ou quartiers. Une politique précise doit donc être définie quant aux objectifs assignés aux relogements. L'étude à l'échelle de l'agglomération permettra d'affiner ces perspectives. IV - L A DÉFINITION D'UNE POLITIQUE D'ATTRIBUTION EN FAVEUR DE LA MIXITÉ SOCIALE ET DE L'ÉQUILIBRE DES QUARTIERS Les objectifs clairement affichés seront : d'attribuer les logements vacants en respectant la mixité sociale ; de garantir la transparence des attributions en affichant des règles claires, objectives et opposables ; de réaffirmer la volonté sociale en améliorant la qualité de service. Les attributions se doivent donc de concilier l’accueil des ménages primo-demandeurs et le parcours résidentiel des occupants du parc avec le maintien des équilibres socio-économiques de chaque site du patrimoine. A cela doit s’ajouter la prise en considération de la difficulté d'accès au logement des jeunes, des phénomènes de décohabitation tardive liés à la crise sociale et au coût de l'immobilier, des situations de difficulté d’autonomie liées à l’allongement de la durée de vie. Deux notions seront proposées dans le cadre de l'élaboration de la convention avec les acteurs du logement : l’urgence Elle implique que le candidat soit confronté à une difficulté réelle et majeure liée à ses conditions d’habitation et notamment : les critères d’éligibilité définis par la loi sur le droit au logement opposable (DALO) ; les violences conjugales ou familiales ; le handicap ; la maladie lorsqu’elle a pour conséquence une perte d’autonomie ; l’occupation d’un logement sinistré ; l’impératif du relogement dans le cadre d’opérations de réhabilitation ou de restru turation (et notamment celles financées par l’Agence Nationale du Renouvellement Urbain) la nécessité Elle implique que le candidat soit confronté à des conditions de logement rendant souhaitable une attribution qui améliore les conditions de vie du ménage ou de la famille : la recherche d’un logement plus grand ; la demande d’un rapprochement familial, professionnel ou médical ; l’inadéquation des ressources au loyer en cours ; la décohabitation pour remédier à une situation de sur-occupation manifeste ; la recherche d’un premier logement pour les jeunes confrontés au coût de l’immobilier privé. Ces critères, qui peuvent être cumulatifs, ne sont pas hiérarchisés. L’ancienneté de la demande est un des critères à prendre en compte pour arbitrer entre des candidatures présentant des caractéristiques similaires mais ne constitue pas un critère d’urgence ou de nécessité, sauf délai anormalement long au sens de la loi du Droit Au Logement Opposable (DALO). 12 CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 ANNEXES OBLIGATOIREES Une fois les critères définis, les attributions seront proposées au regard du diagnostic de l'occupation sociale des quartiers et des objectifs de mixité sociale. L'ensemble du dispositif a pour objectif : de respecter la mixité sociale des communes et des quartiers en prenant en compte par secteur géographique les capacités d'accueil et les conditions d'occupation du parc des bailleurs sociaux ; de répondre à l'exigence d'une meilleure prise en compte de la demande de logements des personnes défavorisées. A partir d'un état des lieux de l'occupation du parc social de l'agglomération, la convention définira des préconisations par quartier et par commune en matière d'attribution de logements sociaux, et met en place des outils et méthodes de travail partagés. Cette volonté devra être partagée par l'ensemble des acteurs du logement au premier rang desquels les réservataires. V - L'ANIMATION PARTENARIALE ET PARTAGÉE DU DISPOSITIF Le dispositif reposera sur la création de la Conférence Intercommunale du Logement : présentation et débat sur le bilan annuel des demandes et attributions, sur l’évolution du peuplement ; expression du ressenti des acteurs quant aux apports de la convention en terme d’évolution du parc social et de son occupation et aussi d’échanges et de partenariat entre acteurs sur le territoire. L'implication de la collectivité sera plus forte dans la gestion de la demande et des attributions. Une vision globale sur le territoire de la réponse devra être apportée à la demande de logements. Un suivi du peuplement par l’exploitation locale des résultats de l’enquête d’occupation du parc social sera mis en place. La Communauté d'agglomération du Boulonnais travaillera avec les bailleurs en continu sur la question de la gestion locative comme elle le fait aujourd'hui sur les investissements. ANNEXES OBLIGATOIREES CONTRAT DE VILLE de l’agglomération boulonnaise 2015-2020 13 Projet de renouvellement urbain de la Communauté d’Agglomération du Boulonnais Dossier de présentation du protocole de préfiguration - Version du 17/06/15 en vue de la RTP ARRET DE PROJE LE 09 AVRIL 2015 ARRET DE PROJE LE 09 AVRIL 2015 Version du 17/06/15 2 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB SOMMAIRE 0.SYNTHÈSE5 I. PRÉSENTATION DU CONTEXTE 17 1. Le contexte de l’agglomération 18 2. Présentation du diagnostic du quartier Triennal / Aiglon à Boulogne-sur-Mer 33 3. Présentation du diagnostic du quartier de la Tour du Renard à Outreau 46 II.PROJET TERRITORIAL INTÉGRÉ DU CONTRAT DE VILLE ET OBJECTIFS DU VOLET URBAIN DU CONTRAT DE VILLE 53 1. Présentation de l’articulation des orientations stratégiques du volet urbain du contrat de ville avec les politiques d’agglomération 54 2. Enseignements à tirer de la première génération de PRU, sur lesquels s’appuyer dans la conception du NPNRU 58 3. Vocation et rôle des quartiers à dix - quinze ans et présentation des premiers objectifs opérationnels 61 4. Mise en place d’une démarche de développement durable 89 III. ORGANISATION DU PILOTAGE DU PROJET 93 1. Dispositif prévu pour le pilotage du contrat de ville 94 2. Dispositif prévu pour le pilotage des PRU 95 3. Démarche d’Évaluation du programme 98 4. Premiers axes de réflexion sur l’accompagnement des changements induits par le projet 98 5. Modalités de coconstruction et de suivi du projet territorial intégré du contrat de ville avec les habitants102 6. Principes structurants de la convention prévue à l’article 8 de la loi n° 2014-173 du 21/02/14 IV. PROGRAMME DE TRAVAIL ET FINANCEMENTS SOLLICITES 107 115 1. Programme de travail détaillé par thématique 116 2. Tableau financier récapitulatif du programme de travail 121 3. Planning récapitulatif du programme de travail 122 4. Demandes de pré-financement d’opérations 123 VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 3 4 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB SYNTHÈSE VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 5 1. PRÉSENTATION DU CONTEXTE 1.1Les quartiers politique de la ville dans le Contexte de l’agglomération Une baisse démographique mais un poids important des QPV dans la population de l’agglomération L’agglomération comprend aujourd’hui près de 118 000 habitants et a perdu 3 000 habitants depuis 1999. hLes 6 quartiers prioritaires identifiés dans le cadre du contrat de ville, représentent 16 500 habitant (dont 32% sur le Chemin Vert). Un poids des ménages précaires plus important dans le centre de l’agglomération et dans certains quartiers de Boulogne-sur-Mer En 2010, le revenu médian par unité de consommation s’élevait à 15 423€ dans l’agglomération, un montant inférieur de 5.8% à celui de la région. Cet écart reste stable depuis les cinq dernières années. C’est dans les 4 communes du centre de l’agglomération, accueillant les QPV, que l’on constate les plus forts taux de pauvreté. hDans les quartiers objets de la politique de la ville et plus particulièrement ceux retenus au titre du NPNRU, plus d’un ménage sur quatre a des revenus composés exclusivement de prestations sociales. Une offre de logements locatifs sociaux principalement localisée au centre de l’agglomération, au sein des quartiers QPV Malgré un effort de production de logements locatifs sociaux dans les communes péri-urbaines ces dernières années, l’offre de logements locatifs sociaux reste très majoritairement concentrée dans le coeur de l’agglomération, où son implantation est facilitée par les aménités à disposition (accès aux équipements, présence de transports en commun, gestion des logements par les bailleurs). Il est par ailleurs à noter que le tissu urbain central dispose d’un tissu économique dense (73% des établissement de l’agglomération y sont implantés) et des principaux équipements structurants. hLes quatre communes du centre de l’agglomération concentrent 80% des logements locatifs sociaux. hLes QPV présentent une très forte proportion de logements locatifs sociaux, alors que ce taux n’est que de 25,4% à l’échelle de l’agglo- 6 mération. Le tissu urbain central de la CAB est particulièrement dense et le foncier, notamment du fait de la topographie, y est relativement rare. hCette caractéristique limite le potentiel de reconstitution de logements locatifs sociaux hors site et donne à ces quartiers un rôle clé de développement urbain. La question de la distribution géographique de l’offre locative aidée se pose avec d’autant plus de force dans l’agglomération que les publics accueillis dans ce segment de parc tendent à se précariser. hLes quartiers classés en QPV et en particulier ceux objet du NPNRU concentrent le parc d’habitat social le plus ancien et offrant les loyers les plus bas, aboutissant à une spécialisation dans l’accueil des populations les plus précaires. Une forte pression sur la demande de logements locatifs sociaux qui justifie une production importante de logements locatifs sociaux à l’échelle de l’agglomération Au terme du PLH, la projection de constructions neuves de résidences principales est constituée de 417 logements / an, dont 200 logements locatifs sociaux. Le poids important des logements locatifs sociaux dans la production de résidences principales répond à la demande locale de la population, dont une part importante (80%) n’est pas en capacité d’accéder la propriété. La CAB a en effet connu une forte progression du nombre de demandes de logement locatif social depuis 2005, en grande partie du fait d’un accroissement de la demande externe (qui représente 58% des demandeurs en attentes au 1er janvier 2011). Les délais d’attribution n’ont cessé de s’accroître depuis 2006, atteignant en 2011 plus de 14 mois en moyenne. hLa pression pour accéder à l’offre locative sociale, est particulièrement marquée à Boulogne-sur-Mer (2 500 demandes en instance). hCette pression alimente le rôle social de fait du parc locatif privé (habitat indigne localisé au centre ville, justifiant son inscription en QPV). Une difficulté des ménages à accéder à la propriété Le faible volume annuel de constructions privées de résidences principales au niveau de la CAB, illustre un dynamisme immobilier privé aujourd’hui atone. Moins de 20% des locataires Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB hLa difficulté pour introduire une mixité de l’offre de logements se pose donc en particulier dans les QPV situés au centre de l’agglomération. 1.2Les secteurs Triennal et Aiglon au sein du quartier du Chemin Vert En 2011, le quartier du Chemin Vert (composé principalement des quartiers Transition (13 ha), Triennal et Aiglon (environ 17 ha) accueillait 5 373 habitants (source INSEE), dont respectivement 43% et 36% pour Triennal et l’Aiglon. Il est à noter qu’en 2011, le secteur Transition était en cours de rénovation urbaine et depuis lors, une part importante de l’offre a été reconstituée sur site. Le quartier du Chemin Vert connaît une forte concentration de logements locatifs sociaux avec 77% du parc des résidences principales (source INSEE 2011). L’unique bailleur social du quartier du Chemin Vert est l’office municipal Habitat du Littoral. Le taux de vacance au sein du parc de logements locatifs sociaux de Triennal est en mai 2015 de 41% (grande hétérogénéité entre les bâtiments, compte tenu de l’imminence de 3 démolitions). Le taux de vacance du parc de logements locatifs sociaux de l’Aiglon n’est quant à lui que de 7% en mai 2015. Une concentration de fragilités socio-économiques : -- Un quartier très jeune, une majorité de moins de 15 ans (38% à Triennal et 28% à Transition) -- 19 à 21% de 15-17 ans non scolarisés à Transition et Triennal, 59% et plus de non diplômés dans les quartiers -- Majorité de familles monoparentales : 46% à Triennal, 42% à Transition. Forte représentation des familles nombreuses (3 enf. Et +) -- Très faible taux d’emploi (<40%), faible taux d’emploi des femmes (<30%), 36% de chômeurs de moins de 25 ans à Triennal Une dégradation de l’ambiance générale du quartier nal). L’opération de rénovation urbaine en voie d’achèvement sur le secteur Transition a provoqué des effets de contraste et d’attente très forts de la population. Le premier point d’étape ANRU soulignait dès 2008 que «de fortes inquiétudes se font jour quant à l’évolution du quartier Triennal, où le climat se dégrade : ce quartier ne bénéficie pas d’un projet comme Transition et, de plus, accueille une part non négligeable (20%) des ménages relogés de Transition, ce qui suscite des tensions avec les habitants du quartier». Synthèse sont en capacité d’accéder à la propriété sur la Communauté d’agglomération du Boulonnais. Ces acquéreurs sont enclins à s’installer dans les communes péri-urbaines (y compris en dehors de l’agglomération), où se développe, de fait, une large part de la production d’offre privée de logements. 1.3Le quartier de la Tour du Renard au sein de son environnement En 2011, le quartier de la Tour du Renard accueillait 1 539 habitants (source INSEE). Le périmètre retenu au titre du programme ANRU n’en est qu’un sous ensemble et accueille aujourd’hui environ 400 habitants sur 2,3 ha. L’unique bailleur social du périmètre de rénovation urbaine de la Tour du Renard est Pas-deCalais Habitat. Le taux de vacance y est, en mai 2015, de 28%. 80 logements sont ainsi vacants à ce jour et Pas-de-Calais Habitat annonce un rythme de 6 logements vacants supplémentaires par mois, ce qui entraîne un risque pour la sécurité. Une enclave marginalisée en coeur de ville -- Une part importante de logements locatifs sociaux avec 55% du parc des résidences principales (source INSEE 2011). Le périmètre de rénovation urbaine intègre 287 logements locatifs sociaux, soit plus de 80% des logements locatifs sociaux du quartier. -- 93% des ménages sous plafond PLAI -- Part d’allocataires dont le revenu est constitué à plus de 100 % de prestations sociales : 45% -- 40% de familles monoparentales Le quartier de la Tour du Renard souffre aujourd’hui encore de l’image renvoyée par «l’affaire d’Outreau» Malgré l’attachement de certains habitants actuels à leur quartier, l’image de la Tour du Renard vis à vis de l’extérieur est particulièrement dégradée. Les partenaires des commissions de relogements constatent ainsi que ce site est particulièrement peu attractif pour les candidats, qui n’acceptent d’y être logés qu’en dernier recours. Malgré le classement récent en ZSP, les indicateurs d’incivilité et de délinquance sont en forte dégradation (en particulier sur le secteur Trien- VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 7 2. ENSEIGNEMENTS À TIRER DE LA PREMIÈRE GÉNÉRATION DE PRU, SUR LESQUELS S’APPUYER DANS LA CONCEPTION DU NPNRU 2 PRU ont été menés sur l’agglomération dans le cadre du programme «ANRU 1» : -- Quartier Transition à Boulogne-sur-Mer -- Quartier Carnot à Le Portel Le secteur Transition, est situé au sein du quartier du Chemin Vert. Il a fait l’objet d’un projet de Renouvellement Urbain dont la convention a été signée le 11 octobre 2004 (1ère convention ANRU signée en France) et regroupe 2 400 habitants. Ce projet a été particulièrement ambitieux et complexe à mettre en œuvre puisqu’il a amené à la démolition de plus de 80% du parc de logements sociaux (748 logements locatifs sociaux démolis sur 934) et à la réhabilitation des 20% restant en site occupé. Il s’agissait ainsi de refondre totalement les espaces publics et de créer la mixité fonctionnelle et d’habitat qui faisaient défaut initialement, tant le quartier était dégradé et stigmatisé. La convention pluri-annuelle de la Ville de Le Portel sur le quartier Carnot a été signée le 05 octobre 2005. Le quartier Carnot était en rupture totale avec son environnement urbain. Les immeubles se distinguaient par leur grande hauteur, par leur densité et la concentration d’un grand nombre de logement à la cage d’escalier (50 logements). Le projet a reposé sur la restructuration du quartier et la déconcentration de l’offre sociale. 2.1Appuyer le lancement de la dynamique de rénovation urbaine sur un projet structurant Le changement d’image du quartier Carnot a été initié en début de programme par la construction d’une médiathèque dont le rayonnement dépasse largement le quartier, par la réhabilitation du centre social et par la réhabilitation des 2 tours de 50 logements conservées (sur 4). Une première phase d’aménagement public a accompagné ces réalisations (dont un parc en lien avec la Médiathèque). hDans le cadre du NPNRU, l’implantation d’éléments structurants pour le quartier dès le début du projet sera recherchée. Il s’agira de donner le signe du changement le plus en amont possible. Pour Triennal, l’implantation d’un espace de co-working tourné vers les technologies de l’information et de la communication sera lan- 8 cée au coeur du quartier, avant même la signature de la convention ANRU. 2.2Mobiliser les acteurs privés le plus en amont possible et favoriser la mixité fonctionnelle pour permettre les conditions d’une attractivité du quartier sur le long terme Dans le cadre du projet Carnot l’association de l’enseigne Lidl, dont le magasin est situé au coeur du quartier a été la condition sine qua non pour la mise en oeuvre du projet d’ensemble. hLes futurs PRU associeront étroitement les opérateurs privés en amont. Sopra, Société de services en ingénierie informatique, a décidé d’installé un Hub au sein de d’une tour de bureaux implantée sur la façade maritime du quartier Transition. Celui-ci accueillera dès octobre 2015 une cinquantaine de cadres ingénieur informatique, et sera en capacité d’accueillir jusqu’à deux cents collaborateurs dans les trois ans. hCette implantation au coeur du quartier est un signe de l’amorce de son retournement d’image et représente une première étape dans la stratégie de faire du quartier du Chemin Vert un lien d’accueil privilégié pour les activités liées à l’économie des technologies l’information et de la communication. 2.3S’appuyer sur la dynamique commerciale existante A Transition, un coeur de quartier a été créé Place d’Argentine. Outre des logements, il intègre un espace commercial et un espace culturel (Carré Sam), des locaux associatifs. La livraison d’un cadre totalement rénové, n’a pas permis d’identifier rapidement les preneurs des cellules commerciales. Aujourd’hui encore, aux côtés de la superette et du laboratoire d’analyse médicale, quelques cellules restent sans attribution alors que l’espace a été livré début 2013. hLe projet de Triennal - Aiglon devra d’avantage s’appuyer et s’ouvrir sur la dynamique commerciale de la rue du Chemin Vert. 2.4Au-delà de la diversification par l’offre de logements privés, explorer l’ensemble des formes de diversification Dans le cadre du PRU Transition, l’offre de logements locatifs sociaux a été très principalement reconstituée sur site (634 constructions sur site et 114 hors site), afin d’une part de répondre aux souhaits et besoins des habitants et d’autre Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Le renouveau et la mixité au sein du quartier ont donc été introduits par la variété architecturale, et de forme du bâti, typologie des logements, variété des formes urbaines (petit collectif, individuels ...) et l’aménagements d’espaces publics (verts, aires de jeux ...) et résidentialisés. Des jardins partagés ont également été créés. hCette démarche sera poursuivie, dans l’objectif d’intégrer pleinement les quartiers NPNRU dans la ville, tant en terme d’image (corollaire de l’attractivité), que de forme urbaine et de desserte. Un véritable programme mixte a été lancé sur la façade Maritime de Transition, dont la livraison est prévue pour octobre 2015 : 20 logements locatifs sociaux, 46 logement en accession libre et une tour de 8 étages composée de 2 000 m² de bureaux + 4 00 m² de restaurent en RDC. A ce jour, les logements en accession libre ne trouvent pas preneur, malgré les moyens déployés par Habitat du Littoral (prix et positionnement étudiés en fonction du public cible et des autres programmes d’accession, recrutement d’une chargée de mission commerciale et mise en oeuvre de techniques de vente du secteur privé) et une localisation optimale (vue sur la Mer, proximité immédiate d’un quartier résidentiel très côté). Un programme d’accession était également prévu par l’AFL dans le prolongement de la Façade Maritime et n’a pas pu être mené à terme. Ce foncier constitue aujourd’hui une réserve vouée à un futur programme de diversification. hCes difficultés incitent à la prudence concernant les ambitions de diversification à court / moyen terme de Triennal. Cette diversification de l’habitat sera envisagée à un horizon de 20 ans, afin de tenir compte du temps long pour le changement d’image du quartier. hUne étude d’attractivité du marché immobilier privé sera réalisée afin de mesurer le potentiel sur les quartiers NPNRU et d’établir une stratégie phasée dans le temps. Par ailleurs, une opération de diversification est également prévue sur la quartier Carnot, avec la création de 3 îlots de 7 logements adaptés pour l’accueil et le maintien à domicile de personnes âgées (réalisé par un opérateur privé). hAu delà d’une diversification sur site par l’offre privée, l’offre de structures adaptées à des publics spécifiques pourra être explorée en ré- ponse aux besoins des habitants et aux potentialités des sites. 2.5Mieux intégrer l’anticipation des usages et des contraintes de gestion technique en phase de conception A Transition, la démarche de GUP, en lien avec les services techniques et sur la base d’un constat des usages 1 an après chaque livraison, a permis d’ajuster certains aménagements. Par ailleurs, la sensibilisation et la rationalisation de la responsabilité de l’entretien entre bailleur social et ville ont fait l’objet d’une attention particulière. Synthèse part de répondre à la problématique de rareté du foncier constructible sur la ville de Boulognesur-Mer. hDans le cadre du NPNRU il s’agira de poursuivre cette démarche d’observation a posteriori, tout en faisant preuve surtout d’une vigilance supplémentaire en phase de conception des projet, grâce à l’appel à l’expertise d’usage des habitants et des services en charge de l’entretien des espaces. 2.6Prendre appui dès la gestation du projet sur un lieu pivot de l’information et de la participation des habitants et acteurs du quartier L’accompagnement de la population au travers des bouleversements a fait l’objet d’une attention spécifique, avec la création en 2011 d’une maison du projet au cœur du quartier, tant sur Transition que sur Carnot. La création de ces lieux a été accompagnée de nombreuses mesures d’accompagnement social et de gestion urbaine de proximité. Le projets ont été les supports d’un travail de communication et de mémoire avec les habitants particulièrement dense et novateur (prenant notamment appui sur l’art et donnant lieux à une importante diffusion vers l’extérieur). hLes maisons du projet de chacun des NPNRU seront installées dès le début (celle de Triennal est déjà implantée place Vignon, à l’entrée du quartier et à l’articulation avec la rue du Chemin Vert). hLa co-construction du projet, aussi bien dans le cadre du protocole de préfiguration que dans le cadre de la mise en oeuvre de la convention ANRU fera l’objet d’actions détaillées dans le dossier de présentation et s’appuiera sur les conseils citoyens. 2.7Améliorer la gestion inter-chantiers et l’information des habitants et usagers du site Le confort des habitants et usagers du site est d’autant plus important que les quartiers restent VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 9 vivants tout au long de leur transformation. hDans les futurs PRU une attention particulière sera apportée à la gestion inter-chantiers, facteur de confort pour les usagers du site et de respect des délais (et des coûts) des travaux. hDes circuits plus courts et réactifs seront mis au point pour informer des contraintes de chantier. hLes conseils citoyens permettront de faire émerger des habitants relais. 2.8Profiter de la dynamique du PRU, pour enchaîner, sans temps mort, avec le NPNRU Lors des premières phases de chantier (2005, 2006), de nombreuses dégradations (voir sabotages) de chantier étaient constatées sur Transition. Celles-ci ont totalement cessé suite aux premières phases de livraisons, lorsque les habitants ont constaté qu’ils seraient directement bénéficiaires du projet. hCette évolution démontre l’appropriation du projet par les habitants et la conscience qu’ils en étaient les bénéficiaires directes. Cette dynamique doit se poursuivre avec la mise en oeuvre du NPNRU. Le bilan de l’évolution des incivilités sur Transition tend à démontrer un respect pour le cadre de vie rénové. hCe constat démontre que la reconstitution sociale sur site a permis aux habitants de s’approprier leur cadre de vie rénové, gage de pérennité pour les investissements. 2.9Assurer un accompagnement des relogements adapté à la précarité des publics et à des objectifs de peuplement et de parcours résidentiels plus clairement définis Le besoin de relogement des habitants de Transition (et dans une moindre mesure du quartier Carnot) a été particulièrement massif. Dans la mesure où il s’adressait à des ménages en situation de précarité, le relogement a nécessité une finesse dans le stratégie d’attribution et un accompagnement social lourd. hLes propositions de parcours résidentiel seront élargies grâce à la mise en oeuvre de la convention intercommunale sur le logement en cours de rédaction et pour laquelle Habitat du Littoral sera pilote sur l’agglomération. Elles reposeront sur une stratégie de peuplement fondée sur un travail à mener à l’échelle de l’agglomération, dans le cadre du protocole de préfiguration. hAnticiper la reconstitution de l’offre adaptée au public à reloger, afin d’éviter des effets de report des population les plus fragiles dans des quartiers déjà en difficulté. 2.10S’inscrire dans la continuité de la conduite de projet du PRU enrichie d’une gouvernance génératrice d’échange d’expériences à l’échelle de l’agglomération Tant sur le PRU de Transition que sur celui de Carnot, le mode de travail partenarial a été de grande qualité, grâce à l’implication de tous les partenaires concernés dans le cadre de groupes projets réguliers. Pour animer cette démarche, les deux porteurs du projet on souhaité s’appuyer sur une même mission d’AMO OPCU. Le responsable du service habitat de la CAB a également été le fil directeur de ce partenariat local. hIl est nécessaire de ne pas interrompre la dynamique partenariale globale et de préserver la cohésion des équipes au sein des maîtrises d’ouvrage, ce qui impose d’éviter les temps morts entre le PRU et le NPRU (cette obligation émane également de l’attente des habitants). hLes partenaires du NPNRU souhaitent pérenniser le mode d’organisation qui laisse une autonomie importante à chaque commune pour la mise en oeuvre opérationnelle et financière de leur projet, tout en affirmant le rôle de la CAB pour le volet stratégique du pilotage. L’AMO OPCU, au côté du référent de la CAB jouera également un rôle de mise en cohérence de la coordination à l’échelle de l’agglomération. hLes ménages à reloger sur les quartiers bénéficiant du NPNRU feront l’objet du même degré d’accompagnement renforcé. hLes ménages restant sur site bénéficieront de structures et d’équipements à même de compléter cet accompagnement de façon pro-active. 10 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 3.1Stratégie de l’agglomération sur les QPV Mener une politique de renouvellement urbain à l’échelle des QPV, dans l’optique de la construction d’une ville durable Les QPV sont localisés dans les 4 communes centres de l’agglomération. Localisés à proximité immédiate des centres villes, ils bénéficient de services et d’un réseau de transport performants. Compte tenu de la rareté du foncier, ils constituent également des leviers déterminants pour le renouvellement urbain de l’agglomération. Cela suppose : -- L’intégration de ces quartiers dans le développement de la ville (cf. Transport, désenclavement physique ...) -- L’amélioration de la qualité de l’habitat et des performances énergétiques. -- La promotion de la mixité fonctionnelle, en particulier par la création et le développement d’activités économiques. -- La diversification de l’habitat : mixité des formes urbaines, développement d’une offre à destination de publics spécifiques, promouvoir la diversité des types de produits résidentiels. -- Une action de renouvellement des secteurs dégradés du centre ville de Boulogne-surMer qui passera notamment par une politique forte de lutte contre l’habitat indigne qui pourra être un levier pour la reconstitution de l’offre de logements locatifs sociaux démolis dans le cadre du NPNRU Mise en place d’une politique volontariste d’occupation sociale plus équilibrée à l’échelle de l’agglomération -- Mettre en place une stratégie d’attribution de logements locatifs sociaux à l’échelle de l’agglomération qui se traduira dans le cadre de la conférence inter-communale du logement et dans sa convention d’application. Ce point fera l’objet d’un travail spécifique dans le cadre du protocole de préfiguration. En effet, la CAB lancera un diagnostic de l’occupation et du fonctionnement du parc locatif à l’échelle de l’agglomération. Ce diagnostic débouchera sur la déclinaison de la stratégie de peuplement dans une perspective de mixité sociale des quartiers. -- Organiser une veille sur l’occupation du parc de logements de l’agglomération. -- Poursuivre le rééquilibrage de l’offre sociale à l’échelle de l’agglomération. -- Promouvoir une mixité résidentielle à l’échelle des quartiers NPNRU à moyen / long terme (horizon de 20 ans). Améliorer le cadre de vie des quartiers, favoriser leur appropriation par les habitants et usagers et promouvoir le vivre ensemble -- Gestion urbaine de proximité, pour assurer la la bonne gestion de l’existant et la pérennité des investissements. -- Placer les habitants au cœur de la transformation et de l’appropriation du cadre de vie, en favorisant le lien social. -- Garantir la sécurité et la tranquillité des habitants. Synthèse 3. VOCATIONS DES QUARTIERS PRIORITAIRES ET PREMIÈRES ORIENTATIONS OPÉRATIONNELLES Accompagnement de la fonction sociale des quartiers -- Lever les freins à l’emploi et renforcer l’accompagnement à l’emploi. -- Faire de l’éducation et de la réussite scolaire une priorité. -- Renforcer les actions de soutien à la parentalité. -- Faciliter l’accès aux dispositifs de soin, de prévention et d’éducation à la santé. -- Favoriser l’accès à la culture et aux loisirs. 3.2Vocation des secteurs Triennal / Aiglon dans le cadre du quartier du Chemin Vert et premières orientations opérationnelles Malgré un cadre de vie fortement dégradé, un fort potentiel de développement urbain, dans la continuité du centre ville et de la dynamique enclenchée sur Transition -- Le territoire du Chemin Vert constitue un vaste plateau au dessus de la mer, en continuité urbaine avec le centre ville qui représente un potentiel urbain très important. -- Le plateau du Chemin Vert constitue une polarité secondaire déjà bien reliée au centre ville et disposant d’une identité propre. -- La rue du Chemin Vert constitue un point d’appui urbain. Elle dispose de commerces et d’équipements et a bénéficié d’une requalification de grande qualité dans le cadre du PRU. C’est en outre un lien important, puisque c’est la seule voie est/ouest irriguant ce territoire. -- La rareté du foncier disponible à Boulogne-sur -Mer et sa localisation exceptionnelle entre VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 11 terre et mer rendent le renouvellement urbain de ce site particulièrement stratégique. -- Ce site bénéficie d’une dynamique déjà enclenchée avec le PRU Transition et d’une attente très importante de la part des habitants. Vocation à un horizon de 10 ans : moderniser le quartier en y apportant une mixité fonctionnelle et tout en conservant son identité «populaire»: Le caractère «populaire» du quartier se matérialisera dans un premier temps par une transformation du cadre de vie des habitants actuels et par la construction d’une nouvelle attractivité visà-vis de l’extérieur. Il s’agit ainsi de provoquer un basculement de l’image de quartier d’habitat social dégradé, vers celle d’un quartier offrant des conditions d’accueil optimales, pour les habitants et pour les usagers venant du reste de la ville, voire de l’agglomération : Un quartier dense dans une logique de valorisation du foncier -- Compte tenu de la rareté du foncier et de la localisation stratégique du secteur, une optimisation de la densité sera recherchée (des marges de manoeuvre ont été identifiées dans le cadre des études urbaines déjà réalisées). Un quartier intégré dans la ville et dans le paysage naturel -- La dynamique de renouveau du Chemin Vert, qui a été amorcée avec la transformation radicale du secteur de Transition, servira d’appui et sera poursuivie sans temps mort. -- Un élément fondamental du projet repose sur l’offre d’un cadre de vie en prise avec le grand paysage maritime et en lien direct avec le centre ville (cheminement doux et TC). Cet objectif passe par le désenclavement du secteur, tel que déjà souligné par les études urbaines menées à ce jour : ouverture de la perspective sur la mer, ouverture sur la rue du Chemin Vert et recherche d’une porosité entre les secteurs du Chemin Vert (tout en préservant leur identité). Un quartier populaire, qualitatif et diversifié -- Le choix de restructurer ou de démolir les bâtiment, même s’il a déjà fait l’objet de plusieurs réflexions, sera réexaminé grâce à un complément d’étude urbaine à mener dans le cadre du protocole de préfiguration. Ces choix seront guidés non seulement par l’enjeu en terme de performances environnementales et d’économie de charges, mais aussi en termes de qualité urbaine et d’optimisation de la ressource foncière. 12 -- Dans une logique de renforcement de l’attractivité et d’économies de charges pour l’ensemble des acteurs (des gestionnaires aux habitants / usagers du site), le performance environnementale sera systématiquement intégrée dans la programmation opérationnelle. Cet objectif est en cohérence avec le pilier urbain du contrat de ville, qui vise à «construire la ville durable». -- La reconstitution d’une part importante de logements locatifs sociaux sur site est incontournable. Elle visera à répondre à la demande existante au sein du secteur, dans la mesure où une large part des habitants aspire à rester sur site (attachement au quartier, présence des services sociaux, commerces et du tissu associatif). Cet objectif aura également pour vertu d’éviter les effets de report sur d’autres sites, dans le cadre des relogements. -- Une offre diversifiée de logements sera promue, dans sa forme (petits collectifs, individuels ...) et dans ses produits (mobilisation du large éventail possible, aussi bien en termes de financements que d’adaptation à des publics spécifiques). Diversification fonctionnelle -- L’objectif sera également de faire émerger une diversification fonctionnelle. A ce titre la dynamique d’installation de l’entreprise «Sopra» à Transition est une opportunité pour renforcer la vocation du Chemin Vert sur l’accueil d’activités liées aux technologies de l’information et de la communication. La poursuite de cette démarche se concrétise déjà à court terme par le choix de réaliser une tour de co-working au coeur de Triennal, avant même la signature de la convention d’application avec l’ANRU. Cette opération vise à transformer 6 niveaux de la Tour Méhul en vue de la création de 1 650 m² de bureaux. -- Le maintien de l’offre commerciale autour de la Place Vignon, qui donne sur la rue du Chemin Vert et forme une articulation avec le coeur de quartier, sera recherché. Cette démarche, de même que celle visant l’installation de la Tour de co-working sera encadrée par une étude de développement économique. -- La confirmation du rayonnement des équipements existants (Maison de l’emploi, salle Louis Blanc). Un quartier doté de services de qualité en faveur de l’attractivité -- La profonde restructuration des Groupes Scolaires sur site mais rayonnant au-delà du sec- Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Vocation à un horizon de 20 ans : vers un statut de véritable pôle d’attractivité Malgré l’important potentiel urbain du site et malgré l’amorce d’une dynamique positive constatée sur le secteur Transition, le véritable tournant pour une réelle attractivité résidentielle du quartier est envisagé à un horizon de 20 ans. Cette hypothèse devra être étayée par une étude d’attractivité du marché immobilier privé, à mener dans le cadre du protocole de préfiguration. Plusieurs leviers seront mobilisés de façon volontariste et intégrés dès le démarrage du projet, en vue de porter leurs fruits à plus long terme : -- Constitution de réserves foncières au sein et en frange du quartier (emprises déjà identifiés dans étude pré-opérationnelle). Dans l’attente de l’accueil d’un programme privé de logements, les espaces bénéficieront d’une gestion transitoire au bénéfice des habitants. -- Réflexion quant à la réalisation de programmes d’accession sociale et d’accession maîtrisée, ainsi qu’à l’opportunité de la vente HLM, en vue de favoriser des parcours résidentiels ascendants. -- L’intervention sur le site de Triennal - Aiglon doit également être considérée comme un levier de reconquête de copropriétés dégradées vers le centre ville (Calmette Roux, une co-propriété dégradée en belvédère face au centre ville). 3.3Vocation du quartier de la Tour du Renard dans son environnement et premières orientations opérationnelles Une enclave de taille réduite stigmatisée, ne disposant pas de potentiel endogène mais dotée d’un environnement favorable -- Le périmètre de rénovation urbaine est de taille réduite : 2,3 ha, 287 logements, environ 400 habitants à ce jour -- Il s’agit d’une enclave composée exclusivement de logements locatifs sociaux, alors que son environnement immédiat intègre un tissu pavillonnaire majoritairement privé. -- Le site est difficilement lisible de l’extérieur, fermé sur lui-même. Le cadre bâti est daté et dépassé : halls d’entrée obsolètes et sans solution technique, taille réduite des logements. -- Le périmètre souffre d’une image extrêmement dégradée («affaire d’Outreau» et patrimoine peu attractif), qui se reflète dans les demandes d’attributions : une spécialisation dans l’accueil de ménages en grande difficulté sociale et une vacance qui progresse malgré un marché locatif social tendu au niveau de l’agglomération. -- Le secteur est situé à proximité immédiate du centre ville d’Outreau (5 minutes à pied) et de nombreux équipements aux rayonnement communal (parcs, Lycée, collège, écoles, commerces, équipements sportifs, équipements médicaux …). Il est également déjà desservi par le réseau de transport en commun. Synthèse teur sera accompagnée d’une réflexion sur la carte scolaire, afin de générer des échanges avec l’extérieur grâce à ce levier. -- Dans le souci de promouvoir la vitalité du quartier en s’appuyant sur ses habitants, il s’agira également d’offrir une visibilité et d’améliorer les conditions d’accueil des très nombreuses associations déjà actives. -- Les flux générés par la diversification fonctionnelle amèneront ainsi à court / moyen terme une première forme de mixité et contribuera à amorcer le changement d’image du quartier. Vocation à un horizon de 10-15 ans : un quartier résidentiel adossé aux secteurs environnants -- La démolition de l’ensemble des 287 logements locatifs sociaux s’avère une nécessité, de même qu’une dédensification du site. -- Cette enclave d’habitat social sera repositionnée par rapport à son environnement et au fonctionnement du quartier à un niveau plus large. L’étude urbaine qui sera menée dans le cadre du protocole de préfiguration visera à intégrer le site de rénovation urbaine à son périmètre élargi. -- Grâce à plusieurs sites associés de reconstitution de l’offre de logements locatifs sociaux, le site actuel bénéficiera d’une déconcentration de l’offre sociale. -- Une reconstitution de l’offre sur site et à proximité sera toutefois nécessaire. Cette offre de logements locatifs sociaux devra être assez diversifiée pour répondre aux attentes et aux besoins d’habitants qui restent attachés au quartier et pour attirer de nouveaux ménages. -- Une offre de logements en accession sera également introduite, en s’appuyant sur l’étude de marché à mener dans le cadre du protocole de préfiguration. -- Les équipement publics seront renforcés pour répondre aux évolutions du site et générer des échanges au-delà du quartier. Un centre social et culturel pourra ainsi être créé sur site (opportunité à confirmer dans le cadre de la phase protocole de préfiguration). Par ailleurs, dans un but de rationalisation et d’optimisation des ressources foncières, les 4 classe maternelles de l’école de la Tour du Renard seront relocali- VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 13 sées dans l’école primaire Louise Michel située à proximité immédiate. 4. ORGANISATION DE LA CONDUITE DU PROJET PENDANT LA DURÉE DU PROTOCOLE L’organisation retenue se base en partie sur l’expérience concluante du travail partenarial mené dans le cadre des PRU. Le pilotage de la cohérence globale de la mise en oeuvre du protocole de préfiguration à l’échelle de l’agglomération sera assuré par la CAB, tout en laissant à chacune des deux communes les prérogatives de mise en oeuvre à l’échelle de leurs quartiers respectifs. Le pilotage d’ensemble sera parfaitement intégré grâce aux moyens suivants : -- Désignation d’un pilote au sein de la CAB (le responsable du service habitat). -- Mise en place d’une mission d’AMO OPCU commune aux 3 collectivités (groupement de commandes entre la CAB, mandataire et les communes d’Outreau et de Boulogne-surMer). -- Organisation d’un comité de pilotage annuel du contrat de ville, dont le NPRU sera l’un des volets. Au niveau de chaque projet, des comités techniques seront organisés à une fréquence qui sera fonction de l’ampleur et de l’actualité du site concerné. Ils mobiliseront le pilote identifié au niveau de chaque commune, les référents désignés par chaque maître d’ouvrage et partenaire financeur. Des comités techniques mutualisant les deux sites pourront être organisés pour traiter les sujets d’intérêt communautaire (notamment ceux ayant trait au peuplement et à la diversification de l’offre). Les échanges d’expériences seront assurés par le rôle de fil directeur joués par la mission d’AMO OPCU et par l’Agence d’Urbanisme Boulogne Développement Côte d’Opale, qui interviendra dans le cadre de certaines études (voir tableau détaillé du programme de travail en annexe). L’appui de la mission d’AMO OPCU permettra d’apporter une expertise extérieure sur la fiabilisation opérationnelle et financière en vue du montage des conventions d’application. Les études lancées dans le cadre du protocole de préfiguration associeront étroitement les 14 habitants et usagers de chaque site, grâce aux modalités suivantes : -- Conseils citoyens (qui bénéficieront d’une formation et de moyens dédiés) -- Participation de membres des conseils citoyens aux comités de pilotage et à certaines réunions techniques -- Utilisation de la maison du projet comme lieu de référence pour la co-construction Les travaux sur la mémoire et la communication, dont la qualité a été régulièrement soulignée par l’ANRU, seront poursuivis avec la même exigence dans le cadre du NPNRU. 5. PROGRAMME DE TRAVAIL À METTRE EN OEUVRE EN PHASE DE PROTOCOLE DE PRÉFIGURATION Diversification de l’habitat -- Étude d’attractivité du marché immobilier privé sur les quartiers en rénovation urbaine Stratégie de peuplement -- Mission de diagnostic de l’occupation et du fonctionnement du parc locatif à l’échelle de la CAB et déclinaison de la stratégie de peuplement dans une perspective de mixité sociale des quartiers -- Déclinaison de la stratégie de relogements à l’échelle de chaque quartier Projet urbain -- Complément étude urbaine Chemin Vert -- Étude urbaine Tour du Renard / Chemin de Berquen Environnement -- Étude de capacité du réseau de chauffage urbain de la Tour du Renard, compte tenu du projet urbain envisagé Insertion par l’activité économique -- Élaboration d’une nouvelle charte intercommunale d’insertion Développement économique tude développement économique Chemin Vert Pilotage -- AMO OPCU -- AMO OPCU Globale -- AMO OPCU Chemin Vert -- AMO OPCU Outreau : -- Cadrage de la mise en place du dispositif Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Synthèse d’évaluation -- Équipe projet Ville de Boulogne-sur-Mer (1 an) -- Équipe projet Habitat du Littoral (1 an) -- Poursuite coordonnateur GUSP Chemin Vert (1 an) -- Poursuite communication Chemin Vert (1 an)* -- Équipe projet Ville d’Outreau (1 an) -- Communication Tour du Renard (1 an) hPour plus de détail, voir détail dans le dossier complet ci-après. 6. DEMANDES DE PRÉ-FINANCEMENT D’OPÉRATIONS Les opérations suivantes font l’objet d’une demande de pré-financement au regard de leur urgence et du fait qu’elles n’obèrent pas la réflexion à mener sur le projet urbain global : -- Lancement d’une première phase de démolitions de 128 logements sur le site de la Tour du Renard -- Réhabilitation de la barre Louis David (80 logements) à Triennal hPour plus de détail, voir détail dans le dossier complet ci-après. VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 15 16 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB I PRÉSENTATION DU CONTEXTE VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 17 LE TERRITOIRE (2 018 hab./km²). 1. LE CONTEXTE DE AL’AGGLOMÉRAUN TERRITOIRE STRUCTURANT L’ECHELLE DU PAS-DE-CALAIS Aujourd’hui, l’aire urbaine du territoire du BouTION lonnais dépasse les limites de L’INSEE définit l’aire urbaineadministratives comme « un ensemble la CAB, toutefois on constate une absence de de communes, d’un seul tenant et sans enclave, Une faible concurrence entre les aires urbaines 1.1Présentation de l’agglomération communes multi-polarisées avec d’autres aires constitué par un pôle urbain, et par des communes Un territoire structurant à l’échelle du Pas-de- urbaines (données INSEE).Cela sous-entend ou unités urbaines (couronne périurbaine) La CAB qui en 2011 une population de unerurales forte attractivité du pôle urbain du BoulonCalais, avec unreprésentait réseau d’infrastructures denses dont au moins 40 % de la population 117 684 habitants est constituée de 22 communes : nais en termes d’activités et de générations résidente de La CAB qui en 2011 représentait une population déplacements. ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des Baincthun, Boulogne-sur-Mer, Condette, Contevillede 117 684 habitants est constituée de 22 comcommunes attirées par celui-ci ». les-Boulogne, Dannes, Boulogne-sur-Mer, Echinghen, Equihen-Plage, munes : Baincthun, Condette, Étendu sur une superficie de plus de 200 km², le Hesdigneul, La Capelle, Le territoire est vaste et contraint par des éléments ContevilleHesdin-L’Abbé, les-Boulogne,Isques, Dannes, Echinghen, majeurs :l’aire urbaine du territoire du Aujourd’hui, Portel, Nesles, Neufchatel-Hardelot, Outreau, Pernes, Equihen-Plage, Hesdigneul les-boulogne, Hes- naturels Boulonnais dépasse les limites din-L’Abbé, Isques, La Capelle les-boulogne, Le Son importante façade maritime avecadministratives près de Pittefaux, Saint-Etienne-au-Mont, Saint-Léonard, Portel, Nesles, Neufchatel-Hardelot, Outreau, 25 côté, dekm la de CAB, toutefois on constate une absence de Saint-Martin-Boulogne, Wimereux, Wimille. Pernes communes multi-polarisées avecquid’autres Liane, fleuve du Pas-de-Calais se jette aires Toujours en les-boulogne, 2007, la densitéPittefaux, moyenneSaint-Etiennedu territoire -- La au-Mont, Saint-Léonard, Saint-Martin-Boulogne, dans la Manche à Boulogne-Sur-Mer et qui urbaines (données INSEE). est de 586 hab./km², Wimereux, Wimille.avec un tissu urbain central constitue une véritable artère bleue dans le dense constitué des communes de Boulogne-surterritoire du Boulonnais axe de démoyenne territoire esthab./km²) de 586 hab./ Cela sous-entend uneainsi fortequ’un attractivité du pôle Mer La (5 densité 207 hab./km², Le du Portel (2 657 et veloppement majeur du territoire (notamment km², avec un tissu urbain central dense constiurbain du Boulonnais en termes d’activités et de Outreau (2 018 hab./km²). dans le pôle urbain). tué des communes de Boulogne-sur-Mer (5 207 génération de déplacements. hab./km², Le Portel (2 657 hab./km²) et Outreau -- De grandes entités boisées naturelles : la fo- 6 18 Plan Local d’Urbanisme intercommunal de la Communauté d’agglomération du Boulonnais Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 000 HABITANTS nnes dans détecomcomdans . périphérie : 2000 à 2500 habitants au km² à Outreau et Le Portel, 700 à 1 100 habitants au km² dans la première couronne de communes – St Léonard, Wimereux, St Martin, Boulogne et Equihen-Plage - et à l’extérieur de cette couronne, la densité varie entre 50 et 400 habitants au km². Au 1er janvier 2011, la Communauté d’agglomération du Boulonnais compte 2 713 habitants en moins par rapport à 2006, soit 117 684 habitants. Cette perte de population (-0.5% par an entre 2006 et 2011) est inverse aux évolutions démographiques des EPCI voisins. I Présentation du contexte mpte ns les ognents à Portel 19 I Profil démographique et social En effet, à l’Est, la Communauté de Communes de Desvres Samer connaît une évolution de sa population de 1.3% par an et au Nord, la Communauté de Communes de la Terre des 2 Caps enregistre une croissance démographique de 0.5% par an. On peut donc supposer le départ populations originaires notamment du centre 1.2 -UNE PERTE DE PLUS DE 2900 HABITANTS DEPUISde 1999 de l’agglomération boulonnaise (perte de 2 400 habitants entre 2006 et 2011 à Boulogne-surDepuis 1999, la tendance démographique de l’ag- Mer, Le Portel, Outreau et St Martin Boulogne) vers les EPCI voisins glomération boulonnaise est à la baisse tandis que les populations départementale et régionale sont en légère hausse. Entre 1999 et 2011, l’intercommunadomaniale Boulogne sur la commune litérêta perdu 5 071 de habitants. Sur la dernière période de Baincthun, la forêt d’Ecault située sur les de recensement, le taux de variation annuel de la communes de Saint-Etienne-au-Mont et de Enpopulation 2011, la densité de population dedu l’agglomération deles l’agglomération s’est encore Condette, dunes boisées Montdégradé, Saint s’élève à 574 hab./km². Laentre ville centre caractérise passant de par an 1999 etse 2006 à -0,5% Frieux sur-0,3% la commune de Dannes et Neufchapar une densité population élevée, 5 069 agrihab/ par anArdelot entre 2006 2011. Adivers titre de comparaison, tel …de ouet encore espaces cecoles même taux s’élève sur la dernière période (2006km². A l’échelle de la région Nord Pas de Calais, Bourepartis sur le territoire. 2011) à 0,13% annotamment pour le département du Paslogne-sur-Mer separ place au 6ème rang communes -- Un relief marqué en des périphérie du de-Calais et 0,12% par an la région les plus urbain denses derrière Lapour Madeleine (7 Nord-Pas824 hab. pôle central, de-Calais. km²), Roubaix, de Lilletransports, et Tourcoing.la En Mons-en-Baroeul, termes d’infrastructures CAB bénéficie d’un axe autoroutier (l’A16) Nord La–densité danslal’agglomération Sud etde sapopulation liaison avec N42 structurantBoule territoire d’un grand lonnaise est(notamment organisée del’implantation façon concentrique, cellede la Zones d’activités), par: 2000 une cinombre décroît de ville-centre vers lacomplété périphérie desserte ferroviaire permettant de relier Calais, à 2500 habitants au km² à Outreau et Le Portel, 700 Lille, Amiens ou dans Parisla première couronne à Arras, 1100 habitants au km² Une agglomération de près de 118 St 000Martin hab de communes – St Léonard, Wimereux, qui a perdu 3 000 hab depuis 1999 Boulogne et Equihen-Plage - et à l’extérieur de cette couronne, densité varie entre 50 et 400 habitants En 2011,la l’agglomération Boulonnaise compte au117 km².684 habitants, dont 66% sont concentrés dans les communes du centre : 42 680 habitants à Boulogne-sur-Mer, 14 482 habitants à Outreau, 11 117 habitants à St Martin-Boulogne et 9 705 Vers un vieillissement de la population et habitants à Le Portel (source : Insee, RP 2011, uneAu part ménages plus élevéed’aggloméraque la 1erdes janvier 2011,isolés la Communauté population municipale). moyenne régionale tion du Boulonnais compte 2713 habitants en moins La densité de population dans l’agglomération Sur la parpériode rapport1999-2010, à 2006, soit la 117 684 habitants. pyramide des âges Boulonnaise est organisée de façon concen- de l’agglomération Boulonnaise se par caractérise Cette perte de population (-0.5% an entre 2006 trique, celle-ci décroît de la ville-centre vers la par un rétrécissement de sa base et des classes et 2011) est inverse aux évolutions démographiques unal de la Communauté d’agglomération du Boulonnais des EPCI voisins. En effet, à l’Est, la Communauté de Communes de Desvres Samer connaît une évolution VERSION DU 17/06/15 EN VUE RTP Dossier deDE saLA population de 1.3%de parprésentation an et au Nord, la Communauté de Communes de la Terre des 2 Caps enregistre une croissance démographique de 0.5% par d’âge intermédiaires(jusque 44 ans) et un élargissement des classes d’âge les plus élevées, notamment celle des 45-59 ans, ce qui traduit donc un vieillissement de la population. Les ménages isolés sont plus représentés dans l’agglomération boulonnaise (33%) que la moyenne régionale (31%). Par contre, ce taux reste inférieur à la moyenne nationale (34%). En 2010, la commune de Boulogne-sur-Mer concentre, à elle-seule, 52% des ménages isolés de l’agglomération boulonnaise soit 8470 ménages Un tissu économique concentrés pour moitié dans la ville centre Le tissu économique est concentré dans la ville centre (2 493 établissements) et les communes voisines de St Martin Boulogne (685 établissements), Outreau (424 établissements), Le Portel (307 étab.) et St Léonard (235 étab.). Boulogne-sur-Mer rassemble près de la moitié des établissements de transports et de services de l’agglomération Boulonnaise, 42% des établissements d’administration publique, d’enseignement, de santé et d’action sociale et 42% des industries du territoire Un développement du tissu économique plus faible que la moyenne régionale A l’exception du secteur de la construction,l’agglomération Boulonnaise enregistre une croissance des établissements inférieure à la moyenne régionale. Comparée à la moyenne régionale, l’agglomération Boulonnaise se caractérise par une baisse des effectifs salariés dans presque tous les secteurs d’activités, tandis qu’au niveau régional, la baisse d’effectifs ne concerne que quelques secteurs de façon significative : agriculture et pêche (-20% contre -31% localement), industrie (-15%, un taux plus marqué que l’agglomération), construction (-10% alors que localement la perte est plus importante,-13%) et commerce (-4% contre -6.1% localement) Une croissance des demandeurs d’emploi supérieure à la moyenne régionale Au 31 décembre 2011, l’agglomération Boulonnaise compte 11 077 demandeurs d’emploi de fin de mois. 59% d’entre eux sont âgés de 25 à 49 ans. Les chômeurs de longue durée représentent 41% des demandeurs d’emploi de catégorie ABC, soit une part inférieure à la moyenne régionale (42%). Le chômage de longue durée touche surtout la tranche d’âge des 25-49 ans. Entre 2010 et 2011, le nombre de demandeurs 20 d’emploi a progressé de près de 5% dans l’agglomération Boulonnaise, soit un peu plus que la moyenne régionale (3.7%) et celui des chômeurs de longue durée, de 10% (6.1% pour la moyenne régionale). Des revenus fiscaux inférieurs à la moyenne régionale En 2010, la part des ménages non imposables dans l’agglomération s’élevait à 51%, une part supérieure à la moyenne régionale (48,7%). En 2010, le revenu médian par unité de consommation s’élevait à 15 423€ dans l’agglomération, un montant inférieur de 5.8% à celui de la région. Cet écart reste stable depuis les cinq dernières années Un niveau d’ équipements à conforter En 2012, la densité des équipements de proximité, des équipements intermédiaires et des équipements supérieurs de l’agglomération Boulonnaise était supérieure à la moyenne régionale, mais inférieure à celle de la moyenne nationale (sauf la part des équipements supérieurs qui est équivalente). 43% des équipements de l’agglomération Boulonnaise sont concentrés à Boulogne-sur-Mer, puis par ordre décroissant, 10% à St Martin Boulogne, 9,6% à Outreau, 6% à Wimereux et 6% également à Le Portel. Les ¾ des équipements du territoire sont des équipements de proximité (commerces, écoles, médecins, services aux particuliers), avec quelques manques en matière d’équipements sportifs,culturels et d’accueil. La mobilité des actifs : Les déplacements professionnels sont naturellement structurés par la localisation des différents pôles d’emplois. Mobilité interne : une forte concentration de la mobilité à destination et interne au pôle urbain L’analyse des déplacements « domicile-travail» réalisés en interne sur le territoire de la CAB (données INSEE 2006) fait apparaître que : -- 68% des déplacements (soit 18 780 personnes selon l’EMD 2008) se concentrent sur le pôle urbain ; -- Les liaisons depuis les communes monopolarisées vers le pôle urbain restent aussi élevées et représentent 18% des déplacements internes (5 048 personnes selon l’EMD 2008). La motorisation des ménages Les mesures du taux de motorisation des ménages en 2007 (nombre de voitures par ménage) et de la part des ménages possédant au moins Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB est élevée (plus de 60%) dans les communes de Boulogne-sur-Mer, Le Portel et Nesles, et diminue au fur et à mesure de l’éloignement du centre de l’agglomération. Un poids des ménages précaires plus important dans le centre de l’agglomération et dans certains quartiers de Boulogne-sur-Mer C’est dans le centre de l’agglomération, et en particulier dans certains quartiers de la villecentre, que l’on trouve les plus forts taux de pauvreté, dont le niveau de dépendance aux prestations sociales constitue un indice. Dans certains quartiers de Boulogne-sur-Mer, comme le centre-ville et les quartiers en rénovation urbaine que sont Transition et Triennal/ Aiglon, plus d’un ménage sur quatre a des revenus composés exclusivement de prestations sociales. A l’inverse, dans certaines communes, notamment de l’arrière pays, cette proportion est inférieure à 5%. VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Arrêt de projet le 09 avril 2015 Dossier de présentation Diagnostic III Présentation du contexte Habitat une voiture mettent en exergue un taux d’équipement relativement faible à Boulogne-sur-Mer et le Portel (où près d’un ménage sur trois n’a pas de voiture). Il en ressort une clientèle captive Undes poids des ménages plus important autres modes deprécaires déplacements. dans le centre de l’agglomération et dans certains 1.2Des disparités territoriales en matière quartiers de Boulogne-sur-mer de profils socio-économiques des méC’est dansnages le centre de l’agglomération, et en particulier dans certains quartiers de la ville-centre, Un poids des foyers fiscaux non imposables que plus l’on trouve lesdans plus forts taux de dont marqué le centre depauvreté, l’agglomération le niveau de dépendance aux prestations sociales la Communauté d’agglomération du Boulonnais constitue unune indice. certains accueille part Dans importante dequartiers ménagesdemoBoulogne-sur-Mer, comme le centre-ville et les destes. quartiers en rénovation urbaine que sont Transition poids plus des d’un foyers fiscaux imposables, et Le Triennal, ménage surnon quatre a des comparable à la moyenne départementale, revenus composés exclusivement de prestationsest largement supérieur aux moyennes régionale sociales. A l’inverse, dans certaines communes, et nationale. Cependant, de fortes disparités notamment de l’arrière pays, cette proportion est existent entre les communes de l’agglomération. inférieure à 5%. La proportion de foyers fiscaux non imposables 21 51 Des quartiers de la politique de la ville qui demeurent des lieux de concentration de Des quartiers de la politique de la ville qui difficultés économiques et sociales demeurent des lieux de concentration de difficultés économiques et sociales Ces quartiers concentrent des populations en difficultés économiques et communes sociales : niveaux de Des disparités entre en termes Ces quartiers concentrent deschômage populations en de taille ménages revenus plusdes faibles, taux de des jeunes difficultés économiques et sociales : niveaux de plus proportion de bénéficiaires d’une En important, terme de composition familiale, la jeunes situation revenus plus faibles, taux de chômage des allocation chômage fortement plus élevée… est également différenciée selon plus important, proportion de bénéficiaires d’une les communes. On constate en effet une nette allocation chômage différence entreplus lesélevée… communes du centre de l’agglomération, qui accueille une proportion importante de petits ménages et les communes péri-urbaines, dans lesquelles les familles sont davantage représentées. Au niveau infra-communal pour la ville de Boulogne-sur-Mer, on constate des écarts entre les quartiers du point de vue de la taille des ménages accueillis. Alors que le centre-ville de Boulogne-sur-Mer accueille des petits ménages (jeunes, personnes isolées), certains quartiers, notamment d’habitat social, se distinguent par une taille moyenne des ménages supérieure à 3 personnes. *L’unité urbaine de Boulogne-sur-Mer est constituée des communes *L’unité urbaine de Boulogne-sur-Mer est constituée des communes de Saint-Martin-Boulogne, Saint-Léonard, Outreau, Le Portel, de Saint-Martin-Boulogne, Saint-Léonard, Outreau, Le Portel, Saint- SaintEtienne-au-Mont, Echinghen et Isques. Etienne-au-Mont, Echinghen et Isques. 54 54 22 Plan d’Urbanisme intercommunal dede la Communauté d’agglomération du Boulonnais PlanLocal Local d’Urbanisme intercommunal la Communauté d’agglomération du Boulonnais Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Ces quartiers concentrent des populations en difficultés économiques et sociales : niveaux de revenus plus faibles, taux de chômage des jeunes plus important, proportion de bénéficiaires d’une allocation chômage plus élevée. Des poches de précarité concentrées dans le tissu urbain central, le reste de l’agglomération n’étant pas épargné L’agglomération boulonnaise compte en 2011 65 546 foyers fiscaux dont 46,6 % sont imposables, ce qui la place dans la moyenne nationale. Toutefois, qu’il s’agisse du revenu médian ou du revenu moyen, l’agglomération boulonnaise est en-deçà des valeurs départementale, régionale et nationale. Les chiffres analysés sont particulièrement faibles pour les communes de Boulogne-sur-Mer, Le Portel et Outreau. Une situation de l’emploi globalement dégradée Le bassin d’emploi du Boulonnais a été touché avec un peu de retard mais il n’a pas été épargné par la crise. Au 1er trimestre 2014, le taux de chômage s’établissait à 14,0 % contre 12,8 % pour le Nord-Pas de Calais et 9,7 % pour la France métropolitaine. Le nombre de DEFM catégories ABC s’élevait à 15 657 en juin 2014 qui marque une évolution quasiment nulle sur 12 mois. 20,5 % sont des jeunes de moins de 25 ans contre 18,8 % sur l’ensemble de la région. Plus préoccupant, 47,2 % sont des Demandeurs d’Emploi Longue Durée et la durée moyenne d’inscription est importante. Le niveau de qualification de la population active est inférieur à la moyenne régionale et nationale et c’est un handicap avec celui de la faible mobilité qu’il faut traiter. I Présentation du contexte Des quartiers de la politique de la ville qui demeurent des lieux de concentration de difficultés économiques et sociales Les bénéficiaires des minima sociaux sont aussi sur-représentés dans l’agglomération boulonnaise par rapport aux valeurs départementale, régionale et nationale. D’autres indicateurs comme l’éducation ou la santé soulignent s’il en était besoin cette précarité aux multiples facettes. Synthèse des données thématiques pour les quartiers prioritaires du Contrat de Ville de la CAB Caractéristiques des quartiers prioritaires par thématique Commune Nom des quartiers Iris population formation-diplôme Logement familles ménages Boulogne-sur-mer Liane (Damrémont ) Importante représentation des 60 ans et plus (23,2% contre 20,4% à Boulogne) 55% de ménages isolés dont près de la moitié âgée de 55 -79 ans et 17% de 80 33% de non diplômés et 26% de Près de 90% de logements ans ou plus titulaires d'un CAP-BEP locatifs sociaux Part importante de familles monoparentales (38%) Boulogne-surmer/Le Portel Importante représentation des 60 ans et plus (22,8% contre 20,4% à Boulogne) 13% de 15-17 ans non scolarisés (supérieur à la moyenne centre 33% de logements locatifs agglo) 26% de non diplômés et 17% de sociaux titulaires d'un BAC-BP (> moy nationale) Montplaisir Henriville* activités des résidents Faible taux d'emploi un taux plus élevé de chômeurs âgés 42% de ménages isolés, un taux proche de 55 - 64 ans et de femmes au de celui de Boulogne. chômage Boulogne-sur-mer Chemin vert** 19 à 21% de 15-17 ans non Un quartier très jeune, une majorité de scolarisés à Transition et moins de 15 ans (38% à Triennal et Triennal 28% à Transition) 59% et plus de non diplômés dans les quartiers Boulogne-sur-mer Beaurepaire Forte représentation des 15-29 ans (26%) 11% de 15-17 ans non scolarisés Forte représentation des 26% de non diplômés mais un locataires privés (38%) taux important de diplômés de l'enseignement supérieur (21%) Boulogne-sur-mer Centre ville Forte représentation des 15-29 ans (30% contre 23% à Boulogne) Près de 10% de 75 ans ou plus 21% de 15-17 non scolarisés (16 57% de ménages isolés essentiellement pers.) Très forte représentation âgés de 25-54 ans Un taux de non diplômé inférieur des locataires privés (66%) 26% de familles monoparentales à la moyenne de Boulogne (-8 pts) Outreau Tour du Renard Mixité de la population par tranches d'âge 9% de 75 ans ou plus 39% de non diplômés et 28% de 55% de locataires sociaux titulaires d'un CAP-BEP une part des familles nombreuses légèrement supérieure à la moyenne du centre agglo. taux d'emploi inférieur à la moyenne communale 45% de chômeurs de moins de 25 ans Le Portel Quartier des résidences un quartier jeune, une majorité de moins de 15 ans (30%) 11% de 15-17 ans non scolarisés 74% de logements locatifs 37% de non diplômés et 28% de sociaux titulaires d'un CAP-BEP 36% de familles monoparentales Forte représentation des familles nombreuses (23%) Très faible taux d'emploi, inférieur à 40% et faible taux d'emploi des femmes 68% de chômeurs âgés de 25 à 54 ans St Martin Boulogne Marlborough une majorité de 45-59 ans (23,4%), taux supérieur à celui du centre de l'agglo 34% de non-diplômés et 24% de 56% de locataires sociaux titulaires d'un CAP-BEP 15% de familles nombreuses 77% de logements locatifs sociaux Majorité de familles monoparentales : 46% à Triennal, 42% à Transition Forte représentation des familles nombreuses (3 enf. Et +) très faible taux d'emploi (<40%) faible taux d'emploi des femmes (<30%) 36% de chômeurs de moins de 25 ans à Triennal 26% de familles monoparentales, un taux équivalent à la moyenne de Boulogne Bonne représentation des familles nombreuses (17%) 36% de chômeurs de moins de 25 ans Un taux d'emploi proche de la moyenne communale. 34% de chômeurs de moins de 25 ans Faible taux d'emploi y compris celui des femmes 30% de chômeurs de moins de 25 ans Attention, les quatriers Iris ne correspondent pas aux périmètres des quartiers prioritaires mais tentent à s'en rapprocher. Seul l'IRIS Liane (Damrémont) est cohérent avec le périmètre du quartier prioritaire. * Les données présentées ici correspondent uniquement au secteur Montplaisir à Boulogne-sur-Mer. L'IRIS couvrant Henriville à Le Portel est trop vaste pour permettre une analyse statistique pertinente. ** Les données relatives au Chemin Vert correspondent aux quartiers Transition, Triennal et Aiglon. Les quartiers prioritaires concernent surtout les deux premiers quartiers. Boulogne-sur-Mer Développement Côte d'Opale - Janvier 2015 VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 23 Localisation des quartiers prioritaires de la politique de la ville au sein de la CAB Périmètre de réflexion NPNRU 24 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Les QPV ont été définis par l’État sur la base du critère unique du revenu par habitant et la méthode du carroyage. Ils ont fait l’objet d’une négociation entre l’État et la Communauté d’agglomération du Boulonnais en septembre 2014. Les demandes d’ajustement portées par la Communauté d’agglomération du Boulonnais ont toutes été entendues et la géographie prioritaire de la politique a ainsi été stabilisée par le décret N°2014-1750 du 30 décembre 2014. En cohérence avec le diagnostic du projet de territoire, ils sont tous situés dans le tissu urbain de l’agglomération boulonnaise et formés par les communes de Boulogne-sur-Mer, Outreau, Le Portel et Saint-Martin-Boulogne. s’y est ainsi développé, avec la division d’immeubles anciens qui servent de refuge pour des familles parfois reléguées du parc social ou des jeunes précaires qui accèdent à un premier logement autonome. Il appelle un traitement différent des autres quartiers du contrat de ville caractérisés par la présence d’un bailleur social et une présence plus marquée du tissu associatif et de services « sociaux ». -- Le quartier Chemin vert à Boulogne-sur-Mer reste le plus important en termes de population et d’enjeu (convention de renouvellement urbain à Triennal et Aiglon – liste d’intérêt national PNRU II). Il apparaît dans un périmètre plus large avec le quartier « Beaurepaire » toujours à Boulogne-sur-Mer et le quartier «Malborough» à Saint-Martin-Boulogne. Il s’agit là du périmètre de la Zone de Sécurité Prioritaire reconnu par l’État. Cette dimension intercommunale n’en appelle pas moins un diagnostic ciblé car chacun des quartiers présente des spécificités. I Présentation du contexte La réforme de la politique de la ville, repose sur un nouveau contrat unique et une nouvelle géographie. Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) mettent fin à l’enchevêtrement des zonages (ZFU, ZRU, ZUS, …). Cette réforme de la géographie prioritaire vise un double objectif : rendre plus lisible la politique de la ville et éviter le saupoudrage. Des différences avec le périmètre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale de l’agglomération boulonnaise méritent d’être soulignées : -- La géographie prioritaire de la ville de Le Portel est resserrée. Cette évolution ne tient pas à un changement radical de la composition sociale de la commune. D’une part, la méthode du carroyage permet de cibler avec précision les zones prioritaires et d’autre part l’ancien périmètre ZUS généreux » n’avait étébase actuaLes QPV ont«été définis par l’État pas sur la du critère unique du revenu par habitant et la méthode lisé depuis 1996. du carroyage. Ils ont fait l'objet d'une négociation entre l’État et la Communauté d'agglomération du --Boulonnais Le quartieren centre ville à2014. Boulogne-sur-Mer est septembre un quartier « entrant ». En effet, on constate dans ce quartier une paupérisation Les demandes d'ajustement portées par lacertaine, Communauté d'agglomération du Boulonnais ont toutes été accompagnée d’une dégradation du parc de entendues et la géographie prioritaire de la politique a ainsi été stabilisée par le décret N°2014-1750 logements. Un habitat privé « social de fait » du 30 décembre 2014 : Nomenclature Dénomination Communes Population Z0701 Damrémont Boulogne-sur-Mer 1710 Z0702 Centre-Ville Boulogne-sur-Mer 1 280 Z0703 Chemin Vert-Beaurepaire-Malborough Boulogne-sur-Mer et SaintMartin-Boulogne 8 210 Z0704 Henriville-Montplaisir Le Portel et Boulogne-sur-Mer 1 470 Z0705 Quartier Tour du Renard Outreau 1 520 Z0706 Quartier des Résidences Le Portel 2 220 TOTAL 6 quartiers prioritaires 4 communes prioritaires 16 410 habitants VERSION DUde 17/06/15 EN VUEils DEsont LA RTPtous situés Dossier deleprésentation En cohérence avec le diagnostic du projet territoire, dans tissu urbain de l'agglomération boulonnaise formés par les communes de Boulogne-sur-Mer, Outreau, Le Portel et Saint-Martin-Boulogne. 25 1.3Contexte de l’agglomération en matière d’habitat Le poids des résidences secondaires pèse sur le niveau des prix immobiliers Depuis 1999, la progression du parc de résidences principales s’est avérée plus importante dans les communes péri-urbaines que dans le centre de l’agglomération. L’une des spécificités fortes de la Communauté d’agglomération du Boulonnais concerne le poids des résidences secondaires dans le parc de logements et leur progression ces dernières années. Ce constat met en évidence un risque de concurrence entre les résidences principales et les résidences secondaires, aussi bien dans l’offre nouvelle de logements que dans le parc existant. Les acquéreurs potentiels de résidences secondaires ont des capacités financières à priori bien supérieures à celles des ménages du territoire et peuvent contribuer de ce fait, à une surà lebâtir territoire. Lesprogression écarts de prixdes du prix foncier sont assez entre les les communes de les l’EPCI, ils sont Ce sontsignificatifs essentiellement petits et grands liés à un certain nombre de facteurs (exposition logements qui se sont développés ces dix der-du terrain, voisinage, proximité des axes structurants,..). nières années. Ces types de logements ne perAinsi, le prix d’une parcelle de terrain à bâtir peut mettent varier pas entre de répondre de manière satisfai88€ le m² à ST Etienne au Mont à près de sante à 150€ la diversité des attentes desplus ménages. le m² à Condette. Les prix les élevés sont La diversification de la typologie des offres proceux proposés dans la station balnéaire d’Hardelot duites etavec notamment la réalisation de logements un prix moyen de 200 € le m² pour une parcelle de tailledeintermédiaire (T3 et T4) est l’une des 1500m² conditions pour fidéliser des familles/des primoSurface moyenne accédants sur le territoire. Commune Prix au m² des terrains à bâtir Les niveaux de prix immobiliers Condette 900 m² varient146forte€ ment selon les communes de Hardelot 1500 la m² Communauté 200 € d’agglomération duMont Boulonnais. St Etienne au 615 m²Cependant, 88 € de St Martin Boulogne 1300 m² 87 € Wimereux 500 m² 109 € manière globale, on constate qu’ils sont relativement élevés au regard des moyennes des territoires de référence (moyennes départementale et régionale, agglomérations proches), en raison du marché des résidences secondaires. Dans le centre de l’agglomération, les prix dans le neuf restent inférieurs aux moyennes régionales et nationale mais sont difficilement accessibles pour la majorités des ménages boulonnais, dont les revenus sont modestes. D’où la difficulté de commercialisation de certains programmes. Moins de 20% des locataires en capacité d’accéder à la propriété sur la Communauté d’agglomération du Boulonnais L’offre en logements de la Communauté d’agglomération du Boulonnais ne permet pas de satisfaire les aspirations des ménages en termes de parcours résidentiels. Peu de ménages du territoire ont la capacité financière d’accéder à la propriété sur le territoire. Prix médian de vente des appartements d’occasion* dans l’agglomération boulonnaise 2011 2012 Variation du prix médian 2011/2012 1,1% Boulogne-sur-Mer 95 000 € 96 000 € Hardelot 193 500 € 195 500 € 1,0% Le Portel 71 000 € 72 000 € 1,4% Outreau 82 000 € 88 000 € 7,3% St Martin Boulogne 104 500 € 100 000 € -4,3% Wimereux 160 000 € 185 000 € 15,6% Agglomération boulonnaise 104 500 € 105 000 € 0,5% * Appartement garage Source : DIA - traitement Boulogne-sur-Mer Développement Côte d’Opale marchéselon des maisons anciennes ou àles Source : DIA 2012 - les Traitement Boulogne-sur-Mer Développement A titre d’exemple, ordres de prix pour un logementConcernant neuf sontledonc, les types de bien, Côte d’Opale la revente, le constat est identique, celui de niveaux suivants : de prix contrastés entre les secteurs du littoral, L’immobilier ancien : des niveaux de prix très contrastés au sein de la Communauté d’Agglomération du Boulonnais Le prix moyen d’un appartement ancien dans le secteur de Boulogne-sur-Mer est de l’ordre de 1730€ le m², un prix moyen équivalent à celui du secteur d’Arras et proche du Calaisis (1650€ le m²)- source Notaires de France, prix correspondant aux transactions enregistrées entre le 01/11/2012 et le 31/10/2013). Ces niveaux de prix restent inférieurs aux moyennes départementale (1950€ le m²) et régionale (2270€ le m²). certaines communes périurbaines (La Capelle les Boulogne, Condette) et le reste du territoire. Le prix médian des maisons peut osciller entre 100 et 150 000€ dans une majorité des communes du centre de l’agglomération à près de 200 000€ dans la couronne périurbaine. Pour une maison dans une des deux stations balnéaires, il faut compter entre 200 et 300 000€. A l’échelle du centre de l’agglomération boulonnaise, le prix d’un appartement varie entre 72 000€ à Le Portel et 100 000€ à St Martin Boulogne (source DIA – Traitement Boulogne-sur-Mer Développement Côte d’Opale). Dans les stations balnéaires de Wimereux et Hardelot, le prix médian est nettement plus élevé, Des difficultés de commercialisation pour cerProtocole de préfiguration du500€. nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB respectivement 185 000€ et 195 Sur la période tains programmes 2011-2012, les prix de vente sont restés quasiment stables dans l’agglomération Boulonnaise avec Depuis 2009, le nombre de logements disponibles 26 mération du Boulonnais / gain de nouveaux habitants dans le reste de l’arrondissement I Présentation du contexte années. La grande majorité des communes de Desvres-Samer et de la Terre des 2 Caps ont eu une croissance démographique positive ; à l’inverse, une grande partie des communes de la Communauté d’agglomération du Boulonnais a connu une baisse démographique. VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP L’augmentation de la demande a conduit à un allongement progressif des délais d’attribution, qui Dossier de présentation 27 La pression est particulièrement marquée sur la ville de Boulogne-sur-Mer (2500 demandes en instance). II Habitat Ceci a deux conséquences majeures : le déet 42% correspondent à des demandes de mutapart de jeunes familles primo-accédantes vers tion. le reste de l’arrondissement, pour accéder à la La forte augmentation de la demande constatée propriété (voir graphique ci-dessus) et une sur fortela Communauté La baisse démographique entre 2005 et 2011 est en grande partie le fait d’un pression sur le parc locatif social. En dépit d’un accroissement de la demande externe. effort d’agglomération certain de production de logements locadu Boulonnais s’explique L’augmentation de la demande a conduit à un altifs sociaux au cours des dernières années, la parpour unaccéder soldeà migratoire fortement déficitaire. longement progressif des délais d’attribution, qui pression cette offre est de plus n’ont cessé de s’accroître depuis 2006, atteignant en plus forte, alimentant le rôle social de fait du En effet, si le solde naturel est excédentaire, en 2011 plus de 14 mois en moyenne. 13% de la parc locatif privé. demande locative sociale se situe en outre dans et relativement comparable aux moyennes Une progression du nombre de demandes de des délais d’attente supérieurs à deux ans (janlogement locatif social ces dernières années. départementale et régionale, le 2011). territoire vier Parmiconnait les demandeurs en attentes au 1er janvier un déficit migratoire important (-0,6% La pression est particulièrement marquée sur la 2011, environ 58% sont des demandes externes ville de Boulogne-sur-Mer (2500 demandes en par non an), qui s’est accentué ces instance). 10 dernières (ménages logés dans le parc locatif social) 36 Premier cas : dans le parc locatif privé, le ménage Un parc locatifd’environ social qui380 demeure inégaledevra acquitter un loyer €, contre ment réparti sur le territoire intercommunal 140 € dans le parc locatif social. S’il souhaite changer Malgré les efforts fournis ces dernières années de typologie et agrandir la surface de son logement pour rééquilibrer l’offre locative aidée entre les (pour un T3 de 60m²), son loyer sera triplé (dans le communes de la Communauté d’agglomération privé ou le dupublic). Boulonnais, cette offre reste inégalement répartie. Deuxième cas : le loyer dans le parc privé serait communes du centre l’aggloméd’environLes 500quatre € contre 200 € dans le parc de social. Si ration concentrent 80% des logements locatifs le ménage souhaite accéder à une typologie T4 de sociaux. 80m², c’est environ 3 fois plus qu’il devra investir Des enjeux d’équilibre de l’occupation au dans son logement. sein du parc locatif social Troisième cas : le loyer moyen d’une maison de 90 La question de la distribution géographique de m² dans l’offre le parclocative locatif aidée social se estpose de l’ordre de 360€ plus avec d’autant pour unede maison de 90m². Dans le parc locatif privé, force dans l’agglomération que les publics le loyer pour le même type de bien fois à se accueillis dans ce segment deest parcdeux tendent précariser. plus élevé (750 €), voire davantage dans certaines communes la de Communauté d’agglomération du64% Au de sein l’agglomération du Boulonnais, des locataires du parc social ont des niveaux Boulonnais. de revenus inférieurs à 60% des plafonds HLM, soit une proportion légèrement supérieure aux moyennes départementale et régionale. 28 Des différences marquées entre les communes en Parmi les occupants du parc locatif social, la part termes d’offre d’habitat des ménages avec des niveaux de revenus très Les disparités communes de l’agglomération modestes a entre connulesune progression importante en termes de profils socio-économiques des au cours des dernières années ménages accueillis sont en partie liées aux offres Des disparités socio-territoriales persistent entre d’habitat proposées. les secteurs de la Communauté d’agglomération Dans le centre de les l’agglomération, l’offre se du Boulonnais et entre quartiers de Boulogne surMer. Ces disparités sont notamment liées du caractérise notamment par un poids important aux offres d’habitat proposées. Malgré la proparc locatif, privé et social. La première couronne duction de logements locatifs sociaux dans les est marquée par une part élevée de propriétaires communes péri-urbaines ces dernières années, occupants un poids assez important cette offre mais reste concentrée dans le coeur dedes logements locatifs sociaux ; enfin, dans les l’agglomération, où son implantation est facilitée communes dites rurales, les propriétaires par les aménités à disposition (accès auxoccupants équipements, présence de transports en commun, sont largement prédominants. gestion des logements par les bailleurs). Le développement relativement soutenu de produits en accession dans les communes péri-urbaines a contribué à alimenter un desserrement résidentiel interne au territoire qui se traduit par une perte de population pour les communes du centre. Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Plan Local d’Urbanisme intercommunal de la Communauté d’agglomération du Boulonnais I Présentation du contexte Arrêt de projet le 09 avril 2015 VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Diagnostic Dossier de présentation 37 29 1.4Zoom sur la dynamique locale et les potentialités en matière d’habitat pour Boulogne-sur-Mer Ville de Boulogne-sur-Mer (PLH) Trois sites de développement importants sont identifiés à proximité du centre de Boulogne-sur-Mer : -- La ZAC Eperon République -- Le pôle gare -- Saint Martin de Boulogne Une production de 1300 logements sur la période 2015-2024, se déclinant en une production annuelle de : 1.5Grandes orientations prévues à -- 47 logements sociaux neufs par an l’échelle de l’agglomération -- 5 logements sociaux en acquisition améliora Cadre réglementaire applicable à la CAB tion Le Plan local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) -- 28 logements en accession aidée est un document public qui, sur la base d’un pré-opérationnelle urbain du quartier Triennal à Boulogne s -- Etude 52 logements en accession libre de renouvellement Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), fixe les règles générales d’utilisation du sol. Le règlement et les documents graphiques qu’il comprend (plans de zonage et leurs annexes) sont opposables à toute per- 2- Eléments de contexte sur le périmètre élargi Dynamique locale et potentialités 1 – ZAC République Eperon 2 – Façade Maritime 3 – Gare 4 – Résurgat 5 – Capécure 6 – Nausicaa 7 – Plaine de jeux 8 – Chemin Vert > Les objectifs Communauté 2024 Une productio déclinant en u 185 logeme et 20 PLS) 232 logeme accession s logements e > Ville de Bou Une productio 2015-2024, se de : 47 logemen 5 logement 28 logemen 52 logemen > Trois sites identifiés à pro - La ZAC Epe - Le pôle gar - Saint Martin Source : Étude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du Chemin Vert - Groupement Atelier act urba - Déc. 2013 30 L’Atelier act urba mandataire - Hartmann&Partners – Infraservices – Ville & Habitat - Philippe Bassetti Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB sonne privée ou publique pour l’exécution de tous travaux ou constructions. Approuvé en septembre 2013, le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Boulonnais, dont fait partie la CAB, comporte lui-même un projet fondé sur le choix d’un scénario d’évolution du territoire à l’horizon 2024. C’est à partir de ce même projet qu’a été défini le PADD du PLUi de la CAB, en s’attachant cependant à prendre en compte les enjeux spécifiques à l’agglomération boulonnaise et aux Boulonnais. Le projet de la Communauté d’Agglomération Le projet de la Communauté d’Agglomération devra, en premier lieu, infléchir la baisse démographique, en répondant au manque de logements, développer la création d’emplois à travers le développement économique du territoire et la mise en valeur de son potentiel d’attractivité, lutter contre la péri-urbanisation et limiter la consommation des terres agricoles, favoriser l’évolution des modes de déplacement. Il devra respecter, aussi, un certain nombre d’enjeux en matière d’environnement ; d’énergie ; de protection du patrimoine, des paysages et des espaces naturels ; notamment humides ; de préservation de la bio-diversité, de sa reconstitution en ville, ou au coeur des villages, de lutte contre les inondations, de préservation de la qualité de l’air et de l’eau et de la ressource en eau. Il n’est plus question de construire n’importe comment et n’importe où. Il faut tenir compte du contexte écologique et économique, en matière de voirie, de transports, de réseaux, d’économie de l’espace, de densification. Il s’agit de construire groupé et différemment, en renouvellement urbain, pour répondre aux besoins de sa propre population et en s’inscrivant dans les objectifs chiffrés du schéma de cohérence territorial, du plan énergie climat territorial et du volet habitat du PLU. Il s’agit de construire également, en ayant, une vision territoriale et la volonté affichée de redonner une indispensable identité à un territoire aux multiples facettes, composé d’une mosaïque de paysages, à la fois différents complémentaires et solidaires. Car s’il est possible de développer l’habitat à certains endroits et un port performant et innovant, ailleurs, c’est bien, parce qu’au sein de ce même territoire, il De ce constat découle la ligne directrice du PLUi de la CAB, celle d’un territoire «attractif, littoral et solidaire», un cap à suivre pour les 10 prochaines années jalonné d’objectifs et d’orientations. Axe 1 - Développer l’attractivité et innover pour l’emploi Objectif 1.1 - Consolider le tissu économique 1.1.1 - Renforcer les filières agro-alimentaires pour gagner en compétitivité 1.1.2 - Développer le tourisme à partir des atouts du boulonnais I Présentation du contexte Le PADD du PLUi, quant à lui, concerne tous les usagers du territoire, habitants, travailleurs et même visiteurs dans le sens où il exprime le projet politique de la Communauté d’Agglomération du Boulonnais en matière d’aménagement et de développement du territoire. existe, aussi, la volonté de protéger les espaces naturels et de préserver les terres agricoles. Telles sont les grandes orientations du projet communautaire 1.1.3 - Encadrer le développement commercial du territoire en confortant les pôles urbains et villageois Objectif 1.2 - Assurer la diversification de l’économie locale et investir dans la formation . 1.2.1 - Accompagner le développement de nouvelles filières d’avenir 1.2.2 - Favoriser l’accès à l’emploi durable pour tous en adaptant l’offre et les parcours de formation Objectif 1.3 - Organiser l’accueil et le développement des activités économiques 1.3.1 - Adapter la desserte du territoire aux évolutions de la mobilité régionale et internationale 1.3.2 - Soutenir la création et le développement des entreprises Axe 2 - Conforter le socle littoral pour maintenir un environnement et un patrimoine de qualité Objectif 2.1 - Valoriser et partager l’identité littorale pour rassembler les Boulonnais 2.1.1 - Consolider le socle culturel commun pour renforcer le lien social entre les habitants de l’agglomération 2.1.2 - Des paysages emblématiques préservés et valorisés pour faciliter la lecture du territoire Objectif 2.2 - Assurer la pérennité des ressources naturelles marines et terrestres. 2.2.1- L’eau potable, une ressource vulnérable dont il faut améliorer la gestion et la qualité 2.2.2 - Identifier la trame verte et bleue du territoire pour préserver la bio-diversité et les paysages VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 31 Objectif 2.3 - S’adapter aux contraintes du territoires et relever le défi du changement climatique pour améliorer durablement notre cadre de vie 2.3.1 - Mettre en place les conditions pour s’adapter aux aléas naturels 2.3.2 - Réduire les sources de pollution et de nuisances 2.3.3 - S’engager en faveur des économies d’énergies Axe 3 - Maîtriser l’aménagement du territoire de manière durable et solidaire. Objectif 3.1 - Augmenter et diversifier l’offre de logements pour lutter contre la perte de population et développer la mixité sociale et intergénérationnelle 3.1.1 - Prévoir une production diversifiée de logements qui permette de répondre aux attentes es ménages locaux 3.1.2 - Répartir de manière équilibrée l’offre de logements sur le territoire 3.1.3 - Poursuivre la requalifiation du parc existant, social et privé 3.1.4 - Répondre aux besoins d’accueil des publics spécifiques Objectif 3.2 - Promouvoir et organiser des déplacements et la mobilité durables. 3.2.1 - Développer la multimodalité à partir des pôles de déplacements existants 3.2.2 - Mener des interventions volontaristes sur les déplacements en faveur des modes alternatifs à l’automobile Objectif 3.3 - Mettre en oeuvre un développement urbain maîtrisé et cohérent. 3.3.1 - Développer le territoire en consolidant l’armature urbaine et en renforçant l’action foncière 3.3.2 - Aménager l’espace en alliant mixité et qualité des espaces centraux des villes et des villages Outre son rôle de document-cadre pour l’établissement et les éventuels ajustements des dispositions réglementaires du PLUi s’appliquant sur l’ensemble de l’agglomération boulonnaise, le PADD constitue véritablement la feuille de route de la CAB quant à la définition des politiques et des actions d’aménagement et de développement de son territoire. 32 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Ces deux projets font l’objet d’une réflexion partenariale depuis plusieurs années et d’un portage politique, stratégique et technique. 2. PRÉSENTATION DU DIAGNOSTIC DU QUARTIER TRIENNAL / AIGLON À BOULOGNE-SUR-MER Les éléments ci-dessous sont issus de l’étude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du Chemin Vert réalisée par le groupement Atelier act urba (mandataire), Hartmann&Partners, Infraservices, Ville & Habitat et Philippe Bassetti(diagnostic en date de décembre 2013) 2.1Historique et développement du Plateau du Chemin Vert Extension d’un habitat collectif : -- Transition 1955-1960 -- Triennal 1966-1969 -- Aiglon 1974 -- Beaurepaire 1980 centre ville malgré la rupture topographique grâce à un coteau urbanisé Un habitat social décomposée en plusieurs unités distinctes, séparés par le tissu de faubourg traditionnel : rues composées de maisons de ville avec jardin 2.2Organisation urbaine et paysagère Atouts : -- Une façade importante sur la rue du Chemin vert qui constitue la voie structurante et d’animation du quartier -- Une nature aux portes du quartier: vallon boisé de Beaurepaire et coteau maritime Contraintes : -- Faible échanges entre Triennal et les autres quartiers : urbanisation de faubourg et équipements qui constituent des barrières -- Des tissus urbains qui se tournent le dos I Présentation du contexte La Communauté d’Agglomération du Boulonnais souhaite inscrire deux quartiers dans le cadre du NPNRU : -- le quartier de la Tour du Renard à Outreau, en tant que projet d’intérêt Régional, -- le quartier Triennal / Aiglon à Boulogne-surMer, en tant que projet d’intérêt National. Enjeux : -- Des perméabilités fragiles entre Triennal et les autres quartiers à conforter et à amplifier -- Des transitions d’échelle (épannelage) à installer 2.3La trame viaire et les déplacements Atouts : -- Une offre de TC développée : 3 lignes, environ 6 bus par heure de 6h30 à 20h Etude pré-opérationnelle de renouvellement Contraintes : urbain du quartier Triennal à Boul En Parallèle les écoles et l’église Saint-Patrick (en1974) -- Processus d’isolement lié à la forme urbaine, impasses, pas de desserte TC interne au quartier Triennal 3-2 La trame viaire et les déplacements Un quartier implanté sur un vaste plateau champêtre le long de la voie historique du Chemin Vert Orientations programmatiques Une continuité urbaine entre le plateau et le Source : Étude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du Chemin Vert - Groupement Atelier act urba - Déc. 2013 VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 33 Enjeux : -- Décloisonner le quartier -- Rendre le quartier perméable pour tous les modes, organiser sa traversée aujourd’hui inexistante -- Définir de nouvelles voiries avec des concepts de partage -- Trouver une spécificité : quartier de loisirs, promenade, culturel (colonne), naturel (littoral)… -- Dynamiser les espaces publics et trouver des usages aux différents délaissés -- Développer la symbolique du changement par un projet ambitieux 2.4Dynamisme économique et social Atouts : -- Nombreux équipements diversifiés présents sur le quartier -- De vastes emprises foncières de certains équipements -- Un tissu associatif riche implanté sur Triennal -- Deux pôles commerciaux : l’Intermarché et les commerces de la rue du Chemin Vert face à Triennal -- Animation commerciale : le marché du dimanche, place Vignon Pistes d’invariants programmatiques : -- Ouvrir le quartier sur les espaces voisins en utilisant des outils qualitatifs de l’espace public comme les zones 30 et les zones de partage Contraintes : (également moyen d’unification entre les quartiers) -- Peu de visibilité du réseau associatif -- Supprimer certaines poches de stationnement -- Un linéaire commercial morcelé sur la rue du en coeur d’ilots en préférant une implantation Chemin Vert Etude renouvellement du quartier Triennal qui à Boulogne avecpré-opérationnelle accès directs depuis lade voie périphérique -- urbain Une présence d’équipements ne poussesur Mer – D -- S’appuyer sur un nouveau maillage inpas à aller au-delà du quartier terne créant des espaces publics , des lieux Enjeux : d’échanges forts : à la fois Place Vignon, les pré-opérationnelle de renouvellement du quartier Triennal àleBoulogne Mer – DOCUMENT EN C Maintenir et consolider linéaire sur commercial entrées Etude de quartiers, et les espaces internes --urbain Pistes d’invariants programmatiques fragilisé sur la rue du Chemin Vert et intégrer le au quartier 3-2 La trame viaire et les déplacements pôle de l’Intermarché aux réflexions 3-2 La trame viaire et les déplacements Pistes d’invariants programmatiques Ouvr voisins Ouvrir le quartier sur de l’es voisins en utilisant des 30 et le de l’espace public co 30 et les zonesmoyen de part moyen d’unification e Supp Supprimer certaines stationnementstation en cœ préférant unepréféra implant accès directs accès depuis la périphérique périph S’appuyer sur un nou interne créantdes esp S’app des lieux d’échanges interne Place Vignon, les entré lieu et les espacesdes internes Place V Développeret la symbo les e changement par un p Déve chang Source : Étude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du Chemin Vert - Groupement Atelier act urba - Déc. 2013 L’Atelier act urba mandataire - Hartmann&Partners – Infraservices – Ville & Habitat - Philippe Bassetti 34 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Synthèse du diagnostic Atout -Nomb présen - De va certain - un tiss Trienna - deux l’Interm rue du - Anima du dim I Présentation du contexte Cont - Peu d - Un liné rue du - Une p pousse Enjeu -Mainte comme Chemin l’Interm L’Atelier act -urba - Hartmann&Partners – Source : Étude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du Chemin Vert - Groupement Atelier act urba Déc.mandataire 2013 - Valori -- Valoriser et réorganiser les équipements exis- -- Mobiliser les locaux aujourd’hui inutilisés et équipe tants bien localisés car facilement repérables, privi- Intégr légier les entrées de bâtiments pour participer -- Intégrer la richesse du tissu associatif dans les dans le à l’animation du quartier réflexions 2.5Organisation urbaine et paysagère : typologie du bâti Équipements scolaires- Hartmann&Partners : L’Atelier act urba mandataire – Infraservices – Ville & Habitat - Philippe Bassetti -- Des logements traversants Nord/Sud, Est/ -- Réorganiser certaines unités scolaires Ouest (barres) ou en angle (tours) Équipements sportifs : -- Des bâtiments au RDC surélevé avec caves -- Redéfinir des espaces sportifs en plein air libre semi-enterrées, jouant de la topographie d’accès ou encadré -- Une apparence de monofonctionnalité du bâti -- Créer un espace en intérieur pouvant accueillir habitat alors que présence d’associations des pratiques sportives de quartier 5 Types de bâtiments : -- Développer une offre spécifique sur une activité de loisirs ou sportive qui recrute au-delà Type 1 : Bâtiments 1 à 15 Av. Percier Fontaine et du quartier (nouvelles pratiques urbaines…) Av. Louis David 80 logements sans loggias (en lien avec la Plaine de jeux ?) Type 2 : Bâtiment Boieldieu 92 logements sans loggias Commerces : Orientations programmatiques : -- Requalifier les cellules commerciales et l’espace public aménagé place Vignon vers plus d’espace pour le marché et création de quelques cellules commerciales Associations -- Rendre visible les associations dans le quartier : effet de vitrine, mutualisation d’équipements, de salle, pour maintenir et renforcer le lien associatif et social au coeur du quartier Type 3 : Bâtiments A. Monge, A. Isabey, A. de Stael 12 et 16 logements sans loggias Type 4 : Bâtiments A. Lesueur, 4 à 8 Av. Percier Fontaine, 2 à 8 et 1 à 9 A. Méhul, Square Chérubini, A. Prudhon, 1 à 7 A. Ingres, 1 à 9 et 11 à 15 A. Houdon 30, 32, 40 et 5O logements avec loggias Type 5 : Tours A. Lesueur, A. Chalgrin, A. Ingres, A. Houdon, A. Méhul 32 et 24 logements avec loggias VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 35 Etude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du 3-4 Organisation urbaine et paysagère : fonctionnement urbain 3-4 Organisation urbaine et paysa Atouts Synthèse du diagnostic -Eléments naturels du site : pente, ouvertures visuelles, vues identitaire Atouts Synthèse du diagnostic patrimoniales, liens fonctionnels avec rue du chemin vert et quartiers -Elémen -Une mixité 2.6Organisation urbaine et paysagère : de formes patrimo -Une organisation urbaine qui génère de nombreux délaissés à requa topographie -Une mi -Une org Atouts : Contraintes : -- Une situation de plateau au dessus-de mer Unlafonctionnement « labyrinthique » en impasses liée à la configura Contr et du centre-ville offrant des points de vues en tour centrale entourée de « barres » - Un fon belvédères. -Effet de fermeture : vues bloquées, par l’absence de perspectives o tour cen -L’absence de rues est ouest parallèles à la rue du Chemin vert Contraintes : -Effet de -L’emprise u -L’abse -- Une topographie marquée à l’échelle du quar- d’équipements publics disposés sans souci d’intégration les écoles) tier Triennal avec une pente de env. 2% orien-L’empr tée Est/ Ouest (6m) les écol Enjeux -- Organisation des ilots en « plateaux » : les -Recomposition des ilots et de traversées du quartier afin de constitue Enjeux terrassements liés aux immeubles ont contraurbain dans de fau rié la topographie : nombreuses ruptures de la continuité du quartier Transition et les alentours-Recom niveaux. urbain d -- Mise aux normes d’accessibilité des espaces publics et des bâtiments Enjeux : -- Tirer parti des dénivelés : traiter la topographie du quartier en supprimant ruptures de seuils et nivellements chaotiques. -- Mettre en valeur les points de vues panoramiques vers la mer et la ville historique -- Développer la façade maritime. -- Travailler la qualité architecturale des points hauts du quartier, visibles depuis le front de mer, l’entrée nord et la Haute Ville 2.7Organisation et– Ville paysagère : Bassetti L’Atelier act urba mandataire - Hartmann&Partnersurbaine – Infraservices & Habitat - Philippe Source : Etude IDEA fonctionnement urbain sans souci d’intégration urbaine (surtout les L’Atelier act urba mandataire - Hartmann&Partners – Infraservices – Ville & Habitat écoles) Atouts : Enjeux : Source : Etude IDEA Etude pré-opérationnelle urbain du quartier Triennal à Boulogne sur Mer – DOCUMENT EN COURS -- Éléments naturels de durenouvellement site : pente, ouvertures -- Recomposition des îlots et de traversées du visuelles, vues identitaires et etpatrimoniales, quartier afin de constituer un tissu urbain dans 3-4 Organisation urbaine paysagère liens fonctionnels avec rue du chemin vert et Identité,Transition écosystème, continuités la continuité du quartier et les alenPistes d’orientations programmatiques Créer des continuités et des liaisons quartiers environnants tours de faubourgaux urbain différentes échelles du projet -- Une mixité de formes Pistes d’orientations programmatiques : Recomposition urbaine et -- Une organisation urbaine qui génère de nompaysagère : tissu urbain innovant -- Identité, écosystème, continuités Créer des et lisibilité sur la base d’une trame breux délaissés à requalifier et deliaisons maillages croisés, de continuités et des aux offrant différentes traversées du quartier Contraintes : échelles du projetnouvelles hiérarchisées -- Un fonctionnement « labyrinthique » en im- -- Recomposition urbaine et paysagère : tissu Qualification des pieds de passes liée à la configuration des ilots : tour urbain innovant et lisibilité sur la base d’une bâtiments centrale entourée de « barres » trame et de maillages croisés, offrant de noude quartier « De place en velles traversées Coeur du quartier hiérarchisées -- Effet de fermeture : vues bloquées, par l’abplace » : Créer un réseau de places reliant les places et square sence de perspectives ouvertes -- Qualification des pieds de bâtiments existants, articulées par une trame -- L’absence de rues est ouest parallèles à la rue -- Coeur de quartier verte des liaisons « etDe placedouces en place » : du Chemin vert Créer un réseau Maillage de places reliant les places de parc et jardins et square existants, articulées par une trame -- L’emprise d’équipements publics disposés Identité : Apporter de nouveaux repères et de nouveaux usages 36 Source : Étude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du Chemin Vert - Groupement Atelier act urba - Déc. 2013 L’Atelier act urba mandataire - Hartmann&Partners – Infraservices – Ville & Habitat - Philippe Bassetti Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Source : Etude IDEA P présenta biodiversi localisés e floraison -Un unive minéral, jusqu’au -La majo aménag vétustes I 2.8Espaces extérieurs et usages Atouts : -- De vastes espaces libres - Quelques arbres de haute tige en coeur de quartier Contraintes : -- Une topographie accidentée -- Des pelouses dégradées utilisées comme « du Chemin Vert (Transition, Aiglon, tissu fauterrains de moto-cross » bourg…) Créer un réseau de places reliant les -- Des espaces verts peu plantés, une palette véplaces et square existants, articulées par une gétale pauvre présentant un faible intérêt pour trame verteBassetti et des liaisons douces L’Atelier act urba mandataire Hartmann&Partners – Infraservices – Ville & Habitat - Philippe la bio-diversité : quelques arbres localisés et -- Marché Place Vignon : extension du marché arbustes, peu de floraison Source : Etude IDEA vers le Square Cherubini par la démolition par-- Un univers parfois exclusivement minéral, tielle de la barre Boieldieu jusqu’au pied des immeubles -- La majorité des squares et des aménagements -- Maillage de parc et jardins, espaces de jeux pour enfants, sports pour adolescents… paysagers sont vétustes -- Une contrainte de mise aux normes d’accessi Enjeux : bilité des espaces publics qui peut devenir un -- Des espaces publics à hiérarchiser et qualifier atout par le traitement des eaux pluviales en -- Des usages à différencier surface -- Des cheminements doux à valoriser -- Des espaces à traiter de manière pluri-fonctionnelle Une approche qualitative des espaces -- Redéfinir la place du stationnement verts qui permet de réduire les coûts d’aména Pistes d’orientations programmatiques Etude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du quartier Triennal à Boulogne sur Merde – DOCUMENT gement et les coûts gestion EN COURS -- « De place en place » : liaisons avec les autres -- Palette végétale à enrichir favorisant la bio-di3-5 Espaces extérieurs et commerçante usages quartiers du Plateau et la rue versité Présentation du contexte verte et des liaisons douces -- Maillage de parc et jardins -- Identité : Apporter de nouveaux repères et de nouveaux usages Enjeux - Des esp hiérarchis - Des usa -Des che valoriser -Redéfinir stationne Synthèse du diagnostic Atouts Contraintes Enjeux Source : Étude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du Chemin Vert - Groupement Atelier act urba - Déc. 2013 L’Atelier act urba mandataire - Hartmann&Partners – Infraservices – Ville & Habitat - Philippe Bassetti VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Source : Etude IDEA Dossier de présentation 37 2.9Le parc de logements/Peuplement Sources : données INSEE à l’IRIS, et données INSEE politique de la ville à l’échelle de la ZUS du Chemin Vert Population : -- Fin 2009, la ZUS du Chemin Vert comptait 5 283 habitants ; la population de l’ensemble du quartier du Chemin Vert est évaluée à 11370 habitants. -- Une population très jeune : en 2008, l’indicateur de jeunesse s’élevait à 3,9 Activités professionnelles : -- Un faible taux d’activités parmi la population de la ZUS : seuls 52,6% des 25-64 ans sont actifs (emploi ou chômage) par rapport à la classe d’âge -- En 2009, 23,4% de la population était concernée par une allocation chômage -- Une forte proportion d’employés et d’ouvriers dans la population active occupée : 87,4% Ménages : -- De grands ménages : fin 2009, 9,9% des ménages sont composés d’au moins 6 personnes. -- L’indicateur de monoparentalité avec jeunes enfants de moins de 14 ans est aussi le plus élevé : 10,7% -- Des ménages à très faibles revenus : le revenu médian par unité de consommation s’élevait à 6008 euros en 2009. -- La population à bas revenus était estimée à 47,5%. Zoom sur les indicateurs population/peuplement du quartier TRIENNAL -- Le plus peuplé de Chemin Vert. -- Le quartier plus jeune : près de la moitié de la population a moins de 18 ans. -- De fait, une population active plus faible qu’ailleurs, mais surtout un taux d’emploi très faible (moins de 22,8%). -- Le plus de familles monoparentales en volume et le plus fort taux : 44% d’après l’INSEE, et 45% d’après l’enquête sociale d’Habitat du Littoral en mai 2012. -- Presque deux fois moins de ménages imposés que dans le reste de la CAB; les revenus les plus faibles de l’agglomération et du Chemin Vert (médiane 4 185€ pour 14 403€ à Boulogne-sur-Mer). Zoom sur les indicateurs logements du quartier TRIENNAL -- Le taux de maisons le plus faible de l’agglomération. -- Une attractivité du parc de logements avant la fin du PRU : la vacance la plus faible de Chemin de Vert (6%) et plus faible que la moyenne de Boulogne-sur-Mer. D’après Habitat du Littoral, la vacance est actuellement de 24% à Triennal. -- Une très faible diversité dans le parc de logements (93% des occupants sont des locataires HLM). -- Absence de T1 dans un quartier d’une commune centre : un maillon manquant pour un début de parcours résidentiel, ou une absence totale de demande (accessibilité financière des T2 à tous). -- Des ménages moins mobiles que dans d’autres quartiers. hUn quartier monolithique aussi bien en termes de statuts d’occupation, de typologies de logements que de forme de bâti 2.10 Le parc de logements/typologies/vacance A Triennal : -- 772 logements collectifs et 61 logements individuels. -- Malgré une distribution orientée vers des logements de grande taille, il existe quelques cas de surpopulation préoccupants (en T3 et T4) -- L’offre quasi-exclusive du quartier en T3-T4 et le nombre restreint de T5 et T6 ne répondent pas aux besoins de toute la population. Etude pré-opérationnelle de renouvellement ur -- 24% des logements sont vacants ; les tours sont particulièrement concernées par la vacance. -- 11% des T2 sont vacants. Synthèse duconstituée diagnostic -- 2% de la vacance est de T2. 3-7 Etat du bâti hUne population très précaire à forts enjeux en termes de réponses logements adaptées 38 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Etude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du quartier Triennal à Boulogne su 3-6 Le parc de logements/typologies/vacance T2 46 m2 T3 66 m2 T4 77 m2 T5 88 m2 T6 : 101 m2 Source : Etude IDEA Typo parc NB T2 T3/T4 T5 et + Bâtiment Bâtiment Boieldieu TOTAL Bâtiment A Malgr logem cas d T4) % 5% 81% Nbre logts vacants 15% 43 100%14 80 7 L’offre % nomb 46,74 b aux 17,50 8,75 4 Bâtiment C 24% Source : Étude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du Chemin Vert - Groupement Atelier actBâtiment urba -12Déc. 2013 33,33 d Nbre logts Nbre logts vacants 7 Bâtiment D Bâtiment Boieldieu 16 43,75 4 Carte de la vacance 43 92 partic Bâtiment Nbre logts Nbre logts vacants % 3 D Bâtiment E 16 14 18,75 1 Bâtiment A 80 43 Bâtiment Boieldieu 92 46,74 C 1 14 7 3,13 Bâtiment F 32 Bâtiment A 80 Bâtiment B 80 17,50 H E 7 Bâtiment B 80 138,75 4 11% d3 Bâtiment C 12 Bâtiment G 32 40,63 4 R Bâtiment C 12 33,33 7 10 Bâtiment D 40 16 Bâtiment H 25,00 7 2% de4 Q Bâtiment D 16 43,75 M 3 D Bâtiment E 16 10 3 D Bâtiment J 30 Bâtiment E 16 18,75 33,33 1 K S CC 1 1 Bâtiment F 32 Bâtiment F 32 113,13 Bâtiment K 30 36,67 H H E E 13 Bâtiment G 32 13 40,63 Bâtiment G 32 21 4 R N Bâtiment L 30 70,00 R 10 Bâtiment H 40 25,00 Q 10 M Bâtiment H 40 2 Q M 10 O Bâtiment J 30 Bâtiment M 30 13 33,33 43,33 K S 10 Bâtiment J 30 3 K 11 Bâtiment K 30 50 36,67 S Bâtiment N 50 11 100,00 G Bâtiment K 30 70,00 21 3 N Bâtiment L 30 B 11 Bâtiment O 50 T 13 21 22,00 N O Bâtiment M 30 Bâtiment L 30 43,33 7 2 50 Bâtiment N 50 Bâtiment P 32 13 6,25 4 O B Bâtiment M 30 100,00 % vacance G Typo vacance NB 11 Bâtiment O 50 T 27 22,00 50 84,38 Bâtiment Q Bâtiment N 32 50 J 10 P 2 G Bâtiment P 32 6,25 T2 4 2% B 27 11 84,38 Bâtiment O 50 Bâtiment R 32 T 2 A L 27 Bâtiment Q 32 84,38 P J 2 27 21 Bâtiment P 32 Bâtiment R 32 84,38 Bâtiment ST3/T4 32 148 80% L 65,63 21 A F 27 Bâtiment S 32 65,63 Bâtiment Q 32 24 Bâtiment T 32 75,00 8 F P 24 Bâtiment T 32 T5 et + 34 18% 75,00 27 Bâtiment R 32 8 L 20 Bâtiments 780 319 319 40,90 20 Bâtiments 780 40,90 21 Bâtiment S 32 6 TOTAL 186 100% Boieldieu F Boieldieu 24 Bâtiment T 32 7 Bâtiment B J 772 lo individ 36 622 Nbre logts 114 92 772 80 Présentation du contexte I Synth Trien Vacance < 25% Vacance < 25% 20 Bâtiments Vacance 25% à 50% L’Atelier act urba mandataire Boieldieu - Hartmann&Partners – Infraservices – Ville & Habitat - Philippe Bassetti Vacance 25% à 50% Vacance 25% à 75% 780 319 Vacance < 25% Vacance > 75% Vacance 25% à 75% Vacance 25% à 50% Vacance > 75% Vacance 25% à 75% Source : Habitat du Littoral - Mai 2015 Vacance > 75% VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 39 4 A l’Aiglon : -- Douze petits bâtiments de 3 étages, de section carré et accolés deux par deux par un angle, s’échelonnent en retrait de la rue Chemin Vert. -- Moins présents dans le paysage, ils offrent 192 logements répartis en 2 parties, 5 bâtiments (1, 2, 3, 4 et 6) sur l’allée de Chateaubriand et 7 bâtiments (1, 2, 3, 5, 6, 8 et 10) sur l’allée Stendhal. -- Pour chaque bâtiment, les appartements sont distribués par une cage d’escalier centrale qui dessert 4 logements par niveau. -- Les logements sont répartis en plusieurs types : 48 logements type 2, 97 logements type 3, 23 logements type 4 et 24 logements type 5 Les bâtiments ont la même hauteur : -- La hauteur d’étage est égale à 2,70 m. -- La hauteur totale est égale à 10,80 m Vue en façade sur un bâtiment type de la résidence Aiglon Vacance dans le secteur Aiglon Adresse Nbre logts 6 Chateaubriand 16 Nbre logts vacants 2 Les bâtiments sont des structures en béton armé contreventées par des voiles de 15 cm d’épaisseur et les planchers sont en prédalle de 14 cm d’épaisseur. 4 Chateaubriand 16 1 3 Chateaubriand 16 2 1 Chateaubriand 16 1 2 Chateaubriand 16 1 1 Stendhal 16 2 On distingue 4 types de bardages en façades : -- Bardage en ardoise sur ossature bois ; -- Panneaux fibrociment sur ossature bois ; -- Panneaux polytuiles sur ossature bois ; -- Allège en complexe isolant préfabriqué avec enduit extérieur. 3 Stendhal 16 2 5 Stendhal 16 1 2 Stendhal 16 1 6 Stendhal 16 0 10 Stendhal 16 1 16 0 8 Stendhal Total 192 % 12,50 6,25 12,50 6,25 6,25 12,50 12,50 6,25 6,25 ‐ 6,25 ‐ 14 7,29 Source Habitat du Littoral - Mai 2015 Vacance < 25% Vacance 25% à 50% Vacance 25% à 75% Vacance > 75% Vue aérienne de la résidence Aiglon (novembre 2014) 40 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 2.11 Le parc de logements/loyers et charges (Triennal) 2.12 État du bâti (Triennal) I Présentation du contexte Attractivité locative de Triennal : les loyers/ m2 les moins chers du Chemin Vert -- Environ 3,3€ /m2 un loyer à Triennal (T2 excepté) -- Les niveaux de loyers à Triennal sont 2 à 3 fois moins chers que les loyers moyens du parc privé de Boulogne sur Mer. -- Ce plus faible coût des loyers du Chemin Vert à Triennal explique le profil très social des locataires, et sans doute son attractivité locative (demande forte sur ce quartier avant la rénovation de Transition). -- Pour les grandes typologies, il y a 1,5€ /M2 de différence entre Triennal et les programmes neufs Transition (post relogement des locataires en place). -- Néanmoins, ces faibles loyers qui ne peuvent être augmentés avec un projet de rénovation urbaine constituent une contrainte pour des équilibres d’opération. Tendances du parc de Triennal -- Loyers les moins chers au m2 du parc social, les logements les plus petits en surface. Une chance pour que des ménages à faibles revenus se logent, mais sont captifs. -- La moitié des locataires de Triennal sont en impayés de loyer ou de charges (pour 21% à Aiglon et 19% à Beaurepaire). -- 15% des logements de Triennal auraient un dossier de contentieux en 2013. La diversification du peuplement doit donc se faire dans la dentelle, en conjuguant les capacités financières du ménage, ses désirs de rester au Chemin Vert et/ou Triennal et les souhaits du bailleur. Structure -- Bon état des structures. -- Une mise en oeuvre de moins bonne qualité sur les bâtiments de l’Aiglon. -- Une incertitude sur des remontées d’eau dans les sous-sols. -- Mauvaise étanchéité des toitures. -- Étanchéité à l’eau des façades médiocre notamment au niveau des menuiseries extérieures. Diversité de parcs privés dans le périmètre élargi : un « patchwork » intéressant -- Du pavillonnaire qui semble bien positionné sur le marché de l’habitat mais fonctionne en bulle. Thermique -- De «l’individuel groupé » rue du Chemin Vert qui semble moins attractif sur une rue très pas- -- Isolation thermique de l’enveloppe et des toiEtude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du quartier Triennal Boulogne surPonts Mer – DOCUMENT COURS turesà médiocre. thermiquesENentre les sante (beaucoup de mises en ventes). voiles de refends et les planchers. -- Grosse copropriété dégradée des années 60 3-6 Le parc desur logements/loyers et vue charges -- Des bâtiments avec des menuiseries acier très (Calmette), un site prisé avec une défectueuses. Synthèse du diagnostic -- Des emplacements valorisants dans un péri-- Défaut d’étanchéité à l’air des menuiseries. mètre un peu plus large encore proche. -- Mauvaise ventilation des locaux. Attractivité locative de Triennal : les loyers/m2 les Loyers et charges locatives moyens (chauffage inclus) en 2013 à Triennal Source : Habitat du Littoral 700€ 600€ Charges Loyers 179€ 159€ 500€ 139€ 121€ 400€ 300€ 89€ 200€ 100€ 266€ 339€ 386€ 436€ 487€ 0€ T2 T3 T4 T5 T6 Fonctionnement moins chers de Chemin Vert -- Organisation des logements satisfaisante mis • Environ 3,3€ /m2 un loyer (T2 excepté) à part certains logements avecà Triennal des pièces commandées. • Les niveaux de loyers à Triennal sont 2 à 3 fois -- Structuremoins assez contraignante limitedules chers que les loyersqui moyens parc privé modifications de cloisonnement intérieur. de Boulogne sur Mer -- Vétusté des équipements sanitaires et des insCe plus faible coût des loyers de Chemin Vert à tallations• électriques. Triennal explique le profil très social des locataires, -- Confort visuel et sanssatisfaisant. doute son attractivité locative (demande -- Gestion forte de l’eau de dispositifs sur moyenne, ce quartierpas avant la rénovation de Transition). économiseurs ou de récupération des eaux pluviales. • Pour les grandes typologies, il y a 1,5€ /M2 de Acoustique différence entre Triennal et les programmes neufs (post relogement des extélocataires en -- IsolationTransition acoustique vis-à-vis des bruits place). rieurs plutôt satisfaisante. -- Isolation• acoustique vis-à-vis bruits in- peuvent Néanmoins, ces faiblesdes loyers qui ne ternes moyenne à mauvaise. être augmentés avec un projet de rénovation urbaine constituent une contrainte pour des équilibres d’opération. VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 41 Sécurité incendie -- Stabilité au feu des structures correcte. -- Escaliers ni encloisonnés, ni désenfumés. Accessibilité des personnes à mobilité réduite -- Mauvaise accessibilité depuis les voiries. -- Pas d’ascenseurs dans la majorité des bâtiments mis à part les tours. Orientations programmatiques -- Des démolitions déjà engagées. -- Tous les bâtiments sont dans des états similaires et rien ne justifie de vouloir conserver l’un plutôt que l’autre. -- Les démolitions partielles sont possibles, faciles si on respecte les joints de dilatation. -- La réhabilitation doit concerner l’ensemble des ouvrages du clos et couvert, techniques et de second oeuvre. -- La création de la chaufferie bois doit prendre en compte le programme d’aménagement. -- Le diagnostic de sécurité incendie doit être approfondi. -- Le programme de réhabilitations doit traiter les problèmes d’accessibilité et envisager la création d’ascenseurs. 2.13 État du bâti (Aiglon) Historique des interventions Aiglon 1ère réhabilitation le 4ème trimestre 1988 : -- Menuiseries extérieures P.V.C. ; -- Lanterneaux de désenfumage ; -- Bardages en façades. Travaux d’entretien en 2003 : -- Remplacement étanchéité toiture-terrasse des bâtiments 02, 03, 05, 06 Allée Stendhal et 04, 06 Allée Chateaubriand. Travaux d’entretien en 2007 : -- Remplacement des portes d’entrée principales des bâtiments par des portes métalliques sécurisées avec un système à badge. Travaux d’entretien en 2008 : -- Remplacement étanchéité toiture-terrasse des bâtiments 10, 08, 01, 05 Allée Stendhal et 01, 02, 03 Allée Chateaubriand. Travaux d’entretien en 2014 : -- Raccordement de la résidence au réseau de chaleur du quartier Chemin Vert. Clos et couvert Aiglon : On distingue 4 types de bardages en façades : 42 -- Bardage en ardoise sur ossature bois avec isolation ; -- Panneaux fibrociment sur ossature bois avec isolation ; -- Panneaux polytuiles sur ossature bois avec isolation ; -- Allèges en complexe isolant préfabriqué avec enduit extérieur. Il a été constaté de nombreux désordres sur le clos et le couvert, en particulier sur les façades : -- L’étanchéité à l’air, mais surtout à l’eau des façades n’est plus assurée par cet ouvrage ; -- Présence d’amiante dans les bardages. Les allèges préfabriquées en complexe isolant connaissent, elles aussi de nombreux désordres : fissures, cassures, pas d’étanchéité périphérique avec la structure. A noter également de nombreux aciers apparents et la vétusté des ensembles menuisés PVC-BOIS. Logements Aiglon L’ensemble des logements dispose de chauffage au sol. De nombreuses fuites ont été constatées et ne sont plus réparables et il est remplacé par des radiateurs. La production d’eau chaude sanitaire est assurée par des chauffe-eau gaz alimentés par des bouteilles. Afin d’assurer plus de commodité aux locataires (ECS), plusieurs solutions sont envisageables: -- Ramener une alimentation gaz dans les logements pour l’alimentation des chauffe-bains, celle-ci pouvant aussi servir à l’alimentation des cuisinières ; -- Raccorder au réseau de chaleur par la création de sous-stations à chaque pied d’immeuble ; -- Alimenter en capteurs solaires avec ballons de stockage. Les logements souffrent de très graves problèmes d’humidité liés à des défauts d’étanchéité et à une mauvaise ventilation faisant ressortir les ponts thermiques. La ventilation des pièces à pollution spécifique cuisine, salle de bain, sanitaire est assurée par une installation de ventilation naturelle, l’ensemble n’assure qu’un très faible renouvellement d’air d’autant plus que les grilles d’aération sont souvent obstruées. Les installations électriques sont en très mauvais état. En effet les installations datent des années 80. Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 2.14 Les réseaux Eau potable : Le dimensionnement des canalisations et leur matériaux peuvent être conservés dans le projet, une vérification des débits et des pressions est en cours pour vérifier la desserte incendie. Électricité : Vue en perspective sur la résidence Aiglon L’installation de plomberie est vielle et certaines commodités ne sont pas proposées aux locataires comme les attentes machine à laver et lave-vaisselle. Les portes d’entrée sont en bois peintes, elles sont relativement anciennes et n’offrent pas une très grande sécurité vis-à-vis du vandalisme ni un isolant acoustique correspondant aux modes de vie actuels. Les revêtements des sols et des murs sont très hétérogènes dans les logements. La pose a été effectuée par le locataire. Il est difficile de se prononcer sur la tenue du revêtement à long terme. Les sols souples commencent à se décoller et présentent une usure prononcée. Présence d’amiante dans les revêtements de sols « dalles thermoplastiques » voir les colles de ceux-ci. Parties communes Aiglons Les désordres concernant les parties communes sont très nombreux, certaines cages d’escalier sont même dans un état de délabrement avancé. Les revêtements de sol sont dans un état moyen et les peintures murales sont très dégradées. Les portes d’accès au bâtiment sont dans un état général moyen. Les gaines techniques devront être traitées pour assurer leur degré coupe-feu. Les locaux poubelles n’assurent pas un isolement satisfaisant par rapport à la sécurité incendie. Pour une meilleure propreté des entrées des bâtiments, il est envisageable de sortir les poubelles à l’extérieur des bâtiments et de les mettre dans des containeurs enterrés. Le réseau électrique est adapté aux besoins de l’époque, on compte 5 postes transformateur intégrés dans les bâtiments. Sachant qu’aujourd’hui, les besoins des ménages en termes électriques est plus importants et qu’en moyenne, ERDF compte 12kva par logements (9kva à l’époque), de nouveaux transformateurs pourraient être ajoutés sur le quartier, une confirmation est en cours auprès de ERDF. I Présentation du contexte Le quartier Triennal est desservi par l’ensemble des réseaux secs (Eau potable, électrique, éclairage public, gaz et téléphonie), tous datant des années 70 et passant en souterrain pour la très grande majorité. Gaz : Chaque bâtiment d’habitation est actuellement alimenté par le gaz. C’est un ancien réseau en acier mais qui aujourd’hui ne pose pas de problème d’alimentation, une confirmation est en cours auprès de GRDF. Téléphonie : Un réseau France Télécom est existant sur le site relié à chaque bâtiment. Les habitants indiquent avoir internet mais le débit n’est à ce jour pas connu. Réseau de chaleur Un réseau de chaleur était existant avec la présence d’une chaufferie construite il y a environ 20 ans. Ce réseau a fait très récemment l’objet d’une étude et la mise en place d’un nouveau réseau de chauffage urbain alimenté par bio-gaz et bois, reprenant l’ancienne chaufferie agrandi epar une nouvelle positionnée à coté. Orientations programmatiques Les réseaux actuels seront redimensionnés en fonction des nouveaux logements et des nouveaux aménagements. Contrainte du réseau de chaleur : Le nouveau réseau de chauffage urbain oblige la présence d’une cheminée haute de 30 mètres, répondant aux normes d’échappement demandant un conduit 5 mètres plus haut que le plus grand collectif dans un périmètre de 80 mètres. L’alimentation de la chaufferie oblige également VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 43 l’aménagement des voiries d’accès pour les camions qui apportent le bois 1 fois tous les 4 jours en période classique et 1 fois par jour en période de grand froid. Abandon du réseau gaz : Le réseau de chauffage urbain va pouvoir se substituer au réseau gaz si Habitat du Littoral en faisait la demande. Le réseau gaz resterait dans ce cas en l’état mais pourrait être repris en cas de problème sur le réseau de chaleur. Amélioration du réseau d’éclairage : L’éclairage public actuellement sur le site date également des années 70 avec les factures qui vont avec… Le mobilier et les techniques on bien évoluées aujourd’hui et le remplacement complet du système permettra d’éclairer mieux et d’économiser, de hiérarchiser les voies et de créer des ambiances lumineuses adaptées. jeudi et samedi. Les gardiens des immeubles aident le collecteur en sortant les poubelles et en rassemblant les sacs disséminés à coté des poubelles. Le quartier voit chaque weekend un feu de poubelle même depuis que les bacs en fer aient remplacé les bacs en plastique. Le positionnement des bacs est réparti en fonction des habitations mais lorsque que nous nous promenons sur le site les containers sont déplacés. L’exemple du quartier Transition présente des containers en bac enterrés, remontant par système d’ascenseur. La ville de Boulogne-sur-Mer et en particulier le service des Ordures Ménagères souhaite se diriger vers ce système sur le quartier de Triennal, voir d’arriver directement au système de contaiEtude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du quartier Triennal à Boulog ners enterrés demandant beaucoup moins d’en2.15 Voiries tretien et dont l’achat d’un camion de collecte est L’état des voiries est à l’image du quartier : des prévu pour 2015. revêtements dégradés, vieillis et un stationne2.17 Gestion EU / EP ment très présent. La commune de Boulogne-sur-Mer gère son A chaque pied d’immeuble, des places de staLe réseau d’assainissement soit en séparatif (Eaux tionnements sont disponibles pour les habitants, pou usées séparées des eaux pluviales) qui comelles ne sont pas toutes utilisés et laissent donc mence à s’étendre sur la ville, soit en unitaire. Le seul des emprises d’enrobé importante. En moyenne, quartier Triennal est encore en unitaire. litres nous comptons un véhicule par logement. Sur L’ensemble des canalisations partent vers la staLes zones de stationnement le long et donnant sam tion d’épuration boulevard Chanzy qui appartient sur la rue du Chemin Vert sont très prises, il est en à la Communauté. même difficile certaines heures de la journée de dissé Le site présente des voiries très larges favorisant trouver une place. la circulation des véhicules et moins la circulaLe q Par contre, les stationnements en coeur d’îlot tion piétonne, c’est un espace très urbain. Nous mêm sont moins denses. L’ensemble de ces zones remarquons également une surface d’espaces en p sont en impasse et en rangement en bataille le verts assez importante entre les collectifs et le long de la voirie avec un espace vert sur l‘arrière. long des circulation piétonne. Triennal à Boulogne sur M Etude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du quartier Le p 2.16 Gestion des ordures ménagères Retravaillés, ces espaces peuvent devenir des hab espaces plurifonctionnels, gérant l’eau pluviale site Le quartier Triennal est actuellement muni de bac poubelle sur roulette en fer et sans tri sélec- et apportant un certain qualitatif au quartier. tif des déchets, seul le verre est séparé. Les bac vont de 340 litres à 770 litres. L’ 3-8 Gestion des ordures ménagères 3-8 Gestion des ordures ménagères Sur les collectifs, les collectes se font les mardi, Le quartieren poubelle sur r seul le verreLa litres. d Sur les collec sy samedi. Lesdg en sortant dl disséminés àl’a c Le quartier v même depuis en plastique. 44 Le positionne Gestion OM actuelle à Transition (après PRU) habitations m Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB site les contai Gestion OM actuelle à Triennal 2.18 Énergie Dimensionnement des réseaux et de la production en coordination avec le programme de réhabilitation thermique. Prise en compte des besoins en eau chaude sanitaire. Étude d’un appoint solaire par bâtiment à la production eau chaude sanitaire. Permettre les manoeuvres des camions approvisionnement du combustible sans empiéter sur les voiries publiques. Enjeux : -- Améliorer la qualité d’usage et de confort des espaces extérieurs -- Tirer partie du potentiel bioclimatique pour la réhabilitation 2.20 La structure foncière I Présentation du contexte Une chaufferie collective au bois est en construction pour la zone concernée. Contraintes : -- un espace très perméable, des implantations discontinues, et une absence de couverture végétale qui entraînent de fortes perturbations liées au vent : effets de coins, de barres, Venturi La rénovation thermique devra éviter de réuti Atouts : liser les réseaux encastrés dans les dalles qui -- Deux grands propriétaires fonciers: la Ville et risquent de devenir une source désordres Etude pré-opérationnelle de de renouvellement urbaindudu quartier Triennal à Boulogne sur Mer – Habitat littoral dans les années à venir qui conduiraient à des dégradations importantes d’ouvrages fraîche- -- Une maîtrise foncière relativement simple Les équipements publics occupent de grandes ment rénovés. assiettes foncière Une emprise foncière sur la 2.19Environnement et approche bioclimaSynthèse du diagnostic façade littorale qui pourrait devenir urbanisable Atouts le PLUi Etudetique pré-opérationnelle de renouvellementdans urbain du quartier Triennal à Boulogne sur Mer – 3-11 La structure foncière Atouts : -- Des bâtiments orientés nord-sud et des logements traversants mais de larges ouvertures vitrées aussi bien au sud qu’au Synthèse du nord diagnostic -- Peu d’événements climatiques extrêmes Contraintes : Deux gran -- Peu de possibilités foncières pour créer des Habitat du liaisons physiques entre les différents quartiers du chemin vert maitri Une Atouts -- Une secteur compliqué à faire évoluer : le camp sédentarisé de Terlincthun Les équipe Deux gran assiettes fo Habitat du 3-11 La structure foncière Une empri Une maitris pourrait de Les équipe Contrai assiettes fo Peu empri de po Une liaisons pourraitph de chemin ve Contrain Une secte sédentaris Peu de po liaisons phy Enjeux chemin ve Profiter de Une secteu public/ pri sédentarisé Enjeux Profiter de public/ priv L’Atelier act urba Propriété mandataire Hartmann&Partners – Infraservices – Ville & Habitat - Philippe Bassetti du -foncier pour le quartier du Chemin Vert Source : Etude IDEA VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 45 Enjeux : -- Profiter de la rénovation pour clarifier les limites public/ privé et la gestion bailleur/ ville 3. PRÉSENTATION DU DIAGNOSTIC DU QUARTIER DE LA TOUR DU RENARD À OUTREAU 3.1Des données socio-démographiques révélatrices d’une précarité et d’un besoin d’accompagnement des habitants Le périmètre de renouvellement urbain identifié au sein du quartier de la Tour du Renard compte 415 habitants à ce jour. Une tendance à la spécialisation du quartier pour des personnes seules à faible et très faibles ressources Une forte dominante de locataires isolés (avec ou sans enfants) -- 73% des locataires sont des personnes isolées, avec ou sans enfants (à comparer au taux communal de 37%) - source données PdCH janv. 2015 -- La part des familles monoparentales dans le total des familles est de 40% sur le périmètre contre 15,2 % à l’échelle de la commune. -- Une forte proportion de locataires est sans emploi -- 48% des locataires sont sans emploi (à comparer au taux communal de 14%) - source données PdCH 2012 Une population bénéficiant de faibles ressources -- La part d’allocataires dont le revenu est constitué à plus de 50 % de prestations sociales est de 15 % pour le périmètre contre 25,5 % pour la Ville. -- Surtout, la part d’allocataires dont le revenu est constitué à plus de 100 % de prestations sociales est de 44,5 % pour le périmètre contre 24,8 % pour la Ville. -- 93% des ménages sont sous plafond de ressources PLAI - source données PdCH janv. 2015 Une population plutôt jeune et très peu qualifiée -- 26,9 % de la population a moins de 18 ans (soit 30 % des moins de 18 ans de la commune) source Ville -- 31,2 % de la population de plus de 15 ans n’est 46 pas scolarisée et sans diplômes - source Ville. -- En 2014, les 3 écoles du quartier (écoles maternelles Louise Michel, Tour du Renard, école primaire Les Tilleuls) se situaient, d’après les catégories socioprofessionnelles des parents dans le dernier groupe du classement départemental bien après les écoles classées en géographie prioritaire par l’Éducation Nationale source Ville. Un taux d’occupation acceptable, mais à relativiser au regard de la faiblesse des surfaces Peu de sur-occupation au sens réglementaire (+2 pièces / à la composition du foyer) Toutefois, une forte sur-occupation relative (+1 pièces / à la composition du foyer) dont le taux baissera à l’occasion des relogements (voir supra : besoins en relogements), de même pour la sous occupation à 15%. Et pour rappel : T3 = 49 m2 et T4 = 58 m2 Un site souffrant d’une mauvaise image et qui représente le dernier choix des locataires Les partenaires des commissions de relogements constatent que ce site est particulièrement peu attractif pour les candidats qui n’acceptent d’y être logés qu’en dernier recours. 3.2Le quartier dans son environnement Atouts : -- Un site localisé à proximité de nombreux services et équipements (parcs, gymnase, écoles, commerces,…). -- Des équipements de qualité, structurants à l’échelle de la Ville (collège rénové, équipements sportifs neufs,...), qui constituent une zone d’échange entre les différents quartiers. -- Un quartier composé d’un habitat dont les statuts d’occupation sont variés (A l’échelle de l’IRIS, 647 résidences principales sont identifiées dont 55% de logements sociaux alors que le périmètre de renouvellement urbain représente 44,3% des logements sociaux de l’IRIS). Contraintes : -- Un tissu urbain hétérogène : le périmètre est composé de 7 bâtiments collectifs de 5 étages chacun alors que les abords du périmètre sont composés d’un habitat résidentiel groupé mitoyen. -- Un fort contraste entre la typologie du périmètre envisagé pour l’opération de renouvellement urbain de la Tour du Renard et son environnement, ce qui provoque un sentiment de rupture et d’isolement de la parcelle, tant du point de vue de l’extérieur que du vécu des habitants. Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB I Présentation du contexte Source : Étude BDCO - 2014 Enjeux : -- Regroupement de l’école maternelle de la Tour du Renard et de l’école primaire Louise Michel (située en limite de périmètre, au Sud du quartier) : ces établissements forment déjà un même groupe scolaire. -- Amplification de la diversification des statuts de logements à l’échelle du quartier (une intervention de type de démolition/reconstruction aura un impact fort sur la diversification géographique). VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 47 Source : Étude BDCO - 2014 Périmètre projet Pavillons Équipements 3.3Des dysfonctionnements urbains marqués Contraintes : Un quartier difficilement lisible de l’extérieur, fermé sur lui-même -- Une partie des bâtiments centraux n’ayant, ni liaison transversale, ni vue directe sur l’extérieur). -- Certains bâtiments se font face, sans liaison directe entre eux (seule des voies intérieures 48 de distribution piétonnes, longeant les bâtiments, distribuent les entrées). -- Des bâtiments strictement identiques, sans identité propre, ce qui accentue l’incompréhension de l’organisation générale et le repérage des bâtiments et de leurs entrées. Un secteur enclavé (la rue du Professeur Clerc est la voirie principale du quartier et la desserte interne du quartier est ensuite gérée par un réseau complexe de voiries). -- Un manque de structuration des îlots (le sec- Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB - surplombéssystématiquementde5étagesdelogements,avecuneffetd'écrasementdecesaccèsquisetrouventréduitsàdes accèspurementfonctionnels - sortesdefauxhallsd'entréeindépendantsetdétachésdeslogements - sansaucunautresignalqu'unesortedetroubéantenpieddefaçade… I Présentation du contexte Source : DID Pas-de-Calais Habitat - 2013 Cettecaractéristiqueestrédhibitoire:lafaiblehauteurduniveauinférieurnepermetpasdecomposerdevraisrez-de-chaussée teur est en rupture avec la trame urbaine du et d’appropriation, puisqu’il est à la fois un eshallsetlogements,nimêmed'agrandirceshallsverslehautafindelesrendrevisibleetaccueillant. reste du quartier et avec celui de la Ville. pace individuel et collectif. -- Des bâtiments regroupés dans un îlot de grande taille, ce qui complexifie la gestion du site et renforce les problématiques de lisibilité et d’accessibilité. -- Un site stigmatisé (espace collectif semi-public pose un problème d’usage et d’appropriaLa Tour du Renard à Outreau : Avril 2013 _Pas-de-Calais habitat. 24 DIDqui tion et un tissu d’habitation privé qui l’entoure. Enjeux -- Désenclaver le quartier par la restructuration du réseau viaire. -- Faire en sorte que le nouveau projet assure une intégration harmonieuse dans le cadre du tissu individuels qui l’entoure. Une mixité de morphologie, une stigmatisation du logement collectif (l’habitat collectif haut de la Tour du Renard est stigmatisé au sein d’un quartier résidentiel). -- Des logements collectifs implantés sur une large surface de 2.3 ha dont le statut est semipublic : cet espace pose un problème d’usage VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 49 61Unchiffre:lahauteurdel'entrée(auniveaudelaportedehalldespartiescommunes)estlimitéeà1mètre85,dufaitdela T4 58m2 73m2 +26% 85m2 +46% présenced'unepoutreensuperstructure,et,àl'occasiondelacréationduchauffagecollectifen1976,duréseaudedistribution 1 T6 98m2 99m2 = 100m2 = dechauffagequilongecettepoutre.Ilseraittroponéreuxd'éleverlahauteurdecesentrées. Superficiesdespiècesextrêmementfaibles,exemplepourles150T3: séjour :16,65m2 cuisine :4,16m2 ouvertesurleséjour! etcommandantl'accèsàlasalled'eau! salled'eau :3m2 WC :0,9m2 Chambre :8,9m2 :9,45m2 Distribution :6m2 purementcouloirs,sansutilisationpossible Promiscuitéquinefavorisepas,apriori,l'épanouissementdufoyeroul'épanouissementpersonnel. piècestotalementinadaptéesauxmodesdevieactuels,danslesquelleslesfonctions,parexempledansunséjour,sontmultiples :prendresesrepas,sedétendre(salon),communiquer(posteinformatique),jouer(lesjeunesenfants). Mauvaise isolation acoustique entre logements : ne favorise pas l'intimité du foyer, et ne peut être résolue que très difficilement,etàuncoûtprohibitif. Comme pour les halls et les paliers d'étage, cette caractéristique de conception est rédhibitoire : impossible d'y remédier autrement qu'au terme de travaux lourds sur la superstructure, en cherchant à recréer des superficies aux standards actuels d'habitabilité. Cuisine Salle de bains Ces halls présentent un simple volume droit destiné à ne donner qu'un accès direct à l'escalier, dont l'emprise épouse exactementcelleduhall. Conséquence directe : paliers d'étage étroits (2,3 m2 de superficie !), et distribuent pourtant chacun 4 appartements, les portes étant quasiment collées les unes aux autres, créant une promiscuité évidente qui empiète sur l'espace péricorporel, comme s'il fallait s'effacer de l'espace lorsque ses voisins empruntent le palier, ouvrent ou ferment leur porte, montent ou Plantyped'unT3:exigüité,promiscuité descendent,aumomentousoi-même,l'empruntonsànotretour… L'accessibilité ne peut être assurée par les seuls escaliers et ne pourra être améliorée qu'au terme de travaux très lourds de créationd'ascenseurs,nécessitantundéportenfaçadedesascenseursetdesescaliersafind'isolerlespaliersd'étageetdoncles accèsauxappartements.Lecoûtd'unetelleoptionestprohibitif. TYPE 3 - 49m2 ENTREE 297 26 DEGT 104 DID La Tour du Renard à Outreau : Avril 2013 _Pas-de-Calais habitat. WC PL PL 262 SEJOUR 450 CHAMBRE PL 1 340 CUISINE CHAMBRE 2 206 BAINS Comme pour les halls, cette caractéristique est rédhibitoire : impossible d'y remédier puisque les 4 appartements ne sont accessiblesqueparcepalier,saufàrecomposertotalementlatypologie,maispourycréerdesgrandstypesparréuniondepetites PL typologies,aveccetteultimecontraintedecréerdesgrandslogementsfamiliauxdansdesimmeublescollectifs. DID La Tour du Renard à Outreau : Avril 2013 _Pas-de-Calais habitat. Nombre Type 53 152 61 1 50 T2 T3 T4 T5 Superficie PLAI Référentiel Ecart Ecart habitable 1977 interne actuel 40 m² 49 m² 58 m² 98 m² 46 m² + 15% 60 m² + 23% 73 m² + 26% 99 m² = 50 m² 70 m² 85 m² 100 m² Source : DID Pas-de-Calais Habitat - 2013 25 + 25% + 43% + 46% = Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 3.4Un bâti obsolète et des logements inadaptés Une architecture marquée, dépassée -- Des bâtiments composés de faux rez-dechaussée, qui reportent au premier étage le premier niveau de logements. -- Des bâtiments surplombés systématiquement de 5 étages de logements, avec un effet d’écrasement des entrées qui se trouvent réduites à des accès purement fonctionnels. -- De «faux» halls d’entrée indépendants et détachés des logements, «signalés» par des trous béants en pied de façade… -- Une faible hauteur du niveau inférieur ne permettant pas de composer de vrais rez-dechaussée halls et logements ni même d’agrandir ces halls vers le haut afin de les rendre visible et accueillant. Des halls d’entrée obsolètes sans solution technique d’amélioration -- Une hauteur de l’entrée limitée à 1,85 mètre (au niveau de la porte de hall des parties communes), du fait de la présence d’une poutre en superstructure. Le réseau de distribution du chauffage collectif longe cette poutre. Il serait trop onéreux d’élever la hauteur de ces entrées. -- Des halls présentant un simple volume droit destiné à ne donner qu’un accès direct à l’escalier, dont l’emprise épouse exactement celle du hall. -- Des paliers d’étage très étroits (2,3 m2 de superficie), et distribuant chacun 4 appartements, créant ainsi une promiscuité évidente qui empiète sur l’espace péricorporel et le «vivre-ensemble». -- Une accessibilité qui ne peut être assurée par les seuls escaliers et ne pourrait être améliorée qu’au terme de travaux très lourds de création d’ascenseurs, nécessitant un déport en façade des ascenseurs et des escaliers, afin d’isoler les paliers d’étage et donc les accès aux appartements. I Présentation du contexte Contraintes : des 150 T3 : -- Séjour : 16,65 m² -- Cuisine (ouverte sur le séjour et commandant l’accès à la salle d’eau) : 4,16 m² -- Salle d’eau : 3 m² -- WC : 0,9 m² -- Chambre : 8,9 m² et 9,45 m² -- Distribution (couloirs, sans utilisation possible) : 6 m² -- Une surface et une configuration qui génèrent une promiscuité qui ne favorise pas, a priori, l’épanouissement du foyer ou l’épanouissement personnel. -- Des pièces totalement inadaptées aux modes de vie actuels, dans lesquelles les fonctions, par exemple dans un séjour, sont multiples : prendre ses repas, se détendre (salon), communiquer (poste informatique), jouer (les jeunes enfants). -- Une mauvaise isolation acoustique entre les logements qui ne favorise pas l’intimité du foyer et ne pourrait être résolue que très difficilement, et à un coût prohibitif. Enjeux : -- Comme pour les halls et les paliers d’étage, cette caractéristique de conception est rédhibitoire. Il est en effet impossible d’y remédier autrement qu’au terme de travaux lourds sur la superstructure,en cherchant à recréer des superficies aux standards actuels d’habitabilité. -- Ces caractéristiques représentent un frein à l’attractivité et à la mixité. Elles sont également génératrices de conditions de vie en communauté très fortement dégradées au quotidien. Des logements de très petite taille -- Des surfaces très largement inférieures aux minimas réglementaires en vigueur pour le financement PLA de 1977 à 1995, qui sont toujours d’actualités pour la production locative neuve, en particulier celle de Pas-de-Calais habitat. Exemple de superficie des pièces pour chacun VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 51 52 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II PROJET TERRITORIAL INTÉGRÉ DU CONTRAT DE VILLE ET OBJECTIFS DU VOLET URBAIN DU CONTRAT DE VILLE VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 53 1. PRÉSENTATION DE L’ARTICULATION DES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES DU VOLET URBAIN DU CONTRAT DE VILLE AVEC LES POLITIQUES D’AGGLOMÉRATION Approuvé en septembre 2013, le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Boulonnais, dont fait partie la CAB, comporte un projet fondé sur le choix d’un scénario d’évolution du territoire à l’horizon 2024. C’est à partir de ce même projet qu’a été défini le PLUi de la CAB, en s’attachant cependant à prendre en compte les enjeux spécifiques à l’agglomération boulonnaise. Le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) de la CAB dont l’arrêt de projet a été adopté le 9 avril 2015 définit une ligne directrice, celle d’un territoire «attractif, littoral et solidaire», un cap à suivre pour les 10 prochaines années jalonné d’objectifs et d’orientations. Outre son rôle de document-cadre pour l’établissement et les éventuels ajustements des dispositions réglementaires du PLUi s’appliquant sur l’ensemble de l’agglomération boulonnaise, le PLUI constitue véritablement la feuille de route de la Communauté d’agglomération du Boulonnais quant à la définition des politiques et des actions d’aménagement et de développement de son territoire. Le Programme d’orientations et d’actions (POA) est un instrument d’intégration du Programme local de l’Habitat (PLH) et du Plan de déplacements urbains (PDU). Créé avec la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) n°2014-366 du 24 mars 2014, le POA complète les outils d’intégration des politiques sectorielles des EPCI relatives à l’habitat et aux déplacements dans le Plan local d’urbanisme intercommunal. Le pilier urbain du contrat de ville de la Communauté d’agglomération du Boulonnais vise à construire la ville durable en s’appuyant sur quatre axes articulés avec les politiques thématiques de l’agglomération définies au sein du PLUi. En effet l’intégration récente de l’ensemble des thématiques dans un document de planification urbaine unique a permis d’apporter une réponse globale sur les questions d’habitat, de transports et de développement économique du territoire et donc des quartiers concernés par le protocole de préfiguration. Le volet urbain du contrat repose sur l’objectif de construire la ville durable. 54 1.1Améliorer la qualité de l’habitat et les performances énergétiques Le volet Habitat (POA) du PLUi fixe quatre axes stratégiques qui visent à répondre à cet enjeu : Axe 1 : Mettre en œuvre les objectifs quantitatifs et qualitatifs définis en matière de production neuve de logements. Il s’agit de répondre aux enjeux de production de résidences principales du SCOT à la fois par la promotion privée mais également par la programmation de logements sociaux. L’objectif est de produire 417 résidences principales par an, dont 200 logements aidés. Délégataire en matière d’attribution des aides à la pierre depuis 2006, la CAB dépasse annuellement ses objectifs de production de logements aidés et vise surtout à améliorer l’équilibre territorial de cette production. Cette ambition est complémentaire de la politique de renouvellement urbain des quartiers en politique de la ville pour permettre une mobilité et un parcours résidentiels des ménages au sein de l’agglomération. Le but est naturellement de créer une mixité dans des communes ayant à ce jour peu ou pas de logements aidés sur leur territoire. Cet axe passe par la poursuite de la politique foncière, le phasage des opérations ainsi qu’une meilleure connaissance des attentes et contraintes des ménages. De plus la CAB poursuivra sa politique d’aides financières en faveur de la production de logements sociaux à hauteur de 800 000 € par an. Axe 2 : Poursuivre le développement et la requalification du parc de logements publics. La Communauté d’agglomération du Boulonnais, les communes et les organismes de logement social mènent depuis de nombreuses années une politique volontariste sur le parc de logements publics. La production de logements locatifs aidés neufs et plus attractifs peut avoir des effets indirects de baisse d’attractivité des logements les plus anciens au sein du patrimoine. Les actions engagées pour requalifier le parc public existant doivent donc être poursuivies, aussi bien dans les quartiers d’habitat social que dans le diffus. L’objectif est de poursuivre et conforter la dynamique de transformation engagée dans les quartiers d’habitat social afin d’améliorer l’attractivité résidentielle du tissu urbain central et contribuer à un changement d’image des secteurs concernés. Il convient de saisir ces opportunités pour Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB La volonté exprimée dans le PLUi est donc d’une part de finaliser les Projets de Rénovation Urbaine en cours de mise en œuvre (quartiers du Chemin Vert à Boulogne-sur-Mer et Carnot au Portel) et poursuivre la réflexion prospective engagée dans le cadre des Plans Stratégiques Locaux (PSL) et d’autre part de poursuivre le renouvellement urbain dans certains secteurs identifiés dans le cadre de l’élaboration du diagnostic : -- à Boulogne-sur-Mer : le secteur Triennal ; -- à Outreau : Tour du Renard ... Axe 3 : Accompagner le développement de l’accession aidée à la propriété, dans le neuf et dans l’ancien L’accession aidée à la propriété constitue un levier majeur pour fidéliser les ménages qui quittent la Communauté d’agglomération du Boulonnais pour s’installer dans les territoires limitrophes. Le développement de la primo-accession et de l’accession aidée à la propriété est un enjeu stratégique majeur : la Communauté d’agglomération ne pourra infléchir le déficit migratoire et la baisse démographique que si elle parvient à fidéliser les jeunes familles primo-accédantes sur son territoire. Dans cette optique, des actions seront mis en oeuvre pour favoriser le développement d’une offre en accession à la propriété financièrement plus adaptée aux revenus des ménages locaux. Cet enjeu vise également à permettre un parcours résidentiel ascendant au sein des quartiers en politique de la ville et ainsi favoriser la mixité sociale. Axe 4 : Amplifier les actions favorisant la rénovation des logements privés. La production neuve de logements n’est pas le seul levier à mobiliser, dans le champ de l’habitat, pour contribuer à l’amélioration de l’attractivité résidentielle du territoire. La poursuite des actions de requalification du parc existant, social et privé, est également essentielle et déterminante pour y parvenir. Le diagnostic a mis en évidence différents besoins d’intervention en termes de requalification du parc privé existant : -- des enjeux d’échelle intercommunale, qui concernent une majorité du parc de logements : l’amélioration de la performance énergétique et la lutte contre la précarité énergétique, l’adaptation des logements au vieillissement et au handicap et, plus globalement, la réhabilitation du parc privé de mauvaise qualité ; -- des besoins plus spécifiques sur la commune de Boulogne-sur-Mer : la lutte contre l’habitat indigne et dégradé, la remise sur le marché de logements vacants. Sur ce volet, la Communauté d’agglomération se fixe pour objectif de mettre en place les actions suivantes : -- poursuivre la politique d’aide communautaire à la réhabilitation du parc privé y compris des quelques copropriétés dégradées (CalmetteRoux) ; -- reconduire, intensifier et recentrer le Programme d’Intérêt Général ; -- définir et mettre en œuvre des dispositifs opérationnels spécifiques sur certains secteurs ou certaines communes, au regard des enjeux mis en évidence dans le diagnostic (logique d’OPAH communales) ; -- mettre en place des actions de sensibilisation auprès des ménages sur les dispositifs et les financements existants. Un axe transversal permet la prise en compte des principes de développement durable dans le volet habitat du PLUI. La traduction des principes du développement durable dans la production neuve de logements La territorialisation des objectifs de production neuve traduit la volonté de promouvoir un aménagement du territoire maîtrisé et durable, de limiter l’étalement urbain et de préserver les espaces naturels et agricoles. La stratégie de développement résidentiel portée par le volet habitat du PLUI concrétise cet objectif dans la mesure où elle met en oeuvre des moyens qui permettront de : -- prioriser le développement résidentiel dans le pôle urbain central et dans les centres-bourgs desservis par les transports en commun. Audelà de l’enjeu environnemental, il s’agit de favoriser un développement résidentiel cohérent avec l’armature urbaine du territoire (localisation des offres de services et d’équipements…) ; -- privilégier les opérations d’aménagement en réinvestissement urbain pour optimiser le foncier (de plus en plus rare et coûteux), en mobilisant des outils adaptés (exemple des ZAC en VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville développer des quartiers socialement et fonctionnellement plus mixtes ainsi que pour rééquilibrer les offres d’habitat et l’occupation sociale au sein même du tissu urbain central. 55 cours de montage, acquisitions foncières de dents creuses pour du recyclage foncier…) ; -- engager une réflexion partenariale sur les formes d’habitat pour développer des offres permettant de répondre aux attentes des ménages tout en répondant au double enjeu de limitation de la consommation foncière et de réduction du prix de revient des logements ; -- faciliter l’emploi d’éco-matériaux et contribuer ainsi à l’émergence ou au renforcement de filières économiques locales ; -- décliner les objectifs et les exigences partagés par les collectivités et leurs partenaires en matière d’habitat « durable », au travers de l’élaboration d’un référentiel ; -- valoriser les opérations considérées comme exemplaires. La rénovation thermique du parc existant La rénovation thermique du parc existant constitue un enjeu fort sur le territoire de la Communauté d’agglomération du Boulonnais. Pour rappel : 65% des logements ont été construits avant 1975, date de la première réglementation thermique au niveau national. A cela s’ajoute la situation des ménages du territoire : 80% des ménages sont éligibles au logement social. De nombreux ménages sont, de ce fait, potentiellement concernés par une situation de précarité énergétique. Par ailleurs, la requalification du parc de logements existants est une condition majeure pour améliorer l’attractivité résidentielle du territoire. L’intervention sur l’offre neuve, aussi volontariste et réussie soit-elle, ne sera pas suffisante pour attirer de nouveaux ménages et fidéliser les résidents actuels. Afin d’inciter et de mieux accompagner les propriétaires privés pour la rénovation thermique de leur logement, la Communauté d’agglomération du Boulonnais, les Communautés de communes de DesvresSamer et Marquise ont contractualisé avec le Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais dans le cadre du Plan 100 000 logements. 1.2Encourager la mobilité et promouvoir des modes de transports plus doux Le PLUi de la Communauté d’agglomération du Boulonnais dispose d’un volet déplacement important qui s’articule notamment avec les politiques de l’habitat et économique du territoire. A deux niveaux ce volet déplacements répond à cet enjeu du pilier urbain du contrat de ville. Les Orientations d’aménagement et de programmation (OAP) indiquent les objectifs relatifs à l’aménagement de l’espace communau- 56 taire permettant de définir le cadre de mise en oeuvre des actions du Programme d’Orientations et d’Actions (POA) Déplacements. Deuxièmement, les OAP sectorielles (Habitat du PLUi et Développement économique du PLUi – OAP sectorielles) précisent les principes d’aménagement des principaux sites de développement des futures opérations d’aménagement dont les quartiers en renouvellement urbain, garantissant la prise en compte cohérente des questions de déplacements de chaque site. Les objectifs principaux en matière d’aménagement de ces quartiers consistent naturellement en la volonté de les irriguer afin de permettre de les désenclaver non seulement pour les raccrocher aux pôles de centralité économiques, scolaires et culturels (notamment par des liaisons douces) mais aussi pour permettre le développement d’une mixité fonctionnelle source de mixité sociale en favorisant l’entrée et le passage au sein de ces quartiers rénovés. Chaque OAP intègre spatialement cette volonté forte. Équivalent au programme d’actions du PDU, le POA Déplacements présente les engagements de la Communauté d’Agglomération du Boulonnais. Il est présenté par fiches-actions. Ces fiches ont pour but d’être à la fois un outil technique et pédagogique. Cette déclinaison du POA est proposée au travers de 5 grands axes d’intervention qui répondent à l’enjeu du pilier urbain du contrat de ville : Axe 1 : Etre proactif sur le développement des modes doux. Plusieurs actions visent à atteindre cet objectif : -- organiser le développement de la pratique cyclable utilitaire ; -- développer une offre complète de stationnement vélo sur le territoire ; -- proposer des services complémentaires à destination des cyclistes ; -- réaffirmer la marche à pied comme un mode de transport à part entière ; -- mettre en œuvre une politique de communication et de valorisation de la pratique des modes doux. Axe 2 : Être acteur du changement de mode. Les actions prévues sont les suivantes : -- mettre en place uns structure d’animation des Plans de Déplacements d’Entreprise (PDE), Interentreprises (PDIE) et d’Adminsitration (PDA) qui constituent des ensembles de mesures visant à optimiser les déplacements liés aux activités professionnelles en favorisant l’usage de modes de transport alternatifs à la voiture individuelle ; Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Axe 3 : Renforcer la compétitivité du système de transports en commun et développer la multimodalité. Le programme prévoit de : -- mettre en place une politique active de communication sur les transports en commun ; -- soutenir le développement de l’offre ferrée sur le territoire ; -- développer la multimodalité en s’appuyant sur les pôles de transport structurants ; -- développer un pôle d’échanges multimodal structurant en gare de Boulogne-Ville ; -- réaménager la place de France en affirmant son rôle de pôle d’échanges d’hyper-centre ; -- améliorer la compétitivité du réseau urbain via des priorités aux bus ; -- poursuivre la mise en accessibilité du système de transports collectifs. 1.3Garantir la sécurité et la tranquillité des habitants Le Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance à l’échelle de la Communauté d’agglomération du Boulonnais est l’instance privilégiée pour décliner le Plan Départemental de Prévention de la Délinquance 2013-2017. Elle s’appuie sur une Stratégie Locale de Sécurité qui en épouse les principaux programmes : -- jeunes exposés à la délinquance ; -- prévention des violences faites aux femmes et violences intra-familiales ; -- tranquillité publique. La Stratégie Territoriale de Sécurité reprend aussi parmi ses priorités la lutte contre les conduites à risques et la sécurité routière. Le périmètre du Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance est plus large que la géographie prioritaire du contrat de ville. L’objec- tif de tranquillité publique et de prévention de la délinquance est présent dans le contrat de ville dans le pilier urbain/construire la ville durable. Il reprend les orientations de la Stratégie Territoriale de Sécurité. Il s’agit d’une déclinaison. Dans sa nouvelle formule qui sera effective au dernier trimestre 2015, le Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance mettra en place un groupe suivi du contrat de ville incluant la Zone de Sécurité Prioritaire Chemin vert/ Moka sur les communes de Boulogne-sur-Mer et Saint-Martin-Boulogne. 1.4Placer les habitants au cœur de la transformation du cadre de vie et du lien social L’association des habitants est une condition de réussite du contrat de ville qu’il s’agisse des programmes urbain et social ou encore économique. Elle ne doit pas se limiter à une communication descendante et des outils comme les conseils citoyens et les maisons du projet doivent participer à une meilleure implication des habitants dans les processus de diagnostic, de décision et de mise en œuvre des actions et des programmes. Une maison du projet sera mises en œuvre dans chacun des quartiers concernés par une convention de renouvellement urbain. Des conseils citoyens seront installés dans chacun des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ces deux outils doivent faire partie d’une seule et même stratégie locale pour une meilleure implication des habitants. Et dans cette logique, d’autres programmes comme Nos quartiers d’été et le Fonds de Participation des Habitants (Conseil Régional) doivent être intégrés. Les habitants doivent être envisagés comme des citoyens et au-delà de l’ambition politique posée, il faut mobiliser des moyens de formation pour leur donner la capacité d’agir, d’être des acteurs et non des spectateurs des politiques entreprises. Cela passe par la formation directe des habitants et par une politique de professionnalisation des agents de médiation. Des moyens seront mobilisés dans les conseils citoyens et d’autres outils pour que les habitants soient eux-mêmes porteurs d’actions de proximité en réponse aux problématiques qu’ils auront eux-mêmes identifiées. Ils bénéficieront d’un accompagnement ad hoc dans la méthodologie de projet. La gestion administrative du contrat de ville devra s’adapter et le « choc » de simplification doit permettre une telle évolution. II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville -- accompagner le développement de l’écomobilité scolaire (Une démarche d’écomobilité scolaire concerne toute action opérationnelle ciblée sur un mode de déplacement : bus pédestres, bus cyclistes, covoiturage ou encore démarche globale intégrée : Plan de Déplacements d’Établissement Scolaire (PDES) ou action / animation opérationnelle ponctuelle : achats de gilets jaunes, intervention spécifique de sensibilisation dans une école) ; -- mettre en place une politique complète de covoiturage ; -- engager une réflexion sur le développement d’un système de covoiturage spontané. Enfin le développement de la culture numérique et de nouvelles formes de collaboration de type VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 57 « co-working » dans l’agglomération boulonnaise et notamment dans le quartier du Chemin vert de Boulogne-sur-Mer seront propices à une meilleure implication des habitants. Ils auront à leur disposition de nouveaux outils, plus innovants et ils pourront échanger des talents avec d’autres intervenants venus d’horizons . Cette « intelligence collective » est une opportunité pour valoriser les potentiels dans les quartiers de la politique de la ville. 1.5CONCLUSION Le contrat de ville, qu’il s’agisse de son volet emploi, urbain ou social doit enfin être en cohérence avec les orientations économiques du territoire. Cette stratégie de développement économique a été formalisée dans le Plan Local de Développement Économique signé avec le Conseil Régional du Nord-Pas de Calais. Elle reprend trois priorités autour du développement portuaire et maritime, du développement du tourisme et enfin d’un territoire connecté et entreprenant. Cette stratégie a largement inspiré les orientations du volet emploi du contrat de ville : -- favoriser de nouvelles formes de collaboration économique (numérique, économie sociale et solidaire) ; -- faire la promotion de l’alternance ; -- favoriser l’initiative et la création d’activités ; Le volet emploi du contrat de ville présente cette caractéristique qu’il comprend de nombreux programmes pour lever les freins à l’emploi des habitants et rétablir l’égalité des chances face à l’emploi. Cela passe par une approche sociale et professionnelle dans le cadre de l’insertion par l’activité économique. Cela participe à faire des compétences humaines une richesse et c’est précisément une priorité transversale de la stratégie de développement économique du Boulonnais. Enfin le volet urbain du contrat de ville doit permettre une évolution de la mixité fonctionnelle de certains quartiers vers plus d’économique. Certes il faut développer la mobilité des habitants mais des services aux entreprises (immobilier, conseil, …) doivent aussi être réinvestis dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. 2. ENSEIGNEMENTS À TIRER DE LA PREMIÈRE GÉNÉRATION DE PRU, SUR LESQUELS S’APPUYER DANS LA CONCEPTION DU NPNRU 2 PRU ont été menés sur l’agglomération dans le cadre du programme «ANRU 1» : -- Quartier Transition à Boulogne-sur-Mer -- Quartier Carnot à Le Portel Le secteur Transition, est situé au sein du quartier du Chemin Vert. Il a fait l’objet d’un projet de Renouvellement Urbain dont la convention a été signée le 11 octobre 2004 (1ère convention ANRU signée en France) et regroupe 2 400 habitants. Ce projet a été particulièrement ambitieux et complexe à mettre en œuvre puisqu’il a amené à la démolition de plus de 80% du parc de logements sociaux (748 logements locatifs sociaux démolis sur 934) et à la réhabilitation des 20% restant en site occupé. Il s’agissait ainsi de refondre totalement les espaces publics et de créer la mixité fonctionnelle et d’habitat qui faisaient défaut initialement, tant le quartier était dégradé et stigmatisé. La convention pluri-annuelle de la Ville de Le Portel sur le quartier Carnot a été signée le 05 octobre 2005. Le quartier Carnot était en rupture totale avec son environnement urbain. Les immeubles se distinguaient par leur grande hauteur, par leur densité et la concentration d’un grand nombre de logement à la cage d’escalier (50 logements). Le projet a reposé sur la restructuration du quartier et la déconcentration de l’offre sociale. 2.1Appuyer le lancement de la dynamique de rénovation urbaine sur un projet structurant Le changement d’image du quartier Carnot a été initié en début de programme par la construction d’une médiathèque dont le rayonnement dépasse largement le quartier, par la réhabilitation du centre social et par la réhabilitation des 2 tours de 50 logements conservées (sur 4). Une première phase d’aménagement public a accompagné ces réalisations (dont un parc en lien avec la Médiathèque). hDans le cadre du NPNRU, l’implantation d’éléments structurants pour le quartier dès le début du projet sera recherchée. Il s’agira de donner le signe du changement le plus en amont possible. Pour Triennal, l’implantation d’un espace de co-working tourné vers les technologies de l’information et de la communication sera lan- 58 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB cée au coeur du quartier, avant même la signature de la convention ANRU. Dans le cadre du projet Carnot l’association de l’enseigne Lidl, dont le magasin est situé au coeur du quartier a été la condition sine qua non pour la mise en oeuvre du projet d’ensemble. hLes futurs PRU associeront étroitement les opérateurs privés en amont. Sopra, Société de services en ingénierie informatique, a décidé d’installé un Hub au sein de d’une tour de bureaux implantée sur la façade maritime du quartier Transition. Celui-ci accueillera dès octobre 2015 une cinquantaine de cadres ingénieur informatique, et sera en capacité d’accueillir jusqu’à deux cents collaborateurs dans les trois ans. hCette implantation au coeur du quartier est un signe de l’amorce de son retournement d’image et représente une première étape dans la stratégie de faire du quartier du Chemin Vert un lien d’accueil privilégié pour les activités liées à l’économie des technologies l’information et de la communication. 2.3S’appuyer sur la dynamique commerciale existante A Transition, un coeur de quartier a été créé Place d’Argentine. Outre des logements, il intègre un espace commercial et un espace culturel (Carré Sam), des locaux associatifs. La livraison d’un cadre totalement rénové, n’a pas permis d’identifier rapidement les preneurs des cellules commerciales. Aujourd’hui encore, aux côtés de la superette et du laboratoire d’analyse médicale, quelques cellules restent sans attribution alors que l’espace a été livré début 2013. hLe projet de Triennal - Aiglon devra d’avantage s’appuyer et s’ouvrir sur la dynamique commerciale de la rue du Chemin Vert. 2.4Au-delà de la diversification par l’offre de logements privés, explorer l’ensemble des formes de diversification Dans le cadre du PRU Transition, l’offre de logements locatifs sociaux a été très principalement reconstituée sur site (634 constructions sur site et 114 hors site), afin d’une part de répondre aux souhaits et besoins des habitants et d’autre Le renouveau et la mixité au sein du quartier ont donc été introduits par la variété architecturale, et de forme du bâti, typologie des logements, variété des formes urbaines (petit collectif, individuels ...) et l’aménagements d’espaces publics (verts, aires de jeux ...) et résidentialisés. Des jardins partagés ont également été créés. hCette démarche sera poursuivie, dans l’objectif d’intégrer pleinement les quartiers NPNRU dans la ville, tant en terme d’image (corollaire de l’attractivité), que de forme urbaine et de desserte. Un véritable programme mixte a été lancé sur la façade Maritime de Transition, dont la livraison est prévue pour octobre 2015 : 20 logements locatifs sociaux, 46 logement en accession libre et une tour de 8 étages composée de 2 000 m² de bureaux + 4 00 m² de restaurent en RDC. A ce jour, les logements en accession libre ne trouvent pas preneur, malgré les moyens déployés par Habitat du Littoral (prix et positionnement étudiés en fonction du public cible et des autres programmes d’accession, recrutement d’une chargée de mission commerciale et mise en oeuvre de techniques de vente du secteur privé) et une localisation optimale (vue sur la Mer, proximité immédiate d’un quartier résidentiel très côté). Un programme d’accession était également prévu par l’AFL dans le prolongement de la Façade Maritime et n’a pas pu être mené à terme. Ce foncier constitue aujourd’hui une réserve vouée à un futur programme de diversification. hCes difficultés incitent à la prudence concernant les ambitions de diversification à court / moyen terme de Triennal. Cette diversification de l’habitat sera envisagée à un horizon de 20 ans, afin de tenir compte du temps long pour le changement d’image du quartier. hUne étude d’attractivité du marché immobilier privé sera réalisée afin de mesurer le potentiel sur les quartiers NPNRU et d’établir une stratégie phasée dans le temps. Par ailleurs, une opération de diversification est également prévue sur la quartier Carnot, avec la création de 3 îlots de 7 logements adaptés pour l’accueil et le maintien à domicile de personnes âgées (réalisé par un opérateur privé). II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville 2.2Mobiliser les acteurs privés le plus en amont possible et favoriser la mixité fonctionnelle pour permettre les conditions d’une attractivité du quartier sur le long terme part de répondre à la problématique de rareté du foncier constructible sur la ville de Boulognesur-Mer. hAu delà d’une diversification sur site par l’offre privée, l’offre de structures adaptées à des publics spécifiques pourra être explorée en ré- VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 59 ponse aux besoins des habitants et aux potentialités des sites. 2.5Mieux intégrer l’anticipation des usages et des contraintes de gestion technique en phase de conception A Transition, la démarche de GUP, en lien avec les services techniques et sur la base d’un constat des usages 1 an après chaque livraison, a permis d’ajuster certains aménagements. Par ailleurs, la sensibilisation et la rationalisation de la responsabilité de l’entretien entre bailleur social et ville ont fait l’objet d’une attention particulière. hDans le cadre du NPNRU il s’agira de poursuivre cette démarche d’observation a posteriori, tout en faisant preuve surtout d’une vigilance supplémentaire en phase de conception des projet, grâce à l’appel à l’expertise d’usage des habitants et des services en charge de l’entretien des espaces. 2.6Prendre appui dès la gestation du projet sur un lieu pivot de l’information et de la participation des habitants et acteurs du quartier L’accompagnement de la population au travers des bouleversements a fait l’objet d’une attention spécifique, avec la création en 2011 d’une maison du projet au cœur du quartier, tant sur Transition que sur Carnot. La création de ces lieux a été accompagnée de nombreuses mesures d’accompagnement social et de gestion urbaine de proximité. Le projets ont été les supports d’un travail de communication et de mémoire avec les habitants particulièrement dense et novateur (prenant notamment appui sur l’art et donnant lieux à une importante diffusion vers l’extérieur). hLes maisons du projet de chacun des NPNRU seront installées dès le début (celle de Triennal est déjà implantée place Vignon, à l’entrée du quartier et à l’articulation avec la rue du Chemin Vert). hLa co-construction du projet, aussi bien dans le cadre du protocole de préfiguration que dans le cadre de la mise en oeuvre de la convention ANRU fera l’objet d’actions détaillées dans le dossier de présentation et s’appuiera sur les conseils citoyens. 2.7Améliorer la gestion inter-chantiers et l’information des habitants et usagers du site Le confort des habitants et usagers du site est d’autant plus important que les quartiers restent vivants tout au long de leur transformation. 60 hDans les futurs PRU une attention particulière sera apportée à la gestion inter-chantiers, facteur de confort pour les usagers du site et de respect des délais (et des coûts) des travaux. hDes circuits plus courts et réactifs seront mis au point pour informer des contraintes de chantier. hLes conseils citoyens permettront de faire émerger des habitants relais. 2.8Profiter de la dynamique du PRU, pour enchaîner, sans temps mort, avec le NPNRU Lors des premières phases de chantier (2005, 2006), de nombreuses dégradations (voir sabotages) de chantier étaient constatées sur Transition. Celles-ci ont totalement cessé suite aux premières phases de livraisons, lorsque les habitants ont constaté qu’ils seraient directement bénéficiaires du projet. hCette évolution démontre l’appropriation du projet par les habitants et la conscience qu’ils en étaient les bénéficiaires directes. Cette dynamique doit se poursuivre avec la mise en oeuvre du NPNRU. Le bilan de l’évolution des incivilités sur Transition tend à démontrer un respect pour le cadre de vie rénové. hCe constat démontre que la reconstitution sociale sur site a permis aux habitants de s’approprier leur cadre de vie rénové, gage de pérennité pour les investissements. 2.9Assurer un accompagnement des relogements adapté à la précarité des publics et à des objectifs de peuplement et de parcours résidentiels plus clairement définis Le besoin de relogement des habitants de Transition (et dans une moindre mesure du quartier Carnot) a été particulièrement massif. Dans la mesure où il s’adressait à des ménages en situation de précarité, le relogement a nécessité une finesse dans le stratégie d’attribution et un accompagnement social lourd. hLes ménages à reloger sur les quartiers bénéficiant du NPNRU feront l’objet du même degré d’accompagnement renforcé. hLes ménages restant sur site bénéficieront de structures et d’équipements à même de compléter cet accompagnement de façon pro-active. Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 3. VOCATION ET RÔLE DES QUARTIERS À DIX - QUINZE ANS ET PRÉSENTATION DES PREMIERS OBJECTIFS OPÉRATIONNELS hAnticiper la reconstitution de l’offre adaptée au public à reloger, afin d’éviter des effets de report des population les plus fragiles dans des quartiers déjà en difficulté. L’armature urbaine du territoire communautaire est constituée de pôles urbains et périurbains (carte page suivante) qui se sont développés au fur et à mesure de l’évolution de l’agglomération boulonnaise, de sa population et de ses activités. D’un tissu urbain et rural historiquement dense ancré dans le territoire maritime et bocager, celui-ci s’est progressivement dilué entrainant une déstructuration des espaces ruraux, une surconsommation des terres agricoles et une augmentation des déplacements obligés. A cette armature urbaine remaniée le projet de l’agglomération traduit dans le plan local d’urbanisme intercommunal vise à retrouver un nouvel équilibre qui permette au territoire de poursuivre son développement, un développement urbain harmonieux en accord avec l’ensemble des objectifs du projet communautaire. 2.10S’inscrire dans la continuité de la conduite de projet du PRU enrichie d’une gouvernance génératrice d’échange d’expériences à l’échelle de l’agglomération Tant sur le PRU de Transition que sur celui de Carnot, le mode de travail partenarial a été de grande qualité, grâce à l’implication de tous les partenaires concernés dans le cadre de groupes projets réguliers. Pour animer cette démarche, les deux porteurs du projet on souhaité s’appuyer sur une même mission d’AMO OPCU. Le responsable du service habitat de la CAB a également été le fil directeur de ce partenariat local. hIl est nécessaire de ne pas interrompre la dynamique partenariale globale et de préserver la cohésion des équipes au sein des maîtrises d’ouvrage, ce qui impose d’éviter les temps morts entre le PRU et le NPRU (cette obligation émane également de l’attente des habitants). hLes partenaires du NPNRU souhaitent pérenniser le mode d’organisation qui laisse une autonomie importante à chaque commune pour la mise en oeuvre opérationnelle et financière de leur projet, tout en affirmant le rôle de la CAB pour le volet stratégique du pilotage. L’AMO OPCU, au côté du référent de la CAB jouera également un rôle de mise en cohérence de la coordination à l’échelle de l’agglomération. 3.1Situation des quartiers au sein de l’agglomération Les tissus urbains de Boulogne sur mer et Outreau constituent les principaux pôles urbains communautaires au sein desquels chaque habitant peut aisément identifier la ou les centralités : -- Le pôle communautaire, c’est-à-dire la villecentre, Boulogne-sur-Mer, constitue, la centralité urbaine du territoire. Elle regroupe les principaux établissements publics et privés administratifs, scolaires et économiques. Il a également vocation à continuer d’être le nœud des transports collectifs à partir de ses pôles multimodaux vers les autres pôles. -- Les pôles communautaires relais dont Outreau ont une vocation complémentaire en matière de tissu commercial et d’équipements intercommunaux. Un des objectifs majeurs du PLUi est de consolider cette armature urbaine de l’agglomération, c’est également de tendre vers la redensification des villes et des villages afin de lutter contre l’étalement urbain. Cette densification doit se faire en cohérence avec le développement de l’habitat, du tissu commercial, des services de proximité, des itinéraires de déplacements tout en préservant la place de la nature en ville (trame verte et bleue). II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville hLes propositions de parcours résidentiel seront élargies grâce à la mise en oeuvre de la convention intercommunale sur le logement en cours de rédaction et pour laquelle Habitat du Littoral sera pilote sur l’agglomération. Elles reposeront sur une stratégie de peuplement fondée sur un travail à mener à l’échelle de l’agglomération, dans le cadre du protocole de préfiguration. Les quartiers de la tour du Renard et de Triennal-Aiglon s’inscrivent dans cette stratégie ur- VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 61 baine. Ils constituent des espaces de rénovation urbaine à vocation principale d’habitat, situés à proximité des équipements publics. Leur requalification doit permettre d’en faire des quartiers 62 où il fait bon vivre, dans un cadre urbain rénové, avec un renforcement des services de proximité. Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville 63 Dossier de présentation VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP 64 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II Stratégie de l’agglomération sur les QPV Mener une politique de renouvellement urbain à l’échelle des QPV, dans l’optique de la construction d’une ville durable Les QPV sont localisés dans les 4 communes centres de l’agglomération. Localisés à proximité immédiate des centres villes, ils bénéficient de services et d’un réseau de transport performants. Compte tenu de la rareté du foncier, ils constituent également des leviers déterminants pour le renouvellement urbain de l’agglomération. Cela suppose : -- L’intégration de ces quartiers dans le développement de la ville (cf. Transport, désenclavement physique ...) -- L’amélioration de la qualité de l’habitat et des performances énergétiques. -- La promotion de la mixité fonctionnelle, en particulier par la création et le développement d’activités économiques. -- La diversification de l’habitat : mixité des formes urbaines, développement d’une offre à destination de publics spécifiques, promouvoir VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville 3.2Vocations des quartiers prioritaires et Premières orientations opérationnelles 65 la diversité des types de produits résidentiels. -- Une action de renouvellement des secteurs dégradés du centre ville de Boulogne-surMer qui passera notamment par une politique forte de lutte contre l’habitat indigne qui pourra être un levier pour la reconstitution de l’offre de logements locatifs sociaux démolis dans le cadre du NPNRU Mise en place d’une politique volontariste d’occupation sociale plus équilibrée à l’échelle de l’agglomération -- Mettre en place une stratégie d’attribution de logements locatifs sociaux à l’échelle de l’agglomération qui se traduira dans le cadre de la conférence inter-communale du logement et dans sa convention d’application. Ce point fera l’objet d’un travail spécifique dans le cadre du protocole de préfiguration. En effet, la CAB lancera un diagnostic de l’occupation et du fonctionnement du parc locatif à l’échelle de l’agglomération. Ce diagnostic débouchera sur la déclinaison de la stratégie de peuplement dans une perspective de mixité sociale des quartiers. -- Organiser une veille sur l’occupation du parc de logements de l’agglomération. -- Poursuivre le rééquilibrage de l’offre sociale à l’échelle de l’agglomération. -- Promouvoir une mixité résidentielle à l’échelle des quartiers NPNRU à moyen / long terme (horizon de 20 ans). Améliorer le cadre de vie des quartiers, favoriser leur appropriation par les habitants et usagers et promouvoir le vivre ensemble -- Gestion urbaine de proximité, pour assurer la la bonne gestion de l’existant et la pérennité des investissements. -- Placer les habitants au cœur de la transformation et de l’appropriation du cadre de vie, en favorisant le lien social. -- Garantir la sécurité et la tranquillité des habitants. Accompagnement de la fonction sociale des quartiers -- Lever les freins à l’emploi et renforcer l’accompagnement à l’emploi. -- Faire de l’éducation et de la réussite scolaire une priorité. -- Renforcer les actions de soutien à la parentalité. -- Faciliter l’accès aux dispositifs de soin, de prévention et d’éducation à la santé. -- Favoriser l’accès à la culture et aux loisirs. 66 Vocation des secteurs Triennal / Aiglon dans le cadre du quartier du Chemin Vert et premières orientations opérationnelles Malgré un cadre de vie fortement dégradé, un fort potentiel de développement urbain, dans la continuité du centre ville et de la dynamique enclenchée sur Transition -- Le territoire du Chemin Vert constitue un vaste plateau au dessus de la mer, en continuité urbaine avec le centre ville qui représente un potentiel urbain très important. -- Le plateau du Chemin Vert constitue une polarité secondaire déjà bien reliée au centre ville et disposant d’une identité propre. -- La rue du Chemin Vert constitue un point d’appui urbain. Elle dispose de commerces et d’équipements et a bénéficié d’une requalification de grande qualité dans le cadre du PRU. C’est en outre un lien important, puisque c’est la seule voie est/ouest irriguant ce territoire. -- La rareté du foncier disponible à Boulogne-sur -Mer et sa localisation exceptionnelle entre terre et mer rendent le renouvellement urbain de ce site particulièrement stratégique. -- Ce site bénéficie d’une dynamique déjà enclenchée avec le PRU Transition et d’une attente très importante de la part des habitants. Vocation à un horizon de 10 ans : moderniser le quartier en y apportant une mixité fonctionnelle et tout en conservant son identité «populaire»: Le caractère «populaire» du quartier se matérialisera dans un premier temps par une transformation du cadre de vie des habitants actuels et par la construction d’une nouvelle attractivité visà-vis de l’extérieur. Il s’agit ainsi de provoquer un basculement de l’image de quartier d’habitat social dégradé, vers celle d’un quartier offrant des conditions d’accueil optimales, pour les habitants et pour les usagers venant du reste de la ville, voire de l’agglomération : Un quartier dense dans une logique de valorisation du foncier -- Compte tenu de la rareté du foncier et de la localisation stratégique du secteur, une optimisation de la densité sera recherchée (des marges de manoeuvre ont été identifiées dans le cadre des études urbaines déjà réalisées). Un quartier intégré dans la ville et dans le paysage naturel -- La dynamique de renouveau du Chemin Vert, qui a été amorcée avec la transformation radicale du secteur de Transition, servira d’appui Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Un quartier populaire, qualitatif et diversifié -- Le choix de restructurer ou de démolir les bâtiment, même s’il a déjà fait l’objet de plusieurs réflexions, sera réexaminé grâce à un complément d’étude urbaine à mener dans le cadre du protocole de préfiguration. Ces choix seront guidés non seulement par l’enjeu en terme de performances environnementales et d’économie de charges, mais aussi en termes de qualité urbaine et d’optimisation de la ressource foncière. -- Dans une logique de renforcement de l’attractivité et d’économies de charges pour l’ensemble des acteurs (des gestionnaires aux habitants / usagers du site), le performance environnementale sera systématiquement intégrée dans la programmation opérationnelle. Cet objectif est en cohérence avec le pilier urbain du contrat de ville, qui vise à «construire la ville durable». -- La reconstitution d’une part importante de logements locatifs sociaux sur site est incontournable. Elle visera à répondre à la demande existante au sein du secteur, dans la mesure où une large part des habitants aspire à rester sur site (attachement au quartier, présence des services sociaux, commerces et du tissu associatif). Cet objectif aura également pour vertu d’éviter les effets de report sur d’autres sites, dans le cadre des relogements. -- Une offre diversifiée de logements sera promue, dans sa forme (petits collectifs, individuels ...) et dans ses produits (mobilisation du large éventail possible, aussi bien en termes de financements que d’adaptation à des publics spécifiques). Diversification fonctionnelle -- L’objectif sera également de faire émerger une diversification fonctionnelle. A ce titre la dynamique d’installation de l’entreprise «Sopra» à Transition est une opportunité pour renforcer la vocation du Chemin Vert sur l’accueil d’ac- Favoriser le développement de la façade maritime Conforter l’étayage sur la Rue du Chemin vert en qualifiant la place Vignon Favoriser le développement de l’habitat sur le bélevédaire (démolition / reconstruction de la copropriété du site Calmette) Création d’une trame de déplacements entre la ville‐centre et la mer II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville et sera poursuivie sans temps mort. -- Un élément fondamental du projet repose sur l’offre d’un cadre de vie en prise avec le grand paysage maritime et en lien direct avec le centre ville (cheminement doux et TC). Cet objectif passe par le désenclavement du secteur, tel que déjà souligné par les études urbaines menées à ce jour : ouverture de la perspective sur la mer, ouverture sur la rue du Chemin Vert et recherche d’une porosité entre les secteurs du Chemin Vert (tout en préservant leur identité). Source : Schéma d’orientations générale Etude Bonetti Laforgue VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 67 tivités liées aux technologies de l’information et de la communication. La poursuite de cette démarche se concrétise déjà à court terme par le choix de réaliser une tour de co-working au coeur de Triennal, avant même la signature de la convention d’application avec l’ANRU. Cette opération vise à transformer 6 niveaux de la Tour Méhul en vue de la création de 1 650 m² de bureaux. -- Le maintien de l’offre commerciale autour de la Place Vignon, qui donne sur la rue du Chemin Vert et forme une articulation avec le coeur de quartier, sera recherché. Cette démarche, de même que celle visant l’installation de la Tour de co-working sera encadrée par une étude de développement économique. -- La confirmation du rayonnement des équipements existants (Maison de l’emploi, salle Louis Blanc). Un quartier doté de services de qualité en faveur de l’attractivité -- La profonde restructuration des Groupes Scolaires sur site mais rayonnant au-delà du secteur sera accompagnée d’une réflexion sur la carte scolaire, afin de générer des échanges avec l’extérieur grâce à ce levier. -- Dans le souci de promouvoir la vitalité du quartier en s’appuyant sur ses habitants, il s’agira également d’offrir une visibilité et d’améliorer les conditions d’accueil des très nombreuses associations déjà actives. -- Les flux générés par la diversification fonctionnelle amèneront ainsi à court / moyen terme une première forme de mixité et contribuera à amorcer le changement d’image du quartier. Vocation à un horizon de 20 ans : vers un statut de véritable pôle d’attractivité Malgré l’important potentiel urbain du site et malgré l’amorce d’une dynamique positive constatée sur le secteur Transition, le véritable tournant pour une réelle attractivité résidentielle du quartier est envisagé à un horizon de 20 ans. Cette hypothèse devra être étayée par une étude d’attractivité du marché immobilier privé, à mener dans le cadre du protocole de préfiguration. Plusieurs leviers seront mobilisés de façon volontariste et intégrés dès le démarrage du projet, en vue de porter leurs fruits à plus long terme : -- Constitution de réserves foncières au sein et en frange du quartier (emprises déjà identifiés dans étude pré-opérationnelle). Dans l’attente de l’accueil d’un programme privé de logements, les espaces bénéficieront d’une gestion transitoire au bénéfice des habitants. 68 -- Réflexion quant à la réalisation de programmes d’accession sociale et d’accession maîtrisée, ainsi qu’à l’opportunité de la vente HLM, en vue de favoriser des parcours résidentiels ascendants. -- L’intervention sur le site de Triennal - Aiglon doit également être considérée comme un levier de reconquête de copropriétés dégradées vers le centre ville (Calmette Roux, une co-propriété dégradée en belvédère face au centre ville). Vocation du quartier de la Tour du Renard dans son environnement et premières orientations opérationnelles Une enclave de taille réduite stigmatisée, ne disposant pas de potentiel endogène mais dotée d’un environnement favorable -- Le périmètre de rénovation urbaine est de taille réduite : 2,3 ha, 287 logements, environ 400 habitants à ce jour -- Il s’agit d’une enclave composée exclusivement de logements locatifs sociaux, alors que son environnement immédiat intègre un tissu pavillonnaire majoritairement privé. -- Le site est difficilement lisible de l’extérieur, fermé sur lui-même. Le cadre bâti est daté et dépassé : halls d’entrée obsolètes et sans solution technique, taille réduite des logements. -- Le périmètre souffre d’une image extrêmement dégradée («affaire d’Outreau» et patrimoine peu attractif), qui se reflète dans les demandes d’attributions : une spécialisation dans l’accueil de ménages en grande difficulté sociale et une vacance qui progresse malgré un marché locatif social tendu au niveau de l’agglomération. -- Le secteur est situé à proximité immédiate du centre ville d’Outreau (5 minutes à pied) et de nombreux équipements aux rayonnement communal (parcs, Lycée, collège, écoles, commerces, équipements sportifs, équipements médicaux …). Il est également déjà desservi par le réseau de transport en commun. Vocation à un horizon de 10-15 ans : un quartier résidentiel adossé aux secteurs environnants -- La démolition de l’ensemble des 287 logements locatifs sociaux s’avère une nécessité, de même qu’une dédensification du site. -- Cette enclave d’habitat social sera repositionnée par rapport à son environnement et au fonctionnement du quartier à un niveau plus large. L’étude urbaine qui sera menée dans le cadre du protocole de préfiguration visera à intégrer le site de rénovation urbaine à son périmètre élargi. Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 3.3Orientations d’Aménagement et de Programmation du quartier Triennal inscrites au PLUI Une réflexion sur le projet urbain menée depuis plusieurs années Ce secteur fait déjà l’objet de réflexions en lien étroits avec l’ANRU et ses partenaires depuis plusieurs années : -- Juillet 2009 : remise d’un premier «Dossier de présentation de l’avenant d’extension de périmètre de rénovation urbaine aux secteurs voisins de Triennal et de l’Aiglon» -- Avril 2012 : réalisation d’une étude sur la «Stratégie de renouvellement urbain du territoire du chemin vert à Boulogne-sur-Mer» (PAO de l’ANRU ayant mandaté M. Bonetti Sociologue CSTB et JD. Laforgue Architecte-urbaniste) -- Novembre 2013 à octobre 2014 : Étude préopérationnelle de renouvellement urbain du quartier Triennal à Boulogne sur Mer (Groupement Atelier act urba). Localisation Le secteur repris dans l’Orientation d’Aménagement et de Programmation concerne le quartier Triennal ainsi que la Frange Nord de la Ville de Boulogne-sur-Mer. Le quartier fait partie de la zone urbaine sensible du Chemin vert constituée de plusieurs secteurs. Situé sur un plateau au nord de Boulogne-surMer, le quartier constitue la limite urbaine au nord de Boulogne-sur-Mer et bénéficie d’une situation de promontoir sur des espaces ouverts et sur la mer. Le secteur de Triennal est desservi par un axe majeur : la rue du Chemin Vert. Le renouvellement du quartier Triennal à Boulogne-sur-Mer s’inscrit dans la politique de rénovation urbaine du chemin vert. A la suite de l’opération ANRU sur le secteur de Transition, Triennal (de même que l’Aiglon) est inscrit dans la programmation des NPNRU (nouveau programme national de renouvellement urbain) en cours de définition. Principes généraux En lien avec le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) du schéma de cohérence territoriale du Boulonnais, le projet TRIENAL / FRANGE NORD s’inscrit dans la volonté de reconstruire la ville sur elle-même, de façon à permettre une gestion plus économe du foncier et de limiter les impacts sur les milieux naturels. Le site s’inscrit dans une logique de renouvellement urbain du quartier de TRIENNAL et doit permettre une gestion maîtrisée et qualitative de la frange entre espace urbain dense et milieu naturel et agricole du littoral au nord de Boulognesur-Mer. A ce titre, son aménagement doit répondre à certains principes généraux : -- La densité et la qualité urbaine -- La mixité sociale (secteur de mixité sociale : min 50 %) et générationnelle -- La mixité / diversité des fonctions urbaines -- La prise en compte de la TVB du pays Boulonnais -- Le développement de nouvelles formes urbaines, faisant appel à une nouvelle organisation du parcellaire et des implantations des constructions, à une proportion d’espaces publics, naturels et de respiration adaptée permettront de réaliser des opérations denses à haute qualité environnementale et agréables à vivre dans le respect des prescriptions de la ZPPAUP de Boulogne-sur-Mer. -- Le traitement des pollutions éventuelles et des nuisances -- La prise en compte des préconisations du SAGE -- La gestion des eaux pluviales -- La gestion des déchets (encourager le tri et la VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville -- Grâce à plusieurs sites associés de reconstitution de l’offre de logements locatifs sociaux, le site actuel bénéficiera d’une déconcentration de l’offre sociale. -- Une reconstitution de l’offre sur site et à proximité sera toutefois nécessaire. Cette offre de logements locatifs sociaux devra être assez diversifiée pour répondre aux attentes et aux besoins d’habitants qui restent attachés au quartier et pour attirer de nouveaux ménages. -- Une offre de logements en accession sera également introduite, en s’appuyant sur l’étude de marché à mener dans le cadre du protocole de préfiguration. -- Les équipement publics seront renforcés pour répondre aux évolutions du site et générer des échanges au-delà du quartier. Un centre social et culturel pourra ainsi être créé sur site (opportunité à confirmer dans le cadre de la phase protocole de préfiguration). Par ailleurs, dans un but de rationalisation et d’optimisation des ressources foncières, les 4 classe maternelles de l’école de la Tour du Renard seront relocalisées dans l’école primaire Louise Michel située à proximité immédiate. 69 gestion collective) -- L’intégration et la prise en compte de la mobilité dans la conception du projet et la gestion du stationnement pour les Véhicules Légers et les 2 roues. -- Le développement du réseau des modes de déplacements doux. -- L’application des principes et conceptions bioclimatiques -- Le traitement paysager du projet d’aménagement et des franges (transition avec l’espace agricole) Les orientations d’aménagement Desserte et déplacements Le projet de renouvellement urbain du quartier Triennal aura pour objectif de désenclaver le quartier, de le mailler fortement avec les quartiers voisins, et de développer la lisibilité du quartier en travaillant sur ses entrées. Le quartier Triennal et la frange urbaine sont cadrés par 3 voiries primaires : -- la rue d’Ambleteuse et la rue de l’Aiglon, de part et d’autre de la frange urbaine, créent le lien Nord-Sud entre la ville de Boulogne-surMer et Wimereux-Wimille. -- La rue du chemin vert qui relie ces deux rues permet d’accéder à la frange urbaine et aux différents quartiers (Triennal, Aiglon, Transition) et constitue la rue principale de desserte du secteur et de l’ensemble du Chemin Vert. Orientation d’Aménagement et de Programmation (OAG) - 1 Le projet prévoit la requalification de tous les axes de voiries du quartier. Les tracés des voiries de dessertes secondaires seront maintenus et requalifiés, notamment l’Avenue Percier et Fontaine et l’Avenue Louis David pour leur conférer un caractère plus urbain, apaisé et paysagé. Ces axes secondaires accueillent une circulation de transit dont les aménagement permettront de sécuriser la pratique et de limiter la vitesse (à 50km/h). OAG - 2 Une nouvelle voirie secondaire sera créée dans le prolongement de l’allée Méhul pour relier l’avenue Percier Fontaine et l’Avenue Louis David. OAG - 3 Les voiries de dessertes tertiaires, les allées seront également maintenues et requalifiées pour limiter la circulation à 30km/h. OAG - 4 Plusieurs aménagements jalonnent les principales voies du quartier et marquent ses entrées. Des aménagements sécurisés permettront une 70 meilleure lisibilité des carrefours, une réduction de la vitesse de circulation et une meilleure traversée pour les modes doux. Les carrefours sur l’avenue Percier Fontaine seront ainsi sécurisés afin de favoriser le passage des liaisons douces. OAG - 7 Le réseau de cheminements piétons et cyclables sera requalifié en lien avec les voiries et développé au sein du quartier. Le maillage de liaisons douces : «les chemins verts» sera créé afin d’ouvrir le quartier sur l’extérieur (quartier Transition, Aiglon et façade maritime). Ils permettront de valoriser la façade maritime du quartier et de mettre en réseau les éléments patrimoniaux à proximité (Colonne de la Grande Armée, Légion d’Honneur, pointe de la crêche…). Ils seront aménagés pour les piétons, les vélos, les rollers et seront accessibles aux handicapés. Ils ne permettront pas le développement de l’activité type moto-cross. Les chemins verts traversant les voies motorisées feront l’objet d’aménagements sécurisés. OAG - 5 Les espaces de développement urbain sur la frange nord seront accessibles depuis le réseau viaire existant. La requalification des voiries de desserte tiendra compte de ces possibles dessertes dans les choix d’aménagement (gestion des carrefours, prise en compte des déplacements doux…). OAG - 6 Densité urbaine et espace public Le projet de renouvellement urbain de Triennal doit permettre de réinsérer le quartier dans la dynamique de développement économique et social de la ville. Cette mutation passe par un changement d’image du quartier et une ouverture qui vise notamment à diversifier l’offre de logements et à développer l’accueil des activités économiques. Une armature publique et paysagère sera développée sur l’ensemble du secteur, entre les espaces verts publics ponctuels (places, squares, espaces verts ponctuels) et par la valorisation des équipements et de leurs abords. Un espace public fédérateur sera créé à partir de la Place Vignon, la démolition de la barre Boieldieu permettra de créer un appel jusqu’au coeur du quartier. En lien avec la place Vignon, le square Chérubini sera complètement requalifié avec l’aménagement de deux espaces de jeux. OAG - 8 Le programme de rénovation de Triennal s’appuie sur la restructuration d’équipements et bâtiments existants et le maintien des activités économiques et sociales du quartier : Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Les équipements scolaires sont replacés dans une dynamique de projet, ils seront réorganisés et ouverts sur le quartier. La restructuration des groupes scolaires a pour objectifs la création de nouvelles classes, le développement d’un programme pédagogique ambitieux, les performances énergétiques, etc… OAG - 12 Le projet de Triennal permettra de recréer une offre de logements supérieure à celle existante et de travailler sur une mixité des typologies de logements. Au sein du projet de rénovation urbaine, certaines constructions vont être démolies pour permettre la mise en place de la trame viaire et d’espaces publics mais également pour permettre d’augmenter le nombre de logements et de diversifier les typologies. Les bâtiments maintenus seront réhabilités (ex : isolation thermique, remodelage, création de balcon,…). Un phasage détaillé est prévu pour permettre un relogement progressif des habitants. OAG - 11 Afin de modifier le fonctionnement du quartier, de nouveaux ilots résidentiels à «taille humaine» (gabarit compris entre R+2 et R+4) seront créés. OAG - 13 3 secteurs sont identifiés pour le développement d’un programme de logements : OAG - 16 -- La zone d’extension urbaine en frange maritime située entre le terrain de foot et l’équipement commercial (super-marché) est limitée à la rupture de pente. Le gabarit des constructions sera limité à R+1, la typologie préconisée est de l’individuel groupé (rose clair) -- La zone d’extension urbaine en frange maritime, située au Nord du quartier Transition, est limitée à la rupture de pente. Le gabarit des constructions sera limité à R+3 (rose foncé) -- La zone d’extension urbaine, au nord du quartier de Transition dans le prolongement des constructions limitées à R+3, aura une densité bâti plus faible et la hauteur des constructions ne dépassera pas le R+2 ; des typologies bâties intermédiaires seront proposées (rose moyen) Sur le plan énergétique, le quartier profitera également du développement du réseau de chaleur du quartier du chemin vert : chaufferie à biomasse. OAG - 14 L’aire d’accueil sera prise en compte dans le traitement de la frange (gestion des eaux, intégration paysagère, accompagnement social...). OAG - 18 Le stationnement sera géré dans l’espace public (place vignon et en lien avec les écoles notamment) et le long des principales voies du quartier. Le stationnement lié aux logements sera résidentialisé et mutualisé à l’échelle des ilots de logements. OAG - 15 Environnement et paysage L’extension urbaine prévue en façade maritime prend en compte les caractéristiques du terrain et permettra de valoriser le site et de maintenir et aménager les ouvertures visuelles sur le paysage. OAG - 19 Les espaces agricoles au Nord du site font partis d’un site pittoresque et historique tourné vers la mer. Ces terres agricoles garantissent une ouverture visuelle sur la mer. Leur maintien et leur valorisation est donc essentiel. Le patrimoine historique du site est également à préserver (Colonne Napoléon, Stèle de la Légion d’Honneur,…) OAG - 20 La sortie de la voie ferrée est accompagnée de boisements à maintenir pour la bonne intégration de l’infrastructure dans le paysage. OAG - 21 La transition entre l’espace urbanisé et l’espace agricole (ceinture verte) sera traitée et aménagée. Elle sera aménagée pour accueillir des espaces naturels et récréatifs ainsi que des liaisons douces et des belvédères. OAG - 22 et OAG - 23 II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville -- La maison de l’emploi et de la solidarité sera maintenue OAG – 9 -- La vie associative du quarter sera mise en valeur, en repositionnant les associations en façade des espaces publics majeurs. -- L’offre commerciale sera restructurée. Le fonctionnement du marché place vignon sera amélioré tout en maintenant son intensité. De nouvelles surfaces commerciales seront développées entre la rue du chemin vert et le square Chérubini. -- L’équipement commercial à l’angle de la rue de l’Aiglon et de l’avenue Percier Fontaine pourra faire l’objet d’une restructuration ou/et agrandissement. Le projet tiendra compte de la proximité de la Colonne de la Grande Armée et de sa position en belvédère sur l’espace ouvert. OAG - 17 -- La tour Méhul donnant sur l’espace public fédérateur sera réhabilitée en un espace de coworking et un lieu d’accueil pour les jeunes entreprises. OAG - 10 Au sein du quartier réhabilité, plusieurs types d’espaces verts seront proposés afin de réinvestir les espaces publics et de conférer une fonction d’animation et de rencontre. VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 71 -- Un mail paysager est/ouest sera aménagé au coeur du quartier du fait de la démolition de quelques bâtiments. Il s’agira d’un lieu de promenade, de rencontres mais aussi un potentiel de gestion des eaux pluviales (aménagement de noues). OAG - 25 -- Des plantations et des aménagements paysagers accompagneront les voiries et les ilots résidentialisés pour améliorer le cadre de vie et la fonctionnalité écologique des espaces. OAG - 24 -- Des jardins partagés prendront place au sein du quartier. La gestion des eaux pluviales sur l’ensemble du site sera prévue dans la mesure du possible (si pas de dégradation) à ciel ouvert (noues et espaces verts en creux). Si besoin, une nouvelle stratégie sera mise en place avec l’utilisation de matériaux et de massifs drainants. La gestion des eaux pluviales sera prévue en partie sur l’espace vert structurant : le mail paysagé (ex : noues végétalisées, espace vert creux,...) De plus, les eaux pluviales des toits seront récupérés pour l’arrosage des espaces verts publics. OAG - 27 hDans le cadre du protocole de préfiguration, ces orientations cohérentes avec l’ensemble des documents d’urbanisme de l’Agglomération, feront l’objet d’études complémentaires visant à préciser le projet urbain dans ses dimensions programmatiques, financières et opérationnelles, en vue de leur conventionnement avec l’ANRU et ses partenaires. 72 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville 73 Dossier de présentation VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP 74 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville 75 Dossier de présentation VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP 3.4Orientation d’Aménagement et de Programmation du quartier de l’Aiglon Les orientations du Plan local d’Urbanisme Intercommunal ci-avant concernent le secteur Triennal. Pour autant, le NPRU de Boulogne-sur-Mer inclut également le secteur directement voisin de l’Aiglon. Son classement au PLUI est une zone UC1 qui permet la rénovation du quartier et la réhabilitation, voir l’extension du bâti existant. Premières opérations physiques à mettre en oeuvre En avril 2012, la mission menée dans le cadre du pôle d’appui (PAO) de l’ANRU avait souligné la nécessité d’un traitement ambitieux du carrefour de l’Aiglon. Elle préconisait une reconquête à travers une démolition / reconstruction limitée permettant de qualifier ce petit pôle urbain qui constitue une entrée du Chemin vert qui possède des atouts que la cité de l’Aiglon altère. L’avenant n°6 à la convention ANRU du Chemin Vert prévoit déjà plusieurs opérations ciblées sur Triennal et l’Aiglon. Elles permettent de répondre à une nécessité d’intervention rapide. Conformément à l’avis de la RTP du 29/01/15, les opérations retenues n’obèrent pas la poursuite de la réflexion en cours, qui vise à une transformation ambitieuse des secteurs triennal et Aiglon. Le PAO avait également conclu que la qualification du reste de la cité pourrait faire l’objet d’interventions type : résidentialisation, amélioration des espaces publics, réhabilitation, voir démolitions ponctuelles notamment pour valoriser ses potentiels de développement sur la sente de l’Abeille et mieux valoriser la rue du Chemin vert. Les opérations réalisées à court terme sur Triennal / Aiglon, dans le cadre de l’avenant n°6 sont les suivantes : hAfin d’approfondir ces premières réflexions, le secteur de l’Aiglon sera intégré aux études complémentaires inscrites au protocole de préfiguration. De même que pour Triennal, le projet devra répondre à des objectifs de désenclavement et de diversification. Il devra également prendre en compte les attentes exprimées par les habitants d’une amélioration de leurs conditions de vie. 3.5L’urgence d’initier une première phase d’intervention sur les secteurs Triennal et Aiglon Il est urgent d’intervenir : -- Indicateurs sociaux économiques révélateurs d’une population en situation de grande fragilité (cf. étude pré-opérationnelle) -- Faits de délinquance constatés (cf. classement en ZSP) -- Effet de très fort contraste, de « déqualification relative » par rapport à Transition et important taux de vacance constaté (cf. point d’étape de novembre 2008 , étude Bonetti-Laforgue menées début 2012 dans le cadre du PAO de l’ANRU , étude pré-opérationnelle) -- Impératif de transmettre un signe concret aux habitants / acteurs du quartier, qui se traduise par une poursuite de la rénovation urbaine vers Triennal / Aiglon, sans temps mort par rapport 76 à la fin des interventions sur Transition (dont la dernière opération, Façade maritime s’achèvera fin juin 2015) -- Ne pas laisser retomber l’élan de concertation avec les habitants (cf. réunions publiques et ateliers acteurs / habitants menés dans le cadre de l’étude pré-opérationnelle). Sous maîtrise d’ouvrage HABITAT DU LITTORAL -- Démolition bâtiment N barre Méhul – 50 logts -- Démolition bâtiment R Tour Ingres – 32 logts -- Démolition partielle barre Boieldieu – 32 logts -- Reconstitution de l’offre de LLS hors site - 114 logts -- Réhabilitation L Square Cherubini – 26 logts -- Restructuration L Square Cherubini– 3 logts -- Résidentialisation L Square Cherubini – 30 logts -- Réhabilitation légère Aiglon – 192 logts -- Gestion provisoire des espaces Sous maîtrise d’ouvrage COMMUNE DE BOULOGNE-SUR-MER -- Aménagements Cherubini -- Gestion provisoire des espaces hCes opérations menées à court terme, sans attendre la convention à signer dans le cadre du NPNRU, permettent de répondre à la fois aux attentes les plus urgentes des habitants en termes de conditions de vie, mais aussi de donner un signal fort pour amorcer le changement d’image du quartier hEn outre, le porteur du projet a souhaité très rapidement impulser une dynamisation du tissu économique local grâce à la transformation de la tour Méhul en Tour de co-working au cœur du quartier (opération financée sans le concours de l’ANRU) Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 3.6Orientation d’Aménagement et de Programmation du quartier de la Tour du Renard inscrite au PLUI Localisation Le site de renouvellement urbain de la Tour du renard se situe au Sud de la commune d’Outreau. Accessible par la rue du Professeur Clerc et la rue Alfred Letailleur, il est proche des principaux équipements de la commune et du centre ville. Le projet fait partie du périmètre du quartier prioritaire identifié par la CAB dans le cadre du contrat de ville. Il s’inscrit dans les nouveaux périmètres de renouvellement urbain de l’ANRU Ce projet est associé au développement du site du chemin de Berquen (zone extension habitat) qui permettra de reconstituer une partie de l’offre logements de la Tour du Renard. Principes généraux En lien avec le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) du schéma de cohérence territoriale du Boulonnais, le site de la TOUR DU RENARD s’inscrit dans le projet de renouvellement urbain du quartier. A ce titre, son aménagement doit répondre à certains principes généraux : -- La densité et la qualité urbaine -- La mixité sociale et générationnelle -- La mixité / diversité des fonctions urbaines -- Le respect de la TVB du pays Boulonnais -- Le développement de nouvelles formes urbaines, faisant appel à une nouvelle organisation du parcellaire et des implantations des constructions, à une proportion d’espaces publics, naturels et de respiration adaptée permettront de réaliser des opérations denses à haute qualité environnementale et agréables à vivre. -- La prise en compte des préconisations du SAGE -- La gestion des eaux pluviales -- La gestion des déchets (encourager le tri et la gestion collective) -- L’intégration et la prise en compte de la mobilité dans la conception du projet et la gestion du stationnement pour les Véhicules Légers et les 2 roues. -- Le développement du réseau de modes de déplacements doux . -- L’application des principes et conceptions bioclimatiques -- Le traitement paysager du projet d’aménagement et des franges -- L’utilisation de techniques alternatives de gestion des eaux pluviales (infiltration à la parcelle, implantation de noues, de chaussées drainantes, de toits végétalisés, d’ouvrages de récupération de l’eau pluviale) -- Le traitement des pollutions éventuelles et des nuisances Les orientations d’aménagement Desserte et déplacements Le projet de renouvellement urbain va permettre de redéfinir la hiérarchisation des voiries à l’échelle du quartier. La rue du Professeur Clerc est confirmée comme une voirie structurante à l’échelle communale. OAG - 1 Un axe structurant pour le quartier sera créé en liaison entre la rue du professeur Clerc et la rue Alfred Letailleur permettant de donner une lisibilité au quartier. OAG - 2 La requalification de l’îlot permettra de redonner à la Rue Afred Letailleur son rôle de voirie structurante à l’échelle du quartier, le projet permettra de recréer du lien entre espace aménagé pour l’habitat et espace public. OAG - 2 Les accroches urbaines au quartier seront travaillées et les liens vers les parcs, le centre-ville et l‘espace agricole au Sud seront favorisés OAG - 3 Les franges du site seront traitées de façon soignées tout en maintenant les accès aux garages et aux habitations. OAG - 4 Les liaisons douces existantes seront valorisées et prolongées. OAG – 6 Des liaisons douces NORD-SUD seront créées dans la continuité des liaisons douces existantes pour faciliter les liens vers les équipements proches et favoriser la traversé de l’îlot à réaménager. OAG – 7 Densité urbaine et espace public Le projet proposera une mixité sociale avec une offre variée de logements (collectifs, intermédiaires, mitoyens).. Une gradation dans la hauteur du bâti et différentes typologies d’habitat seront proposées pour intégrer au mieux l’opération dans le tissu existant. II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville hLe financement de l’ingénierie nécessaire pour l’accompagnement de la mise en oeuvre de ces premières opérations physiques sera inscrit au protocole de préfiguration. Le stationnement sera pris en compte dans le projet d’aménagement à hauteur de 1.5 places/ VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 77 lgt. La gestion du stationnement est adaptée à la typologie des logements à créer (individuels groupés, petits collectifs/intermédiaires…). Une gestion groupée au sein de parkings paysagers est à privilégier dans la définition du programme. OAG - 8 complémentaires visant à préciser le projet urbain dans ses dimensions programmatiques, financières et opérationnelles, en vue de leur conventionnement avec l’ANRU et ses partenaires. Une réflexion sur le devenir de la parcelle (n°364 – propriété SNCF) située à l’extrémité Nord du site sera intégrée dans la requalification du secteur OAG – 9 La placette sera intégrée et requalifiée au sein du projet d’aménagement. OAG – 10 La requalification du quartier permet la mise en oeuvre d’espaces publics structurants de proximité en accroche au tissu urbain. Ces espaces à créer seront localisés dans la définition du projet urbain. Ils pourront notamment permettre la gestion des eaux pluviales sur site. OAG – 11 Une façade urbaine sera proposée pour accompagner la rue du professeur Clerc. OAG – 12 Une réflexion sur le devenir du centre d’animation est lancée dans le cadre du projet de renouvellement urbain. L’évolution de la structure (démolition, développement des activités, transfert…) sera à intégrer dans la définition du projet (travail sur les accroches avec le tissu urbain, lisibilité de la structure ou potentiel foncier mobilisable en cas de démolition). OAG – 13 L’accueil et le stationnement de l’école seront gérés et intégrés au projet. OAG – 14 La chaufferie bois est maintenue et permettra d’alimenter tout ou partie des logements de l’opération. OAG-15 Environnement et paysage Afin de limiter le ruissellement sur ce sol relativement imperméabilisé (argiles). Le tamponnement des eaux pluviales sera géré dans le projet d’aménagement (selon le Schéma Directeur Eaux Pluviales : le tamponnement T=100ans est de 945m cube). OAG - 16 Les espaces publics seront aménagés paysagèrement pour permettre la gestion des eaux pluviales. OAG - 17 Les voiries et les espaces publics seront accompagnés par le végétal. La nature trouvera sa place au sein du projet d’aménagement pour apporter un cadre de vie de qualité aux futurs habitants. OAG - 18 hDans le cadre du protocole de préfiguration, ces orientations cohérentes avec l’ensemble des documents d’urbanisme de l’Agglomération, feront l’objet d’études 78 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville 79 Dossier de présentation VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP 80 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville 81 Dossier de présentation VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP 3.7Premières orientations sur le programme à inscrire à la convention ANRU dans le cadre du NPNRU de la Tour du Renard Le programme s’articule principalement autour du projet de démolition-reconstruction de la Tour du Renard. Démolitions A ce jour, 67 logements sont vacants. La démolition de 287 logements sur le site de la Tour du renard constitué de 7 tours HLM selon la typologie d’habitat suivante et le phasage suivant : 1ère tranche partie Est : -- Bâtiment Hirondelles 20 logements -- Bâtiment Alouettes 40 logements -- Bâtiment Pinsons 48 logements -- 20 logements attribués EPDAHA 2ème tranche partie Ouest : -- Bâtiment Fauvettes 40 logements -- Bâtiment Rossignols 39 logements -- Bâtiment Merles 40 logements -- Bâtiments Mésanges 40 logements Ce programme est porté par Pas-de-Calais Habitat et a fait l’objet d’un projet d’intention de démolir validé par Mr le Préfet en Février 2014. Reconstitution de l’offre de LLS sur sites associés et diversification sur site La reconstruction 1 pour 1 des logements locatifs sociaux démolis sera assurée sur plusieurs sites déjà identifiés, pour lesquels des études préliminaires ont déjà été menées et dont le foncier est presque intégralement maîtrisé, grâce à une politique d’acquisition volontariste de la Ville : -- Environ 110 logements sur site, dont une vingtaine de logements en accession sociale (le foncier est intégralement maîtrisé par Pas-deCalais habitat) ; -- Environ 100 logements sur un site identifié chemin de Berquen se trouvant à proximité immédiate de la Tour du Renard (Voir OAP ciaprès). Le foncier est déjà en partie maîtrisé par la Ville, une parcelle privée reste à acquérir, les négociations sont en cours ; -- Environ 60 logements positionnés sur le site de la future ZAC communautaire Massenet Ravel située à l’entrée Sud de la ville (le foncier est maîtrisé et le dossier de création doit être déposé pour la fin du 1er semestre 2015) ; 82 -- 28 logements sur le site de la résidence Acacias (opération en cours de travaux, dont la livraison est programmée pour juillet 2015) et 20 logements sur le site de Mendès France (travaux programmés à compter de février 2015, pour 18 mois). -- Le site de reconstruction de Berquen a par ailleurs fait l’objet d’une étude pré urbaine de faisabilité sous la forme d’une étude architecturale de reconstruction commandée par Pasde-Calais Habitat au cabinet SUMRESEARCH en juillet 2013 et d’une étude urbaine et paysagère par Boulogne-sur-Mer Développement Côte d’Opale, en janvier 2014. 3.8Orientation d’Aménagement et de Programmation du Chemin de Berquen inscrite au PLUI Ce secteur est identifié comme site de reconstruction d’une partie des logements dans l’opération de renouvellement urbain de la Tour du Renard. Localisation Le projet d’aménagement sera développé en continuité de l’urbanisation existante sur des terrains agricoles (espace de pâturage), en frange sud de la commune d’Outreau. Le site est accessible par le chemin de Berquen qui prolonge la rue du Professeur Clerc, voirie principale de desserte du quartier de la Tour du Renard. Principes généraux En lien avec le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) du schéma de cohérence territoriale du Boulonnais, l’aménagement du CHEMIN DE BERQUEN s’inscrit dans une logique de développement maîtrisé de l’urbanisation à proximité des équipements et services de la commune d’Outreau. A ce titre, il doit répondre à certains principes généraux : -- La densité et la qualité urbaine -- La mixité sociale ( SMS 33 %) et générationnelle -- Le respect de la TVB du pays Boulonnais -- Le développement de nouvelles formes urbaines, faisant appel à une nouvelle organisation du parcellaire et des implantations des constructions, à une proportion d’espaces publics, naturels et de respiration adaptée permettront de réaliser des opérations denses à haute qualité environnementale et agréables à vivre. -- La prise en compte des préconisations du Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II PHASE 1 PHASE 2 MESANGES FAUVETTES HIRONDELLES ROSSIGNOLS MERLES PINSONS Démolition / Reconstruction Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville ALOUETTES Sites An Acacias VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 83 SAGE_ gestion des eaux pluviales -- La gestion des déchets (encourager le tri et la gestion collective) -- L’intégration et prise en compte de la mobilité dans la conception du projet et gestion du stationnement pour les Véhicules Légers et les 2 roues. -- Le développement du réseau de modes de déplacements doux . -- L’application des principes et conceptions bioclimatiques -- Le traitement paysager du projet d’aménagement et des franges -- Le maintien des espaces de natures et de biodiversité en limite des espaces urbanisés -- La prise en compte de la topographie et des contraintes hydrauliques. -- L’utilisation de techniques alternatives de gestion des eaux pluviales -- L’intégration d’un projet d’aménagement respectueux du site et de son environnement -- bâti et non bâti -- Le maintien du potentiel de développement des activités agricoles. Les orientations d’aménagement Desserte et déplacements Les voiries de desserte de l’opération s’accrocheront aux voiries existantes : -- Chemin de Berquen -- Rue Alfred Letailleur L’entrée principale sur le site se fera par le chemin de Berquen. Cette voirie (prolongée au nord par la Rue du Professeur Clerc) permet de relier le centre d’Outreau au quartier de Manihen (au sud de la commune). La commune souhaite valoriser et sécuriser cet axe notamment pour les déplacements doux (lien vers les écoles et le collège). Le projet intégrera cet objectif par l’aménagement d’accès au site et de cheminements piétons sécurisés. OAG - 1 Le principe de desserte du site permettra de relier le chemin de Berquen et la rue Alfred Letailleur. La réalisation de la voirie peut être phasée avec l’avancement du projet et nécessite un traitement de la connexion avec la rue Alfred Letailleur. L’espace de la voirie sera réduit et partagé avec les piétons et les cyclistes. OAG – 2 Le secteur bénéficie de la proximité des équipements structurants (école, collège, commerces, équipements sportifs…), afin de valoriser les déplacements doux, des liaisons douces et des 84 sentiers seront créés en lien avec les espaces publics et les espaces verts. OAG – 3 La possibilité de créer une liaison douce directe via la placette vers l’école sera étudiée OAG – 4 Densité urbaine et espace public Le projet d’aménagement constituera la limite d’urbanisation au sud de la commune. L’aménagement prendra en compte la topographie, les constructions existantes en limite du projet et la proximité de l’espace agricole. La densité sera adaptée aux contraintes du projet (topographie, gestion de l’eau, intégration paysagère, création d’espace public…). Dans l’objectif d’assurer une transition progressive entre espace agricole et tissu urbain existant et de limiter l’impact paysager du projet, l’aménagement sera de moins en moins dense et haut au fur à mesure que l’on monte dans la pente. -- La hauteur des constructions en point haut du site sera limité à R+1+c. -- L’implantation du bâti sera choisie pour son intégration dans la pente et pour permettre des percées visuelles vers l’espace urbain. OAG 5 La limite de constructibilité est fixée à 68m altitude afin de limiter l’impact visuel des constructions sur les points hauts. OAG – 7 La gestion du stationnement sera adaptée à la typologie des logements. Les stationnements groupés pourront être aménagés en contact avec l’espace public. La valorisation du parking existant sera prévue et un espace public en accroche au nouveau projet sera aménagé (stationnement, voirie, déplacements doux...) OAG - 6 Environnement et paysage Afin d’assurer une transition progressive entre espace bâti et espace agricole, l’aménagement intègrera une part importante d’espaces végétalisés. Le maillage des haies bocagères existant contribue au maintien de la pente et limite le ruissellement ; Ce linéaire sera développé en s’appuyant sur les haies existantes (une ouverture est possible pour l’aménagement des accès aux habitations). OAG - 8 Les voies de desserte seront accompagnées par du végétal et les vis-à-vis et les limites parcellaires seront traités par la plantation d’arbustes d’essences locales préconisés par le PNRCMO. Le projet permettra notamment de traiter la Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II frange entre les arrières de jardins existants et le projet. OAG - 9 Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville Au-dessus de la limite de constructibilité, des jardins privés ou publics permettront de faire la transition entre l’espace bâti et l’espace agricole. OAG - 10 Une gestion qualitative de la frange urbaine avec l’espace agricole, par les plantations et l’implantation du bâti, permettra de préserver les vues sur l’espace urbain (pas de front bâti en premier plan, hauteur limitée, plantation des limites parcellaires …).OAG - 14 Des dispositifs de gestion de l’eau pluviale seront mis en place dans le projet et dimensionnés en fonction des besoins définis par l’étude hydraulique. Les eaux pluviales seront gérées au sein de l’aménagement de façon à contribuer à la valorisation des espaces publics OAG 11 -- Création de noues végétalisées en accompagnement des voiries et liaisons douces -- Prise en compte de l’axe de ruissellement des eaux pluviales dans la pente. Le tamponnement des eaux pluviales sera réalisé à différents niveaux altimétriques et valorisé paysagèrement en lien avec les cheminements doux. La surface nécessaire au tamponnement des eaux pluviales sera déterminée par l’étude hydraulique. OAG - 12 Les matériaux drainants seront mis en oeuvre pour limiter l’imperméabilisation des sols notamment sur les voiries de desserte et les espaces de stationnements groupés. Au sein du projet, un espace vert public sera préservé et aménagé (tamponnement eaux pluviales, loisirs, équipements, jardins, potagers,...). Il sera conçu comme un élément structurant à l’échelle du projet d’aménagement. OAG - 15 Le parking du cimetière devient un espace public d’articulation entre tissu urbain existant et projet d’aménagement. Cet espace sera requalifié paysagèrement (revêtement de sol, plantation, stationnement, voirie...). OAG - 13 hDans le cadre du protocole de préfiguration, ces orientations cohérentes avec l’ensemble des documents d’urbanisme de l’Agglomération, feront l’objet d’études complémentaires visant à préciser le projet urbain dans ses dimensions programmatiques, financières et opérationnelles, en vue de leur conventionnement avec l’ANRU et ses partenaires. VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 85 86 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville 87 Dossier de présentation VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP 88 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 4. MISE EN PLACE D’UNE DÉMARCHE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 4.1Une approche pluri-thématiques ; Elle permettra notamment de développer les points listés dans les paragraphes suivants (liste non exhaustive). La mixité au coeur du projet Dans le but de promouvoir le vivre-ensemble et des modes de vie solidaires et responsables, le projet d’aménagement permettra de : -- favoriser la mixité sociale -- assurer la mixité fonctionnelle La préservation des ressources et la protection de l’environnement pour offrir un cadre de vie sain et agréable aux habitants et usagers des quartiers Afin d’inscrire la dimension environnementale au coeur du projet d’aménagement, il conviendra : -- d’assurer une gestion qualitative et économe des ressources en eau : 100% des eaux pluviales seront gérées sur le site, le choix de revêtements extérieurs poreux et perméables sera favorisé, un seul niveau de parking sera construit en souterrain afin de ne pas impacter la nappe, -- de favoriser l’insertion bioclimatique : une réflexion concernant l’insertion bioclimatique des bâtiments sera menée (éviter de former un îlot de chaleur urbain, optimiser les apports solaires passifs, construire des logements traversant, permettre l’insertion d’une trame végétalisée au coeur des quartiers …), -- de réduire la consommation énergétique des bâtiments et inciter à l’utilisation d’énergies renouvelables -- de fixer des objectifs élevés de qualité environnementale des bâtiments grâce à la certification énergétique : -- d’encourager l’utilisation des modes doux par la mise en place d’espaces réservés le long des voiries, et de locaux à vélos dans les bâtiments et sur les espaces publics, L’étude des solutions énergies renouvelables -- solaires thermiques et photovoltaïques. -- potentiels énergétiques des eaux grises. -- raccordement au réseau de chauffage urbain (déjà effectif à pour les secteurs Triennal et Aiglon). Le volet économique et financier L’économie du projet ne peut s’envisager sans les questions liées aux coûts, qui permettent de définir sa faisabilité : -- anticiper et encadrer l’impact économique du projet. -- assurer la pertinence du montage financier du projet. -- raisonner en coût global pour évaluer les retours sur investissement du projet et les bénéfices obtenus sur la gestion ultérieure. -- prévenir les risques financiers liés au projet. Le volet social Le développement durable comprend une dimension sociale qui vise à économiser la nature sans nuire à la cohésion sociale ou, dans un autre sens, respecter l’homme tout en ne sacrifiant pas son environnement. Si l’éclairage est porté à la fois sur l’aspect social et environnemental, c’est sans doute que les deux sont liés à un degré plus ou moins important. Cet aspect est pourtant peu étudié ou mis en avant. Souvent en effet, les deux volets sont envisagés séparément, comme deux branches distinctes, deux problématiques séparées, réunies quelquefois, mais souvent artificiellement, sous un même objectif. VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville Le NPRU de la CAB sera guidé par la mise en oeuvre d’une démarche de développement durable. Il s’agira, de promouvoir un aménagement durable, global et cohérent, aussi bien à l’échelle du territoire qu’à l’échelle des lots bâtis, d’en maîtriser les interactions et d’en mesurer l’efficacité tout au long du déroulement des opérations d’aménagement. -- de minimiser les nuisances sonores afin d’améliorer le confort des habitants, par l’optimisation du plan masse, un épannelage des bâtiments adéquat, et les niveaux d’isolation phonique des bâtiments, -- de mettre en place un chantier à faibles nuisances, -- de prendre en compte la pollution des sols : le projet veillera à limiter les volumes de terre à évacuer. Il devra permettre de trouver un équilibre entre le recouvrement de sols pollués et la construction d’espaces en pleine terre. Un seul niveau de parking sera construit en souterrain afin de limiter les coûts de dépollution -- d’encourager l’utilisation de matériaux plus respectueux de l’environnement (enrobés à froid, matériaux recyclés et respectant des labels environnementaux…) -- de favoriser un éclairage public durable dans les espaces publics. 89 Il conviendra donc d’intégrer dans la démarche du NPNRU porté par la CAB la question de la place du citoyen au coeur du projet et au delà dans la société : -- La diversité (de l’offre de logements et des usages) -- La qualité de vie (cadre de vie, ambiances sonores visuelles climatiques, sécurité, confort) -- Le vivre ensemble (participation citoyenne, information, communication et concertation). -- Le lien social (développement de l’emploi, des commerces, des services et des équipements, partage des espaces). h La démarche EcoQuartier initiée par l’État, notamment son référentiel adapté au renouvellement urbain pourra servir de base à cette approche (sans recherche de labellisation). 4.2Une approche qui s’appuiera sur la démarche de la troisième révolution industrielle impulsé par la Région Nord Pas-de-Calais En complète cohérence avec les schémas régionaux et les stratégies qui y concourent, la Troisième révolution industrielle met en perspective un nouveau modèle économique, social et environnemental pour le Nord Pas-de-Calais qui croise les enjeux de transition énergétique et du développement d’une économie post-carbone. une gouvernance partagée à l’échelle des projets. h Les maîtres d’ouvrage des opérations du NPNRU intégreront la prise en compte du référentiel de la troisième révolution industrielle, en complément de la démarche EcoQuartier initiée par l’État, dans le cadre de l’élaboration et de la mise en oeuvre de leurs opérations. 4.3Organisation de la mise en oeuvre de la démarche La mise en oeuvre de la démarche sera intégrée aux études de maîtrise d’oeuvre menées sur chacun des quartiers par les communes. Au terme du cahier des charges de la consultation de maîtrise d’oeuvre, il sera ainsi demandé aux équipe d’intégrer un BET spécialisé en environnement. 3 étapes principales pourront être envisagées dans le cadre du volet développement durable de la mission de maîtrise d’oeuvre : -- Analyse Environnementale du Site ; -- Définitions de prescriptions environnementales pour les espaces publics ; -- Définitions de prescriptions environnementales pour les projets immobiliers. Son élaboration est le fruit d’un travail collectif important qui s’est nourri à la fois du modèle proposé par Jeremy Rifkin, des expertises des acteurs et des acquis des politiques et actions conduites en région. Ce travail a permis une construction propre au Nord Pas-de-Calais traduite dans le Master Plan présenté en octobre 2013. Sa déclinaison (en référence à la feuille de route adoptée par le conseil régional en juin 2014) s’affirme au travers de trois ambitions : celle de la sobriété énergétique, celle des mobilités alternatives et celle du développement des énergies renouvelables intelligentes. Sa réussite passe par une approche la plus intégrée possible des cinq piliers de la TRI et des axes transversaux que sont l’efficacité énergétique, l’économie circulaire et l’économie de la fonctionnalité. Elle passe également par la prise en considération dans la conduite des projets des composantes du développement durable, des conditions d’ancrage dans les territoires et de la promotion d’une société coopérative appelant 90 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB II Projet territorial intégré du contrat de ville et objectifs du volet urbain du contrat de ville 91 Dossier de présentation VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP 92 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB III ORGANISATION DU PILOTAGE DU PROJET VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 93 1. DISPOSITIF PRÉVU POUR LE PILOTAGE DU CONTRAT DE VILLE C’était une recommandation sous l’ère des Contrats Urbains de Cohésion Sociale avant de devenir une obligation avec la réforme de la politique de la ville, le portage du contrat de ville est assuré à l’échelle intercommunale. Cette animation du contrat de ville avec l’intercommunalité en chef de file suppose de préciser l’articulation entre la CAB et les communes d’une part et l’ensemble des partenaires du contrat de ville d’autre part. La dimension stratégique du pilotage de la CAB doit franchir un cap par rapport au Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Elle doit permettre de faire émerger une logique de projet au service et avec les habitants dans les quartiers prioritaires. 1.1Pilotage stratégique du contrat de ville Il convient de distinguer deux niveaux de concertation et de négociation répondant à deux enjeux complémentaires : -- la concertation entre la CAB et les communes sur la base du projet de territoire « Ensemble agir pour nos quartiers » ; -- la négociation entre le territoire et l’État sur la base du contrat de ville. Le comité de pilotage de territoire « Ensemble agir pour nos quartiers » Le comité de pilotage de territoire « Ensemble agir pour nos quartiers » réunira la CAB et les communes. C’est l’instance « élus » du territoire, qui aura pour missions de suivre la mise en œuvre du projet de territoire « Ensemble agir pour nos quartiers », de valider les programmations annuelles, de dresser les bilans et les perspectives. Elle aura pour périmètre le contrat de ville et ses conventions d’application (conventions de renouvellement urbain) mais pas uniquement (conventionnement Développement Social Urbain Durable avec la Région, …). Elle se réunira a minima une fois l’an en configuration plénière qui doit couvrir les quatre priorités du projet de territoire. La participants à ce comité de pilotage seront les suivants : -- CAB : Président de la CAB, VP en charge de la politique de la ville, VP en charge de l’habitat, VP en charge du développement économique -- Communes «QPV» : Maires et adjoints en charge -- Communes «en veille» : Maires Sa configuration pourra varier selon l’ordre du 94 jour et les échéances qui nécessitent au territoire de partager et de faire émerger une position concertée et commune, celle du territoire (contrat de ville, convention d’application ANRU, conventionnement Développement Social Durable des Territoires avec la Région, …). Le comité de pilotage du contrat de ville de l’agglomération boulonnaise Le comité de pilotage du contrat de ville de l’agglomération boulonnaise est l’instance stratégique co-animée par la CAB et l’État qui est chargé du pilotage et du suivi du contrat de ville lato sensu. Il doit évoluer dans sa configuration par rapport au Contrat Urbain de Cohésion Sociale pour épouser l’ensemble du périmètre du contrat de ville dont les conventions ANRU sont dorénavant des conventions d’application. A l’initiative conjointe de la CAB et de l’État, ce comité de pilotage se réunit a minima deux fois l’an dans sa configuration plénière pour faire un point sur la mise en œuvre opérationnelle du contrat de ville, le respect des engagements des partenaires, la validité du diagnostic et procéder en tant que de besoin aux ajustements nécessaires. Sa configuration pourra varier selon l’ordre du jour et les échéances à satisfaire (déclinaison spécifique ANRU). La participants à ce comité de pilotage seront les suivants : -- État (Sous-préfet de Boulogne-sur-Mer et sous-préfet à la ville, Délégué du Préfet, DDCS, DDTM) -- Territoire (CAB, Communes prioritaires, BDCO) -- Partenaires (Région, Département, CAF, CDC ...) -- Habitants (représentants élus parmi les conseils citoyens) Le comité de pilotage du contrat de ville de l’agglomération boulonnaise sera un passage obligé avant la réunion du comité des financeurs où la CAB fera valoir le projet du territoire (programmations annuels et programmes pluriannuels). 1.2Pilotage opérationnel du contrat de ville Des instances « techniques » sont adossées aux deux instances stratégiques présentées cidessus. En réponse au bilan du CUCS en préambule, elles doivent faire l’objet d’une attention particulière afin d’éviter le cloisonnement entre l’urbain et le social et renforcer l’articulation entre CAB et communes. Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Comité technique « Ensemble agir pour nos quartiers » La participants à ce comité technique seront les suivants : -- CAB : Chef de projet ville/agglo, chef de file thématiques urbain, social, emploi et jeunesse -- Communes «QPV» : Chefs de projet ville/communes, chef de projet urbain, AMO -- Communes «en veille» : Référent social Le comité technique de territoire « Ensemble agir pour nos quartiers » fera le lien une fois par trimestre avec les groupes projet partenariaux NPNRU en place dans les communes de Boulogne-sur-Mer et d’Outreau. Il sera alors dans sa configuration plénière. Comité technique du contrat de ville de l’agglomération boulonnaise Le comité technique du contrat de ville de l’agglomération boulonnaise est chargé de préparer les réunions du comité de pilotage du contrat de ville et d’assurer la mise en œuvre de ses orientations et décisions. La participants à ce comité technique seront les suivants : -- État (Délégué du Préfet, Sous-préfecture de Boulogne-sur-Mer, DDCS, DDTM, Éducation Nationale) -- Territoire (Chef de projet Ville/agglo, Chefs de projet Villes, Coordinatrices des Programmes de Réussite Éducative, AMO, Boulogne Développement Côte d’Opale) -- Partenaires (Région, Département, CAF, CDC ...) -- Habitants (représentants élus parmi les conseils citoyens) 2.1Principes généraux d’organisation des maîtres d’ouvrage La CAB (en tant que porteuse du contrat de ville), de même que chaque maître d’ouvrage désignent un référent unique. Ces référents sont responsables de la mise en oeuvre au quotidien des actions décidées dans le cadre du pilotage du NPRU (voir instances de travail ci-dessous). Ils sont chargé de diffuser l’information et de mobiliser les ressources disponibles aux différentes échelles de leurs propres structures. Ils interagissent avec l’AMO OPCU externalisée. 2.2Comité de pilotage du PRU : Échelle territoriale et fréquence : Une fois par an, au niveau de chaque commune. III Organisation du pilotage du projet Le comité technique « Ensemble agir pour nos quartiers » se réunit toutes les 6 semaines (calendrier établi annuellement avec convocation, ordre du jour et relevés de décisions) afin de suivre la mise en œuvre des programmes et de faire les ajustements nécessaires. Il mobilisera alors plus particulièrement les chefs de projet ville CAB et communes chargés. La composition pourra être élargie en tant que de besoin selon l’ordre du jour. 2. DISPOSITIF PRÉVU POUR LE PILOTAGE DES PRU Objectifs : -- Point sur le respect des engagements contractuels et la prise en compte des objectifs stratégiques -- Arbitrages sur les points durs du projet -- Point d’avancement financier Participants -- Élus (CAB, communes, Conseil Départemental, Région) -- État -- Autres signataires de la convention NPNRU 2.3Groupes projet partenariaux Échelle territoriale et fréquence : Organisés au niveau de chacun des deux quartiers bénéficiant du NPNRU. Le rythme de réunion sera adapté à l’ampleur des projets : -- Mensuel à Boulogne-sur-Mer + environ 6 réunions supplémentaires à répartir en fonction de l’actualité du projet -- Mensuel à Outreau Objectifs : En phase de protocole de préfiguration : -- Suivi de la mise en oeuvre des dernières opération du PRU et des premières opérations du NPNRU, -- Suivi et pilotage du programme de travail et des études du protocole de préfiguration VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 95 -- Formalisation de la convention d’application NPNRU En phase de mise en oeuvre de la convention d’application NPNRU : -- Reporting et pilotage opérationnel (études et chantiers) -- Suivi du respect des objectifs incontournables de la convention ANRU -- Préparation des négociations pour les éventuels ajustements de la convention ANRU Participants -- Référents techniques de chaque MOA (invitations ciblées en fonction des ordres du jour) -- DDTM -- Référents financeurs (CR, CG, CDC ...) -- Représentants désignés parmi les conseils citoyens (selon une fréquence semestrielle au minimum, avec un ordre du jour adapté) -- AMO OPCU hLe porteur du projet (Maire d’Outreau) participera aux groupes projet partenariaux mensuels du quartier de la Tour du Renard hLes groupes projet partenariaux du quartier du Chemin Vert resteront des instances techniques (participation d’un référent technique ville chargé de faire le lien avec les décideurs stratégiques). hLa préparation, l’animation et le suivi des actions de ces groupes projet sera assuré par une AMO OPCU externalisée. 2.4Groupes de travail techniques Suivi financier : Échelle territoriale et fréquence : Organisés au niveau de chacun des deux quartiers bénéficiant du NPNRU, selon une fréquence qui sera adaptée aux différents temps du projet. Principalement dédié au suivi des demandes de subventions. Objectifs : -- En recette : suivi et optimisation des demandes de subventions contractualisées avec l’ensemble des financeurs (enjeux d’organisation du dépôt des dossier et de fournir une visibilité aux MOA et financeurs). -- En dépense : point prévisionnel budgétaire 2 fois / an (préparation budget des MOA avec direction financière + vérification des hypothèses en vue de la préparation du budget rectificatif). 96 Participants -- Service financier de chaque MOA (invitations ciblées en fonction des ordres du jour) -- Chargés d’opérations (si le volet dépenses est abordé) -- DDTM + référents financeurs -- AMO OPCU hLe volet financier du NPRU sera intégré au planning opérationnel, permettant ainsi un suivi et un pilotage fin (enjeux de contrôle de la faisabilité et de la soutenabilité financière pour les partenaires locaux). Veille sur le peuplement : Échelle territoriale : Ce groupe de travail se réunira au niveau de l’agglomération selon un rythme annuel. Ce travail s’inscrit dans le cadre de la conférence intercommunale du logement prévue par la Loi Alur et de la convention de mixité sociale prévue par la Loi Lamy Objectifs : Ce groupe de travail issu de la CIL veillera à la mise en œuvre des grandes orientations découlant de la stratégie de peuplement (qui découlera de l’étude sur l’occupation du parc social réalisée dans le cadre du protocole de préfiguration). Ces orientations portent sur les objectifs d’attribution et de mutation LLS, les modalités de relogement des ménages relevant d’un accord collectif ou prioritaires DALO ou relevant des PRU ainsi que des modalités de coopération entre bailleurs sociaux et titulaires de droits de réservation. Les objectifs sont naturellement d’atteindre une mixité sociale et un équilibre entre les territoires, mais aussi un meilleur accompagnement des relogements dans le cadre des PRU. Il s’agira donc de veiller globalement sur le respect des objectifs d’attributions : -- au sein des deux périmètres de rénovation urbaine (relogements préalable aux démolitions, attribution des nouveaux logements, évolution du peuplements des bâtiments conservés), -- hors site (compte tenu de l’effet induits par les évolutions des sites PRU, du fait de la reconstitution de l’offre de LLS). Participants -- Responsable du service habitat de la CAB -- Responsable de la gestion locative de chaque bailleur Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB -- Représentant de chacune des communes Vie des quartiers (GUSP) : Échelle territoriale et fréquence : Organisés mensuellement à Boulogne-sur-Mer dans le cadre d’une réunion à part et intégrés aux groupes projet partenariaux mensuels d’Outreau (en présence du Maire). Organisés semestriellement au niveau de l’agglomération. Objectifs : Au niveau de chaque PRU, coordonner la mise en oeuvre des actions de gestion urbaine et sociale de proximité au niveau de chaque quartier (voir note ci-après détaillant les premiers axes de réflexion sur l’accompagnement des changements induits par le projet). Au niveau de l’Agglomération (avec l’ensemble des référents des «quartiers politique de la Ville»), échanger sur les bonnes pratiques, traiter les questions ayant un rayonnement transversal. Échelle territoriale et fréquence : Groupe de travail trimestriel à l’échelle de chaque commune pour le reporting et le pilotage de la mise en oeuvre de la clause d’insertion. Permanences sur site en anticipant les besoins de recrutement des entreprises Objectifs : Le groupe de travail se réunira avec les objectifs suivants : -- Suivi de la mise en oeuvre de la clause d’insertion à un niveau tant global qu’individualisé (veille sur le respect des objectifs en terme de volume d’heure et surtout qualitatif grâce au suivi des parcours professionnels) -- Anticipation des opérations générant des heures de travail et pilotage de la démarche -- Au-delà de la mise en oeuvre de la clause dans le cadre du NPNRU, III Organisation du pilotage du projet hCe groupe de travail sera piloté par le Responsable du Service Habitat de la CAB Mise en oeuvre de la clause d’insertion par l’activité économique: Les permanences sur site viseront à repérer le public bénéficiaire et à le mettre en relation avec les entreprises. Participants Participants Au niveau de l’Agglomération : -- Élus (Maire d’Outreau pour la Tour du Renard, maire-adjointe chargée de la Vie associative et de la Vie des quartiers + élu référent du quartier pour le Chemin Vert) -- Référent CAB -- Coordonnateur GUSP des PRU et des autres quartiers QPV -- Représentants désignés parmi les conseils citoyens -- Tout autre participant concerné (service technique, gestionnaires d’équipements, représentants associatifs ...). Au niveau de chaque PRU : -- Coordonnateur GUSP des PRU et des autres quartiers QPV -- Représentants désignés parmi les conseils citoyens -- Tout autre participant concerné (service technique Ville / bailleur, gestionnaires d’équipements, représentants associatifs ...). Groupe de travail : -- Élu concerné au sein de chaque commune -- Réussir Ensemble l’emploi du Boulonnais (CAB) -- MOA donneurs d’ordres Permanences sur site : -- Entreprises -- Public cible ... hCe groupe de travail sera piloté par Réussir Ensemble l’emploi du Boulonnais, qui produira régulièrement des tableaux de bord à même de rendre compte de la mise en oeuvre de la démarche (d’un point de vue tant quantitatif que qualitatif) hCe groupe de travail sera piloté par un référent CAB (pour les séances plénières) et par le coordonnateur GUSP de chacune des Villes (pour les séances locales) VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 97 3. DÉMARCHE PROGRAMME D’ÉVALUATION DU 4. PREMIERS AXES DE RÉFLEXION SUR L’ACCOMPAGNEMENT DES CHANGEMENTS INDUITS PAR LE PROJET La mise en place de la démarche d’évaluation du programme sera pilotée par l’agence d’urbanisme Boulogne-sur-Mer Développement Côte d’Opale, en lien avec l’AMO OPCU. BDCO assure déjà l’évaluation des SCOT et PLUi ainsi qu’une partie des sujets des contrats de ville. L’AMO OPCU gère une base de données à l’échelle de chaque PRU. Objectifs : -- Fixer les objectifs de l’évaluation -- Établir les indicateurs et les modalités de production de l’évaluation (fréquence de mise à jour, modalités de recueil, forme du rendu, destinataires ...) -- Déterminer le mode de mise en oeuvre de l’évaluation sur la durée (qui anime la production, qui analyse, qui restitue ...). En complément des indicateurs mobilisables auprès du CGET, quelques indicateurs globaux seront définis en liaison avec l’évaluation du contrat de ville. Issus de l’observation locale, ils permettront de mesurer l’évolution de la situation du quartier et/ou de ces habitants tout au long de la mise en œuvre du projet. Les indicateurs seront comparés dans la mesure du possible à d’autres échelles géographiques (commune, EPCI). Par ailleurs un suivi des objectifs opérationnels permettra de mesurer les résultats obtenus. Chaque année, les groupes de travail vie du quartier et les groupes projets partenariaux seront mobilisés pour débattre de cette évaluation avant une présentation comité de pilotage du PRU. Cette démarche permettra ensuite d’émettre des préconisations La structure locale d’évaluation chargée de mesurer et d’évaluer ces résultats sera composée de la communauté d’agglomération du Boulonnais, des communes et sera alimentée par les échanges avec les partenaires. 98 4.1Gestion Urbaine et sociale des quartiers La Gestion Urbaine et Sociale (GUSP) répond à un besoin d’articulation entre les différents acteurs qui interviennent sur les quartiers « politique de la ville ». La mise en cohérence des actions de gestion de proximité est une condition nécessaire à la réussite du projet de renouvellement urbain et à sa pérennité. L’articulation entre le social et l’urbain est au cœur de la volonté du porteur de projet, en cohérence avec la volonté du législateur. Les quartiers de la Tour du Renard et du Chemin Vert possèdent des atouts indéniables pour la conduite des changements à venir. Ce dernier dispose en particulier d’un fort tissu associatif qui participe au développement des sociabilités urbaines. Les valeurs de solidarité et de partage sont très prégnantes dans ces quartier pourtant réputé « difficile ». Un travail sur l’image des quartiers est rendu nécessaire par la stigmatisation dont peuvent faire l’objet les habitants. La question de la mémoire des lieux et des habitants devra être articulée avec le projet de rénovation urbaine afin de garder des « traces » du passé et de valoriser la riche histoire des habitants. Concernant les équipements publics, les quartiers concernés par le NPNRU sont globalement bien équipés. Il semble toutefois qu’une réflexion puisse être menée sur les horaires d’ouverture des différents services afin de prendre en compte les évolutions dans la gestion des temps de vie. La question de la mobilité est quant à elle très prégnante sur les quartiers. Frein sur le front de l’emploi, son absence tend à renforcer le repli des quartiers sur eux-même. La faible mobilité des habitants s’exprime à différentes échelles. Au Chemin Vert par exemple, la mobilité intraquartier (entre les trois secteurs) et interquartiers (avec le centre-ville et les autres quartiers de la ville) est faible. La sociabilité externe au quartier relativement peu étendue. De même, la mobilité régionale n’est que peu développée. L’enracinement et l’attachement au quartier, qui en est son corolaire, sont très forts. La valorisation des activités du quartier vers le reste de la population est à ce titre un enjeu important. Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Organisation du dispositif partenarial Le fonctionnement des groupes « vie du quartier » qui ont vocation à piloter la stratégie de gestion du quartier, pourront être déclinés par thématiques, afin de faciliter la mise en place des interventions urbaines et sociales sur le quartier. Sur le plan de la répartition des responsabilités de gestion, la présence d’un bailleur unique sur les deux quartiers facilite la coordination entre leurs services et ceux de chacune des villes. Au Chemin Vert, les efforts entrepris en vue de clarifier les domanialités doivent être poursuivis. La méthode des diagnostics en marchant partenariaux a fait ses preuves. Toutefois il convient de dépasser la frontière entre les institutions et les habitants en les intégrant à la démarche de réflexion sur la gestion de leur quartier. D’une façon générale, l’expérience acquise avec le PRU Transition sera mise à profit dans le cadre du NPNRU. La définition des aménagements urbains retenus doit faire l’objet d’une coconstruction avec les habitants, afin de prendre en compte leur expertise d’usage. Cette coconstruction passera par la participation des représentants des conseils citoyens de chacun des quartiers aux réunions de pilotage de chaque projet de renouvellement urbain ainsi que par la mise en place de diagnostics en marchant participatifs. Ces diagnostics devront prendre en compte la diversité des usagers au sein de l’espace public : femmes, jeunes, enfants, personnes âgées, handicapés… Le repérage des problématiques spécifiques à certains usagers doit permettre l’articulation des usages. Cette bonne articulation est un facteur de tranquillité publique et d’appropriation partagée de l’espace. L’objectif est de se sentir « bien dans la ville ». De plus, une réévaluation des moyens mis en œuvre à l’échelle de chaque quartier ainsi qu’un travail de prospective devra être engagé. L’analyse de la soutenabilité financière de la gestion des quartiers doit inclure les nouveaux usages induits par le processus de renouvellement urbain (tri sélectif, jardinage…). Les outils de la GUSP Parmi les principaux outils de la GUSP, les Maisons du Projet tiennent une place centrale. Lieu ressources et interface avec la population, la Maison du Projet doit favoriser l’accompagnement des habitants dans la construction, l’appropriation et l’évolution des quartiers du Chemin Vert et de la Tour du Renard. La Maison du Projet participera à faire remonter les dysfonctionnements urbains et sociaux et mettra en place des ateliers participatifs sur la rénovation urbaine. leur localisation au cœur de chacun des quartiers, est un atout indéniable pour l’accompagnement des habitants. III Organisation du pilotage du projet Concernant le quartier du Chemin Vert, il existe des habitudes de travail partenariales depuis les débuts du premier projet de rénovation urbaine. La coordination entre les services de la ville et du bailleur social Habitat du Littoral fonctionne bien. Des pistes d’améliorations sont toutefois envisageables, notamment en vue d’assurer une véritable transversalité des prises en charge. Ce travail de coordination passe par une participation effective des différents services aux groupes « projet » et « vie du quartier ». Une réflexion organisationnelle doit également être portée afin d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers. Le circuit des réclamations des habitants doit pouvoir faire l’objet d’un traitement concerté et efficace entre les services de la ville et du bailleur. Il faudra effectuer un travail de réflexion et d’action spécifique sur les interfaces entre l’institution et les usagers (amélioration de l’accueil des usagers, traitement des demandes, image de des institutions…). Durant les travaux, les chantiers doivent faire l’objet d’une prévention des risques pour les usagers ainsi que d’une réflexion sur leur impact dans le fonctionnement urbain. A titre d’exemple au quartier du Chemin Vert, des « tours de quartier » réguliers seront effectués par les agents de la Maison du Projet, afin de faire remonter les éventuelles problématiques à traiter. Les interventions nécessaires seront répertoriées dans un tableau de suivi tenu par le coordonnateur GUSP. Les interventions feront l’objet d’un reporting auprès des services consacrés et des élus qui pourront effectuer un retour auprès des populations. De la même façon, des fiches navettes seront rédigées et mises en place dans le cadre d’une procédure clairement définie, afin de traiter les demandes des habitants et de s’assurer de la réactivité des intervenants. Cette réactivité doit permettre de répondre au sentiment de relégation qui transparaît parfois dans les discours des habitants du quartier. Enfin, les conseils citoyens seront les pivots de la participation des habitants. Des référents des conseil citoyens seront invités à prendre part aux comités de pilotages et aux réunions d’évaluation et de suivi du projet durant la période que couvrira la convention. Ils devront par la suite pérenniser leur place dans le dispositif de gestion du quartier. La participation des habitants, stratégie d’empowerment par excellence, passe par la formation des acteurs aux différentes pro- VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 99 blématiques de la rénovation urbaine. La participation des habitants est seule à même d’enrayer les sentiments de résignation et de relégation qui gagnent parfois les habitants des quartiers populaires. Traitement de l’attente Le phasage des travaux doit être pris en compte dans la démarche de gestion urbaine. Les délais entre les phases de démolition et de reconstruction devront faire l’objet d’un traitement afin de ne pas favoriser un mauvais usage de certains lieux. Le traitement de ces « non-lieux » éphémères fera l’objet d’une coconstruction avec les habitants. D’autre part, certains habitats fortement dégradés, où la demande sociale est particulièrement forte, devront faire l’objet de réhabilitations légères concertées avec les habitants. Le cadre participatif est particulièrement adapté à ce type de réhabilitation. Au Chemin Vert, des actions de « Rénov’apart » avec les habitants volontaires pourront être mises en place. Moyens humains 4.2Contribution du projet à l’insertion par l’économique Les acquis de la 1ère génération de PRU L’un des objectifs sociaux de l’Agence nationale de rénovation urbaine repris dans la Charte Nationale d’Insertion de 2005 était de permettre l’accès aux emplois générés par les programmes de rénovation urbaine (travaux et gestion des équipements) aux habitants des zones urbaines sensibles. La Charte Nationale d’insertion (CNI) a été déclinée dans deux Plans Locaux d’Application de la Charte d’Insertion : le premier signé pour la ville de Boulogne-sur-Mer et l’OPH Habitat du Littoral en février 2007 ; le second signé par la ville de Le Portel et Pas-de-Calais habitat en février 2009 (modifié en 2011). A ce titre, 5% du nombre total d’heures travaillées et 10 % des embauches effectuées dans le cadre de la GUP devaient bénéficier aux habitants. Résultats PRU de Boulogne-sur-Mer Au Chemin Vert, un poste de coordonnateur GUSP co-financé par l’ANRU doit permettre de renforcer la démarche partenariale engagée sur le quartier. De nombreuses initiatives existent mais elles nécessitent un travail de coordination. Le but de cette coordination est de renforcer la cohérence, l’efficience et l’efficacité de ces actions. Volumétrie prévue : 93 815 heures Un poste dédié à la communication est financé par l’ANRU à hauteur de 0,5 ETP. Ce poste vise à accompagner, promouvoir et former les habitants au changement dans le quartier. Volumétrie prévue : 28 491 heures Deux contrats adultes-relais animent la Maison du Projet, sise place Vignon. Ces deux agents contractuels animent des ateliers thématiques autour de la rénovation urbaine et du développement durable. Des permanences sociales seront assurées de manière hebdomadaire avec une intervenante du Centre Social Municipal. Ces permanences ont vocation à être développées pour répondre aux besoins des habitants. L’intérêt de celles-ci réside dans le fait de faire tomber certaines barrières symboliques entre l’aidé et l’aidant. A la Tour du Renard, les actions de GUSP s’appuieront dans un premier temps sur les moyens de la maison du projet déjà en place. 100 Heures réalisées au 30 juin 2014 : 91 671 heures (98 %) 156 personnes bénéficiaires : 153 hommes et 3 femmes, dont 89 habitants en zones urbaines sensibles (57%). Résultats PRU de le Portel Dont Heures réalisées au 30 juin 2014 par pdc habitat : 20 182 heures L’un des effets induits du PRU en matière d’insertion a été de faciliter la promotion de la clause auprès des autres donneurs d’ordre du territoire. La ville de Boulogne-sur-Mer et l’OPH Habitat du Littoral ont ainsi été les premiers donneurs d’ordre à intégrer systématiquement à l’ensemble de leurs marchés de travaux une clause d’insertion. Pas-de-Calais habitat, et la ville de Le Portel dans le cadre du PRU Carnot ont également intégré le dispositif. La ville d’Outreau, bien que ne portant pas actuellement de PRU, intègre déjà la clause d’insertion sur certains de ses marchés depuis près de 3 ans. Aujourd’hui la clause d’insertion sur le territoire du boulonnais ce sont 65 750 heures et 208 personnes bénéficiaires (données 2014) et 18 donneurs d’ordre. Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB L’organisation Chaque PRU a mis en place son PLACI. L’organisation initiale Les donneurs d’ordre du territoire ont mandaté le Plan Local pour l’insertion et l’emploi pour piloter le dispositif Les PLACI ont instauré la Mission Emploi Grands Travaux coordonnée par le PLIE Ce comité, composé des maîtres d’ouvrage concernés, du PLIE et de la maison de l’emploi, de la CAB, du conseil régional, du conseil général, de la directrice de cap emploi de la mission locale. La mission principale de la mission emploi grands travaux (MEGT) était de : -- Assister les maîtres d’ouvrage, les entreprises dans la mise en œuvre de la clause d’insertion, -- Identifier et d’accompagner le public. L’organisation actuelle L’augmentation du nombre de donneurs d’ordre sur le territoire et du volume d’insertion à gérer a nécessité une réorganisation par domaine de compétences. Il a donc été mis en place : -- Un club qualité qui regroupe l’ensemble des donneurs d’ordre du territoire. L’objectif étant d’échanger sur les bonnes pratiques et d’harmoniser le dispositif. -- Un club insertion par l’activité économique (club IAE) qui rassemble l’ensemble des structures d’insertion. -- Un accompagnement des candidats à la clause sur une période de 18 mois. Le PLIE intervient dans le cadre du service public de l’emploi (SPE) et dans le cadre des groupes projets ANRU en fonction de l’ordre du jour. L’organisation envisagée dans la perspective du NPRU La nouvelle organisation clause doit s’attacher à une approche plus globale. Le travail à dimension « agglo » existe déjà (18 donneurs d’ordre, 2 PRU). Il doit être renforcé. Les opportunités : -- Une forte identification du pilote clause sur l’ensemble du territoire (donneurs d’ordre, en- Les pistes d’actions à développer pour améliorer le dispositif : -- Mise en place d’un nouveau PLACI. -- Une définition plus précise des rôles de chacun. -- Dans ses premières années, la clause d’insertion avait un objectif quantitatif ; il a été atteint. Il faut désormais raisonner en termes de qualité des parcours et de poursuite des parcours après l’étape clause. -- Le chantier doit être mis au cœur du quartier et devenir un support de professionnalisation (mise en place de formations, découverte des métiers) ; parce que l’insertion passe aussi par l’information et l’orientation. -- Travail sur l’identification des demandeurs d’emploi. -- Généralisation des clauses à l’ensemble des marchés (ingénierie, maîtrise d’œuvre, services et travaux). -- Féminisation des profils des candidats. -- Faire de la clause le passage vers l’emploi durable grâce au livret de compétences et à la formation. -- Favoriser la mixité entre l’économie sociale et solidaire et l’entreprise classique. -- Tisser des liens plus étroits avec les DSU et les associations de quartiers. -- Au-delà de la clause d’insertion, travailler sur ce que va générer en terme d’emplois sur le territoire le NPNRU. -- Favoriser la co-traitance. -- Travail sur l’identification des lots en amont, afin de les calibrer au mieux pour que les entreprises locales en profitent, dans le respect des règles de la commande publique. -- Dans le cadre du NPNRU, l’insertion doit être réalisée en priorité par les habitants. Il est important d’impliquer les entreprises locales et de leur permettre d’accéder à la commande publique. Permettre aux très petites entreprises (TPE) de répondre aux marchés lancés dans le cadre du NPNRU. -- Profiter du NPNRU pour expérimenter de nouvelles pratiques et faire du boulonnais une « terre d’innovation sociale ». III Organisation du pilotage du projet La charte nationale d’insertion prévoyait la mise en place d’un dispositif de pilotage et de suivi des objectifs. Elle laissait le soin au plan local d’application de la charte nationale d’insertion (PLACI) d’en définir les modalités. treprises, agences d’emploi, structures d’insertion par l’activité économique (SIAE), acteurs locaux de l’emploi) -- Une implantation au cœur du quartier Triennal. -- Un outil de reporting dédié. Le compte épargne insertion professionnelle a VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 101 été lancé fin 2013 . Il permet aux entreprises -- de globaliser leurs heures sur les chantiers du territoire (communauté d’agglomération)sous maîtrise d’ouvrage bailleurs-OPH, -- de mettre en place un contrat via le GEIQ BTP une fois le seuil de 900 heures atteint. En réponse à l’engagement d’insertion ou par anticipation. Les heures du contrat de travail viennent alors en déduction de l’engagement d’insertion. Le NPNRU doit permettre d’améliorer le dispositif. 5. MODALITÉS DE COCONSTRUCTION ET DE SUIVI DU PROJET TERRITORIAL INTÉGRÉ DU CONTRAT DE VILLE AVEC LES HABITANTS Il s’agira de créer les conditions d’expression de la parole des habitants et acteurs du quartier (tant associatifs qu’économiques) la plus libre et plurielle possible et de construire un cadre permettant sa prise en compte en vue d’améliorer le projet dans toutes ses temporalités. participation effective tout au long du projet. La participation interviendra aux trois temps des projets urbains : -- sa définition, -- sa mise en œuvre -- son évaluation. 5.1Le rôle central des conseils citoyens et des maisons du projet Les Conseils citoyens La participation des habitants et acteurs des quartiers reposera en premier lieu sur les conseils citoyens qui sont créés par les villes de Boulogne-sur-Mer et d’Outreau dans le cadre du contrat de ville, pour chacun de leurs quartier prioritaires. Même si la CAB garde un rôle ressource, transversal, il reviendra à chacun des porteurs de projets locaux (municipalités de Boulogne-sur-Mer et d’Outreau) de définir les modalités de désignation de chaque conseil citoyen. Au sein des Conseils Citoyens localisés sur les quartiers bénéficiant du NPNRU des habitants et acteurs relais pourront être plus étroitement associés au pilotage de chaque Projet de Rénovation Urbaine. Le dispositif retenu doit donc reposer sur une stratégie globale de participation qui : Les maisons du projet -- Définisse précisément le niveau de participation desDE habitants et acteur par les élus (voir La loi du 21 février 2014 prévoit la mise en VILLE BOULOGNE-SUR-MER premières pistes d’actions proposées ci-des- place d’une maison du projet pour chaque projet de renouvellement urbain, afin de permettre sous tout au long du projet). -- Garantisse la tenue d’actions tout au long du la co-construction du projet. Dans les quartiers projet, afin de se prémunir de temps morts sou- concernés, ces maisons du projet ont ainsi vocation à constituer des lieux d’accueil du conseil vent malpré-opérationnelle compris par les habitants et démobiliEtude de renouvellement urbain du quartier sateurs (nécessité d’établir un programme sur citoyen pour : -- S’informer et échanger avec les personnalités la durée, assorti moyens dédiés). Triennal à de Boulogne-sur-Mer extérieures, -- Fixe les modalités d’évaluation et de contrôle Construire et formaliser les orientations qu’il respect desUrbain engagements prisChemins par la col- Verts Ledu Projet des souhaite porter pour le projet de territoire et lectivité et ses partenaires afin de garantir une l’aménagement urbain du quartier. -- Associer plus largement les habitants à la coélaboration du projet Ainsi, les maisons du projet permettront-elles de proposer un lieu permanent d’échange et de rencontre pour enrichir durablement un projet pleinement partagé entre habitants, associations et institutions. Travail sur plan autour du projet Triennal - Aiglon en 2014 Pour le PRU du Chemin Vert, la Maison du Projet existe déjà. Elle est localisée Place Vignon depuis septembre 2014 (après avoir été implantée dans la salle de sport du Chemin Vert, au coeur du PRU Transition), afin d’accompagner la poursuite du projet de renouvellement urbain BILAN DE LA CONCERTATION 102 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB L’Atelier act urba, mandataire, novembre 2014 Etude pré-opérationnelle de renouvellement urbain du quartier Triennal à Boulogne-sur-Mer Le Projet Urbain des Chemins Verts III La Ville d’Outreau se dotera également d’une maison du projet, en tirant partie des expériences des autres collectivités (Le Portel et Boulogne-sur-Mer). Une maison du projet existe également pour la ville d’Outreau. Elle est localisée au sein de l’ancien «Mille club» et est située rue des Tilleuls (situé au cœur du quartier Tour du Renard - périmètre de RU et à proximité des ZAC 1 et 2 - site BILAN DE LA CONCERTATION associé pour la reconstitution de LLS). Ce local a fait l’objet d’une rénovation complète en 2014 par le biais d’un chantier école mobilisant essentiellement un public en grande difficulté et proL’Atelier act urba, mandataire, novembre 2014 venant du quartier prioritaire. Même si le conseil citoyen et les maisons du projet représentent le cadre principal des actions d’information et de participation, il est à noter que d’autres espaces pourront également être mobilisés : -- Les écoles -- Les maisons de quartier ... 5.2Premières pistes d’actions avec les habitants Les actions envisagées ci-dessous sont des premières propositions dont la mise en oeuvre pourra être décidée par les porteurs de projet ATELIERSde chacun des PRU, en fonction des caractéristiques et de l’avancement de leur NPRU. La formation, préalable indispensable pour participer au conseil citoyen en tant que référent pour le projet de renouvellement urbain Visite sur site des jardins partagés, avec habitants, à Transition en 2014 personnel de la maison du projet et le DSU) : ils sont particulièrement légitimes de par leur ancrage dans le territoire, leur proximité avec les habitants / acteurs. De par leur connaissance des enjeux de la rénovation urbaine, et leurs relations de confiance ils seraient en capacité de fournir une première approche sur la question et de recueillir leurs attentes par rapport à la suite de la formation, de leur dresser le cadre de leur rôle. Organisation du pilotage du projet vers les quartiers Triennal – Aiglon. Cette Maison du projet est sous la responsabilité du coordonnateur GUSP recruté par la ville de Boulognesur-Mer. Pour son fonctionnement au quotidien, il s’appuie sur deux adultes relais. Ce premier temps devra également leur permettre de se former aux techniques de prise de parole. Dans le cas de Boulogne-sur-Mer, il pourrait aussi permettre d’établir une première ébauche de bilan des PRU Transition. Via des intervenants extérieurs, spécialistes mais étant capable de former un public large, avec un regard distancié sur le projet. Ce 2ème temps permettrait de poser le projet dans une perspective élargie (comparaison avec d’autres projets par exemple…) Il pourrait s’agir d’universitaires ou de profes- Afin de permettre l’implication des habitants et sionnels de la rénovation urbaine par exemple. E PRESENTATION acteurs du quartier, il est nécessaire de leur fournir un socle de connaissances de base relatif aux étude s’est tenue le 15 novembre 2013. questions de rénovation urbaine. Les modalités d’organisation des interventions seront aussi imde Boulogne-sur-Mer et a réuni environ 120 personnes. portantes pour la réussite de ces formations que oncertation avec les habitants du quartier Triennal a permis d’évoquer leur qualité. Un appui pourrait être pris sur l’École du Renouvellement Urbain (Boulogne-sur-Mer a participé à un programme pilote de formation en 2010). projets de renouvellement urbain pour ce dernier, qui sera transformé Il est proposé que cette formation soit obligatoire Transition. pour enlestant que nter la démarche de participer concertationau« Conseil Regarder Citoyen autrement/ chemins représentant quartier bénéficiaire la rénoe de renouvellement urbain duduquartier Triennal et mise de en place par vation urbaine. rol de l’Atelier Act urba et Johannie b. Hartmann de l’agence Hartmann Des formations d’une demi-journée, de préférence sur site pourraient être privilégiées. Trois temps pourraient être distingués dans la formahabitants et usagers tion : intéressés par le devenir du quartier et le projet ants, adultes, commerçants…). Via les acteurs de proximité (notamment le des habitants au processus de diagnostic et de projet sur le quartier. Réunion publique du 15/11/13 sur le projet Triennal - Aiglon on des habitants sous la forme d’une production : Blog, livre ou intervention dans l’espace public… s habitants au 1er atelier. VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 103 Actions de participation proposées dans le cadre de l’élaboration du projet urbain global Les actions ci-dessous seraient menées indépendamment sur chaque quartier, même si des échanges seraient organisés au fil de l’eau afin d’enrichir chaque démarche. Élaboration de maquettes, supports d’une vision partagée du quartier entre habitants / acLa maquette réalisée sur teurs, élus et techniciens, Transition sera adaptée afin de rapprocher le vécu du perçu. pour s’intégrer dans la Les discussions autour de la réalisation d’une Maquette réalisée en 2005 sur le secteur Transition (Boulogne) maquette du plateau maquette de chaque quartier pourraient perEnfin via des techniciens et professionnels mettre aux habitants, techniciens, maîtres L ’ A t e l i e r a cactuellement t u r b a - S A R L sur d ’ a rle c hprojet. i t e c t u r e e t d ’ u r b a nd’oeuvre i s m e – 2 - 4 ,etr uaux e d e sélus C o ude ronn e s 7 5 0 2 0 P a rune i s - nouintervenant s’approprier T e l : 0 1 4 3 7 2 5 4 2 0 – M a i l : c o nvelle tact@ ate l i e r - a cdu t u rterritoire ba.fr de vision et ainsi d’identifier les Cette dernière étape de formation permettrait de N ° R . C . S . P a r i s : 5 2 9 7 7 7 9 0 6 - S I R E T : 5 2 9enjeux 7 7 7 9 0 6ou 0 0 0potentialités 2 3 - C o d e N A Fdu : 7 1site. 11Z recentrer les enjeux de rénovation urbaine sur Inscrite au Conseil Régional de l’Ordre des Architectes d'Île-de-France sous le n°S14307 chaque quartier et de faire appréhender aux ha- La construction de la maquette, de façon encabitants / acteurs des quartiers les contraintes et drée, serait un support d’échange sur le foncenjeux du PRU, ainsi que leur rôle dans le cadre tionnement du quartier et permettrait d’amorcer de son pilotage. l’explication de ses futures mutations. En parallèle de la formation des habitants, il est Implication dans la programmation du projet. proposé de développer celle des élus et techniciens sur les questions d’écoute sociale notam- Il peut s’agir ici de laisser aux habitants la possibilité de participer à l’élaboration du projet, ou de ment . prendre en compte leur avis sur des points ciblés Bilan des PRU en cours de finalisation au ou sur la planification (ordre des interventions) sein de l’Agglomération (quartier Transition à par exemple, tout en respectant les contraintes Boulogne-sur-Mer et Carnot à Le Portel) budgétaires des maîtres d’ouvrage. A ce titre, La participation des habitants doit impérative- tout prestataire intervenant sur le projet (en partiment s’intégrer au plus tôt dans la démarche culier la maîtrise d’oeuvre) devra prévoir les mod’élaboration du projet, afin de leur permettre dalités de participation des habitants et acteurs du projet. son appropriation. La démarche de bilan doit être menée de façon Une première étape pourrait être d’organiser une différenciée pour les PRU d’Outreau et de Bou- réunion publique de restitution sur les perspectives de mise en oeuvre de chaque PRU (orienlogne-sur-Mer. tation programmatiques, étapes de réalisation, Dans le cas de Boulogne-sur-Mer, un bilan des modalités de coconstruction du projet avec les actions entreprises sur le PRU Transition pourra habitants ...). être mené avec les habitants de Transition mais aussi de Triennal. Cette démarche formaliserait Cette réunion publique pourrait être suivie d’ateune première base de travail sur les actions / liers plus ciblés pour expliquer le projet, ses éléments de projet qui pourraient être poursui- contraintes, voir solliciter un avis sur des points vies ou qui ne devraient à l’inverse pas l’être. Ce précis. Sur ce dernier axe, il sera nécessaire au bilan pourrait servir de base à l’élaboration de la préalable de déterminer quels éléments de prostratégie globale de participation des habitants, jets sont invariants et quels éléments de projet avec comme objectif d’améliorer ce qui a été peuvent être soumis à la participation des habieffectué précédemment. Ce bilan pourrait être tants. réalisé dans le cadre de la formation ci-dessus Actions de participation liées aux instances de ou bien sous forme d’ateliers distincts avec un travail partenariales déjà existantes panel d’habitants / acteurs du quartier. Une fois les stratégies globales d’intervention et Dans le cas d’Outreau, qui ne dispose pas d’une de participation définies, l’implication des habiantériorité en matière de rénovation urbaine, tants / acteurs pourra se faire sur les opérations des échanges avec les habitants de Transition mais également en dehors. et Carnot et des visites de site pourraient être organisées. 104 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Actions de participation liées à la conception des opérations Des habitants relais participeront aux diagnostics en marchant à 3 moments clés : durant les chantiers, à la réception des chantiers, après une année d’usage, pour identifier les éventuels dysfonctionnements à traiter. Participation aux choix programmatiques et de projets architecturaux Participations à certaines instances de pilotage Les habitants relais pourraient participer aux instances suivantes -- Comités techniques tous les 6 mois au minimum (alors que le rythme des réunions entre techniciens est actuellement fixé à 1,5 / mois pour le PRU du Chemin Vert et 1 / mois pour le PRU de la Tour du Renard) -- Vie du quartier, systématiquement, sauf exception -- Comités de pilotage, systématiquement sauf exception tion réalisées à ce jour prise ête le hAfin d’assurer une cohérence dans le suivi, c’est le même noyau dur d’habitants / acteurs référents issu du conseil citoyen qui pourrait participer aux instances de pilotage. A charge pour eux d’animer les échanges avec le reste des habitants / acteurs du quartier (en amont et en aval de chaque réunion). hIl serait nécessaire que les ordres du jour soient adaptés et que les habitants / acteurs participants puissent avoir un rôle actif (nécessité de les accompagner pour préparer chaque réunion). er et Pour les espaces publics, ils pourraient participer à leur programmation (choix du mobilier et des matériaux, sur une base de propositions préparée au niveau technique …). Une démarche intégrée tout au long de la conception des projets Les maîtres d’œuvre pourraient se voir imposer dans le cahier des charges de chaque consultation de proposer une démarche novatrice avec les habitants / acteurs du quartier. Aux étapes clé de chaque opération (esquisse, projet notamment), un collège d’habitants pourrait être consulté, au titre de sa « maîtrise d’usage ». hA chaque étape, et notamment lors de prise de décisions, il faudra favoriser les explications sur les choix effectués au regard des attentes exprimées durant les ateliers et/ou les consultations organisées. Les futurs habitants pourraient également être interrogés afin de déterminer certains détails d’aménagements (sans pour autant aboutir à une personnalisation excessive ou à contraindre la gestion ultérieure, qui reste sous la responsabilité des maîtres d’ouvrage). hAfin d’atteindre les habitants qui ne participeraient pas spontanément aux échanges organisés dans un cadre institutionnalisé et de créer un cadre de confiance, des réunions en pied d’immeuble seront privilégiées. Cette configuration sera ainsi particulièrement adaptée pour échanger sur place au sujet d’un site donnés, permettant d’atteindre les habitants directement concernés. s murs n. Implication des habitants pour la gestion provisoire des espaces ifférents Une ligne financière relative à la « gestion provisoire des espaces » est prévue dans le cadre du nouveau projet de renouvellement urbain (déjà intégrée à l’avenant de clôture du PRU du Chemin Vert). Elle a vocation à assurer un traitement d’attente sur certains espaces sensibles, sition ationale teur Transition 01 décembre 2011 Pour les opérations immobilières, les habitants / acteurs du quartier pourraient participer aux choix programmatiques (éléments relatifs aux logements neufs ou réhabilités, qualité des résidentialisations, …). III Organisation du pilotage du projet Participation aux diagnostics en marchant et information sur les mesures apportées. 75 VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 105 mmunication réalisées à ce jour Boulogne-sur-Mer. -- Mettre en place des programmes de radio, dont l’émission « transiz-Mag », sur la radio « transatFM » afin de témoigner des changements en cours mais aussi d’y prendre part et de s’exprimer à leur propos. Ils auront aussi comme objectifs de valoriser le quartier et ses habitants au travers d’émissions à domicile par exemple. e Chemin été uartier un es. Cette 2013 es Multiplier les support d’information pédagogiques sur site Chemin ans Publication déjà réalisées autour de la mémoire de Transition avant leur traitement définitif (ex : aménagement provisoire d’un terrain entre une démolition et sa reconstruction, traitement d’urgence …). Les ms sur les habitants / acteurs du quartier pourraient être consultés sur la nature des aménagements provisoires, voir même participer directement à leur conception / réalisation. 76 ntion du Chemin Vert - Secteur Transition 01 décembre 2011 Un fond de travaux urbains « Chemin Vert(s) Triennal » est déjà porté par l’association D.S.U. Ses interventions ont pour objectif d’améliorer le fonctionnement global du quartier à travers de « petites » interventions sur les espaces publics ou communs. Actions de communication proposées tout au long de la mise en œuvre du projet Les actions de communication seront propres à chaque PRU. Chaque collectivité produira et diffusera l’éventail de supports ci-dessous. Des panneaux d’informations seront disposés dans chaque quartier, sur l’espace publics ou dans les résidences concernées, pour expliquer la démarche architecturale (opérations livrées ou à venir). Les Maisons du projet seront utilisées comme lieu ressource et d’exposition. Adapter la communication aux centres d’intérêt du public Les actions de communication seront menées sur la base de supports en prise avec les pratiques et centres d’intérêt des habitants. Dans la mesure du possible, elles intégreront une dimension artistique : vidéos, ateliers d’artistes, événements festifs … en s’appuyant sur les forces vives du quartier. Poursuivre le travail sur la mémoire L’important travail de mémoire assuré dans le cadre du PRU Transition sera poursuivi sur les deux nouveaux quartiers objets du NPNRU. Journal d’information sur chaque PRU Un support dédié d’information, sera diffusé sur site et à ses abord immédiats, afin d’informer sur l’avancement général de chaque PRU. Pour le PRU de Boulogne-sur-Mer, la publication du journal « Ca bouge au Chemin Vert » sera poursuivie (zone de distribution : ensemble du plateau du Chemin Vert, en conservant la charte graphique initiale). Assurer une réactivité En phase chantier; des lettres info chantier, en s’appuyant sur la mission OPCU - OPCIC, avec un souci de réactivité. L’utilisation des technologies de l’information et de la communication, au-delà des supports papier Les actions suivantes sont envisagées : -- Prendre appui sur le site web de la ville de 106 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB La loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l’accès au Logement et un Urbanisme Rénové dite loi ALUR modifie en profondeur la gestion de la demande de logement social et la politique des attributions. Au niveau national il s’agit notamment d’enregistrement en ligne de la demande de logement social, de dossier unique des pièces justificatives et de droit à l’information des demandeurs. Mais le niveau intercommunal est consacré avec la création d’une conférence intercommunale du logement, la mise en place d’un service d’information et d’accueil des demandeurs, l’élaboration d’un plan partenarial de gestion de la demande de logement social et d’information des demandeurs et la mise en place d’un dispositif de partage de la gestion de la demande. La loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine confirme la pertinence de l’échelon intercommunal en renforçant le dispositif d’une convention de mixité sociale visant un équilibre entre les territoires et régissant le relogement dans le cadre des Programmes de Rénovation Urbaine (PRU) et la coopération entre les bailleurs et les réservataires. Compétente en matière d’habitat et dotée d’un Programme Local de l’Habitat, la Communauté d’agglomération du Boulonnais va mettre en œuvre ces outils avec les acteurs du logement de son territoire. Toutefois avant d’évoquer les pistes d’amélioration du territoire, il convient de dresser un état des lieux de l’organisation et des politiques mises en place et d’étudier leurs résultats. Il conviendra ensuite d’évoquer les principes structurants de la convention de mixité sociale qui sera mise en place au niveau communautaire en partenariat avec les communes, les bailleurs et les services de l’État. 6.1Sur le territoire communautaire, la répartition historique des compétences entre communauté d’agglomération et communes a toujours été très complémentaire. services logement afin d’accueillir, d’orienter et d’accompagner les ménages demandeurs. Dès 2002, avec l’adoption de son premier Programme Local de l’Habitat, la Communauté d’agglomération a souhaité intégrer l’exercice de programmation de l’État afin de répartir de manière plus équilibrée sur son territoire l’offre de logements sociaux. Pour mémoire, la production était insuffisante au regard des besoins et se concentrait sur le tissu urbain central (jusqu’à 2005 la production était inférieure à 100 logements par an et le nombre de PLAI quasi nul). En 2006, La Communauté d’agglomération du Boulonnais est devenue délégataire en matière d’attribution des aides à la pierre et s’est donc clairement positionnée comme le pilote de la politique d’investissement de l’habitat L’ambition pour la Communauté d’agglomération a été double : quantitative et qualitative. Il convenait en effet d’augmenter la production pour répondre à l’ampleur des besoins mais aussi de mieux la répartir, y compris les PLAI, sur le territoire pour favoriser la mixité sociale. III Organisation du pilotage du projet 6. PRINCIPES STRUCTURANTS DE LA CONVENTION PRÉVUE À L’ARTICLE 8 DE LA LOI N° 2014-173 DU 21/02/14 La Communauté d’agglomération a donc mis en place une procédure de programmation transparente et partenariale, un suivi continu des opérations ainsi que des aides communautaires pour tenir les objectifs ambitieux affichés. Depuis 2006, les bailleurs reçoivent en juillet n-1 par rapport à l’exercice de programmation la lettre de cadrage avec les objectifs de programmation et de territorialisation. Ils doivent déposer leurs demandes au 30 septembre et sont reçus collectivement devant les services de la Communauté agglomération, de l’État, de l’agence d’urbanisme Boulogne Développement Côte d’Opale, de l’Association Régional HLM et de la Caisse des Dépôts. Après instruction et consultation des communes, le Conseil communautaire délibère en décembre n-1. La programmation logement est ensuite notifiée aux bailleurs en janvier de l’année n et les bailleurs ont un an pour déposer. Des réunions sont programmées ensuite tous les deux mois avec chaque bailleur pour suivre l’évolution des programmes et tenir les objectifs de dépôt. Par le passé les communes sollicitaient l’État pour obtenir des financements dans le cadre dela programmation logement préfectoral. De plus, les communes avaient mis en place des VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 107 bailleurs à réaliser des logements sociaux. Les forfaits sont les suivants : Réglementation Thermique 2012 Réglementation Thermique 2012 HPE Réglementation Thermique 2012 THPE Bâtiment à énergie positive (BEPOS) De plus le Conseil communautaire a mis en place le fonds d’aide aux bailleurs destiné à aider les bailleurs à réaliser des logements sociaux. En outre la Communauté d'agglomération Logement PLUS 2 000 € 3 000 € 4 000 € 5 000 € Logement PLAI 6 500 € 8 000 € 10 000 € 15 000 € 6.2Le bilan quantitatif de la production de logements aidés est très positif dumoyenne Boulonnais a mis en place s’élève une politique fonci La annuelle de production sur En outre la Communauté d’agglomération du la période (acquisitions, cession à des bailleurs, convention avec2006-2014 l'Etablissement Public Foncier...) à 217 logements dont 38 qui favor Boulonnais a mis en place une politique foncière PLAI (67 PLAI par an sur les trois dernières anla production de logements aidés. (acquisitions, cession à des bailleurs, conven- nées). tion avec l’Établissement Public Foncier...) qui Outre le bilan quantitatif, il convient d’évaluer la favorise la production de logements aidés. territorialisation de la production de logements B) Le bilan quantitatif de la production de logements aidés est très positif. La moyenne annuelle de aidés car la mixité passe par la production sur production s'élève sur la période 2006-2014 à 217 logements dont 38 PLAI (67 PLAI par an sur les des communes ayant peu ou pas de logements trois dernières années). aidés sur leur territoire. Pour mémoire, les opérations financées dans le cadre de la délégation PLAI PLUS PLS se situe en dehors des Zones Urbaines SenAnnée de Nb de sibles (ZUS). financement logts total total total Le PLH a défini quatre zones aux taux de logements aidés décroissants (de A vers D) et a assiTOTAL 2006 148 1 130 17 gné des objectifs à chacune d’entre elles. Pour TOTAL 2007 243 10 200 33 mémoire les regroupements et objectifs sont les suivants : TOTAL 2008 192 9 172 11 -- Zone A : Boulogne-sur-Mer, Equihen-Plage, TOTAL 2009 228 20 207 1 Le Portel, Outreau, Saint Etienne-au-Mont : 80 logements ; TOTAL 2010 276 52 200 24 -- Zone B : Dannes, Nesles, Saint Martin BouTOTAL 2011 257 51 155 51 logne, Wimereux, Wimille : 43 logements ; TOTAL 2012 317 62 207 48 -- Zone C : Condette, Hesdin l’Abbé, Isques, Neufchatel-Hardelot, Saint Léonard : 37 logeTOTAL 2013 264 74 173 17 ments ; rritorialisation des PLUS, PLAI PLS39 effectuée par la Communauté d’agglomération TOTAL 2014 330 65et 226 -- Zone D : Baincthun, Conteville-les Boulogne, Hesdigneul-les Boulogne, La Cade la programmation Logement est la suivanteEchinghen, : pelle-les Boulogne, Pernes-les Boulogne, Pittefaux : 20 logements. Outre le bilan quantitatif, il convient d’évaluer la territorialisation de la production de logements aidés car la mixité passe par la production sur des communes ayant peu ou pas de logements aidés sur leur territoire. Pour mémoire les opérations financées dans le cadre de la délégation se situe en dehors des Zones Urbaines Sensibles (ZUS). Zone A Zone B Zone C OBJECTIFS PLH 53 (de A vers D) et 37 Le PLH a définiDU quatre zones aux taux de80 logements aidés décroissants a assigné des objectifs à chacune d’entre elles. Pour mémoire les regroupements et objectifs sont les suivants : 2006- Zone A : Boulogne-sur-mer, 73 Equihen-Plage, Le39 28 Portel, Outreau, Saint Etienne: 80 logements ; 2007- au-Mont 112 58 37 Zone B : Dannes, Nesles, Saint Martin Boulogne, Wimereux, Wimille : 43 2008 logements ; 63 22 76 - Zone C : Condette, Hesdin l’Abbé, Isques, Neufchatel-Hardelot, Saint Léonard : 2009 37 logements ; 221 1 39 - Zone D : Baincthun, Conteville, Echinghen, Hesdigneul, La Capelle, Pernes, 2010 Pittefaux : 20 logements. 156 61 39 Moyenne annuelle 117 37 43 da Zone D 20 0 6 15 0 5 4 roduction deProtocole logements sociaux s'est donc développée dans les secteurs C et D qu de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 108 uisaient que très peu d'opérations. La production a également été très importante dan munes du territoire concernées par l'article 55 de la loi SRU. La production de logements sociaux s’est donc développée dans les secteurs C et D qui ne produisaient que très peu d’opérations. La production a également été très importante dans les communes du territoire concernées par l’article 55 de la loi SRU. Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal actuellement en procédure d’adoption poursuit cette volonté d’équilibre territorial de peuplement, en fixant des objectifs de production de résidences principales et également de logements sociaux par commune mais également en mettant en œuvre les outils réglementaires permettant de les atteindre (servitudes de mixité sociale, emplacements réservés...). Au niveau des relogements des publics prioritaires, le territoire a toujours répondu à ses obligations. Les bailleurs ont toujours dépassé leurs objectifs de relogement des ménages priorité 1 du Fonds Solidarité Logement. De plus le territoire est dotée aujourd’hui d’une commission FSL ouverte et efficace et également d’un groupe PLAI coanimé par le Conseil Général et l’État, qui permet de définir de manière partenariale les critères d’éligibilité des familles en corrélation avec les besoins et la nouvelle offre importante. Dans ce contexte complexe mais favorable en matière de production et d’implication des acteurs du logement, un travail collectif va s’engager autour de cinq axes afin de concilier l’accueil des ménages primo-demandeurs et le parcours résidentiel des occupants du parc avec le maintien des équilibres socio-économiques de chaque quartier et donc de réserver, là où elle est menacée, et de développer là où elle reste faible, une mixité sociale et générationnelle. 6.3Principes structurants de la convention de mixité sociale qui sera mise en place au niveau communautaire Diagnostic de l’occupation et du fonctionnement du parc. Les bailleurs connaissent naturellement leur parc et leurs locataires mais un diagnostic de l’occupation et du fonctionnement du parc locatif social sur le territoire avec une grille de lecture aux différents opérateurs permettrait d’élaborer une stratégie d’action commune sur la base des constats établis et des grandes orientations partagées. hUne cartographie de l’occupation précise des différents quartiers permettra d’élaborer des axes clairs dans la politique d’attribution afin de répondre aux enjeux de mixité sociale. L’établissement de fiches par quartiers comprendra trois parties : diagnostic partagé, orientations d’attributions et conditions de réussite. hDans le cadre du protocole de préfiguration, une étude pourra être engagée à l’échelle de l’agglomération sur cette question du diagnostic mais aussi des stratégies de peuplement à développer. La simplification de l’accès à la demande de logement. Le dispositif, conçu pour simplifier et faciliter les demandes de logements sociaux, est entré en vigueur depuis mars 2011 (article 117 de la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion). À la clé, plusieurs avancées qui sont autant de gages d’efficacité, à la fois pour le demandeur et pour le bailleur. III Organisation du pilotage du projet La territorialisation des PLUS, PLAI et PLS effectuée par la Communauté d’agglomération dans le cadre de la programmation Logement est indiquée dans le tableau ci-dessous. Désormais, toute personne qui souhaite faire une demande de logement social renseigne un seul formulaire. Elle le retire ou le télécharge, puis le dépose ou l’envoie, après l’avoir rempli précisément, auprès d’un bailleur social, dans une mairie, ou auprès d’un collecteur du 1 % logement. Un numéro d’enregistrement unique départemental est alors attribué au dossier, qui permet à tous les bailleurs du département de retrouver la demande. Le demandeur remet ensuite à un bailleur les pièces justificatives nécessaires à l’instruction de sa demande. La liste de ces pièces a été limitée et harmonisée pour tous les organismes partout en France. Les articles R.441-2-1 à 8 du code de la construction et de l’habitation détaillent ces procédures. En résumé, cette réforme a pour double objectif de : -- Faciliter et simplifier les démarches du demandeur de logement (une seule demande sur un formulaire unique), -- Mieux connaître quantitativement et qualitativement les caractéristiques de la demande locative sociale, permettant ainsi à l’État et aux acteurs locaux de l’habitat d’améliorer le pilotage et la mise en œuvre des politiques en faveur du logement social. hLe territoire communautaire est pourvu en accueil pour la demande de logement HLM avec les différentes agences des bailleurs VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 109 et les services logement des communes. Toutefois le travail engagé avec les acteurs du logement doit permettre d’améliorer encore l’égalité d’accès à la demande et sur le traitement de cette demande. L’adaptation de l’offre. L’adaptation de l’offre aux besoins des ménages habitants. et à la volonté de mixité sociale passe par la production neuve mais aussi par le traitement du stock. Le développement de l’offre globale de logements et celle du parc public défini au sein du PLUi répond naturellement à une volonté d’équilibre territorial habitants.et de mixité sociale. 110 Les critères pris en compte pour la territorialisa tion de l’objectif de production neuve de logements sont les suivants : -- Limitation de l’étalement urbain / préservation des espaces naturels et agricoles, en cohérence avec l’armature urbaine du territoire et les orientations définies dans le PADD du PLUi; -- Les capacités de production identifiées dans les prochaines années (projets en diffus et en ZAC, gisements fonciers) ; -- Le volume de production neuve sur les 5 dernières années disponibles (2006-2011) ; -- Le poids démographique de la commune ; -- Le poids du logement locatif social au sein du parc de logements et les enjeux de «rattrapage Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB A partir des critères ainsi définis, le volet habitat du PLUi définit les critères de territorialisation de A partirl'offre des critères sociale : ainsi définis, le volet habitat du PLUi définit les critères de territorialisation de l'offre sociale : logements locatifs sociaux au sein de la production neuve de logements. La répartition est indiquée dans le tableaux ciaprès: III Organisation du pilotage du projet », « rééquilibrage » ; -- Les tendances démographiques récentes : communes qui « gagnent » ou qui « perdent » des habitants. A partir des critères ainsi définis, le volet habitat La projection de ces objectifs sur les dix ans à du PLUi définit les critères de territorialisation de venir permet de démontrer l’amélioration de l’offre sociale : l’équilibre territorial (voir tableaux ci-après) -- Prise en compte des obligations relatives à L’offre doit répondre aux enjeux d’équilibre de -l’article la demande 55 de lalocative loi SRU; sociale ; peuplement par son adaptation et son renouvellademande cohérence avecsociale; les objectifs globaux delement. construction neuve pour la période 2014-2024 ; ---La locative ---La avec taux les objectifs globaux deimportant le cohérence maintien d’un communautaire de logements aidés ; l’Agence NahLes conventions signées avec construction neuve pour la période 2014-2024; de secteurs/communes Rénovation Urbaine de permettent - le rééquilibrage de l’offre locative sociale tionale entre les la Communauté -- Le maintien d’un taux communautaire imporla démolition d’une partie du parc et la réd’agglomération. tant de logements aidés; habilitation d’autres logements. La reconstitution de l’offre se fait pour partie hors site -- Le rééquilibrage de l’offre locative sociale entre et contribue donc à une diminution du parc Ces critères ont permis de valider trois principes : les secteurs/communes de la Communauté dans les politique de la ville d’agglomération. ⇒ Tissu urbain central (Boulogne-sur-Mer,social Outreau et quartiers le Portel) : maintien du taux de et une diversification dans les autres comCes locatif critères social ont permis logement ; de valider trois principes: munes ou quartiers. Une politique précise -- ⇒ Tissu urbain central (Boulogne-sur-Mer, Ou-55 de Communes concernées par l’article la être loi SRU sa rédaction actuelle doit donc dans être définie quant aux objec- et future treau et le Portel) : maintien du taux de logetifs assignés aux relogements. L’étude à (Saint-Martin-Boulogne, Neufchâtel-Hardelot, Wimereux, Saint-Léonard, ment locatif social ; l’échelle de l’agglomération permettra d’afWimille) : application des objectifs fixés55par dans les conventions finer ces perspectives. triennales ; -- Communes concernées par l’article del’Etat la ⇒ et rurales loi Communes SRU dans sa périurbaines rédaction actuelle et future: 30% de logements locatifs sociaux au sein de la (Saint-Martin-Boulogne, Neufchâtel-Hardelot, production neuve de logements. Wimereux, Saint-Léonard, Wimille) : appliLa répartition est donc la suivante cation des objectifs fixés par :l’État dans les conventions triennales ; -- Communes périurbaines et rurales : 30% de VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 111 La définition d’une politique d’attribution en -- La maladie lorsqu’elle a pour conséquence faveur de la mixité sociale et de l’équilibre des une perte d’autonomie ; quartiers. doit répondre aux enjeux d'équilibre de peuplement par son; adaptation -- L’occupation d’un logement sinistré L'offre et Les objectifs clairement affichés seront : -- L’impératif du relogement dans le cadre d’opérenouvellement. rations de réhabilitation ou de restructuration D’attribuer les logements vacants en respecLes conventions signées avec l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine permette la démo (et notamment celles financées par l’agence tant la mixité sociale ; d'une partie parcla et la réhabilitation d'autres logements. La reconstitution nationale du renouvellement urbain) de l'offre se fait -- De du garantir transparence des attributions en règles claires, objectives oppo- La nécessité implique soitpolitique partie horsaffichant site etdes contribue donc à une etdiminution du parc: elle social dansquelesle candidat quartiers sables ; confronté à des conditions de logement renville et une diversification dans les autres communes ou quartiers. Une politique précise doi -- De réaffirmer la volonté sociale en améliorant dant souhaitable une attribution qui améliore les conditions de vierelogements. du ménage ou deL'étude la famille : à l'échelle donc êtrela qualité définie quant aux objectifs assignés aux de service. -- La recherche d’un logement plus grand ; l'agglomération permettra d'affiner perspectives. Les attributions se doivent donc deces concilier l’ac- cueil des ménages primo-demandeurs et le par- -- La demande d’un rapprochement familial, professionnel ou médical cours résidentiel des occupants du parc, avec le maintien des équilibres socio-économiques de -- L’inadéquation des ressources au loyer en chaque site du patrimoine. IV) La définition d'une politique d'attribution encours faveur de la mixité sociale et de l'équilibr décohabitation pour remédier à une situaquartiers.A cela doit s’ajouter la prise en considération de -- La tion de sur-occupation manifeste la difficulté d’accès au logement des jeunes, des phénomènes de décohabitation tardive liés à la -- La recherche d’un premier logement pour les crise sociale et au coût de l’immobilier, Les objectifs clairement affichés serontdes : situa- jeunes confrontés au coût de l’immobilier privé. tions de difficulté d’autonomie liées à l’allongecritères,sociale qui peuvent · d'attribuer logements vacants en respectant Ces la mixité ; être cumulatifs, ne sont mentles de la durée de vie. pas hiérarchisés. · de garantir la transparence en affichant des règles claires, objective Deux notions seront proposées des dans leattributions cadre de L’ancienneté de la demande est un des critères l’élaboration de la convention avec les acteurs opposables ; à prendre en compte pour arbitrer entre des candu logement : des caractéristiques simi· de réaffirmer la volonté sociale en améliorant ladidatures qualitéprésentant de service. L’urgence : elle implique que le candidat soit laires mais ne constitue pas un critère d’urgence confronté à une difficulté réelle et majeure liée à ou de nécessité, sauf délai anormalement long ses conditions notamment : aul’accueil sens de la loides du droit au logement opposable Les attributions se d’habitation doivent etdonc de concilier ménages primo-demandeurs (DALO). Les critères d’éligibilité définis par la loi sur le parcours --résidentiel des occupants du parc avec le maintien des équilibres socio-économiqu droit au logement opposable (DALO) ; Une fois les critères définis, les attributions sechaque site duviolences patrimoine. -- Les conjugales ou familiales ; ront proposées au regard du diagnostic de l’occupation sociale desd'accès quartiers au et des objectifs de -- Le s’ajouter handicap ; la prise en considération de A cela doit la difficulté logement des jeunes mixité sociale. phénomènes de décohabitation tardive liés à la crise sociale et au coût de l'immobilier, situations de difficulté d’autonomie liées à l’allongement de la durée de vie. 112 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Deux notions seront proposées dans le cadre de l'élaboration de la convention avec les acteu III Organisation du pilotage du projet L’ensemble du dispositif a pour objectif : -- De respecter la mixité sociale des communes et des quartiers, en prenant en compte par secteur géographique les capacités d’accueil et les conditions d’occupation du parc des bailleurs sociaux ; -- De répondre à l’exigence d’une meilleure prise en compte de la demande de logements des personnes défavorisées. hA partir d’un état des lieux de l’occupation du parc social de l’agglomération, la convention définira des préconisations par quartier et par commune en matière d’attribution de logements sociaux, et met en place des outils et méthodes de travail partagées. hCette volonté devra être partagée par l’ensemble des acteurs du logement au premier rang desquels les réservataires. L’animation partenariale et partagée du dispositif. Le dispositif reposera sur la création de la Conférence Intercommunale du Logement : -- Présentation et débat sur le bilan annuel des demandes et attributions, sur l’évolution du peuplement ; -- Expression du ressenti des acteurs quant aux apports de la convention en terme d’évolution du parc social et de son occupation et aussi d’échanges et de partenariat entre acteurs sur le territoire. hL’implication de la collectivité sera plus forte dans la gestion de la demande et des attributions. Une vision globale sur le territoire de la réponse devra être apportée à la demande de logements. hUn suivi du peuplement par l’exploitation locale des résultats de l’enquête d’occupation du parc social sera mis en place. La Communauté d’agglomération travaillera avec les bailleurs en continu sur la question de la gestion locative comme elle le fait aujourd’hui sur les investissements. VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 113 114 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB IV PROGRAMME DE TRAVAIL ET FINANCEMENTS SOLLICITES VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 115 1. PROGRAMME DE TRAVAIL DÉTAILLÉ PAR THÉMATIQUE 1.1Diversification de l’habitat Étude d’attractivité du marché immobilier privé sur les quartiers en rénovation urbaine Maîtrise d’ouvrage CAB, qui confierait la mission à BDCO : -- Analyse du marché sur l’agglomération et observation de l’offre sur le territoire ; -- Évaluation du potentiel de diversification de l’offre de logements sur les sites en rénovation urbaine ; -- Détermination des types de produits, de leur localisation ; -- Établissement d’une stratégie phasée dans le temps. 1.2Stratégie de peuplement Mission de diagnostic de l’occupation et du fonctionnement du parc locatif à l’échelle de la CAB et déclinaison de la stratégie de peuplement dans une perspective de mixité sociale des quartiers Sous maîtrise d’ouvrage CAB Recueil, traitement des données et diagnostic Caractéristiques et fonctions socio-résidentielles des différents parcs locatifs au sein de l’agglomération : -- La géographie socio-résidentielle de l’agglomération -- Les processus de spécialisation sociale à l’oeuvre au sein de l’agglomération et entre ses composantes -- Les fonctions des différentes segments de l’offre locative dans le déroulé des parcours résidentiels La géographie d’occupation du parc HLM et les équilibres de peuplement -- Les profils des habitants logés -- Le rôle dans les trajectoires résidentielles -- Les disparités socio-résidentielles entre les différentes composantes du parc -- La prise en compte des besoins prioritaires et leurs impacts sur les équilibres de peuplement La demande HLM et ses effets structurels sur l’évolution du peuplement HLM -- La structure socio-démographique de la demande HLM (externe et interne) -- Ses effets actuels et à anticiper sur les équi- 116 libres de peuplement Analyse et définition des orientations La hiérarchisation du niveau d’attractivité / fragilité des différents segments de l’offre HLM -- Les indicateurs clés -- La typologie des programmes L’usage et l’actualisation dans le temps -- L’alimentation et le suivi des données -- L’usage et les modes d’interprétation (seuils de vigilance / marges de manoeuvre). Élaboration d’une charte de peuplement interbailleur Phasage de la stratégie de peuplement (en adéquation avec celui du NPRU) Déclinaison de la stratégie de relogements à l’échelle de chaque quartier Chacun des deux bailleurs sociaux concernés par le NPNRU de la CAB (Pas-de-Calais habitat et Habitat du Littoral) assurera en interne la déclinaison de la stratégie de relogements à l’échelle de chaque quartier. Celle-ci découlera de la stratégie de peuplement qui aura été définie au préalable au niveau de l’Agglomération. Les enjeux stratégiques fondant la démarche de relogement menées par les bailleurs sociaux des quartiers bénéficiant du NPNRU est décrite ci-après. Faire du relogement une opportunité : -- pour améliorer les conditions d’habitation et permettre un parcours résidentiel -- pour favoriser dans certaines familles le travail social engagé par les travailleurs sociaux autour d’un projet de développement social -- pour faire appel à la solidarité intercommunale dans l’accueil de familles en exprimant le souhait Eviter certains risques tels que : -- les difficultés financières des locataires liées au coût du nouveau logement -- la rupture d’attaches familiales, de liens sociaux, de réseaux de solidarité -- l’éloignement de services publics facteurs d’intégration -- la fragilisation d’autres quartiers Engager l’ensemble des partenaires autour du relogement : -- les maires, légitimes pour mobiliser les acteurs le plus en amont possible et leur représentation aux CAL Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 1.3Projet urbain Complément étude urbaine Chemin Vert Maîtrise d’ouvrage Ville de Boulogne-sur-Mer -- Diagnostic et identification des enjeux de l’évolution du territoire à échéance 2025. Cette phase sera allégée dans la mesure où elle se basera sur l’étude réalisée dans le cadre du PAO de l’ANRU et sur l’étude pré-opérationnelle réalisée par le groupement Atelier act urba entre novembre 2013 et septembre 2014). -- Ajustement du plan guide, programme des aménagements et des logements, chiffrages de l’ensemble des opérations physiques, cahier de prescriptions architecturales et paysagères, fiches de lot. -- Programmation des groupes scolaires (avec prise en compte des contraintes de mise en oeuvre opérationnelle et de phasage). -- Démarche transversale de développement durable (voir détail des prestations spécifiques détaillées ci-après) -- Formalisation des dossiers réglementaires le cas échéant (étude d’impact, dossier loi sur l’eau ...) hLes études urbaines précédemment réalisées (en particulier l’étude pré-opérationnelle réalisée par le groupement Atelier act urba entre novembre 2013 et septembre 2014) serviront de base pour ce complément d’étude. Ainsi, le diagnostic et la trame viaire déjà validés localement serviront de base de travail. Les orientations issues de l’étude pré-opérationnelle sont d’ailleurs reprises dans les OAP du PLUI (voir partie II du présent dossier). hLe planning opérationnel et financier sera établi dans le cadre de la mission d’OPCU Étude urbaine Tour du Renard / Chemin de Berquen Maîtrise d’ouvrage Ville d’Outreau. chiffrées à part dans le tableau financier ci-après. Études techniques nécessaires à l’étude urbaine pré-opérationnelle : -- relevés topo, -- étude de sol, -- étude faune flore Chemin de Berquen, -- étude de circulation. Étude urbaine pré-opérationnelle sur les périmètres de la Tour du Renard et du Chemin de Berquen, sur la base des Orientations d’Aménagement et de Programmation définies dans le cadre du PLUI : -- Diagnostic, -- Plan guide à 15 ans avec programme des aménagements et des logements, -- chiffrages de l’ensemble des opérations physiques, -- cahier de prescriptions architecturales et paysagères + fiches de lot. -- Projet d’aménagement (niveau AVP), -- Démarche transversale de développement durable (voir détail des prestations spécifiques détaillées ci-après) -- Formalisation des dossiers réglementaires le cas échéant (étude d’impact, dossier loi sur l’eau ...) IV Programme de travail et financements sollicités -- les bailleurs présents sur le territoire de la CAB -- la CAB pour rechercher un équilibre de peuplement à l’échelle de l’agglomération et la mise en place du plan de gestion de la demande de logement social -- la conférence intercommunale pour intégrer les relogements dans les priorités en matière d’attribution -- les services sociaux et les associations missionnées pour l’accompagnement social Étude d’opportunité pour la réalisation d’équipement public / regroupement école L’école maternelle de la Tour du Renard, qui forme un même groupe scolaire avec l’école primaire Louise Michel, est située en limite de périmètre, au Sud du quartier. Un projet de regroupement de l’école maternelle avec l’école primaire est envisagé dans le cadre du projet. Les liaisons avec l’école Louise Michel (notamment piétonnes) doivent être renforcées et valorisées. La capacité d’accueil devra être analysée : -- en tenant compte d’une dédensification sur le périmètre, -- de l’urbanisation du site Chemin de Berquen (moyen et long terme). L’étude visera également à vérifier l’opportunité d’implanter un nouvel équipement socio-culturel dans le cadre du NPNRU. hLe planning opérationnel et financier sera établi dans le cadre de la mission d’OPCU Les composantes suivantes sont identifiées et VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 117 Intégration d’une forte compétence environnement aux équipes de maîtrise d’oeuvre : Il sera demandé aux équipes de maîtrise d’oeuvre d’intégrer une compétence à part entière sur le développement durable, qui pourra porter sur les composantes suivantes : Diagnostic environnemental -- Identifier les forces, les faiblesses, les menaces et les opportunités du territoire ; -- Établir un bilan hiérarchique des problématiques et des enjeux environnementaux inhérents au projet ; -- Identifier les thématiques nécessitant une approche approfondie, ainsi que les partenaires techniques et institutionnels à mobiliser ; -- Proposer des orientations stratégiques en matière de développement durable. Plan d’actions -- Formuler les orientations environnementales du projet d‘aménagement ; -- Définir un plan d’action d’aménagement tout à la fois en termes techniques et réglementaires; -- Développer des argumentaires socio-économiques et qualitatifs visant à appuyer stratégiquement les options retenues ; -- Vérifier l’adéquation des objectifs environnementaux locaux et du projet d’aménagement ; -- Mettre en place des indicateurs de suivi à court et moyens termes, permettant l’évaluation des impacts du projet sur l’environnement ; -- Développer si nécessaire une démarche pédagogique auprès des différents intervenants du projet. Établissement de l’étude d’impact et des autres documents réglementaires Prescriptions environnementales pour l’aménagement des espaces publics Cahier de prescriptions qualité environnementale des bâtiments (QEB) hLes communes ne souhaitent pas s’inscrire dans la labellisation écoquartier, mais souhaitent poursuivre et approfondir cette démarche. 1.4Environnement Étude de capacité du réseau de chauffage urbain de la Tour du Renard, compte tenu du projet urbain envisagé Maîtrise d’ouvrage Pas-de-Calais habitat (propriétaire du réseau) Composantes de l’étude : -- Capacité et opportunité pour chemin de Berquen -- Impact démolition sur le coût d’exploitation -- Conséquences techniques de la démolition du bâtiment attenant notamment pour la cheminée -- Impact sur les réseaux actuels -- Plan pour prochaine construction -- Opportunité de mutualiser pour d’autres équipements 1.5Insertion par l’activité économique Élaboration d’une nouvelle charte intercommunale d’insertion (assuré directement par le PLIE) 1.6Développement économique Maîtrise d’ouvrage CAB, qui confiera la mission à BDCO. Les projets de rénovation urbaine de la Tour du Renard et de Triennal-Aiglon s’inscrivent dans la stratégie de développement économique définie dans le Plan Local de Développement Economique approuvé par la Communauté d’agglomération du boulonnais. A partir de la mise en place d’un diagnostic économique partagé avec l’ensemble des intervenants sur ces quartiers, il sera proposé un plan d’actions partenarial, en particulier en s’appuyant sur le projet de tour de coworking à Triennal, et de la présence de commerces. Il sera recherché l’opportunité d’une production d’une offre immobilière adaptée aux entreprises artisanales. Domaines plus spécifiquement concernés pour le NPNRU du Chemin Vert : -- Tour de Coworking Triennal (1 650 m² de bureaux) : transformation de 6 niveaux de la Tour Méhul (localisée au coeur du quartier) en pépinière d’entreprises, afin d’aider les structures dans leurs premières années d’activités. Ce projet est prêt à être lancé (AO travaux en préparation) mais des études complémentaires doivent être menées sur le fonctionnement, l’animation et la communication -- Maintenir l’intensité liée au marché de la place Vignon, tout en améliorant son fonctionnement en lien avec la rue du Chemin Vert -- Maintenir l’offre commerciale autour de la Place Vignon qui forme une articulation avec le coeur de quartier et trouver des opportunités d’implanter des activités économiques comme du bureau Domaines plus spécifiquement concernés pour 118 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB le NPNRU de la Tour du Renard : 1.7Programmation des locaux associatifs Chemin Vert L’étude pré-opérationnelle réalisée par le groupement Atelier act urba a mis en évidence l’importance du tissu associatif sur le quartier Triennal. Ces locaux représentent environ 3 300 m² répartis sur le quartier. Cependant la richesse de cette vie associative du quartier n’est que très peu visible et elle va être fortement impactée par les démolitions. Il a été décidé, au terme de étude pré-opérationnelle, de mettre en valeur la vie associative du quartier et de développer une offre nouvelle d’environ 600m². hUn travail plus fin de programmation au service du dynamisme associatif et en adéquation avec le projet urbain doit être réalisé. hCette mission sera assurée en interne par la Ville de Boulogne-sur-Mer et Habitat du Littoral, avec pilotage du Centre Ressources des Associations Boulonnaises (CRAB). 1.8Pilotage Stratégie de co-construction du projet avec les habitants et acteurs de chaque quartier Réalisé en interne par les porteurs de chacun des projets (voir premières orientations détaillées en partie III du présent dossier). AMO OPCU Sur la base de l’expérience positive acquise dans le cadre des PRU Transition (à Boulognesur-Mer) et Carnot (à Le Portel), la CAB, ainsi que les 2 communes souhaitent s’appuyer sur une mission d’AMO OPCU externalisée. Dans une logique d’efficacité et de mutualisation, un groupement de commande pourra être envisagé pour la durée de mise en oeuvre du protocole de préfiguration (estimée à 1 an). Trois niveaux d’intervention seront ainsi considérés : AMO OPCU Globale Sous le pilotage de la CAB -- Suivi de la mise en œuvre du protocole de préfiguration (préparation, animation et relevé de décisions de réunions partenariales, suivi des actions ...) AMO OPCU Chemin Vert : Sous le pilotage de la Ville de Boulogne-sur-Mer -- Suivi de la mise en œuvre des opérations conventionnées (dernières opérations de la convention actuelle, sur Transition et Triennal) -- Coordination du pilotage des études issues du protocole de préfiguration -- Formalisation planning opérationnel et financier du NPRU (en lien avec étude projet urbain) AMO OPCU Outreau : Sous le pilotage de la Ville d’Outreau -- Coordination du pilotage des études issues du protocole de préfiguration -- Formalisation planning opérationnel et financier du NPRU (en lien avec étude projet urbain) hCette mission d’AMO OPCU impliquera l’animation, la préparation et le suivi des actions des groupes projets partenariaux, ainsi que la participation à tout autre groupe de travail ou comité de pilotage nécessaire (voir détail en partie III du présent dossier) Cadrage de la mise en place du dispositif d’évaluation IV Programme de travail et financements sollicités Ce quartier n’a pas vocation a accueillir des activités économiques. Pour autant, l’implantation de petits locaux artisanaux de structures d’insertion pourra être étudiée. -- Formalisation du dossier et de la convention NPNRU Sous maîtrise d’ouvrage CAB, qui confiera la mission à BDCO Cette mission consiste à établir les indicateurs et les modalités de production de l’évaluation (fréquence de mise à jour, modalités de recueil, forme du rendu, destinataires ...). Pour plus de détail, voir au sein de la partie III du dossier la présentation de la démarche d’évaluation du programme (p.80). Équipe projet Ville de Boulogne-sur-Mer (1 an)* Prestations internes (Agents ETP/an : 1.5) : -- 1 agent chargé de la communication (50 %) -- 1 agent chargé du suivi administratif & financier (100 %) Équipe projet Habitat du Littoral (1 an)* Prestations internes (agents ETP/an : 1,5) : renforcement de l’équipe projet en interne (montage d’opération, suivi social …) Poursuite coordonnateur GUSP Chemin Vert (1 an)* Prestation interne (Agents ETP/an : 1) : 1 agent chargé de la coordination GUSP (100 %). Pour plus de détail, voir partie présentant la dé- VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 119 marche de GUSP dans le présent dossier. Poursuite communication Chemin Vert (1 an)* Actions de communication écrites et visuelles par et avec les habitants, réalisation et diffusion de documents et supports… Pour plus de détail, voir partie présentant la démarche de communication dans le présent dossier. h*Au terme de l’annexe à la lettre du Directeur Général de l’ANRU portant recommandation pour la préparation de la convention suite à l’examen du projet en comité d’engagement du 29 janvier 2015 (avenant n°6 de sortie de la convention Transition), les partenaires ont proposé «que la demande de financement des missions d’ingénierie (conduite de projet de Habitat du Littoral et de la ville, GUP et communication) à partir de 2016 soit pris en charge dans le cadre du NPNRU, tout d’abord dans le protocole de préfiguration attendu pour mi-2015, puis dans la future convention d’application». hIl est souligné que ces missions d’ingénierie (y compris la missions OPCU) ne sont prévues que pour une durée de 12 mois. Si la période de mise en oeuvre du protocole de préfiguration devait excéder 12 mois (au-delà du 31/12/16), les partenaires solliciteraient un complément de financement sur ces missions. Équipe projet Ville d’Outreau (1 an) Prestations internes (Agents ETP/an : 1) : -- 1 agent chargé du suivi technique (50 %) -- 1 agent chargé du suivi social et de la communication (50 %) Communication Tour du Renard (1 an) Actions de communication écrites et visuelles par et avec les habitants, réalisation et diffusion de documents et supports… Pour plus de détail, voir partie présentant la démarche de communication dans le présent dossier. 120 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB Base de sub. CAB ‐ € CAB 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € Dossier de présentation 121 CAB Ville Boulogne Ville Outreau Habitat du Littoral Financeurs 77 500 € 147 125 € 101 708 € 98 125 € Base de sub. Ville Outreau 10 417 € 12 500 € 12 500 € ‐ € Communication Tour du Renard (1 an) % 8% 15% 11% 10% 500 000 € 450 000 € 400 000 € 0% 3 125 € 25% ‐ € 29 333 € 50% ‐ € 0% 3 125 € 0% ‐ € 0% 50 000 € 0% ‐ € 8% 147 125 € 15% 101 708 € 11% 98 125 € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% 3 125 € 25% ‐ € 0% 45 000 € 50% ‐ € Participations financières proposées au titre du protocole de préfiguration du NPNRU de la CAB 951 501 € 1 074 467 € 955 667 € 77 500 € Ville Outreau 58 667 € 58 667 € 58 667 € ‐ € Equipe projet Ville d'Outreau (1 an) Total Ville Boulogne 90 000 € 90 000 € 90 000 € ‐ € Ville Boulogne 10 417 € 12 500 € 12 500 € ‐ € Poursuite coordonateur GUSP Chemin Vert (1 an) Communication Chemin Vert (1 an) 0% ‐ € 0% ‐ € Equipe projet Habitat du Littoral (1 an) 100 000 € 100 000 € 100 000 € ‐ € 0% 44 000 € 50% ‐ € Ville Boulogne 88 000 € 88 000 € 88 000 € ‐ € Habitat du Littoral Equipe projet Ville de Boulogne (1 an) 10% 57 875 € 0% 3 125 € 0% ‐ € 25% ‐ € 0% ‐ € 50% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% 6 250 € 0% 6 250 € 25% ‐ € 25% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% 12 500 € 0% ‐ € 0% 24 000 € 0% 8 000 € 20% ‐ € 0% ‐ € 6% 473 334 € 50% ‐ € 25% 6 250 € 50% ‐ € 0% 29 333 € 50% ‐ € 0% 6 250 € 50% ‐ € 0% 45 000 € 50% ‐ € 0% 50 000 € 50% ‐ € 0% 44 000 € 50% ‐ € 0% 12 500 € 50% ‐ € 25% 12 500 € 50% ‐ € 0% 20 000 € 50% ‐ € 0% 15 000 € 50% ‐ € 0% 7 500 € 50% ‐ € 50% 12 500 € 50% ‐ € 0% 15 000 € 50% ‐ € 20% 60 000 € 50% ‐ € 20% 20 000 € 50% ‐ € 0% 75 000 € 50% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% 25 000 € 50% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € CDC Programme de travail et financements sollicités VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP AMO OPCU Outreau (1 an) : coordination du pilotage des études + formalisation planning opérationnel et Ville Outreau 25 000 € 30 000 € 25 000 € ‐ € 0% ‐ € financier NPNRU Cadrage de la mise en place du dispositif d'évaluation CAB 25 000 € 30 000 € 25 000 € 12 500 € 50% ‐ € (prestation BDCO) 0% 10 000 € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € 0% 15 000 € 50% ‐ € 0% 36 000 € 30% ‐ € 0% 10 000 € 25% ‐ € 30 000 € 36 000 € 30 000 € 15 000 € 50% ‐ € 15 000 € 18 000 € 15 000 € 7 500 € 50% ‐ € AMO OPCU Boulogne (1 an) : suivi de la mise en œuvre des opérations conventionnées et Ville Boulogne 40 000 € 48 000 € 40 000 € ‐ € coordination du pilotage des études + formalisation planning opérationnel et financier NPNRU AMO suivi de la mise en œuvre du protocole de préfiguration et formalisation convention NPNRU (1 an) Pilotage Etude développement économique (prestation BDCO) CAB Développement économique Étude de capacité du réseau de chauffage urbain de la Pas‐de‐Calais 25 000 € 30 000 € 25 000 € ‐ € Tour du Renard Habitat 0% ‐ € 0% ‐ € Etude d’opportunité pour réalisation d’équipement public / regroupement école Ville Outreau 30 000 € 36 000 € 30 000 € ‐ € 0% ‐ € Etude pré‐opérationnelle Tour du Renard ‐ Berquen + Ville Outreau 120 000 € 144 000 € 120 000 € ‐ € démarche transversale de développement durable Environnement 0% ‐ € Etudes préalables nécessaires à la réalisation de l’étude pré‐opérationnelle Tour du Renard / Berquen Ville Outreau 40 000 € 48 000 € 40 000 € ‐ € (Etudes de sols, Etude Faune‐Flore Berquen, Relevé topo, Etude circulation) 0% 30 000 € Région 0% 17 500 € 50% ‐ € ANRU 0% 4 000 € 100% ‐ € 0% ‐ € 0% ‐ € Pas‐de‐Calais Habitat 0% 5 000 € 100% ‐ € 0% ‐ € ‐ € ‐ € Habitat du Littoral 0% 12 000 € 30% ‐ € 0% 45 000 € 30% ‐ € 0% ‐ € Complément étude urbaine Chemin Vert (ajustement plan guide, chiffrages ... + Programmation écoles Chemin Vert + démarche transversale de Ville Boulogne 150 000 € 180 000 € 150 000 € ‐ € développement durable + formalisation des dossiers réglementaires le cas échéant) Projet urbain et programmation des équipements 0% ‐ € 5 000 € 6 000 € 5 000 € ‐ € Déclinaison de la stratégie de relogements à l’échelle Habitat du du quartier du Chemin Vert (réalisé en interne) Littoral 50 000 € 60 000 € 50 000 € 25 000 € 50% ‐ € ‐ € Ville Outreau 0% ‐ € Ville Boulogne 35 000 € 42 000 € 35 000 € 17 500 € 50% ‐ € Coût TTC 0% ‐ € CAB CAB Coût HT Déclinaison de la stratégie de relogements à l’échelle Pas‐de‐Calais 4 000 € 4 800 € 4 000 € ‐ € du quartier de la Tour du Renard (réalisé en interne) Habitat Diagnostic de l’occupation et du fonctionnement du parc locatif à l’échelle de la CAB et déclinaison de la stratégie de peuplement dans une perspective de mixité sociale des quartiers Stratégie de peuplement MOA Programme de travail financé dans le cadre du protocole de préfiguration (chiffrage au 17/06/15) Étude d’attractivité du marché immobilier privé (prestation BDCO) Diversification de l’habitat Objet 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 2. TABLEAU FINANCIER RÉCAPITULATIF DU PROGRAMME DE TRAVAIL IV Planning programme de travail protocole de préfiguration NPNRU 3. PLANNING RÉCAPITULATIF DU PROGRAMME DE TRAVAIL version du 17/06/15 N° Nom Début Fin Durée 1. Conventionnement Protocole de préfigur 21/05/1529/12/157,27ms 1 Comité de pilotage 21/05/15 21/05/15 1 jour 2 Réunion technique partenariale (RTP) 25/06/15 25/06/15 1 jour 25/09/15 3 mois 3 Ajustement dossier et protocole 26/06/15 4 Elaboration cahiers des charges et consultations 29/07/15 28/10/15 3 mois 5 Comité National d'Engagement (CNE) 28/09/15 28/09/15 1 jour 6 Circuit de signature protocole 29/09/15 29/12/15 3 mois 2. Diversification de l'habitat 7 29/04/16 6 mois Diag. occupation et fonctionnement parc locatif CAB et déclinaison stratégie de peuplement 29/10/15 29/04/16 6 mois 9 Déclinaison de la stratégie de relogements à l’échelle du quartier de la Tour du Renard 02/11/16 02/01/17 2 mois 10 Déclinaison de la stratégie de relogements à l’échelle du quartier du Chemin Vert 01/07/16 31/08/16 2 mois Complément étude urbaine Chemin Vert 29/10/15 31/08/16 10 mois 12 Etudes préalables Tour du Renard / Berquen 29/10/15 29/02/16 4 mois 13 Etude pré‐opérationnelle Tour du Renard ‐ Berquen 01/03/16 02/01/17 10 mois 14 Etude d’opportunité pour réalisation d’équipement public / regroupement école 29/10/15 29/02/16 4 mois 5. Environnement Étude de capacité du réseau de chauffage urbain de la Tour du Renard 6. Développement économique 16 Etude développement économique 7. Pilotage 01/09/16 02/01/17 4 mois 29/10/15 29/02/16 4 mois 02/01/17 14 mois 18 AMO OPCU Boulogne 01/01/16 04/01/17 12 mois 19 AMO OPCU Outreau 29/10/15 02/01/17 14 mois 20 Cadrage dispositif d'évaluation 29/10/15 29/02/16 4 mois 21 Equipe projet Ville de Boulogne 01/01/16 04/01/17 12 mois Equipe projet Habitat du Littoral 01/01/16 23 Poursuite coordonateur GUSP Chemin Vert 01/01/16 04/01/17 12 mois 24 Communication Chemin Vert 01/01/16 04/01/17 12 mois Equipe projet Ville d'Outreau 29/10/15 Communication Tour du Renard 29/10/15 8. Convention d'application NPNRU 04/01/17 02/01/17 02/01/17 12 mois 14 mois 14 mois Formalisation convention d'application et RTP + CNE 02/11/16 02/01/17 2 mois 28 Circuit de signature convention d'application 03/01/17 04/04/17 3 mois 29 Premières études de MOE + consultations entreprises 03/01/17 10/07/18 18 mois Lancement 1ers travaux NPNRU 11/07/18 11/07/18 1 jour 122 T3 T4 T1 T2 2016 T3 T4 T1 T2 2017 T3 T4 T1 T2 2018 T3 T4 Comité de pilotage Réunion technique partenariale (RTP) Ajustement dossier et protocole Elaboration cahiers des charges et consultations Comité National d'Engagement (CNE) Circuit de signature protocole Étude d’attractivité du marché immobilier privé (prestation BDCO) CAB Diag. occupation et fonctionnement parc locatif CAB et déclinaison stratégie de peuplement CAB Déclinaison de la stratégie de relogements à l’échelle du quartier de la Tour du Renard PAS-DE-CALAIS HABITAT Déclinaison de la stratégie de relogements à l’échelle du quartier du Chemin Vert HABITAT DU LITTORAL Complément étude urbaine Chemin Vert VILLE DE BOULOGNE Etudes préalables Tour du Renard / Berquen VILLE D'OUTREAU Etude pré-opérationnelle Tour du Renard - Berquen VILLE D'OUTREAU Etude d’opportunité pour réalisation d’équipement public / regroupement école VILLE D'OUTREAU Étude de capacité du réseau de chauffage urbain de la Tour du Renard PAS-DE-CALAIS HABITAT Etude développement économique CAB AMO suivi protocole de préfiguration et formalisation convention NPNRU CAB AMO OPCU Boulogne AMO OPCU Outreau VILLE DE BOULOGNE VILLE DE BOULOGNE Cadrage dispositif d'évaluation CAB Equipe projet Ville de Boulogne Equipe projet Habitat du Littoral VILLE DE BOULOGNE HABITAT DU LITTORAL Poursuite coordonateur GUSP Chemin Vert VILLE DE BOULOGNE Communication Chemin Vert Equipe projet Ville d'Outreau Communication Tour du Renard VILLE DE BOULOGNE VILLE D'OUTREAU VILLE D'OUTREAU 02/11/1611/07/1820,05ms 27 30 2015 29/10/1504/01/1714,09ms 29/10/15 26 T2 29/10/1529/02/164ms AMO suivi protocole de préfiguration et formalisation convention NPNRU 25 T1 01/09/1602/01/174ms 17 22 T4 29/10/1502/01/1714ms 11 15 T3 29/10/1502/01/1714ms 8 4. Projet urbain / programmation 2014 29/10/1529/04/166ms Étude d’attractivité du marché immobilier privé 29/10/15 (prestation BDCO) 3. Stratégie de peuplement T2 Formalisation convention d'application et RTP + CNE Circuit de signature convention d'application Premières études de MOE + consultations entreprises Lancement 1ers travaux NPNRU 1 /1 Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB 4. DEMANDES DE PRÉ-FINANCEMENT D’OPÉRATIONS Le parc social souffre d’une déqualification irréversible : 21% de vacance en moyenne, sur l’ensemble des bâtiments, 6 nouveaux logements se vident chaque mois, faisant peser un risque pour la sécurité des locataires restants. Face au constat partagé de la nécessité d’une démolition totale, il est proposé de pré-financer une première phase de démolitions (3 bâtiments, voir cartographie ci-dessous) : -- ALOUETTES : 40 Logements (dont 9 vacants) -- HIRONDELLES : 20 Logements (dont 11 vacants) + foyers équivalent de 20 logements -- PINSONS : 48 Logements (dont 7 vacants) Pour le relogement Pas-de-Calais habitat s’appuiera pour une part dans l’existant (Pas-de-Calais habitat dispose d’un parc de 1 700 logements à Outreau) et pour une autre part sur des opérations de reconstitution hors site déjà lancées : -- 28 logts sur le site Acacias à livrer en juillet 2015 -- 20 logements à livrer en juillet 2016 sur le site Mendès France. Montant estimatif de l’assiette subventionable pour la 1ère phase de démolitions : 1 350 000 € Échéance des travaux : juin 2017 (des dépenses d’anticipation interviendront pour la sécurisation et les diagnostics) ALOUETTES IV Programme de travail et financements sollicités 4.1Lancement d’une première phase de démolitions de 128 logements sur le site de la Tour du Renard Dossier d’intention de démolir approuvé par l’États en février 2014. PHASE 1 PHASE 2 MESANGES FAUVETTES HIRONDELLES ROSSIGNOLS MERLES PINSONS VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 123 4.2Réhabilitation de la barre Louis David (80 logements) à Triennal En préambule il y a lieu de rappeler que toutes les études urbaines réalisées démontrent l’utilité de ce bâtiment qui constitue un signe architectural fort dans le quartier . Et tout dernièrement, Madame l’Architecte des Bâtiments de France soulignait son intérêt urbain qui contribue à la tenue des espaces et qui après réhabilitation sera ,à l’instar des bâtiments réhabilités de Transition un lien pour les habitants avec un passé très riche de vies dans le quartier. La situation de la barre Louis David (80 logements) impose des travaux de réhabilitions en urgence pour les raisons suivantes : -- La solidité du bâti est bonne, aucun désordre structurel n’a été relevé. Par contre l’étanchéité à l’eau des façades et des toitures est assez mauvaise. Au niveau des façades, des infiltrations qui se produisent principalement entre les menuiseries extérieures et les anciens dormants sont relevés dans les logements -- Pour les mêmes raisons l’étanchéité à l’air est mauvaise, situation aggravée par le fait que la façade principale subit les vents dominants ce qui est générateur d’inconfort dans les logements. -- Étant donné son gabarit (150m de long), son implantation sur la partie la plus haute du plateau rend son exposition aux vents et à la pluie plus forte que pour les autres bâtiments. En conséquence la barre Louis David s’est dégradée plus rapidement que les autres bâtiments notamment au niveau de l’isolation thermique de l’enveloppe et sa toiture. -- Les différents équipements de second œuvre sont vétustes, on peut particulièrement déplorer l’absence d’occultation sur la majorité des baies .. -- Les logements sont distribués depuis un hall situé en surplomb de la rue à environ 0.5 m de hauteur qui doit être rapidement mis aux normes d’accessibilité -- Le sous-sol en demi-niveau était au départ occupé par des caves et des locaux poubelles et une partie est aujourd’hui occupée par des associations qui sont peu visibles et accueillies dans de mauvaises conditions, alors que ces associations sont très utilisées et qu’elles ont des besoin d’extension. Il est urgent de remédier au plus vite à ces dé- 124 sordres pour éviter qu’ils atteignent la structure du bâtiment ce qui imposerait des travaux beaucoup plus lourds. De plus situation critique dans une grande partie des logements (mauvaise étanchéité à l’air et à l’eau des menuiseries qui provoquent des entrées d’air et d’eau dans les logements ) fait l’objet de nombreuses plaintes de la part des locataires. La situation d’urgence se justifie également par l’évolution locative dans le quartier ou les habitants de cet immeuble n’acceptent de rester dans des logements qu’ils apprécient fortement , qu’en ayant l’espoir de travaux qui débuteraient rapidement . Le travail de scénarios réalisé pendant l’étude pré-opérationnelle a démontré que la démolition complète de la barre Louis David n’était pas justifiée pour plusieurs raisons -- Cette démolition ne permettrait pas de réaliser un nombre de logements supérieur à l’existant/ Ce bâtiment est en effet situé sur une emprise foncière d’environ 3750 m2 alors que son emprise bâtie est de 1485 m2, -- Les parcelles à l’arrière ne sont pas mutable à court et moyen terme (une école privée SaintPatrick, église, cabinet médical) et ne permettent donc pas d’élargir l’emprise foncière de la barre Louis David -- les logements présentent des qualités intéressantes : logements traversants et bien agencés , trame structurelle qui permet d’envisager des modifications des cloisonnements intérieurs, vues vers le centre-ville et vers la mer, -- malgré son gabarit imposant ce bâtiment est bien intégré dans son environnement, il marque l’entrée du quartier et il n’est pas en situation de vis-à-vis . Des cheminements informels permettent de contourner le bâtiments et notamment de relier les équipements situés sur le Chemin Vert à la rue Louis David. Il est prévu d’aménager ces cheminements dans le cadre du projet de rénovation urbaine. -- Il faut aussi noter que ce bâtiment joue un rôle environnemental non négligeable à l’échelle du plateau qui peut-être qualifié de brise-vent en déviant l’écoulement des vents Sud/ Ouest , ce qui diminue l’impact des vents sur bâtiments situés à l’Est, autour de la rue Condorcet. -- De plus les contraintes fortes de gestion des relogements d’un bâtiment de cette taille risqueraient de retarder dans le temps la rénovation urbaine de Triennal Protocole de préfiguration du nouveau programme national de renouvellement urbain de la CAB IV LIBE LADR1 LADR2 LTYP DDEB,'DD/M T SLAPL RESIDUEL u it Des balcons pourront, également, venir s’ap23 Plus de 60 M/YYYY') puyer sur la structure existante, l’ensemble de 223 occupants ements vacants sur 80 ces ouvrages devant contribuer à rompreAge principal la moLocataire depuis Age des enfants notonie des façades, à individualiser les cages lariés 9 5 > 2 ans d’escalier etmoins de 2 ans à renforcer la présence de ≥ 25la rési9 dence dans3 à 5 le tissu urbain. 11 u foyer/ddeurs d'emploi/sans 24 3 à 5 26 à 40 11 T2 10 T3 34 10 41 à 50 10 6 à 10 10 T4 18 44 51 à 60 12 < à 10 44 T5 10 T6 8 traités Délai de6 à 10 mise en oeuvre Plus de 10 ans 18 mois entre l’autorisation de lancer les études Plus de 60 et le début des travaux. T6 Typologies 23 Programme de travail et financements sollicités Les travaux envisagés : Occupation du bâtiment TO_ LIBE LADR1 LADR2 LTYP DDE -- La réhabilitation va concerner l’ensemble des M ouvrages du clos et couvert, techniques et de 6 logements vacants sur 80 223 occupants second œuvre. CSP Age princip Locataire depuis -- Le diagnostic de sécurité incendie doit être 11 salariés moins de 2 ans 9 ≥ 25 approfondi. 33 au foyer/ddeurs d'emploi/sans 3 à 5 11 TO_CHAR(B. S 26 à 40 -- Le diagnostic amiante doit être approfondi. 21 retraités LIBE LADR1 LADR2 LTYP T SLAPL RESIDUEL 10 u 41 à 50 DDEB,'DD/M 6 à 10 -- Le programme de réhabilitation va traiter les 9 NR it 51 à 60 M/YYYY') Plus de 10 ans 44 problèmes d’accessibilité et envisager la créaPlus de 60 logements vacants sur 80 tion d’ascenseurs.223 occupants SP Age principal Locataire depuis Age des enfants Les travaux envisagés consisteront entre autres à l’isolation thermique renforcée, la suppression 1 salariés 5 > 2 ans moins de 2 ans 9 ≥ 25 9 T2 des ponts thermiques notamment par l’extérieur des façades afin de protéger également 3 au foyer/ddeurs d'emploi/sans 24 3 à 5 3 à 5 11 les 26 à 40 11 T3 structures, la reprise des désordres constatés, la 1 retraités 10 6 à 10 6 à 10 des différents10 41 à 50 10 T4 mise aux normes actuelles équipements. NR 12 S < à 10 Plus de 10 ans 44 TO_CHAR(B. 51 à 60 44 T5 Localisation de la barre Louis David Arrière la barre Louis David Sous-sol avec une entrée d’association VERSION DU 17/06/15 EN VUE DE LA RTP Dossier de présentation 125