Le Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis Le Centre
Transcription
Le Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis Le Centre
Le Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis Le Centre Hospitaliser Vétérinaire Frégis est heureux de vous annoncer l’arrivée du Dr Alexandra Gabriel. Après de nombreuses formations en Grande-Bretagne, Etats-Unis et PaysBas, elle a passé avec succès les difficiles épreuves de l´ « European College of Veterinary internal Medicine ». Elle est ensuite devenue responsable du service de Médecine Interne de l’Université de Leipzig (Allemagne). Sa présence, sa compétence, sa gentillesse vont nous permettre de compléter et parfaire la qualité de notre service de Médecine et faire du CHV Frégis le seul établissement vétérinaire français comptant deux vétérinaires spécialisés et un résident en Médecine Interne. Alimentation : Pourquoi des aliments séniors ? On parle de chat ou de chien seniors lorsque l’animal a dépassé environ la moitié de son espérance de vie. Chez le chien en particulier, il y a des variations importantes : les animaux de petite taille vivent plus longtemps que ceux de grandes races. Comme les hommes, les besoins alimentaires des chiens ou des chats évoluent en fonction de l’âge. Le métabolisme est plus ralenti, ils sont plus sédentaires, … Il convient donc de donner un aliment moins riche en énergie, contenant suffisamment de fibres pour mieux réguler le transit, des protéines de haute qualité biologique, un apport minéral modéré, une composition vitaminique adaptée, … Une consultation de nutrition (Dr Colliard) et une gamme d’aliments adaptée aux besoins de votre compagnon sénior sont disponibles au Centre Hospitalier Frégis. N’hésitez pas à demander conseil. Maladies: Rage, un nouveau cas en France Un nouveau cas de rage a été confirmé par l’Institut Pasteur, fin avril, dans le Var, sur une chienne importée de Gambie, via la Belgique. Vingt personnes en contact avec l’animal ont dû être prises en charge par un centre antirabique. Si vous partez en vacances à l’étranger et plus particulièrement en Afrique, ne touchez pas les chiens inconnus; si vous vous faites mordre nettoyez immédiatement la morsure à l’eau et au savon et contactez un médecin. Enfin, ne ramenez surtout aucun animal illégalement !!! Mal des transports : du nouveau Le mal des transports est classiquement une maladie qui se caractérise par des nausées, une salivation abondante ou des vomissements. Elle est due à une stimulation excessive de certaines zones du cerveau par des mouvements rythmés de la tête pendant les transports. L’affection peut se combattre par l’utilisation de médicaments spécifiques qui agissent sur les centres nerveux concernés. À ce titre, une nouvelle molécule est maintenant disponible pour les chiens. Elle présente l’avantage de ne pas avoir les effets secondaires (somnolence en particulier) des autres molécules classiquement utilisées. Si en revanche votre animal est agité, vocalise anormalement, … il s’agit souvent plus d’un problème comportemental, de peur, … que du mal des transports. Avant votre départ en vacances, n’hésitez pas à contacter le Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis si votre animal supporte mal les voyages. NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) : La myxomatose du lapin La myxomatose, maladie tristement connue pour décimer depuis plusieurs décennies les lapins de garenne, représente un risque potentiel pour nos lapins de compagnie, même si la plupart du temps leurs conditions de vie les en préservent. La myxomatose est-elle fréquente chez les lapins de compagnie ? Non, la maladie est peu fréquente chez le lapin de compagnie, pour deux raisons : les lapins nains sont globalement moins exposés que les lapins d’élevage chez lesquels la myxomatose est fréquente (du moins chez les sujets non vaccinés). Il semble également que les variétés naines de lapins sont génétiquement moins sensibles au virus de la myxomatose. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de risques ! Les lapins de compagnie vivant à la campagne sont-ils plus exposés que ceux qui vivent en ville ? Les lapins qui vivent en ville ont certes beaucoup moins de risques d’êtres contaminés, mais il y a tout de même un danger potentiel, puisque la maladie est transmise par les insectes piqueurs. On trouve en particulier des puces dans les appartements toute l’année. À ce sujet, il faut savoir que la myxomatose n’est pas uniquement transmise par les moustiques, elle l’est aussi par les puces. Justement, comment se transmet la myxomatose ? Elle peut se transmettre de façon directe, par contact entre un lapin contaminé et un lapin sain, ou indirecte : à la faveur de piqûres d’insectes (puces, moustiques et autres insectes piqueurs), ou par l’intermédiaire des aiguilles à injection (en utilisant la même aiguille sur un lapin porteur de la myxomatose et sur un lapin sain). De même, si on touche un lapin malade, on peut contaminer un autre lapin. À noter que les rongeurs n’attrapent pas la myxomatose. Quel est l’intérêt de la vaccination des lapins de compagnie ? À partir du moment où il y a un risque potentiel de contracter la maladie, il est nécessaire de vacciner les lapins de compagnie. Mais tout dépend de la manière dont cela est fait : il faut vacciner les lapins à partir de l’âge de 1 mois, faire un rappel deux à trois mois plus tard, puis deux fois par an. Le pic de contamination se situant au début de l’été, il est conseillé d’effectuer les vaccinations ou les rappels au mois de mai, avant la saison des insectes piqueurs. Quels sont les signes de la maladie ? La maladie a évolué dans sa symptomatologie. Ainsi, on distingue plusieurs formes : dans la forme typique, les lapins développent une forte fièvre, ils ne mangent plus et présentent un œdème d’abord localisé au niveau des paupières qui envahit ensuite la région faciale, le périnée et les organes génitaux. Puis des lésions de type nodulaires (myxomes) apparaissent sur la tête, le dos et l’extrémité des pattes. La mort survient en une à deux semaines. On voit de plus en plus des formes atténuées. Même si le taux de mortalité est moins important, la maladie peut s’avérer mortelle sur une période plus longue (de l’ordre de 20 à 30 jours). Les lapins qui ne meurent pas restent fragiles et souffrent de troubles respiratoires chroniques. Les formes respiratoires peuvent être confondues avec la pasteurellose : conjonctivite, coryza, éternuements, jetage nasal qui évoluent vers la chronicité. Ces symptômes s’accompagnent cependant d’une tuméfaction des paupières et de lésions cutanées qui s’apparentent à des boutons, se développant au niveau de la tête, des oreilles et de la région génitale. Existe-t-il un traitement ? Non, il n’y a aucun traitement contre la myxomatose dont l’efficacité est reconnue. Il existe certes des traitements homéopathiques, mais sans aucune garantie de guérison. D’où l’intérêt de prévenir la maladie par la vaccination. Le saviez-vous ? C’est un pharmacien, A. Dellile, qui a introduit la myxomatose en France en 1952 (elle existait déjà en Amérique et en Australie). Confronté à la pullulation des lapins de garenne, il lâcha frauduleusement quatre lapins infectés sur son domaine, en Eure et Loire… La maladie s’étendit si rapidement que l’Europe entière était envahie 3 ans plus tard. Elle continue aujourd’hui à faire des ravages sur les populations de lapins sauvages. Ophtalmologie : Existe-il des maladies héréditaires dégénératives de la rétine* chez le chien ? La réponse est oui ! on appelle communément ces affections des atrophies progressives de la rétine, et dans certaines races la dégénérescence progressive des bâtonnets et des cônes. Ces affections sont héréditaires, c´est-à-dire qu’elles sont transmises par les gênes des parents aux enfants. En définitive, les cellules photoréceptrices de la rétine dégénèrent, provoquant une cécité progressive. Des dizaines de races sont connues pour de telles dégénérescences. Il en existe deux grandes catégories. La première (dysplasie) est d’apparition précoce et la cécité est complète entre 1 et 5 ans d’âge. La deuxième (dystrophie) se développe au cours de la vie de l’animal. Elle débute par une cécité de nuit (généralement entre 1 et 5 ans), puis une cécité complète entre 3 et 5 ans, ou plus. Ces formes acquises peuvent être d’évolution très lente, et il n’est pas rare que les propriétaires ne se rendent comptent d’une gêne visuelle que très tardivement au cours de l’évolution de la maladie, à l’occasion d’un voyage ou d’un déménagement. Le diagnostic de ces affections repose sur l’observation du fond d’œil de l’animal ; toutefois, des modifications ne sont évidentes qu’à partir de 8 à 10 semaines d’âge pour les formes précoces, et de 1 an à plus de 3 ans d’âge pour les formes tardives. Le diagnostic peut également faire appel à des techniques d’électrophysiologie oculaire, et en particulier l’électrorétinographie. Cette technique permet d’effectuer un diagnostic plus précoce de forme tardive de dégénérescence rétinienne, dès l’âge de 15 à 18 mois. Enfin, pour certaines races, des tests génétiques ont été mis au point. Ils offrent l’énorme avantage de permettre d’apporter un diagnostic dès la naissance, et ce avec une seule goutte de sang ; toutefois, ils ne sont disponibles de manière fiable que pour un très faible nombre de races à l’heure actuelle. Il n’existe hélas pas de traitement pour ces dégénérescences rétiniennes ; celui-ci reposera peutêtre dans le futur sur des thérapies « génique » et/ou « cellulaire », actuellement seulement en cours d’expérimentation dans certaines espèces. La meilleure façon de contrôler ces maladies repose actuellement sur le dépistage le plus précoce possible de ces affections, réalisé en collaboration avec les éleveurs et les particuliers, afin de retirer de la reproduction les individus atteints. (*) La rétine est une tunique interne de l’œil, tapissant la partie postérieure du globe oculaire ; elle est spécialisée dans la réception et la transmission du stimulus visuel. Recherche : Un embryon hybride homme-vache a été produit À partir du noyau d’une cellule cutanée humaine introduit dans un ovocyte énuclé de vache, des chercheurs anglais ont réussi à produire un embryon hybride. Le but est d’obtenir des cellules embryonnaires porteuses du génome humain et mener des recherches sur de nouveaux médicaments, sans utiliser des ovocytes de femmes. Reproduction: La mise-bas normale (« accouchement ») chez la chatte Les signes annonciateurs sont souvent discrets dans cette espèce. On peut observer un changement de comportement (perte d’appétit passagère, anxiété), une chute de la température et, encore plus rarement, la montée de lait. En période de mise-bas, la chatte est très sensible au stress. Une semaine avant la date, il faut l’isoler dans une pièce calme. La misebas se déroule en trois phases : • Phase préparatoire : la chatte est agitée, vocalise, se lèche la vulve. C’est le début des contractions utérines et d’ouverture du col. • Phase d’expulsion des chatons : des contractions abdominales permettent l’expulsion des chatons, encore entourés d’une membrane que la mère déchire. Cette phase dure de 4 à 16 heures, mais si la chatte est dérangée cela peut aller jusqu’à 2 ou 3 jours • Phase d’expulsion des placentas : le placenta est généralement expulsé 10 à 15 minutes après le chaton mais parfois, plusieurs fœtus sortent, suivis de plusieurs placentas. Urgences, premiers gestes: Mon chien ou mon chat fait un coup de chaleur ! Un séjour trop prolongé dans une voiture aux fenêtres fermées (même sans un soleil de plomb), un effort forcé et intense sur un animal fragile, … et c’est le « coup de chaleur » : sa température corporelle dépasse les 40°C, ses muqueuses bleuissent, il respire de plus en plus vite et de plus en plus mal ! Il faut mouiller l’animal avec de l’eau fraîche (mais pas glacée) et le faire hospitaliser d’urgence pour le placer en réanimation. C’est toujours une situation très grave. Le Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis dispose d’un service d’urgence, ouvert 24 heures sur 24, 365 jours par an.