Nouvelle gamme FLORA - Coopérative GARUN

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Nouvelle gamme FLORA - Coopérative GARUN
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Nouvelle gamme FLORA
FLORA : Un nouveau nom pour nos aliments bovins
Cette nouvelle gamme est née du rapprochement entre vos 2 Coopératives. Elle a été construite à partir
de nos savoir-faire respectifs et en partenariat avec Provilys/Centralys dont l’expertise en agro-alimentaire
est démontrée chaque jour. Pour vous guider dans cette nouvelle gamme, nous vous présentons ici un
tableau de correspondance avec les anciens aliments.
Correcteurs Azotés
Ancienne Gamme
Paysanne
• Alti Presto
• Alti Perfo
• Alti Flore
• Alti Equilibre
• Alti Max
•• •• •• -
Nouvelle Gamme
FLORA
• Flora Presto
• Flora Perfo
• Floralti
• Flora Pass
• Flora Tann
• Flora Col 85
• Flora Co
• Flora Tourteau
• Florazote
• Floratech
• Flora Pro
Aliments de Production
Ancienne Gamme
Garun
•
•••• Pro TP
• Coltech 85
• Dairy Co
• Dairy Tourteau
• Garlazote
• Garlatech
• MG 42
Ancienne Gamme
Paysanne
• Alti 120
• Alti 100
•• Alti 160
• Alti 180
• Alti 185
• • Alti 200
• Alti 205
••-
Nouvelle Gamme
FLORA
• Flora 120
• Flora 100
• Flora 150
• Flora 160
• Flora 180
• Flora 185
• Flora 190
• Flora 200
• Flora 205
• Flora Fibre
• Flora Cer
Ancienne Gamme
Garun
• •• Dairy Energie
• • Dairy 2.5 L
• Garlac 2500
• Garlac Ferti
• Garlac Stim
• Garlac 3000
• Dairy Fourrage
• Garlac Céréales
Toutefois, si l’aliment que vous utilisez habituellement n’apparaît pas sur cette table, vous
pouvez continuer à le commander sous la même appellation qu’auparavant. N’hésitez pas a nous
contacter pour tout renseignement complémentaire.
Gamme Bovin été 2010
Correcteurs Azotés
Aliments de Production
Correcteurs Dégradables
Correcteurs Energétiques
M.A.T.
PDIN
PDIE
PDIA UFL Cellulose Ca
FLORA COL 85
34,5
250
185
105 0,94 12,0 92,5 10,2
FLORA CO
37,5
265
180
105 0,90 12,2
7,5 9,8
FLORA PRESTO 43,0
300
200
130 0,96 10,5
7,7 9,3
V.L. < 16 MAT
FLORA TOURTEAU 41,5
290
195
130 0,96 10,0
6,8 8,8
FLORA FIBRE
15,0
110
100
40 0,90 10,0
8,0 6,4
FLORAZOTE
325
225
145 0,95 10,3
5,9 8,4
FLORA CER
16,0
125
120
55 0,97
6,2
4,0 5,4
FLORA 160
16,0
125
125
70 0,95
7,2
8,0 4,5
45,0
P
Correcteurs Intermédiaires
M.A.T.
PDIN
PDIE
PDIA UFL Cellulose Ca
FLORA 120
12,0
85
100
40 0,91 12,0
7,8 4,0
FLORA 100
11,0
80
95
35 0,93
7,8 4,0
6,0
P
FLORA PERFO
42,0
315
230
150 1,00
7,6
6,0 7,3
V.L. > 18 MAT
FLORATECH
43,0
325
240
155 1,00
7,8
5,5 7,5
FLORA 180
18,0
130
120
65 0,93
9,0
8,0 5,0
FLORALTI
44,0
330
245
165 1,00
7,5
5,3 7,6
FLORA 185
18,0
135
120
70 0,97
6,2
8,0 4,5
Correcteurs Protégés
V.L. > 20 MAT
FLORA PASS
39,0
295
225
175 0,97
9,2
6,7 8,2
FLORA 200
20,0
145
125
70 0,93
9,0
8,5 5,0
FLORA TANN
40,0
320
260
210 1,00
7,5
7,1 7,0
FLORA 205
21,0
155
145
90 0,97
7,0
8,5 5,2
FLORA PRO
40,5
310
230
180 1,01
7,0
4,6 7,0
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élevage
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Réunion technique éleveurs
Soit un écart de 11 650 euros pour un élevage
avec un quota de 500 000 litres.
Fidèle au rendez-vous, le service bovin
a organisé sa journée technique annuelle.
Le thème abordé reposait sur l’alimentation du veau de 0 à 6 mois. Nous vous en
présentons ici succintement le contenu.
Nous pensons que des progrès sont possibles.
L’élevage du jeune veau :
les leviers d’amélioration
que vous pouvez actionner
Pourquoi rechercher
une croissance maximale
de 0 à 6 mois ?
Quelques indices en race Prim’Holstein.
1 - Selon Cogédis (France) on estime que le
renouvellement du troupeau représente 12,5% du
coût de production du litre de lait (hors charges
fixes) et que le coût d’une génisse vêlant à 28 mois
est de 1 340 euros environ.
Conséquence sur le prix de production (€/1 000 litres)
Concernant des races moins précoces
(Normande, Montbéliarde,…) on va se fixer des
objectifs légèrement moindres.
1 - Privilégier la qualité du colostrum
A retenir : 1 génisse gardée 1 mois de plus sur
une exploitation, c’est 40 euros de charges en plus !
2- Âge au vêlage et taux de renouvellement :
deux variables à piloter.
Conséquence sur le coût de production (€/1 000 litres)
Afin de se rapprocher le plus près possible de
ces objectifs, le colostrum est indispensable pour
démarrer correctement un veau. C’est la seule
façon de lui transmettre la capacité à résister aux
futures agressions (transmission de l’immunité
passive : anticorps (Ig G) et cellulaires PMN et
lymphocytes).
Attention : le colostrum se déprécie dans le
temps.
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Réunion technique éleveurs
Évolution de la composition du colostrum
après le vêlage (g/l)
Quand et combien ?
Pour info, un colostrum peut se conserver 1 semaine au frigo et 1 an au congélateur. Pour l’apprécier, il
n’existe essentiellement qu’une solution : le PESE COLOSTRUM.
La phase colostrale terminée, 2 choix sont possibles le lait entier ou la poudre de lait.
2 - Mettre en route rapidement la motilité intestinale
a- L’intérêt nutritionnel de l’alimentation :
b- L’intérêt économique :
Conscients que nous n’avons rédigé qu’une partie du contenu de la réunion vu l’ampleur du sujet, nous vous invitons
à demander conseil auprès de votre interlocuteur Garun-Paysanne. Il vous aidera à mener à bien votre élevage de la
génisse de 0-6 mois. Encore merci pour les nombreux participants à cette journée qui fût très enrichissante vu la qualité
des questions, des réactions, des conseils. Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour un autre thème.
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Début de lactation
Primordial pour une
bonne réussite !!!
Ne pas négliger la complémentation minérale
Les carences en minéraux, oligo-éléments et
vitamines représentent la 3ème cause d’infécondité
des vaches laitières, après le déficit énergétique et
les problèmes de détection des châleurs. La
complémentation minérale d’un troupeau laitier
ne doit donc pas être négligée. Il s’agit bien sûr
d’apporter la juste dose, mais également de privilégier des sources de qualité pour que les apports
soient assimilés efficacement par l’animal.
En début de lactation, quand les apports alimentaires de la vache ne répondent pas suffisamment à ses besoins de production, la reproduction
est la première à en pâtir, de manière immédiate,
mais aussi avec un effet retard.
Absences de chaleurs et/ou peu exprimées,
retours réguliers voire irréguliers…Un déficit
énergétique trop accentué en début de lactation a
des incidences sur la mise à la reproduction.
Lorsque le déficit énergétique est trop accentué, de
même lorsque la vache est trop maigre, les hormones vont agir différemment sur les follicules en
maturation présents sur les ovaires. Le développement des follicules peut alors totalement s’arrêter.
Ce qui entraîne une absence de chaleur après
vêlage.
Les priorités à respecter
• Booster l’appétit et l’ingestion
• Respecter l’équilibre énergie/azote
• Ajuster les apports en protéines rapidement
dégradables et by-pass en fonction des niveaux de
production et de la ration
• Limiter le déficit énergétique en adaptant la
complémentation énergétique de la ration aux
niveaux de production et aux fourrages disponibles sur l’élevage
Pourquoi le TP baisse et le TB augmente ?
Le TP individuel est un bon indicateur du déficit énergétique de l’animal. En début de lactation,
lorsque la vache a besoin de beaucoup d’énergie,
elle utilise les protéines disponibles pour en faire
de l’énergie. Donc la quantité de protéines exportées dans le lait chute.
• Apporter des concentrés à haute valeur énergétique
• Prévenir les problèmes métaboliques comme
l’acidose et l’acétonémie
• Favoriser la rumination par l’apport de brins
longs
De plus, si la vache maigrit, elle mobilise ses
graisses, qui circulent en concentration importante
dans le sang et se retrouvent ainsi en plus grande
quantité dans le lait, d’où une augmentation du TB.
PROFRESH
4 actions pour optimiser le pic de lactation :
Mais attention quand le TB devient trop élevé
et que le TP est faible l’acétonémie clinique guette
l’animal. L’objectif est que ce déficit énergétique,
qui reste inévitable en début de lactation, ne soit
pas trop intense et qu’il ne dure pas trop longtemps. Ainsi en race Prim’ Holstein, on pourra
retenir comme critère que le TP individuel ne doit
pas descendre en dessous de 27. Il devra remonter
à 30 dès le 3e contrôle. Attention cependant aux
variabilités individuelles.
• Apporter de l’énergie rapidement assimilable
• Soutenir le fonctionnement du foie
• Faire le plein en vitamines et oligo-éléments
• Favoriser le bon fonctionnement du rumen
Profresh se distribue en état en complément de
la ration : 500g/VL/j pendant 45 à 90 jours, en
début de lactation. Présentation en granulés/sacs
de 25 kg.
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Va c h e s t a r i e s
2 mois pour réussir
300 jours de lactation
Le tarissement est une période importante dans
le cycle de production d’une vache laitière.
Cette période est une phase de repos pour la
mamelle, mais également pour l’animal dans son
ensemble. Le tarissement se décline en 2 parties :
• Assèchement de la mamelle
Note d’état 5
• Préparation au vêlage
Il faut aussi conserver une bonne capacité
d’ingestion pour le démarrage de lactation et
éviter les retournements de caillette.
Ces 2 phases sont importantes pour le comportement de la vache au vêlage (facilité du vêlage,
problèmes métaboliques...), mais également pour
optimiser la production de lait sur les 60 premiers
jours de lactation, déterminantes sur la quantité
total de lait produit par la vache au cours de sa lactation.
Pour ce faire il faut une alimentation :
• Fibreuse avec environ 27% ADF dans la ration,
• Un rumen tonique grâce à l’apport de protéine
• Une flore microbienne active et un foie bien
préparé
Phase de tarissement :
Exemple de ration pour une vache tarie :
Dès le jour du tarissement, il faut mettre la
vache à l’écart du troupeau, pendant 5 à 7 jrs, dans
un box ou un local, avec de la paille et de l’eau, afin
que la mamelle se vidange et s’assèche bien.
• 1/3 Ration complète minéralisée des vaches
en production
• Paille à volonté
Il est fortement conseillé d’utiliser un minéral
spécifique vache tarie, équilibré en Phosphore,
Calcium, vitamine D3 pour éviter les fièvres de lait
riche en oligo-éléments et vitamines favorables à la
santé de la vache et à la qualité du colostrum qui
joue un rôle immunitaire pour la vache et pour le
veau.
Cet assèchement est très important pour éviter
les infections ou autres problèmes susceptibles de
pénaliser la quantité et la qualité de la production
et bien évidement limiter les frais vétérinaires
(Trouble de santé 31 euros / 1000 l).
Une fois tari, l’animal peut rejoindre le reste des
vaches taries, au champ ou dans une case prévue à
cet effet.
Exemple de minéral vache tarie gamme
Garun-Paysanne : Physio Tarie
Objectif d’alimentation :
Il ne faut pas avoir des vaches trop grasses pour
le vêlage sinon le foie est stéatosé, ne fonctionne
pas pour pouvoir puiser dans les réserves de la
vache. Cela peut provoquer des acétonémies ainsi
que des chutes de lait. Il faut donc maîtriser les
quantités de maïs apportées.
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élevage
P % : 4.5 Vit A : 650 000
Zn (Mg/kg) :
3000 (1000 Chélatés)
Ca % :0.8 Vit D3 : 133 000
Mn (Mg/kg) : 2000
Mg % : 6.5 Vit E : 6 500
Cu (Mg/kg) : 1000
Na % : 7
I (Mg/kg) : 50
S%:5
Se(Mg/kg) : 20
Co (Mg/kg) : 20
150 à 200 g. par jour et par individu
La note d’état optimal pour le vêlage est de 3 à 4.
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Note d’état 3
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Va c h e s t a r i e s
de mammites et des progrès sur la reproduction.
Préparation au Vêlage
Provêlys a également un rôle hépatique, qui
permet de limiter les troubles d’acétonémie
qui pénalisent de nombreuses lactations dès
3 semaines après vêlage.
1 mois avant le vêlage il faut commencer à préparer la vache. C’est à ce moment que l’on peut
commencer à utiliser des spécialités nutritionnelles adaptées à ce stade (Provêlys).
7 jours avant la date prévue du vêlage, on peut
rapprocher la tarie des vaches laitières afin qu’elle
s’habitue au rythme de celles-ci, mais surtout à la
ration qui sera différente : Cela doit correspondre
à une transition.
Valeurs :
Calcium
73 g
Chlorure de Choline 35.000 mg
Magnésium
65 g
Niacine
10.000 mg
Vitamine A
470.000 UI
Vitamine D3
94.000 UI
Vitamine E
6.000 mg
Vitamine B1
2.000 mg
Cuivre (sulfate et chélate d ’AA hydraté)
670 mg
Zinc (oxyde, chélate d ’AA hydraté et glycinates)
2.000 mg
Manganèse (oxyde et chélate d ’AA hydraté)
2.000 mg
Iode (iodate)
55 mg
Cobalt (carbonate)
15 mg
Sélénium
25 mg
dont sélénite de sodium 12,5 mg
dont sélénium organique produit pas
S. cer CNCM I-3060 12,5 mg.
Provêlys :
Provêlys se distribue en préparation vêlage et
en début de lactation. Il apporte des nutriments
antioxydants indispensables pendant la période de
préparation. En effet provêlys par cet apport en
oligo-éléments chélatés et en vitamines, renforce
l’immunité de la vache et se traduit par une amélioration des délivrances, une diminution du nombre
Mode d’utilisation
Provêlys se distribue en l’état en complément
d’une quantité limitée de la ration minéralisée des
vaches en lactation :
• 150 g / vache / jour pour les vaches taries en
préparation vêlage (pendant les 4 dernières
semaines de gestation)
• Incorporé dans un aliment granulé pour
vaches taries
• 100 g / vache / jour pour les vaches en
production en début de lactation
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Réussir le maïs ensilage
Nos rations sont déjà normalement très riches
en amidon, l’augmenter encore revient à saturer
complètement la vache avec pour première conséquence de trouver des quantités importantes de
grains dans les bouses.
Autre aspect de cette situation, le trop plein
d’ABP prend la place des glucides ruminaux (GHF
et GHFR). La moyenne 2009 Garun-Paysanne en
GHF et GHFR était nettement inférieure aux chiffres de 2008. Cela signifie que le rumen dispose de
moins d’énergie et tourne en sous régime, ce qui est
un non sens pour une vache, qu’elle soit forte productrice ou non. Le fonctionnement de son rumen
doit avant tout être optimisé si l’on veut un bon
rendement en lait.
Plus le maïs avance en maturité, plus le taux
d’ABP augmente et moins il y a de glucides
fermentescibles. Pourquoi ?
Les glucides synthétisés par la plante migrent
dans l’épi pour constituer l’amidon du grain.
Evaluer l’ensilage de maïs de cette manière est
assez bien connu. Ce qui l’est peut-être moins, c’est
de considérer ce fourrage en tant qu’apport de fibre
de première importance.
La coopérative Garun-Paysanne en partenariat
avec Provilys travaille cette nouvelle approche. En
effet, la priorité n’est plus à sélectionner les variétés
de maïs les plus riches en grains.
Réussir à constituer un stock de fourrage de qualité est primordial. L’éleveur, y
travaille dès l’hiver précédent : il s’agit de
choisir les meilleures variétés possibles.
Ensuite, vient l’époque des semis ; celleci est importante pour un bon rendement
final. La phase suivante se déroule indépendamment de la volonté de réussite de
l’agriculteur et de ses partenaires. La
météo est à ce stade la plus influente et est
par définition capricieuse.
Il s’agit dans cet article, d’éveiller votre
attention sur l’importance de savoir
composer avec ces conditions climatiques
variables et de prendre les bonnes
décisions à la récolte.
Maïs 2009 : historique
En Bretagne, les maïs 2009 étaient secs, plus
qu’en 2008, mais tout de même moins avancés
qu’au niveau national (moyenne de MS PROVILYS
35,5%). La moyenne matière sèche GarunPaysanne était de 33,5%.
La teneur en amidon était très élevée : 34,4%
d’amidon, le ratio épi sur tige penchait en faveur du
grain. Par contre la part d’amidon by-pass (ABP)
était aussi élevée (116,9 gr/kg sec) ; la moyenne
nationale Provilys était à 108 gr. C’était la particularité du maïs 2009, beaucoup de grains, mais de
l’amidon peu disponible. Ce constat était plus marqué sur les secteurs plus précoces d’Ile et Vilaine.
L’autre élément de la récolte 2009 était la fibre et
surtout sa digestibilité. Elle nous a sans doute
réservé aussi quelques difficultés à valoriser ce
maïs.
Maïs 2010 :
comprendre et s’adapter
La fibre a deux
fonctions : la rumination et l’apport de d’énergie
(UFL). Améliorer sa qualité revient à actionner
deux leviers d’amélioration des rendements de
valorisation du fourrage. Alors que les variations
de profil de grain n’agissent que sur la valeur énergétique, l’amélioration de la digestibilité de la fibre
conditionne la valeur énergétique du fourrage et sa
capacité à être ingérée.
De plus, elle est le premier constituant d’une
Il paraît intéressant d’avoir beaucoup de grains.
C’est une des sources les plus concentrées en énergie. Mais comme nous l’avons constaté, le profil du
maïs 2009 n’était pas idéal pourquoi ?
Trop d’amidon by pass (ABP) lent à digérer
pour le ruminant, ce qui est normalement un
avantage, parce que les apports sont mieux répartis à la fois dans le temps et dans l’appareil digestif
de la vache (moins de risque d’acidose notamment) est devenu pénalisant par excès.
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Réussir le maïs ensilage
ration. Elle est ce qui permet à une plante de tenir
et d’avoir un port plus ou moins érigé. Ce sont les
lignines celluloses et hémicelluloses (NDF : Neutral
Detergent Fiber, ADF : Avid Dertergent Fiber).
Autre point important, plus les teneurs en
amidon sont importantes moins la fibre (NDF) est
digestible.
Nécessité d’une maîtrise de l’amidon digestible
Nos techniciens grandes cultures, vous orientent depuis quelques années déjà dans le choix de
variétés correspondant à ces critères de qualité. Ils
vous sélectionnent les variétés en fonction de leur
DYNAG. (maïs HDI, etc.).
Vous avez également repéré que ce critère de
digestibilité de la fibre apparaît maintenant sur vos
bulletins d’analyse. (NDF- ADF).
Le levier décisif d’amélioration que vous actionnerez éventuellement plus tôt cette année est la
date de récolte.
Les teneurs en lignine d’une plante augmentent
au cours du cycle végétatif. Il s’agit d’un processus
incontournable. La digestibilité de la fibre baisse
par conséquent avec l’avancement de la saison et
l’augmentation de la matière sèche du maïs.
Concrètement, nous retrouvons une part de
plus en plus importante de morceaux de feuilles et
de tiges non digérées dans les bouses.
Or, nous savons qu’une meilleure digestibilité
de la fibre a un impact direct sur les performances
laitières.
Impact de la digestibilité des NDF
Fixer des dates de récolte qui ne soient pas
trop tardives est donc de première importance.
Par conséquent, pour vous permettre une prise
de décision efficace nous vous conseillons d’ensiler
tôt et d’accorder toute votre attention au hâchage
du maïs.
Pour optimiser la digestion du grain, il doit être
broyé finement. La tige et la feuille ne doivent pas
être lacérées ou broyées. Les coupures doivent être
franches et la taille des morceaux plus ou moins
grande selon le mode d’affouragement.
Comment améliorer la qualité de cette cellulose ? Par la sélection : il faut choisir du maïs dont
les teneurs en lignine (ADF) sont faibles.
Nous constatons sur ce tableau, que la digestibilité de la fibre (NDF) baisse lorsque les teneurs
en lignine augmentent. A l’inverse, en privilégiant
les hémicelluloses, l’assimiliation du fourrage est
améliorée.
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Porte ouverte robot de traite
« L’installation d’un système de traite robotisée s’est traduite
par une flexibilité dans le management de l’exploitation »
notre convenance. Ainsi, le temps qui était
affecté à la traite permet désormais d’améliorer
le suivi de notre troupeau » reconnaît
Rodolphe Leborgne, l’un des associés du
GAEC familial. Il est vrai que les exploitations
viennent à manquer de bras. Pour autant, les
professionnels n’ont pas forcément toujours les
moyens d’embaucher un salarié. Dans ce
contexte, et malgré la « crise du lait », le robot
de traite peut apporter des solutions en
matière d’organisation.
Au GAEC Leborgne dans les
Côtes d’Armor. Afin de mieux organiser leurs journées de travail, les
associés du GAEC Leborgne ont fait
le choix d’investir dans un robot de
traite, un choix qui aujourd’hui
satisfait pleinement les éleveurs.
Retour sur la porte ouverte organisée par les éleveurs et les différents
partenaires de l’exploitation.
Une augmentation
de la production de
lait.
L’installation du robot s’est
traduite par une augmentation
durable de la production laitière.
Cette hausse s’est confirmée sur
les primipares : la raison est
simple, une vache qui peut se
reposer, se faire traire ou se
nourrir de son plein gré, réalise
systématiquement de meilleures
performances. Attirée par le
concentré, elle se présente,
équipée à l’encolure d’un émetteur préalablement programmé par ordinateur
et qui commande l’ouverture de la porte.
Chaque jour, le nombre de traites est établi en
fonction du potentiel de la vache et d’autres
critères. Passionnés de génétique, les associés
du GAEC ont pu mesurer rapidement l’impact
du robot sur la valorisation de leur potentiel
troupeau . « Il a fallut un temps d’adaptation,
mais lorsque la transition s’est achevée, l’écart
entre le lait théoriquement réalisable et le lait
produit s’est réduit sensiblement, nous
Qui aurait imaginé, il y a seulement quelques décennies, alors que les éleveurs trayaient
à la main, qu’un jour viendrait où les vaches
iraient se faire traire seules sans autre intervention humaine qu’une simple surveillance ?
Aujourd’hui, le robot de traite semble être un
outil appelé à révolutionner le monde agricole,
à bouleverser les mentalités, les habitudes et
les repères des éleveurs laitiers. « Nous pouvons organiser notre journée de travail comme
bon nous semble. Nous fixons nos heures à
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Porte ouverte robot de traite
rapporte Pierre Luc Leborgne. Le niveau de
production atteint quotidiennement 36 litres
de lait avec un nombre de passages estimé à
3 en moyenne ».
FOURRAGES
Mais le robot va encore plus loin dans la
perfection : il analyse et trie le lait. En cas de
mammite par exemple, le lait est transféré
dans un container à part. Le lait considéré
comme « impropre » ou du moins de qualité
un peu insuffisante est réservé à l’élevage des
veaux.
Un processus de
intelligent et rapide.
Ensilage Maïs
15,8 kg MS
Paille
0.400 kg MS
Foin
0.600 kg MS
Flora Perfo (correcteur azoté)
traite
2 kg
Minéral
0.250 kg MS
Urée
0.040 kg MS
Sel
0.020 kg MS
TOTAL MS
19.11 kg MS
Apportés directement au robot, l’aliment de
production (Flora 180) et le correcteur azoté
(Flora perfo) permettent d’individualiser la
ration en fonction du potentiel de l’individu.
Ce que vous avez pu sans doute déjà
constater c’est l’intelligence et la logique de
fonctionnement de l’outil : de la reconnaissance de la vache à la réouverture du portillon
pour la sortie. Aussi, les premiers jets sont
récupérés grâce notamment au bras du robot
qui accompagne les mouvements de la vache.
Si vous êtes allé à la porte ouverte, les membres du GAEC vous ont fait part de leur expérience et ont souligné les points à ne pas négliger :
• Réformer les incurables leucocytaires
• Surveiller l’état des onglons et tailler ou
Installation et démarrage
traiter si nécessaire
• Réserver un espace de « détente » à
Afin, d’adapter les vaches au nouvel équipement, l’éleveur devra tout mettre en oeuvre
pour faciliter l’organisation de celles ci.
proximité de la machine, une grosse brosse par
exemple permet de nettoyer le dos de l’animal.
Les vaches apprécient visiblement ce
« massage ».
• Traite à heures fixes 2 fois par jour.
• Transition alimentaire : vos interlocuteurs
• Des abreuvoirs à disposition à l’entrée du
Garun-Paysanne sauront vous conseiller sur
un plan alimentaire adapté.
robot sont indispensables.
Autant d’éléments indispensables pour le
bon fonctionnement du troupeau et du bien
être animal. L’équipe Garun-Paysanne s’engage, grâce à son expérience, à vous garantir
un service technique et personnalisé.
Ainsi, au GAEC Leborgne le programme
alimentaire mis en place par le technicien
Garun-Paysanne consistait à réduire sensiblement le niveau de la ration de base en protéines, afin d’optimiser au mieux la fréquence de
traite.
Composition de la ration : GAEC
Leborgne, distribution à l’auge :
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11
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c
ntact
élevage
MEP juin 2010
16/07/10
15:13
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La collecte céréale commence !
Vos céréales nous intéressent !
La Coopérative Garun-Paysanne vous propose 3 formules
au choix pour valoriser vos céréales :
1 - Sécurité : vente de vos céréales à la récolte
Acompte + Complément de prix + prime d’incorporation sur
l’aliment
Collecte
2010
2 - Dynamique : céréales mises en stockage à façon sous forme de contrat en échange céréalesaliments (soulte)
L’équipe de la
COOPÉRATIVE GARUN-PAYSANNE
est à votre disposition pour répondre
à toutes vos questions.
De gauche à droite : Samuel LE HOANEN - Sophie TOSTIVINT
Pierre-Yves REBOUX - Hélène BILLESIMO - Jean NIHOUL - Loïc BRIAND
c
ntact
élevage
•
12
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IMPRIMERIE MÉVENNAISE SARL
02 99 09 60 18
3 - Risque Marché : céréales mises en stockage à façon, vendues suivant vos instructions à la
date que vous souhaitez et au prix du jour
N’hésitez pas à contacter Chrystèle Renaudin à Hénansal (02 96 50 40 30) ou votre
technico-commercial pour plus de renseignements.
P. Denoual, Directeur Adjoint
Responsable Collecte

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