Le bassin. Les premiers travaux pour la réalisation du port ont
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Le bassin. Les premiers travaux pour la réalisation du port ont
Le bassin. Les premiers travaux pour la réalisation du port ont commencés sous Henri IV, roi de France. En 1605, d'Ornano, gouverneur de Guyenne, envoie l'ingénieur François Boucher pour y étudier la création d'un port moderne. Le bassin prévu pour contenir 40 à 50 navires est creusé à partir de 1621. Les bateaux s'y échouaient à marée basse. Parmi les personnages célèbres, il faut noter que Pierre Loti, qui aimait beaucoup le pays basque venait y accoster avec le bateau de la marine nationale "Le Javelot". Des bateaux jusqu'à 25m de long et de faible tirant d'eau venaient y faire du cabotage, mais la principale activité du port était la pèche. Pêche à la baleine sarde jusqu'à qu'elle disparaisse du golfe de Gascogne, puis pêche côtière (thon, sardine, anchois, merlu, ...) qui faisait vivre une bonne partie des gens qui vivaient à Socoa. Aujourd'hui, il n'y a plus que des plaisanciers qui occupent le port. Les Digues Autrefois, la falaise de Socoa s'avançait plus en avant vers l'énorme rocher de l'Artha qui se situait à la place de l'actuelle digue du même nom. Les vagues, par leurs puissances dans cette zone de l'atlantique ,ont fait disparaître ces roches au fur et à mesure. C'est Louis XIV qui décida en 1783 de faire construire trois digues pour protéger la baie. Déjà, vers 1686, Vauban l'avait préconisé . Les différentes guerres et la révolution de 1789 interrompirent les travaux qui ne furent repris que sous Napoléon III. Les tempêtes d'hiver et la mer forte qu'elles amenèrent ralentirent énormément la construction. Il fallu une dizaine d'années pour construire la digue de Socoa (326m de long) et trente ans pour terminer celle de l'Artha (258m). Toute une infrastructure, dont on aperçoit quelques vestiges dans l'avant port de Socoa, fut mise en place afin d'y transporter les matériaux nécessaires. Aujourd'hui encore, la protection des digues fait l'objet d'un chantier important. Du coté de l'ancienne "Maison des Blocs", des blocs de béton de 5O tonnes sont confectionnés, puis transportés, d'abord par rail jusqu'au port, puis grâce à un ponton jumelé, jusque derrière les digues. En plus de la digue de Socoa, trois digues forment le port : • La digue sud ou débarcadère au bout de laquelle vous pourrez voir un cabestan en état de marche, et si vous faites attention aux bittes d'amarrages, vous remarquerez que certaines sont des fûts de canon scellés dans le sol. • La digue du marégraphe : cette digue a été remise à neuf en 2002. Comme son nom l'indique, cette digue abrite un marégraphe qui vient d'être refait en même temps que la digue. Il est toujours en état de marche et fait partie de la petite douzaine de marégraphe que compte la France. Elle abrite aussi les locaux de clubs de plongée • Le quai de la douane est parallèle à la digue du marégraphe et à l'intérieur de celle-ci. Cette digue sert à casser la houle qui peut entrer fortement dans le port. Une cabane démolie il y a peu de temps y abritait les bureaux de la douane. Entre ces deux digues, vous pourrez apercevoir les anciennes piles qui supportaient la voie ferrée pour la construction et l'entretien de la digue de Socoa Ente la digue de Socoa et la digue du marégraphe, il existe toujours une rampe qui servait à la mise à l'eau du canot de sauvetage de la SNSM.