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PATRIMOINE
ART-VISUEL
RENOVATION URBAINE
DIRECTION GENERALE DES SERVICES
MISSION A LA RÉNOVATION URBAINE
DIRECTION GENERALE ADJOINTE EN CHARGE DE L’ANIMATION DU
TERRITOIRE
DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES
LES QUARTIERS SE
RACONTENT……
Travaux de collecte de mémoire
Prises de vues de Daniel Goudrouffe, Eric Laquitaine, et Nicolas Nabajoth
Conférence de presse
Jeudi 29 mai 2008-10H
Vernissage
Jeudi 29 mai 2008-19H
Exposition
30 mai au 30 juin 2008
@ Centre Culturel Sonis
Crédits photos
Couverture : Daniel GOUDROUFFE
Intérieurs : Daniel GOUDROUFFE, Eric
LAQUITAINE
DIRECTION DES AFFAIRES
CULTURELLES
Rue des Amandiers-Raizet
97139 ABYMES
0590 83 27 27
0690 67 04 82
Relations presse : An tout sòs concept : « l’équipe chic, pour une com de choc »
0690 59 73 41 • 0590 24 20 12
I - C ONT EXT E
1. EXPOSITION PHOTOS, LES QUARTIERS SE RACONTENT…
ACTION CULTURELLE, PATRIMOINE RURAL ET URBAIN, PHOTOGRAPHIE
Aux Abymes, la Réhabilitation de l’Habitat Insalubre (RHi) et la Rénovation Urbaine (RU)
ont entamé une métamorphose du paysage urbain dont nous sommes familiers.
Des zones comme Lacroix, Boissard, Carénage, Vieux-Bourg, Grand-Camp, Raizet, etc.,
ont commencé leurs transformations et n’auront plus jamais le même visage.
Il a paru dès lors, très important de conserver une trace de ces di vers changements, afin :
- de mieux renseigner les futures générations sur l’é volution
de leur quartier, de leur ville,
-
de contribuer à la lutte contre les phénomènes
d’exclusion sociale d’une large partie des populations
concernées par ces programmes,
-
de constituer un support d’évaluation (mémoire) qui nous
permettra
de
mieux
constater
l’ « a vant-après
réalisations » des futures actions menées sur le territoire
abymien, en matière d’habitat et d’amélioration du
cadre de vie, aussi bien que d’accès à la culture, de
citoyenneté et de prévention de la délinquance.
***
C’est ainsi que le service culture et patrimoine a initié l’action « Les Quartiers se racontent »
fin 2005, à l’occasion de la fête patronale. C’est par le biais de la photographie, qu’il a
voulu interroger notre ville, nos patrimoines, nos mémoires, et notamment immortaliser des
personnes d’âges représentant les « poto mitan » de ces quartiers.
Lors de l’édition précédente, deux photographes, Daniel
GOUDROUFFE et Eric LAQUITAINE, ont pris soin de capturer
quelques vues insolites de notre commune, et les ont restituées sous
forme d’expositions photos dans le cadre d’une animation mise en
place dans certains quartiers de la ville. En clôture de la fête
patronale, l’exposition d’un mois dans le hall de l’hôtel de ville, a
reçu plus de 10 000 visiteurs.
Moins de 2 ans après, la deuxième tranche de ce projet est
amorcée. Les zones concernées pour ce tronçon sont d’ores et déjà
en cours de traitement photographique, et aboutiront à une
exposition photos supplémentaire, qui aura lieu cette fois au Centre
Culturel Sonis, entre le 30 mai et le 30 juin 2008. Les bandes vidéo de
l’édition précédente feront alors l’objet d’un traitement afin d’être restitué dans un DVD,
sous forme de documentaire.
Cette exposition pourra devenir itinérante et être prêtée et/ou louée à d’autres
collectivités (mairies, bibliothèques, écoles…) ou a des organismes privés, et faire l’objet de
diverses animations (projections, débats, ateliers…) et/ou de productions.
La dernière tranche de ce projet consistera elle, en l’élaboration d’un ou vrage de
référence sur la base des documents photographiques et des témoignages recueillis dans
les quartiers. Des commentaires éclairés d’hommes de sciences, d’historiens, de référents
artistiques, mais également de fins connaisseurs du territoire des Abymes, enrichiront le
document.
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Cet ou vrage pourrait constituer le point de départ d’un « fond photographique
abymien », enrichi d’informations utiles telles que, le plan des quartiers et des cantons de la
ville, la liste des associations actives, etc.
LES PHOTOGRAPHES
 Daniel Goudrouffe
Influencé par la photographie humaniste (H. CartierBresson, S.Salgado, agence Magnum…), Daniel
Goudrouffe s’inscrit dans le courant du réalisme
poétique.En
tant
que
photographe-auteur,
il
dé veloppe depuis plus de dix ans une photographie
intimiste et documentaire parfois graphique qui prend
pour cadre l’homme dans l’espace caribéen. Depuis
peu il développe parallèlement une photographie
subjective qui puise dans l’imaginaire créole.
Attaché au noir et blanc argentique, il cultive une
conception de la photo qui associe prise de vue et laboratoire, et revendique le tirage
comme ultime étape de sa démarche.
Au centre des métiers d’art de Pointe à Pitre, il transmet une certaine vision de la
photographie alliant techniques, références documentaires, histoire de la photo et
conduite de projets. Il défend particulièrement la photographie d’auteur.
Il a exposé en Martinique (biennale de la photographie caribéenne), au Burkina Faso
(fespaco), en Jamaique (touch of France), en Haïti (festival du film de jacmel)… Une
exposition personnelle lui a été consacrée en 2005 à l’Artchipel scène nationale de
Guadeloupe.Daniel Goudrouffe vit en Guadeloupe et tra vaille dans la Caraïbe.
 Eric Laquitaine
Les images de Eric Laquitaine sont très représentatives
d’une pratique actuelle de la photographie, elles sont
l’expression d’une des principales tendances de la
modernité. Sa recherche est liée au voyage, mais en
fait il s’agit plus d un voyage intérieur que d’un réel
déplacement géographique : une photographie plus
subjective qu’objective…. En ce moment Eric est le
photographe officiel de la série TV « La baie des
flamboyants ».
 Nicolas Nabajoth
Très intéressé par les aspects socio-économiques
et patrimoniaux de notre île, le travail de
Nicolas Nabajoth, s’inscrit dans une démarche
de valorisation de nos richesses cachées ou mal
considérées, mais sommes toutes, crucial pour
un bon dé veloppement local.
En 2003 à Montréal, Nicolas décroche un
contrat photo publicitaire avec Sean Paul pour
la marque de vêtement SCHOTT. Auteur d’un
reportage sur le mouvement Hip Hop de cette
région, il expose la même année à la Société
des Arts Technologiques (SAT) et à la Galerie FOKUS à Montréal. Ce travail a également
été présenté en Guadeloupe, au Centre des Arts et de la Culture à Pointe-à-Pitre en 2005
lors de la manifestation « Hip Hop Session ». Un sujet du même thème est actuellement en
cours de traitement dans notre département.
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Nicolas a participé en tant que photographe plateau à la réalisation des films
documentaires « La Route de Mandja » de Tony Coco-Viloin, « Les enfants du Nord
grande-Terre sur la trace des moulins » de Dimitri Zandronis.
En octobre 2006, il présente en partenariat a vec le Port Autonome de la Guadeloupe,
une exposition intitulée « L’arrière du commerce de marchandises en Guadeloupe ». Ce
reportage, qui a pour but de révéler les aspects non visibles de ce secteur à la
population, a aussi été présenté au Centre des Arts et de la Culture de Pointe-à-Pitre, à la
Médiathèque du Moule, à l’Office Municipal Polyvalent de Grand-Bourg de MarieGalante, ainsi qu’aux 24ème Francophonies en Limousin à Limoges du 25/09/07 au 7/10/07.
2.
RENOVATION
URBAINE, ELABORATION DE SUPPORTS
CONNAISSANCE, DE COMPREHENSION ET DE RECONNAISSANCE
DE
Recueillir la parole, la faire émerger dans le cadre d’ateliers d’écriture, la donner à
entendre au travers de livres, de films, de pièces de théâtre, …, autant
d’initiatives qui, si elles se généralisent aujourd’hui dans les quartiers,
correspondent sans doute à un besoin, mais surtout donnent des résultats parfois
inespérés.
Ainsi, le travail sur la mémoire permet non seulement de restituer l’histoire mais
aussi de rapprocher des générations, de libérer la parole dans les familles, de
revaloriser l’image des uns et des autres, et au bout du compte, de lutter contre
l’isolement, contre la violence, de favoriser la mixité, les liens, en promouvant la
connaissance, la compréhension et la reconnaissance.
Dans le contexte de la rénovation urbaine, ce sont des histoires de vies collectives
qui sont concernées par des opérations de démolition et ce sont de nouveaux
espaces à vivre qui émergent.
Le détour par la mémoire des habitants a pour objectif multiple:
- de satisfaire un besoin d’histoire;
- de montrer comment c’était avant et après;
- d’accompagner dans le sens d’une démarche parfois thérapeutique;
- de mobiliser, de fédérer en donnant à percevoir une perspecti ve
commune;
- d’aborder ces événements du point de vue d’une politique publique
particulière à travers des lieux et des acteurs.
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I I - O P P ORTUN ITE
Alors que la Rénovation Urbaine des quartiers de Grand-Camp et de Raizet va
démarrer de manière opérationnelle d’ici la rentrée prochaine, la Direction des
Affaires Culturelles lance la deuxième phase du projet « les quartiers se
racontent… ».
Le travail réalisé au cours de la première phase de ce projet, ainsi que celui
programmé pour cette seconde phase, constituent un point de départ certain
pour les travaux de mémoire prévus dans le cadre de l’opération de Rénovation
Urbaine.
***
Cette conjonction d’intérêts nous donne l’occasion de créer, une synergie et une
cohérence d’ensemble des actions municipales.
Ainsi, l’expérience à vivre autour de la problématique du « recueil de mémoire »,
nous donne l’opportunité :
-
d’amorcer la communication sur les opérations de Rénovation Urbaine
par le biais d’actions et d’animations qui ont déjà fait leurs preuves,
-
de créer une dynamique participative fondée sur le partage du
challenge RU,
-
de diffuser des pratiques communes,
-
de créer du lien entre différents territoires communaux,
-
de générer des économies d’échelle.
Les différentes traces laissées par l’histoire aident à construire la ville de demain…
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I I I - OBJECT IFS
La photographie montre, mais elle permet aussi de comparer en rapprochant ce
que l'espace éloigne. Au service de la connaissance, l'image conserve une trace
à laquelle on peut toujours se référer. Elle dresse un constat.
Les lieux de mémoire sont aussi des lieux de regards et les vues qui nous seront
offertes de cette immense entreprise collective, scientifique et artistique,
marqueront assurément l’histoire de la photographie aux Abymes et sur
l’ensemble du territoire.
III-1. INVENTAIRE
•
La Direction des Affaires Culturelles, dans sa démarche de valorisation et
d’animation du territoire, souhaite faciliter le rapport difficile entre notre
patrimoine (« bien commun » à partager et à transmettre aux
générations futures) et nous.
Ce travail collectif sur les mémoires devra servir à penser notre ville de
demain, en prenant en compte la diversité des groupes sociaux qui
construisent la richesse de notre ville, ainsi que de leurs pratiques
sociales.
•
La promotion des travaux de mémoire autour de la Rénovation Urbaine
(art. 17 de la convention cadre de l’ANRU) est indispensable. Ce recueil
visuel d’information participera à l’évaluation permanente du projet et
« fera connaître » l’état d’avancement physique du projet dans toutes
ses phases.
III-2. VALORISATION DES INDIVIDUS
•
renforcer la cohésion sociale au sein des quartier cibles,
•
modifier (en interne, mais également de l’extérieur) les regards sur les
quartiers, sur leurs habitants,
•
offrir la possibilité de témoigner, de participer, …
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IV - PERSPEC TIV ES
•
Proposer une visite du patrimoine tel qu'il est perçu aujourd'hui et tel que
la photographie contribuera à le montrer : architecture vernaculaire,
cours intérieurs, lieux publics ou privés… Cette exposition montrera
qu’en plus d’appartenir à la ville, aux collectivités locales, aux
propriétaires privés, le patrimoine et son environnement, appartiennent
surtout au citoyen d’hier, d’aujourd’hui et de demain ;
•
Valoriser la matière photographique sur différents supports de diffusion,
et notamment, par le biais du « 1% culturel », participer à
l’embellissement des murs de la ville, des RDC d’immeubles.
V - INTERVENTION
INT ERVENT ION S
V-1. LES QUARTIERS SE RACONTENT
Les Zones concernées :
Edition 1, déc 2005 - Quartiers ciblés :
Boissard (C4),
Raizet (C2), Bazin/Nérée (C1),
Petit-Pérou
Plaine/Perrin/Garoza (C1), Chazeau/Beausoleil/Boricaud (C3).
(C5),
Belle-
Edition 2, juin 2008 - Quartiers cibles par photographe :
Daniel Goudrouffe : Vieux Bourg/Grand-Camp (C2), Boisvin/Desravinières/Coma
(C3)),
Carénage
(C4),
Besson/Bois
de
Rose/Terrasson/Fromager
(C5),
Lacroix/Lafont/Morne Udol/Terrain Sonis (C4).
Eric
Laquitaine :
Pointe
d’or/Caduc/Da vid/La
Redoute
(C3),
Anquetil/Baimbridge/Dugazon (terrain Monlouis)/Morne Caruel (C4), Caraque/Fond
Bambou/Beauzon (C5), Chau vel/Morne Bernus (C4).
Nicolas Nabajoth : Boisripeaux/Bourg/Dothémare (C1) + Salle d’asile/Providence
(C5), Chauffour/Blanchard (C4), Papin/Masselas/Bouliqui (C3), L’Assainissement (C4).
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Découpage thématique de la matière photographique (10 sections)
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La ville photographiée
Architectures
Extérieurs
Intérieurs
Seuils, sols et fenêtres
Passages et couloirs
Lakou é lari
Les escaliers
Le geste et la machine
Scènes de vie
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V-2. APPROCHE SPECIFIQUE RU (GRAND-CAMP / RAIZET)
5 thématiques globales :
•
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•
•
•
évènementiels,
vie du quartier,
urbain,
intérêt architectural,
opérations de démolition et de construction.
+ Recueil de mémoire orale.
V-3. MAKING OFF
Objectifs :
A fin de rendre compte de l'impact de la campagne photos autour de la RU des
quartiers urbains, un making off de l'opération permettra :
De prolonger et renforcer la démarche du photographe.
D’introduire une narration linéaire propre à rendre compte de la cinématique
urbaine.
De Participer à la valorisation de l'individu (interviews).
À l'image de la culture des cités, le montage, nerveux mais audible, underground
mais respectueux des règlementations sur l'image, doit dans sont esthétiques
respecter l'esprit des « quartiers » et à travers sa scénarisation mettre en exergue
le travail du photographe
Le quartier de Grand Camp devant subir les travaux les plus lourds, un traitement
plus poussé lui sera accordé. Une interview sous forme de visite guidée sera
proposée au photographe et servira de fil conducteur au documentaire.
Ce film sera diffusé en permanence durant l’exposition.
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VI - C OM M UN IC AT I ON
La photo un véritable support de communication…
Nous pensons qu’à l’heure où tout est image, à une époque où tout va plus vite,
l'instantanéité du vecteur informatif visuel exige des perceptions analytiques de
plus en plus rapides.
Dans un contexte où la multiplication actuelle des informations visuelles et
auditives parviennent à notre cerveau chaque jour et que nous devons identifier,
interpréter et surtout comprendre pour pouvoir agir. Ce phénomène est renforcé
par l'essor du multimédia, d'Internet et de l'audiovisuel qui nous abreuvent de
perceptions rapides qu'il nous faut assimiler et comprendre instantanément. Ces
informations alimentent notre connaissance.
Lorsque l'on perçoit visuellement une image ou un mot la dénommant, pense-t-on
à la même chose ? Les images et Les mots évoquent-ils les mêmes significations ?
Par ailleurs, le type d'image (photo, dessin, icône, etc…) entre-t-il en jeu dans
l'évocation qui en émane ?
Dans une commune où l’illettrisme bas tous les records, n’a-t-on pas intérêt à
utiliser l’image, un medium qu’ils connaissent bien, pour communiquer avec nos
jeunes ?
Voici quelques-unes des grandes questions que nous voulons soulever, qui
abordent la mémoire sémantique et l'évocation des significations lors de la
perception d'images ou de mots.
Nous avons choisi de dire avec les images plus qu’avec les mots !
Une sélection de photos servira dans la phase de conception des supports de
communication, et seront visibles dans les axes stratégiques de l’agglomération
Abymes/PAP.
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Les Quartiers se racontent…
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE
Du vendredi 30 mai au lundi 30 juin 2008
Au Centre Culturel de Sonis
Renseignements 0590 48 19 29
Direction Général des Services
Mission à la Rénovation Urbaine
Centre de Ressources des Abymes
Providence
97139 Abymes
tél :: 0590 48 27 87 – fax :: 0590 48 27 96
Direction Générale Adjointe chargée de l’Animation du Territoire
Direction des Affaires Culturelles
Rue des Amandiers - Raizet
97139 Abymes
tél :: 0590 83 27 27 – fax :: 0590 83 68 12
Centre Culturel de Sonis
Rond-point Ignace
97139 Abymes
tél :: 0590 48 19 29 - fax :: 0590 48 19 30
Relations presse
Kareen Fleming
[email protected]
cel :: 0690597341 - tel :: 0590242012
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