Un big jump pour signifier son coup de cœur aux - RCNSM

Transcription

Un big jump pour signifier son coup de cœur aux - RCNSM
CAH I ER
CE N T RA L
DÉTACH A B LE
1
NR
PROVINCE
DE
NAMUR
WWW.LAVENIR.NET
Un big jump pour signifier son
coup de cœur aux cours d’eau
●
4
NAMUR
Du balai, quartier
des Carmes
ÉdA – 30111353130
À Wépion, comme dans
quatre autres localités du
Namurois, les citoyens
se sont mouillés pour
une meilleure qualité
des eaux.
ÉdA – 30118692474
Lundi 13 juillet 2015
Catherine DETHINE
D
Aucun des participants n’a
boudé son plaisir. Avec une
eau à 24 degrés, le « big
jump » était supportable.
en toute décontraction. La localité namuroise n’était
pas la seule participante en
province de Namur. An­
denne, Rochefort (avec Han­
sur­Lesse et Lessive) ainsi
que Couvin ont aussi parti­
cipé à ce « big jump » euro­
péen.
Pour l’heure, un seul, cons­
tat : le citoyen peut encore
mieux faire, comme le sou­
INTERVIEW
Une Meuse à bonne
température
Les bons gestes pour
dépolluer son quotidien
À trop connaître les
températures plutôt fraîches
qu’affichent en général nos
plans d’eau, on aurait pu
croire que la Meuse serait
parvenue à refroidir les
ardeurs des participants. Et
bien non. Selon les
organisateurs, le fleuve
affichait ce dimanche 24
degrés. Une douceur qui, de
l’avis d’un participant,
s’apparentait aux chiffres
qu’affichent, en été, les
piscines en plein air. Et de
fait, les « jumpers » ont
apprécié, n’hésitant pas à
prolonger l’effort.
Partenaires du « big jump »
made in Wépion, les Amis de
la Terre sont là pour assurer
le volet préventif et faire
passer leur message de
soutien à l’amélioration de la
qualité des eaux. Au menu :
de la lecture via des revues
ou des flyers mais aussi des
renseignements praticopratiques pour évincer les
produits trop chimiques qui
font encore trop partie de
notre quotidien. Exemple : les
détergents qui peuvent
facilement être remplacés
par des produits 100 %
naturels.
●
lign e Micheline Somma, bé­
névole aux Amis de la Terre,
« Nous devons voir la manière
dont nous éliminons nos dé­
chets. Et malgré les efforts con­
sentis en termes d’épuration,
tout l’apport bactériologique
n’est pas traité. »
Un constat qui justifie
d’autant plus l’organisation
de ce « grand saut » pour des
eaux plus saines. ■
ÉdA – 30118594986
« Les inouïs » de
Patrick Masset
7
CINEY
Six heures de
cuistax musicales
SPORTS 12-16
RÉGION
Lo uis LAM BERT
Des témoins privilégiés
de la propreté de la Meuse
sommes pas à proprement
parler une organisation à ca­
ractère environnemen­
tal. Mais, en tant que club de
sport nautique non moto­
risé, nous sommes les té­
moins privilégiés de la pro­
preté de la Meuse. C’est donc
tout naturellement que
Membre du RNCSM, Louis
nous participons et ce, de­
Lambert est en charge du
puis la toute 1re édition. volet événementiel.
Dans le même état d’esprit,
nous sommes aussi inscrits
Comment le Royal Nautique Club dans le cadre du Contrat de
Sambre et Meuse est monté à
rivière Haute Meuse.
ÉdA – 30118978488
VITE DIT
6
VONÊCHE
ÉdA – 30118960113
imanche, peu avant
midi, à environ 400 mè­
tres en aval de l’écluse
de Tailfer. Entre les cyclistes
et les promeneurs, abonnés
au RAVeL, le Royal Club Nau­
tique Sambre et Meuse a – en
quelque sorte – étoffé l’offre
des loisirs en proposant son
« big jump », en Meuse. Au­
delà du volet événementiel et
sportif, un engagement pour
une qualité des eaux de plus
en plus optimale.
Mis sur pied chez nous par
Goodplanet Belgium et Inter­
Environnement Wallonie, le
« big jump » est un rendez­ Du côté de Wépion, c’est la
vous de taille européenne.
11e participation à l’événe­
ment et ce, avec la participa­
tion des Amis de la Terre. Une
Objectif 2015
collaboration qui s’inscrit
Son but : atteindre les objec­ dans le cadre d’une mission
tifs fixés par la directive ca­ d’information à l’attention
dre sur l’eau. Soit pour l’Eu­ du grand public. Une bonne
rope : revendiquer le droit à vingtaine de participants ont
des rivières et plans d’eaux répondu « présent » ; certains
vivants. 2015 étant le mo­ n’hésitant pas à s’offrir une
ment du grand bilan.
petite traversée de la Meuse,
bord de l’événement « big
jump » ?
C’est clair, à la base, nous ne En tant que témoin privilégié,
quels sont vos constats en
termes de propreté des eaux de
la Meuse ?
Par rapport à la situation vé­
cue il y a quelques années,
on peut constater une amé­
lioration. Néanmoins, cer­
tains signes subsistent. Il y a
ce que j’appelle l’eau de vais­
selle, cette mousse que l’on
peut apercevoir notamment
aux abords de l’écluse de
Tailfer. Mais ce n’est que la
partie visible du problème.
Il existe d’autres types de
pollution, des vices cachés,
que nous devons tenter de
réduire.