1. Veuillez décrire votre projet ou ac
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1. Veuillez décrire votre projet ou ac
Partenariats des orchestres avec les collectivités autochtones ( Juin 2010) Questions : 1. Veuillez décrire votre projet ou activité. Quels étaient les buts originaux de la collaboration? Qui était impliqué sur le plan artistique? Quel était l’auditoire visé? Quelles œuvres ont été choisies? Y avait-il une nouvelle commande? S’est-il produit des résultats inattendus? Dans l’affirmative, quels étaient-ils? 2. En quoi a consisté le processus de planification? Quel processus de consultation a été utilisé auprès de la collectivité visée? Quel a été le laps de temps écoulé entre l’idée initiale et la prestation? Le projet a-til fait l’objet d’une évaluation? 3. Le projet était-il un événement unique ou allez-vous poursuivre le partenariat? 4. Avez-vous reçu des fonds spéciaux pour cette collaboration? De qui? 5. Seriez-vous disposé à partager des documents supplémentaires? Des liens Internet? Des photos? Des guides de l’enseignant? Des notes de programme? Dans l’affirmative, veuillez les transmettre. 6. Pourrions-nous communiquer avec un membre de votre organisme qui s’est occupé de cette collaboration? Réponses : Victoria Symphony Orchestra 1. Dans le cadre de notre série « Odyssey », l’Orchestre symphonique de Victoria a présenté un concert intitulé « Légendes des Premières nations ». Le programme comprenait la Suite Atayoskewin de Forsyth, « Stories from Coyote » et « Midawewe'igan » de Barbara Croall, ainsi que la première mondiale d’une œuvre de Colin Doroschuk intitulée « Heaven ». Les South Island Dancers figuraient en bonne place dans la pièce de Doroschuk, et un de leurs chefs a narré les « Stories from Coyote ». 2. Personnellement (je suis le directeur exécutif en poste), je n’ai pas collaboré à la planification. M. Doroschuk a certainement été consulté, et je crois qu’il a eu des contacts avec le groupe des Premières nations. La planification de la saison était sans doute terminée le 1er janvier 2008, et le concert a eu lieu le 13 février 2009. 3. Aucune évaluation officielle n’a été réalisée, mais les problèmes rencontrés ont été largement discutés à l’interne. Il s’agissait d’une deuxième collaboration avec les South Island Dancers; aucune autre collaboration n’est prévue avec ce groupe. 4. Non. 5. REMARQUES SUR LE PROGRAMME – Heaven Composé par Colin Doroschuk à partir de chants traditionnels des Salish de la côte Texte de Black Elk et Sandy Thomas [Traduction] Les forces du monde procèdent toujours par cercles. Le ciel est circulaire, et l’on m’a dit que la terre était ronde comme un ballon, et aussi les étoiles. Le Vent, lorsqu’il est fort, souffle en tourbillons. Les oiseaux bâtissent leur nid en forme de cercle, car ils ont la même religion que nous. De son lever à son coucher, le Soleil trace lui aussi un cercle. La Lune fait la même chose, et tous les deux sont ronds. Même les saisons dans leur succession forment un grand cercle et reviennent toujours de l’enfance à l’enfance, et il en est ainsi pour tout ce que les forces du monde façonnent. Black Elk Résumé Deux frères partent à la guerre. L’un tombe au champ de bataille, tandis que l’autre rentre chez lui et s’enfonce dans le désespoir, la solitude et la toxicomanie. L’esprit du frère mort revient en rêve pour rappeler à son frère les joies de la vie, et grâce à la compassion de la communauté celui-ci retrouve la santé et son intégrité. Maître de tambour et chanteur : August Thomas Trio de Power Rock : Colin Doroschuk (guitare), Brooke Gallope (basse), Luke Kozlovsky (batterie) Voix : Sandy Thomas, August Thomas, George Thomas père Choeurs : South Island Dancers Voix de l’Esprit : Sahara Sloan Narration : August Thomas, Sandy Thomas Danseurs : Frère : Andrew Jimmy Frère : Sandy Thomas Guerriers : Joseph Thomas, Mike Samson, Teddy Samson Femmes : Carol Thomas, Doreen Samson, Lynn Samson, Joyce Thomas, Crystal Sampson Filles : Isabelle Thomas, Kimberly Thomas, Shelby Samson, Julia Sloan Jeunes garçons : Nolan David, Marcus, Nicolas, Peter et Gilbert Thomas Prière de communiquer avec moi – Mitchell Krieger, directeur exécutif, 250-385-9771, poste 226. 6. [email protected]. Symphony Nova Scotia 1. Ce projet s’inscrivait dans la série de concerts à l’école de l’Orchestre symphonique de la NouvelleÉcosse. Lorsque j’ai appris que la Première nation de Millbrook était disposée à offrir une prestation, j’ai pris des dispositions pour rencontrer ses représentants au bureau de la Confederacy of Mainland Mi'kmaq, à Millbrook. Eric Mathis (directeur des opérations) et moi-même avons rencontré plusieurs intervenants, dont Donald M. Julien, directeur exécutif de la Confederacy, et Catherine Knockwood, coordonnatrice des services de santé pour les mères et les enfants. Suite à cette rencontre, nous avons organisé deux matinées qui devaient mettre en vedette l’Orchestre symphonique de la Nouvelle-Écosse. Le concert débutait par une prestation du Nova Scotia Aboriginal Drum Group qui présentait « A Tribe Called Mi'kmaq ». Nous souhaitions simplement encourager le dialogue entre l’Orchestre symphonique de la Nouvelle-Écosse et la communauté mi'kmaq relativement à la diffusion du patrimoine musical, et je crois que personne ne s’attendait à ce que cette expérience de partage soit aussi chaleureuse. Tous les participants se sont montrés très ouverts et confiants. 2. La planification s’est faite rapidement et le processus est décrit ci-dessus. Nous avons entretenu des contacts étroits avec Catherine Knockwood pendant toute la planification. Les travaux de planification ont débuté en janvier, et les concerts ont eu lieu à la mi-avril 2010. Pour compléter l’expérience, Catherine Knockwood et son équipe ont offert un délicieux repas aux membres de l’orchestre et aux invités. On y a entre autres servi de l’orignal, du bar d’Amérique, des pétoncles, du poulet, du saumon et des gâteaux aux fraises : c’était un véritable festin. 3. Nous espérons maintenir le partenariat et envisager de futures collaborations, de préférence avec une commande qui ferait intervenir les joueurs de tambour mi’kmaq et l’orchestre. 4. Le financement a été assuré par la Banque Royale (qui commanditait la série de concerts à l’école) et la Confederacy of Mainland Mi’kmaq. 6. Allan Gaskin, coordonnateur de l’éducation et de la diffusion, Orchestre symphonique de la NouvelleÉcosse ([email protected]) Eric Mathis, directeur des opérations, Orchestre symphonique de la Nouvelle-Écosse Thunder Bay Symphony Orchestra 1. a) 2003 : Concert éducatif à l’école secondaire Dennis Franklin Cromarty, un établissement administré par le Conseil d’éducation nishnawbe. Le soliste vedette était la violoniste des Premières nations Tara Louise Montour, qui a exécuté avec l’orchestre la pièce intitulée « Farewell to the warriors », une oeuvre commandée à R. Levasseur. Les élèves étaient manifestement sous le charme. b) Concert éducatif et échange culturel au pensionnat de Pelican Falls, également administré par le Conseil d’éducation nishnawbe. « Farewell to the Warriors » figurait à nouveau au programme. Les Premières nations ont tenu une cérémonie de tambour. Des cadeaux ont été échangés. c) 2004 : Concert conjoint donné par l’Orchestre symphonique de Thunder Bay et un certain nombre d’interprètes autochtones – joueurs de tambour, danseurs, conteurs –,au Confederation College. Mme Montour a de nouveau joué avec l’orchestre et elle a interprété pour l’occasion la sérénade de Tchaïkovski. d) 2005 jusqu’à maintenant : Des concerts éducatifs sont maintenant régulièrement présentés à l’école secondaire Dennis Franklin Cromarty. Nous sommes retournés une fois à l’école secondaire de Pelican Falls. e) Notre programme annuel de tournée prévoit des concerts éducatifs dans les écoles secondaires de toute la région. Toutes ces écoles comptent un grand nombre d’élèves des Premières nations. De 2000 à 2006, nous avions un directeur du développement qui était d’origine autochtone. Ses liens avec les membres des Premières nations et sa connaissance de la culture ont beaucoup facilité nos démarches et la coopération avec les Premières nations. 2. La consultation a débuté après le premier concert à l’école secondaire Dennis Franklin Cromarty. Nous avons discuté assez longuement de la meilleure façon d’effectuer notre démarche et nous avons fini par simplement les appeler pour leur demander s’ils voulaient que nous venions donner un concert. Ils ont accepté avec enthousiasme, et c’est ainsi que tout a commencé. 3. L’évaluation de ces activités s’inscrivait dans notre examen annuel des opérations. Nous avons continué de donner des concerts éducatifs dans des écoles administrées par le Conseil d’éducation nishnawbe. En outre, des musiciens de l’orchestre – dans le cadre d’une initiative distincte, en dehors du programme régulier de l’Orchestre symphonique de Thunder Bay – assurent une présence à l’école secondaire Dennis Franklin Cromarty pour appuyer la formation des élèves en offrant une éducation musicale enrichie. Les élèves, avec l’aide de nos musiciens, ont présenté un concert devant leurs camarades. 4. L’Orchestre symphonique de Thunder Bay n’a pas reçu de financement particulier pour mener ses initiatives de contact autochtone. Comme certains de ces concerts s’inscrivaient dans notre programme annuel de tournée, leur coût était compris dans notre demande de subvention pour les tournées. Ces initiatives sont certainement un atout dans nos demandes annuelles de subventions de fonctionnement et de tournée. 5. Je ne sais pas encore très bien ce que nous avons, il nous faudra du temps pour faire les recherches, et l’information sera peut-être réunie à temps pour votre conférence, en juin. Les deux représentants de l’Orchestre symphonique de Thunder Bay qui iront à la conférence de juin ne travaillaient pas pour l’organisation à l’époque où ces initiatives ont commencé, mais ils pourraient apporter un complément d’information. 6. L’ancien gestionnaire du développement de l’Orchestre symphonique de Thunder Bay, Jonathon Knapp, est aujourd’hui consultant indépendant auprès des groupes artistiques; on peut communiquer avec lui à l’adresse [email protected] Orchestre symphonique de Montréal 1. Du 11 au 15 septembre 2008, le directeur musical de l'OSM, Kent Nagano, et sept musiciens de l'Orchestre ont effectué une tournée de trois concerts dans des villages du Nunavik s'arrêtant à Inukjuak à l'école Innalik le 12, à Kangiqsujuak au centre communautaire Qaggiq le 13 et à Kuujjuak au théâtre Katittavik le 14. Le programme comprenait L'Histoire du soldat de Stravinsky dans un texte traduit en Inuktitut, Take the Dogsled, une commande de l'OSM à la compositrice canadienne Alexina Louie inspirée par la culture inuit avec la participation de deux chanteuses de gorge, et la Sérénade pour cordes Eine kleine Nachtmusik de Mozart dans un arrangement pour sept musiciens. Des activités éducatives ont aussi eu lieu chaque jour de concert. L'objectif du projet était de familiariser la population du Nunavik à l'OSM et à la musique classique occidentale au moyen d'échanges culturels et musicaux, et promouvoir l'OSM, la culture et la musique Inuit ainsi que la région du Nunavik à l'échelle nationale et internationale au moyen d'un micro-site Web dédié sur osm.ca et d'un documentaire sur la tournée. De 500 à 600 personnes, soit la presque totalité des villageois, ont assisté à chacun des concerts. 2. Le processus d'élaboration du projet a débuté deux ans à l'avance. Pour atteindre ces objectifs, l'OSM a sollicité la participation de l'Institut culturel Avataq, organisme de bienfaisance sans but lucratif créé en 1980 par les Aînés du Nunavik dans le but de protéger et de promouvoir la langue et la culture des Inuits du Nouveau-Québec. L'Institut fut un partenaire de premier plan dans la planification de la tournée. Il a participé à la communication et à la promotion de l'événement tout en assurant son financement par le biais de nombreux commanditaires auxquels l'OSM n'aurait pas eu accès comme, par exemple, le ministère des Affaires indiennes et du Nord, le Secrétariat aux affaires autochtones du Québec, Air Inuit et d'autres institutions du Nunavik. La tournée a fait l'objet d'un rapport auprès du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des Arts du Canada qui ont aussi apporté un soutien financier au projet. 4. Ce projet était un événement unique. 5. Oui, les subventions et les commandites mentionnées au point 1 ont permis de financer le projet dans sa totalité. Le documentaire est disponible. 6. Oui, vous pouvez communiquer avec Louise Laplante à [email protected]