Ouvrons notre cœur à l`inconnu
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Ouvrons notre cœur à l`inconnu
E n° 9 2 nsemble en Ténarèze magazine des paroisses du Condomois et de la Ténarèze MISÉRICORDE Ouvrons notre cœur à l’inconnu ! PARABOLES 32 DEVOIR DE MÉMOIRE Des femmes aussi dans la Résistance trimestriel • septembre-octobre 2016 • 4 e pages II -III 2 • DÉCOUVERTE Un centre social Édito Miséricorde Rien de nouveau ici concernant le jubilé, juste une proposition : celle de relire régulièrement les œuvres de miséricorde et de nous laisser guider, en ouvrant notre cœur à l’inconnu. Qu’est-ce que mon cœur – rempli d’espérance et de l’Amour de Dieu – a à me dire aujourd’hui ? Comment vais-je me redécouvrir ? Les œuvres de miséricorde : donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts, conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts. « J’ai un grand désir que le peuple chrétien réfléchisse durant le jubilé sur les œuvres de miséricorde. Ce sera une façon de réveiller notre conscience souvent endormie face au drame de la pauvreté, et de pénétrer toujours davantage le cœur de l’Évangile, où les pauvres sont les destinataires privilégiés de la miséricorde divine. » (Pape François). Mais n’oublions pas que chacun de nous est pauvre, nous n’avons rien à enseigner. Pour suivre le Christ, il nous est demandé, uniquement et avant tout, de donner. Mais de donner avec amour ! Floriane Gilbert Ques’aco ? Pour beaucoup, un centre social est un endroit où l’on va si l’on a besoin d’une aide financière dans un moment difficile. Et c’est justement ce que n’est pas un centre social : on n’y distribue pas d’argent. Certes, on peut y trouver de l’aide, mais elle n’est pas financière. L a ville de Condom s’est dotée depuis quatre ans d’un centre social qui, après avoir débuté dans des locaux provisoires, a emménagé dans ses locaux permanents, rue Gambetta, depuis trois ans. On pourrait penser que du fait de sa situation en plein centre-ville, le centre social est connu de tous les Condomois et que chacun, au moins une fois, en a poussé la porte. Et pourtant… services Andrée-Tandonnet. Nous voulons développer d’autres projets qui rapprocheront les gens, les communautés. Il y a encore trop de cloisons entre les Condomois, cloisons qu’il faut absolument faire tomber par des actions concertées. Tout le monde peut se retrouver au centre social, ce n’est pas un projet de la droite ou de la gauche, c’est le projet de tous. J’y viens aussi souvent que possible et suis heureuse d’y voir la vie qui bourdonne, qui fourmille. En un mot, c’est la maison de mon cœur ! » La Maison des services Un avenir à construire Que représente le centre social dans la politique sociale de la ville ? Pour Cécile Laurent, adjointe aux affaires sociales et à la solidarité, le centre social : « est l’élément essentiel de notre politique sociale car il permet de développer du lien social. C’est l’endroit idéal où tous les citoyens peuvent se retrouver et développer des projets ensemble. Nous avons voulu faire du centre social une "maison des services" pour faciliter la vie des Condomois. Sous le même toit, sont réunis différents services et organismes dont beaucoup de nos concitoyens ont besoin, comme la CAF qui, avec sa participation à hauteur de 40 % du budget de fonctionnement, est notre partenaire principal pour la pérennité et le développement du centre. Les familles, les demandeurs d’emploi, les retraités peuvent y trouver de l’aide. Nous avons voulu donner à cette maison des services le nom d’une personne que tous les Condomois connaissent et respectent, c’est pourquoi le centre social s’appelle Maison des Pour Marie-Christine Leroux, directrice du centre social, « la création du centre social correspond à un besoin du territoire. C’est un lieu d’accueil, de rencontres, de soutien, d’échanges. Lorsque j’en ai pris la direction, il y a deux ans, c’était une étape naturelle dans ma carrière, une continuation logique de l’association Portes Ouvertes. J’y ai trouvé des ateliers déjà installés et qui fonctionnent. Nous en avons créé de nouveaux, et nous avons d’autres projets, qui ont tous le même but : faire que les Condomois qui viennent ici se rencontrent, travaillent ensemble, se connaissent mieux, et que les à-priori sur "l’autre" disparaissent. Au repas de quartier de la semaine de la solidarité, nous avons eu quarante personnes, mieux que l’an dernier, et nous ferons mieux l’année prochaine. Nous allons organiser une journée portes-ouvertes à la rentrée pour que davantage de Condomois poussent la porte et fassent connaissance avec la struc- L&C Laffargue & Charles Immobilier - Real estate Visite gratuite - 05 62 28 08 08 +33 (0)5 62 29 46 46 www.laffargue-charles.com Ensemble en Ténarèze • n° 92 - septembre-octobre 2016 dr dr dr DÉCOUVERTE • 3 bCéclie Laurent, adjointe aux affaires sociales et la solidarité : « Je viens au centre social aussi souvent que possible et suis heureuse d’y voir la vie qui bourdonne, qui fourmille. En un mot, c’est la maison de mon cœur ! » bMarie-Christine Leroux, directrice : « Faire ture. Chacun y a sa place. Il faut venir avec un projet et nous faisons le maximum pour que ce projet s’épanouisse. Notre journée de régates de bateaux en carton (Ça patauge à Gauge) qui connaît un succès grandissant, est un exemple frappant. Ici, nous trouvons sous le même toit douze structures différentes qui toutes apportent une aide aux habitants de Condom : aide aux familles, aux retraités, aux chômeurs. Nous envisageons d’autres projets pour ceux qui n’ont pas accès à l’informatique afin de les aider dans leurs démarches administratives qui sont de plus en plus virtuelles ; nous poursuivons nos actions dans l’alphabétisation et l’apprentissage du français, langue étrangère. Le centre est bien situé et facile d’accès et nous voulons continuer à développer un réel partenariat avec d’autres associations de la ville. Nous fonctionnons avec trois salariés, parfois des emplois-jeunes, mais surtout des bénévoles. Sans eux, le centre ne serait pas la ruche bourdonnante qu’il est aujourd’hui. » Pourquoi être bénévole au centre social ? Nous avons posé la question à deux d’entre eux, Michel et Pierre. Chacun d’eux est venu avec ses raisons personnelles, mais pour les deux, c’est une démarche naturelle. Quoi de plus naturel en effet que s’impliquer dans une structure comme le centre social qui vise à resserrer le lien entre les habitants de Condom ? Venant de milieux professionnels différents, ils y trouvent beaucoup de satisfactions. L’ambiance générale est amicale et permet quelquefois de surmonter des difficultés personnelles. Le sentiment de faire partie d’une équipe est enrichissant et réconfortant. Pour Michel, on peut parler de tout, aucun sujet n’est tabou si l’on respecte l’autre. Pour Pierre, enseignant à la retraite, le public auquel on s’adresse n’a rien à voir avec celui des lycées. Ici, les « élèves » (on dit « apprenants » pour être politiquement correct) viennent de leur plein gré, sont avides d’apprendre. Tout se fait dans la bonne humeur et l’échange est à double sens. Car si les bénévoles donnent beaucoup d’eux-mêmes, ils reçoivent aussi : que les Condomois qui viennent au centre social se rencontrent, travaillent ensemble, se connaissent mieux, et que les à-priori sur "l’autre" disparaissent. » Du mardi midi au dimanche midi bPour Michel et Gérard, bénévoles au centre social, tout se fait dans la bonne humeur et l’échange est à double sens. Car si les bénévoles donnent beaucoup d’eux-mêmes, ils reçoivent aussi : de l’amitié, du respect, de la chaleur humaine, et une gratitude toujours exprimée. de l’amitié, du respect, de la chaleur humaine, et une gratitude toujours exprimée. L’ambiance est chaleureuse, les collègues partagent la même philosophie de la vie : donner un peu de soi-même pour aider les autres. Tout se fait dans la bonne humeur. Et comme ils disent : « On est une équipe de potes » ! Le centre social est donc pour tous les Condomois. C’est un lieu de rencontres conviviales. On y vient pour être réconforté ou aidé, mais aussi pour participer activement. La meilleure façon de le connaître, c’est d’y entrer, de s’impliquer dans ses actions. On y est reçu chaleureusement et on y trouve facilement sa place. L’équipe de bénévoles est diverse et ne demande qu’à s’agrandir. On se fait plaisir tout en aidant les autres. Qui dit mieux comme philosophie de la vie ? Renée Leroux-Ward TÉL. 05 62 29 59 05 Salon Mixte Menus • Carte gourmande [email protected] 4, Place de l’Hôtel de Ville-MONTRÉAL-DU-GERS Horaires du mardi au samedi 8 h 30 à 12h & 14h à 19h Fermé le lundi À domicile sur rendez-vous Rue de la Porte d’Espagne Valence/Baïse 05 62 28 50 44 merci à nos fidèles annonceurs n° 92 - septembre-octobre 2016 • Ensemble en Ténarèze 4 • TROIS QUESTIONS À... Raymonde Barthe, présidente de l’association de sauvegarde de l’église de Pardailhan Une patiente restauration D’après son aspect, modeste à l’origine, ses pierres en gros appareillage, ses fenêtres murées et surtout l’étroite porte plein cintre, cette église date du cœur du Moyen Âge, ce XIe siècle où l’occident se couvrait d’un « blanc manteau d’églises ». Raymonde Barthe nous partage son coup de cœur, il y a vingt-cinq ans. frappant à toutes les portes possibles. Ce fut rapidement un engagement par absorption. Quelles furent les réalisations pendant ces quatorze années ? Nous avons sauvé et redonné vie à un monument qui menaçait ruine. La toiture et la charpente ont été totalement refaites avec le plafond, le clocher a été restauré, ainsi que le montant de la cloche. Cette dernière, fondue en 1648, est en fait celle de Bezolles, laquelle réquisitionnée par la Convention, fut échangée par les habitants lors du transport. La nef, le chœur et la chapelle de la Vierge ont été repeints. Nous avons pu faire restaurer le grand tableau retable du XVIIe siècle, une crucifixion UN PEU D’HISTOIRE À sa construction, cette petite église était vraisemblablement rattachée au château des seigneurs de Pardailhan, d’autant qu’à l’époque médiévale, le château était situé plus haut sur le coteau que l’impressionnante enceinte actuelle, malheureusement laissée à l’abandon. Consacrée à saint Loup, du nom de plusieurs évêques du Ve au VIIIe siècles, l’église de Pardailhan accueille la messe paroissiale une fois l’an, à l’occasion de la fête du hameau, le dernier dimanche d’août. Il s’y célèbre également nombre de baptêmes, mariages et obsèques. Elle fut siège de paroisse, d’autant plus que Pardailhan fut une commune qui compta jusqu’à 240 habitants, avant d’être rattachée à Beaucaire au XIXe siècle. TISSUS D’AMEUBLEMENT LINGE DE MAISON COUVERTURE - COUETTE CHAPELLERIE 05 62 28 10 83 33, rue Gambetta 32100 CONDOM TAPISSIER - DÉCORATEUR 21 bis, rue des Armuriers 32100 CONDOM Tél. 05 62 28 20 42 bRaymonde Barthe devant la chapelle de la Vierge restaurée. avec la Vierge et saint Loup, ainsi que de rares images d’Épinal représentant le Sacré-Cœur, saint Joseph et l’enfant Jésus et sainte Thérèse de Lisieux. Tous les travaux ont été réalisés par des entreprises locales. Avez-vous des projets ? Bien sûr car ce n’est jamais fini. Nous envisageons de restaurer les boiseries de l’autel baroque de la Vierge, ainsi que les murs de la sacristie. Quelques statues ont besoin de rafraîchissement et nous aimerions restaurer le bénitier. Propos recueillis par Alain Huc de Vaubert CONSOMMATEURS GERSOIS Nicole Pug L’atelier de vos fenêtres dr Qu’est ce qui vous a attirée dans cette église ? J’ai été séduite dès que je suis arrivée dans la région, il y a vingt-cinq ans. Elle était pourtant prête à s’écrouler avec un toit en très mauvais état, mais j’ai immédiatement ressenti un coup de cœur pour le site et la sérénité qui s’en dégage. J’ai été touchée par son état et estimais qu’il fallait faire quelque-chose. C’était également l’avis des habitants du hameau très attachés à leur église. Nous avons créé une association en 2002, qui marqua le début d’une belle aventure. Les membres se sont engagés dans des travaux de déblaiement, tandis que je m’initiais aux arcanes administratives du monde associatif et partais à la recherche de financements en DESSUS DE LIT - VOILAGES - CONFECTION RIDEAUX - RIDEAUX AVEC VOS TISSUS Ensemble en Ténarèze • n° 92 - septembre-octobre 2016 Défendez vos droits, rejoignez l’Association de référence ! Nouvelle adresse : 44, rue Victor Hugo 32000 AUCH L’Union Fédérale des Consommateurs QUE CHOISIR GERS Réception des Adhérents pour Litiges tous les mercredis à notre siège de 9 h à 18 h en continu. L’adhésion vaut 38,00 e pour 12 mois. Site : gers.ufcquechoisir.fr - Mail : [email protected] Tél/Répondeur : 05 62 61 93 75 (adhérents le mercredi) ÉGLISE DU GERS EN MOUVEMENT • I Portrait : Paulette Capdecomme, sacristine bénévole Généreuse et dévouée Née à Cahors, Paulette est venue à Mirande avec sa famille à l’âge de neuf ans. À 14 ans, Paulette Capdecomme commence à travailler dans la restauration et reste 21 ans chez Lapèze, pépiniériste à Mirande. À la retraite, elle apprend le métier de sacristine. C’est au club des aînés, que Paulette rencontre Mme Vignes. C’est auprès d’elle qu’elle apprend le métier pendant six ans. « Il y a beaucoup de choses à savoir et à faire : connaître le nom, la place et l’usage des vases et linges divers utiles au culte, nettoyer les cierges, ouvrir et fermer l’église, etc. » Depuis 2011, Mme Vignes s’est retirée en maison de retraite, mais elles se voient régulièrement. Actuellement c’est avec Odile Courtade, qui s’occupe du fleurissement de l’église, que Paulette partage l’entretien des linges liturgiques et la propreté du lieu. « Ce qui me plaît, c’est d’être au service de tout le monde, et de faire en sorte que tout soit prêt pour les cérémonies. Ce qui est très important aussi c’est d’être à l’écoute du prêtre. Je dois m’adapter à toute situation, surtout lorsqu’il y a un changement de curé ! » Paulette répond toujours présente, avec tout son cœur, quand il faut, de plus, trier et distribuer le journal paroissial. Octogénaire, son souci c’est la bPaulette partage l’entretien des linges liturgiques et la propreté du lieu avec Odile Courtade. transmission, mais elle fait confiance à la Providence. À un dévouement sans faille, elle ajoute une disponibilité record puisqu’elle habite désormais place de l’église, à un pas de son clocher favori. Merci Paulette pour ta générosité et que la paix du Seigneur te garde dans la foi et la joie ! Nicole Supiot bAllô ! Monseigneur AU CŒUR DE CE MONDE Comment témoigner dans notre monde de notre foi en Christ mort et ressuscité ? Les événements de Rouen nous ont plongés dans l’effroi : un prêtre a été égorgé durant la messe, au nom de Daesh, simplement parce qu’il est chrétien. Le père Jacques a témoigné de sa foi jusqu’au soir de sa vie terrestre. Il était connu de tous pour sa bonté, pour son esprit de service et son sens de l’ouverture. Et voici que la folie humaine qui, en aucun cas ne peut se réclamer de Dieu, vient le frapper au pied de l’autel. C’est là sur notre sol de France que nous avons à témoigner de l’Évangile, d’un Christ bien présent à notre vie quotidienne, là où nous sommes et pas seulement lors d’événements exceptionnels. Depuis le 1er juillet 2016, je suis membre du conseil des affaires économiques et juridiques de la Conférence des évêques de France, après avoir participé à plusieurs autres conseils. En chaque lieu de vie, nous sommes appelés à témoigner de notre foi à l’image du père Jacques par la bonté, le sérieux de notre travail et un esprit ouvert au monde. Aux yeux de Dieu, tout lieu de vie est un champ d’évangélisation. Alors, allons de l’avant, heureux de témoigner d’un amour plus fort que la haine, d’une vie plus forte que la mort ! + Maurice Gardès archevêque d’Auch le 2 août 2016 bBillet Xavier Ballenghien N’AYONS PAS PEUR… À la veille d’une année électorale importante pour notre pays, le conseil permanent de la Conférence des évêques de France publie quelques éléments de réflexion dans une déclaration intitulée « 2017, année électorale » et disponible depuis le 20 juin dernier sur le site http://www.eglise.catholique.fr Dans ce texte très équilibré, les auteurs appellent à promouvoir l’exercice du droit de vote et au respect des pratiques démocratiques. Ils regrettent que le jeu médiatique favorise la polémique, contribuant ainsi à une hystérie de la vie publique et un rejet de ses acteurs. Le débat démocratique devrait selon eux mieux prendre en compte le « fait national », c’est-à-dire nos racines, notre culture, notre histoire et la place des religions dans la société. Les évêques proposent que les projets de société soient au service du bien de tous. Solidarité avec les plus faibles. Droit au travail pour tous. Pacte éducatif pour rétablir la confiance entre les familles et l’école. Accueil des migrants et soutien au développement local des pays d’origine. Pour l’Europe, respecter davantage les nations, leur histoire et leur culture. Enfin pour ce qui est de l’écologie, il est urgent de changer nos comportements. Quelles que soient nos convictions personnelles, ce texte est un appel à l’espérance. Il nous invite à replacer l’homme au cœur de tout projet politique et économique. C’est à mon sens une contribution essentielle à la réflexion de chacun. septembre-octobre 2016 - NUMÉRO 104 - PARABOLES 32 II • ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ Devoir de mémoire Des femmes aussi dans la Résis À la récente Journée nationale de la Résistance, le 27 mai dernier, le parcours des résistantes gersoises a été évoqué à Auch, aux Cordeliers, grâce à l’Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance (ANACR.) I l y a quinze ans, l’ANACR a décidé d’accueillir dans ses rangs « les Ami-e-s » de la Résistance. Anciens Résistants et Ami-e-s venus d’horizons différents, partagent des valeurs communes. Il y a « celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas » (Aragon) mais tous se retrouvent pour « défendre la liberté, dénoncer le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, construire un monde en paix et solidaire ». Les résistantes gersoises sont-elles encore parmi nous ? Des quarante qui étaient évoquées le 27 mai, deux seulement étaient présentes dont Paquerette Tournan, décédée un mois après. C’est dire toute la valeur des témoignages recueillis dans les années 90 par Claudette Layrle avec les élèves du collège SainteMarie d’Auch. Ce dossier doit aussi beaucoup à Geneviève Courtès et ses recherches sur les familles juives dans le Gers. Peut-être faudrait-il aussi chercher du côté de l’Armagnac et des femmes circulant à vélo que l’abbé Talès, curé de Panjas et initiateur du Bataillon de l’Armagnac, a su recruter pour porter des messages. Les lecteurs qui connaîtraient l’une ou l’autre de ces Résistantes pourraient le faire savoir. C’est un devoir de mémoire qui incombe à tous. Jacques Fauré bPaulette a connu la déportation. Madeleine Mauroux, épouse Rouffilange AU SERVICE DES FAMILLES DES GENS ARRÊTÉS Dans la maison familiale du 24 avenue Hoche, à Auch, Madeleine Mauroux est présente le 15 juin 1940 lorsque son père Fernand Mauroux et monsieur Cormilliau décident de résister. Fernand Mauroux a des informations sûres, il sait, bien avant juin 1940, que le maréchal Pétain va faire cesser les combats s’il remplace Paul Reynaud à la tête du gouvernement. Madeleine Mauroux a alors 27 ans. Son rôle dans la Résistance est surtout de s’occuper des familles des gens qui sont arrêtés : Mouchet, Bourrec, Canut, Daubèze, Labadens, Mme Laffargue. Dans la clandestinité, elle s’appelle Madeleine Mathieu. Le frère de Madeleine, Louis, arrêté à Saint-Jean-Poutge le 3 mai 44, meurt en déportation. Le 6 juin 44, toute la famille part à la campagne et échappe ainsi à son arrestation. bMadeleine Mauroux, troisième en partant de la gauche Témoignage recueilli par C. Layrle le 16 mars 1996 PARABOLES 32 - septembre-octobre 2016 - NUMÉRO 104 ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ • III Mélanie Duprat stance Dossier réalisé par Bernadette Armengaud et Claudette Layrle, avec la participation de responsables de l’ANACR JUSTE PARMI LES NATIONS Paulette Demandes LA DÉPORTATION ET LA FAIM Née le 30 juin 1922 à Barran, Paulette entre dans la Résistance avec son père Gontran Demandes, médecin et maire de Barran. Aidé par sa fille, le docteur procure des faux papiers, cache du matériel et héberge un réfractaire chez lui. Sur dénonciation, il est arrêté à son domicile le 30 avril 1944 et déporté. Trois jours plus tard, le 3 mai 1944, sa fille Paulette âgée de 22 ans est arrêtée par les Allemands à Barran. Elle est emmenée à Auch, à l’hôtel de France puis à la prison Saint-Michel de Toulouse. Déportée, elle part de Paris le 6 juin 1944 dans un wagon à bestiaux. Le convoi arrive à Ravensbrück dans la nuit du 24 juin 1944. Elle devient le matricule 43.113. Témoignant devant des élèves, elle indique qu’elle était souvent dans un état second, totalement déshumanisée, ne pensant qu’à survivre et à manger. Pour tromper la faim, avec ses compagnes elles imaginaient des recettes de cuisine qu’elles feraient plus tard, après la guerre. Son père et elle se retrouvent à la fin de la guerre. Madame Demandes-Latarget est décédée le 18 janvier 2014 à 91 ans. Témoignage recueilli par C. Layrle et des élèves de troisième dans les années 1990 bMélanie Duprat a sauvé une famille juive. Sœur Louise, Fille de la Charité SAUVER DES JUIFS Geneviève Faudray est née le 3 février 1914 à Angoulême. Infirmière, elle entre dans la Compagnie des Filles de la Charité le 6 décembre 1933, et devient sœur Louise. Dans le Condomois, en 1943-1944, un réseau judéo-chrétien aboutit au sauvetage de 600 personnes. Ce réseau se constitue avec deux jésuites, les pères Nepper et Braun, et trois résistants juifs dont Serge Perl est le chef à Condom. L’hôpital de Condom est complice par l’attitude résistante de l’intendant, du médecin-chef et des Filles de la Charité qui constituent le personnel soignant. Des Juifs sont placés par Perl à l’hôpital de Condom où ils deviennent de faux sourds-muets affublés de faux noms. Perl mentionne sœur Louise qui l’entendant parler yddish lui glisse : « Vous parlez le sourd-muet, monsieur, cela peut être dangereux. » D’après Geneviève Courtès, Bulletin de la Société archéologique n° 415 p. 86 AVIS DE RECHERCHE Il y a d’autres Gersoises résistantes que celles citées dans ces pages ou répertoriées lors de la récente Journée nationale de la Résistance. Certaines de ces femmes ne connaissent pas l’intérêt du travail de mémoire qui est en cours. Pour celles qui sont décédées, les témoignages de leurs proches sont importants aussi à recueillir. Toute information peut être communiquée au président départemental de l’ANACR, Edgar Castéra, En Martet, 32550 Pavie. Mélanie est née en 1904 à Saint-Martinde-Goyne. Mariée à Jules Duprat, agriculteur, malgré les dangers de dénonciation, elle prend sous sa protection un couple juif, Henoch (Henri) et Denise Frajtlowicz arrivés à Lectoure en novembre 1941. Elle les cache à La Hûne, un endroit isolé et discret à 12 kilomètres de Lectoure. Jules engage Henri comme ouvrier agricole. Denise fait des travaux de couture. Mélanie fait établir une fausse carte d’identité à son nom, copie exacte de la sienne, mais avec la photo de Denise, ce qui permet à celleci de circuler un peu moins dangereusement. La famille juive reste à La Hûne jusqu’à la fin de la guerre. Décédée en 1980, Mélanie a été déclarée Juste parmi les Nations, le 17 mai 2011. À noter : Sur les 32 Justes du Gers, 15 sont des femmes. D’après G. et G. Courtès, Actes du colloque « Familles juives dans le Gers durant la Seconde Guerre mondiale » page 92 Société archéologique 2008 septembre-octobre 2016 - NUMÉRO 104 - PARABOLES 32 IV • ÉGLISE DU GERS DANS SON TEMPS bBrèves diocésaines Fête des familles La journée des familles aura lieu le dimanche 2 octobre 2016 à Larressingle de 11 heures à 17 heures. • Accueil à 10 h 30 • Messe à 11 heures avec Mgr Gardès • 12 heures : pique-nique tiré du sac. Après midi activité médiévale (5e pour les adultes, gratuit pour les enfants). Nominations • L’abbé Rodrigue Nguekam Fiangueu est nommé curé des paroisses Notre-Dame-duGimontois et Saint-Cérase-deSaramon-les-Quatre-Vallées. • L’abbé Dia Christian Sanon est nommé administrateur paroissial de Notre Dame de Fleurance et Saint Blaise de Fezensaguet Lomagne (Mauvezin) à compter du 6 juin 2016. • L’abbé Marc Derrey est nommé curé des paroisses Saint-Benoîtde-l’Adour-et-du-Leez (Riscle), Notre-Dame-de-Plaisance et SaintFrançois-du-Pays-de Marciac. • L’abbé Alain Quierzy est nommé curé des paroisses Notre-Dame-dela-Gélise (Eauze) et Notre-Dame-dela-Douze-et-du-Midour (Cazaubon). • L’abbé Alexis Bankolé, du diocèse de Dassa Zoumé (Bénin), avec l’accord de son évêque, est nommé vicaire des paroisses Saint-Vincent-du-Catalan (Nogaro) et Saint-Jacques-des-Coteauxd’Armagnac (Aignan). Ces deux paroisses seront administrées par l’abbé Christian Delarbre, vicaire général, pour une période d’un an à compter du 1er septembre 2016. (Sauf précision contraire, ces nominations prennent effet au 1er septembre 2016.) Site internet du diocèse : http://auch.catholique.fr PARABOLES 32 Les mots de la foi « Dieu tout-puissant » La toute-puissance de Dieu est inscrite dans le Credo, l’expression jalonne nos prières. L e Credo nous demande d’y croire mais le doute subsiste : nous prions pour la paix, la guerre est partout, nous prions pour demander d’être délivré des criminels et les attentats se répètent, nous demandons la guérison d’un malade qui pourtant ne guérira pas. Alors, de quelle puissance parlons-nous ? Nous projetons sur Dieu nos idées d’une puissance qui ferait plier le réel et les autres selon son humeur. Ce Dieu tout-puissant n’existe pas, ce n’est pas le Dieu de la foi. Notre Dieu est celui qui se révèle, non en s’imposant par des coups d’éclat, mais discrètement en celui qui le cherche. Le prophète Élie le croyait dans le tremblement de terre, l’ouragan ou le tonnerre, et c’est dans le murmure d’une brise légère qu’il le perçoit. Il est dans la graine jetée en terre d’où germera l’épi. Le Dieu tout-puissant c’est celui de la vie triomphant de la mort au matin de Pâques, celui qui accompagne l’homme en lui proposant le chemin de vie qu’il ouvre devant lui. « C’est la seule toute-puissance d’amour capable de tenir sa promesse et de nous dévoiler des possibilités inédites auxquelles nous n’arrivons pas à croire. » (H.J. Gagey) Prier ce n’est pas influencer Dieu, ni prétendre le faire changer, plier à nos désirs. Prier c’est fréquenter Dieu pour entrer dans un monde façonné par son amour. Le souffle de solidarité et de prière qui a suivi la mort tragique du P. Jacques Hamel ne nous dit-il pas quelque chose du Dieu tout-puissant qui agit là où on aurait pu le croire absent. Sa puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. (2e lettre de Paul aux Corinthiens) Claude Baudé bMoïse à la cathédrale d’Auch. Les tables de la Loi annoncent déjà que Dieu est Père. bDécouverte Jacques Fauré LA CHAIRE DE L’ÉGLISE DE PESSAN La chaire de Pessan a été réalisée en 1878 par Alphonse Bourret, sculpteur à Toulouse et originaire de Lombez. Selon l’abbé Gabent, curé de Pessan de 1868 à 1907, ce serait une reproduction de l’ancienne chaire, ce qui explique la mitre et la crosse du père abbé de l’abbaye de Pessan d’avant la Révolution. À voir aussi : les quatre panneaux qui représentent, de gauche à droite, les instruments de la passion de Jésus, l’évocation de l’eucharistie (calice, ostensoir, épis de blé et grappes de raisin), le pélican nourrissant ses petits (symbole du Christ) et les attributs des vertus de foi, charité et bChaire de Pessan de style XVIIIe. espérance. Chacune de ces représentations (à l’exception du pélican) est équipée de rubans accrochés à un clou et reliant les divers éléments du panneau. Le repérage attentif de ces clous réserve une surprise au visiteur. - septembre-octobre 2016 - NUMÉRO 104 EN IMAGES • 9 2 dr dr 1 3 alain huc-de-vaubert 4 dr 5 dr dr 6 1 - Rentrée des catéchistes 4 - Prière pour le père Hamel 2 - Rentrée de l’aumônerie 5 - Messe de l’assomption à Gondrin Les catéchistes ont fait leur rentrée lors de la messe dominicale le dimanche 11 septembre à Montréal. Dimanche 31 juillet, des paroissiens se sont retrouvés à l’église Saint-Jacques à Condom, afin de prier ensemble pour le père Hamel. L’aumônerie de Condom est rentrée à son tour, vendredi 16 septembre. 3 - Musique en chemin à La Romieu En Juillet, pour la deuxième année consécutive, le festival Musique en chemin s’est installé pendant quatre jours à La Romieu. 32100 Condom 05 62 68 23 80 www.chateaulecourrejot.fr Domaine de Caude 05 62 29 49 77 06 87 26 24 37 [email protected] Le 9 août, les voutes de l’église de Luzanet à Montréal ont résonné aux accents du quatuor Syrma dans le cadre du 48e festival des Nuits musicales en Armagnac. RESTAURANT PIZZERIA Pierre BEYRIES Virginie BUSIPELLI-BEYRIES L ORIGAN 05 62 68 24 84 4, rue Cadéot - 32100 Condom OUVERT DU LUNDI AU SAMEDI MIDI & SOIR Pâtissier - Chocolatier - Glacier Cyril Garnier 3 rue Gaïchies 32100 Condom Tél. 05 62 28 11 33 Agent général Assureurs depuis 1905 4, quai Jaubert 32100 CONDOM n° Orias 07 014 112 Château Le Courréjot 6 - Nuit musicales en Armagnac ‘ Patrick Giacosa Dimanche 15 août, des paroissiens ont rejoint à pied le sanctuaire de Notre-Dame de Tonneteau à Gondrin pour la messe de l’Assomption. 05 62 28 00 61 - E-mail : [email protected] erez accueil e disponibilité Vous trouv chez nos annonceurs... n° 92 - septembre-octobre 2016 • Ensemble en Ténarèze 1 0 • VIE D’ÉGLISE LA SPLENDEUR ET LA PROFONDEUR DE L’« AVE MARIA » Après avoir présenté dans le précédent numéro la liturgie eucharistique qui constitue le cœur et le sommet de la célébration de la messe qui s’achève dans la communion du prêtre et des fidèles, j’aborde à présent la dernière partie de la messe qu’on a appelée généralement la post-communion (l’après communion). Il s’agit en réalité de la prière de conclusion, de la bénédiction et de l’envoi des fidèles pour vivre ce qu’ils ont entendu et reçu au cours de la célébration eucharistique. Je reviens en arrière pour dire que la communion, comme le mot l’indique, c’est le moment où les fidèles reçoivent le Corps et le Sang du Christ dans le Pain consacré. Ce moment marque l’union totale du Christ avec le fidèle et du fidèle avec le Christ. Cette union, communion est scellée dans l’« Amen » du fidèle à la réception du Pain consacré. Il est proposé qu’au temps de Pâques et surtout pendant la semaine de l’octave de Pâques que cet « Amen » soit suivi de « Alléluia », cri de la victoire définitive du Christ sur la mort par sa Résurrection. La communion se prolonge dans le silence pour une prière personnelle en action de grâce pour cet acte : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». La post-communion achève la liturgie eucharistique et laisse place à d’éventuelles annonces avant la bénédiction finale et l’« Ite Missa » est (l’envoi). C’est alors et alors seulement que la messe est achevée… Paul Claudel dans le poème « La Vierge à midi » écrit : « Il est midi, je vois l’église ouverte. Il faut entrer. Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier. Je n’ai rien à offrir et rien à demander. Je viens seulement, Mère, pour vous regarder. Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela, que je suis votre fils et que vous êtes là ». Les vers du célèbre poète reposent sur la prière « Je vous salue Marie » à l’origine composée de deux parties définies à des époques différentes. La première est l’ancien « Ave Maria » qui cite les paroles pronon- « Je vous salue Marie ! » cées par l’ange Gabriel, envoyé par Dieu à Nazareth à la rencontre d’une vierge, fiancée à Joseph de la maison de David. L’ange lui dit : « Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi » (Luc 1, 26-28). C’est ainsi que les paroles de l’ange deviendront : « Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous ». Si la première partie date l’Annonciation, elle entra en usage seulement au Ve siècle. C’est une prière commune aux catholiques et aux orthodoxes. La seconde partie a pour titre « Théotokos », c’est-à-dire « Mère de Dieu », défini au IIIe concile, à Ephèse en 431. C’est lorsque Marie rendit visite à Zacharie et salua Élisabeth, que l’enfant qu’elle portait tressaillit dans son sein. Élisabeth lui dit : « Bénie es-tu entre les femmes et béni le fruit de ton sein », qui devint : « Jésus le fruit de vos entrailles est béni ». Dans l’Évangile, lorsqu’Élisabeth prononce ces paroles, c’est en quelque sorte la béatification affirmée de Marie ou sa canonisation. Nous croyants, reconnaissons en disant le « Je vous salue Marie » qu’elle est la mère de Dieu et nous lui demandons avec tendresse et humilité de « prier pour nous, pauvres pécheurs ». C’est en 1568 que le pape saint Pie V ajouta aux paroles de l’Évangile : « Sainte Marie, mère de Dieu, prie pour nous maintenant et à l’heure de notre mort ». Dans l’« Ave Maria » nous faisons appel à Marie pour qu’elle soit notre ambassadrice auprès de son fils, pour qu’elle nous protège, pour qu’elle prie pour nous, maintenant et à l’heure de notre dernier instant. L’« Ave Maria » est une prière qui oriente notre pensée et notre affection vers le Christ et donc il y a là supplication confiante vers sa Mère et notre Mère. Marie, ainsi est invoquée dans de nombreux sanctuaires qui lui sont consacrés. La splendeur et la profondeur de cette prière sont là pour que nous ouvrions notre cœur en prononçant ces quelques mots : « Je vous salue Marie! » Père Léonard Tchobo Jacques Warin Pompes Funèbres Associées Brach 16 Boulevard Pasteur à Condom Maison Funéraire Les Oliviers Allée duCimetière à Condom Permanence 24h/24 et 7J/7 05.62.28.27.00 Habilitation n°2011-32-067 - RCS AUCH 388169328 - ORIAS 10054857 Ensemble en Ténarèze • n° 92 - septembre-octobre 2016 bse/ciric - fabrice brault La célébration du mystère eucharistique BAR - RESTAURANT Au village 32250 FOURCES Tél. 05 62 29 40 10 [email protected] www.auberge-de-fources.com 3 bis, pl. de la Liberté 32100 CONDOM Tél. 05 62 68 27 66 kGgnet voustv 05 62 74 78 26 VIE DE LA PAROISSE • 1 1 Carnet de famille Baptêmes • Eugénie Doussau • Gaspard Lantin Cotayne • Eloïse Darlot • Cassandra Granier • Margaux Aulagni • Simon Truau • Sasha Aygalenq • Lise Aygalenq • Ruben Ferreira • Eléanor Ochotny • Ewen Barale • Louis Arthur Bouquet • Mathéo Joaquim • Léana Joaquim • Kaissy Renard • Jeanne Adréa • Mélina Terraube • Tess Ransou • Emma Mazzonetto • Théo Bégué • Marcel Ducasi • Max Guittard • Waren Kaboré • Lorenzo Jean •Victoire SanchezLansade • Luka Mraz • Mylan Mraz • Margaux De Sousa Mariages • Muirne Spooner et Desmond McGoven • Nicolas Pitton et Justine Capot • Louis Thillez et Candice Codreils • Jacques Carné et Cécile Cardona • Hugo Garros et Marion Dupuy • Bruce Ferreira et Rosemarie Lambert • Paul Kaddari et Camille Mangin • Emmanuel Flamment et Sévérine Delsol • Médéric Cardeillac et Stéphanie De Wit • Grainne King et Declan O’Nell • Yannick Bonne et Gwénaëlle Lucas • Eric Abéijon et Clémence Chippier • Ghislain Duilhé et Aurélie Larribeau • Damien Imar et Sonia Lacoste • Timothy Herbert et Maïalen Béyries • Loïc Mazzonetto et Alexia Kribaa • Sylvain Grégoire et Stéphanie Bessières • Guillaume Paolini et Manon Bellier • Médéric Roziès et Alexandra Longin • Lionel Pitton et Marie Romanetto • Serge Ménaspa et Christine Lalanne • Bruno Grondin et Laetitia Araque • Jacques Pablo Prudencio et Pauline Latour • Mathieu Berjaud et Christelle Dal Ben • Frédéric Guittad et Elodie Dihars • Lilian Carrère et Amandine Pedro Sépultures Condom • Marcel Castaing (89 ans) • Ebert Mastron (92 ans) • André Baudry (89 ans) • Jacques Doms (68 ans) • Juliette Orgelez (94 ans) • David Santocildes (74 ans) • Jacques Calcet (96 ans) • Léa Cognord (89 ans) • Pierre Jean Thirault • Marius Bonato (88 ans) • Catérina Darroux (92 ans) • Denise Marrasse (94 ans) • Georges Depis (83 ans) • Rosa Roncalli (83 ans) • Simone Chiaradia (101ans) • Marie-Thérèse Laborde (89 ans) • Jean-Pierre Fourteau Zoi (72 ans) • Robert Bourgoz (84 ans) • Alice Fitte (91 ans) • Christiane Gabory (61 ans) • Catherine Pagnan (95 ans) • Jacques Ponsola (73 ans) • Pierre Plaideau (74 ans) • Maÿlis De Lagarde (2 ans) • Josephine Astegno (90 ans) Bezolles Grazimis-Le Goalard Blaziert • Michel Carrez (83 ans) • Simone Lagleyze (83 ans) Valence- sur Baïse Ampeils • Hélène Bazerque (95 ans) Flarembel • Odette Baro (91 ans) Aurens Tous les dimanches • Marius Mirade (81 ans) • 10 h 30 à la Cathédrale Gazaupouy Samedi 1er octobre Béraut • Roland Pujos (93 ans) Caussens • Maurice Demory (87 ans) • Olivier Berdet (95 ans) Beaucaire • Jean Cardeillac (91 ans) • Marguerite Piguera (87 ans) • Mathilde Rey • Jacquie Marivon-Ferret (79 ans) Cadignan • Marguerite Lacoste (94 ans) Labarrère • Jacqueline Larrauque (90 ans) • Michel Gonzato (80 ans) Larroque-sur-l’Osse Mouchan • Max Touja (85 ans) • Christiane Dussutour (82 ans) Arquizan • Laurent Dupuy (38 ans) • Pierrot Marquet (90 ans) Montréal • René Bordes (84 ans) La rédaction POMPES FUNÈBRES DÉPARTEMENTALES 24h/24 MONUMENTS FUNÉRAIRES 7j/7 Samedi 8 octobre Samedi 15 octobre • Latour Jean (93 ans) • Gilbert Dauzac (90 ans) La paroisse comme la ville ont été profondément bouleversées par les décès accidentels de la petite Maylis et du petit Mohamed, qui devaient rentrer en petite et moyenne section de maternelle à l’école Saint-Joseph. La célébration très suivie, du samedi 3 septembre, a accompagné dans la ferveur le passage direct de ces petits anges vers le ciel. Ce n’est pas le Requiem qui a résonné sous les voûtes de la cathédrale mais le Gloria patri et la messe a été célébrée pour prodiguer aux vivants les grâces pour attendre le bonheur dans la gloire du Père. Pour sa part, Mohamed a été inhumé au Maroc. Nous exprimons notre profonde sympathie aux parents de Maylis, Emmanuelle et Étienne, ainsi qu’à ceux de Mohamed. • 10 h 30 à Valence Ligardes Heux DEUX ANGES VEILLENT SUR NOUS Dimanche 2 octobre • 19 h 30 Saint-Puy • Yvette Romeau (78 ans) • Robert Mora • 19 h 30 Labarrère • Rose Dufrechou (83 ans) • André Bouzon (90 ans) • Julie-Ann Buesnel (50 ans) Gondrin • Pierre Lapontarique (80 ans) • Andrée Halit (83 ans) • Serge Carente (80 ans) Tous les samedis • 18 h (jusqu’à la Toussaint) à Saint- Jacques • 18 h 30 (après la Toussaint) à Saint-Jacques • André Duprat (93 ans) • Maria Dayren (89 ans) Saint-Puy • Roger Thézan (78 ans) • Guy Renard (66 ans) • Jacques Lorenzi (82 ans) • Ida Migliorini (89 ans) • Jeanne Mastron (94 ans) • Isabelle Montégut (55 ans) • Micheline Deguilhem (81 ans) Horaires de messes Fourcès • Guy Aguilar (71 ans) Dimanche 9 octobre • 10 h 30 Montréal • 19 h 30 Fourcès Dimanche 16 octobre • 10 h 30 La Romieu Saint-Caprais Samedi 22 octobre • 19 h 30 à Caussens Dimanche 23 octobre • 10 h 30 à Gondrin Mardi 1er novembre Toussaint • 10 h 30 Cathédrale • 10 h 30 Montréal • 10 h 30 La Romieu • 15 h Saint-Puy Samedi 5 novembre • 17 h Labarrère Dimanche 6 novembre • 10 h 30 Valence Samedi 12 novembre • 17 h Saint-Puy Dimanche 13 novembre • 10 h 30 Montréal Samedi 19 novembre • 17 h Fourcès Dimanche 20 novembre • 10 h 30 La Romieu Samedi 26 novembre • 17 h Caussens Dimanche 27 novembre • 10 h 30 Gondrin École Notre-Dame de Piétât (sous Contrat d’Association avec l’Etat) Organisation complète des obsèques Contrat prévision obsèques Tous travaux cimetière Maisons funéraires NOVARINI CONDOM 05 62 28 31 36 EAUZE 05 62 09 89 69 Maternelle - Primaire - Collège 54, av. d’Aquitaine 32100 CONDOM 05 62 68 27 07 - Fax 05 62 28 43 46 Favorisez le commerce n° 92 - septembre-octobre 2016 • local ! Ensemble en Ténarèze 1 2 • JEUNESSE De retour des JMJ à Cracovie Cet été, entre l’Euro et les JO, quelques trois millions de jeunes se sont retrouvés pour participer aux Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, en Pologne. L ouis y était, avec le diocèse de Versailles dans lequel il retrouvait son oncle aumônier. Notre Condomois est parti pour vivre ce grand rassemblement et a donc vécu deux semaines intenses, à la fin du mois de juillet, aux côtés d’une quarantaine de jeunes. Du groupe il ne connaissait personne, il explique : « Cela peut être piégeant de partir avec ses amis, car même si l’on reste ouvert aux autres personnes du groupe, on est moins dans la rencontre, on se sent moins poussé vers les autres. Alors que cet été, je me suis surpris à aller davantage à la rencontre de tous ces jeunes qui voyageaient avec moi. Et je ne les ai pas seulement rencontrés, j’ai essayé de les comprendre. Certains d’entre eux ont pu témoigner au groupe de leurs détresses, c’était très touchant, d’autant plus qu’ils expliquaient l’importance de leur foi dans ces moments. » La musique, un vecteur de rencontres Ce groupe versaillais avait la chance d’être composé de quelques musiciens, Louis – habitué des bandas – en faisait parti. Ainsi, une trompette, une caisse claire, un saxorne, un clairon et le saxophone de Louis, ont mis l’ambiance tout au long du périple pour le groupe mais aussi pour toutes les personnes rencontrées ! « Ca change tout ! Même si nous n’étions pas des professionnels, nous avons pu égayer le groupe. La musique rassemble facilement et attire aussi, cela nous a permis de faire de belles rencontres avec d’autres pèlerins venus danser sur nos airs : de beaux moments de partage ! » Un périple culturel et spirituel Un long trajet en bus les a menés dans le diocèse de Bielsko-Biala où ils ont passé leur première semaine. Grâce aux familles qui les ont hébergés, les jeunes ont découvert culturellement et spirituellement le pays. « Nous étions comme leurs cousins ! Ils nous ont préparé leurs meilleurs petits-plats et dans leurs gestes, nous sentions cette préoccupation de bien recevoir et de bien représenter son pays. Ils nous ont proposé des temps de rencontre, une messe en plein air, une randonnée en montagne, etc. » La deuxième semaine se déroulait dans la ville accueillant les JMJ, Cracovie, cette année. « Un bon accueil là aussi dans les familles mais moins de temps à passer avec eux car la programmation était plus dense : catéchèses, festival de la jeunesse, accueil du pape et tous les grands rassemblements. » Des mots pour toucher les jeunes Lors des JMJ, toutes les catéchèses, homélies et mots sont adressés aux jeunes. dr Les jeunes ont une place à prendre dans l’Église bLes groupes de jeunes sont souvent accompagnés par des religieux. Pouvoir parler de sa foi et de ses doutes à des hommes ou des femmes qui consacrent leur vie à Dieu est une richesse spirituelle discrète mais essentielle des Journées mondiales de la jeunesse. Ces derniers, lorsqu’ils se mettent à l’écoute, découvrent des messages compréhensifs, des messages d’espérance, des messages dynamisants et donc des messages qui les interpellent eux particulièrement. N’hésitez donc pas à aller lire les homélies du pape prononcées lors de ces JMJ ! « Les jeunes font partie de l’Église, ils ont une place à prendre, c’est à eux de choisir s’ils veulent demeurer spectateurs ou s’ils veulent s’engager et devenir acteurs. Aux JMJ, ils sont tous amenés à être acteur, ils s’investissent et le font dans la joie, c’est dynamique ! Ces JMJ m’ont aidé à davantage prendre conscience de la présence de Dieu dans l’Eucharistie et de l’importance de porter les autres dans la prière. J’ai découvert de nombreux jeunes engagés dans leur paroisse, c’est encourageant ! » Floriane Gilbert REPAS DE BAPTÊME, MARIAGES, ANNIVERSAIRES, FÊTES DE FAMILLE, COUSINADES, SÉMINAIRES SARREMEJEAN Tél. 05 62 28 12 41 Allée du Canal - 32100 CONDOM ENSEMBLE en ténarèze CHÂTEAU DE MONS 32100 CAUSSENS EN ARMAGNAC 05 62 68 30 30 www.chateau-mons.com [email protected] Bimestriel - rédaction : 3, rue Jules-Ferry - 32100 Condom - Tél. 05 62 28 14 44 - [email protected] - http://catholique-auch.cef.fr/ Directeur de la rédaction : Père Léonard Tchobo - Rédacteur en chef : Alain Huc de Vaubert - Conception, réalisation : Bayard service Édition Grand Sud - 160, rue de la Sur - 31700 Beauzelle Tél. 05 62 74 78 20 - [email protected] - www.bayard-service.com - Directeur de la publication : Georges Sanerot - Régie publicitaire : Tél. 05 62 74 78 20 Imprimerie : AMCL - 31650 Saint-Orens - ISSN 2258-3351 - dépôt légal à parution Ensemble en Ténarèze • n° 92 - septembre-octobre 2016