Le magazine de tout ce qui bouge à Nivelles et
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Le magazine de tout ce qui bouge à Nivelles et
Urban magazine - Numéro 1 - Mars 2003 - Gratuit Le magazine de tout ce qui bouge à Nivelles et dans sa région Florence Reuter Jean-Louis Trintignant Louis Havaux Joëlle Cleys Supplément Carnaval Concours Champagne Editorial Nivelles Capital est une publication de Xpresseo sprl Chemin de Rêves 1 - 1400 Nivelles Editeur : Luc Pieltain Direction de la publication : Luc Pieltain et Stéphane Sergeant Rédacteur en chef : Stéphane Sergeant Rédaction : Xavier Bostem Jacques Davoine Manu De Wit Isabelle Gouriou Sylvie Kaye Luc Pieltain Stéphane Sergeant Nancy Suàrez Antuna Relecture Jean-Louis Malroux Photographes Willy Bekaert Vincent Delire Charles Devens Luc Pieltain Stéphane Sergeant Nivelles est un tableau. On y vit, on y travaille et parfois, on s’y arrête, le temps de mieux la regarder. C’est à ce moment que ses couleurs resplendissent. Que ce soit le sourire charmant de Florence Reuter, que ce soit les lumières étranges des tableaux de Marie Desbarax ou encore la robe d’un verre de Saint Emilion chez Louis Havaux, tout est couleur, tout est volupté. Une poignée de main avec Jean-Louis Trintignant et le Waux-Hall prend une toute autre couleur. Et lorsque les tambours du carnaval grondent dans nos ruelles, c’est pour rythmer le pas d’un cortège dont les couleurs chatoyantes ne peuvent que nous enivrer. Responsable publicité et distribution Xavier Bostem : 0495/61.34.94 [email protected] Ce mois-ci, Nivelles Capital déborde de couleur. Alors, plongez-y les mains. Tout ce que vous risquez, c’est d’en avoir un peu sur le bout des doigts ce qui n’a jamais fait de mal à personne. Contacts magazine et rédaction Luc Pieltain : 0475/42.83.46 [email protected] Très bonne lecture, Création, réalisation et production Xpresseo sprl Stéphane Sergeant : 0485/82.90.98 [email protected] Luc Pieltain Adresse de la rédaction : 45 av Wielemans Ceuppens boîte 7 1190 Bruxelles Tel : 02/344.09.11 - 02/344.09.77 Fax : 02/344.10.33 Impression Nouvelles Imprimeries Havaux sa 1400 Nivelles Tirage : 15.000 exemplaires Remerciements : La Ville de Nivelles Daniel Beaufils et Nathalie A celles et ceux qui ont rendu possible la parution de ce numéro. Avertissement : Nous déclinons toute responsabilité pour le contenu des publicités. Le contenu des articles n’engage que les personnes interrogées. Ne pas jeter ce magazine sur la voie publique. En collaboration avec Nivelles Capital Photo cover: Charles Devens pour Dream Studio Productions Rendez-vous pour le prochain numéro en mai 2003 1 Sommaire Page 28 : Rencontre au Waux-Hall Jean-Louis Trintignant Pages 52 – 57 : Nivelles People Louis Havaux – Joëlle Cleys Henri Lagneaux Voyage dans l’oasis Page 20 : Nivelles à Table « Le 1er Avril » + recette exclusive Page 4: Le Fauteuil Interview exclusive : Florence Reuter salon commun Page 14 : Parcours d’Artistes « Marie Desbarax » Offre exclusive Nivelles Voyages type de chambre Hôtel Karthago**** Plus à Djerba en all inclusive Départ le 27/08/03 pour 8 jours Page 24 : Nivelles Latino Le Démon de la Salsa … 589 */ pers en chambre double réservations avant le 31/03/03 Page 69 : Coups de coeur Il y a 5 bouteilles de champagne à gagner en page 74! ou 620 */pers en chambre double réservations après le 31/03/03 transferts de votre domicile vers l'aéroport aller et retour pour 15 * Prix valable sur base de 25 participants Avec Nivelles Voyages, vous êtes déjà en vacances! 2 Une Nouvelle Radio à Nivelles FM Aclot - 89,9 FM Contact : Frédéric Remy 0485/37.72.72 NIVELLES VOYAGES - Rue de Saintes 33 / 11 - 1400 NIVELLES - BELGIQUE tel 00 32 (0) 67 84 00 03 - fax 00 32 (0) 67 84 00 05 - e-mail: [email protected] - website: www.nivellesvoyages.be Le fauteuil L’invitée de la rédaction Vous êtes plutôt berceuse, divan, canapé, club ou sofa ? Bienvenue ! Quel que soit votre fauteuil préféré, cet espace est fait pour vous ! Prenez place ! Détendez-vous, cette rubrique est l’occasion pour nous de mieux vous connaître, de partir à votre rencontre et de faire parler de vous… Merci à la Brasserie des Arts, qui nous a accueillis dans ses fauteuils pour l’immortalisation de ces instants magiques ! Florence Reuter, s’il vous plaît, prenez place ! Après Monsieur le Député Bourgmestre, on se devait de vous présenter une personnalité hors du commun, une femme de préférence. Aujourd'hui notre émotion est grande puisque nous avons rendez-vous avec une femme charmante, qui plus est, l'une des plus regardées de Belgique. En effet, pour ceux qui l'ignoraient, le 19 heures de RTL TVI flirte quotidiennement avec les 800.000 téléspectateurs, excusez du peu. N.C. Raconter-nous le parcours qui vous a mené de Nivelles à l'avenue Ariane ? F.R. "En fait je ne suis pas née à Nivelles, mais à Malmedy. J'y suis arrivée quand j'avais trois ans. Par la suite bien sûr j'ai grandi et j'ai été à l'école ici. Je suis partie à Bruxelles pour suivre des études de journalisme. C'est ce dont je rêvais depuis toujours. J'ai donc fait l'Université Libre de Bruxelles. En dernière année j'ai eu la chance de faire un stage dans une télé régionale à La Louvière, Antenne Centre. C'est là que j'ai vraiment appris le métier. Puis, par hasard, j'ai eu l'occasion d'entrer à la RTBF où je suis restée un an. C'est alors que j'ai répondu avec succès à une annonce de RTL TVI qui cherchait des reporters. Assez rapidement, Eddy De Wilde, qui était directeur des programmes, m'a demandé de faire une maquette pour le JT. J'en ai fait une première, puis une seconde et finalement il m'a proposé de le faire en vrai. J'ai donc commencé par le 13 heures et par des remplacements pendant les vacances. Lors du départ de Frédérique Ries, j'ai été très surprise d'apprendre que c'était à moi de la remplacer. Je me trouvais encore trop jeune." N.C. Etait-ce difficile de succéder à Frédérique Ries ? F.R. "Je ne me suis pas posé la question. J'ai pris cela comme une expérience en plus. Cela fait partie du journalisme à la télévision. J'avais comme préoccupation de le faire le mieux possible tout en restant moi-même. C'était une évolution dans mon travail. Je n'ai rien changé à ma façon de vivre, à mes habitudes. Par ailleurs je n'ai ressenti aucune pression." Florence Reuter Journaliste 4 N.C. Comment vivez-vous ce métier intense et exigeant ? F.R. "J'ai trouvé mon rythme assez facilement. C'est vrai que j'ai la chance d'avoir un mari très compréhensif. Au début je travaillais tous les week-ends ce qui n'était pas évident pour la vie privée. Mais il faut relativiser, en Belgique il n'y a pas de vedettariat comme en France, ce qui permet de vivre son métier normalement. Pour le moment je présente le JT une semaine sur deux, l'autre je fais du reportage. Je suis pleinement épanouie et heureuse." 5 L’invitée de la rédaction N.C. Décrivez-nous la journée type de Florence Reuter … F.R. "Cela commence le matin par une conférence de rédaction. On est avec le rédacteur en chef, le responsable d'édition et les reporters. On décide des sujets que l'on va traiter. Les reporters partent en reportage. A ce moment, je travaille sur la conduite du journal, c'est-à-dire l'ordre des sujets. Il faut faire preuve de souplesse car, en fonction de l'actualité, cela change tout le temps. Je regarde bien évidemment le 13 heures avant de prendre une pose déjeuner. Par la suite, l'après-midi se passe à rédiger ce qu'on appelle les chapeaux. Je reste en contact permanent avec le terrain. Un quart d'heure avant le journal, je descends au maquillage et puis c'est la présentation à l’antenne." N.C. Quel regard jetez-vous sur l'actualité et comment vivez-vous le monde actuel ? F.R. "Quand je présente le journal, je m'efforce de garder le recul nécessaire afin de ne pas laisser passer trop d'émotion. Il faut pouvoir rester neutre et ne pas vouloir donner des leçons. Toutefois je reconnais que ce monde va trop vite et qu'il se passe des choses qu'on ne peut laisser passer, comme la poussée de l'extrême droite aux élections françaises ou les enlèvements d'enfants." N.C. Quand vous regardez la télé vous regardez quoi ? F.R. "Je regarde les autres JT bien sûr, toutes les émissions d'information, mais je ne suis pas folle de télévision. Je suis curieuse, donc je zappe beaucoup. Je n'aime pas trop les jeux ou certains divertissements actuels, je préfère les films." N.C. Parlez-nous une peu de votre jardin secret ? F.R. "J'ai une passion : la décoration intérieure. Je consacre beaucoup de temps à ma maison, à mon intérieur. Pour moi c'est un vrai plaisir de faire les brocantes, d'acheter et de rénover des meubles. J'adore les matières naturelles comme le bois et les tons clairs. Chaque détail a de l'importance. Il en va de même quand je reçois la famille ou des amis. A Noël par exemple, je passe un temps fou à préparer la fête afin que ce soit pour chacun des invités un moment exceptionnel. J'aime aussi voyager. C'est un peu pour cela que j'ai choisi le journalisme." N.C. Comment voyagez-vous ? F.R. "J'ai beaucoup voyagé. Avant c'était plutôt avec un sac à dos. Actuellement j'essaie chaque année de découvrir un nouveau pays. Mais ce qui est capital pour moi, c'est le ski. J'essaie de pouvoir y aller une semaine chaque hiver." N.C. Quels sont vos endroits préférés à Nivelles ? F.R. "Pour moi Nivelles avant tout c'est ma famille. J'y viens pour les retrouver. Il y a mon ancien club de tennis du parc de la Dodaine et bien sûr la Collégiale où je me suis mariée ce qui était important pour moi. Je pense aussi à tous les endroits que je fréquentais pendant mon adolescence et qui n'existent plus. Actuellement, l'endroit que je préfère c'est la Brasserie des Arts." Le temps a passé très vite, un téléphone sonne, c'est Alizée sa petite filleule qui sait qu'elle est en ville et qui a hâte de la retrouver . Encore quelques photos souvenirs et nous rendons Florence à sa famille qui lui manque beaucoup après une semaine de vacances. Stéphane Sergeant 6 NIVELLES Vitrines En collaboration avec Nivelles Commerces Ballade au centre de Nivelles “C'est incontestable : le public a réservé un bon accueil au magazine Nivelles Capital. Ce ne sont pas les commerçants qui s'en plaindront ! J'ai donc le plaisir de vous présenter une nouvelle rubrique consacrée aux Bonnes Affaires du Centre, où chacun trouvera son compte, n'en doutons pas.” Daniel Beaufils Une chemise : 89.90 euros Un Jean's : 75 euros Un Polo : 50 euros Ecce Homo Rue Pont Gotissart, 12 1400 Nivelles 067 / 22 17 68 La pelote : 5.99 euros Girafes : 12.78 euros Un assortiment Alessi : Tire Bouchon : 47 euros Bouchon (Anna Stop 1) : 20 euros et Bouchon (Anna Stop 2) : 17 euros Bergère de France Rue de l'Ecêché 12 1400 Nivelles 067 / 21 15 58 Appareil Photo : 160 euros Albums Photo 2*200 : 24 euros Manulab Rue de Namur 126 1400 Nivelles 067/215372 Un appareil expresso : Magimix Nespresso : 350 euros Panier Rue de Namur, 150 1400 Nivelles 067 / 21 30 12 8 Vous êtes commerçant, dynamique, vous pouvez aussi utliser notre vitrine! 9 Les bonnes adresses du centre ville Home Pâtisserie Do it yourself… Découvrons un endroit pas comme les autres où l'on trouve mille et une choses originales qui peuvent, le temps d'un dimanche après-midi, donner à chacun de nous l'illusion qu'il est un grand pâtissier. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : faire du pain, toutes sortes de pain et des gâteaux toutes sortes de gâteaux soi-même. Faites chauffer le four… Laurent Masset fait partie des nouveaux venus sur la place de Nivelles. Lui aussi a eu envie d'autre chose, et s'est lancé avec passion dans une démarche originale. Il nous accueille avec gentillesse, surpris de voir notre intérêt pour son magasin. N.C. : Home Pâtisserie, c’est une véritable caverne d'Ali Baba. Pouvez-vous nous parler de tout ce qu’on y trouve ? L.M.: « L'idée est donc effectivement de permettre à chacun de faire de la pâtisserie ou du pain lui-même. Pour cela, nous achetons les produits en gros chez des grossistes pour professionnels, et nous répartissons tout en doses à l'usage des particuliers. Vous avez donc 25 à 30 sortes de farines différentes pour le pain et la pâtisserie. On a aussi une multitude de mix à gâteau, que ce soit pour les crèmes pâtissières, les biscuits de Savoie, les frangipanes, les viennoiseries, etc. On a bien sûr toutes sortes de moules à pâtisserie, des palettes, des robots ménagers pour faire la pâte et, bien sûr, les garnitures en tous genre et les nappages. » N.C. : Et si on n’a pas d'expérience, pouvez-vous nous guider ? L.M.: « Oui, nous ne sommes pas du tout avares de conseils. Par ailleurs, nous organisons des cours deux fois par semaine où les gens ont l'occasion d'apprendre, dans une ambiance amicale et décontractée. Nous demandons une petite participation, mais la formule a beaucoup de succès. Par ailleurs, si les gens n'ont pas l'occasion de suivre les cours, nous avons également des recettes qu'ils peuvent essayer. » N.C. : Et votre clientèle, ce sont surtout des femmes ? L.M.: « Oui bien sûr, bien qu'elle soit très hétéroclite et que les gens viennent parfois de très loin, ce qui est aussi agréable. » Stéphane Sergeant 10 Home Pâtisserie - Rue de Mons, 20 - 1400 Nivelles - 067/22.07.68 Pain aux flocons d’avoine une recette offerte par Home Pâtisserie 400 gr de farine fine fleur de froment 100 gr de flocons d’avoine 25 gr de levure fraîche 1 cuill. à café de sel 3 dl d’eau Émietter la levure dans un grand saladier. Ajouter l’eau tiède pour la délayer, puis la farine, le sel et les flocons d’avoine. Pétrir énergiquement et laisser lever pendant environ 2 heures. Retravailler la pâte, et former un gros pain allongé (pain boulot). Le déposer sur une plaque de cuisson graissée, humidifier la surface du pain à l’eau tiède et la parsemer de flocons d’avoine. Laisser lever encore 1 heure. Préchauffer le four à 200 °C, puis cuire le tout 45 minutes à 180 °C. NIVELLES art de vivre En collaboration avec la Maison Gourdin Place Emile De Lalieux 33 - 1400 Nivelles • Tél. 067 21 20 55 Les nuits câlines, nuits de Chine... Alors que le printemps ne pointe pas encore le bout de son nez, il est plus qu’agréable de rester bien au chaud chez soi et de prendre le temps de s’occuper de son intérieur. Les bonnes idées ne manquent pas, et il ne faut parfois pas grand-chose pour métamorphoser une pièce. Une touche d’une nouvelle couleur, un objet en harmonie avec l’humeur du jour et c’est simplement un élan de bonheur qui s’installe. Pour embellir vos chambrées voici quelques idées glanées pour vous à la Maison Gourdin. Du linge de lit : draps, housses de couettes, taies d’oreillers, édredons, duvets, couvre-lits pour profiter pleinement des dimanches matin… Douces nuits enfantines. Les couleurs claires captent la lumière. De douces parures pour s’éterniser sans état d’âme. Le lin, le coton blanc n’ont pas leur pareil pour redonner aux chambres leurs lettres de noblesse. Faciles à entretenir, ils se lavent dès 40° en machine. Ottoman de la collection Alexandre Turpault. Bientôt le printemps ! Moelleux et confortable à souhait ! Classiques et raffinés, les motifs à fleurs sont toujours d’actualité. Romantique par excellence, cette collection ravira de nombreux dormeurs, en donnant à la chambre un agréable avant-goût de la belle saison. Château de Grignan de la collection Souleiado. Et pourquoi ne pas se faire servir le petit-déjeuner au lit ? L’aspect pratique d’une couette marié avec élégance aux couleurs de la mode, apportera une touche intemporelle à cette collection très féminine et distinguée. Roxane de la collection Essix. Un ensemble coloré pour passer de merveilleuses nuits au pays des songes. Les chérubins s’endormiront tranquillement en rêvant à de nouvelles aventures. Les mamans apprécieront la tenue des couleurs, lavage après lavage. Le chanteur de charme de la collection Catimini. Pour plus de renseignements ou pour découvrir ces articles, rendez-vous à la Maison Gourdin. Texte: Isabelle Gouriou L’oreiller en fête ! La Maison Gourdin propose une multitude d’oreillers et de taies d’oreillers à assortir à vos envies et au besoin de confort de chacun. Pas de bonne nuit possible sans un bon oreiller ! 12 Essix - Elvé - Alexandre Turpault- Designers Guild - Souleiado Catimini - Zofia Rostad - Manuel Canovas de Paris 13 Parcours d’artistes En collaboration avec la Papeterie Imprimerie de Nivelles Place Emile De Lalieux 15 - 1400 Nivelles • Tél. 067 21 76 10 - Fax 067 21 81 84 Introduction Parcours d’Artistes est l’occasion de mettre à l’honneur les créateurs de la ville et de sa région. Nivelles regorge d’artistes plasticiens, à l’imagination débordante et originale. Nous tenons à saluer ces artistes, qui se dévoilent en livrant leur parcours et leurs émotions à nos regards curieux. Nous les rencontrons pour partager avec vous leur passion et leur créativité quotidienne, pour découvrir leurs démarches propres et leurs univers secrets, afin de les connaître un peu mieux… Le parcours de Marie Desbarax… Cette première est consacrée à une artiste-peintre pour qui nature et paysages boisés, qu’elle traite d’une manière extrêmement personnelle, sont une source d’inspiration intarissable. Elle nous a accueillis dans une ferme au charme inégalable pour nous raconter son aventure artistique. N.C. : Quelle formation avez-vous suivie ? M.D. « J’ai tout d’abord fait des études de philologie romane à l’Université libre de Bruxelles. À la suite de cette formation, j’ai été lectrice de langue française en Pologne pendant un an. Là, j’ai rencontré une femme peintre qui m’a donné l’envie de dessiner. De retour en Belgique vers la fin des années 80, je me suis inscrite à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, où j’ai étudié pendant cinq ans des cours le dessin, la peinture et la peinture monumentale. » N.C. : En quoi consiste votre démarche d’artiste-peintre? M.D. « En tant que peintre, je vois en couleurs. Je peins pour moi. Peindre est une manière d’être en recherche avec mon monde intérieur. Mes œuvres sont une vision de la nature transposée sur la toile par mes propres émotions. Chaque toile est une aventure différente et je veux rester dans cet esprit-là, car autrement, on tombe dans la fabrication. Comme disait Paul Klee : « Il ne s’agit pas de rendre le visible, mais plutôt de rendre visible. » N.C. : D’où vous vient cette passion pour les paysages naturels ? M.D. « Cela fait plus de 20 ans que je vis à Nivelles. Mon environnement est essentiellement composé d’éléments végétaux, de paysages campagnards. Je me promène beaucoup sur les mêmes lieux pour être en paix avec moi-même et rester toujours en éveil. La forêt, c’est une recherche de l’enfance, du silence, une sorte de recueillement. Un premier moment fort s’est produit au début des années 90, lorsque j’ai découvert le paysage de Baudémont, près de Ittres. Je m’y suis rendue pendant un an et j’ai réalisé des tonnes de croquis. J’étais inspirée par le rythme des arbres et la musicalité de ce paysage similaire à l’enfance. 14 Vers le milieu des années 90, je peignais la montagne, les minéraux, la pierre et les falaises. Ensuite, je me suis intéressée à l’eau qui coule. Aujourd’hui, je peins des forêts. Ce sont des thèmes qui me portent, qui s’imposent à moi et que j’approfondis jusqu’à l’obsession. » N.C. : Vous nourrissez également une prédilection pour l’huile? M.D. « J’ai déjà essayé beaucoup d’autres techniques comme l’encre, l’acrylique, l’aquarelle ou le brou de noix. Mais je préfère travailler à l’huile, que je trouve plus sensuelle et plus profonde… » N.C. : On constate une évolution chronologique allant de paysages gestuels et expressifs vers des paysages plus géométriques et plus abstraits. Comment expliquez-vous ce changement ? M.D. « Ce sont des événements bien précis qui ont provoqué mon évolution vers des paysages plus géométriques. Tout d’abord, j’ai été marquée par une exposition sur les tapis des femmes berbères du Maroc. Ils ont des formes géométriques, mais il y a des inégalités dans les motifs. Les dessins évoluent au rythme des émotions des femmes qui les tissent. Cela m’a beaucoup émue. J’ai aussi développé une passion récente pour la vannerie, et cela a eu une influence sur ma peinture. Elle est plus tramée, un peu comme si on pouvait lire la réalité comme une image tissée. » N.C. : Exercez-vous d’autres activités que celle d’artiste-peintre?? M.D. « Je m’occupe également d’ateliers de peinture et de sculpture en psychiatrie. Par cette activité, je reste fidèle à moi-même, à ce que je suis, et je peux ainsi partager la passion que j’éprouve pour mon métier en aidant les gens. » N.C. : Quels sont vos projets pour 2003 ? M.D. « Je prépare une exposition chez Michel Vokaer à Bruxelles. Elle sera centrée sur le thème de la forêt, et j’exposerai également dans le cadre du prochain Chemin d’Art de Nivelles en 2004. » "La marre" Huile sur toile (150 x 100 cm) Collection particulière 2002 N.C. : Patience donc… Nancy Suárez Antuña Historienne de l’art 15 Vu à Nivelles Vivez le carnaval à la papeterie de Nivelles! Concours de vitrine : bravo la Maison Gourdin ! Comme chaque année au mois de décembre, Nivelles Commerces a organisé un concours de vitrines. Le thème : La crèche de Noël. Toutes nos félicitations aux créations originales de Chez Pierre, Manulab et de Raevens, mais c’est la Maison Gourdin qui a eu la préférence du jury. Stéphane Sergeant Maquillage de carnaval pour petits et ... grands. Des masques de toutes les couleurs. Créez vos propres masques de Carnaval ! A vous les masques d’épouvante. Charles Gourdin reçoit le 1er prix de Daniel Beaufils et de Bernard Lauwers La vitrine Gourdin ✂ Passeport artistique: Recevez un cadeau haut en couleur A l’achat de 5 tubes huile Winsor & Newton, recevez gratuitement le magnifique “Livre des couleurs à l’huile”. Ce guide complet de la technique de la peinture à l’huile conviendra parfaitement à tous les peintres . Offre valable jusqu’au 15 avril 2003. La plus grande mercerie de la région SINGER BERNINA ANKER Tout pour coudre! DMS 428 coloris! Tissus pour broder Réparation toutes marques 16 132, rue de Namur - 1400 Nivelles 067 / 21 28 87 Si tu veux faire mon bonheur Marguerite... 12, rue de Namur - 1400 Nivelles Grand concours de dessin Anything Planet enfant xpresseo Vu à Nivelles Petits pois magiques, confiture de lutin et rablabla ! Du jamais vu au 13, rue de Namur à Nivelles. Ils couraient partout. J’ai vu un gnome s’asseoir sur le comptoir et s’empiffrer de pâtisseries. Trois hobits assis sous la grande table faisaient bouillir du cacao. J’ai même aperçu un farfadet jouer au lancer-de-brioche dans l’arrière-cour. Le décor est planté. Retirez vos chaussures, couchez-vous sur les matelas, fermez-lez yeux et ouvrez grandes vos oreilles ! « Au fil des contes » Bienvenue au Pain Quotidien. Tous les 3e et 4e dimanches, ainsi que les derniers mercredis du mois, Véronique accueille tous les enfants pour une promenade magique au pays des rêves. Bouche bée, les yeux remplis d’étoiles, nos tout-petits peuvent revisiter les histoires fabuleuses d’ici et d’ailleurs. « Vivre une histoire, c’est tout sauf passif ! C’est une ouverture aux sens. On sursaute, on rit, on crie ! Lorsque l’on plonge dans un conte, on y plonge tout entier. C’est une évasion du corps et de l’esprit. » Véronique est animatrice théâtrale et le spectacle, elle en connaît un bout. « Des contes, oui, mais pas le ventre vide » Les histoires durent plus ou moins une demiheure pour chaque groupe d’enfants. Il y a le groupe des petits, de 4 à 7 ans, et le groupe des plus grands, de 8 à 10 ans. Et comme une belle aventure se termine toujours autour d’un festin, tartines de confiture et chocolats chauds récompensent nos jeunes aventuriers. Voilà une histoire qui se termine bien. Ah, au fait, pour ceux qui ne le savaient pas, le rablabla,... c’est du jus concentré de bave de crapaud ! Enfin, c’est Véronique qui l’a dit ! Bon appétit ! « Renouer avec la tradition orale» « Un conte, c’est aussi un moment de tranquillité », nous dit-elle. Une bouée de sauvetage dans un monde suragité. On prend le temps de s’arrêter, de s’asseoir, d’écouter, d’échanger ses sensations. « C’est une ouverture au partage. » C’est une rencontre de l’autre au travers d’un nouvel univers. On y redécouvre des valeurs comme l’amour, la beauté, l’honnêteté, la loyauté. De plus, le conte est interactif. C’est l’enfant lui-même qui construit l’univers. L’histoire ne fait que donner la ligne à suivre. Horaires : Les 3e et 4e dimanches du mois : 11 h 00 : Contes pour enfants de 4 à 7 ans 11 h 45 : Contes pour enfants de 8 à 11 ans Les derniers mercredis du mois : 15 h 30 : Contes pour enfants de 8 à 11 ans 16 h 00 : Goûter pour tous les enfants 16 h 15 : Contes pour les enfants de 4 à 7 ans Infos : Le Pain Quotidien Rue de Namur 13, 1400 Nivelles 18 Luc Pieltain Tu adores dessiner? Tu veux gagner des T-shirts, des radios, des jeux en tous genres, des boites-à-musique et surtout 150 euros en bons d’achat ? Alors, envoie-nous ou viens déposer aux magasins ton plus beau dessin sur le thème “La Planète des enfants” avant le 30 mars 2003. N’oublies pas d’indiquer au dos ton nom, ton adresse, ton âge et ton numéro de téléphone. 17, rue de Bruxelles 1400 Nivelles Tel. 067 84 25 75 25, rue Saint Georges 1400 Nivelles Tel. 067 21 75 14 Des jeux et jouets de qualité La nouvelle collection chaussures enfant est arrivée chez Planet Enfant! Le règlement est affiché dans les magasins NIVELLES à table Le 1er Avril Un restaurant qui n'a rien d'une blague … Cette fois, nous avons fait halte au 1er Avril. Drôle de nom pour un restaurant, nous direz-vous. En fait, il a ouvert le 1er avril 2001, voilà qui explique tout. Après quinze ans dans la restauration, entre autres au Petit-Bruxelles, Bernard Depret, père de deux petites filles et marié à une aclote, avait soif de changement, de renouveau et d'originalité. Nous pouvons dire que ce 1er Avril, par sa décoration très tendance, teintée d'exotisme, et la disposition des lieux, a tout pour plaire à ceux qui ont envie d'autre chose. Restaurant 1er Avril Rue Ste Anne 5 - 1400 Nivelles Réservations au 067/64.64.64 20 Une cuisine différente de chez soi… Pour Bernard, un restaurant est un endroit où l'on vient vivre une expérience. De là sans doute le cadre chaleureux mais inhabituel, avec vue sur les fourneaux – derrière lesquels œuvre le chef Jean-Paul Gilot –, un espace fumeur séparé, et surtout une cuisine fine et audacieuse évoluant au gré de leur inspiration et des disponibilités du marché, afin de garantir une fraîcheur maximale. Ici, point de carte interminable, mais des tableaux de suggestions composés de neuf entrées et autant de plats et de desserts où l'originalité et la saisonnalité sont omniprésentes. Jean-Paul nous confiera plus tard qu'il met un point d'honneur à tout faire lui-même ; l'artiste travaille donc sans filet. Cela mérite une mention. Du côté du bar et de la cave… La carte est limitée, mais composée de vins rigoureusement sélectionnés pour leur rapport qualité/prix. Que d'agréables surprises donc ! La priorité va aux vins régionaux de France (comptez de 10 à 30 euros), mais nous avons aussi repéré un vin italien, le primitivo del Salento 1999. Notre choix s'est porté sur une bouteille de rioja, le Herencia Remondo de 1998, un must pour les amateurs de vin espagnol. N'oublions pas de mentionner l'apéritif maison, un vin blanc parfumé au pousse-rapière (une liqueur d'armagnac artisanale) et, pour ceux, qui ne conçoivent pas de table sans bulles, le très prestigieux brut premier de Roederer, un champagne d'exception. Passons à table… L'accueil est décontracté et chaleureux. Pendant que nous scrutons le tableau des suggestions, Bernard nous apporte un petit plateau avec quelques mises en bouche et une minidose de minestrone : la fête peut commencer. Nous arrivons trop tard pour la saison du gibier, et c'est dommage, car on trouvait ici de la viande exceptionnelle chassée dans la région. Qu'à cela ne tienne, nous survolons les plats de poisson, incontournables vu l'enseigne, et choisissons le magret de canard aux kumquats, un vrai délice pour ceux qui craquent pour le sucré-salé. Côté dessert, le gâteau mi-cuit au chocolat à la crème anglaise et glace vanille ou le “merveilleux” méritent que l'on oublie pendant quelques instants les bonnes résolutions. Rendez-vous au 1er Avril… Nivelles compte de nombreux restaurants, mais ne pas essayer le 1er Avril serait dommage ! Jugez plutôt : un plat du jour à 10 euros, un menu 3 services à 25 euros, pour 33 euros avec les vins… Et nous avons gardé une surprise pour la fin : Bernard offre l'apéritif à tous les lecteurs de Nivelles Capital qui viendront avec le magazine le dimanche midi. Stéphane Sergeant Restaurant 1er Avril Ouvert les mardi, mercredi, jeudi, vendredi et dimanche à midi et les vendredi et samedi soir dès 19 heures 21 Les opticiens RAEVENS vous accueillent dans leur VARILUX CENTER Une idée pour le 1er avril Le Magret de canard aux kumquats Ingrédients (pour 6 personnes) : • 3 magrets de canard mulard • 2 échalotes • 6 oranges • 100 gr de kumquats (mini oranges exotiques) • 1 litre de bouillon à réduire à 1/2litre • 1/4l de vin blanc • 70gr de sucre Pour la garniture : coriandre hachée Galettes de pommes de terre Compote d’oignons et de mangues Préparation : Le canard, les oranges et les kumquats : Rissoler les magrets, terminer la cuisson au four à 200° c. Presser 3 oranges et en recueillir le jus Eplucher les 3 autres oranges à vif (sans la peau blanche) puis les trancher. Couper les kumquats en 4, les blanchir 1 min, les égoutter et les cuire avec 70 gr de sucre. La sauce : Rissoler les échalotes Déglacer au vin blanc et faire réduire de moitié Ajouter le bouillon et le jus d’oranges Réduire de moitié à nouveau et passer au chinois Ajouter les tranches d’oranges et les kumquats Lier au maïzena si nécessaire Ne pas laisser cuire trop longtemps , les oranges donneraient un goût amer Les conseils du sommelier Château Haut Bellevue - Haut Médoc, un cru artisan mis au château. 25 EUR de remise sur chaque paire de VARILUX - 10 % pour les membres de la Ligue des Familles PARKING PRIVE 22 Rue de Namur 107 1400 Nivelles Tél: 067 / 21 28 77 Friterie Chez Pierre BON APPETIT ! Jean-Paul Gilot Chef de cuisine au 1er Avril • garantie satisfaction • garantie casse et vol • garantie Europe Travel Assistance 067/890.890 - [email protected] www.bureaulange.be Rue de Namur, 119 1400 Nivelles NIVELLES latino La salsa Passion latino Sylvie, Nivelloise, fait de la danse depuis toujours. Le modern jazz, la gymnastique rythmique et la danse orientale sont ses références. Une amie lui fait découvrir la salsa à Bruxelles. Naît alors une passion qui lui permettra de faire des progrès prodigieux. Talal, est venu de Fez, au Maroc, pour faire des études d’ingénieur à Bruxelles. Il découvre la salsa par hasard. Pour lui aussi, c’est le coup de foudre. Il copie d’abord les autres, avant de suivre des cours et de participer à différentes démonstrations. Il enseigne déjà la salsa à Hasselt et participe régulièrement à des démonstrations à l’étranger. Sylvie et Talal se rencontrent sur les pistes de danse et depuis ne se quittent plus ; en cause, une passion commune pour la salsa. Si vous voulez savoir ce qui vous attend, lisez la suite… Rendez-vous avec le demon de la salsa … Depuis quelque temps, une nouvelle passion fait fureur au Waux-Hall. Les mercredi et samedi soir, des dizaines de couples se trémoussent sur des rythmes étranges venus d'ailleurs. Nous avons voulu en savoir plus et avons rencontré Sylvie et Talal, les deux responsables, qui ont plaidé coupable. Sylvie et Talal Professeurs de danse 24 Le cours dure 1h1/4 et coûte 7,50 euros / possibilité d’abonnement de 8 cours. Rendez-vous les mercredi à 20 h 30 et samedi à 18h00 au Waux-Hall (Salle Grand Comble 2e étage) Contacts : 0473/38.15.55 N.C.: En quelques mots décrivez-nous la salsa ? T: « C’est une danse de couple, latino-américaine, une danse de contact, pas uniquement physique, car il faut que des choses passent entre les deux partenaires. C’est ce qui fait que c’est chaleureux, sensuel, élégant, agréable à regarder, passionnant. Si on se laisse prendre au jeu, la salsa devient rapidement comme une drogue dont on ne peut se passer. » N.C.: Pourquoi la salsa et pas une autre danse ? S: « C’est une danse qui permet de libérer son esprit, d’exprimer ses émotions. Bien que différente pour l’homme et la femme, puisque lui guide et qu’elle suit, la salsa est basée sur une sorte d’échange et de partage entre les deux partenaires. Il y a beaucoup d’amour et de sensualité à la base. » T: « Le contact entre les deux partenaires est primordial. Quand cela se passe bien et que les mouvements sont bien faits, on ne peut s’empêcher de regarder, cela parle. » N.C.: Pourquoi donner des cours de salsa ? T: « À un certain moment, on a ressenti le besoin de transmettre notre passion, mais également ce que l’on a appris… » S: « C’est aussi notre nature : aller vers les autres, communiquer, les comprendre, les aider, leur permettre de ressentir ce que l’on ressent en dansant, l’envie de faire partager sa passion par le monde entier. » N.C.: Pourquoi enseigner la salsa à Nivelles ? S: « La salsa est déjà très développée à Bruxelles, en Brabant flamand ou à Anvers. En tant que Nivelloise, je trouvais dommage qu’il faille aller si loin. Par ailleurs,ici il y a un réel vide à ce niveau : à part quelques rares soirées organisées, les jeunes sont obligés d’aller jusqu’à la Doudingue, pour danser sur de la techno. Nous voulons créer une ambiance salsa, un milieu où les gens se découvrent, se rencontrent, se parlent, lient de nouvelles amitiés, et plus si affinités. Nous avons parlé de notre projet à Pierre Huart (l’Echevin de la Culture), qui nous a proposé une salle au Waux-Hall. On n'a pas hésité. » N.C.: Vos cours s’adressent à qui ? Faut-il avoir des bases ? S: « Sans hésiter, nos cours s’adressent à tous. Inutile d’avoir déjà des bases en salsa ou dans une autre danse. Nous les enseignons ; cela prend du temps, mais c’est important. Puis il y a l’évolution, et surtout, apprendre à danser avec des partenaires différents, cela permet de progresser plus vite et aide à ne pas faire tapisserie en soirée. » N.C.: La salsa c’est aussi des styles très différents ? T: « Au début, on commence avec la salsa cubaine, c’est la base idéale pour les débutants. » S: « C’est plus facile. Cela permet de développer le sens du rythme et les sensations au niveau des échanges et des contacts avec le ou la partenaire. » T: « Après, on développe les autres styles, le new-yorkais, ou le Los Angeles. C’est à ce moment aussi que l’on peut emprunter des pas ou des figures à d’autres danses latino comme le cha cha cha, le mambo ou le tango – ce qui est naturel pour la salsa, puisque l’appellation salsa au sens large regroupe des musiques ou des rythmes latino comme le bachata ou le son, qui ont leur propre style de danse. » N.C.: Le son, voilà le mot magique, il recèle les origines cubaines de la salsa. Les gens ne le savent pas toujours. Quand ils vont voir Buena Vista Social Club, par exemple, ils pensent que c'est de la salsa, alors que c'est du son. Quels sont vos musiciens préférés ? T: « Tous les grands noms en général: Tito Puente, Jimmy Bosch, Gilberto Santarosa, Victor Emmanuel, Yuri Buenaventura, Los Van Van... » S: « Pour moi c'est le Buena Vista Social Club. Je les écoutais en travaillant, c'est ainsi que j'ai commencé à apprécier la musique latino. » N.C.: Et les cours, comment sont-ils organisés ? S: « Ils sont programmés en plusieurs sessions de différents niveaux. Pour cette première on peut parler de succès, les inscrits sont nombreux. En parallèle, on organise des soirées et des évènements pour permettre aux gens de se retrouver en dehors, dans un contexte moins académique. » N.C.: Allez les Nivellois, dansez maintenant ! Stéphane Sergeant 25 NIVELLES latino La salsa De La Havane à Nivelles en passant par New York ! "Salsa : une manière différente de nommer la musique cubaine. C'est le mambo, le cha cha cha, le son, tous les rythmes cubains réunis sous un seul nom" Celia Cruz La salsa : une musique métissée ... Salsa est un terme générique qui pour les puristes regroupe tout et rien. A l'origine, il y a les esclaves venus d'Afrique qui apportent leur culture et les rythmes qui deviendront afro-cubains. Cuba qui se trouve au carrefour des Amériques subit diverses influences, hispaniques, mais françaises aussi à partir d'Haïti. S’en suit une génération spontanée de rythmes, de musiques et de danses dont le Danzon, la Guaracha, la Rumba et le Son. Dans les années 30-40, les musiciens deviennent professionnels, c'est l'époque des grandes formations qui jouent dans les hôtels et les casinos. Leur talent leur permet de faire des tournées internationales. La musique cubaine s'exporte et en même temps d'autres stars comme Joséphine Baker ou Nat King Cole passent par Cuba. Le métissage des genres donne naissance entre autres au Mambo et au Cha cha cha popularisés par Perez Prado et Tito Puente. Dans les années 70, sous l'impulsion de la firme de disques Fania, ce qu'on appelle aujourd'hui Salsa se développe à New York à partir d'El Bario, le quartier où sont confinés tous les immigrés latinos. Ils vont se lancer à corps perdu dans cette nouvelle tendance commerciale qui contaminera rapidement tout le continent. Ecouter de la salsa… Aujourd'hui la salsa est internationale - même le Japon avec Orchestra de la Luz est conquis - vivante, et évolue encore. Ses stars sont Oscar D'Leon (Venezuela), Grupo Niche, Yuri Buenaventura et Joe Arroyo (Colombie), Marc Anthony (Etats-Unis), Ruben Blades (Panama) mais aussi les groupes cubains comme Los Van Van qui inventa le Songo, Manolito y su Trabuco, Paulito F.G, Bamboleo, ou la Charanga Habanera devenue Charanga Forever qui pratiquent une fusion de salsa, de rap et de funk que l'on nomme Timba. N'oublions pas les musiciens de Son comme Sierra Maestra, Compay Segundo, ou La Vieja Trova Santiaguera que préfèreront sans doute les oreilles peu réceptives aux musiques électrisées. Plus que jamais une musique de fête … Si la salsa véhicule toutes sortes de messages, les thèmes les plus récurrents restent l'amour et la fête. Pour avoir participé à un festival sur la Plaza de la Revolucion à La Havane, je peux vous dire qu’elle déclenche des réactions collectives de liesse et de joie indescriptibles. Enfin un dernier conseil, ne passez pas par la Salsa sans goûter au Mojito, un cocktail cubain très prisé dont nous vous donnons la recette ci-dessous, et qui vous aidera à faire des prouesses sur les pistes de danse. Stéphane Sergeant Essayez le Mojito ! • 1/2 cuiller de sucre • quelques feuilles de menthe fraîche • le jus d’un demi citron vert • piler le tout • ajouter 2 ou 3 glaçons et 4 cl Havana Club 3 years • Diluer avec de l’eau pétillante 26 Bamboleo et Oscar D’Leon seront le 15/03 aux Antillaanse Feesten à Anvers (info 03/314.37.32) Où boire un Mojito à Nivelles ? • La Canebière – rue de Bruxelles 26 – 067/21.22.30 • La Pinède – rue de l’Etuve 4 – 067/44.42.23 • L’Entracte – Grand Place 45 - 0473/405 905 • La Brasserie des Arts – Grand Place 51 – 067/21.83.73 • Le Saint Jacques – Rue des Brasseurs 31 – 067/22.05.06 Le s c e a u d ’ o r i g i n e g a r a n t i t l ’ au t h e n t i c i t é c u b a i n e d u r h u m H ava n a C l u b NIVELLES spectacles Le Waux-Hall Spontanément, il se confie à nous avec un mélange de gentillesse et de sagesse. Il n'hésite pas à nous faire rire, sans doute pour nous faire oublier qu'il est pressé. Aurait-il un train à prendre ? que je n'en avais donc pas besoin. La dame s'est excusée, elle était confuse… Mais en fait, nous sommes tous en train de mourir, vous, moi, chaque jour qui passe ne revient pas… On n’y pense pas assez… » JLT: « Ce que j'aime dans cette pièce, c'est que ce n'est pas du théâtre bourgeois; on est loin de l'élitisme ou du bavardage. Elle est intelligente sans être intellectuelle. Elle est belle sans être racoleuse ou boulevardière. C'est très touchant. On parle de l'amour, de la mort, de la vie, des parents, des enfants. Il y a aussi le ton de la pièce, ce refus de dramatiser, même s'il est question de choses dramatiques comme la maladie, l'enfance malheureuse ou l’incertitude du futur, il y a toujours une pirouette qui permet de relativiser.» NC: Personnellement, il y a un film de vous que j'adore, c’est « Un homme et une femme ». Or il se trouve qu'il réunit vos deux passions, la comédie et la course automobile. Où en êtes-vous à ce niveau ? JLT: « Vous savez, aujourd'hui je roule de plus en plus mal, j'ai arrêté. Mais c'est marrant, parce que quand je pilotais j'étais venu à Nivelles pour courir sur le circuit. Il y avait un grand virage avec des grillages, on le prenait de plus en plus vite jusqu'à 200 km/h, et puis je l'ai raté et j'ai écrasé tous les grillages. Vous savez, ils m'ont tout fait payer…, ce qui est normal. Existe-t-il toujours ? » NC: Il y a également une dimension émotionnelle pour nous, le rôle du père et de la fille étant joués par vous et votre fille. Nous avons été touchés par la magie de votre présence, car on a rarement l'occasion de vous voir ensemble. JLT: « Nous, on n’y pense pas à cela ; les choses passent malgré NC: Non, il a été reconverti en parc d’affaires. JLT: « Dommage, il était très beau et très sécurisant. » Rencontre sur un quai de gare… Après « Comédie sur un quai de Gare », nous avons rencontré Jean-Louis Trintignant. Nous sommes émus, encore touchés par la magie de la pièce, mais surtout à l’idée de rencontrer un monstre sacré du cinéma français. D’emblée, il nous met à l’aise. Il paraît fragile, accessible et disponible. Il se pose des questions, visiblement peu satisfait. Nous le rassurons : cette attente d’une heure quart sur un quai de gare au Waux-Hall fut un plaisir exquis, par la qualité du texte, le jeu subtil des acteurs, mais surtout par la grâce et la beauté de Marie Trintignant. Une heure quart de bonheur Jean-Louis Trintignant Comédien 28 nous et le public imagine le reste. Il se passe quelque chose dont on n'est pas conscient, quoiqu'il s'avère, malgré tout, que nous ayons des timbres de voix proches ou des gestes similaires. Mais le fait que l'on soit tous les deux dans cette pièce est un hasard. La pièce se joue dans le monde entier et ce n'est jamais avec un père et une fille. » NC: Cela fait longtemps que vous jouez cette pièce ? JLT: « Oui, plus ou moins 200 représentations. Demain nous serons à Huy ; nous aurions aimé aller à Bruxelles, car nous adorons jouer dans cette ville, au théâtre des Galeries, par exemple, mais cela n'a pas été possible cette année. » NC: Dans la pièce, il y a aussi le père qui, malade et sentant son futur derrière lui, veut absolument assurer celui de sa fille. Est-ce aussi votre réalité, même si j'espère que vous n'êtes pas malade ? Il sourit, un éclat de malice dans l’œil, et répond par une anecdote. JLT: « Je vais vous confier un truc : il y a quelques jours, on m'a contacté sur mon portable pour me proposer un nouveau contrat. J'ai répondu tout sérieusement que j'étais en train de mourir et NC: Avez-vous encore d'autres projets de théâtre ou de cinéma ? JLT: « Non, je ne fais plus de films pour l'instant. Le dernier, “ Ceux qui m'aiment prendront le train ”, date d'il y a 5 ans. » NC: Et on vous retrouve sur un quai de gare… JLT: « Oui , tout au long de ma carrière j'ai été poursuivi par les trains j'ai aussi joué dans des films comme “ Le Train ”, “ Compartiment Tueurs ”, “ Trans-Europ-Express ”, et puis, je m'appelle Trin… tignant. » NC: Il y a une certaine analogie entre votre carrière et celle de Marie. On vous voit peu à la une des magazines. Vous faites des choses importantes mais discrètement, est-ce volontaire ? JLT: « Vous savez, actuellement je ne fais plus grand-chose ; c'était surtout dans les années 70 et 80. Quoique, à l'époque déjà, j'ai tout arrêté pendant 2 ans pour faire de la course automobile. Aujourd’hui, je fais moins de choses, mais je m'applique davantage… » Et nous le laissons là. Marie le rejoint, aussi belle que sur scène, sauf que la pièce est terminée, et que la fille ne s'en va pas avec son nouvel amant, mais avec son père. Mais quel père… Stéphane Sergeant 29 Le Waux-Hall Du rire aux larmes… toujours le plaisir ! «La culture à Nivelles c’est la culture pour tous et avec toutes les associations culturelles locales. Le Waux-hall doit s’ouvrir à tous les publics et faire en sorte que chacun et chacune y trouve ses repères culturels. Tel est mon objectif depuis 1995 !» Pierre Huart, échevin de la Culture, président du Centre Culturel. En paroles ou en musique, le Waux-Hall vous invite à explorer le monde passionnant des sentiments. A vous de choisir l'itinéraire. Lo speziale (L'apothicaire) - le 21 mars 2003 Dramma giocoso en trois actes de Haydn sur un livret de Goldoni Supplément gratuit au magazine Nivelles Capital N°1 / mars 2003 Sempronio, l'apothicaire, ne se soucie guère de son officine. N'est-il pas plus instructif (ou plus séduisant) de passer ses journées à lire les nouvelles du vaste monde ? Sempronio lègue donc ses fonctions à son assistant Mengone, d'autant moins préoccupé de la bonne marche de la pharmacie qu'il est éperdument amoureux de Grilletta, pupille de son patron… La direction musicale est confiée à Philippe Gérard – Mise en scène d'Eric Gobin – Avec Isabelle Everarts de Velp, mezzo-soprano, Céline Scheen, soprano, Yves Saelens, ténor et Ludwig Van Gijsegem, ténor. Shake - Le 24 mars 2003 Une fantaisie ludique sur fond de naufrage, d'amours contrariés, de travestissements et de joyeuses pochetronades autour de "La nuit des rois", de Shakespeare. Dan Jemmett s'est entouré de cinq artistes, Valérie Crouzet, Julie-Anne Roth, Geoffrey Carey, Antonio Gil Martinez, Hervé Pierre, et d'une marionnette de ventriloque, devant cinq cabines de plage. La mer et le sable, c'est Shakespeare ; à Dan et aux cinq interprètes de nous présenter les règles du jeu. Des vacances de théâtre où souffle une délicieuse brise de liberté, d'invention et de plaisir partagé dans un humour des plus britanniques. Mise en scène de Dan Jemmett – Scénographie de Dan Jemmett et Denis Tisseraud – Costumes de Sylvie Martin-Hyszka – Lumières d'Arnaud Jung – Production exécutive de Philippe Sturbelle. Inconnu à cette adresse - le 2 avril 2003 Pièce choc, “Inconnu à cette adresse” marque les esprits tant par son thème que par sa forme. L'œuvre aborde avec intensité l'épisode tragique de la montée du 3e Reich. Deux hommes vivront ce tournant de l'histoire au détriment de leur amitié. C'est à la lumière de leur correspondance que la pièce saisit toute la tragédie de l'Allemagne nazie. Le résultat ? Un spectacle bref, sobre, palpitant comme un coup d'éventail qui serait assassin, beau comme une espérance perdue. Mise en scène de Martine Willequet – Avec Christian Labeau et Luc Van Grunderbeek. Shake 8 - 9 - 10 - 11 mars 2003 © Mario Del Curto 30 Vive le Carnaval ! Pour plus d’informations sur le programme et les abonnements proposés : Waux-Hall : place Albert-1er à Nivelles. - Tél : 067/88.22.77 Carnaval 2003 Le Carnaval est le temps de la ripaille, de la parodie et de la frénésie ; c'est la fête populaire par excellence. On expulse l'hiver et ses personnages hideux, inquiétants et fantastiques afin d'exhorter la venue du printemps qui marque un moment crucial, celui du renouveau de la vie et de la nature. Haut en couleurs, le Carnaval aclot est l'une de nos festivités les plus marquantes qui connaît un succès grandissant. Il se déroule toujours le week-end qui suit le Mardi gras. Le samedi est traditionnellement réservé aux enfants dont les meilleurs costumés sont récompensés. Le dimanche est consacré au fameux cortège carnavalesque: les gilles, les fantaisies, les géants et la ménagerie déambulent dans les rues nivelloises accompagnés de chars locaux. Le lundi après-midi a lieu le carnaval des écoles et le soir, le carnaval aclot. Les festivités se clôturent, le mardi, par le raclot. En tant que Député-Bourgmestre, j'aimerais féliciter chaleureusement le Comité des fêtes et son Président pour le travail considérable qu'ils accomplissent afin que ces quatre jours de liesse populaire soient une réussite! N'oublions pas les sociétés carnavalesques, les groupes folkloriques… qui contribuent au renom du Carnaval. A toutes et à tous, je vous souhaite un joyeux carnaval ! Maurice DEHU, Député-Bourgmestre L’Echevin des Fêtes remercie: • Voyage Horizon Bleu – Chée de Wavre 3A 1360 Perwez – tel. : 081/659580 – Fax. : 081/659581 • L’Ecole de Coiffures de Riva Bella de Braine-L’Alleud • Les produits de beauté L’Oréal • Contact et Contact 2 • Agence de voyage CITS Ces 8, 9 et 10 mars, nous fêterons dans la joie et la gaîté, le 101ème carnaval Aclot. Comme chaque année, nous aurons le plaisir d’entendre dès le matin le martèlement des sabots des gilles aidés par le tintement des apertintailles et la musique entraînante des fanfares. C’est le moment du défoulement individuel et collectif, des farces et des blagues de toute nature. Durant ce long week-end, enfants, parents, jeunes et moins jeunes, costumés ou non, pourront participer sans relâche aux festivités. Notre carnaval connaît une popularité et une renommée grandissante qui j’espère sera cette année encore à la hauteur des espérances de chacun. Outre ses jolies, miss carnaval et ses dauphines, ses prince et princesse, 17 groupes défileront cette année pour notre plus grand plaisir. Nous aurons également 11 sociétés de gilles et fantaisies qui animeront avec leurs musiques entraînantes ces jours de fêtes. Je tiens à remercier tous les membres du Comité qui se sont attelés à la préparation de cette 101ème édition, qui est à présent fin prête. Je profite également de l’occasion pour remercier la Ville de Nivelles, qui mettra les moyens budgétaires à notre disposition. Si l’on parle de l’ambiance qu’il règne lors du Carnaval de Nivelles, celle-ci ne peut être recréée par un comité ou une infrastructure seule mais bien par un public qui par sa satisfaction peut amener un événement à une réussite totale, c’est une chose primordiale sans laquelle le carnaval n’aurait pas de but. Vous découvrirez dans le présent supplément carnaval, le programme de notre traditionnel week-end de carnaval. Je souhaite que ces festivités soient l’occasion pour toutes les générations, de se retrouver autour d’une fête qui ponctue nos saisons. Camille Hacking Echevin des Fêtes Nivelles Capital est une publication de Xpresseo sprl - Chemin de Rêves 1 - 1400 Nivelles - Editeur : Luc Pieltain - Direction de la publication : Luc Pieltain et Stéphane Sergeant - Rédacteur en chef : Stéphane Sergeant - Création, réalisation et production: Xpresseo sprl - Responsable publicité et distribution: Xavier Bostem : 0495/61.34.94 - [email protected] - Contacts magazine et rédaction : Luc Pieltain : 0475/42.83.46 - [email protected] et Stéphane Sergeant : 0485/82.90.98 - [email protected] Carnaval 2003 Un peu d’histoire Sur les traces du carnaval... "Nous sommes bien convaincus que d'autres villes comme Binche, Fosse-la-Ville et Stavelot ont le privilège d'avoir un carnaval issu de nobles et longues traditions. Celui de Nivelles fait partie d'un folklore typique" disent les historiens aclots. Cent années de Carnaval à Nivelles Le Carnaval, tel qu’ on le connaît actuellement, a fêté son centième anniversaire l'an dernier, mais pas son centième cortège, car le cycle a été interrompu pendant les deux périodes de guerre. La date de naissance varie historiquement et, en consultant d'anciennes affiches, on constate que le premier cortège a vu le jour en 1902 ou en 1904. De toute façon, c'est proche des cent ans. Une fête endiablée … D'autre part, nous lisons dans Cinquante ans de vie nivelloise, période de 1890-1910, cet article où Charles Anciaux nous signale que les origines sont encore plus lointaines : "Au siècle dernier, le carnaval offrait l'aspect d'une fête endiablée à laquelle toute la ville prenait part, et coiffeurs comme bazardiers faisaient des affaires d'or en vendant masques, loups, confettis et claquoirs. Les premiers audacieux qui s'aventuraient dans la rue vers les trois heures de l'après-midi étaient escortés d'une nuée de gamins hurlant "In mass! In mass!". Puis, la contagion aidant, tout le monde s'enhardissait et la ville était bientôt remplie de bandes où le domino alternait avec le "scandaule", la veste retournée avec le châle des Indes. Les femmes s'habillaient en garçon, les hommes en grand-mère ou en femme et il n'était pas rare de voir de faux paysans en sarrau de Sart-Moulin ou en "buse". Le plaisir des dames de la bourgeoisie c'était "l'intrigue". On accostait le bourgeois en rue et au café - à la Régence, aux Arts, chez Valère, chez Vasse, au Commerce. A la faveur du travesti, les jeunes gens se montraient entreprenants vis-à-vis des jeunes filles, fort tolérantes ce jour-là. A la nuit tombante, on dansait au Waux-Hall, au salon Descotte, aux Canonniers, au Perroquet et nous en passons…” D'où une origine plus lointaine. Les premiers Gilles nivellois … Jean Detournay, dans un ancien Rif Tout Dju, écrit à propos du cortège carnavalesque de 1907 : « il y avait 69 sociétés présentes dont 15 nivelloises mais pas encore de gilles ». Entre autres groupes : les Résistants, les Tyroliens embêtants, les joyeux Clowns mélangés, les Travailleurs réunis, la Folie, les Jeunes Pierrots et … les Nourrices et Militaires (mais la nourrice était un jerrycan!). Les premiers gilles, les Nivellois, n'ont fêté leur 80ème anniversaire que l'an dernier. Tout cela est confirmé par Joseph Gauze, dans Nivelles en Roman Païs, en 1975 : "le carnaval de Nivelles date, croit-on, du siècle dernier. C'était une fête endiablée à laquelle toute la ville prenait part… En 1860, les Nivellois, le dimanche du Grand Feu, allaient en foule voir s'allumer d'énormes bottes de paille et de fagots dans les faubourgs ou près des fermes de la banlieue. Après la guerre 1914-1918, on commença à organiser des cortèges semi-folkloriques, avec la participation des Gilles nivellois, des géants et de la ménagerie. Par rapport au carnaval de jadis, il a beaucoup changé de nos jours, de nouvelles sociétés de gilles sont nées. Depuis quelques années, une "Miss Carnaval" ouvre le cortège, les enfants ont droit à leur propre défilé la veille du grand jour et puis, il y a l'ambiance, cette fièvre joyeuse qui monte et que chacun ressent." La multiplication des sociétés de Gilles Louis Genty persiste dans ce sens "depuis une vingtaine d'années, une nouvelle tendance s'affirme : les sociétés de gilles se sont multipliées, les groupements extérieurs se sont raréfiés (la conjoncture économique y est sans doute pour quelque chose) et un regain d'intérêt se manifeste en faveur de groupes nivellois qui choisissent des sujets d'actualité et qui se travestissent pour la circonstance". Il faut noter au passage qu'une affiche de 1967 signale un 65ème cortège carnavalesque avec la fête du "sixième centenaire des Géants". Il s'avère que le cortège a connu une période faste dans les années 1960-1970. C'était plutôt une cavalcade, tellement les groupes, Carnaval 2003 Un peu d’histoire venus surtout du nord et du sud du pays, étaient nombreux et variés avec plein de majorettes. Les chars étaient somptueux et la foule extrêmement nombreuse. Les moyens financiers étaient à la mesure des dépenses. Spécialités italiennes et françaises Pizza au feu de bois Avenue Léon Jeuniaux, 2 -1400 Nivelles Ouvert de 12 à 15h et 18 à 23h Restaurant et Traiteur Chée de Wavre 3A 1360 Perwez tél. : 081/659580 Fax. : 081/659581 ` Jean-Pol Segaert Rue de Namur 97-99 -1400 Nivelles (067) 21 92 05 ou (067) 21 43 58 Fax (067) 21 46 73 Fremé le lundi et le mardi (sauf pour les banquets) Le Carnaval, une fête vivante qui évolue encore Le carnaval de 1990 est l’un des derniers comptant autant de groupes. Nous y retrouvons six sociétés de Gilles, sans oublier les Paysannes. Treize ans plus tard, la composition a encore été remaniée. Les Gilles du Rif Tout Dju ont disparu et ont été remplacés par ceux de l'An 2000. Les groupes nivellois se multiplient; on retrouve côte à côte notamment les Enfants de Jean de Nivelles, les Pierrots, les Gaies Luronnes, en plus des Arlequins. L'aspect "carnaval" y gagne beaucoup. Cet historique du carnaval et de son cortège est succinct, nous en convenons. Cent ans, c'est toute une époque de vie associative qu'il faudrait peut-être replacer dans un autre cadre. Que d'événements importants se sont en effet produits durant cette ère, notamment deux guerres mais aussi une évolution impitoyable des loisirs! Nivelles : la principale cité carnavalesque de la région brabançonne Le carnaval est l’une des quatre manifestations les plus importantes de la vie nivelloise avec le Tour Sainte Gertrude, la braderie et, plus récemment, le marché de Noël. La journée agricole du lundi de Pentecôte en faisait partie mais elle n'a plus son aura d'autrefois à cause des différentes épidémies animalières. La manifestation purement folklorique qu'est ce grand rassemblement nivellois se veut de plus en plus régionale avec des groupes de communes voisines, de mieux en mieux costumés. Et il est intéressant de noter que les nouvelles entités du Brabant wallon organisent elles-mêmes des manifestations similaires qui attirent beaucoup de visiteurs, d'où une certaine dispersion des loisirs, une dissémination pourrait-on dire. Nivelles restera toujours la principale cité carnavalesque de la région brabançonne. Il vous suffit de ressentir l'esprit qui anime les nouvelles sociétés qui se forment et qui viennent compléter celles des gilles. L'engouement y est extraordinaire et il rassemble toutes les bonnes volontés aclotes. Jacques Davoine Avec l’aimable autorisation de Rif Tout Dju Carnaval 2003 La ménagerie n L’Argayo Place Emile de Lalieux, 13 1400 Nivelles 067 / 21 60 74 Garage Christian Weber Chaussée de Namur 67 1400 Nivelles Le p'tit Bruxelles 5 à sec Toujours là pour Moi ! Nettoyage à sec Rue de Namur, 50 - 1400 Nivelles Spécialités Cuisine Belge Rue de Bruxelles 22 - 1400 Nivelles 067 22 11 09 Ouvert non-stop du lundi au vendredi de 8h à 18h Le Canotier Par sympathie Carrosserie PASINETTI sprl Chaussée de Namur 67 a 1400 Nivelles Tél. 067 21 04 74 Fax. 067 21 04 84 La Vigneraie SCRL Avenue trigodet 46 -1401 Baulers 0477 477 735 Importation directe de vin français d'appellation d'origine contrôlée et d'apéritifs. Prêt gratuit de verres pour vos festivités. Toutes les boissons chargées dans votre voiture Notre métier: Le vin - Colis cadeaux: bière, vin, alcool, champagne Mise en dépot lors de banque -Location de verre, tables, bancs, pompe à bière Salle de dégustation, banquet, réunion: 50 personnes Vieux Chemin de Thines 10 - Zoning de Nivelles Tél: 067/84 15 38 - Fax 067/84 14 06 Ouvert la semaine de 9 à 19h, le samedi de 10 à 19h et le dimanche de 10 à 12h La Ménagerie : une des richesses du folklore nivellois. Les stars du cortège … Avec ses sept animaux qui accompagnent les géants : l'Argayon, l'Argayonne et leur fils èl Lolô, lors de la rentrée du Tour Sainte Gertrude et du Carnaval, la ménagerie recèle un patrimoine sur lequel nous vous proposons de jeter un regard en cette veille de carnaval. Les géants existent l'un depuis 1500, l'autre depuis 1645. On constate dans les pièces d'archives qu'ils faisaient partie de la procession depuis le XVIIème siècle. L'histoire nous apprend que le dragon existait déjà en 1441. Le cheval Godet et l'aigle apparaissent en 1637, le lion en 1640, la licorne en 1668 et enfin le chameau en 1713. Dans le Tour, le cheval Godet et le lion vont en tête, après les géants, la licorne précède le serment des arbalétriers, l'aigle, les archers et le chameau, les canonniers. Un destin tragique … Tous ces animaux ont connu bien des péripéties. Ils ont été vendus en 1786 par Joseph II, le réformateur. Le lion, le dragon et le chameau ont été reconstitués en 1926, mais ont péri lors des bombardements en 1940. C'est en 1980 que le Syndicat d'Initiative et de Tourisme de Nivelles, devenu Office du Tourisme, a reconstruit une ménagerie, telle qu'elle existe encore actuellement et qui appartient à cet organisme touristique. Une nouvelle vie … Les travaux de reconstitution ont été effectués avec, comme seuls éléments, un dessin de 1915 de Paul Collet et des photos de 1930 d'Octave Sanspoux. Mais elle a à nouveau subi une cure de jouvence parce que ces pauvres bêtes vieillissent et qu’en plus la tête de la licorne a été volée en 1998. L’Argayonne CAFE L'AMAZONE corne La Li Le Prévert La ménagerie Grâce aux subsides de la Province du Brabant wallon et de PromoNivel, Willy Beeckaert, l'artiste dessinateur, un Nivellois bien connu, l'a rajeunie avec une équipe de la ville sous la conduite de Philippe Demasy. La Lion Vins & Produits Méridionaux Rue de Bruxelles 18 - 1400 Nivelles Tel : 067 67 02 25 - Fax : 067 64 66 60 E-Mail : [email protected] Une autre nouveauté est venue s'ajouter à cette belle série d'animaux: à la lecture de nombreuses archives et documents divers, il apparut qu'un cheval Bayard (ou Bayart) prenait autrefois part autrefois à la procession de Saint-Michel. Il n'en fallait pas plus pour que surgisse ce nouveau projet. Aujourd’hui, c'est chose faite: le cheval Bayard a été reconstitué par Willy Beeckaert, une fois de plus. Jean-Pol Van Stalle, le responsable de cette belle ménagerie, est donc comblé et peut diriger une fameuse équipe de porteurs. Le mardi: Soirée des dames Rue de Bruxelles 13 -1400 Nivelles Tél/Fax : 067 21 14 83 www.prevert.be Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h Taverne - Restaurant Lolo et le Cheval Godet Jacques Davoine Avec l’aimable autorisation de Rif Tout Dju Au roi du Jambon Spécialiste du cervelas de cheval Grand Place 23 - 1400 Nivelles Tél. 067 21 58 38 L’Entr’acte L’Aigle Les parrains de la ménagerie : Grand Place 8 - 9 - 10 - 11 mars La licorne : Marraine : Mme Germaine Parmentier Parrain : M. Gilbert Menne Le chameau : Marraine : Mme Detournay Parrain : M. Francis De Hondt L'aigle : Marraine : Mlle Charlotte Delfosse Parrain : M. Didier Robert Le dragon : Marraine : Mme Janine Borrosch-Argot Parrain : M. Eugène Dedoyard Le lion : Marraine : Mme Gaby Glibert Parrain : M. Jacky Marchal Le cheval Bayard : Marraine : Mme Nicole Schleich Parrain : M. Michel Corthouts Ambiance sono comme vous l’aimez! Tarte Al'Djote Labellisée Spécialités et Plats régionaux Véritable Bouillabaisse - Petite Restauration 067 / 22 02 53 Chaussée de Bruxelles 102 - 1400 Nivelles Fermé le lundi soir et mardi toute la journée Séridel La sérigraphie de a à z Autocollants - Plaques P.V.C. & Alu - Lettrage autocollant véhicule - vitrine - panneau Impression digitale numérique sur vinyle et sur bâche 4 Chaussée de Charleroi -1400 Nivelles Tél: 067 21 85 49 Fax: 067 22 11 46 [email protected] CHINA INTERNATIONAL TRAVEL SERVICE BEIJING–BRANCH OF BELGIUM Beijing Tourism Administration Marketing & Promotion – China Tour Operator Membre de la Chambre de Commerce de Bruxelles – Agence réceptive Chinoise E-mail : [email protected] - [email protected] Site Internet : www.cits-beijing.com Nos remerciements à Willy Beeckaert pour sa collaboration. 44, avenue des Mouettes – Meeuwenlaan - 1640 Rhode Saint Genèse - Sint Genesius Rode Tél+Fax : 00 32 2 (02) 380.21.85 – Gsm : 00 32 475 (0475 )730.340 – Gsm China 00 86 13671188910 Carnaval 2003 Les participants Un cortège animé et coloré Comme chaque année, en plus de Miss Carnaval 2003, les groupes carnavalesques seront nombreux. Nous vous les présentons ci-dessous: Société Royale Les Gilles Nivellois Fondée en 1922 avec comme local le « Château d’or » sur la grand’place, actuellement la société compte 85 membres plus 20 musiciens et 11 pour la batterie. Son local est au « l’Focsal » place Albert Ier . Son président est Patrick LEVEQUE. La société porte le titre de « Société Royale » depuis 1993 L’Argayon Local : Brasserie « Le Canotier » Président : Daniel Heymans Création : le 11 novembre 1981 à 13 h 27’’ Nombre : 50 (Il espère 60 pour 2004) Membre du DPCN (Défense & Promotion du Carnaval de Nivelles) L’ Espontôle Société de Gilles créé en 1989, 17 copains décidèrent de se lancer dans l’amusement. Cela leur à bien réussi puisqu’ils sont actuellement une cinquantaine avec 9 batteurs et 17 musiciens. Le local est le Malcolm qui les accueille bien chaleureusement. Leur devise bonheur et gaieté. Président: Michel Paquet Les pierrots de Jean de Nivelles Après plusieurs années passées dans un groupe nivellois, Coquelet Patricia Présidente et De Blecker Sabrina Vice-présidente ont fondé une nouvelle société le 19 juin 2001. Et comme dans le cortège nivellois, il n’y avait pas de pierrots, l’idée fut venue de créer les pierrots de Jean de Nivelles. Cette société est mixte et comprend 44 membres. Notre local est le Prétexte, rue de Saintes à Nivelles. Les tenanciers nous y accueillent chaleureusement. Les Gaies Luronnes Le groupe s’est créé une première fois en 1986 et a participé au carnaval de 86 et de 87, pour se dissoudre ensuite, recréation du groupe en 2001. Les participants sont au nombre de 22, le local est le Roman Païs, 72 Chée de Bruxelles et la présidente est Janine Rigaux. Les Arlequins de Jean de Nivelles Après plusieurs années passées dans un groupe de fantaisie nivelloise, Muriel Claes et Christine Goffart Président et Vice-présidente actuellement ont décidé de former en date du 10 février 2001 une nouvelle Société Mixte. « Les Arlequins de Jean de Nivelles » dans le respect des traditions binchoises en y ajoutant une petite touche nivelloise et ceci en accord total avec Monsieur Pourbaix président des Arlequins de Binche et de son épouse, nous les remercions sincèrement pour l’aide qu’ils nous ont apporté. Pourquoi un groupe d’Arlequins ? tout simplement pour donner au carnaval de Nivelles une touche de jolies couleurs jaune, rouge et bleu. Si vous voulez en savoir plus sur notre costume venez voir. Notre local : “ la Taverne restaurant l’Union “ génial nous y sommes bien accueillis. Notre toute jeune société compte actuellement une vingtaine de membres, mais nous savons déjà que d’autre nous rejoindrons l’année prochaine. Société de Gille L’APERTINTAILLE Président : Olivier PERAUX , 0477/35.33.86. Local: café « LE CENTRAL » Membre : 104 Date de création : 1975 Gilles de l’an 2000 Les gilles de l’an 2000 ont été fondés en 1998. Il s’agissait à l’époque d’une bande de vieux copains qui voulaient trouver une idée originale pour passer le cap de l’an 2000. Cette initiative ne devait durer qu’une seule année et finalement en 2001, par manque de folklore, ils décidèrent d’en faire un groupe permanent. Ils sont aujourd’hui composés de 40 membres dont le président est Monsieur Nicolas Delfosse. On peut les rencontrer au Pèlerin et leur objectif est de perpétrer les traditions et surtout le costume de Gilles. Les paysannes Nivelloises Les paysannes Nivelloises fêteront cette année leur 21 ième anniversaire. La présidente, Lucienne Delestienne en est la fondatrice. Il y a quelques années lorsque ses enfants ont du quitter le groupe des Gilles Nivellois pour une question d’âge, elle décida de créer son propre groupe. C’est avec l’aide de Marcel Hanne, président des Gilles Nivellois, qu’elle s’initia à la lourde tâche de présidente. Actuellement, les paysannes sont composées de 70 membres qui se partagent le Malcolm avec les membres de l’Espontôle, et on peut dire que la communauté se passe plutôt bien… Les Mitants d’Jean d’Jean Fondé en 1974 avec une première participation au carnaval en 1975, émane de l’Amicale du personnel de la Wiggins Teape, une douzaine de participants à la première et une soixantaine au dixième anniversaire. Accompagné depuis 26 ans d’un groupe de Dames, (30 participantes en 2003). Trente participants accompagnés de la batterie et 14 musiciens. Président Pierrart Franz. Les enfants de Jean de Nivelles Le groupe « les Enfants de Jean de Nivelles » a été créé en décembre 2000. Sur l’initiative de Mesdames Sophie Hanse et Marianne Mabille la sortie aux collèges du carnaval 2001 est programmée. Dès le début, ces Dames ont des idées bien précises, et les buts pour mener à bien cette expérience ne manquent pas. Le premier but des fondatrices du groupe est de permettre aux enfants nivellois d’avoir leur groupe, encadré par des adultes. Le deuxième est de permettre aux jeunes tamboureurs nivellois, formés à l’école de tambour de Nivelles, d’avoir la possibilité de sortie et de faire leur carnaval, (but de leurs répétitions d’une année complète). Le dernier n’est autre que de proposer des prix démocratiques, en réalisant des activités tout au long de l’année, pour que le prix ne soit pas un obstacle au carnaval des membres, jeunes ou moins jeune. Dès le cortège 2001 terminé, ces dames se remettent au travail, elles forment un comité, décident que tous les membres seront en Jean de Nivelles, d’ouvrir le groupe à tous et de participer complètement aux activités carnavalesques en 2002. Le groupe se réuni à l’Amazone Place Emile de Lalieux. La présidente, Madame Hanse, se tient à votre disposition pour toutes informations. Les membres entre 15 et 20 personnes de tout âge, sont impatients de vous accueillir au sein du groupe. Miss Carnaval 2003, bientôt en Chine ? Née le 01 avril 1986, Melissa Oliveira est d’origine portugaise. Elle décide de s'inscrire au concours de Miss Carnaval par curiosité et pour tenter une nouvelle expérience. C’était l'occasion de se surpasser, de vaincre une certaine timidité et de prendre la parole en public. Pourtant, elle n'en était pas à sa première expérience, elle avait déjà présenté des robes de mariée à l’occasion d’un défilé de mode. Concilier l'école, (elle est en 4ème science économique à l'IPET de Nivelles), les répétitions pour l’éléction de Miss Carnaval et son job au Fouquet's n'a pas toujours été aisé. Mais sa persévérance a été récompensée. En effet, en plus du titre de Miss Carnaval, elle s'est vue remettre le premier prix : un voyage en Chine. Xavier Bostem Miss Carnaval 2003 entourée de ses 2 dauphines, Anne- Sophie Collart et Aude Bellello Carnaval 2003 Le programme Samedi 9 mars 2003 : Carnaval des enfants 14h30: Départ du cortège (gare de l’est) avec la participation des T’Chapelles, du lolo, du Corps Musical Nivellois, de l’Ecole de Tambours et des enfants déguisés. 16h00: Concentration des participants au Waux-Hall (Grand’Place) Spectacle pour enfants, élection du prince et de la Princesse du Carnaval. Dimanche 10 mars 2003 : Ordre du Cortège : 1. Les Enfants de Jean de Nivelles, 2. Les Pierrots, 3. Les Arlequins, 4. Les gaies Luronnes, 5. Les Paysannes, 6. Les Mitants d’Jean d’Jean, 7. L’Argayon, 8. L’Espontôle, 9. Les Gilles Nivellois, 10. L’Apertintaille, 11. Les Gilles de l’An 2000. Itinéraire : Gare de l’Est, Rue de Namur, Rue de l’Evêché, Rue des Vieilles Prisons, Grand’Place pour le rondeau. Dès l’aube: traditionnel « ramassage » en batterie des Gilles et groupes de Fantaisie. A partir de 8h30: Réception des Sociétés de Gilles et Fantaisies à l’Hôtel de Ville par les autorités. Vers 16h00 : Rondeau de la Cavalcade suivi du rondeau des Gilles et Fantaisies. 101ème Cortège carnavalesque. • Cavalcade : Départ Gare de l’Est à 14h00 Ordre du Cortège : Carnaval des écoles Place Emile de Lalieux de 13h30 à 15h00. Grand rondeau des Gilles et Fantaisies. Distribution d’oranges. 1. Le président, les personnalités et invités 2. Le Char des Miss, 3. Madison Show de Boussois, 4. Les Bouts entrains de Braine le Château, 5. CéSéNiens de Nivelles, 6. Les Géants Aclots, 7. Les Joyeux Pierrot, 8. Char Kapelle-op-de-Bos, 9. Sainte Barbe de Nivelles, 10. Momus de Rebecq, 11. Le Char du Café des Arts de Nivelles, 12. Les Amis de Braine le Château, 13. Mante Chinoise, 14. Les Zwetekes de Villers-la-Ville, 15. Le Char Quinot de Nivelles, 16. Les Touches à Tout et les Géants de Perwez 17. Le Canon à Confettis, 18. L’Echo de Venise de Nivelles. Itinéraire : Rue de Namur, Rue de l’Evêché, Rue des Vieilles Prisons, Rondeau sur la Grand’Place face à l’Union. YARIS. La plus sûr des petites voitures. Lundi 10 mars 2003 : Garage de l’Aviation s.p.r.l. Chaussée de Mons 1 - 1400 Nivelles Tél. + 32 (0)67 89 02 11 Carnaval Aclot Itinéraire : Place Emile de Lalieux, Rue de Namur, Grand’Place. 19h15: Formation du Cortège 19h45: Départ du Cortège Vers 21h15: Rondeau (Gran’Place) suivi des brûlages de bosses des Gilles et Fantaisies. Ordre des Sociétés : 1. Les Enfants de Jean de Nivelles, 2. Les Pierrots, 3. Les Arlequins, 4. Les gaies Luronnes, 5. Les Paysannes, 6. Les Mitants d’Jean d’Jean, 7. L’Argayon, 8. L’Espontôle, 9. Les Gilles Nivellois, 10. L’Apertintaille, 11. Les Gilles de l’An 2000 Mardi 11 mars 2003 : • Cortège des sociétés de Gilles et Fantaisies : Départ : à 15h00 de la Gare de l’Est A partir de 14h00 : RACLOT des diverses sociétés nivelloises. La Foire du Carnaval Du samedi 1 mars au mercredi 12 mars 2003 Les forains, en collaboration avec l’Echevin des Foires Bernard Lauwers, participeront au Carnaval des enfants qui se déroulera le samedi 8 mars et proposeront des tarifs réduits les mercredis 5 et 12 mars 2003. Restaurant • Brasserie Au Marché GrandPlace 3- -1400 Nivelles Tél.: 067/21 41 41 Ouvert dès 11.00, 7 jours sur 7 Taverne • Restaurant Hôtel • Restaurant • Brasserie GrandPlace 5- -1400 Nivelles Tél.: 067/21 76 75 Ouvert dès 11.00, 7 jours sur 7 GrandPlace 7- -1400 Nivelles Tél.: 067/21 12 41 Petit déjeuner complet dès 7h. du matin Les Arcades Hôtel de Commerce La Brasserie des Arts remercie chaleureusement ses partenaires du carnaval 2002. André Flauhaux, Ministre de la défense Maurice DEHU, Député-Bourgmestre Par sympathie Les entreprises de construction HAYEZ 2, zone artisanale des carrières - 7180 Arquennes - Tel 067/ 87 96 92 Les entreprises Melon, peintures et décorations 3 b, rue Jean-Baptiste Loriaux - 6210 Frasnes-Lez-Gosselie - Tel 071/ 85 11 24 Fruits et légumes Régine 574 – 576 Chaussée de Ninove - 1080 Bruxelles - Tel 02/ 521 70 63 IMMO PARIS 4, place de l’abreuvoir - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 33 34 SONORITY 84, Chaussée de Nivelles - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 02 51 BANQUET ET LOCATION 21, rue du bosquet - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 47 99 Mercedes-Benz Garage Havaux SA 89, Chaussée de Namur - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 22 08 ASSURANCES Claude Bertin 1, rue de Mons - 1400 nivelles - Tel 067/ 21 23 48 Baptista 52, Chaussée de Nivelles - 1461 Ittre - Tel 02/ 366 02 69 La jeune banque AXA 1, rue de Mons - 1400 Nivelles - Tel 067/ 33 90 94 Atlantic Sea foods 44/47 Boulevard du Midi - 1000 Bruxelles - Tel 02/ 514 65 80 Nivelles VOYAGES 33/Bt 11, rue de Saintes - 1400 Nivelles - Tel : 067/ 84 00 03 LE SOMMELIER 84 a, rue du bon voisin - 1480 Tubize - Tel 067/ 64 62 31 Le ROI DU JAMBON 23 GD place de Nivelles - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 58 38 Myrtille 29, rue de Namur - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 66 09 5, rue de Namur - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 02 59 Renée- Claude Shopping Center de Nivelles - Tel 067/ 21 75 97 10, rue des combattants - 1421 Ophain - Tel 02/ 385 36 91 Spiritueux DUBOIS ET FRERE 26, rue Bayard - 1420 Braine-l’alleud - Tel 02/ 385 32 22 NIVELLES spectacles Le Théâtre de l’Operette Le Théâtre de l’Opérette souffle ses 15 bougies … N.C. : Comment fonctionnez-vous ? W.L. : "Monter une opérette coûte environ 25.000 euros, ce qui est très difficile à amortir. Nous essayons donc d’engager des artistes qui connaissent la pièce afin de limiter le coût des répétitions. Nous louons les costumes à Bordeaux, les décors à Charleroi, il faut compter les partitions, les assurances, etc. Heureusement il y a beaucoup de bénévolat car pour l'instant nous ne recevons pas encore de subsides." 15 ans déjà que le Théâtre de l’Opérette de Nivelles se bat pour défendre un genre musical auquel le succès actuel des comédies musicales donne un nouveau souffle. 15 ans cela se fête, aussi avons-nous voulu faire honneur à celui qui y consacre sa vie et qui le dirige avec passion : Monsieur Willy Lambert. N.C. : Comment décrire l’opérette pour ceux qui ne la connaissent pas ? (Jacques Taylès, qui répète "Phi Phi" en ce moment nous a rejoint, c'est lui qui répond) J.T. : "C’est un spectacle musical constitué d’une intrigue, de théâtre, de chant et de danse. Cela se joue sans amplification comme à l’opéra, il faut donc une certaine technique vocale. C’est très proche de comédies musicales comme le Fantôme de l'Opéra." Citoyen d'honneur de Nivelles et membre de la Confrérie de la Tarte Al Djote, Willy Lambert est un personnage. Certains se souviennent peut-être de sa carrière de footbaleur qui lui permit dans les années 60 d'être 7 fois champion de Belgique. Pour les autres, sachez que l’opérette est sa passion depuis toujours. Aujourd’hui, entouré d’irréductibles fidèles, il dirige une équipe d’une centaine de personnes représentant tous les métiers du spectacle : les artistes, les musiciens, les choristes, les techniciens, les habilleurs, les coiffeurs et l’intendance. N.C. : Comment fêterez-vous cette 15ème année ? W.L. : « Il y aura un spectacle festif que nous présenterons au WauxHall le 30 mars à 15h30, et nous préparons pour novembre, « La Route Fleurie » de Georges Guetary qui a été joué à l'origine par Bourvil et Annie Cordy. » N.C. : Quels sont vos projets pour cette nouvelle année ? W.L. : "Nous envisageons de monter un opéra, La Tosca, au Waux-Hall, ce qui ne sera pas simple évidemment." Les répétitions de "Phi Phi" viennent de reprendre, nous prenons congé de Willy Lambert non sans l'avoir félicité et lui donnons rendez-vous le 30 mars prochain pour l'aider à souffler les 15 bougies du Théâtre de l'Opérette. Stéphane Sergeant Willy Lambert Théâtre de l'Opérette de Nivelles - Infos : 067/22.03.47 N.C. : Parlez-nous de votre programmation … W.L. : « Nous présentons 12 à 13 spectacles différents par an. Pas uniquement des opérettes, il y a également des spectacles musicaux et de cabaret. Nous nous produisons à Nivelles, bien sûr, mais également ailleurs en Belgique et en France. Depuis 11 ans que l’équipe actuelle est en place, nous avons acquis une notoriété auprès du public, des professionnels et sommes reconnus par la Communauté Française. Nous avons déjà présenté des succès comme “La Veuve Joyeuse”, “La Belle de Cadix” ou “la Vie Parisienne”. » N.C. : Quelles sont les grandes vedettes qui s’y sont produites ? W.L. : «Jacques Taylès, notre metteur en scène qui travaille aussi au Palais des Beaux-Arts de Charleroi et qui a joué à Paris avec les plus grands comme Luis Mariano ou Annie Cordy. Il y aussi un nivellois, Jean-Charles Gosseries qui a beaucoup de talent et qui peut envisager une carrière à l’opéra, Eliane Robin, Patrick Labiche et beaucoup d’autres.» 48 49 Evénement La nuit des généraux... Comme chaque année, la célèbre remise des labels de qualité de « la tarte al djote » (22e édition) a eu lieu ce 11 février au Waux-Hall. Bien plus qu’une simple cérémonie, cette soirée est un véritable spectacle en soi, où se mêlent traditions, humour, musique et convivialité. La confrérie, toute une histoire… Cette année, la confrérie peut s’enorgueillir non seulement d’avoir un nouveau « Grand Bailli », Jean Vandendries, mais aussi de procéder à des modifications de ses statuts. Créée en 1980, elle se compose au minimum de 11 membres associés (et au maximum de 55) – portant les titres de Chevalier, Chevalier apprenti et Chevalier du Conseil des Sages (max. 11 membres) – tous indépendants du commerce et de la fabrication de la « tarte al djote ». La confrérie a pour objet de sauvegarder et de promouvoir l’ancestrale recette, mais aussi et surtout de faire connaître le patrimoine historique, folklorique, touristique et culturel de la ville de Nivelles. Depuis 1981, l’activité principale de la « confréîye dèl târte al djote » consiste à sélectionner les maisons qui, par la qualité de leurs produits, font honneur au caractère gastronomique de cette tarte, composée d’un fromage fermenté de vache (la « bètchéye » de Nivelles) et de bettes. Et Djan Djote devient… général aviateur ! Eh oui, cette année, la mascotte de la confrérie se met à l’heure militaire ! Pour cette occasion, le ministre de la Défense, André Flahaut, et le général Singelé, commandant militaire de la province, font de notre ami, le quatrième détenteur du costume de général 4 étoiles, après le roi, le chef de la Maison militaire et le chef de la Défense. On remarquera dans les mains de Djan Djote des maquettes d’avions d’autrefois, commémorant l’ancien aérodrome de Nivelles, devenu depuis zoning industriel. Juste avant la remise des labels, la confrérie a l’habitude de promouvoir la culture nivelloise 50 sous toutes ses formes : compagnies théâtrales, chanteurs, ainsi qu’une partie humoristique épinglant les protagonistes des grands moments de la vie nivelloise de l’année écoulée, ce qui ne manque pas de piquant ! Labels : la qualité avant tout ! Attendu par tous, le moment fort de la soirée est sans aucun doute la remise des labels de qualité. Les chevaliers « tasteurs » se réunissent plusieurs fois par an dans l’une des 5 commanderies instituées au sein de la confrérie pour « taster » à l’aveugle le produit de chaque fabricant de la place de Nivelles. Sous le palais de ces spécialistes, les tartes se révéleront immédiatement excellentes, bonnes ou mauvaises. La confrérie attribue alors des labels de qualité (de 1 à 4 étoiles) aux commerçants de la ville. Aujourd’hui, seules les maisons labellisées respectent la recette ancestrale de cette spécialité aclote datant du XIIIe siècle. Grâce à tout ce travail et à l’expérience acquise depuis plus de 20 ans, la confrérie peut se targuer de défendre avec professionnalisme cette bonne vieille « tarte al djote » ! Au son de la fanfare du Meyboom, le spectateur est ensuite invité à déguster la fameuse tarte dont on parle depuis le début de la soirée. Pour les lecteurs désireux de connaître tous les secrets de la confrérie et de sa tarte, sachez que nous y reviendrons plus en détail dans un prochain numéro. En attendant, bon appétit ! Sylvie Kaye Liste des fabricants labellisés : « Confrérîye dèl tarte al djote a.s.b.l. » Rue du Panier Vert n°12 - 1400 Nivelles NIVELLES people Rencontre Un grand cru classé à Nivelles… Louis Havaux : « Ne dites pas “œnologue” mais “passionné de vin” ! » Nivellois pur et dur, Louis Havaux l’est, même s’il nous reçoit à Arquennes, où il habite à la suite de l’expropriation de sa maison nivelloise. D’emblée, il se met à table et nous le laissons se raconter sans l’interrompre, tant l’homme est passionnant et passionné par un sujet qui nous donnera vite soif. Voyez-plutôt. De l’imprimerie au Mondial du Vin… Tout commence par son premier métier, l’imprimerie. Par opportunisme, mais également parce que, comme beaucoup de Belges, il a une passion pour les bonnes bouteilles, il rachète un magazine spécialisé, Le Sommelier belge, dont il devient l'éditeur. Très vite, il se met à signer des articles, tout en découvrant l’univers de Bacchus. En 1983, il organise en Belgique le concours de “meilleur sommelier du monde” auquel participeront plus de 30 pays, et crée un salon dédié aux professionnels : le Mondial du Vin. Plus tard, il sera aussi à l’origine de l'un des plus grands concours internationaux : le Mondial de Bruxelles. Reconnaissance internationale et découverte des plus grands châteaux… Dès sa première édition, ce salon s'avère être un cru exceptionnel. C’est le départ d’une reconnaissance qui le mène à ce qu’il est aujourd’hui, une sommité en matière de vin. S’ensuit une vie vouée au culte du vin, à sa culture, à sa dégustation et à la rencontre des gens qui le font. Les propriétaires des grands châteaux, et les autres : les artistes ou artisans souvent moins connus que sont les œnologues, les chefs de cave, les vignerons et, bien sûr, les sommeliers, dont il est toujours secrétaire général de la Gilde (excusez du peu !). Louis Havaux 52 Simplicité, humilité et art de vivre … Imaginez un Nivellois qui parle vin d’égal à égal avec les plus grands œnologues et les propriétaires des plus grands crus ! Louis Havaux n’en a pas pour autant la grosse tête. C'est notre intérêt qui le pousse à raconter ses voyages, ses rencontres, les concours internationaux, les séances de dégustations à l'aveugle, et l'art de vivre que partagent ceux qui font et qui aiment le vin. Chaque fois qu’il cite un château ou un cépage, son œil pétille, avec un éclat tout particulier pour Saint-Emilion et les vignobles bordelais, dont, préciset-il avec nostalgie, « la Belgique a longtemps été le premier consommateur au monde ». On le laisse nous guider sur sa planète, faite de vignobles vallonnés gorgés de soleil, de celliers parfumés et de personnages aussi passionnés que lui. Car les vignobles, il les a tous parcourus, et s'il a une préférence pour la France, il nous parle de Roumanie, d’Espagne, d’Italie, du Nouveau Monde… et même de Belgique, en exhibant avec une fierté une bouteille de chardonnay provenant du Wijnkasteel Genoels-Elderen à Riemst. Vie passionnée et retraite passionnante … Aujourd’hui, son fils Baudouin a repris les rênes de la société Vinopres, qui organise entre autres Megavino (un salon pour le grand public), le concours Mondial de Bruxelles et édite Vino Magazine. Il n’en reste pas moins très sollicité et occupe des fonctions telles que président de la Fédération internationale des Journalistes et Ecrivains des Vins et Spiritueux et est membre du Grand Jury européen, un jury de dégustateurs triés sur le volet. Nous terminons l’entretien en dégustant un Saint-Emilion 1994, et en évoquant une autre de ses passions, la tarte Al Djote. Il est l'un des fondateurs de la confrérie et c'est avec la même passion qu'il nous parle de cette spécialité de la gastronomie locale, de ses ingrédients, de ceux qui la fabriquent, de la prochaine remise des labels. On s'y donne rendez-vous et, c'est certain, Louis Havaux a tant de choses à raconter que nous le retrouverons encore dans les pages de Nivelles Capital. À suivre donc… Stéphane SERGEANT Retrouvez Louis Havaux dans l’émission Millésimes, présentée par Guy Lemaire le vendredi après le JT Soir ou en boucle, toute la nuit, le jeudi sur la Une à la RTBF. 53 NIVELLES people Rencontre Tatami sweet tatami Joëlle Cleys : « La classe internationale» Passer 30 minutes sur un tatami avec une championne de karaté peut s’avérer, dans certains cas, être une éternité. Classée 4e au niveau européen depuis plus de 4 ans, Joëlle Cleys – 26 ans, et bientôt 27 – fait partie de notre équipe nationale depuis ses 18 ans. Alors, le karaté, elle connaît. Elle connaît même bien. Cette année, elle a décidé de stopper la compétition en kata pour se consacrer au combat pur, et elle espère bien faire des résultats. J’ai donc préféré faire l’interview en zone neutre, à savoir la cafétéria : on ne sait jamais… des fois que mes questions ne lui plaisent pas. N.C. Joëlle, ferme tes yeux et rappelle-toi ton plus grand souvenir. J.C. “C’était en janvier 2000, je ne l’oublierai jamais. J’ai gagné l’Open de Paris, qui est un des plus grands tournois mondiaux. Il y avait énormément de monde, et je suis tombée contre la française Nathalie Leroy qui était championne d’Europe et du Monde en titre. Et je l’ai battue sur le fil, tout cela devant son public. C’était un sentiment extraordinaire.” N.C. Penses-tu que le karaté soit une école de vie ? J.C. “Effectivement ! Il faut se dire que le karaté est un sport solitaire. Lors d’une représentation, on est seule face à ses professeurs, seule face au public. Il faut pouvoir prendre sur soi et garder le contrôle. Le karaté est surtout un art martial avec toutes ses traditions et son respect vis-à-vis de l’autre. C’est également une école de discipline.” N.C. Comment gère t-on une vie de championne de karaté en Belgique ? J.C. “Le karaté n’est malheureusement pas un sport assez médiatisé. Il n’est pas présent aux Jeux Olympiques parce qu’il est toujours considéré comme art martial, et non comme un sport. Il est donc difficile de trouver des sponsors et d’intéresser le public. Heureusement, à Nivelles, j’ai réussi à être aidée par Peugeot, qui me sponsorise très activement. Mais il faut bien avouer que je suis un cas très rare dans le karaté belge. “ N.C. Joëlle, tu refermes les yeux et tu te projettes dans le futur. Que vois-tu ? J.L. “Ma médaille européenne ! Je la veux et je l’aurai. Peut-être en mai au championnat d’Europe ?” N.C Le rendez-vous est pris ! Joëlle Cleys 54 N.C. Comment devient-on une championne de karaté ? J.C. “Je viens d’une génération où on ne commençait pas le sport avant 7-8 ans. La compétition commençait seulement vers 15 ans. Aujourd’hui, les jeunes commencent à 4 ans. À 10 ans, ils font de la compétition tous les week-ends et ce sont les parents qui les poussent. Moi, mon conseil serait d’aller vers l’envie de l’enfant, de suivre son rythme. Notamment en karaté, on a l’aspect kata et combat. Il faudrait plus s’investir dans les katas quand on est jeune et, seulement après, faire des combats. Le karaté n’est pas une course contre la montre, et surtout pas une course aux résultats.” Luc Pieltain 55 NIVELLES people Est-ce là le chemin parcouru par votre agence de publicité‑? Rencontre Le poids des plumes Henry Lagneaux: Président de l’A.N.D.E. À l’heure du portable et de l’e-mail, l’ « Association nivelloise des Écrivains » se fait fort d’accueillir et de promouvoir les amoureux du beau mot. C’est dans son bureau du Ministère de la Communauté française que son président, Henry Lagneaux, nous reçoit. « C’est au terme de mon expérience politique un peu bousculée qu'est né un irrépressible besoin d'exprimer une liberté retrouvée. Celle-ci s'est trouvé un point de chute dans l'écriture. » Henry Lagneaux est un passionné. Il écrit, il lit et, par-dessus tout… il écoute. Il est surtout un fervent défenseur de la plus grande des libertés, la liberté d’expression. Dommage‑! Dans ce cas contactez Ph. Lange chez Action & Enterprise. Agence conseil en communication GSM‑: 0475 49 52 73 N.C. Parlez-nous de la mission de l’association. H.L. “Fondée en 1982 à l’initiative d’Edmé Pening, l’ « Association nivelloise des Écrivains » est une structure d’accueil pour toute personne qui souhaite s’exprimer dans l’écriture. Nous accueillons donc des gens d’horizons différents, mais qui ont comme dénominateur commun une propension à en découdre avec la feuille blanche.” N.C. Vous n’accueillez donc pas que des professionnels de l’écriture ? H.L. “Non, effectivement. On ne s’arroge d’ailleurs aucun droit de censure ou de critique définitive sur un quelconque écrit. On considère que celui-ci est l’émanation profonde de la personne, et qu’en cela, elle est estimable, et qu’il est dès lors difficile d’appliquer des règles objectives par rapport à une œuvre quelle qu’elle soit. Par ailleurs, toutes les formes d’écriture sont les bienvenues. Nous composons essentiellement des textes à connotation poétique, mais il va sans dire que la prose, la nouvelle, le roman ont droit de cité dans notre association.” N.C. On écrit de 7 à 77 ans ? H.L. “Oui, nos portes sont ouvertes à chacune et chacun. Toutes les catégories d'âges s'y côtoient avec bonheur (le benjamin vient de fêter ses vingt ans, l'aînée en compte plus de quatre-vingts !). De la même manière, hommes et femmes s'y retrouvent pratiquement à parité.” N.C. On dit souvent que les jeunes ne lisent plus. Peut-on dire également qu’ils n’écrivent plus N.C. On dit souvent que les jeunes ne lisent plus. Peut-on dire également qu’ils n’écrivent plus? H.L. “Je pense que l’on se méprend ; il s'avère que beaucoup de gens cultivent un jardin secret, et dans ce jardin secret, l’écriture occupe une place importante. Cela peut prendre la forme d’un journal intime dès le plus jeune âge ou des feuilles contenues dans un tiroir qu'on a la ferme intention de ne jamais publier. Et c’est en cela aussi que notre association a son utilité. Elle peut faire percevoir chez ces gens l’intérêt qu’il y a à entreprendre la seconde partie de la démarche, qui consiste à lire devant d’autres et à partager ses écrits.” N.C. Tous les mois vous publiez « Pégase ». H.L. “Effectivement, c’est une revue qui est publiée à l’issue de nos ateliers mensuels et qui reprend pour l’essentiel des poèmes qui ont été présentés dans le cadre de ces ateliers. On se procure « Pégase » exclusivement sous forme d’abonnement. Il faut à cet égard souligner l'ampleur du travail réalisé par notre équipe de rédacteurs en chef : Ghislaine Renard, Walter Bellotto et Vincent Defraiteur ! “ N.C. Quels ont été pour vous les grands moments de l’association ? H.L. “En 1998, nous avons édité Les Moissons romanes, qui est un recueil collectif. Nous avons également organisé un récital de poésie au Musée de Nivelles. Nous espérons renouer prochainement avec ce genre d'événements.” Luc Pieltain Pour tout renseignement: Henry Lagneaux Boulevard de la Résistance,103 1400 Nivelles Tel.:02/413.20.26 (bureau) Mail: [email protected] 57 VIVRE la ville Le plan de mobilité Une ville, une vie. Le plan de mobilité de Nivelles, tout le monde en parle depuis longtemps. De rumeurs en rumeurs, de projets en en projet, il prend forme. Le projet est énorme. Ça a pris du temps. Mais, depuis le 27 janvier 2003, c’est devenu très concret. Les plans ont été présentés et approuvés à l’unanimité au Conseil Communal. Nous avons rencontré Pierre Huart, l’ Echevin de la Mobilité, pour qu’il puisse nous expliquer plus en détail ce en quoi ce plan va modifier notre ville … et notre vie. N.C. Quelles solutions veut apporter le plan de mobilité ? P.H. “Le problème de l’engorgement de Nivelles est complexe et se situe à plusieurs niveaux. Le problème de base est surtout lié à la situation du centre ville de Nivelles. Quand on dit le centre ville, c’est la Grand Place mais également tous les axes commerçants. Il y a énormément de voitures ventouses dans le centre ville ou de voitures de transit. Ce sont donc des gens qui traversent Nivelles d’un point sud à un point nord et vice versa sans s’y arrêter. Si on veut faire revivre de manière générale le centre de Nivelles, il faut se pencher sur le problème de base: la mobilité.” N.C. Comment fonctionne le plan de mobilité ? P.H. “On s’est fixé deux objectifs principaux. D’une part, donner plus de place et de confort aux piétons au niveau de la Grand-Place et des axes commerçants. Quand on dit plus de confort, je pense par exemple aux mamans avec leur poussette ou aux personnes à mobilité réduite qui ont aujourd’hui vraiment du mal à circuler dans Nivelles. C’est rare quand un trottoir est convenable sur plus de 50 mètres. L’autre point, c’est le problème de la circulation de transit. Des gens qui traversent Nivelles, qui génèrent énormément d’inconvénients et qui n’apportent pas beaucoup d’avantages. Nous avons confié cette étude en collaboration avec la région wallone à un bureau suisse. C’est un atout pour nous car ce sont des gens qui ont énormément d’expérience en gestion des centres ville et en plus ils ne connaissaient pas du tout Nivelles… Ils sont venus sur le terrain, ils se sont imprégnés de l’esprit de la ville. Ils ont commencé en octobre 2000 mais le dossier a réellement démarré en mars 2001. Il a fallu donc près de 24 mois pour aboutir.” 58 N.C. Quelles ont été les grandes étapes de l’étude ? P.H. “Il y a d’abord eu un diagnostic. Nous avons mis en place un comité d’accompagnement Nous avons mis autour de la table toutes les personnes directement concernées ou qui en représentent d’autres. Nous avons rencontré le représentant des commerçants, la ligue des familles et on leur a demandé quels étaient leurs problèmes au quotidien, qu’est-ce qu’ils souhaitaient voir amélioré. Ensuite il y a eu une analyse des objectifs et des contraintes. Les objectifs, ce sont les attentes de la ville, ce que tout le monde veut. Les contraintes, ce sont par exemple, les projets urbanistiques déjà en cours. Suite à cela, nous avons débouché sur les actions détaillées. Ce sont des propositions concrètes d’amélioration du centre ville. Et ça, cela va modifier la vie de tous les Nivellois puisqu’on envisage notamment de “piétonniser” plusieurs côté de la GrandPlace. On envisage d’y créer une zone d’échange pour les bus. Il y aura plus d’espace pour les piétons sur les trottoirs, plus d’espace pour les cyclistes.” N.C. Comment cela se traduit-il sur le terrain ? P.H. “A court terme, au niveau de la Grand Place, on va tranformer en piétonnier le barreau entre l’Hôtel du Commerce et la banque Fortis. Et on va surtout créer 3 gros ronds-points dissuasifs. Les commerçants et même des riverains ont demandé également de permettre une plus grande rotation au niveau des emplacements de parking. Suite à l’étude, on remarque que certains axes sont complètement saturés pendant la journée. Deux zones ont été définies. Une zone englobant la rue de Namur et le centre ville, où on demandera la plus grande rotation et où le tarif de stationnement sera un peu plus élevé qu’ailleurs. La deuxième zone, à l’extérieur de la première, sera à tarif de stationnement moins cher. D’autre part, il y aura les parkings qui font partie des contraintes en tant que projet urbanistique en cours. Un promoteur privé va réaliser au 100 rue de Namur deux dalles de parking, une publique au-dessus et une privée en-dessous. Donc, on lui impose de faire un parking, en contrepartie, la région wallone lui octroie des subsides. Autre exemple, la rue Sainte Anne, c’est une rue qui va changer de sens. La rue Saint Georges, même chose.” N.C. A-t-on prévu une place pour le vélo à Nivelles ? P.H. “Oui, effectivement, des propositions ont été faites dans ce sens sachant que le problème se situe dans l’étroitesse de certaines rues. Par exemple, Rue Sainte Anne, il y aura une zone réservée aux cyclistes, c’est prévu. Le but est de trouver des parcours, des itinéraires sécurisés sur les axes principaux. Par exemple, du centre ville vers le parc ou vers la gare. Il y a d’autres part des propositions de pistes cyclables quand la largeur le permet.” N.C. Quels sont les premiers grands ouvrages ? P.H. “Ce qui est déjà décidé et qui est lancé, c’est la rue du Béguinage. C’est une des propositions qui va être mise en pratique rapidement. Dans cette rue, il y a des riverains mais aussi deux écoles. Donc à certains moments, au début et à la fin des cours, le site n’est pas sécurisé. Nous allons donc élargir les trottoirs de part et d’autre, réguler les stationnements et aménager un parking communal à proximité. Ce projet en tant que tel passe au conseil communal du mois de février, donc cela va aller vite et il est subsidié à concurrence de 75 000 euros. Le démarrage des travaux est prévu, après adjudication, pour octobre ou novembre 2003. Il en ira de même cette année pour le Faubourg de Mons toujours au niveau de l’école où se pose la même problématique.” N.C. Rome ne s’est pas construit en un jour. Nivelles non plus ? P.H. “L’ensemble de ces travaux est évidemment étalé sur plusieurs années, tout d’abord pour une question de budget mais aussi car c’est en avançant que l’on se rendra compte de l’influence d’un projet sur l’autre. Il faudra peut-être modifier certains projets en cours d’évolution.” Luc Pieltain Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.nivelles.be, le plan y est publié ! 59 Publi-reportage La biométrie selon Xelios : une technologie empreinte d'efficacité. Fondé par Herman Pattyn en 1964, le garage Pattyn est spécialisé dans la vente et l’ après-vente des voitures de marque Audi et Volkswagen ainsi que des véhicules utilitaires Volkswagen. Actuellement, c'est le fils, Christophe Pattyn, qui dirige l'entreprise avec l'aide de son épouse, Cécile Eliard. La protection des informations devient de plus en plus essentielle. Il est donc nécessaire de disposer d'un système de contrôle d'accès le plus performant possible. La biométrie (analyse du corps humain) est actuellement la solution informatique la plus fiable pour s'assurer de l'identité d'une personne. Parmi ces systèmes d'analyses, le contrôle d'accès par empreintes digitales est celui qui présente le plus d'avantages. Et la technologie Xelios est celle qui offre le plus haut niveau de performance. Après les systèmes optiques de contrôle d'empreintes digitales, maintenant dépassés, ce sont les capteurs capacitifs qui font l'actualité, car ils sont mieux adaptés aux fonctions d'identification et d'authentification. Quelle expérience ! Après avoir vendu près de 10.000 véhicules et en avoir entretenu bien plus, on peut parler d'expérience mais aussi de la reconnaissance des clients fidèles pour l'engagement de cette famille à toujours vouloir faire mieux. Service, qualité et qualification : les maîtres mots. Le garage Pattyn a très à coeur de défendre sa devise : "Nous choisir, c'est avoir la garantie d'un service de qualité". Une qualité Iso 9002, assurée par des mécaniciens qualifiés et très spécialisés. N.C. : Parlez nous de votre métier aujourd’hui C.P. : « Il ne suffit plus d'utiliser le tournevis avec habileté, il faut aussi savoir manier l'outil informatique, l'électronique, l'électricité automobile, etc. Tout cela est indispensable pour entretenir les nouveaux véhicules. Cette course en avant technologique ne fait que croître à en croire les fiches techniques du nouveau VW Touareg ou encore la nouvelle Audi A8. La tâche n'est pas moins ardue pour les vendeurs qui doivent connaître la complexité des véhicules sur le bout des doigts et les formules de vente de plus en plus variées telles que le leasing opérationnel, le leasing financier, le renting, etc. » N.C. : Comment se profile le futur dans un environnement économique difficile ? C.P. : « Dans un métier où la concurrence est de plus en plus ardue, il faut avoir la passion de son métier. Cette passion, nous n'en manquons pas. C’est avec enthousiasme et détermination que nous surmontons toutes les crises économiques ou autres que nous rencontrons. Pour moi, les mots clés sont investissement à longs terme, formation pointue du personnel, ainsi que flexibilité et compétence. Nous avons aussi la chance de disposer de deux marques qui sont plutôt en avance, j’en veux pour preuve la commercialisation du moteur Diesel à injection directe depuis maintenant 14 ans avec les premiers TDI. » Le futur, Christophe Pattyn ne le craint pas, il connaît la qualité de ses produits et se battra toujours pour la défendre. 60 Xavier Bostem Publi-reportage Portrait d'une concession automobile régionale : Le Garage Pattyn Le garage Pattyn en chiffres : • 12 emplois plein temps dont : 1 réceptioniste - 1 vendeur - 1 peintre - 1 carrossier - 4 mécanicien - 1 magasinier - l’administration et la comptabilité étant assurée par Madame Pattyn et la gérance par Christophe. • Près de 300 véhicules neufs vendus par an • 17 voitures exposées et 35 de stock en permanence Plus de points de contrôle, c'est plus d'efficacité La capture de l'image d'une empreinte digitale consiste à trouver les lignes tracées par les crêtes (en contact avec le capteur) et les vallées (creux). Cette image est donc constituée à partir des points de contact du doigt sur le capteur. Xelios propose la solution la plus performante actuellement sur le marché, avec un système permettant de capturer 650 points de contrôle sur le capteur (pour 20 à 40 la plupart du temps chez les autres fabricants), avec les tous derniers capteurs capacitifs. Une solution pour tous Convenant à tous les outils de développement, XELIOS permet d'intégrer facilement et rapidement la biométrie remplaçant avantageusement les conventionnels mot de passe et code PIN. Le XELIOS Biometric SDK fournit les contrôles ActiveX pour les procédures de capture, stockage et cryptage d'empreinte, et la gestion des utilisateurs. Il fonctionne sous Windows 98/Me, Windows NT, Windows 2000, Windows XP et également sous Linux et Mac Os. Manu Dewit Olivier Locufier Research and Development Director Xelios International Clavier Biométrique XELIOS. Ce clavier remplace petit à petit les claviers habituels. Il s'agit d'un clavier équipé d'un capteur capacitif à empreinte digitale de dernière génération. Il existe également une souris biométrique Xelios, ou un périphérique Stand Alone. Ets Pattyn et Fils Rue Dernier Patard 7 1470 Baisy-Thy 067/77.88.71 XELIOS BELGIUM Ch. de Houdeng 195 7070 LE ROEULX Tél: 064/67.18.38 Fax: 064/67.18.30 www.xelios.fr 61 Publi-reportage Le net… nettement plus fun ! Aujourd'hui, Internet est devenu un média incontournable. Ce constat, d'une évidence frappante, implique un corollaire qui l'est peutêtre moins : de la banalisation de l'Internet naît la nécessité d'y être présent de façon remarquable. Laurent Van Duyse, co-fondateur de la société ActiveIDEA, nous explique comment se faire remarquer sur la grande toile. N.C. Quel est le lien entre ActiveIDEA et Internet ? LVD : "Depuis près de trois ans, nous sommes spécialisés dans l'e-marketing. Notre force est de combiner une solide expérience marketing à une parfaite maîtrise technique. Nous avons ainsi pu développer de nombreux projets à grande visibilité, tels que la bataille de boule de neige virtuelle, le concours Pay&Go To Ski, les newsletter de Proximus, Pay&Go et Nokia, le jeu Surf&Call pour Belgacom. Ou encore les sites de Proximus-Interactive et le nouveau site Mestdagh." N.C. Alors, comment faut-il se faire remarquer sur le web ? LVD : "Aujourd'hui, tout le monde surfe. Pour d'innombrables raisons. Dès lors, pour n'importe quelle société, avoir un site web est aussi indispensable qu'avoir le téléphone. Mais pas n'importe quel site. Un prospectus statique ou une liste de prix, ça n'intéresse personne. Par contre, un site qui bouge, ça attire les internautes. On peut, par exemple, imaginer des concours en ligne, des cyberenquêtes ou les sites pour "chatter". Bien sûr, l'e-mail est capital, lui aussi. Il permet d'entretenir des relations plus directes, et plus intimes, entre une marque et ses consommateurs. Prenez, par exemple, une newsletter, ou des offres promotionnelles ciblées qui parviennent régulièrement à des personnes a priori intéressées. Et nos serveurs peuvent en envoyer plus de 50.000 par heure. Vous imaginez l'efficacité ?" N.C. Quelles sont les recettes préconisées par Active IDEA dans ce domaine ? LVD : "Et bien, justement, ActiveIDEA n'applique pas de recettes toutes faites. Notre credo est plutôt d'offrir des solutions sur-mesure. Sur base des objectifs marketing, nous développons un concept original que notre équipe technique va mettre en œuvre. Nous avons la volonté de toujours faire reculer les frontières du possible. Résultat : nous proposons une communication pointue et performante qui ne passera pas inaperçue." Manu Dewit Pour en savoir plus sur ActiveIDEA, surfez sur www.activeidea.com ou appelez Laurent Van Duyse au 02/537.52.00. 62 NIVELLES redécouverte Tourisme Promenons nous… Bien vivre dans une ville est souvent synonyme de « bien la connaître ». Nous avons tous nos points de repère, nos habitudes en fonction de l’endroit où l’on vit, de notre lieu de travail… À toujours faire les mêmes trajets, on en arrive à ne plus voir ou à ne plus prendre le temps de regarder ce qui nous entoure. Nous vous invitons à (re-)découvrir Nivelles sous un profil que peu connaissent. La promenade que nous proposons est reprise dans le guide « Vill’en poche : Nivelles ». 23 - "Le Palais du Cigare" Itinéraire n° 4 de « Vill’en poche : Nivelles ». Début de la promenade par la Grand’Place, puis rue des Frères-Piersaux (n° 6), rue de Bruxelles (nos 32 et 66), bd des Fleurs-de-Lys (nos 1 à 11), rue Laurent Delvaux (nos 30 et 32), avenue Burlet (n° 46, 55, et du n° 71 au n° 81), rue François-Lebon (nos 20 à 28). Fin de la promenade par la prison, la gare et le square du Baron-Seutin. Retour à la Grand’Place par la rue de Namur. Mini-guide « VILL’EN POCHE : Nivelles » Nivelles à la Belle époque – Itinéraire n° 4 (Collection Autrement Dit, disponible à l’Office du Tourisme de Nivelles). Office du Tourisme de Nivelles asbl 25 rue de Charleroi 1400 Nivelles Tel : 067/21.54.13 À la découverte de l’Art nouveau et de l’Art déco La fin du XIXe et le début du XXe siècle sont marqués par l’arrivée de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques et de nouveaux architectes. Leur passion pour l’art de vivre, leur savoir-faire et les progrès de l’industrie vont donner vie à de nouvelles idées, parfois très audacieuses et peu comprises du grand public de l’époque. Nivelles regorge de maisons – habitées en grande partie par des particuliers – dont les façades dévoilent le talent des architectes belges de cette époque. Nous vous proposons de flâner, tout en restant attentifs à ce que vous verrez… Certains détails, ou même certaines maisons, semblent très banals ; mais en y regardant à deux fois, on découvre souvent de vraies merveilles. Le Palais du Cigare, situé à l’angle de l’avenue Général-Jacques, par exemple, est à ce titre tout à fait remarquable. Construit en 1938 par un architecte bruxellois, J. Manneback, pour un marchand de cigares, cette maison apparemment abandonnée n’a plus grand-chose pour séduire... Elle est située à un carrefour très passant, et les quelques instants passés au feu rouge ne suffisent peut-être pas à éveiller la curiosité. Et pourtant ! Le terrain à bâtir, peu profond, et les prescriptions communales rendaient la construction difficile, donc intéressante… La solution trouvée par l’architecte fut de construire une maison en éventail autour d’un hall d’entrée central. Deux imposantes colonnes (en forme de cigare ?), situées de part et d’autre du palier, accueillaient les visiteurs. Il est dit que l’intérieur de la maison devait être luxueux. Sur la gauche de la propriété, on devine l’ancienne pergola surplombant le jardin, sûrement bien agréable à l’origine ! Même sous la pluie, son actuelle austérité nous a fait rêver… En face, du Palais du Cigare, on remarque une autre habitation d’angle datée de 1935, enduite de ciment imitant la pierre. Elle a été construite par un architecte originaire de Lodelinsart, venu s’établir à Nivelles. Percée en 1932, la voierie Général-Jacques est bordée d’une grande variété de maisons, construites pour la plupart en style Art déco dans la décennie qui a suivi… Promenez-vous donc à Nivelles et n’oubliez pas de lever les yeux sur les différentes maisons devant lesquelles vous passez peut-être tous les jours ! À bon entendeur, bonne promenade ! Isabelle Gouriou Merci à Madame Sabatini 63 REDECOUVRIR le Roman Païs La Maison du Tourisme La Collégiale, point d’orgue du circuit découverte des édifices romans. Communiquer et développer l'attractivité du Roman Païs… La Maison du Tourisme du Roman Païs est opérationnelle depuis novembre. Beaucoup de choses ont été dites à propos de sa genèse et de sa complémentarité avec l’Office du Tourisme de Nivelles. Nous avons voulu en rencontrer les acteurs principaux afin qu’ils nous présentent leurs projets pour attirer et séduire les touristes. Bernard lauwers - Pierre Vanderborght - Yves-Henri Feltz C'est Bernard Lauwers, Président de la Maison du Tourisme et Echevin du Tourisme de Nivelles, qui préside ce tour de table où nous retrouvons également Pierre Vanderborght administrateur délégué (ex Grand Bailli de la Confrérie de la Tarte Al Djote) et Yves-Henri Feltz directeur de la Maison du Tourisme, rien que du beau monde donc. NC : Parlez nous de vos projets pour développer le tourisme dans la région PVDB : "L’une des priorités était bien sûr de fixer les budgets. Car, disposer d’une région au patrimoine touristique ne suffit pas, il faut le communiquer et cela nécessite des moyens. Concrètement : nous allons développer un plan guide et promouvoir une balade à travers le Brabant Wallon destinée à faire découvrir les édifices romans de la région. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de l'année consacrée à l'architecture." NC : Un circuit pour découvrir les édifices romans, voilà qui est intéressant ? PVDB : "On part du brabant de l’Est où l’on trouve l’église Saint-Martin à Orp-Le-Grand, une mini collégiale en pur style roman. On passe ensuite par Jodoigne pour l’église Saint-Medard, puis par Tourine-La-Grosse, par Villers-La-Ville pour la brasserie, un vestige roman laïque, par HautIttre où il y a aussi une belle église, pour terminer par la Collégiale de Nivelles. Cette intégration dans le Brabant Wallon nous permet d’étoffer l’offre touristique du Roman Païs." NC : Parlez nous du Plan Guide et de son rôle ? YHF : « Le Plan Guide sera un document d’appel qui doit permettre une diffusion la plus large possible vers tous les publics qui voudraient découvrir la ville et sa région. De format réduit afin de limiter les coûts d’envois, il comprendra un grand plan avec en médaillon les attractions touristiques du Roman Païs et des informations relatives au logement et d’autres infos pratiques. » NC : Il y a aussi un guide et des cartes postales ? YHF : "Oui, nous allons rééditer une série de cartes postales de Nivelles et des autres villes du Roman Païs. Nous allons aussi développer un guide qui reprendra de façon exhaustive le patrimoine et le potentiel 64 régional, et nous participerons en tant que Maison de Tourisme à des salons spécialisés comme ceux de Lille ou d'Anvers. Pour étoffer l’offre, nous allons en plus du circuit consacré aux églises romanes, exploiter ce qui existe auprès des syndicats d'initiatives et offices du tourisme des autres villes, à savoir les randonnées balisées sur leur territoire. On voudrait les regrouper en un document commun reprenant toutes les informations pour permettre aux visiteurs d'organiser et de profiter au maximum de leur promenade. Nous souhaitons également regrouper les forfaits découvertes et les visites organisées de chaque office du tourisme, car nous avons des demandes pour découvrir l'ensemble du Roman Païs en une journée. » NC : Ne faut-il pas enrichir l'infrastructure d'accueil et développer le tourisme vert ou rural, avoir des chambres d'hôtes ou des hôtels de charme ? PVDB : « Oui, l'offre actuelle est insuffisante. Il serait intéressant qu'un groupe spécialisé, comme le groupe Accor, investisse dans la région. Un hôtel complémentaire ferait beaucoup de bien. L'un de nos objectifs doit aussi être de réveiller l'intérêt de ce type d'investisseur pour notre région. Pour cela nous comptons aussi sur l'appui de la ville et de la province. » NC : Le challenge est de taille, il faut activer l'ensemble des composantes de la ville afin de la rendre plus attractive pour les touristes . PVDB : "Oui, nous pensons notamment aux commerçants qui ont un rôle primordial à jouer en étant davantage disponibles. Nous prônons des heures d'ouvertures identiques à celles du Shopping . Cela permettrait aux touristes de faire des achats sur le temps de midi entre deux visites. Nos commerçants doivent comprendre que c'est aussi leur intérêt." BL : "Je confirme cela. J'en veux pour preuve les griefs des navetteurs qui après 18 heures trouvent la plupart des commerces fermés. La fermeture des magasins le midi est également un handicap. Par ailleurs, si la ville compte un patrimoine incontournable, il faut reconnaître qu'on pourrait faire beaucoup pour la rendre plus attractive. La rue de Namur par exemple, qui devrait être la colonne vertébrale de la ville, ne tient absolument pas la route au niveau infrastructure. On a un rôle à jouer, en décidant par exemple d'y aménager un semi-piétonnier. J'ai le même sentiment pour la rue de Bruxelles." NC : Est-ce qu'un événement culturel à forte visibilité ne serait pas une bonne stratégie pour faire parler de la ville et de la région ? Nous avons entre autres le Waux-Hall ? YHF : « Nous y pensons, des villes comme Quimper ont un festival musical et c’est très profitable. Nous disposons de lieux comme le Waux-Hall mais également d’édifices religieux ou d'autres comme le moulin d'Arenberg. On pourrait toucher un public large via une programmation étudiée et cela permettrait de donner une image forte de la ville. » PVDB : « Il ne faut pas perdre de vue que nous devons respecter une parité entre les 5 communes du Roman Païs. La priorité est de médiatiser les événements existants comme les Fêtes Médiévales de Braine-Le-Château, le marché du Théâtre d'Ittre, ou le Tour Sainte Gertrude. Les événements locaux doivent être organisés par les offices du tourisme locaux. Toutefois on peut imaginer un Festival à travers le Roman Païs. » BL : « Il y encore d'autres projets à l'étude, comme un pré-ravel, un ravel et l'amélioration des chemins de promenade, pour lesquels nous pourrions compter sur des aides régionales, mais l'important est de réaliser rapidement l'essentiel des priorités afin d'enclencher une dynamique, le reste se fera au fur et à mesure. » Merci Messieurs, nous ne manquerons pas de revenir sur ces projets dans nos prochains numéros. Stéphane Sergeant Maison du Tourisme du Roman Païs Infos : 067/22.04.44 [email protected] 65 NIVELLES Mains vertes En collaboration avec Central Jardin L’éveil du jardin L'hiver s'achève, lentement mais sûrement. Il est temps d'enfiler ses bottes, de dépoussiérer les outils, et de sortir prendre soin du jardin qui a la gueule de bois. Pourquoi ? A cause de l'acidification du sol due aux pluies et à la neige. Les nombreuses mousses dans les gazons, les plantations et les parterres le prouvent, il est donc urgent d'intervenir. Sans compter que l'acidité du sol augmente les risques de maladies telles que la rouille, l'oïdium ou les taches noires. Bref, le diagnostic n'est pas franchement folichon, et des mesures s'imposent. Mais lesquelles ? Pour le savoir, rien ne vaut une analyse du sol : elle permet d'apporter aux différents problèmes les solutions adéquates. Les conifères Pour commencer, taillez vos conifères en haies ou isolés. Ne retirez pas plus d'un tiers du volume de la plante. Et, surtout, respectez sa forme naturelle : n'en faites pas une colonne corinthienne alors qu'il s'agit plutôt d'un menhir. Prenez soin également de la taille de vos plantes, car cela participe à leur bel aspect. Enfin, épandez de l'engrais spécial conifères, riche en magnésium, qui les rendra plus résistants au brunissement et au dépérissement. Pas besoin de se creuser le bulbe pour bien planter ses bulbes ! A chaque type de plante son engrais : surtout ne pas se tromper. Nos petites têtes blondes vont faire des bonds, des bonds… Les azalées, les rhododendrons et les autres plantes de terre de bruyère Poursuivez les plantations déjà entamées. Vers la mi-avril, les boutons commencent à s'ouvrir sur les azalées et les rhododendrons : c'est le moment de choisir le coloris qui vous plaît. Si, malgré vos bons soins, le feuillage des rhododendrons ou des azalées reste pâle ou jaune (chlorose), c'est probablement parce qu'il manque de fer. Dans ce cas, arrosez-les avec un engrais riche en fer. N'omettez pas de nettoyer le sol et couvrez-le d'écorces de pin (cela réduit votre tâche de nettoyage). Enfin, continuez le traitement anti-dépérissement sur les rhododendrons dont les boutons sont encore fermés. Hamamelis, Camélia, Mahonia et Viburnum tinus 66 Arbres fruitiers Placez des bandes de glu autour du tronc, car cela empêche une bonne partie des insectes d'arriver sur vos arbres. Continuez le traitement contre la cloque du pêcher. Terminez la plantation de fruitiers. Vérifiez l'état de vos tuteurs et ligatures. Veillez à ce que les attaches ne soient ni trop serrées, ni pas assez, car elles risqueraient de blesser l'écorce, ce qui laisserait le champ libre aux maladies. Dégagez le gazon autour des troncs sur un diamètre d'environ un mètre. Et n'oubliez pas d'utiliser un engrais spécifique. Réalisation: Manu Dewit - Luc Pieltain A vos sécateurs, c'est le moment de prendre soin de vos rosiers. Rue de la Samme 30 7181 Arquennes Tél. 067 87 77 78 Fax 067 87 91 60 67 Découvrez les matinées du jardinage de Central Jardin Samedi 15 mars 2003 à 9h30 Participez au premier cours de jardinage organisé par votre pépiniériste Central Jardin. Coups de coeur Quelqu’un m’a dit… …d’écouter le premier album de Carla Bruni. Alors, je l’ai écouté et j’ai été séduit. Quand un mannequin descend de la rampe, c’est rare qu’il ne dérape pas. Pour Carla, c’est différent. De sa voix douce et chargée, elle nous touche par sa simplicité et sa fraîcheur. Sans chichis, avec des mots simples, elle nous ouvre les portes de son univers. Alors, entrez sans frapper et laissez-vous porter ! Luc Pieltain Carla Bruni – “Quelqu’un m’a dit ” – chez Naïve (réf. NV 43411). Cours n°1: La taille des rosiers Programme: • Accueil dans la serre • Explication sur la technique de la taille • Mise en pratique • Verre de l’amitié Vous repartirez avec le rosier de votre choix en cadeau. P.A.F.: 15 euros Inscription obligatoire soit par téléphone au 067 87 77 78 soit en passant au magasin. Attention, les places sont limitées. LUZ CASAL … Une voix qui vient d'ailleurs, vous souvenez-vous de Talons Aiguilles d'Almodovar ? … La belle Luz est de retour avec une douzaine de chansons simples qui parlent d'amour et dont l'atmosphère subtile caresse les sens. Ecoutez la plage d'ouverture, "Ni Tu Ni Yo", 3 minutes 36 de bonheur. Pour ceux qui ne comprennent pas, passez directement à "Je voudrais Tant Que Tu Comprennes" … Stéphane Sergeant Luz Casal "Con Otra Mirada" chez Epic (EPC5096679) S’aimer plus que tout … La Star Academy, c’est pas notre truc. Mais faut-il pour autant se masquer les yeux et se boucher les oreilles ? Les mauvaises langues disent que la montagne a accouché d’une souris. Nous, on dit que la souris est charmante, qu’elle a de la voix et tout ce qu’il faut, sans doute, pour rejoindre les grandes que sont Vanessa Paradis ou Axelle Red. Donnons-lui sa chance, écoutons sa chanson, je suis sûr que Mélanie nous aimera plus que tout. Stéphane Sergeant Mélanie Martins –“ S’aimer plus que tout ” – chez Chrysalis Music Rue de la Samme 30 -7181 Arquennes Tél. 067 87 77 78 - Fax 067 87 91 60 ; distribué par Zomba. 69 NIVELLES sport Basket Les hauteurs de Nivelles se portent bien ! Le Royal Alsec Nivelles Basket-ball, c’est l’histoire d’une ascension fulgurante dans les plus hautes sphères de notre basket national. C’est surtout l’histoire d’une bande de copains qui n’ont pas peur de mouiller leur maillot, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Car, faut-il le rappeler, une grande équipe, c’est un cinq de base, plus tous les autres qui permettent de rendre l’exploit possible. Promenade à 3,05 m avec Stéphan Bornauw, le président du club. N.C. De la 2e provinciale à aujourd’hui, quel chemin parcouru ! S.B. “ Pour la petite histoire, c’est un groupe d’amis qui avait décidé de s’investir dans le basket à Nivelles. Nous nous étions donné huit ans pour atteindre la 3ème nationale. Au bout de six ans, l’objectif était atteint. Une première montée en 1re provinciale, 2 ans en Nationale 4 et, depuis trois ans, la Nationale 3. On n’a pas traîné ! Cette année, notre début de saison n’a pas été des plus glorieux. Nous avons commencé avec une victoire sur cinq matchs. Heureusement, on s’est rattrapé par la suite avec un 7 sur 9, ce qui nous positionne à la 5e place du classement.” N.C. Une telle évolution nécessite des moyens ? S.B. “ L’équipe a évidemment évolué au fil des divisions. Cependant, nous ne faisons pas n’importe quoi dans notre politique d’acquisition de nouveaux joueurs. Nous avons probablement le plus petit budget de la série, mais on le gère très bien. Ce à quoi on s’engage, on s’y tient. Et tout est basé sur l’honnêteté et la confiance. Nous avons un capitaine et un distributeur qui sont là depuis six ans. De nos jours, c’est assez rare pour être souligné. Le groupe est soudé et solidaire.” N.C. Et puis il y a les sponsors ? S.B. “ Oui, sans les sponsors, aucun rêve n’est possible à ce niveau. Notre politique de sponsoring fonctionne à deux niveaux. Tout d’abord, nos gros sponsors, dont ALSEC est le fer de lance. Mais il y a aussi Trametal, ImmoRoman, la Brasserie Duvel et Electric Collet. Nous avons également une quarantaine d’annonceurs plus petits, mais qui sont tout aussi importants. Les petits ruisseaux font les grandes rivières…” N.C. Quel est votre politique au niveau de l’école de jeunes ? S.B. “ Nous avons onze équipes de jeunes, qui évoluent pour la plupart au niveau supérieur de leur poule. Nos jeunes sont présents dans toutes les catégories nationales et provinciales, sauf les filles chez lesquelles il n’existe qu’une équipe cadette régionale et une équipe minime provinciale. Notre politique au niveau des jeunes est une politique verticale. Nous essayons de faire que ces jeunes puissent évoluer et passer aisément à l’échelon supérieur. Par exemple, les mêmes systèmes de jeux sont enseignés à tous les niveaux, de manière à avoir une continuation, catégorie après catégorie.” 70 Pour en savoir plus : Salle de la Dodaine Plaine des Sports Reine-Astrid Parc de la Dodaine - 1400 Nivelles Contact : S. Bornauw : 067 21 98 68 – 0497 42 81 37 N.C. Un pronostic pour la fin de saison ? S.B. “ Une troisième place, et l’objectif sera atteint.” Luc Pieltain 71 2 jours 2 nuits Amsterdam Un printemps à Amsterdam en collaboration avec Métropole populaire et très appréciée des amoureux de la nature, Amsterdam vous émerveillera par la beauté de ses canaux et de ses maisons Amstellodamoises datant du « Siècle d’Or ». L’ambiance, une chaude hospitalité, le décor, le charme du centre historique du 17ème siècle, les façades fleuries, les ponts pittoresques, les bateaux résidentiels … tout vous enchantera. Le jeudi, les boutiques sont ouvertes tard le soir, et nombre d'entre elles sont ouvertes également le dimanche. De plus, toutes les curiosités sont aisément accessibles. Bref, chacun trouvera chaussure à son pied ! Office de Tourisme des Pays-Bas Avenue Louise, 89 1050 Bruxelles Tél : 02/543.08.00 72 Un enchantement à chaque coin de canal 160 Canaux, 1.281 ponts, 550.000 cyclistes … Façades imposantes, ponts pittoresques, bateaux résidentiels, marché aux fleurs flottant, cuisine de qualité et surtout une chaude hospitalité … L’ambiance est cosmopolite avec un mélange de cultures coloré, le décor est historique. La jovialité règne. Le charme de la Leidseplein, Rembrandt au Rijksmuseum, la maison d'Anne Frank, une comédie au Carré, les bistrots bruns où l'on vous sert de la bière dans des verres à Coca-Cola ... Une ville au grand cœur, où tout est possible. Des curiosités qui valent le détour : • La ceinture de canaux date de 1663. Jolies maisons à pignons le long du Herengracht: autrefois les riches marchands habitaient ici. • Le Muziektheater (Théâtre musical) est le palais culturel de la ville (opéra, danse …). Carré est l'endroit pour les grands spectacles et comédies musicales, et l'acoustique du Concertgebouw est considérée comme une des meilleures du monde. Tuschinski est le plus beau cinéma art déco du pays. • Goûtez une table de riz indonésienne. • Le Palais Royal sur le Dam (ouvert au public). Il y a toujours foule sur la place devant le palais. • Dans la Nieuwe Kerk (nouvelle église) et le Beurs de Berlage (l’ancien bâtiment de la Bourse) le mariage du prince héritier Willem-Alexander et Maxima a été célébré. • Le seul marché aux fleurs flottant d'Europe sur le Singel. • La maison d'Anne Frank où la petite Juive se cacha des Nazis et rédigea son célèbre journal. • Au Museumplein le Musée Van Gogh, le Stedelijk Museum (arts plastiques) et le Rijksmuseum avec “La ronde de nuit” de Rembrandt. On peut aussi visiter la maison de Rembrandt. Magnifiques voiliers anciens au Nederlands Scheepvaart Museum (Musée Néerlandais de la Marine). • Les Amstellodamois ont un faible pour la place Waterloo et son marché aux puces. Ambiance internationale à la Leidseplein et art déco au Café Américain. • Ambiance intime dans les cafés bruns, appelés ainsi à cause de la couleur du mobilier. Vous pouvez bien sûr réserver votre séjour au départ de la Belgique et plus encore au départ de Nivelles. Une aide précieuse et efficace pour préparer tous vos voyages : NIVELLES VOYAGES - Rue de Saintes 33 / 11 1400 NIVELLES - BELGIQUE tel 00 32 (0) 67 84 00 03 - fax 00 32 (0) 67 84 00 05 e-mail: [email protected] website: www.nivellesvoyages.be Offre Exclusive de votre agence Nivelles Voyages 125 euros Citytrip de 3 jours/2 nuits pour seulement par personne Entrée pour l’exposition « Le Choix de Vincent » au musée Van Gogh. Valable pour une chambre double du 14/02/03 au 31/03/03. 73 Grand concours Par Philippe Pieltain Eglise geste tuteur cesserais sports cubas réunissait meneur article pli séparation baie 4 5 bouteilles de champagne à gagner avec Nivelles Commerces et Nivelles Capital Découvrez les 2 commerçants mystère et gagnez 1 bouteille de champagne ! Comment ? Facile, complétez le mot flèché. A l’aide des cases numérotées reconstituez les noms de 2 commerces du centre de Nivelles. Inscrivez-les sur une carte postale et renvoyez-les chez Nivelles Commerces ASBL « Concours Nivelles Capital » – 29 rue de Mons à 1400 Nivelles. Date limite de participation : le 30 mars 2003. N’oubliez pas de mentionner vos coordonnées complètes et votre numéro de téléphone. Les gagnants seront avertis personnellement. Aucune correspondance ne sera échangée. Participation libre. fourrage uni 10 prescrire nuancera périodes vieux possessif être poilu 8 note numéro un parfois policiers garnies de bois écarteur note 7 2 métal de l’est userai récentes dressant une surface entendre futur d’être article ville de Belgique 6 dure 1 an 9 lac rivière Commerçant mystère n°2 : pronom visceral entreprise nombre aire sablée 11 Concours : Laurent Perrier & Nivelles Capital Dans notre numéro précédent de décembre 2002 nous mettions en jeu 5 bouteilles de Laurent Perrier. Nous remercions et félicitons les 68 participants qui avaient les 3 bonnes réponses. hors-la-loi passée femme d’officier 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 3 étire épaisse cité bretonne vouera au diable utopisme Commerçant mystère n°1 : 1 jardin regretté profile d’acier faire chouette encore détiennent saint note lier article bandeau Les 5 gagnants qui ont déjà reçu leur bouteille sont : • Monique Rossignol de Manage • Colette Imschoot de Nivelles • Rudy Wybo de Nivelles • Betty Jacques de Nivelles • N. Dejean de Nivelles 74 5 13 créa la tcheka pronom conjonction vide durée six mois 12 Agenda www.nivelles.be Machiavel : 'La véritable légende du rock en Belgique'. 1/03/03 à 20h, au Waux-Hall, Infos : 067/88.22.77 - Centre culturel de la Ville. ENZO ENZO 01/04/03 au Waux-Hall - Infos : 067/88.22.77 Marchés hebdomadaires Brocantes fixes Expositions Nivelles (Grand Place): Samedi matin Nivelles (Maillebotte): Mercredi matin Nivelles (Grand Place): 13 avril de 6h30 à 16h Nivelles (Grand Place): 11 mai de 6h30 à 16h • Du 8 au 16 mars 2003 Exposition: 'art cade 5' (peintures et sculptures). Indos : Echevinat des Marchés 067/88.22.09 Infos : Office du Tourisme de Nivelles 067/84 08 64 Braderie : les 9, 10 et 11 mai 2002 Nivelles (Shopping Center) Infos : Shopping Center 067/21.50.65 Nivelles (Centre-Ville) Infos : Nivelles Commerces 067/21.74.71 Infos : 010/86.17.79 - M. Michiels. • Du 1er au 30 mars 2003 Peintures de Jeanine Borlon. Présence de l'artiste les dimanches de 14h30 à 18h. En semaine, de 10h à 12h et de 14h à 17h. Galerie 'Espaces de Libertés' (7, rue des Brasseurs), Infos : 067/21.21.66 - Mme Buchet. Spectacles au WauxHall Ciné-Club de Nivelles En version originale sur grand écran 27/02/03 : La Fille de tes Rêves (Fernando Trueba) 27/03/03 : Je rentre à la Maison (Manoel de Oliveira) 10/04/03 : Arbres (Sophie Bruneau & Marc-Antoine Roudil) et Nuages (Marion Hansel) Tarif : 5 euros ( + carte de membre à 1 euro ) Au Waux-Hall à 20 heures - RENSEIGNEMENTS : 067 / 21.36.46 Chippendales. 06/03/03 à 20H La Route Fleurie (opérette): 16/03/03 Lo Speziale de Haydn (musique) : 21/03/03 Shake (théâtre) : 24/03/03 Michaël Dufour (one man show) : 30/03/03 à 20 H Inconnu à cette adresse (théâtre) : 02/04/03 Soul & Sour Quartet (jazz) : 18/04/03 Infos : 067/88.22.77 Brasserie Restaurant des Arts Soirées à thème tous les 2èmes et 4èmes samedis 28/02/03 : Flamenco / paellas et spécialités espagnoles 08/03/03 : Monika et Betty (chansons et variétés) 22/03/03 : Soirée Edith Piaf avec Monika 24/03/03 : Show Travestis avec Madame Sans Gène 12/04/03 : Bernadette Bodson (auteur compositeur) 26/04/03 : Nadia Jazz Quarted chante le Jazz 28/04/03 : Show Travestis avec Madame Sans Gène Grand Place, 51 – 1400 Nivelles Réservations 067/21.83.73 FOIRES & EVENEMENTS MARS 2003 Du 1er au 11/03: Foire du Carnaval Samedi 8/03: Carnaval des Enfants + spectacles Dimanche 9/03: Cortège carnavalesque Lundi 10/03: Carnaval des Ecoles et Carnaval Aclot Mardi 11/03: Raclot Infos : Echevinat des Fêtes 067/88.22.07 AVRIL 2003 Dimanche 6/04 : Marché de Pâques Gourmand Infos : Office du Tourisme de Nivelles 067/84 08 64 76