Le magazine de tout ce qui bouge à Nivelles et

Transcription

Le magazine de tout ce qui bouge à Nivelles et
Urban magazine - Numéro 1 - Mars 2003 - Gratuit
Le magazine de tout ce qui bouge à Nivelles et dans sa région
Florence Reuter Jean-Louis Trintignant Louis Havaux
Joëlle Cleys Supplément Carnaval Concours Champagne
Editorial
Nivelles Capital
est une publication de
Xpresseo sprl
Chemin de Rêves 1 - 1400 Nivelles
Editeur :
Luc Pieltain
Direction de la publication :
Luc Pieltain et Stéphane Sergeant
Rédacteur en chef :
Stéphane Sergeant
Rédaction :
Xavier Bostem
Jacques Davoine
Manu De Wit
Isabelle Gouriou
Sylvie Kaye
Luc Pieltain
Stéphane Sergeant
Nancy Suàrez Antuna
Relecture
Jean-Louis Malroux
Photographes
Willy Bekaert
Vincent Delire
Charles Devens
Luc Pieltain
Stéphane Sergeant
Nivelles est un tableau.
On y vit, on y travaille et parfois, on s’y arrête, le
temps de mieux la regarder. C’est à ce moment
que ses couleurs resplendissent.
Que ce soit le sourire charmant de Florence
Reuter, que ce soit les lumières étranges des
tableaux de Marie Desbarax ou encore la robe
d’un verre de Saint Emilion chez Louis Havaux,
tout est couleur, tout est volupté.
Une poignée de main avec Jean-Louis Trintignant
et le Waux-Hall prend une toute autre couleur.
Et lorsque les tambours du carnaval grondent
dans nos ruelles, c’est pour rythmer le pas d’un
cortège dont les couleurs chatoyantes ne peuvent
que nous enivrer.
Responsable publicité et distribution
Xavier Bostem : 0495/61.34.94
[email protected]
Ce mois-ci, Nivelles Capital déborde de couleur.
Alors, plongez-y les mains. Tout ce que vous
risquez, c’est d’en avoir un peu sur le bout des
doigts ce qui n’a jamais fait de mal à personne.
Contacts magazine et rédaction
Luc Pieltain : 0475/42.83.46
[email protected]
Très bonne lecture,
Création, réalisation et production
Xpresseo sprl
Stéphane Sergeant :
0485/82.90.98
[email protected]
Luc Pieltain
Adresse de la rédaction :
45 av Wielemans Ceuppens boîte 7
1190 Bruxelles
Tel : 02/344.09.11 - 02/344.09.77
Fax : 02/344.10.33
Impression
Nouvelles Imprimeries Havaux sa
1400 Nivelles
Tirage : 15.000 exemplaires
Remerciements :
La Ville de Nivelles
Daniel Beaufils et Nathalie
A celles et ceux qui ont rendu
possible la parution de ce numéro.
Avertissement :
Nous déclinons toute responsabilité pour le
contenu des publicités. Le contenu des articles
n’engage que les personnes interrogées.
Ne pas jeter ce magazine sur la voie publique.
En collaboration avec Nivelles Capital
Photo cover: Charles Devens pour Dream
Studio Productions
Rendez-vous pour le prochain numéro en mai 2003
1
Sommaire
Page 28 : Rencontre
au Waux-Hall
Jean-Louis Trintignant
Pages 52 – 57 : Nivelles People
Louis Havaux – Joëlle Cleys
Henri Lagneaux
Voyage dans l’oasis
Page 20 : Nivelles à Table
« Le 1er Avril » + recette exclusive
Page 4: Le Fauteuil
Interview exclusive :
Florence Reuter
salon commun
Page 14 : Parcours d’Artistes
« Marie Desbarax »
Offre exclusive
Nivelles Voyages
type de chambre
Hôtel Karthago**** Plus
à Djerba en all inclusive
Départ le 27/08/03 pour 8 jours
Page 24 : Nivelles Latino
Le Démon de la Salsa …
589  */ pers en chambre double
réservations avant le 31/03/03
Page 69 : Coups de coeur
Il y a 5 bouteilles de champagne
à gagner en page 74!
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réservations après le 31/03/03
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aller et retour pour 15 
* Prix valable sur base de 25 participants
Avec Nivelles Voyages, vous êtes déjà en vacances!
2
Une Nouvelle Radio à Nivelles FM Aclot - 89,9 FM
Contact : Frédéric Remy 0485/37.72.72
NIVELLES VOYAGES - Rue de Saintes 33 / 11 - 1400 NIVELLES - BELGIQUE
tel 00 32 (0) 67 84 00 03 - fax 00 32 (0) 67 84 00 05 - e-mail: [email protected] - website: www.nivellesvoyages.be
Le fauteuil
L’invitée de la rédaction
Vous êtes plutôt berceuse, divan, canapé, club ou sofa ?
Bienvenue ! Quel que soit votre fauteuil préféré, cet espace est fait pour vous !
Prenez place ! Détendez-vous, cette rubrique est l’occasion pour nous de mieux vous connaître, de partir à votre rencontre et
de faire parler de vous… Merci à la Brasserie des Arts, qui nous a accueillis dans ses fauteuils pour l’immortalisation de ces
instants magiques !
Florence Reuter, s’il vous plaît,
prenez place !
Après Monsieur le Député Bourgmestre, on se devait de vous présenter une personnalité hors du commun,
une femme de préférence. Aujourd'hui notre émotion est grande puisque nous avons rendez-vous avec une
femme charmante, qui plus est, l'une des plus regardées de Belgique. En effet, pour ceux qui l'ignoraient, le 19
heures de RTL TVI flirte quotidiennement avec les 800.000 téléspectateurs, excusez du peu.
N.C. Raconter-nous le parcours qui vous a mené de Nivelles à l'avenue Ariane ?
F.R. "En fait je ne suis pas née à Nivelles, mais à Malmedy. J'y suis arrivée quand j'avais trois ans.
Par la suite bien sûr j'ai grandi et j'ai été à l'école ici. Je suis partie à Bruxelles pour suivre des études
de journalisme. C'est ce dont je rêvais depuis toujours. J'ai donc fait l'Université Libre de Bruxelles.
En dernière année j'ai eu la chance de faire un stage dans une télé régionale à La Louvière, Antenne
Centre. C'est là que j'ai vraiment appris le métier. Puis, par hasard, j'ai eu l'occasion d'entrer à la
RTBF où je suis restée un an. C'est alors que j'ai répondu avec succès à une annonce de RTL TVI qui
cherchait des reporters. Assez rapidement, Eddy De Wilde, qui était directeur des programmes, m'a
demandé de faire une maquette pour le JT. J'en ai fait une première, puis une seconde et finalement
il m'a proposé de le faire en vrai. J'ai donc commencé par le 13 heures et par des remplacements
pendant les vacances. Lors du départ de Frédérique Ries, j'ai été très surprise d'apprendre que
c'était à moi de la remplacer. Je me trouvais encore trop jeune."
N.C. Etait-ce difficile de succéder à Frédérique Ries ?
F.R. "Je ne me suis pas posé la question. J'ai pris cela comme une expérience en plus. Cela fait partie
du journalisme à la télévision. J'avais comme préoccupation de le faire le mieux possible tout en
restant moi-même. C'était une évolution dans mon travail. Je n'ai rien changé à ma façon de vivre, à
mes habitudes. Par ailleurs je n'ai ressenti aucune pression."
Florence Reuter
Journaliste
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N.C. Comment vivez-vous ce métier intense et exigeant ?
F.R. "J'ai trouvé mon rythme assez facilement. C'est vrai que j'ai la chance d'avoir un mari très
compréhensif. Au début je travaillais tous les week-ends ce qui n'était pas évident pour la vie privée.
Mais il faut relativiser, en Belgique il n'y a pas de vedettariat comme en France, ce qui permet de vivre
son métier normalement. Pour le moment je présente le JT une semaine sur deux, l'autre je fais du
reportage. Je suis pleinement épanouie et heureuse."
5
L’invitée de la rédaction
N.C. Décrivez-nous la journée type de Florence Reuter …
F.R. "Cela commence le matin par une conférence de rédaction. On est avec le rédacteur en chef,
le responsable d'édition et les reporters. On décide des sujets que l'on va traiter.
Les reporters partent en reportage. A ce moment, je travaille sur la conduite du journal, c'est-à-dire
l'ordre des sujets. Il faut faire preuve de souplesse car, en fonction de l'actualité, cela change tout le
temps. Je regarde bien évidemment le 13 heures avant de prendre une pose déjeuner.
Par la suite, l'après-midi se passe à rédiger ce qu'on appelle les chapeaux. Je reste en contact
permanent avec le terrain. Un quart d'heure avant le journal, je descends au maquillage et puis c'est
la présentation à l’antenne."
N.C. Quel regard jetez-vous sur l'actualité et comment vivez-vous le monde actuel ?
F.R. "Quand je présente le journal, je m'efforce de garder le recul nécessaire afin de ne pas laisser
passer trop d'émotion. Il faut pouvoir rester neutre et ne pas vouloir donner des leçons. Toutefois je
reconnais que ce monde va trop vite et qu'il se passe des choses qu'on ne peut laisser passer, comme
la poussée de l'extrême droite aux élections françaises ou les enlèvements d'enfants."
N.C. Quand vous regardez la télé vous regardez quoi ?
F.R. "Je regarde les autres JT bien sûr, toutes les émissions d'information, mais je ne suis pas folle
de télévision. Je suis curieuse, donc je zappe beaucoup. Je n'aime pas trop les jeux ou certains
divertissements actuels, je préfère les films."
N.C. Parlez-nous une peu de votre jardin secret ?
F.R. "J'ai une passion : la décoration intérieure. Je consacre beaucoup de temps à ma maison, à mon
intérieur. Pour moi c'est un vrai plaisir de faire les brocantes, d'acheter et de rénover des meubles.
J'adore les matières naturelles comme le bois et les tons clairs. Chaque détail a de l'importance.
Il en va de même quand je reçois la famille ou des amis.
A Noël par exemple, je passe un temps fou à préparer la fête afin que ce soit pour chacun des
invités un moment exceptionnel. J'aime aussi voyager. C'est un peu pour cela que j'ai choisi le
journalisme."
N.C. Comment voyagez-vous ?
F.R. "J'ai beaucoup voyagé. Avant c'était plutôt avec un sac à dos. Actuellement j'essaie chaque
année de découvrir un nouveau pays. Mais ce qui est capital pour moi, c'est le ski. J'essaie de pouvoir
y aller une semaine chaque hiver."
N.C. Quels sont vos endroits préférés à Nivelles ?
F.R. "Pour moi Nivelles avant tout c'est ma famille. J'y viens pour les retrouver. Il y a mon ancien club
de tennis du parc de la Dodaine et bien sûr la Collégiale où je me suis mariée ce qui était important
pour moi. Je pense aussi à tous les endroits que je fréquentais pendant mon adolescence et qui
n'existent plus. Actuellement, l'endroit que je préfère c'est la Brasserie des Arts."
Le temps a passé très vite, un téléphone sonne, c'est Alizée sa petite filleule qui sait qu'elle est en ville
et qui a hâte de la retrouver . Encore quelques photos souvenirs et nous rendons Florence à sa famille
qui lui manque beaucoup après une semaine de vacances.
Stéphane Sergeant
6
NIVELLES Vitrines
En collaboration avec Nivelles Commerces
Ballade au centre de Nivelles
“C'est incontestable : le public a réservé un bon accueil au magazine Nivelles Capital. Ce ne sont pas les commerçants
qui s'en plaindront ! J'ai donc le plaisir de vous présenter une nouvelle rubrique consacrée aux Bonnes Affaires du
Centre, où chacun trouvera son compte, n'en doutons pas.”
Daniel Beaufils
Une chemise : 89.90 euros
Un Jean's : 75 euros
Un Polo : 50 euros
Ecce Homo
Rue Pont Gotissart, 12
1400 Nivelles
067 / 22 17 68
La pelote : 5.99 euros
Girafes : 12.78 euros
Un assortiment Alessi :
Tire Bouchon : 47 euros
Bouchon (Anna Stop 1) : 20 euros et
Bouchon (Anna Stop 2) : 17 euros
Bergère de France
Rue de l'Ecêché 12
1400 Nivelles
067 / 21 15 58
Appareil Photo : 160 euros
Albums Photo 2*200 : 24 euros
Manulab
Rue de Namur 126
1400 Nivelles
067/215372
Un appareil expresso : Magimix
Nespresso : 350 euros
Panier
Rue de Namur, 150
1400 Nivelles
067 / 21 30 12
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Vous êtes commerçant, dynamique, vous pouvez aussi utliser notre vitrine!
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Les bonnes adresses du centre ville
Home Pâtisserie
Do it yourself…
Découvrons un endroit pas comme les autres où l'on trouve mille et une choses
originales qui peuvent, le temps d'un dimanche après-midi, donner à chacun
de nous l'illusion qu'il est un grand pâtissier. Car c'est bien de cela qu'il s'agit :
faire du pain, toutes sortes de pain et des gâteaux toutes sortes de gâteaux
soi-même. Faites chauffer le four…
Laurent Masset fait partie des nouveaux venus sur la place de
Nivelles. Lui aussi a eu envie d'autre chose, et s'est lancé avec
passion dans une démarche originale. Il nous accueille avec
gentillesse, surpris de voir notre intérêt pour son magasin.
N.C. : Home Pâtisserie, c’est une véritable caverne d'Ali Baba.
Pouvez-vous nous parler de tout ce qu’on y trouve ?
L.M.: « L'idée est donc effectivement de permettre à chacun de faire
de la pâtisserie ou du pain lui-même. Pour cela, nous achetons les
produits en gros chez des grossistes pour professionnels, et nous
répartissons tout en doses à l'usage des particuliers.
Vous avez donc 25 à 30 sortes de farines différentes pour le pain et
la pâtisserie. On a aussi une multitude de mix à gâteau, que ce soit
pour les crèmes pâtissières, les biscuits de Savoie, les frangipanes,
les viennoiseries, etc.
On a bien sûr toutes sortes de moules à pâtisserie, des palettes, des
robots ménagers pour faire la pâte et, bien sûr, les garnitures en tous
genre et les nappages. »
N.C. : Et si on n’a pas d'expérience, pouvez-vous nous guider ?
L.M.: « Oui, nous ne sommes pas du tout avares de conseils.
Par ailleurs, nous organisons des cours deux fois par semaine où
les gens ont l'occasion d'apprendre, dans une ambiance amicale et
décontractée. Nous demandons une petite participation, mais la
formule a beaucoup de succès. Par ailleurs, si les gens n'ont pas
l'occasion de suivre les cours, nous avons également des recettes
qu'ils peuvent essayer. »
N.C. : Et votre clientèle, ce sont surtout des femmes ?
L.M.: « Oui bien sûr, bien qu'elle soit très hétéroclite et que les gens
viennent parfois de très loin, ce qui est aussi agréable. »
Stéphane Sergeant
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Home Pâtisserie - Rue de Mons, 20 - 1400 Nivelles - 067/22.07.68
Pain aux flocons d’avoine
une recette offerte par Home Pâtisserie
400 gr de farine fine fleur de froment
100 gr de flocons d’avoine
25 gr de levure fraîche
1 cuill. à café de sel
3 dl d’eau
Émietter la levure dans un grand saladier.
Ajouter l’eau tiède pour la délayer, puis la
farine, le sel et les flocons d’avoine.
Pétrir énergiquement et laisser lever pendant
environ 2 heures.
Retravailler la pâte, et former un gros pain
allongé (pain boulot).
Le déposer sur une plaque de cuisson
graissée, humidifier la surface du pain à
l’eau tiède et la parsemer de flocons d’avoine.
Laisser lever encore 1 heure.
Préchauffer le four à 200 °C, puis cuire le
tout 45 minutes à 180 °C.
NIVELLES art de vivre
En collaboration avec la Maison Gourdin
Place Emile De Lalieux 33 - 1400 Nivelles • Tél. 067 21 20 55
Les nuits câlines, nuits de Chine...
Alors que le printemps ne pointe pas encore le bout de son nez, il est plus qu’agréable de rester bien au chaud chez soi et de prendre le temps
de s’occuper de son intérieur. Les bonnes idées ne manquent pas, et il ne faut parfois pas grand-chose pour métamorphoser une pièce.
Une touche d’une nouvelle couleur, un objet en harmonie avec l’humeur du jour et c’est simplement un élan de bonheur qui s’installe.
Pour embellir vos chambrées voici quelques idées glanées pour vous à la Maison Gourdin.
Du linge de lit : draps, housses de couettes, taies d’oreillers, édredons, duvets, couvre-lits pour profiter pleinement des dimanches matin…
Douces nuits enfantines.
Les couleurs claires captent la lumière.
De douces parures pour s’éterniser sans état d’âme.
Le lin, le coton blanc n’ont pas leur pareil pour redonner
aux chambres leurs lettres de noblesse. Faciles à entretenir,
ils se lavent dès 40° en machine. Ottoman de la collection
Alexandre Turpault.
Bientôt le printemps !
Moelleux et confortable à souhait !
Classiques et raffinés, les motifs à fleurs
sont toujours d’actualité. Romantique par
excellence, cette collection ravira de nombreux
dormeurs, en donnant à la chambre un
agréable avant-goût de la belle saison.
Château de Grignan de la collection Souleiado.
Et pourquoi ne pas se faire servir le petit-déjeuner au lit ?
L’aspect pratique d’une couette marié avec élégance aux couleurs
de la mode, apportera une touche intemporelle à cette collection
très féminine et distinguée. Roxane de la collection Essix.
Un ensemble coloré pour passer de
merveilleuses nuits au pays des songes.
Les chérubins s’endormiront tranquillement en rêvant à de nouvelles aventures. Les mamans apprécieront la tenue
des couleurs, lavage après lavage.
Le chanteur de charme de la collection
Catimini.
Pour plus de renseignements ou pour
découvrir ces articles, rendez-vous à
la Maison Gourdin.
Texte: Isabelle Gouriou
L’oreiller en fête !
La Maison Gourdin propose une multitude d’oreillers et de taies
d’oreillers à assortir à vos envies et au besoin de confort de chacun.
Pas de bonne nuit possible sans un bon oreiller !
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Essix - Elvé - Alexandre Turpault- Designers Guild - Souleiado Catimini - Zofia Rostad - Manuel Canovas de Paris
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Parcours d’artistes
En collaboration avec la Papeterie Imprimerie de Nivelles
Place Emile De Lalieux 15 - 1400 Nivelles • Tél. 067 21 76 10 - Fax 067 21 81 84
Introduction
Parcours d’Artistes est l’occasion
de mettre à l’honneur les créateurs
de la ville et de sa région. Nivelles
regorge d’artistes plasticiens, à
l’imagination débordante et originale. Nous tenons à saluer ces
artistes, qui se dévoilent en livrant
leur parcours et leurs émotions à
nos regards curieux.
Nous les rencontrons pour partager
avec vous leur passion et leur
créativité quotidienne, pour découvrir
leurs démarches propres et leurs
univers secrets, afin de les connaître
un peu mieux…
Le parcours de
Marie Desbarax…
Cette première est consacrée à une artiste-peintre pour qui nature et paysages
boisés, qu’elle traite d’une manière extrêmement personnelle, sont une
source d’inspiration intarissable. Elle nous a accueillis dans une ferme au
charme inégalable pour nous raconter son aventure artistique.
N.C. : Quelle formation avez-vous suivie ?
M.D. « J’ai tout d’abord fait des études de philologie romane à l’Université libre de Bruxelles. À la suite de cette formation, j’ai été lectrice
de langue française en Pologne pendant un an. Là, j’ai rencontré
une femme peintre qui m’a donné l’envie de dessiner. De retour en
Belgique vers la fin des années 80, je me suis inscrite à l’Académie
des Beaux-Arts de Bruxelles, où j’ai étudié pendant cinq ans des cours
le dessin, la peinture et la peinture monumentale. »
N.C. : En quoi consiste votre démarche d’artiste-peintre?
M.D. « En tant que peintre, je vois en couleurs. Je peins pour moi.
Peindre est une manière d’être en recherche avec mon monde intérieur.
Mes œuvres sont une vision de la nature transposée sur la toile par
mes propres émotions. Chaque toile est une aventure différente et
je veux rester dans cet esprit-là, car autrement, on tombe dans la
fabrication. Comme disait Paul Klee : « Il ne s’agit pas de rendre le
visible, mais plutôt de rendre visible. »
N.C. : D’où vous vient cette passion pour les paysages naturels ?
M.D. « Cela fait plus de 20 ans que je vis à Nivelles. Mon environnement
est essentiellement composé d’éléments végétaux, de paysages
campagnards. Je me promène beaucoup sur les mêmes lieux pour
être en paix avec moi-même et rester toujours en éveil. La forêt, c’est
une recherche de l’enfance, du silence, une sorte de recueillement.
Un premier moment fort s’est produit au début des années 90, lorsque
j’ai découvert le paysage de Baudémont, près de Ittres. Je m’y suis
rendue pendant un an et j’ai réalisé des tonnes de croquis. J’étais
inspirée par le rythme des arbres et la musicalité de ce paysage
similaire à l’enfance.
14
Vers le milieu des années 90, je peignais la montagne, les minéraux,
la pierre et les falaises. Ensuite, je me suis intéressée à l’eau qui coule.
Aujourd’hui, je peins des forêts. Ce sont des thèmes qui me portent, qui
s’imposent à moi et que j’approfondis jusqu’à l’obsession. »
N.C. : Vous nourrissez également une prédilection pour l’huile?
M.D. « J’ai déjà essayé beaucoup d’autres techniques comme l’encre,
l’acrylique, l’aquarelle ou le brou de noix. Mais je préfère travailler à
l’huile, que je trouve plus sensuelle et plus profonde… »
N.C. : On constate une évolution chronologique allant de paysages gestuels et expressifs vers des paysages plus géométriques
et plus abstraits. Comment expliquez-vous ce changement ?
M.D. « Ce sont des événements bien précis qui ont provoqué mon
évolution vers des paysages plus géométriques. Tout d’abord, j’ai
été marquée par une exposition sur les tapis des femmes berbères
du Maroc. Ils ont des formes géométriques, mais il y a des inégalités
dans les motifs. Les dessins évoluent au rythme des émotions des
femmes qui les tissent. Cela m’a beaucoup émue. J’ai aussi développé
une passion récente pour la vannerie, et cela a eu une influence sur
ma peinture. Elle est plus tramée, un peu comme si on pouvait lire la
réalité comme une image tissée. »
N.C. : Exercez-vous d’autres activités que celle d’artiste-peintre??
M.D. « Je m’occupe également d’ateliers de peinture et de sculpture
en psychiatrie. Par cette activité, je reste fidèle à moi-même, à ce que
je suis, et je peux ainsi partager la passion que j’éprouve pour mon
métier en aidant les gens. »
N.C. : Quels sont vos projets pour 2003 ?
M.D. « Je prépare une exposition chez Michel Vokaer à Bruxelles. Elle
sera centrée sur le thème de la forêt, et j’exposerai également dans le
cadre du prochain Chemin d’Art de Nivelles en 2004. »
"La marre" Huile sur toile (150 x 100 cm)
Collection particulière 2002
N.C. : Patience donc…
Nancy Suárez Antuña
Historienne de l’art
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Vu à Nivelles
Vivez le carnaval à la papeterie de Nivelles! Concours de vitrine : bravo la Maison Gourdin !
Comme chaque année au mois de décembre, Nivelles Commerces a organisé un concours de vitrines.
Le thème : La crèche de Noël. Toutes nos félicitations aux créations originales de Chez Pierre, Manulab et de Raevens,
mais c’est la Maison Gourdin qui a eu la préférence du jury.
Stéphane Sergeant
Maquillage de carnaval
pour petits et ... grands.
Des masques de toutes
les couleurs.
Créez vos propres
masques de Carnaval !
A vous les masques
d’épouvante.
Charles Gourdin reçoit le 1er prix de Daniel Beaufils et de Bernard Lauwers
La vitrine Gourdin
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Passeport artistique: Recevez un cadeau haut en couleur
A l’achat de 5 tubes huile Winsor & Newton, recevez gratuitement
le magnifique “Livre des couleurs à l’huile”.
Ce guide complet de la technique de la peinture à l’huile conviendra
parfaitement à tous les peintres .
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Si tu veux faire mon bonheur Marguerite...
12, rue de Namur - 1400 Nivelles
Grand concours de dessin
Anything Planet enfant
xpresseo
Vu à Nivelles
Petits pois magiques,
confiture de lutin et rablabla !
Du jamais vu au 13, rue de Namur à Nivelles. Ils couraient partout. J’ai vu un gnome s’asseoir sur le comptoir
et s’empiffrer de pâtisseries. Trois hobits assis sous la grande table faisaient bouillir du cacao. J’ai même
aperçu un farfadet jouer au lancer-de-brioche dans l’arrière-cour. Le décor est planté.
Retirez vos chaussures, couchez-vous sur les matelas, fermez-lez yeux et ouvrez grandes vos oreilles !
« Au fil des contes »
Bienvenue au Pain Quotidien. Tous les 3e et 4e dimanches, ainsi que
les derniers mercredis du mois, Véronique accueille tous les enfants
pour une promenade magique au pays des rêves. Bouche bée, les
yeux remplis d’étoiles, nos tout-petits peuvent revisiter les histoires
fabuleuses d’ici et d’ailleurs.
« Vivre une histoire, c’est tout sauf passif ! C’est une ouverture aux
sens. On sursaute, on rit, on crie ! Lorsque l’on plonge dans un conte,
on y plonge tout entier. C’est une évasion du corps et de l’esprit. »
Véronique est animatrice théâtrale et le spectacle, elle en connaît un
bout.
« Des contes, oui, mais pas le ventre vide »
Les histoires durent plus ou moins une demiheure pour chaque groupe d’enfants.
Il y a le groupe des petits, de 4 à 7 ans, et le groupe
des plus grands, de 8 à 10 ans.
Et comme une belle aventure se termine toujours
autour d’un festin, tartines de confiture et chocolats
chauds récompensent nos jeunes aventuriers. Voilà
une histoire qui se termine bien.
Ah, au fait, pour ceux qui ne le savaient pas, le rablabla,... c’est du jus concentré de
bave de crapaud ! Enfin, c’est Véronique qui l’a dit ! Bon appétit !
« Renouer avec la tradition orale»
« Un conte, c’est aussi un moment de tranquillité », nous dit-elle. Une
bouée de sauvetage dans un monde suragité. On prend le temps de
s’arrêter, de s’asseoir, d’écouter, d’échanger ses sensations.
« C’est une ouverture au partage. » C’est une rencontre de l’autre
au travers d’un nouvel univers. On y redécouvre des valeurs comme
l’amour, la beauté, l’honnêteté, la loyauté. De plus, le conte est interactif. C’est l’enfant lui-même qui construit l’univers. L’histoire ne fait
que donner la ligne à suivre.
Horaires :
Les 3e et 4e dimanches du mois :
11 h 00 : Contes pour enfants de 4 à 7 ans
11 h 45 : Contes pour enfants de 8 à 11 ans
Les derniers mercredis du mois :
15 h 30 : Contes pour enfants de 8 à 11 ans
16 h 00 : Goûter pour tous les enfants
16 h 15 : Contes pour les enfants de 4 à 7 ans
Infos : Le Pain Quotidien
Rue de Namur 13, 1400 Nivelles
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Luc Pieltain
Tu adores dessiner? Tu veux gagner des T-shirts, des radios,
des jeux en tous genres, des boites-à-musique
et surtout 150 euros en bons d’achat ?
Alors, envoie-nous ou viens déposer aux magasins ton plus beau dessin
sur le thème “La Planète des enfants” avant le 30 mars 2003.
N’oublies pas d’indiquer au dos ton nom, ton adresse, ton âge et ton numéro de téléphone.
17, rue de Bruxelles
1400 Nivelles
Tel. 067 84 25 75
25, rue Saint Georges
1400 Nivelles
Tel. 067 21 75 14
Des jeux et jouets de qualité
La nouvelle collection chaussures enfant
est arrivée chez Planet Enfant!
Le règlement est affiché dans les magasins
NIVELLES à table
Le 1er Avril
Un restaurant qui n'a rien d'une blague …
Cette fois, nous avons fait halte au 1er Avril. Drôle de nom pour un restaurant, nous direz-vous. En fait, il a ouvert le
1er avril 2001, voilà qui explique tout. Après quinze ans dans la restauration, entre autres au Petit-Bruxelles, Bernard
Depret, père de deux petites filles et marié à une aclote, avait soif de changement, de renouveau et d'originalité. Nous
pouvons dire que ce 1er Avril, par sa décoration très tendance, teintée d'exotisme, et la disposition des lieux, a tout pour
plaire à ceux qui ont envie d'autre chose.
Restaurant 1er Avril
Rue Ste Anne 5 - 1400 Nivelles
Réservations au 067/64.64.64
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Une cuisine différente de chez soi…
Pour Bernard, un restaurant est un endroit où l'on vient vivre une expérience. De là sans doute le cadre chaleureux mais inhabituel, avec vue sur
les fourneaux – derrière lesquels œuvre le chef Jean-Paul Gilot –,
un espace fumeur séparé, et surtout une cuisine fine et audacieuse évoluant
au gré de leur inspiration et des disponibilités du marché, afin de garantir
une fraîcheur maximale. Ici, point de carte interminable, mais des tableaux
de suggestions composés de neuf entrées et autant de plats et de
desserts où l'originalité et la saisonnalité sont omniprésentes. Jean-Paul
nous confiera plus tard qu'il met un point d'honneur à tout faire lui-même ;
l'artiste travaille donc sans filet. Cela mérite une mention.
Du côté du bar et de la cave…
La carte est limitée, mais composée de vins rigoureusement sélectionnés
pour leur rapport qualité/prix. Que d'agréables surprises donc ! La priorité
va aux vins régionaux de France (comptez de 10 à 30 euros), mais nous
avons aussi repéré un vin italien, le primitivo del Salento 1999.
Notre choix s'est porté sur une bouteille de rioja, le Herencia Remondo
de 1998, un must pour les amateurs de vin espagnol. N'oublions pas de
mentionner l'apéritif maison, un vin blanc parfumé au pousse-rapière
(une liqueur d'armagnac artisanale) et, pour ceux, qui ne conçoivent pas
de table sans bulles, le très prestigieux brut premier de Roederer, un
champagne d'exception.
Passons à table…
L'accueil est décontracté et chaleureux. Pendant que nous scrutons le
tableau des suggestions, Bernard nous apporte un petit plateau avec
quelques mises en bouche et une minidose de minestrone : la fête peut
commencer. Nous arrivons trop tard pour la saison du gibier, et c'est dommage, car on trouvait ici de la viande exceptionnelle chassée dans la région.
Qu'à cela ne tienne, nous survolons les plats de poisson, incontournables
vu l'enseigne, et choisissons le magret de canard aux kumquats, un vrai
délice pour ceux qui craquent pour le sucré-salé.
Côté dessert, le gâteau mi-cuit au chocolat à la crème anglaise et glace
vanille ou le “merveilleux” méritent que l'on oublie pendant quelques
instants les bonnes résolutions.
Rendez-vous au 1er Avril…
Nivelles compte de nombreux restaurants, mais ne pas essayer le 1er Avril
serait dommage ! Jugez plutôt : un plat du jour à 10 euros, un menu 3
services à 25 euros, pour 33 euros avec les vins… Et nous avons gardé
une surprise pour la fin : Bernard offre l'apéritif à tous les lecteurs de
Nivelles Capital qui viendront avec le magazine le dimanche midi.
Stéphane Sergeant
Restaurant 1er Avril
Ouvert les mardi, mercredi, jeudi, vendredi et dimanche à midi
et les vendredi et samedi soir dès 19 heures
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Les opticiens
RAEVENS
vous accueillent
dans leur
VARILUX CENTER
Une idée pour le 1er avril
Le Magret de canard
aux kumquats
Ingrédients (pour 6 personnes) :
• 3 magrets de canard mulard
• 2 échalotes
• 6 oranges
• 100 gr de kumquats (mini oranges exotiques)
• 1 litre de bouillon à réduire à 1/2litre
• 1/4l de vin blanc
• 70gr de sucre
Pour la garniture : coriandre hachée
Galettes de pommes de terre
Compote d’oignons et de mangues
Préparation :
Le canard, les oranges et les kumquats :
Rissoler les magrets, terminer la cuisson au four
à 200° c.
Presser 3 oranges et en recueillir le jus
Eplucher les 3 autres oranges à vif
(sans la peau blanche) puis les trancher.
Couper les kumquats en 4, les blanchir 1 min,
les égoutter et les cuire avec 70 gr de sucre.
La sauce :
Rissoler les échalotes
Déglacer au vin blanc et faire réduire de moitié
Ajouter le bouillon et le jus d’oranges
Réduire de moitié à nouveau et passer au chinois
Ajouter les tranches d’oranges et les kumquats
Lier au maïzena si nécessaire
Ne pas laisser cuire trop longtemps ,
les oranges donneraient un goût amer
Les conseils du sommelier
Château Haut Bellevue - Haut Médoc, un cru artisan
mis au château.
25 EUR de remise
sur chaque paire de VARILUX
- 10 % pour les membres
de la Ligue des Familles
PARKING PRIVE
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Rue de Namur 107
1400 Nivelles
Tél: 067 / 21 28 77
Friterie
Chez Pierre
BON APPETIT !
Jean-Paul Gilot
Chef de cuisine au 1er Avril
• garantie satisfaction
• garantie casse et vol
• garantie Europe
Travel Assistance
067/890.890 - [email protected]
www.bureaulange.be
Rue de Namur, 119
1400 Nivelles
NIVELLES latino
La salsa
Passion latino
Sylvie, Nivelloise, fait de la danse depuis toujours. Le modern jazz, la gymnastique rythmique et la danse orientale sont ses références.
Une amie lui fait découvrir la salsa à Bruxelles. Naît alors une passion qui lui permettra de faire des progrès prodigieux.
Talal, est venu de Fez, au Maroc, pour faire des études d’ingénieur à Bruxelles. Il découvre la salsa par hasard. Pour lui aussi,
c’est le coup de foudre. Il copie d’abord les autres, avant de suivre des cours et de participer à différentes démonstrations.
Il enseigne déjà la salsa à Hasselt et participe régulièrement à des démonstrations à l’étranger.
Sylvie et Talal se rencontrent sur les pistes de danse et depuis ne se quittent plus ; en cause, une passion commune pour
la salsa. Si vous voulez savoir ce qui vous attend, lisez la suite…
Rendez-vous
avec le demon
de la salsa …
Depuis quelque temps, une nouvelle passion fait fureur au Waux-Hall. Les mercredi et samedi soir, des dizaines
de couples se trémoussent sur des rythmes étranges venus d'ailleurs. Nous avons voulu en savoir plus et avons
rencontré Sylvie et Talal, les deux responsables, qui ont plaidé coupable.
Sylvie et Talal
Professeurs de danse
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Le cours dure 1h1/4 et coûte 7,50 euros / possibilité d’abonnement de 8 cours.
Rendez-vous les mercredi à 20 h 30 et samedi à 18h00 au Waux-Hall (Salle Grand Comble 2e étage) Contacts : 0473/38.15.55
N.C.: En quelques mots décrivez-nous la salsa ?
T: « C’est une danse de couple, latino-américaine, une danse de
contact, pas uniquement physique, car il faut que des choses
passent entre les deux partenaires. C’est ce qui fait que c’est
chaleureux, sensuel, élégant, agréable à regarder, passionnant.
Si on se laisse prendre au jeu, la salsa devient rapidement comme
une drogue dont on ne peut se passer. »
N.C.: Pourquoi la salsa et pas une autre danse ?
S: « C’est une danse qui permet de libérer son esprit, d’exprimer ses
émotions. Bien que différente pour l’homme et la femme, puisque
lui guide et qu’elle suit, la salsa est basée sur une sorte d’échange
et de partage entre les deux partenaires. Il y a beaucoup d’amour et
de sensualité à la base. »
T: « Le contact entre les deux partenaires est primordial. Quand cela
se passe bien et que les mouvements sont bien faits, on ne peut
s’empêcher de regarder, cela parle. »
N.C.: Pourquoi donner des cours de salsa ?
T: « À un certain moment, on a ressenti le besoin de transmettre
notre passion, mais également ce que l’on a appris… »
S: « C’est aussi notre nature : aller vers les autres, communiquer, les
comprendre, les aider, leur permettre de ressentir ce que l’on ressent
en dansant, l’envie de faire partager sa passion par le monde entier. »
N.C.: Pourquoi enseigner la salsa à Nivelles ?
S: « La salsa est déjà très développée à Bruxelles, en Brabant
flamand ou à Anvers. En tant que Nivelloise, je trouvais dommage qu’il
faille aller si loin. Par ailleurs,ici il y a un réel vide à ce niveau : à part
quelques rares soirées organisées, les jeunes sont obligés d’aller jusqu’à la Doudingue, pour danser sur de la techno. Nous voulons créer
une ambiance salsa, un milieu où les gens se découvrent, se rencontrent, se parlent, lient de nouvelles amitiés, et plus si affinités. Nous
avons parlé de notre projet à Pierre Huart (l’Echevin de la Culture), qui
nous a proposé une salle au Waux-Hall. On n'a pas hésité. »
N.C.: Vos cours s’adressent à qui ? Faut-il avoir des bases ?
S: « Sans hésiter, nos cours s’adressent à tous. Inutile d’avoir déjà des
bases en salsa ou dans une autre danse. Nous les enseignons ; cela prend
du temps, mais c’est important. Puis il y a l’évolution, et surtout, apprendre à danser avec des partenaires différents, cela permet de progresser
plus vite et aide à ne pas faire tapisserie en soirée. »
N.C.: La salsa c’est aussi des styles très différents ?
T: « Au début, on commence avec la salsa cubaine, c’est la base idéale
pour les débutants. »
S: « C’est plus facile. Cela permet de développer le sens du rythme et les
sensations au niveau des échanges et des contacts avec le ou la partenaire.
»
T: « Après, on développe les autres styles, le new-yorkais, ou le Los
Angeles. C’est à ce moment aussi que l’on peut emprunter des pas ou des
figures à d’autres danses latino comme le cha cha cha, le mambo ou le
tango – ce qui est naturel pour la salsa, puisque l’appellation salsa au sens
large regroupe des musiques ou des rythmes latino comme le bachata ou
le son, qui ont leur propre style de danse. »
N.C.: Le son, voilà le mot magique, il recèle les origines cubaines
de la salsa. Les gens ne le savent pas toujours. Quand ils vont voir
Buena Vista Social Club, par exemple, ils pensent que c'est de la
salsa, alors que c'est du son. Quels sont vos musiciens préférés ?
T: « Tous les grands noms en général: Tito Puente, Jimmy Bosch, Gilberto
Santarosa, Victor Emmanuel, Yuri Buenaventura, Los Van Van... »
S: « Pour moi c'est le Buena Vista Social Club. Je les écoutais en travaillant,
c'est ainsi que j'ai commencé à apprécier la musique latino. »
N.C.: Et les cours, comment sont-ils organisés ?
S: « Ils sont programmés en plusieurs sessions de différents niveaux. Pour
cette première on peut parler de succès, les inscrits sont nombreux. En
parallèle, on organise des soirées et des évènements pour permettre aux
gens de se retrouver en dehors, dans un contexte moins académique. »
N.C.: Allez les Nivellois, dansez maintenant !
Stéphane Sergeant
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NIVELLES latino
La salsa
De La Havane à Nivelles
en passant par New York !
"Salsa : une manière différente de nommer la musique cubaine. C'est le mambo, le
cha cha cha, le son, tous les rythmes cubains réunis sous un seul nom"
Celia Cruz
La salsa : une musique métissée ...
Salsa est un terme générique qui pour les puristes regroupe tout
et rien. A l'origine, il y a les esclaves venus d'Afrique qui apportent
leur culture et les rythmes qui deviendront afro-cubains. Cuba qui
se trouve au carrefour des Amériques subit diverses influences,
hispaniques, mais françaises aussi à partir d'Haïti. S’en suit une
génération spontanée de rythmes, de musiques et de danses dont
le Danzon, la Guaracha, la Rumba et le Son.
Dans les années 30-40, les musiciens deviennent professionnels,
c'est l'époque des grandes formations qui jouent dans les hôtels
et les casinos. Leur talent leur permet de faire des tournées
internationales. La musique cubaine s'exporte et en même temps
d'autres stars comme Joséphine Baker ou Nat King Cole passent
par Cuba. Le métissage des genres donne naissance entre autres
au Mambo et au Cha cha cha popularisés par Perez Prado et
Tito Puente. Dans les années 70, sous l'impulsion de la firme de
disques Fania, ce qu'on appelle aujourd'hui Salsa se développe
à New York à partir d'El Bario, le quartier où sont confinés tous
les immigrés latinos. Ils vont se lancer à corps perdu dans cette
nouvelle tendance commerciale qui contaminera rapidement tout
le continent.
Ecouter de la salsa…
Aujourd'hui la salsa est internationale - même le Japon avec
Orchestra de la Luz est conquis - vivante, et évolue encore.
Ses stars sont Oscar D'Leon (Venezuela), Grupo Niche, Yuri
Buenaventura et Joe Arroyo (Colombie), Marc Anthony (Etats-Unis),
Ruben Blades (Panama) mais aussi les groupes cubains comme
Los Van Van qui inventa le Songo, Manolito y su Trabuco, Paulito
F.G, Bamboleo, ou la Charanga Habanera devenue Charanga
Forever qui pratiquent une fusion de salsa, de rap et de funk que
l'on nomme Timba. N'oublions pas les musiciens de Son comme
Sierra Maestra, Compay Segundo, ou La Vieja Trova Santiaguera
que préfèreront sans doute les oreilles peu réceptives aux musiques électrisées.
Plus que jamais une musique de fête …
Si la salsa véhicule toutes sortes de messages, les thèmes les
plus récurrents restent l'amour et la fête. Pour avoir participé
à un festival sur la Plaza de la Revolucion à La Havane, je peux
vous dire qu’elle déclenche des réactions collectives de liesse et
de joie indescriptibles.
Enfin un dernier conseil, ne passez pas par la Salsa sans goûter
au Mojito, un cocktail cubain très prisé dont nous vous donnons la
recette ci-dessous, et qui vous aidera à faire des prouesses sur
les pistes de danse.
Stéphane Sergeant
Essayez le Mojito !
• 1/2 cuiller de sucre
• quelques feuilles de menthe fraîche
• le jus d’un demi citron vert
• piler le tout
• ajouter 2 ou 3 glaçons
et 4 cl Havana Club 3 years
• Diluer avec de l’eau pétillante
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Bamboleo et Oscar D’Leon seront le 15/03 aux Antillaanse Feesten à Anvers (info 03/314.37.32)
Où boire un Mojito à Nivelles ?
• La Canebière – rue de Bruxelles 26 – 067/21.22.30
• La Pinède – rue de l’Etuve 4 – 067/44.42.23
• L’Entracte – Grand Place 45 - 0473/405 905
• La Brasserie des Arts – Grand Place 51 – 067/21.83.73
• Le Saint Jacques – Rue des Brasseurs 31 – 067/22.05.06
Le
s c e a u d ’ o r i g i n e g a r a n t i t l ’ au t h e n t i c i t é c u b a i n e
d u r h u m H ava n a C l u b
NIVELLES spectacles
Le Waux-Hall
Spontanément, il se confie à nous avec un mélange de
gentillesse et de sagesse. Il n'hésite pas à nous faire rire,
sans doute pour nous faire oublier qu'il est pressé.
Aurait-il un train à prendre ?
que je n'en avais donc pas besoin. La dame s'est excusée, elle
était confuse… Mais en fait, nous sommes tous en train de mourir,
vous, moi, chaque jour qui passe ne revient pas… On n’y pense
pas assez… »
JLT: « Ce que j'aime dans cette pièce, c'est que ce n'est pas du
théâtre bourgeois; on est loin de l'élitisme ou du bavardage. Elle est
intelligente sans être intellectuelle. Elle est belle sans être racoleuse
ou boulevardière. C'est très touchant. On parle de l'amour, de la mort,
de la vie, des parents, des enfants. Il y a aussi le ton de la pièce, ce
refus de dramatiser, même s'il est question de choses dramatiques
comme la maladie, l'enfance malheureuse ou l’incertitude du futur, il
y a toujours une pirouette qui permet de relativiser.»
NC: Personnellement, il y a un film de vous que j'adore, c’est «
Un homme et une femme ». Or il se trouve qu'il réunit vos deux
passions, la comédie et la course automobile. Où en êtes-vous
à ce niveau ?
JLT: « Vous savez, aujourd'hui je roule de plus en plus mal, j'ai arrêté.
Mais c'est marrant, parce que quand je pilotais j'étais venu à Nivelles
pour courir sur le circuit. Il y avait un grand virage avec des grillages,
on le prenait de plus en plus vite jusqu'à 200 km/h, et puis je l'ai
raté et j'ai écrasé tous les grillages. Vous savez, ils m'ont tout fait
payer…, ce qui est normal. Existe-t-il toujours ? »
NC: Il y a également une dimension émotionnelle pour nous,
le rôle du père et de la fille étant joués par vous et votre fille.
Nous avons été touchés par la magie de votre présence, car on
a rarement l'occasion de vous voir ensemble.
JLT: « Nous, on n’y pense pas à cela ; les choses passent malgré
NC: Non, il a été reconverti en parc d’affaires.
JLT: « Dommage, il était très beau et très sécurisant. »
Rencontre sur un quai de gare…
Après « Comédie sur un quai de Gare », nous avons rencontré Jean-Louis
Trintignant.
Nous sommes émus, encore touchés par la magie de la pièce, mais surtout à l’idée
de rencontrer un monstre sacré du cinéma français. D’emblée, il nous met à l’aise.
Il paraît fragile, accessible et disponible. Il se pose des questions, visiblement peu
satisfait. Nous le rassurons : cette attente d’une heure quart sur un quai de gare au
Waux-Hall fut un plaisir exquis, par la qualité du texte, le jeu subtil des acteurs, mais
surtout par la grâce et la beauté de Marie Trintignant. Une heure quart de bonheur
Jean-Louis Trintignant
Comédien
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nous et le public imagine le reste. Il se passe quelque chose dont on
n'est pas conscient, quoiqu'il s'avère, malgré tout, que nous ayons
des timbres de voix proches ou des gestes similaires. Mais le fait que
l'on soit tous les deux dans cette pièce est un hasard. La pièce se joue
dans le monde entier et ce n'est jamais avec un père et une fille. »
NC: Cela fait longtemps que vous jouez cette pièce ?
JLT: « Oui, plus ou moins 200 représentations. Demain nous serons
à Huy ; nous aurions aimé aller à Bruxelles, car nous adorons jouer
dans cette ville, au théâtre des Galeries, par exemple, mais cela n'a
pas été possible cette année. »
NC: Dans la pièce, il y a aussi le père qui, malade et sentant
son futur derrière lui, veut absolument assurer celui de sa fille.
Est-ce aussi votre réalité, même si j'espère que vous n'êtes
pas malade ?
Il sourit, un éclat de malice dans l’œil, et répond par une
anecdote.
JLT: « Je vais vous confier un truc : il y a quelques jours, on m'a
contacté sur mon portable pour me proposer un nouveau contrat.
J'ai répondu tout sérieusement que j'étais en train de mourir et
NC: Avez-vous encore d'autres projets de théâtre ou de cinéma ?
JLT: « Non, je ne fais plus de films pour l'instant. Le dernier, “ Ceux
qui m'aiment prendront le train ”, date d'il y a 5 ans. »
NC: Et on vous retrouve sur un quai de gare…
JLT: « Oui , tout au long de ma carrière j'ai été poursuivi par les trains
j'ai aussi joué dans des films comme “ Le Train ”, “ Compartiment
Tueurs ”, “ Trans-Europ-Express ”, et puis, je m'appelle Trin… tignant. »
NC: Il y a une certaine analogie entre votre carrière et celle de
Marie. On vous voit peu à la une des magazines. Vous faites des
choses importantes mais discrètement, est-ce volontaire ?
JLT: « Vous savez, actuellement je ne fais plus grand-chose ; c'était
surtout dans les années 70 et 80. Quoique, à l'époque déjà, j'ai tout
arrêté pendant 2 ans pour faire de la course automobile. Aujourd’hui,
je fais moins de choses, mais je m'applique davantage… »
Et nous le laissons là. Marie le rejoint, aussi belle que sur scène, sauf
que la pièce est terminée, et que la fille ne s'en va pas avec son
nouvel amant, mais avec son père. Mais quel père…
Stéphane Sergeant
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Le Waux-Hall
Du rire
aux larmes…
toujours
le plaisir !
«La culture à Nivelles c’est la culture pour tous et avec
toutes les associations culturelles locales.
Le Waux-hall doit s’ouvrir à tous les publics et faire en
sorte que chacun et chacune y trouve ses repères
culturels. Tel est mon objectif depuis 1995 !»
Pierre Huart,
échevin de la Culture,
président du Centre Culturel.
En paroles ou en musique, le Waux-Hall vous invite
à explorer le monde passionnant des sentiments.
A vous de choisir l'itinéraire.
Lo speziale (L'apothicaire) - le 21 mars 2003
Dramma giocoso en trois actes de Haydn sur un livret de Goldoni
Supplément gratuit au magazine Nivelles Capital N°1 / mars 2003
Sempronio, l'apothicaire, ne se soucie guère de son officine. N'est-il pas
plus instructif (ou plus séduisant) de passer ses journées à lire les nouvelles
du vaste monde ? Sempronio lègue donc ses fonctions à son assistant
Mengone, d'autant moins préoccupé de la bonne marche de la pharmacie
qu'il est éperdument amoureux de Grilletta, pupille de son patron…
La direction musicale est confiée à Philippe Gérard – Mise en scène d'Eric
Gobin – Avec Isabelle Everarts de Velp, mezzo-soprano, Céline Scheen,
soprano, Yves Saelens, ténor et Ludwig Van Gijsegem, ténor.
Shake - Le 24 mars 2003
Une fantaisie ludique sur fond de naufrage, d'amours contrariés, de
travestissements et de joyeuses pochetronades autour de "La nuit des
rois", de Shakespeare. Dan Jemmett s'est entouré de cinq artistes, Valérie
Crouzet, Julie-Anne Roth, Geoffrey Carey, Antonio Gil Martinez, Hervé Pierre,
et d'une marionnette de ventriloque, devant cinq cabines de plage. La mer
et le sable, c'est Shakespeare ; à Dan et aux cinq interprètes de nous
présenter les règles du jeu. Des vacances de théâtre où souffle une
délicieuse brise de liberté, d'invention et de plaisir partagé dans un humour
des plus britanniques.
Mise en scène de Dan Jemmett – Scénographie de Dan Jemmett et Denis
Tisseraud – Costumes de Sylvie Martin-Hyszka – Lumières d'Arnaud Jung
– Production exécutive de Philippe Sturbelle.
Inconnu à cette adresse - le 2 avril 2003
Pièce choc, “Inconnu à cette adresse” marque les esprits tant par son
thème que par sa forme. L'œuvre aborde avec intensité l'épisode tragique
de la montée du 3e Reich. Deux hommes vivront ce tournant de l'histoire
au détriment de leur amitié. C'est à la lumière de leur correspondance que
la pièce saisit toute la tragédie de l'Allemagne nazie.
Le résultat ? Un spectacle bref, sobre, palpitant comme un coup d'éventail
qui serait assassin, beau comme une espérance perdue.
Mise en scène de Martine Willequet – Avec Christian Labeau et Luc Van
Grunderbeek.
Shake
8 - 9 - 10 - 11 mars 2003
© Mario Del Curto
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Vive le Carnaval !
Pour plus d’informations sur le programme et les abonnements proposés :
Waux-Hall : place Albert-1er à Nivelles. - Tél : 067/88.22.77
Carnaval 2003
Le Carnaval est le temps de la
ripaille, de la parodie et de la
frénésie ; c'est la fête populaire
par excellence.
On expulse l'hiver et ses personnages hideux, inquiétants et
fantastiques afin d'exhorter la
venue du printemps qui marque
un moment crucial, celui du renouveau de la vie et de la
nature.
Haut en couleurs, le Carnaval aclot est l'une de nos festivités les
plus marquantes qui connaît un succès grandissant.
Il se déroule toujours le week-end qui suit le Mardi gras. Le
samedi est traditionnellement réservé aux enfants dont les
meilleurs costumés sont récompensés. Le dimanche est consacré au fameux cortège carnavalesque: les gilles, les fantaisies,
les géants et la ménagerie déambulent dans les rues nivelloises
accompagnés de chars locaux. Le lundi après-midi a lieu le
carnaval des écoles et le soir, le carnaval aclot. Les festivités
se clôturent, le mardi, par le raclot.
En tant que Député-Bourgmestre, j'aimerais féliciter chaleureusement le Comité des fêtes et son Président pour le travail
considérable qu'ils accomplissent afin que ces quatre jours de
liesse populaire soient une réussite! N'oublions pas les sociétés
carnavalesques, les groupes folkloriques… qui contribuent au
renom du Carnaval.
A toutes et à tous, je vous souhaite un joyeux carnaval !
Maurice DEHU,
Député-Bourgmestre
L’Echevin des Fêtes remercie:
• Voyage Horizon Bleu – Chée de Wavre 3A
1360 Perwez – tel. : 081/659580 – Fax. : 081/659581
• L’Ecole de Coiffures de Riva Bella de Braine-L’Alleud
• Les produits de beauté L’Oréal
• Contact et Contact 2
• Agence de voyage CITS
Ces 8, 9 et 10 mars, nous fêterons
dans la joie et la gaîté, le 101ème
carnaval Aclot.
Comme chaque année, nous
aurons le plaisir d’entendre dès
le matin le martèlement des
sabots des gilles aidés par le
tintement des apertintailles et
la musique entraînante des fanfares. C’est le moment du
défoulement individuel et collectif, des farces et des blagues
de toute nature.
Durant ce long week-end, enfants, parents, jeunes et moins
jeunes, costumés ou non, pourront participer sans relâche aux
festivités. Notre carnaval connaît une popularité et une renommée
grandissante qui j’espère sera cette année encore à la hauteur
des espérances de chacun.
Outre ses jolies, miss carnaval et ses dauphines, ses prince et
princesse, 17 groupes défileront cette année pour notre plus
grand plaisir. Nous aurons également 11 sociétés de gilles et
fantaisies qui animeront avec leurs musiques entraînantes ces
jours de fêtes. Je tiens à remercier tous les membres du Comité
qui se sont attelés à la préparation de cette 101ème édition, qui
est à présent fin prête.
Je profite également de l’occasion pour remercier la Ville de
Nivelles, qui mettra les moyens budgétaires à notre disposition.
Si l’on parle de l’ambiance qu’il règne lors du Carnaval de
Nivelles, celle-ci ne peut être recréée par un comité ou une
infrastructure seule mais bien par un public qui par sa satisfaction
peut amener un événement à une réussite totale, c’est une
chose primordiale sans laquelle le carnaval n’aurait pas de but.
Vous découvrirez dans le présent supplément carnaval, le programme de notre traditionnel week-end de carnaval.
Je souhaite que ces festivités soient l’occasion pour toutes
les générations, de se retrouver autour d’une fête qui ponctue
nos saisons.
Camille Hacking
Echevin des Fêtes
Nivelles Capital est une publication de Xpresseo sprl - Chemin de Rêves 1 - 1400 Nivelles - Editeur : Luc Pieltain - Direction de la publication : Luc Pieltain et Stéphane Sergeant
- Rédacteur en chef : Stéphane Sergeant - Création, réalisation et production: Xpresseo sprl - Responsable publicité et distribution: Xavier Bostem : 0495/61.34.94 - [email protected] - Contacts magazine et rédaction : Luc Pieltain : 0475/42.83.46 - [email protected] et Stéphane Sergeant : 0485/82.90.98 - [email protected]
Carnaval 2003
Un peu d’histoire
Sur les traces du carnaval...
"Nous sommes bien convaincus que d'autres villes comme Binche, Fosse-la-Ville
et Stavelot ont le privilège d'avoir un carnaval issu de nobles et longues traditions.
Celui de Nivelles fait partie d'un folklore typique" disent les historiens aclots.
Cent années de Carnaval à Nivelles
Le Carnaval, tel qu’ on le connaît actuellement, a fêté son centième
anniversaire l'an dernier, mais pas son centième cortège, car le cycle
a été interrompu pendant les deux périodes de guerre.
La date de naissance varie historiquement et, en consultant
d'anciennes affiches, on constate que le premier cortège a vu le jour
en 1902 ou en 1904. De toute façon, c'est proche des cent ans.
Une fête endiablée …
D'autre part, nous lisons dans Cinquante ans de vie nivelloise,
période de 1890-1910, cet article où Charles Anciaux nous signale
que les origines sont encore plus lointaines : "Au siècle dernier, le
carnaval offrait l'aspect d'une fête endiablée à laquelle toute la ville
prenait part, et coiffeurs comme bazardiers faisaient des affaires
d'or en vendant masques, loups, confettis et claquoirs. Les premiers
audacieux qui s'aventuraient dans la rue vers les trois heures de
l'après-midi étaient escortés d'une nuée de gamins hurlant "In mass!
In mass!". Puis, la contagion aidant, tout le monde s'enhardissait et
la ville était bientôt remplie de bandes où le domino alternait avec le
"scandaule", la veste retournée avec le châle des Indes.
Les femmes s'habillaient en garçon, les hommes en grand-mère ou
en femme et il n'était pas rare de voir de faux paysans en sarrau de
Sart-Moulin ou en "buse". Le plaisir des dames de la bourgeoisie
c'était "l'intrigue". On accostait le bourgeois en rue et au café - à la
Régence, aux Arts, chez Valère, chez Vasse, au Commerce. A la faveur
du travesti, les jeunes gens se montraient entreprenants vis-à-vis des
jeunes filles, fort tolérantes ce jour-là. A la nuit tombante, on dansait
au Waux-Hall, au salon Descotte, aux Canonniers, au Perroquet et
nous en passons…” D'où une origine plus lointaine.
Les premiers Gilles nivellois …
Jean Detournay, dans un ancien Rif Tout Dju, écrit à propos du cortège
carnavalesque de 1907 : « il y avait 69 sociétés présentes dont 15
nivelloises mais pas encore de gilles ».
Entre autres groupes : les Résistants, les Tyroliens embêtants, les
joyeux Clowns mélangés, les Travailleurs réunis, la Folie, les Jeunes
Pierrots et … les Nourrices et Militaires (mais la nourrice était un
jerrycan!).
Les premiers gilles, les Nivellois, n'ont fêté leur 80ème anniversaire
que l'an dernier.
Tout cela est confirmé par Joseph Gauze, dans Nivelles en Roman Païs,
en 1975 : "le carnaval de Nivelles date, croit-on, du siècle dernier.
C'était une fête endiablée à laquelle toute la ville prenait part…
En 1860, les Nivellois, le dimanche du Grand Feu, allaient en foule voir
s'allumer d'énormes bottes de paille et de fagots dans les faubourgs
ou près des fermes de la banlieue.
Après la guerre 1914-1918, on commença à organiser des cortèges
semi-folkloriques, avec la participation des Gilles nivellois, des géants
et de la ménagerie. Par rapport au carnaval de jadis, il a beaucoup
changé de nos jours, de nouvelles sociétés de gilles sont nées.
Depuis quelques années, une "Miss Carnaval" ouvre le cortège, les
enfants ont droit à leur propre défilé la veille du grand jour et puis, il y
a l'ambiance, cette fièvre joyeuse qui monte et que chacun ressent."
La multiplication des sociétés de Gilles
Louis Genty persiste dans ce sens "depuis une vingtaine d'années,
une nouvelle tendance s'affirme : les sociétés de gilles se sont
multipliées, les groupements extérieurs se sont raréfiés (la conjoncture
économique y est sans doute pour quelque chose) et un regain
d'intérêt se manifeste en faveur de groupes nivellois qui choisissent
des sujets d'actualité et qui se travestissent pour la circonstance".
Il faut noter au passage qu'une affiche de 1967 signale un 65ème
cortège carnavalesque avec la fête du "sixième centenaire des
Géants". Il s'avère que le cortège a connu une période faste dans les
années 1960-1970. C'était plutôt une cavalcade, tellement les groupes,
Carnaval 2003
Un peu d’histoire
venus surtout du nord et du sud du pays, étaient nombreux et variés
avec plein de majorettes.
Les chars étaient somptueux et la foule extrêmement nombreuse.
Les moyens financiers étaient à la mesure des dépenses.
Spécialités italiennes
et françaises
Pizza au feu de bois
Avenue Léon Jeuniaux, 2 -1400 Nivelles
Ouvert de 12 à 15h et 18 à 23h
Restaurant et Traiteur
Chée de Wavre 3A
1360 Perwez
tél. : 081/659580
Fax. : 081/659581
`
Jean-Pol Segaert
Rue de Namur 97-99 -1400 Nivelles
(067) 21 92 05 ou (067) 21 43 58
Fax (067) 21 46 73
Fremé le lundi et le mardi
(sauf pour les banquets)
Le Carnaval, une fête vivante qui évolue encore
Le carnaval de 1990 est l’un des derniers comptant autant de groupes.
Nous y retrouvons six sociétés de Gilles, sans oublier les Paysannes.
Treize ans plus tard, la composition a encore été remaniée.
Les Gilles du Rif Tout Dju ont disparu et ont été remplacés par ceux
de l'An 2000. Les groupes nivellois se multiplient; on retrouve côte
à côte notamment les Enfants de Jean de Nivelles, les Pierrots, les
Gaies Luronnes, en plus des Arlequins. L'aspect "carnaval" y gagne
beaucoup. Cet historique du carnaval et de son cortège est succinct,
nous en convenons.
Cent ans, c'est toute une époque de vie associative qu'il faudrait
peut-être replacer dans un autre cadre. Que d'événements importants se
sont en effet produits durant cette ère, notamment deux guerres mais
aussi une évolution impitoyable des loisirs!
Nivelles : la principale cité carnavalesque de la région brabançonne
Le carnaval est l’une des quatre manifestations les plus importantes
de la vie nivelloise avec le Tour Sainte Gertrude, la braderie et, plus
récemment, le marché de Noël. La journée agricole du lundi de
Pentecôte en faisait partie mais elle n'a plus son aura d'autrefois à
cause des différentes épidémies animalières.
La manifestation purement folklorique qu'est ce grand rassemblement
nivellois se veut de plus en plus régionale avec des groupes de
communes voisines, de mieux en mieux costumés.
Et il est intéressant de noter que les nouvelles entités du Brabant
wallon organisent elles-mêmes des manifestations similaires qui
attirent beaucoup de visiteurs, d'où une certaine dispersion des loisirs,
une dissémination pourrait-on dire.
Nivelles restera toujours la principale cité carnavalesque de la région
brabançonne. Il vous suffit de ressentir l'esprit qui anime les nouvelles
sociétés qui se forment et qui viennent compléter celles des gilles.
L'engouement y est extraordinaire et il rassemble toutes les bonnes
volontés aclotes.
Jacques Davoine
Avec l’aimable autorisation de Rif Tout Dju
Carnaval 2003
La ménagerie
n
L’Argayo
Place Emile de Lalieux, 13
1400 Nivelles
067 / 21 60 74
Garage Christian Weber
Chaussée de Namur 67
1400 Nivelles
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Nettoyage à sec
Rue de Namur, 50 - 1400 Nivelles
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Rue de Bruxelles 22 - 1400 Nivelles
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Ouvert non-stop du lundi au vendredi de 8h à 18h
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Carrosserie
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1400 Nivelles
Tél. 067 21 04 74
Fax. 067 21 04 84
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d'origine contrôlée et d'apéritifs.
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Salle de dégustation, banquet, réunion: 50 personnes
Vieux Chemin de Thines 10 - Zoning de Nivelles
Tél: 067/84 15 38 - Fax 067/84 14 06
Ouvert la semaine de 9 à 19h, le samedi de 10 à 19h
et le dimanche de 10 à 12h
La Ménagerie :
une des richesses
du folklore nivellois.
Les stars du cortège …
Avec ses sept animaux qui accompagnent les géants : l'Argayon, l'Argayonne et leur fils èl Lolô, lors de la rentrée du
Tour Sainte Gertrude et du Carnaval, la ménagerie recèle un
patrimoine sur lequel nous vous proposons de jeter un regard
en cette veille de carnaval.
Les géants existent l'un depuis 1500, l'autre depuis 1645.
On constate dans les pièces d'archives qu'ils faisaient partie de
la procession depuis le XVIIème siècle.
L'histoire nous apprend que le dragon existait déjà en 1441.
Le cheval Godet et l'aigle apparaissent en 1637, le lion en 1640,
la licorne en 1668 et enfin le chameau en 1713.
Dans le Tour, le cheval Godet et le lion vont en tête, après les
géants, la licorne précède le serment des arbalétriers, l'aigle,
les archers et le chameau, les canonniers.
Un destin tragique …
Tous ces animaux ont connu bien des péripéties. Ils ont été vendus
en 1786 par Joseph II, le réformateur. Le lion, le dragon et le
chameau ont été reconstitués en 1926, mais ont péri lors des
bombardements en 1940. C'est en 1980 que le Syndicat d'Initiative et de Tourisme de Nivelles, devenu Office du Tourisme,
a reconstruit une ménagerie, telle qu'elle existe encore actuellement et qui appartient à cet organisme touristique.
Une nouvelle vie …
Les travaux de reconstitution ont été effectués avec, comme
seuls éléments, un dessin de 1915 de Paul Collet et des photos
de 1930 d'Octave Sanspoux.
Mais elle a à nouveau subi une cure de jouvence parce que ces
pauvres bêtes vieillissent et qu’en plus la tête de la licorne a
été volée en 1998.
L’Argayonne
CAFE L'AMAZONE
corne
La Li
Le Prévert
La ménagerie
Grâce aux subsides de la Province du Brabant wallon et de
PromoNivel, Willy Beeckaert, l'artiste dessinateur, un Nivellois
bien connu, l'a rajeunie avec une équipe de la ville sous la
conduite de Philippe Demasy.
La Lion
Vins & Produits Méridionaux
Rue de Bruxelles 18 - 1400 Nivelles
Tel : 067 67 02 25 - Fax : 067 64 66 60
E-Mail : [email protected]
Une autre nouveauté est venue s'ajouter à cette belle série
d'animaux: à la lecture de nombreuses archives et documents
divers, il apparut qu'un cheval Bayard (ou Bayart) prenait autrefois
part autrefois à la procession de Saint-Michel. Il n'en fallait pas
plus pour que surgisse ce nouveau projet. Aujourd’hui, c'est chose
faite: le cheval Bayard a été reconstitué par Willy Beeckaert, une
fois de plus.
Jean-Pol Van Stalle, le responsable de cette belle ménagerie,
est donc comblé et peut diriger une fameuse équipe de
porteurs.
Le mardi: Soirée des dames
Rue de Bruxelles 13 -1400 Nivelles
Tél/Fax : 067 21 14 83
www.prevert.be
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h
Taverne - Restaurant
Lolo et le Cheval Godet
Jacques Davoine
Avec l’aimable autorisation de Rif Tout Dju
Au roi du Jambon
Spécialiste du cervelas de cheval
Grand Place 23 - 1400 Nivelles
Tél. 067 21 58 38
L’Entr’acte
L’Aigle
Les parrains de la ménagerie :
Grand Place
8 - 9 - 10 - 11 mars
La licorne :
Marraine : Mme Germaine Parmentier
Parrain : M. Gilbert Menne
Le chameau :
Marraine : Mme Detournay
Parrain : M. Francis De Hondt
L'aigle :
Marraine : Mlle Charlotte Delfosse
Parrain : M. Didier Robert
Le dragon :
Marraine : Mme Janine Borrosch-Argot
Parrain : M. Eugène Dedoyard
Le lion :
Marraine : Mme Gaby Glibert
Parrain : M. Jacky Marchal
Le cheval Bayard :
Marraine : Mme Nicole Schleich
Parrain : M. Michel Corthouts
Ambiance sono comme vous l’aimez!
Tarte Al'Djote Labellisée
Spécialités et Plats régionaux
Véritable Bouillabaisse - Petite Restauration
067 / 22 02 53
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Fermé le lundi soir et mardi toute la journée
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Tél: 067 21 85 49 Fax: 067 22 11 46
[email protected]
CHINA INTERNATIONAL TRAVEL SERVICE BEIJING–BRANCH OF BELGIUM
Beijing Tourism Administration Marketing & Promotion – China Tour Operator
Membre de la Chambre de Commerce de Bruxelles – Agence réceptive Chinoise
E-mail : [email protected] - [email protected] Site Internet : www.cits-beijing.com
Nos remerciements à Willy Beeckaert pour sa collaboration.
44, avenue des Mouettes – Meeuwenlaan - 1640 Rhode Saint Genèse - Sint Genesius Rode
Tél+Fax : 00 32 2 (02) 380.21.85 – Gsm : 00 32 475 (0475 )730.340 – Gsm China 00 86 13671188910
Carnaval 2003
Les participants
Un cortège animé et coloré
Comme chaque année, en plus de Miss Carnaval 2003, les groupes
carnavalesques seront nombreux. Nous vous les présentons ci-dessous:
Société Royale Les Gilles Nivellois
Fondée en 1922 avec comme local le « Château d’or »
sur la grand’place, actuellement la société compte 85 membres
plus 20 musiciens et 11 pour la batterie.
Son local est au « l’Focsal » place Albert Ier .
Son président est Patrick LEVEQUE.
La société porte le titre de « Société Royale » depuis 1993
L’Argayon
Local : Brasserie « Le Canotier »
Président : Daniel Heymans
Création : le 11 novembre 1981 à 13 h 27’’
Nombre : 50 (Il espère 60 pour 2004)
Membre du DPCN (Défense & Promotion du Carnaval de Nivelles)
L’ Espontôle
Société de Gilles créé en 1989, 17 copains décidèrent de
se lancer dans l’amusement. Cela leur à bien réussi puisqu’ils sont
actuellement une cinquantaine avec 9 batteurs et 17 musiciens.
Le local est le Malcolm qui les accueille bien chaleureusement.
Leur devise bonheur et gaieté.
Président: Michel Paquet
Les pierrots de Jean de Nivelles
Après plusieurs années passées dans un groupe nivellois,
Coquelet Patricia Présidente et De Blecker Sabrina Vice-présidente
ont fondé une nouvelle société le 19 juin 2001. Et comme dans
le cortège nivellois, il n’y avait pas de pierrots, l’idée fut venue de
créer les pierrots de Jean de Nivelles. Cette société est mixte et
comprend 44 membres. Notre local est le Prétexte, rue de Saintes
à Nivelles. Les tenanciers nous y accueillent chaleureusement.
Les Gaies Luronnes
Le groupe s’est créé une première fois en 1986 et a participé au
carnaval de 86 et de 87, pour se dissoudre ensuite, recréation du
groupe en 2001. Les participants sont au nombre de 22,
le local est le Roman Païs, 72 Chée de Bruxelles et la présidente
est Janine Rigaux.
Les Arlequins de Jean de Nivelles
Après plusieurs années passées dans un groupe de fantaisie nivelloise, Muriel Claes et Christine Goffart Président et Vice-présidente
actuellement ont décidé de former en date du 10 février 2001 une
nouvelle Société Mixte.
« Les Arlequins de Jean de Nivelles » dans le respect des traditions
binchoises en y ajoutant une petite touche nivelloise et ceci en
accord total avec Monsieur Pourbaix président des Arlequins de
Binche et de son épouse, nous les remercions sincèrement pour
l’aide qu’ils nous ont apporté. Pourquoi un groupe d’Arlequins ?
tout simplement pour donner au carnaval de Nivelles une touche
de jolies couleurs jaune, rouge et bleu. Si vous voulez en savoir
plus sur notre costume venez voir.
Notre local : “ la Taverne restaurant l’Union “ génial nous y sommes
bien accueillis. Notre toute jeune société compte actuellement
une vingtaine de membres, mais nous savons déjà que d’autre
nous rejoindrons l’année prochaine.
Société de Gille L’APERTINTAILLE
Président : Olivier PERAUX , 0477/35.33.86.
Local: café « LE CENTRAL »
Membre : 104
Date de création : 1975
Gilles de l’an 2000
Les gilles de l’an 2000 ont été fondés en 1998. Il s’agissait à
l’époque d’une bande de vieux copains qui voulaient trouver une
idée originale pour passer le cap de l’an 2000. Cette initiative
ne devait durer qu’une seule année et finalement en 2001, par
manque de folklore, ils décidèrent d’en faire un groupe permanent.
Ils sont aujourd’hui composés de 40 membres dont le président
est Monsieur Nicolas Delfosse. On peut les rencontrer au Pèlerin
et leur objectif est de perpétrer les traditions et surtout le costume
de Gilles.
Les paysannes Nivelloises
Les paysannes Nivelloises fêteront cette année leur 21 ième anniversaire. La présidente, Lucienne Delestienne en est la fondatrice.
Il y a quelques années lorsque ses enfants ont du quitter le groupe
des Gilles Nivellois pour une question d’âge, elle décida de créer
son propre groupe. C’est avec l’aide de Marcel Hanne, président
des Gilles Nivellois, qu’elle s’initia à la lourde tâche de présidente.
Actuellement, les paysannes sont composées de 70 membres qui
se partagent le Malcolm avec les membres de l’Espontôle, et on
peut dire que la communauté se passe plutôt bien…
Les Mitants d’Jean d’Jean
Fondé en 1974 avec une première participation au carnaval
en 1975, émane de l’Amicale du personnel de la Wiggins Teape,
une douzaine de participants à la première et une soixantaine au
dixième anniversaire. Accompagné depuis 26 ans d’un groupe de
Dames, (30 participantes en 2003). Trente participants accompagnés de la batterie et 14 musiciens.
Président Pierrart Franz.
Les enfants de Jean de Nivelles
Le groupe « les Enfants de Jean de Nivelles » a été créé en
décembre 2000.
Sur l’initiative de Mesdames Sophie Hanse et Marianne Mabille
la sortie aux collèges du carnaval 2001 est programmée. Dès le
début, ces Dames ont des idées bien précises, et les buts pour
mener à bien cette expérience ne manquent pas. Le premier but
des fondatrices du groupe est de permettre aux enfants nivellois
d’avoir leur groupe, encadré par des adultes. Le deuxième est de
permettre aux jeunes tamboureurs nivellois, formés à l’école de
tambour de Nivelles, d’avoir la possibilité de sortie et de faire leur
carnaval, (but de leurs répétitions d’une année complète).
Le dernier n’est autre que de proposer des prix démocratiques, en
réalisant des activités tout au long de l’année, pour que le prix ne
soit pas un obstacle au carnaval des membres, jeunes ou moins
jeune. Dès le cortège 2001 terminé, ces dames se remettent au
travail, elles forment un comité, décident que tous les membres
seront en Jean de Nivelles, d’ouvrir le groupe à tous et de participer
complètement aux activités carnavalesques en 2002.
Le groupe se réuni à l’Amazone Place Emile de Lalieux.
La présidente, Madame Hanse, se tient à votre disposition pour
toutes informations. Les membres entre 15 et 20 personnes de
tout âge, sont impatients de vous accueillir au sein du groupe.
Miss Carnaval 2003, bientôt en Chine ?
Née le 01 avril 1986, Melissa Oliveira est d’origine portugaise. Elle décide de s'inscrire au concours de Miss Carnaval
par curiosité et pour tenter une nouvelle expérience. C’était
l'occasion de se surpasser, de vaincre une certaine timidité
et de prendre la parole en public. Pourtant, elle n'en était pas
à sa première expérience, elle avait déjà présenté des robes
de mariée à l’occasion d’un défilé de mode.
Concilier l'école, (elle est en 4ème science économique à
l'IPET de Nivelles), les répétitions pour l’éléction de Miss
Carnaval et son job au Fouquet's n'a pas toujours été aisé.
Mais sa persévérance a été récompensée.
En effet, en plus du titre de Miss Carnaval, elle s'est vue
remettre le premier prix : un voyage en Chine.
Xavier Bostem
Miss Carnaval 2003 entourée de ses 2 dauphines,
Anne- Sophie Collart et Aude Bellello
Carnaval 2003
Le programme
Samedi 9 mars 2003 :
Carnaval des enfants
14h30: Départ du cortège (gare de l’est) avec la participation des
T’Chapelles, du lolo, du Corps Musical Nivellois, de l’Ecole
de Tambours et des enfants déguisés.
16h00: Concentration des participants au Waux-Hall (Grand’Place)
Spectacle pour enfants, élection du prince et de la Princesse du Carnaval.
Dimanche 10 mars 2003 :
Ordre du Cortège :
1. Les Enfants de Jean de
Nivelles,
2. Les Pierrots,
3. Les Arlequins,
4. Les gaies Luronnes,
5. Les Paysannes,
6. Les Mitants d’Jean d’Jean,
7. L’Argayon,
8. L’Espontôle,
9. Les Gilles Nivellois,
10. L’Apertintaille,
11. Les Gilles de l’An 2000.
Itinéraire :
Gare de l’Est, Rue de Namur, Rue de l’Evêché,
Rue des Vieilles Prisons, Grand’Place pour le rondeau.
Dès l’aube: traditionnel « ramassage » en batterie des Gilles
et groupes de Fantaisie.
A partir de 8h30: Réception des Sociétés de Gilles et Fantaisies à l’Hôtel
de Ville par les autorités.
Vers 16h00 : Rondeau de la Cavalcade suivi du rondeau
des Gilles et Fantaisies.
101ème Cortège carnavalesque.
• Cavalcade : Départ Gare de l’Est à 14h00
Ordre du Cortège :
Carnaval des écoles
Place Emile de Lalieux de 13h30 à 15h00.
Grand rondeau des Gilles et Fantaisies.
Distribution d’oranges.
1. Le président, les personnalités et invités
2. Le Char des Miss,
3. Madison Show de Boussois,
4. Les Bouts entrains de Braine le Château,
5. CéSéNiens de Nivelles,
6. Les Géants Aclots,
7. Les Joyeux Pierrot,
8. Char Kapelle-op-de-Bos,
9. Sainte Barbe de Nivelles,
10. Momus de Rebecq,
11. Le Char du Café des Arts de Nivelles,
12. Les Amis de Braine le Château,
13. Mante Chinoise,
14. Les Zwetekes de Villers-la-Ville,
15. Le Char Quinot de Nivelles,
16. Les Touches à Tout et les Géants de Perwez
17. Le Canon à Confettis,
18. L’Echo de Venise de Nivelles.
Itinéraire :
Rue de Namur, Rue de l’Evêché, Rue des Vieilles Prisons,
Rondeau sur la Grand’Place face à l’Union.
YARIS. La plus sûr des petites voitures.
Lundi 10 mars 2003 :
Garage de l’Aviation s.p.r.l.
Chaussée de Mons 1 - 1400 Nivelles
Tél. + 32 (0)67 89 02 11
Carnaval Aclot
Itinéraire :
Place Emile de Lalieux, Rue de Namur, Grand’Place.
19h15: Formation du Cortège
19h45: Départ du Cortège
Vers 21h15: Rondeau (Gran’Place) suivi des brûlages
de bosses des Gilles et Fantaisies.
Ordre des Sociétés :
1. Les Enfants de Jean de
Nivelles,
2. Les Pierrots,
3. Les Arlequins,
4. Les gaies Luronnes,
5. Les Paysannes,
6. Les Mitants d’Jean d’Jean,
7. L’Argayon,
8. L’Espontôle,
9. Les Gilles Nivellois,
10. L’Apertintaille,
11. Les Gilles de l’An 2000
Mardi 11 mars 2003 :
• Cortège des sociétés de Gilles et Fantaisies :
Départ : à 15h00 de la Gare de l’Est
A partir de 14h00 : RACLOT des diverses sociétés nivelloises.
La Foire du Carnaval
Du samedi 1 mars au mercredi 12 mars 2003
Les forains, en collaboration avec l’Echevin des Foires Bernard Lauwers, participeront au Carnaval des enfants
qui se déroulera le samedi 8 mars et proposeront des tarifs réduits les mercredis 5 et 12 mars 2003.
Restaurant • Brasserie
Au Marché
GrandPlace 3- -1400 Nivelles
Tél.: 067/21 41 41
Ouvert dès 11.00, 7 jours sur 7
Taverne • Restaurant
Hôtel • Restaurant • Brasserie
GrandPlace 5- -1400 Nivelles
Tél.: 067/21 76 75
Ouvert dès 11.00, 7 jours sur 7
GrandPlace 7- -1400 Nivelles
Tél.: 067/21 12 41
Petit déjeuner complet dès 7h. du matin
Les Arcades
Hôtel de Commerce
La Brasserie des Arts remercie
chaleureusement ses partenaires
du carnaval 2002.
André Flauhaux,
Ministre de la défense
Maurice DEHU,
Député-Bourgmestre
Par sympathie
Les entreprises de construction HAYEZ
2, zone artisanale des carrières - 7180 Arquennes - Tel 067/ 87 96 92
Les entreprises Melon, peintures et décorations
3 b, rue Jean-Baptiste Loriaux - 6210 Frasnes-Lez-Gosselie - Tel 071/ 85 11 24
Fruits et légumes Régine
574 – 576 Chaussée de Ninove - 1080 Bruxelles - Tel 02/ 521 70 63
IMMO PARIS
4, place de l’abreuvoir - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 33 34
SONORITY
84, Chaussée de Nivelles - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 02 51
BANQUET ET LOCATION
21, rue du bosquet - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 47 99
Mercedes-Benz Garage Havaux SA
89, Chaussée de Namur - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 22 08
ASSURANCES Claude Bertin
1, rue de Mons - 1400 nivelles - Tel 067/ 21 23 48
Baptista
52, Chaussée de Nivelles - 1461 Ittre - Tel 02/ 366 02 69
La jeune banque AXA
1, rue de Mons - 1400 Nivelles - Tel 067/ 33 90 94
Atlantic Sea foods
44/47 Boulevard du Midi - 1000 Bruxelles - Tel 02/ 514 65 80
Nivelles VOYAGES
33/Bt 11, rue de Saintes - 1400 Nivelles - Tel : 067/ 84 00 03
LE SOMMELIER
84 a, rue du bon voisin - 1480 Tubize - Tel 067/ 64 62 31
Le ROI DU JAMBON
23 GD place de Nivelles - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 58 38
Myrtille
29, rue de Namur - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 66 09
5, rue de Namur - 1400 Nivelles - Tel 067/ 21 02 59
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Shopping Center de Nivelles - Tel 067/ 21 75 97
10, rue des combattants - 1421 Ophain - Tel 02/ 385 36 91
Spiritueux DUBOIS ET FRERE
26, rue Bayard - 1420 Braine-l’alleud - Tel 02/ 385 32 22
NIVELLES spectacles
Le Théâtre de l’Operette
Le Théâtre de l’Opérette
souffle ses 15 bougies …
N.C. : Comment fonctionnez-vous ?
W.L. : "Monter une opérette coûte environ 25.000 euros, ce qui est très difficile à
amortir. Nous essayons donc d’engager des artistes qui connaissent la pièce afin
de limiter le coût des répétitions. Nous louons les costumes à Bordeaux, les décors
à Charleroi, il faut compter les partitions, les assurances, etc. Heureusement il
y a beaucoup de bénévolat car pour l'instant nous ne recevons pas encore de
subsides."
15 ans déjà que le Théâtre de l’Opérette de Nivelles se bat pour défendre un genre musical auquel le succès actuel des comédies musicales donne un nouveau souffle. 15 ans cela se fête, aussi avons-nous voulu faire honneur à celui qui y consacre sa vie et qui le dirige
avec passion : Monsieur Willy Lambert.
N.C. : Comment décrire l’opérette pour ceux qui ne la connaissent pas ?
(Jacques Taylès, qui répète "Phi Phi" en ce moment nous a rejoint, c'est lui qui
répond)
J.T. : "C’est un spectacle musical constitué d’une intrigue, de théâtre, de chant et de
danse. Cela se joue sans amplification comme à l’opéra, il faut donc une certaine
technique vocale. C’est très proche de comédies musicales comme le Fantôme de
l'Opéra."
Citoyen d'honneur de Nivelles et membre de la Confrérie de la Tarte
Al Djote, Willy Lambert est un personnage. Certains se souviennent
peut-être de sa carrière de footbaleur qui lui permit dans les années
60 d'être 7 fois champion de Belgique. Pour les autres, sachez que
l’opérette est sa passion depuis toujours. Aujourd’hui, entouré
d’irréductibles fidèles, il dirige une équipe d’une centaine de
personnes représentant tous les métiers du spectacle : les artistes,
les musiciens, les choristes, les techniciens, les habilleurs, les
coiffeurs et l’intendance.
N.C. : Comment fêterez-vous cette 15ème année ?
W.L. : « Il y aura un spectacle festif que nous présenterons au WauxHall le 30 mars à 15h30, et nous préparons pour novembre, « La
Route Fleurie » de Georges Guetary qui a été joué à l'origine par
Bourvil et Annie Cordy. »
N.C. : Quels sont vos projets pour cette nouvelle année ?
W.L. : "Nous envisageons de monter un opéra, La Tosca, au Waux-Hall, ce qui ne sera
pas simple évidemment."
Les répétitions de "Phi Phi" viennent de reprendre, nous prenons congé de Willy
Lambert non sans l'avoir félicité et lui donnons rendez-vous le 30 mars prochain pour
l'aider à souffler les 15 bougies du Théâtre de l'Opérette.
Stéphane Sergeant
Willy Lambert
Théâtre de l'Opérette de Nivelles - Infos : 067/22.03.47
N.C. : Parlez-nous de votre programmation …
W.L. : « Nous présentons 12 à 13 spectacles différents par an. Pas
uniquement des opérettes, il y a également des spectacles musicaux
et de cabaret. Nous nous produisons à Nivelles, bien sûr, mais également ailleurs en Belgique et en France. Depuis 11 ans que l’équipe
actuelle est en place, nous avons acquis une notoriété auprès du
public, des professionnels et sommes reconnus par la Communauté
Française. Nous avons déjà présenté des succès comme “La Veuve
Joyeuse”, “La Belle de Cadix” ou “la Vie Parisienne”. »
N.C. : Quelles sont les grandes vedettes qui s’y sont produites ?
W.L. : «Jacques Taylès, notre metteur en scène qui travaille aussi au
Palais des Beaux-Arts de Charleroi et qui a joué à Paris avec les plus
grands comme Luis Mariano ou Annie Cordy.
Il y aussi un nivellois, Jean-Charles Gosseries qui a beaucoup de
talent et qui peut envisager une carrière à l’opéra, Eliane Robin,
Patrick Labiche et beaucoup d’autres.»
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Evénement
La nuit des généraux...
Comme chaque année, la célèbre remise des labels de qualité de « la tarte al djote » (22e édition) a eu lieu ce 11 février
au Waux-Hall. Bien plus qu’une simple cérémonie, cette soirée est un véritable spectacle en soi, où se mêlent traditions,
humour, musique et convivialité.
La confrérie, toute une histoire…
Cette année, la confrérie peut s’enorgueillir non
seulement d’avoir un nouveau « Grand Bailli »,
Jean Vandendries, mais aussi de procéder à des
modifications de ses statuts.
Créée en 1980, elle se compose au minimum
de 11 membres associés (et au maximum de
55) – portant les titres de Chevalier, Chevalier
apprenti et Chevalier du Conseil des Sages (max.
11 membres) – tous indépendants du commerce
et de la fabrication de la « tarte al djote ».
La confrérie a pour objet de sauvegarder et de
promouvoir l’ancestrale recette, mais aussi et
surtout de faire connaître le patrimoine historique, folklorique, touristique et culturel de la ville
de Nivelles.
Depuis 1981, l’activité principale de la « confréîye
dèl târte al djote » consiste à sélectionner les
maisons qui, par la qualité de leurs produits, font
honneur au caractère gastronomique de cette
tarte, composée d’un fromage fermenté de vache
(la « bètchéye » de Nivelles) et de bettes.
Et Djan Djote devient… général aviateur !
Eh oui, cette année, la mascotte de la confrérie
se met à l’heure militaire ! Pour cette occasion, le
ministre de la Défense, André Flahaut, et le général
Singelé, commandant militaire de la province,
font de notre ami, le quatrième détenteur du
costume de général 4 étoiles, après le roi, le chef
de la Maison militaire et le chef de la Défense.
On remarquera dans les mains de Djan Djote des
maquettes d’avions d’autrefois, commémorant
l’ancien aérodrome de Nivelles, devenu depuis
zoning industriel.
Juste avant la remise des labels, la confrérie a
l’habitude de promouvoir la culture nivelloise
50
sous toutes ses formes : compagnies théâtrales, chanteurs, ainsi qu’une partie humoristique
épinglant les protagonistes des grands moments
de la vie nivelloise de l’année écoulée, ce qui ne
manque pas de piquant !
Labels : la qualité avant tout !
Attendu par tous, le moment fort de la soirée est
sans aucun doute la remise des labels de qualité.
Les chevaliers « tasteurs » se réunissent plusieurs
fois par an dans l’une des 5 commanderies
instituées au sein de la confrérie pour « taster »
à l’aveugle le produit de chaque fabricant de la
place de Nivelles. Sous le palais de ces spécialistes,
les tartes se révéleront immédiatement excellentes,
bonnes ou mauvaises. La confrérie attribue alors
des labels de qualité (de 1 à 4 étoiles) aux
commerçants de la ville.
Aujourd’hui, seules les maisons labellisées respectent la recette ancestrale de cette spécialité
aclote datant du XIIIe siècle. Grâce à tout ce
travail et à l’expérience acquise depuis plus de
20 ans, la confrérie peut se targuer de défendre
avec professionnalisme cette bonne vieille « tarte
al djote » !
Au son de la fanfare du Meyboom, le spectateur
est ensuite invité à déguster la fameuse tarte
dont on parle depuis le début de la soirée.
Pour les lecteurs désireux de connaître tous les
secrets de la confrérie et de sa tarte, sachez que
nous y reviendrons plus en détail dans un prochain
numéro. En attendant, bon appétit !
Sylvie Kaye
Liste des fabricants labellisés :
« Confrérîye dèl tarte al djote a.s.b.l. »
Rue du Panier Vert n°12 - 1400 Nivelles
NIVELLES people
Rencontre
Un grand cru classé à Nivelles…
Louis Havaux : « Ne dites pas “œnologue” mais “passionné de vin” ! »
Nivellois pur et dur, Louis Havaux l’est, même s’il nous reçoit à Arquennes, où il habite à la suite de l’expropriation de sa maison nivelloise. D’emblée, il se met à table et nous le laissons se raconter sans l’interrompre, tant l’homme est passionnant et passionné par un sujet qui nous donnera vite soif. Voyez-plutôt.
De l’imprimerie au Mondial du Vin…
Tout commence par son premier métier, l’imprimerie. Par
opportunisme, mais également parce que, comme beaucoup
de Belges, il a une passion pour les bonnes bouteilles, il
rachète un magazine spécialisé, Le Sommelier belge, dont
il devient l'éditeur. Très vite, il se met à signer des articles,
tout en découvrant l’univers de Bacchus. En 1983, il organise
en Belgique le concours de “meilleur sommelier du monde”
auquel participeront plus de 30 pays, et crée un salon dédié
aux professionnels : le Mondial du Vin. Plus tard, il sera aussi
à l’origine de l'un des plus grands concours internationaux :
le Mondial de Bruxelles.
Reconnaissance internationale et découverte des plus
grands châteaux…
Dès sa première édition, ce salon s'avère être un cru
exceptionnel. C’est le départ d’une reconnaissance qui le
mène à ce qu’il est aujourd’hui, une sommité en matière
de vin. S’ensuit une vie vouée au culte du vin, à sa culture,
à sa dégustation et à la rencontre des gens qui le font. Les
propriétaires des grands châteaux, et les autres : les artistes
ou artisans souvent moins connus que sont les œnologues,
les chefs de cave, les vignerons et, bien sûr, les sommeliers,
dont il est toujours secrétaire général de la Gilde (excusez
du peu !).
Louis Havaux
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Simplicité, humilité et art de vivre …
Imaginez un Nivellois qui parle vin d’égal à égal avec les
plus grands œnologues et les propriétaires des plus grands
crus ! Louis Havaux n’en a pas pour autant la grosse tête.
C'est notre intérêt qui le pousse à raconter ses voyages,
ses rencontres, les concours internationaux, les séances de
dégustations à l'aveugle, et l'art de vivre que partagent ceux
qui font et qui aiment le vin. Chaque fois qu’il cite un château
ou un cépage, son œil pétille, avec un éclat tout particulier
pour Saint-Emilion et les vignobles bordelais, dont, préciset-il avec nostalgie, « la Belgique a longtemps été le premier
consommateur au monde ». On le laisse nous guider sur
sa planète, faite de vignobles vallonnés gorgés de soleil, de
celliers parfumés et de personnages aussi passionnés que
lui. Car les vignobles, il les a tous parcourus, et s'il a une
préférence pour la France, il nous parle de Roumanie, d’Espagne, d’Italie, du Nouveau Monde… et même de Belgique,
en exhibant avec une fierté une bouteille de chardonnay
provenant du Wijnkasteel Genoels-Elderen à Riemst.
Vie passionnée et retraite passionnante …
Aujourd’hui, son fils Baudouin a repris les rênes de la société
Vinopres, qui organise entre autres Megavino (un salon
pour le grand public), le concours Mondial de Bruxelles et
édite Vino Magazine. Il n’en reste pas moins très sollicité et
occupe des fonctions telles que président de la Fédération
internationale des Journalistes et Ecrivains des Vins et
Spiritueux et est membre du Grand Jury européen, un jury de
dégustateurs triés sur le volet. Nous terminons l’entretien en
dégustant un Saint-Emilion 1994, et en évoquant une autre
de ses passions, la tarte Al Djote. Il est l'un des fondateurs de
la confrérie et c'est avec la même passion qu'il nous parle de
cette spécialité de la gastronomie locale, de ses ingrédients,
de ceux qui la fabriquent, de la prochaine remise des labels.
On s'y donne rendez-vous et, c'est certain, Louis Havaux a
tant de choses à raconter que nous le retrouverons encore
dans les pages de Nivelles Capital.
À suivre donc…
Stéphane SERGEANT
Retrouvez Louis Havaux dans l’émission Millésimes, présentée par Guy Lemaire le vendredi
après le JT Soir ou en boucle, toute la nuit, le jeudi sur la Une à la RTBF.
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NIVELLES people
Rencontre
Tatami sweet tatami
Joëlle Cleys : « La classe internationale»
Passer 30 minutes sur un tatami avec une championne de karaté peut s’avérer, dans certains cas, être une éternité.
Classée 4e au niveau européen depuis plus de 4 ans, Joëlle Cleys – 26 ans, et bientôt 27 – fait partie de notre
équipe nationale depuis ses 18 ans. Alors, le karaté, elle connaît. Elle connaît même bien.
Cette année, elle a décidé de stopper la compétition en kata pour se consacrer au combat pur, et elle espère bien
faire des résultats. J’ai donc préféré faire l’interview en zone neutre, à savoir la cafétéria : on ne sait jamais…
des fois que mes questions ne lui plaisent pas.
N.C. Joëlle, ferme tes yeux et rappelle-toi ton plus grand
souvenir.
J.C. “C’était en janvier 2000, je ne l’oublierai jamais. J’ai
gagné l’Open de Paris, qui est un des plus grands tournois
mondiaux. Il y avait énormément de monde, et je suis tombée
contre la française Nathalie Leroy qui était championne d’Europe et du Monde en titre. Et je l’ai battue sur le fil, tout cela
devant son public. C’était un sentiment extraordinaire.”
N.C. Penses-tu que le karaté soit une école de vie ?
J.C. “Effectivement ! Il faut se dire que le karaté est un sport
solitaire. Lors d’une représentation, on est seule face à ses
professeurs, seule face au public. Il faut pouvoir prendre sur
soi et garder le contrôle. Le karaté est surtout un art martial
avec toutes ses traditions et son respect vis-à-vis de l’autre.
C’est également une école de discipline.”
N.C. Comment gère t-on une vie de championne de karaté
en Belgique ?
J.C. “Le karaté n’est malheureusement pas un sport assez
médiatisé. Il n’est pas présent aux Jeux Olympiques parce
qu’il est toujours considéré comme art martial, et non comme
un sport. Il est donc difficile de trouver des sponsors et
d’intéresser le public. Heureusement, à Nivelles, j’ai réussi
à être aidée par Peugeot, qui me sponsorise très activement.
Mais il faut bien avouer que je suis un cas très rare dans le
karaté belge. “
N.C. Joëlle, tu refermes les yeux et tu te projettes dans le
futur. Que vois-tu ?
J.L. “Ma médaille européenne ! Je la veux et je l’aurai.
Peut-être en mai au championnat d’Europe ?”
N.C Le rendez-vous est pris !
Joëlle Cleys
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N.C. Comment devient-on une championne de karaté ?
J.C. “Je viens d’une génération où on ne commençait pas le
sport avant 7-8 ans. La compétition commençait seulement
vers 15 ans. Aujourd’hui, les jeunes commencent à 4 ans.
À 10 ans, ils font de la compétition tous les week-ends
et ce sont les parents qui les poussent. Moi, mon conseil
serait d’aller vers l’envie de l’enfant, de suivre son rythme.
Notamment en karaté, on a l’aspect kata et combat. Il faudrait
plus s’investir dans les katas quand on est jeune et, seulement après, faire des combats. Le karaté n’est pas une course
contre la montre, et surtout pas une course aux résultats.”
Luc Pieltain
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NIVELLES people
Est-ce là le chemin parcouru
par votre agence de publicité‑?
Rencontre
Le poids des plumes
Henry Lagneaux: Président de l’A.N.D.E.
À l’heure du portable et de l’e-mail, l’ « Association nivelloise des Écrivains
» se fait fort d’accueillir et de promouvoir les amoureux du beau mot. C’est
dans son bureau du Ministère de la Communauté française que son président,
Henry Lagneaux, nous reçoit. « C’est au terme de mon expérience politique un
peu bousculée qu'est né un irrépressible besoin d'exprimer une liberté retrouvée.
Celle-ci s'est trouvé un point de chute dans l'écriture. »
Henry Lagneaux est un passionné. Il écrit, il lit et, par-dessus tout… il écoute.
Il est surtout un fervent défenseur de la plus grande des libertés, la liberté
d’expression.
Dommage‑!
Dans ce cas contactez Ph. Lange
chez Action & Enterprise.
Agence conseil en communication
GSM‑: 0475 49 52 73
N.C. Parlez-nous de la mission de l’association.
H.L. “Fondée en 1982 à l’initiative d’Edmé Pening, l’ « Association
nivelloise des Écrivains » est une structure d’accueil pour toute
personne qui souhaite s’exprimer dans l’écriture. Nous accueillons
donc des gens d’horizons différents, mais qui ont comme dénominateur commun une propension à en découdre avec la feuille blanche.”
N.C. Vous n’accueillez donc pas que des professionnels de l’écriture
?
H.L. “Non, effectivement. On ne s’arroge d’ailleurs aucun droit de
censure ou de critique définitive sur un quelconque écrit. On considère que celui-ci est l’émanation profonde de la personne, et qu’en
cela, elle est estimable, et qu’il est dès lors difficile d’appliquer des
règles objectives par rapport à une œuvre quelle qu’elle soit.
Par ailleurs, toutes les formes d’écriture sont les bienvenues. Nous
composons essentiellement des textes à connotation poétique, mais
il va sans dire que la prose, la nouvelle, le roman ont droit de cité
dans notre association.”
N.C. On écrit de 7 à 77 ans ?
H.L. “Oui, nos portes sont ouvertes à chacune et chacun. Toutes les
catégories d'âges s'y côtoient avec bonheur (le benjamin vient de
fêter ses vingt ans, l'aînée en compte plus de quatre-vingts !). De la même
manière, hommes et femmes s'y retrouvent pratiquement à parité.”
N.C. On dit souvent que les jeunes ne lisent plus. Peut-on dire
également qu’ils n’écrivent plus
N.C. On dit souvent que les jeunes ne lisent plus. Peut-on dire
également qu’ils n’écrivent plus?
H.L. “Je pense que l’on se méprend ; il s'avère que beaucoup de
gens cultivent un jardin secret, et dans ce jardin secret, l’écriture
occupe une place importante. Cela peut prendre la forme d’un
journal intime dès le plus jeune âge ou des feuilles contenues dans
un tiroir qu'on a la ferme intention de ne jamais publier. Et c’est en
cela aussi que notre association a son utilité. Elle peut faire percevoir
chez ces gens l’intérêt qu’il y a à entreprendre la seconde partie
de la démarche, qui consiste à lire devant d’autres et à partager ses
écrits.”
N.C. Tous les mois vous publiez « Pégase ».
H.L. “Effectivement, c’est une revue qui est publiée à l’issue de nos
ateliers mensuels et qui reprend pour l’essentiel des poèmes qui ont
été présentés dans le cadre de ces ateliers. On se procure « Pégase
» exclusivement sous forme d’abonnement. Il faut à cet égard
souligner l'ampleur du travail réalisé par notre équipe de rédacteurs
en chef : Ghislaine Renard, Walter Bellotto et Vincent Defraiteur ! “
N.C. Quels ont été pour vous les grands moments de l’association ?
H.L. “En 1998, nous avons édité Les Moissons romanes, qui est un
recueil collectif. Nous avons également organisé un récital de poésie
au Musée de Nivelles. Nous espérons renouer prochainement avec
ce genre d'événements.”
Luc Pieltain
Pour tout renseignement:
Henry Lagneaux
Boulevard de la Résistance,103
1400 Nivelles Tel.:02/413.20.26 (bureau)
Mail: [email protected]
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VIVRE la ville
Le plan de mobilité
Une ville, une vie.
Le plan de mobilité de Nivelles, tout le monde en parle depuis longtemps. De rumeurs en rumeurs, de projets en en projet,
il prend forme. Le projet est énorme. Ça a pris du temps. Mais, depuis le 27 janvier 2003, c’est devenu très concret. Les plans
ont été présentés et approuvés à l’unanimité au Conseil Communal.
Nous avons rencontré Pierre Huart, l’ Echevin de la Mobilité, pour qu’il puisse nous expliquer plus en détail ce en quoi ce plan
va modifier notre ville … et notre vie.
N.C. Quelles solutions veut apporter le plan de mobilité ?
P.H. “Le problème de l’engorgement de Nivelles est complexe et se
situe à plusieurs niveaux. Le problème de base est surtout lié à la
situation du centre ville de Nivelles. Quand on dit le centre ville, c’est
la Grand Place mais également tous les axes commerçants. Il y a
énormément de voitures ventouses dans le centre ville ou de voitures
de transit. Ce sont donc des gens qui traversent Nivelles d’un point
sud à un point nord et vice versa sans s’y arrêter. Si on veut faire
revivre de manière générale le centre de Nivelles, il faut se pencher
sur le problème de base: la mobilité.”
N.C. Comment fonctionne le plan de mobilité ?
P.H. “On s’est fixé deux objectifs principaux. D’une part, donner
plus de place et de confort aux piétons au niveau de la Grand-Place
et des axes commerçants. Quand on dit plus de confort, je pense
par exemple aux mamans avec leur poussette ou aux personnes à
mobilité réduite qui ont aujourd’hui vraiment du mal à circuler dans
Nivelles. C’est rare quand un trottoir est convenable sur plus de
50 mètres.
L’autre point, c’est le problème de la circulation de transit. Des gens
qui traversent Nivelles, qui génèrent énormément d’inconvénients et
qui n’apportent pas beaucoup d’avantages.
Nous avons confié cette étude en collaboration avec la région
wallone à un bureau suisse.
C’est un atout pour nous car ce sont des gens qui ont énormément
d’expérience en gestion des centres ville et en plus ils ne connaissaient pas du tout Nivelles… Ils sont venus sur le terrain, ils se sont
imprégnés de l’esprit de la ville. Ils ont commencé en octobre 2000
mais le dossier a réellement démarré en mars 2001.
Il a fallu donc près de 24 mois pour aboutir.”
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N.C. Quelles ont été les grandes étapes de l’étude ?
P.H. “Il y a d’abord eu un diagnostic. Nous avons mis en place un
comité d’accompagnement Nous avons mis autour de la table toutes
les personnes directement concernées ou qui en représentent
d’autres. Nous avons rencontré le représentant des commerçants,
la ligue des familles et on leur a demandé quels étaient leurs
problèmes au quotidien, qu’est-ce qu’ils souhaitaient voir amélioré.
Ensuite il y a eu une analyse des objectifs et des contraintes.
Les objectifs, ce sont les attentes de la ville, ce que tout le monde
veut. Les contraintes, ce sont par exemple, les projets urbanistiques
déjà en cours.
Suite à cela, nous avons débouché sur les actions détaillées.
Ce sont des propositions concrètes d’amélioration du centre
ville. Et ça, cela va modifier la vie de tous les Nivellois puisqu’on
envisage notamment de “piétonniser” plusieurs côté de la GrandPlace. On envisage d’y créer une zone d’échange pour les bus. Il
y aura plus d’espace pour les piétons sur les trottoirs, plus d’espace
pour les cyclistes.”
N.C. Comment cela se traduit-il sur le terrain ?
P.H. “A court terme, au niveau de la Grand Place, on va tranformer
en piétonnier le barreau entre l’Hôtel du Commerce et la banque
Fortis. Et on va surtout créer 3 gros ronds-points dissuasifs.
Les commerçants et même des riverains ont demandé également
de permettre une plus grande rotation au niveau des emplacements de parking. Suite à l’étude, on remarque que certains axes
sont complètement saturés pendant la journée. Deux zones ont
été définies. Une zone englobant la rue de Namur et le centre
ville, où on demandera la plus grande rotation et où le tarif de
stationnement sera un peu plus élevé qu’ailleurs. La deuxième
zone, à l’extérieur de la première, sera à tarif de stationnement
moins cher. D’autre part, il y aura les parkings qui font partie des
contraintes en tant que projet urbanistique en cours. Un promoteur
privé va réaliser au 100 rue de Namur deux dalles de parking, une
publique au-dessus et une privée en-dessous. Donc, on lui impose
de faire un parking, en contrepartie, la région wallone lui octroie
des subsides.
Autre exemple, la rue Sainte Anne, c’est une rue qui va changer de
sens. La rue Saint Georges, même chose.”
N.C. A-t-on prévu une place pour le vélo à Nivelles ?
P.H. “Oui, effectivement, des propositions ont été faites dans ce sens
sachant que le problème se situe dans l’étroitesse de certaines rues.
Par exemple, Rue Sainte Anne, il y aura une zone réservée aux cyclistes,
c’est prévu. Le but est de trouver des parcours, des itinéraires sécurisés
sur les axes principaux. Par exemple, du centre ville vers le parc ou vers
la gare.
Il y a d’autres part des propositions de pistes cyclables quand la largeur
le permet.”
N.C. Quels sont les premiers grands ouvrages ?
P.H. “Ce qui est déjà décidé et qui est lancé, c’est la rue du
Béguinage. C’est une des propositions qui va être mise en pratique
rapidement. Dans cette rue, il y a des riverains mais aussi deux
écoles. Donc à certains moments, au début et à la fin des cours,
le site n’est pas sécurisé. Nous allons donc élargir les trottoirs de
part et d’autre, réguler les stationnements et aménager un parking
communal à proximité.
Ce projet en tant que tel passe au conseil communal du mois de
février, donc cela va aller vite et il est subsidié à concurrence de
75 000 euros. Le démarrage des travaux est prévu, après adjudication, pour octobre ou novembre 2003. Il en ira de même cette
année pour le Faubourg de Mons toujours au niveau de l’école où
se pose la même problématique.”
N.C. Rome ne s’est pas construit en un jour. Nivelles non plus
?
P.H. “L’ensemble de ces travaux est évidemment étalé sur plusieurs
années, tout d’abord pour une question de budget mais aussi car
c’est en avançant que l’on se rendra compte de l’influence
d’un projet sur l’autre. Il faudra peut-être modifier certains projets
en cours d’évolution.”
Luc Pieltain
Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.nivelles.be,
le plan y est publié !
59
Publi-reportage
La biométrie selon Xelios :
une technologie empreinte d'efficacité.
Fondé par Herman Pattyn en 1964, le garage Pattyn est spécialisé dans la vente
et l’ après-vente des voitures de marque Audi et Volkswagen ainsi que des
véhicules utilitaires Volkswagen. Actuellement, c'est le fils, Christophe Pattyn,
qui dirige l'entreprise avec l'aide de son épouse, Cécile Eliard.
La protection des informations devient de plus en plus essentielle. Il est donc
nécessaire de disposer d'un système de contrôle d'accès le plus performant
possible. La biométrie (analyse du corps humain) est actuellement la solution
informatique la plus fiable pour s'assurer de l'identité d'une personne. Parmi ces
systèmes d'analyses, le contrôle d'accès par empreintes digitales est celui qui
présente le plus d'avantages. Et la technologie Xelios est celle qui offre le plus
haut niveau de performance.
Après les systèmes optiques de contrôle d'empreintes digitales, maintenant
dépassés, ce sont les capteurs capacitifs qui font l'actualité, car ils sont mieux
adaptés aux fonctions d'identification et d'authentification.
Quelle expérience !
Après avoir vendu près de 10.000 véhicules et en avoir entretenu bien plus,
on peut parler d'expérience mais aussi de la reconnaissance des clients fidèles
pour l'engagement de cette famille à toujours vouloir faire mieux.
Service, qualité et qualification : les maîtres mots.
Le garage Pattyn a très à coeur de défendre sa devise : "Nous choisir, c'est avoir
la garantie d'un service de qualité". Une qualité Iso 9002, assurée par des
mécaniciens qualifiés et très spécialisés.
N.C. : Parlez nous de votre métier aujourd’hui
C.P. : « Il ne suffit plus d'utiliser le tournevis avec habileté, il faut aussi savoir
manier l'outil informatique, l'électronique, l'électricité automobile, etc. Tout cela
est indispensable pour entretenir les nouveaux véhicules. Cette course en avant
technologique ne fait que croître à en croire les fiches techniques du nouveau VW
Touareg ou encore la nouvelle Audi A8.
La tâche n'est pas moins ardue pour les vendeurs qui doivent connaître la complexité des véhicules sur le bout des doigts et les formules de vente de plus en
plus variées telles que le leasing opérationnel, le leasing financier, le renting, etc. »
N.C. : Comment se profile le futur dans un environnement économique difficile
?
C.P. : « Dans un métier où la concurrence est de plus en plus ardue, il faut avoir
la passion de son métier. Cette passion, nous n'en manquons pas. C’est avec
enthousiasme et détermination que nous surmontons toutes les crises économiques ou autres que nous rencontrons.
Pour moi, les mots clés sont investissement à longs terme, formation pointue du
personnel, ainsi que flexibilité et compétence. Nous avons aussi la chance de
disposer de deux marques qui sont plutôt en avance, j’en veux pour preuve la
commercialisation du moteur Diesel à injection directe depuis maintenant 14 ans
avec les premiers TDI. »
Le futur, Christophe Pattyn ne le craint pas, il connaît la qualité de ses produits et
se battra toujours pour la défendre.
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Xavier Bostem
Publi-reportage
Portrait d'une concession automobile
régionale : Le Garage Pattyn
Le garage Pattyn en chiffres :
• 12 emplois plein temps dont :
1 réceptioniste - 1 vendeur - 1 peintre
- 1 carrossier - 4 mécanicien - 1 magasinier
- l’administration et la comptabilité étant
assurée par Madame Pattyn et la gérance
par Christophe.
• Près de 300 véhicules neufs vendus par an
• 17 voitures exposées et 35 de stock
en permanence
Plus de points de contrôle, c'est plus d'efficacité
La capture de l'image d'une empreinte digitale consiste à trouver les lignes
tracées par les crêtes (en contact avec le capteur) et les vallées (creux). Cette
image est donc constituée à partir des points de contact du doigt sur le capteur.
Xelios propose la solution la plus performante actuellement sur le marché, avec
un système permettant de capturer 650 points de contrôle sur le capteur
(pour 20 à 40 la plupart du temps chez les autres fabricants), avec les tous
derniers capteurs capacitifs.
Une solution pour tous
Convenant à tous les outils de développement, XELIOS permet d'intégrer facilement
et rapidement la biométrie remplaçant avantageusement les conventionnels mot
de passe et code PIN. Le XELIOS Biometric SDK fournit les contrôles ActiveX pour
les procédures de capture, stockage et cryptage d'empreinte, et la gestion des
utilisateurs. Il fonctionne sous Windows 98/Me, Windows NT, Windows 2000,
Windows XP et également sous Linux et Mac Os.
Manu Dewit
Olivier Locufier
Research and Development Director
Xelios International
Clavier Biométrique XELIOS. Ce clavier remplace petit à petit les
claviers habituels. Il s'agit d'un clavier équipé d'un capteur capacitif
à empreinte digitale de dernière génération. Il existe également une
souris biométrique Xelios, ou un périphérique Stand Alone.
Ets Pattyn et Fils
Rue Dernier Patard 7
1470 Baisy-Thy
067/77.88.71
XELIOS BELGIUM
Ch. de Houdeng 195
7070 LE ROEULX
Tél: 064/67.18.38
Fax: 064/67.18.30
www.xelios.fr
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Publi-reportage
Le net… nettement plus fun !
Aujourd'hui, Internet est devenu un média incontournable. Ce constat, d'une évidence frappante, implique un corollaire qui l'est peutêtre moins : de la banalisation de l'Internet naît la nécessité d'y être présent de façon remarquable. Laurent Van Duyse, co-fondateur de
la société ActiveIDEA, nous explique comment se faire remarquer sur la grande toile.
N.C. Quel est le lien entre ActiveIDEA et Internet ?
LVD : "Depuis près de trois ans, nous sommes spécialisés dans l'e-marketing.
Notre force est de combiner une solide expérience marketing à une parfaite
maîtrise technique. Nous avons ainsi pu développer de nombreux projets à
grande visibilité, tels que la bataille de boule de neige virtuelle, le
concours Pay&Go To Ski, les newsletter de Proximus, Pay&Go
et Nokia, le jeu Surf&Call pour Belgacom. Ou encore les sites de
Proximus-Interactive et le nouveau site Mestdagh."
N.C. Alors, comment faut-il se faire remarquer sur le web ?
LVD : "Aujourd'hui, tout le monde surfe. Pour d'innombrables
raisons. Dès lors, pour n'importe quelle société, avoir un site web
est aussi indispensable qu'avoir le téléphone. Mais pas n'importe
quel site. Un prospectus statique ou une liste de prix, ça n'intéresse
personne. Par contre, un site qui bouge, ça attire les internautes.
On peut, par exemple, imaginer des concours en ligne, des cyberenquêtes ou les sites pour "chatter". Bien sûr, l'e-mail est capital,
lui aussi. Il permet d'entretenir des relations plus directes, et plus
intimes, entre une marque et ses consommateurs. Prenez, par
exemple, une newsletter, ou des offres promotionnelles ciblées qui
parviennent régulièrement à des personnes a priori intéressées. Et
nos serveurs peuvent en envoyer plus de 50.000 par heure. Vous
imaginez l'efficacité ?"
N.C. Quelles sont les recettes préconisées par Active IDEA dans
ce domaine ?
LVD : "Et bien, justement, ActiveIDEA n'applique pas de recettes
toutes faites. Notre credo est plutôt d'offrir des solutions sur-mesure.
Sur base des objectifs marketing, nous développons un concept
original que notre équipe technique va mettre en œuvre. Nous avons
la volonté de toujours faire reculer les frontières du possible. Résultat
: nous proposons une communication pointue et performante qui
ne passera pas inaperçue."
Manu Dewit
Pour en savoir plus sur ActiveIDEA,
surfez sur www.activeidea.com
ou appelez Laurent Van Duyse au 02/537.52.00.
62
NIVELLES redécouverte
Tourisme
Promenons nous…
Bien vivre dans une ville est souvent synonyme
de « bien la connaître ». Nous avons tous nos points
de repère, nos habitudes en fonction de l’endroit où
l’on vit, de notre lieu de travail… À toujours faire les
mêmes trajets, on en arrive à ne plus voir ou à ne plus
prendre le temps de regarder ce qui nous entoure.
Nous vous invitons à (re-)découvrir Nivelles sous un
profil que peu connaissent. La promenade que nous
proposons est reprise dans le guide « Vill’en poche :
Nivelles ».
23 - "Le Palais du Cigare"
Itinéraire n° 4 de « Vill’en poche : Nivelles ».
Début de la promenade par la Grand’Place, puis rue des Frères-Piersaux (n° 6),
rue de Bruxelles (nos 32 et 66), bd des Fleurs-de-Lys (nos 1 à 11), rue Laurent
Delvaux (nos 30 et 32), avenue Burlet (n° 46, 55, et du n° 71 au n° 81), rue
François-Lebon (nos 20 à 28). Fin de la promenade par la prison, la gare et le
square du Baron-Seutin. Retour à la Grand’Place par la rue de Namur.
Mini-guide « VILL’EN POCHE : Nivelles »
Nivelles à la Belle époque – Itinéraire n° 4
(Collection Autrement Dit, disponible à l’Office du Tourisme de Nivelles).
Office du Tourisme de Nivelles asbl
25 rue de Charleroi 1400 Nivelles
Tel : 067/21.54.13
À la découverte de l’Art nouveau et de l’Art déco
La fin du XIXe et le début du XXe siècle sont marqués par l’arrivée de
nouveaux matériaux, de nouvelles techniques et de nouveaux architectes.
Leur passion pour l’art de vivre, leur savoir-faire et les progrès de
l’industrie vont donner vie à de nouvelles idées, parfois très audacieuses et
peu comprises du grand public de l’époque.
Nivelles regorge de maisons – habitées en grande partie par des particuliers
– dont les façades dévoilent le talent des architectes belges de cette époque.
Nous vous proposons de flâner, tout en restant attentifs à ce que vous verrez…
Certains détails, ou même certaines maisons, semblent très banals ; mais en y
regardant à deux fois, on découvre souvent de vraies merveilles.
Le Palais du Cigare, situé à l’angle de l’avenue Général-Jacques, par exemple,
est à ce titre tout à fait remarquable. Construit en 1938 par un architecte
bruxellois, J. Manneback, pour un marchand de cigares, cette maison apparemment abandonnée n’a plus grand-chose pour séduire... Elle est située à
un carrefour très passant, et les quelques instants passés au feu rouge ne
suffisent peut-être pas à éveiller la curiosité. Et pourtant !
Le terrain à bâtir, peu profond, et les prescriptions communales rendaient
la construction difficile, donc intéressante…
La solution trouvée par l’architecte fut de construire une maison en éventail
autour d’un hall d’entrée central. Deux imposantes colonnes (en forme de
cigare ?), situées de part et d’autre du palier, accueillaient les visiteurs. Il
est dit que l’intérieur de la maison devait être luxueux. Sur la gauche de
la propriété, on devine l’ancienne pergola surplombant le jardin, sûrement
bien agréable à l’origine !
Même sous la pluie, son actuelle austérité nous a fait rêver…
En face, du Palais du Cigare, on remarque une autre habitation d’angle datée
de 1935, enduite de ciment imitant la pierre. Elle a été construite par un
architecte originaire de Lodelinsart, venu s’établir à Nivelles. Percée en 1932,
la voierie Général-Jacques est bordée d’une grande variété de maisons,
construites pour la plupart en style Art déco dans la décennie qui a suivi…
Promenez-vous donc à Nivelles et n’oubliez pas de lever les yeux sur les
différentes maisons devant lesquelles vous passez peut-être tous les jours !
À bon entendeur, bonne promenade !
Isabelle Gouriou
Merci à Madame Sabatini
63
REDECOUVRIR le Roman Païs
La Maison du Tourisme
La Collégiale, point d’orgue du circuit
découverte des édifices romans.
Communiquer et développer
l'attractivité du Roman Païs…
La Maison du Tourisme du Roman Païs est opérationnelle depuis novembre. Beaucoup de choses ont été
dites à propos de sa genèse et de sa complémentarité
avec l’Office du Tourisme de Nivelles. Nous avons
voulu en rencontrer les acteurs principaux afin qu’ils
nous présentent leurs projets pour attirer et séduire
les touristes.
Bernard lauwers - Pierre Vanderborght - Yves-Henri Feltz
C'est Bernard Lauwers, Président de la Maison du Tourisme et Echevin
du Tourisme de Nivelles, qui préside ce tour de table où nous retrouvons
également Pierre Vanderborght administrateur délégué (ex Grand Bailli
de la Confrérie de la Tarte Al Djote) et Yves-Henri Feltz directeur de la
Maison du Tourisme, rien que du beau monde donc.
NC : Parlez nous de vos projets pour développer le tourisme dans la
région
PVDB : "L’une des priorités était bien sûr de fixer les budgets.
Car, disposer d’une région au patrimoine touristique ne suffit pas, il faut
le communiquer et cela nécessite des moyens. Concrètement : nous
allons développer un plan guide et promouvoir une balade à travers
le Brabant Wallon destinée à faire découvrir les édifices romans de la
région. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de l'année consacrée à
l'architecture."
NC : Un circuit pour découvrir les édifices romans, voilà qui est
intéressant ?
PVDB : "On part du brabant de l’Est où l’on trouve l’église Saint-Martin
à Orp-Le-Grand, une mini collégiale en pur style roman. On passe ensuite
par Jodoigne pour l’église Saint-Medard, puis par Tourine-La-Grosse,
par Villers-La-Ville pour la brasserie, un vestige roman laïque, par HautIttre où il y a aussi une belle église, pour terminer par la Collégiale de
Nivelles. Cette intégration dans le Brabant Wallon nous permet d’étoffer
l’offre touristique du Roman Païs."
NC : Parlez nous du Plan Guide et de son rôle ?
YHF : « Le Plan Guide sera un document d’appel qui doit permettre
une diffusion la plus large possible vers tous les publics qui voudraient
découvrir la ville et sa région.
De format réduit afin de limiter les coûts d’envois, il comprendra un
grand plan avec en médaillon les attractions touristiques du Roman Païs
et des informations relatives au logement et d’autres infos pratiques. »
NC : Il y a aussi un guide et des cartes postales ?
YHF : "Oui, nous allons rééditer une série de cartes postales de Nivelles
et des autres villes du Roman Païs. Nous allons aussi développer un
guide qui reprendra de façon exhaustive le patrimoine et le potentiel
64
régional, et nous participerons en tant que Maison de Tourisme à des
salons spécialisés comme ceux de Lille ou d'Anvers.
Pour étoffer l’offre, nous allons en plus du circuit consacré aux églises
romanes, exploiter ce qui existe auprès des syndicats d'initiatives et
offices du tourisme des autres villes, à savoir les randonnées balisées
sur leur territoire. On voudrait les regrouper en un document commun
reprenant toutes les informations pour permettre aux visiteurs d'organiser
et de profiter au maximum de leur promenade.
Nous souhaitons également regrouper les forfaits découvertes et les
visites organisées de chaque office du tourisme, car nous avons des
demandes pour découvrir l'ensemble du Roman Païs en une journée. »
NC : Ne faut-il pas enrichir l'infrastructure d'accueil et développer
le tourisme vert ou rural, avoir des chambres d'hôtes ou des hôtels
de charme ?
PVDB : « Oui, l'offre actuelle est insuffisante. Il serait intéressant qu'un
groupe spécialisé, comme le groupe Accor, investisse dans la région.
Un hôtel complémentaire ferait beaucoup de bien. L'un de nos objectifs
doit aussi être de réveiller l'intérêt de ce type d'investisseur pour notre
région. Pour cela nous comptons aussi sur l'appui de la ville et de la
province. »
NC : Le challenge est de taille, il faut activer l'ensemble des composantes de la ville afin de la rendre plus attractive pour les touristes .
PVDB : "Oui, nous pensons notamment aux commerçants qui ont un
rôle primordial à jouer en étant davantage disponibles. Nous prônons
des heures d'ouvertures identiques à celles du Shopping .
Cela permettrait aux touristes de faire des achats sur le temps de midi
entre deux visites. Nos commerçants doivent comprendre que c'est
aussi leur intérêt."
BL : "Je confirme cela. J'en veux pour preuve les griefs des navetteurs
qui après 18 heures trouvent la plupart des commerces fermés. La
fermeture des magasins le midi est également un handicap.
Par ailleurs, si la ville compte un patrimoine incontournable, il faut
reconnaître qu'on pourrait faire beaucoup pour la rendre plus attractive. La rue de Namur par exemple, qui devrait être la colonne vertébrale
de la ville, ne tient absolument pas la route au niveau infrastructure.
On a un rôle à jouer, en décidant par
exemple d'y aménager un semi-piétonnier. J'ai le même sentiment pour
la rue de Bruxelles."
NC : Est-ce qu'un événement culturel
à forte visibilité ne serait pas une
bonne stratégie pour faire parler de
la ville et de la région ? Nous avons
entre
autres le Waux-Hall ?
YHF : « Nous y pensons, des villes comme Quimper ont un festival musical
et c’est très profitable. Nous disposons de lieux comme le Waux-Hall
mais également d’édifices religieux ou d'autres comme le moulin
d'Arenberg. On pourrait toucher un public large via une programmation
étudiée et cela permettrait de donner une image forte de la ville. »
PVDB : « Il ne faut pas perdre de vue que nous devons respecter
une parité entre les 5 communes du Roman Païs. La priorité est de
médiatiser les événements existants comme les Fêtes Médiévales
de Braine-Le-Château, le marché du Théâtre d'Ittre, ou le Tour Sainte
Gertrude. Les événements locaux doivent être organisés par les offices
du tourisme locaux. Toutefois on peut imaginer un Festival à travers le
Roman Païs. »
BL : « Il y encore d'autres projets à l'étude, comme un pré-ravel, un
ravel et l'amélioration des chemins de promenade, pour lesquels nous
pourrions compter sur des aides régionales, mais l'important est de
réaliser rapidement l'essentiel des priorités afin d'enclencher une
dynamique, le reste se fera au fur et à mesure. »
Merci Messieurs, nous ne manquerons pas de revenir sur ces
projets dans nos prochains numéros.
Stéphane Sergeant
Maison du Tourisme du Roman Païs
Infos : 067/22.04.44
[email protected]
65
NIVELLES Mains vertes
En collaboration avec Central Jardin
L’éveil du jardin
L'hiver s'achève, lentement mais sûrement. Il est temps d'enfiler ses bottes,
de dépoussiérer les outils, et de sortir prendre soin du jardin qui a la gueule
de bois. Pourquoi ? A cause de l'acidification du sol due aux pluies et à la
neige. Les nombreuses mousses dans les gazons, les plantations et les
parterres le prouvent, il est donc urgent d'intervenir.
Sans compter que l'acidité du sol augmente les risques de maladies telles que
la rouille, l'oïdium ou les taches noires. Bref, le diagnostic n'est pas franchement
folichon, et des mesures s'imposent. Mais lesquelles ? Pour le savoir, rien ne
vaut une analyse du sol : elle permet d'apporter aux différents problèmes les
solutions adéquates.
Les conifères
Pour commencer, taillez vos conifères en haies ou isolés. Ne retirez pas plus d'un
tiers du volume de la plante. Et, surtout, respectez sa forme naturelle : n'en
faites pas une colonne corinthienne alors qu'il s'agit plutôt d'un menhir.
Prenez soin également de la taille de vos plantes, car cela participe à leur bel
aspect. Enfin, épandez de l'engrais spécial conifères, riche en magnésium, qui
les rendra plus résistants au brunissement et au dépérissement.
Pas besoin de se creuser le bulbe
pour bien planter ses bulbes !
A chaque type de plante son engrais :
surtout ne pas se tromper.
Nos petites têtes blondes vont
faire des bonds, des bonds…
Les azalées, les rhododendrons et les autres plantes de terre de bruyère
Poursuivez les plantations déjà entamées. Vers la mi-avril, les boutons commencent à s'ouvrir sur les azalées et les rhododendrons : c'est le moment de choisir
le coloris qui vous plaît. Si, malgré vos bons soins, le feuillage des rhododendrons
ou des azalées reste pâle ou jaune (chlorose), c'est probablement parce qu'il
manque de fer. Dans ce cas, arrosez-les avec un engrais riche en fer.
N'omettez pas de nettoyer le sol et couvrez-le d'écorces de pin (cela réduit votre
tâche de nettoyage). Enfin, continuez le traitement anti-dépérissement sur les
rhododendrons dont les boutons sont encore fermés.
Hamamelis, Camélia,
Mahonia et Viburnum
tinus
66
Arbres fruitiers
Placez des bandes de glu autour du tronc, car cela empêche une bonne partie
des insectes d'arriver sur vos arbres. Continuez le traitement contre la cloque du
pêcher. Terminez la plantation de fruitiers. Vérifiez l'état de vos tuteurs et ligatures.
Veillez à ce que les attaches ne soient ni trop serrées, ni pas assez, car elles
risqueraient de blesser l'écorce, ce qui laisserait le champ libre aux maladies.
Dégagez le gazon autour des troncs sur un diamètre d'environ un mètre.
Et n'oubliez pas d'utiliser un engrais spécifique.
Réalisation: Manu Dewit - Luc Pieltain
A vos sécateurs, c'est le moment
de prendre soin de vos rosiers.
Rue de la Samme 30
7181 Arquennes
Tél. 067 87 77 78
Fax 067 87 91 60
67
Découvrez les matinées
du jardinage de Central Jardin
Samedi 15 mars 2003 à 9h30
Participez au premier cours de jardinage
organisé par votre pépiniériste Central Jardin.
Coups de coeur
Quelqu’un m’a dit…
…d’écouter le premier album de Carla Bruni. Alors,
je l’ai écouté et j’ai été séduit. Quand un mannequin
descend de la rampe, c’est rare qu’il ne dérape pas.
Pour Carla, c’est différent. De sa voix douce et chargée,
elle nous touche par sa simplicité et sa fraîcheur.
Sans chichis, avec des mots simples, elle nous ouvre
les portes de son univers. Alors, entrez sans frapper
et laissez-vous porter !
Luc Pieltain
Carla Bruni – “Quelqu’un m’a dit ” – chez Naïve (réf. NV 43411).
Cours n°1: La taille des rosiers
Programme:
• Accueil dans la serre
• Explication sur la technique de la taille
• Mise en pratique
• Verre de l’amitié
Vous repartirez avec le rosier
de votre choix en cadeau.
P.A.F.: 15 euros
Inscription obligatoire soit par téléphone
au 067 87 77 78 soit en passant au magasin.
Attention, les places sont limitées.
LUZ CASAL …
Une voix qui vient d'ailleurs, vous souvenez-vous de
Talons Aiguilles d'Almodovar ? … La belle Luz est de
retour avec une douzaine de chansons simples qui
parlent d'amour et dont l'atmosphère subtile caresse
les sens. Ecoutez la plage d'ouverture, "Ni Tu Ni Yo",
3 minutes 36 de bonheur.
Pour ceux qui ne comprennent pas, passez directement
à "Je voudrais Tant Que Tu Comprennes" …
Stéphane Sergeant
Luz Casal "Con Otra Mirada" chez Epic (EPC5096679)
S’aimer plus que tout …
La Star Academy, c’est pas notre truc. Mais faut-il
pour autant se masquer les yeux et se boucher les
oreilles ? Les mauvaises langues disent que la
montagne a accouché d’une souris. Nous, on dit que
la souris est charmante, qu’elle a de la voix et tout ce
qu’il faut, sans doute, pour rejoindre les grandes que
sont Vanessa Paradis ou Axelle Red.
Donnons-lui sa chance, écoutons sa chanson, je suis
sûr que Mélanie nous aimera plus que tout.
Stéphane Sergeant
Mélanie Martins –“ S’aimer plus que tout ” – chez Chrysalis Music
Rue de la Samme 30 -7181 Arquennes
Tél. 067 87 77 78 - Fax 067 87 91 60
; distribué par Zomba.
69
NIVELLES sport
Basket
Les hauteurs de Nivelles se portent bien !
Le Royal Alsec Nivelles Basket-ball, c’est l’histoire d’une ascension fulgurante dans les plus hautes
sphères de notre basket national. C’est surtout l’histoire d’une bande de copains qui n’ont pas
peur de mouiller leur maillot, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Car, faut-il le rappeler, une
grande équipe, c’est un cinq de base, plus tous les autres qui permettent de rendre l’exploit possible.
Promenade à 3,05 m avec Stéphan Bornauw, le président du club.
N.C. De la 2e provinciale à aujourd’hui, quel chemin parcouru !
S.B. “ Pour la petite histoire, c’est un groupe d’amis qui avait décidé de s’investir dans le basket à Nivelles.
Nous nous étions donné huit ans pour atteindre la 3ème nationale. Au bout de six ans, l’objectif était atteint.
Une première montée en 1re provinciale, 2 ans en Nationale 4 et, depuis trois ans, la Nationale 3. On n’a pas traîné !
Cette année, notre début de saison n’a pas été des plus glorieux. Nous avons commencé avec une victoire sur cinq matchs.
Heureusement, on s’est rattrapé par la suite avec un 7 sur 9, ce qui nous positionne à la 5e place du classement.”
N.C. Une telle évolution nécessite des moyens ?
S.B. “ L’équipe a évidemment évolué au fil des divisions. Cependant, nous ne faisons pas n’importe quoi dans notre
politique d’acquisition de nouveaux joueurs. Nous avons probablement le plus petit budget de la série, mais on le
gère très bien. Ce à quoi on s’engage, on s’y tient. Et tout est basé sur l’honnêteté et la confiance. Nous avons
un capitaine et un distributeur qui sont là depuis six ans. De nos jours, c’est assez rare pour être souligné. Le groupe
est soudé et solidaire.”
N.C. Et puis il y a les sponsors ?
S.B. “ Oui, sans les sponsors, aucun rêve n’est possible à ce niveau. Notre politique de sponsoring fonctionne à deux
niveaux. Tout d’abord, nos gros sponsors, dont ALSEC est le fer de lance. Mais il y a aussi Trametal, ImmoRoman, la
Brasserie Duvel et Electric Collet. Nous avons également une quarantaine d’annonceurs plus petits, mais qui sont
tout aussi importants. Les petits ruisseaux font les grandes rivières…”
N.C. Quel est votre politique au niveau de l’école de jeunes ?
S.B. “ Nous avons onze équipes de jeunes, qui évoluent pour la plupart au niveau supérieur de leur poule.
Nos jeunes sont présents dans toutes les catégories nationales et provinciales, sauf les filles chez lesquelles il n’existe
qu’une équipe cadette régionale et une équipe minime provinciale.
Notre politique au niveau des jeunes est une politique verticale. Nous essayons de faire que ces jeunes puissent
évoluer et passer aisément à l’échelon supérieur. Par exemple, les mêmes systèmes de jeux sont enseignés à tous
les niveaux, de manière à avoir une continuation, catégorie après catégorie.”
70
Pour en savoir plus :
Salle de la Dodaine
Plaine des Sports Reine-Astrid
Parc de la Dodaine - 1400 Nivelles
Contact : S. Bornauw :
067 21 98 68 – 0497 42 81 37
N.C. Un pronostic pour la fin de saison ?
S.B. “ Une troisième place, et l’objectif sera atteint.”
Luc Pieltain
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2 jours 2 nuits
Amsterdam
Un printemps
à Amsterdam
en collaboration avec
Métropole populaire et très appréciée des amoureux de la nature,
Amsterdam vous émerveillera par la beauté de ses canaux et de ses maisons
Amstellodamoises datant du « Siècle d’Or ».
L’ambiance, une chaude hospitalité, le décor, le charme du centre historique
du 17ème siècle, les façades fleuries, les ponts pittoresques, les bateaux
résidentiels … tout vous enchantera.
Le jeudi, les boutiques sont ouvertes tard le soir, et nombre d'entre elles
sont ouvertes également le dimanche. De plus, toutes les curiosités sont
aisément accessibles. Bref, chacun trouvera chaussure à son pied !
Office de Tourisme des Pays-Bas
Avenue Louise, 89
1050 Bruxelles
Tél : 02/543.08.00
72
Un enchantement à chaque coin de canal
160 Canaux, 1.281 ponts, 550.000 cyclistes … Façades imposantes,
ponts pittoresques, bateaux résidentiels, marché aux fleurs flottant,
cuisine de qualité et surtout une chaude hospitalité … L’ambiance est
cosmopolite avec un mélange de cultures coloré, le décor est historique. La
jovialité règne. Le charme de la Leidseplein, Rembrandt au Rijksmuseum,
la maison d'Anne Frank, une comédie au Carré, les bistrots bruns où l'on
vous sert de la bière dans des verres à Coca-Cola ... Une ville au grand
cœur, où tout est possible.
Des curiosités qui valent le détour :
• La ceinture de canaux date de 1663. Jolies maisons à pignons le long
du Herengracht: autrefois les riches marchands habitaient ici.
• Le Muziektheater (Théâtre musical) est le palais culturel de la ville
(opéra, danse …). Carré est l'endroit pour les grands spectacles et
comédies musicales, et l'acoustique du Concertgebouw est considérée
comme une des meilleures du monde. Tuschinski est le plus beau
cinéma
art déco du pays.
• Goûtez une table de riz indonésienne.
• Le Palais Royal sur le Dam (ouvert au public). Il y a toujours foule sur la
place devant le palais.
• Dans la Nieuwe Kerk (nouvelle église) et le Beurs de Berlage (l’ancien
bâtiment de la Bourse) le mariage du prince héritier Willem-Alexander
et Maxima a été célébré.
• Le seul marché aux fleurs flottant d'Europe sur le Singel.
• La maison d'Anne Frank où la petite Juive se cacha des Nazis et rédigea
son célèbre journal.
• Au Museumplein le Musée Van Gogh, le Stedelijk Museum (arts plastiques)
et le Rijksmuseum avec “La ronde de nuit” de Rembrandt. On peut
aussi visiter la maison de Rembrandt. Magnifiques voiliers anciens au
Nederlands Scheepvaart Museum (Musée Néerlandais de la Marine).
• Les Amstellodamois ont un faible pour la place Waterloo et son marché
aux puces. Ambiance internationale à la Leidseplein et art déco
au Café Américain.
• Ambiance intime dans les cafés bruns, appelés ainsi à cause de la
couleur du mobilier.
Vous pouvez bien sûr réserver votre séjour au départ de la Belgique et plus
encore au départ de Nivelles. Une aide précieuse et efficace pour préparer
tous vos voyages :
NIVELLES VOYAGES - Rue de Saintes 33 / 11
1400 NIVELLES - BELGIQUE
tel 00 32 (0) 67 84 00 03 - fax 00 32 (0) 67 84 00 05
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Citytrip de 3 jours/2 nuits pour seulement
par personne
Entrée pour l’exposition « Le Choix de Vincent » au musée Van Gogh.
Valable pour une chambre double du 14/02/03 au 31/03/03.
73
Grand concours
Par Philippe Pieltain
Eglise
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5 bouteilles de champagne à gagner avec
Nivelles Commerces et Nivelles Capital
Découvrez les 2 commerçants mystère
et gagnez 1 bouteille de champagne !
Comment ? Facile, complétez le mot flèché.
A l’aide des cases numérotées reconstituez les noms de 2
commerces du centre de Nivelles. Inscrivez-les sur une carte
postale et renvoyez-les chez Nivelles Commerces ASBL «
Concours Nivelles Capital » – 29 rue de Mons à 1400 Nivelles.
Date limite de participation : le 30 mars 2003.
N’oubliez pas de mentionner vos coordonnées complètes et
votre numéro de téléphone. Les gagnants seront avertis
personnellement. Aucune correspondance ne sera échangée.
Participation libre.
fourrage
uni
10
prescrire
nuancera
périodes
vieux
possessif
être poilu
8
note
numéro un
parfois
policiers
garnies de
bois
écarteur
note
7
2
métal
de l’est
userai
récentes
dressant une
surface
entendre
futur d’être
article
ville de
Belgique
6
dure 1 an
9
lac
rivière
Commerçant mystère n°2 :
pronom
visceral
entreprise
nombre
aire sablée
11
Concours : Laurent Perrier & Nivelles Capital
Dans notre numéro précédent de décembre 2002 nous mettions en jeu
5 bouteilles de Laurent Perrier. Nous remercions et félicitons les 68
participants qui avaient les 3 bonnes réponses.
hors-la-loi
passée
femme
d’officier
1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6
7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13
3
étire
épaisse
cité
bretonne
vouera au
diable
utopisme
Commerçant mystère n°1 :
1
jardin
regretté
profile
d’acier
faire
chouette
encore
détiennent
saint
note
lier
article
bandeau
Les 5 gagnants qui ont déjà reçu leur bouteille sont :
• Monique Rossignol de Manage
• Colette Imschoot de Nivelles
• Rudy Wybo de Nivelles
• Betty Jacques de Nivelles
• N. Dejean de Nivelles
74
5
13
créa la
tcheka
pronom
conjonction
vide
durée
six mois
12
Agenda
www.nivelles.be
Machiavel : 'La véritable légende du rock en Belgique'.
1/03/03 à 20h, au Waux-Hall,
Infos : 067/88.22.77 - Centre culturel de la Ville.
ENZO ENZO
01/04/03 au Waux-Hall - Infos : 067/88.22.77
Marchés hebdomadaires
Brocantes fixes
Expositions
Nivelles (Grand Place): Samedi matin
Nivelles (Maillebotte): Mercredi matin
Nivelles (Grand Place): 13 avril de 6h30 à 16h
Nivelles (Grand Place): 11 mai de 6h30 à 16h
• Du 8 au 16 mars 2003
Exposition: 'art cade 5' (peintures et sculptures).
Indos : Echevinat des Marchés 067/88.22.09
Infos : Office du Tourisme de Nivelles 067/84 08 64
Braderie : les 9, 10 et 11 mai 2002
Nivelles (Shopping Center)
Infos : Shopping Center 067/21.50.65
Nivelles (Centre-Ville)
Infos : Nivelles Commerces 067/21.74.71
Infos : 010/86.17.79 - M. Michiels.
• Du 1er au 30 mars 2003
Peintures de Jeanine Borlon.
Présence de l'artiste les dimanches de 14h30 à 18h.
En semaine, de 10h à 12h et de 14h à 17h.
Galerie 'Espaces de Libertés' (7, rue des Brasseurs),
Infos : 067/21.21.66 - Mme Buchet.
Spectacles au WauxHall
Ciné-Club de Nivelles
En version originale sur grand écran
27/02/03 : La Fille de tes Rêves (Fernando Trueba)
27/03/03 : Je rentre à la Maison (Manoel de Oliveira)
10/04/03 : Arbres (Sophie Bruneau & Marc-Antoine Roudil) et Nuages (Marion Hansel)
Tarif : 5 euros ( + carte de membre à 1 euro )
Au Waux-Hall à 20 heures - RENSEIGNEMENTS : 067 / 21.36.46
Chippendales. 06/03/03 à 20H
La Route Fleurie (opérette): 16/03/03
Lo Speziale de Haydn (musique) : 21/03/03
Shake (théâtre) : 24/03/03
Michaël Dufour (one man show) : 30/03/03 à 20 H
Inconnu à cette adresse (théâtre) : 02/04/03
Soul & Sour Quartet (jazz) : 18/04/03
Infos : 067/88.22.77
Brasserie Restaurant des Arts
Soirées à thème tous les 2èmes et 4èmes samedis
28/02/03 : Flamenco / paellas et spécialités espagnoles
08/03/03 : Monika et Betty (chansons et variétés)
22/03/03 : Soirée Edith Piaf avec Monika
24/03/03 : Show Travestis avec Madame Sans Gène
12/04/03 : Bernadette Bodson (auteur compositeur)
26/04/03 : Nadia Jazz Quarted chante le Jazz
28/04/03 : Show Travestis avec Madame Sans Gène
Grand Place, 51 – 1400 Nivelles
Réservations 067/21.83.73
FOIRES & EVENEMENTS
MARS 2003
Du 1er au 11/03: Foire du Carnaval
Samedi 8/03: Carnaval des Enfants + spectacles
Dimanche 9/03: Cortège carnavalesque
Lundi 10/03: Carnaval des Ecoles et
Carnaval Aclot
Mardi 11/03: Raclot
Infos : Echevinat des Fêtes 067/88.22.07
AVRIL 2003
Dimanche 6/04 : Marché de Pâques Gourmand
Infos : Office du Tourisme de Nivelles 067/84 08 64
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