GIVORS L`immeuble risquedes`effondrer

Escroquerie bancaire par
téléphone : le troisième âge visé
OULLINS
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OULLINS ­ GIVORS ­ MONTS DU LYONNAIS. www.leprogres.fr . 0,95 E . N° 52184 . VENDREDI 6 MARS 2015
GIVORS L’immeuble
risque de s’effondrer
69 C
 TRANSPORT
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A 45: des défenseurs,
mais pas de payeurs
Seul la Loire et Saint-Etienne acceptent pour l’instant de
financer le projet. Photo Célik Erkul

 RHÔNE
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Une femme tuée
à coups de couteau
chez elle à Bron
SOCIAL
PAGES 2 ET 3
Les salaires stagnent
la grogne monte
SANTÉ La grippe fait souvent
son lit à l’hôpital .................... PAGE 7
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Six familles habitant l’immeuble situé 31 montée Saint Gérald à Givors ont dû être evacuées
hier, suite à une fissure inquiétante dans le corps du bâtiment. Photo Martine Arpino
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PEINTURE Un chef­d’œuvre
lyonnais aux enchères.........PAGE 38
GIVORS
Et ses environs
Rédaction : Parc Inopolis, 204 route de Vourles, 69230 Saint­Genis­Laval ­ 04 78 73 01 96 ­ [email protected] ; Publicité : 04 72 22 24 37 ­ [email protected]
Un immeuble menace
de s’effondrer, les familles évacuées
GIVORS
Faits divers.
Ce jeudi matin, sept adultes et un bébé de deux mois ont dû quitter
leur appartement, 31, montée Saint­Gérald.
« J’
ai donné l’alerte
aux pompiers
vers 7 h 15.
J’étais assise en train de
fumer, j’ai ressenti un trem­
blement, puis j’ai vu de la
poussière », témoigne Estel­
le Robert, locataire avec son
mari et leur fils de
deux mois.
« On ne se sent pas
en sécurité »
Estelle Robert n’a pas pani­
qué tout de suite et a eu le
réflexe de prévenir rapide­
ment les pompiers. Une fois
sur place, ils ont constaté
une fissure dans l’angle du
corps du bâtiment et de la
cage d’escaliers partant du
soubassement de la toiture.
Vers 10 h 30, les locataires
sont obligés d’évacuer les
lieux. Les cinq familles pré­
sentes, sur les six logements
habituellement occupés, ont
été accueillies en mairie.
Dès leur départ, la route a
été barrée et une banderole
de s écur i té a été p la c ée
devant l’entrée principale de
la bâtisse. « Cela fait plu­
sieurs fois que j’alerte les
propriétaires et la régie pour
la structure du bâtiment »,
explique Estelle Rober t.
L’ensemble des logements
aurait d’importants problè­
mes d’isolation au niveau
des fenêtres et des portes
notamment. Et la plomberie
serait bien usée. « On a
l’impression qu’ils attendent
un drame pour bouger », se
désole la jeune maman.
Jean­Marc Gauntlett, un
autre locataire, a également
senti le bâtiment bouger.
« Un jour ou l’autre, ça va
tomber ! Il y a une vraie
galerie souterraine en plus :
l’eau et le train passent en
dessous », s’insurge­t­il.
« Nous allons porter
plainte »
Les familles, déconcertées
par l’événement, listent les
problèmes qui r yt hment
leur quotidien depuis leur
emménagement… Une liste
qui se transformera prochai­
nement en plainte. « On va
déposer plainte collective­
ment, mais aussi individuel­
lement, parce que chacun a
ses soucis et il faut qu’on se
fasse entendre », affirme
Estelle Robert. Une démar­
che à laquelle elle a déjà
réfléchi avec Agnès Ferez,
locataire aussi. « Suite aux
gros orages sur Givors, mon
appartement était inondé,
tout ça parce que les fenê­
tres sont très mal isolées »,
souligne­t­elle. Chacun
d’entre eux paierait une fac­
ture de gaz proche des
200 euros par mois. Pour­
tant, selon les informations
données par les propriétai­
res aux locataires, les loge­
GIVORS Ouverture du 4e
festival Printemps d’étoiles
Mercredi, le Festival Prin­
temps d’étoiles était officielle­
ment ouvert à la médiathèque
Max­Pol­Fouchet, par Sandri­
ne Dumor tier et l’élue en
charge de la Culture, Déborah
Stienne. Les visiteurs ont pu,
dès leur arrivée, admirer les
robots réalisés par des enfants
du centre social. Au 1er étage,
le public a pu découvrir « Les
super Brihabraks » de Richard
Marnier, une exposition éton­
nante de sérigraphies et de
sculptures de robots. Richard
Marnier, auteur et artiste plas­
ticien a réalisé chaque sculp­
ture avec des objets domesti­
ques simples en bois, dont il a
détourné la fonction. Cette
exposition a été conçue à
partir de son livre paru aux
éditions du Rouergue en 2014,
69C
« Les Supers Brikabraks » de
Richard Marnier. Photo Martine Arpino

« Robots intergalactiques ». 
Ateliers (sur réservation) et dédicace de l’auteur : samedi 28 mars
(10 -13 heures et 14-17 heures.
Tous publics. Atelier avec les
élèves de l’école Jean-Jaurès et
Romain-Rolland, samedi 28 et
dimanche 27 mars.
ments auraient été refaits il
y a une dizaine d’années.
Des propos que Sophie
Pichon et son compagnon
ne semblent pas croire.
Après l’événement, aucun
d’entre eux ne se sentait en
sécurité et ne souhaitait
réintégrer les lieux. La con­
duite de gaz qui alimente le
bâtiment en chauffage et en
eau chaude a été coupée, ce
qui a d’autant plus freiné
leur retour. Le temps qu’un
expert du tribunal adminis­
tratif de Lyon soit mandaté,
chacun devait trouver
refuge auprès de sa famille.
Dans le cas contraire, le pro­
priétaire se devait de relo­
ger chacune des six familles.
Et si cette solution était
inenvisageable ce jeudi soir,
des chambres d’hôtel
seraient financées pendant
trois nuitées par les proprié­
taires, les assurances ou la
mairie. Vers 16 h 30, le pro­
priétaire se trouvait dans
l’enceinte de la mairie, afin
de t rouver u n e s oluti on
immédiate pour les familles.
Un peu plus tard, l’assuran­
ce des propriétaires aurait
refusé de prendre en charge
les nuits d’hôtel.
Contactés, la Régie Centrale
Immobilier n’a pas souhaité
s’exprimer et les propriétai­
res n’ont pas donné suite. 
Lisa Sanchez avec notre
correspondante locale
Faits divers
Givors : il agresse
verbalement une
conductrice de bus
Mercredi, un jeune homme de
17 ans a été interpellé pour
avoir agressé verbalement une
conductrice de bus de la ligne
80. Les faits, qui se sont
déroulés le 6 février dernier, à
l’arrêt du lycée Picasso, ont
valu deux jours d’ITT à la
victime, pour un choc psychologique. Le mineur lui aurait
également craché dessus
avant de l’insulter. Placé en
garde à vue ce mercredi, il a
reconnu partiellement les faits.
Le mineur a été convoqué par
officier de police judiciaire et
devra comparaître le 6 mai
2015.
Partie de l’immeuble abritant la cage d’escalier. En médaillon, le début
de la première fissure. Photo Martine Arpino

Les services techniques
municipaux sur place
« Les personnes présentes ont
dû être évacuées. Cet immeuble comprend six logements et
est occupé par 12 adultes et
quatre enfants. Nous avons
fait intervenir, dans un premier
temps, deux personnes qui
ont constaté les faits, mais ne
sont pas habilitées à prendre
des mesures. La Métropole,
compétente en matière de
police de l’habitat, a saisi le
tribunal administratif, un
expert désigné par le juge
devrait intervenir, il pourra
alors rendre un avis détermi-
nant, les prescriptions relatives aux travaux à effectuer et
déclarer ou non une situation
de péril imminent. D’autres
fissures ont déjà été constatées sur l’autre partie de la
façade, mais elles ont été
colmatées. Dans le pire des
cas, mais cela n’est guère
probable d’après les premières
constatations, la partie abritant la cage d’escaliers pourrait s’effondrer sur la route »,
a détaillé Jean Charmion, directeur des services techniques
présent sur les lieux.
[ A SUIVRE ]
GIVORS L’exposition « Khromasoma,
le revers de l’image » se poursuit
Un public nombreux a assisté à
la Mostra, au vernissage de
l’exposition « Khromasoma, le
revers de l’image » (Off de la
biennale du Design de Saint­
Etienne) de Joris Guibert,
vidéaste plasticien, enseignant
en cinéma. Une exposition qui
sort des sentiers battus pour
présenter des sculptures
d’images, de mac hines de
lumière, autant de technolo­
gies que l’artiste exploite et
détourne pour dessiner des
parcours où chacun se confron­
te et interagit avec les œuvres.
Autour de l’exposition : resti­
tution de l’atelier avec une
classe terminale du Lycée Casa­
nova jeudi 12 mars à 18 heures.
Programme : ce vendredi à
20 heures au théâtre de Givors,
Image qui se déforme lorsqu’on
passe devant. Photo Martine Arpino

ciné­concert avec Gérald Cha­
gnard. Partie concert : foSolo,
l’orchestronique. Partie
cinéma : « Her » de Spike
Jonze. 
La Mostra, rue du Suel. Tous publics.
Tarif : 5 euros. Tél. 04 72 49 18 18.
Mail : [email protected]
VENDREDI 6 MARS 2015 - LE PROGRES
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