Gaby Haas - Commune de Breitenbach

Transcription

Gaby Haas - Commune de Breitenbach
Sélestat
Q MARDI 10 SEPTEMBRE 2013
[email protected]
BREITENBACH Cours de couture chez Gaby Haas
À l’école du patch
À quelques jours de l’ouverture de la 19e édition du carrefour européen du patchwork dans le val d’argent, Gaby Haas qui y
expose donnait, hier, son cours habituel de patchwork à Breitenbach. Cette passionnée a créé en 2003 son école et on y vient de
plus en plus loin pour bénéficier de ses conseils avisés.
Gaby Haas accueille depuis dix ans déjà des élèves dans sa « caverne d’Ali
Baba ».
Gaby Haas forme à toutes les techniques du patchwork, qu’elles soient traditionnelles ou modernes.
PHOTOS DNA –
JEAN-PAUL KAISER
D
es femmes de tous horizons
et de tous lieux fréquentent
chaque semaine l’école de
patchwork de Gaby Haas,
rue de la Grotte à Breitenbach. Formant un assemblage humain bigarré, elles se réunissent pour travailler,
chacune de leur côté, leur ouvrage de
patchwork (calendrier de l’avent, set
de table, trousse, etc.) tout en échangeant conseils et anecdotes avec leur
professeur.
« Car la base, c’est le choix des tissus.
Et il est difficile de trouver une harmonie dans les couleurs. Il faut se
faire aider. Et, avec Gaby, tout peut se
rattraper », confie Catherine Weber,
élève de Metzeral qui prend des congés pour se rendre aux cours de patchwork.
C’est derrière la porte de la petite
maisonnette, construite par Gaby et
son mari Jean-Paul à côté de leur
habitation, que se cache l’atelier de
patch dans lequel se déploient différents ouvrages de couture, des mètres et des mètres de tissu ainsi que
des pelotes de fil à gogo.
« Mes élèves font
ce qu’ils ont envie
de faire »
« C’est une véritable caverne d’Ali
Baba », affirme Claire Heintz. Cette
dernière habite Grendelbruch et ne
manque pas un cours en été. « L’ambiance y est détendue car, si c’était
comme à l’école, je ne viendrais
pas », rit-elle.
Une autre élève de Gaby, la Sélestadienne Maria Hernandez, doit se rendre au Chili pour six mois, « et les
cours de patchwork vont énormément me manquer. C’est un besoin
pour moi. La convivialité y est importante. Car, chez nous, on est seules »,
confie-t-elle.
Marthe Dillenseger, seule Breitenbachoise du cours ce lundi, vient, quant
à elle, depuis trois mois seulement :
« Je souhaite offrir un cadeau en patchwork à ma petite-fille et j’ai décidé
de le réaliser moi-même ».
Gaby les reçoit toutes avec sympathie. « J’ai appelé mon atelier Récré
Patch. Car mes élèves font ce qu’ils
ont envie de faire, inutile de passer
par les choses de débutants pour se
lancer », déclare Gaby, toujours un
carré de patch à la main.
Si c’est en 2003 qu’elle crée officiel-
lement son école, elle a découvert le
patchwork en 1992 alors qu’elle regardait le film « Witness » qui évoque, en toile de fond, le peuple
amish. « Trois semaines plus tard, je
suis allée à une exposition sur les
Amish à Sainte-Marie-aux-Mines et
j’y ai vu une étoile de Bethléem en
patchwork. J’ai voulu la reproduire
pour moi alors j’ai pris des cours. »
Elle-même se retrouve à donner des
cours dans un magasin près d’Obernai avant de former au patchwork les
personnes de son village qui le souhaitent dans le cadre du Noël dans la
vallée.
Elle expose au carrefour
européen du patchwork
De fil en aiguille, Gaby se fait une
réputation et les élèves affluent chez
elle. D’abord de manière informelle.
« Je les accueillais sur ma terrasse,
quand il faisait beau. Puis je me suis
dit que ce n’était plus possible. Qu’il
fallait un espace dévolu au patchwork », raconte Gaby, membre de
l’association France Patchwork.
Chaque année, elle expose au carrefour européen du patchwork – qui
s’ouvre de jeudi à dimanche dans le
val d’Argent – « comme je suis membre de Val Patch. J’y traduis des cours
de patch de l’allemand au français et
je glane des idées ». Gaby qui aura 57
ans samedi a confectionné un ouvrage qui ornera en fin de semaine le
temple réformé sainte-marien.
Elle y rencontre des gens de tous
pays tandis qu’elle-même n’hésite
pas à se déplacer en Belgique et en
Allemagne pour donner des cours.
Plusieurs fois dans l’année, elle reçoit aussi à son école des intervenantes qui viennent du Luxembourg, de
la Belgique et de la Drôme pour former ses élèves au cartonnage, à la
broderie ou à la confection des ours
en peluche.
Il arrive aussi à Gaby de vendre ses
ouvrages, « mais j’ai toujours mal au
cœur en le faisant. Certains représentent des mois de travail. C’est
inestimable. » Inestimable comme la
bonne humeur communicative qu’elle distille dans ses cours de patchwork qui accueille, chaque année,
de nouveaux élèves.
AURORE BAC
R
NOUVELLES TECHNOLOGIES Sélestat
La 4G s’invite dans le Centre-Alsace
Dès aujourd’hui, les Sélestadiens
pourront se convertir à la téléphonie quatrième génération. Pour les
autres habitants du secteur, il
faudra attendre…
nes, tablettes etc) par une vitesse de
débit dix fois plus élevée », traduit la
déléguée régionale Orange Maïtena
Labarère-Geyer. On pourra donc télécharger ses photos, chansons, films
dix fois plus rapidement…
OBSOLÈTE, la 3G ? Sélestat a en tout
Le reste de l’agglomération
en 2014?
cas passé le cap de la 4G, officiellement hier soir, dans les locaux commerciaux du seul opérateur de téléphonie mobile à proposer pour
l’instant une connexion au réseau de
quatrième génération pouvant atteindre 150 millions de bits par seconde, à Sélestat : Orange.
« Sélestat, ville 4G » clame une banderole aux couleurs de circonstance.
De fait, Sélestat est la cinquième
agglomération alsacienne à gagner
en vitesse et à passer de l’autre côté
de cette fracture numérique, après
Mulhouse, Colmar, Haguenau et
Strasbourg.
« Concrètement, la 4G se distingue
du réseau 3G (utilisé par la plupart
des terminaux mobiles, smartpho-
Dans sa communication, l’opérateur
national évoque la couverture de
l’agglomération sélestadienne. En
fait d’agglomération, la 4G se limite
pour l’heure au seul secteur de Sélestat intra-muros, entre l’autoroute,
l’Illwald et Rathsamhausen. On ne
pourra donc y avoir recours que dans
le périmètre urbain, pour l’instant,
mais selon Orange, les autres communes de l’agglomération devraient
se convertir progressivement à la 4G
au courant de l’année 2014.
Un site internet a d’ailleurs été mis
en place pour vérifier si son adresse
est couverte par la 4G
(quialameilleure4g.com).
« Avec ces cinq agglomérations alsa-
La 4G s’invite à Sélestat, sans pour l’instant dépasser les limites
communales. PHOTO DNA
ciennes, 40 % de la population sera
couverte par la 4G d’ici la fin de
l’année. Dans le grand Est, nous
avons investi 126 millions d’euros
en 2012 pour y parvenir, et 2013
devrait être marquée par le même
débit », bombarde la déléguée
d’Orange. Lequel a mis à jour ses
antennes sur le secteur de Sélestat
en y modifiant la capacité des cartes
logicielles qui leur assurent un débit
optimal.
Ces cinq dernières années, le transfert de données via smartphones ou
tablettes a été multiplié par 68 et
devrait encore progresser exponentiellement (x5 d’ici 2015 selon Orange). L’argument n’a pas laissé insensible le maire de Sélestat, Marcel
Bauer, qui se dit « conscient de l’importance de ce service au public que
représente l’offre 4G. »
Une offre qui nécessite tout de même
d’avoir le terminal adapté, la carte
sim éligible au 4G et l’offre commerciale adéquate avant de pouvoir
échanger plus rapidement que son
ombre…
JF-O
R
LSE 07

Documents pareils