Sécurité : La détection intrusion 2.0 - Filière 3e

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Sécurité : La détection intrusion 2.0 - Filière 3e
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Le 29/04/2015 par Filière 3e
Les cambriolages de commerces sont légèrement en baisse depuis plusieurs années. En grande partie depuis que les
commerçants ont pris conscience de l’utilité d’un système anti-intrusion. Mais en France, 1047 cambriolages sont encore
commis chaque jour (382 000 en 2013), soit un cambriolage toutes les 1 minute et 50 secondes. Les commerces à risque
(bijoutiers, tabacs, boulangeries) se sont protégés avec différents procédés, comme les systèmes anti-intrusion, de
vidéosurveillance ou de grilles extérieures de nouvelle génération. Mais les particuliers restent largement sous-équipés.
L’objectif est avant tout de détecter, dissuader et retarder les attaques. Avec la convergence numérique, les systèmes
mixent les solutions. Revue de détail.
Les systèmes d’alarmes deviennent de plus en plus fiables et intelligents, ils
interagissent
avec
l’environnement,
et
prennent
en
charge
de
nouvelles
fonctionnalités qui n’ont plus rien à avoir avec la détection d’intrusion. Des systèmes
de plus en plus sophistiqués dans leurs fonctions qui n’oublient pas d’être
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ergonomiques et simples pour l’utilisateur. Pour une gestion optimale d’un bâtiment,
Sécurité : La détection intrusion 2.0
tous ces systèmes sont appelés à faire converger leurs informations vers un terminal
Les cambriolages de commerces sont
légèrement en baisse depuis plusieurs...
unique de sécurité, et peuvent même être inclus dans un centre nerveux de GTB.
Des systèmes de plus en plus intégrés
La tendance est de plus en plus à la mise en place de systèmes intégrés gérant les
alarmes, les vidéos et le contrôle d’accès. Généralement, ces solutions abaissent le
coût global, sont ergonomiques et simples à mettre en œuvre. Mais sur les sites plus
sensibles, les systèmes de contrôle d’accès, vidéos, détections d’intrusions restent
séparés avec, toutefois, un dispositif d’interfaçage et de supervision (lire j3e n° 829
octobre 2014 page 36). L’intérêt réside dans le fait que même en mode dégradé (dû à
une tentative d’intrusion ou tout autre facteur externe), le site reste en partie protégé.
Les réseaux évoluent, les architectures aussi.
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Traditionnellement, la configuration des mécanismes de contrôle d’accès pouvait se faire
de deux façons. La première, la manière directe, consiste à se connecter à chacun des
équipements en configurant chacun des modules manuellement. Une méthode
intéressante s’il ne faut configurer qu’un équipement unique incluant tous les modules,
mais qui devient inutilisable lorsque le nombre d’équipements augmente. La deuxième
méthode, indirecte, consiste à se servir d’une plate-forme d’administration du contrôle
d’accès à laquelle les différents modules sont reliés. Un tel outil permet d’administrer
plusieurs modules de contrôle d’accès à partir d’un équipement unique, offrant une
interface générique à l’officier de sécurité. Seul problème, l’interface ne prend en charge
qu’un ensemble de modules produits par un même constructeur et offre de ce fait des
Portier Platine de rue ABB
possibilités limitées.
Aujourd’hui, nombre de systèmes permettent d’intégrer les interfaces de contrôle d’accès
à l’architecture réseau d’une GTB. La force de ce système réside dans la simplicité de son
exploitation. L’ensemble des fonctionnalités du bâtiment est géré par un seul opérateur. Malheureusement, la plupart
des installateurs mettent en place les deux systèmes de manière parallèle, sans les relier entre eux. Et la raison est
simple car les cahiers des charges pour les deux systèmes sont souvent installés indépendamment, par des équipes
différentes et à des moments différents de la conception ou de la rénovation du bâtiment.
Faible interopérabilité des systèmes
Mais attention, car bien souvent l’électricien est appelé pour un défaut sur le système existant, et le client lui demande
d’améliorer la situation à moindres frais. La compatibilité, ou plutôt l’incompatibilité entre les différents procédés, peut
se révéler problématique au moment de leur mise en place, le plus souvent lorsque l’une des fonctionnalités déjà
existante doit être raccordée au système complémentaire.
De plus, de nombreux commerçants ou particuliers ont installé par eux-mêmes des systèmes sans fil à bas prix et
comprennent vite que cela n’est pas suffisant ou qu’ils ne savent pas reproduire les scénarios pour réaliser un
véritable système d’alarme. Pour éviter des pertes de temps considérables, des surcoûts, ou tout simplement la
dégradation mutuelle des systèmes, il est impératif de s’assurer que les logiciels utilisés fonctionnent selon les mêmes
procédés et codages. Le plus simple, et le plus économique, reste bien sûr l’installation d’un système unique,
englobant les deux compétences, mais cet exemple n’est pas le plus courant.
“5% des cambrioleurs prennent la fuit en cas de déclenchement d’une alarme.”
Il existe des systèmes pour éviter les désagréments d’une installation dont les composantes fonctionnent selon des
procédés différents. Dans le cas de systèmes intégrés, comme les Galaxy Flex d’Honeywell ou SPC de Siemens, les
installateurs apprécieront beaucoup la possibilité d’effectuer la maintenance et l’entretien à distance grâce à la
création automatique de rapports d’analyse. En effet, les visites sur site exigent beaucoup de temps et sont une gêne
pour les clients, sans parler de leur coût pour l’installateur en matière de temps, de ressources et de carburant. Ces
frais peuvent être réduits car on peut réaliser le contrôle de maintenance annuel obligatoire à distance. Enfin, la
fonctionnalité de service bidirectionnel à distance permet au centre de télésurveillance de vérifier que les travaux de
maintenance ont été menés à bien, fonctionnalité absente chez la plupart des autres transmetteurs tiers.
Nécessité d’une levée de doute
Plus de 90 % des alarmes déclenchées en Europe sont intempestives et chaque intervention, que ce soit par un
gardien ou un détenteur de clés, représente une augmentation des coûts pour l’utilisateur et le centre de
télésurveillance. Pour remédier à cela et avoir la confirmation que le cambriolage est réel, l’installateur devra installer
un système de levée de doute.
Avec la levée de doute vidéo, des photos ou une séquence vidéo permettent de confirmer la validité des alarmes. Des
détecteurs de mouvement à infrarouge passif (IRP) avec caméras intégrées
capturent des images avec un angle de vue identique ou supérieur à celui
des détecteurs IRP pour garantir que la cause de l’alarme soit visible sur les
photos et que celles-ci soient synchrones avec le déclenchement de l’alarme.
Des séquences d’images sont transmises au centre de télésurveillance. Un
opérateur spécialement formé vérifie la source et la cause de l’alarme.
Lors du déclenchement d’une alarme, c’est la caméra qui est associée au
Levée de doute vidéo Galaxy® Flex : l’anti-intrusion des
PME et des résidences Le système d’alarme
anti-intrusion Galaxy Flex d’Honeywell est conçu pour
les grandes résidences privées et les entreprises de
petite et moyenne taille. Il permet la levée de doute
vidéo grâce aux détecteurs à infrarouge passif (IRP)
avec caméras intégrées pour capturer des images en
pré- et post-alarme. Pour les petites résidences, optez
pour le modèle Domonial.
détecteur qui transmet les images au télésurveilleur pour vérifier l’intrusion.
L’intrusion vite détectée permet d’intervenir rapidement et donc de limiter le
préjudice encouru. Le système peut être utilisé comme un système de levée
de doute avec enregistrement, ou comme un point d’entrée pour contrôle
distant. En mode levée de doute, dès qu’une alarme se déclenche, le
système se connecte immédiatement pour afficher instantanément toutes les
informations et images liées à l’incident. Les preuves visuelles des intrusions
fournies par les images associées permettent aux forces de l’ordre de
constater la réalité du braquage,t aux assureurs de traiter plus rapidement les dossiers de sinistres et ils fournissent
de fait un début de preuve tangible.
Synoptique système anti-intrusion.
L’anti-intrusion sans fil
Bonne nouvelle, s’équiper ne coûte plus forcément une fortune. Sur le site Camshop.fr, on trouve des alarmes sans fil
pour 1 à 2 pièces à protéger dès 300 euros, à installer soi-même ou en passant par un installateur. Il reste possible
d’opter soit pour l’autosurveillance, soit pour un abonnement mensuel à une société de télésurveillance. Même
souplesse au niveau du sans fil et du choix pour l’autosurveillance. Lors d’une intrusion, la centrale envoie les images
de levée de doute soit par le réseau Ethernet, soit par GSM, soit par Wi-Fi, grâce à la box Internet. Ce qui évite d’avoir
à débourser des frais télécoms. Chez les commerçants, Myfox est très bien représenté.
L’autosurveillance par le sans-fil
Les petits commerces et les particuliers, faute de budget, ne passent pas de contrats avec un télésurveilleur. Mais
pour envoyer les forces de l’ordre en cas de cambriolage, encore faut-il avoir un système de levée de doute audio ou
vidéo. Videofied est le seul fabricant français à intégrer une caméra et des LED dans un détecteur infrarouge sans fil
afin de réaliser une levée de doute fiable à 100%.
En cas d’alarme, une vidéo de 10 secondes est enregistrée et immédiatement transmise soit au centre de
télésurveillance, soit sur le smartphone du propriétaire. Ces derniers peuvent d’ailleurs télécharger notre application
sur leur smartphone afin de recevoir la vidéo de l’intrusion, voire même prendre une photo.
Ils peuvent aussi armer ou désarmer la centrale ou encore consulter le journal des événements à distance. Bien connu
des installateurs, Myfox propose des solutions de vidéosurveillance Full HD, grand angle et vision nocturne qui intègre
un détecteur de mouvement et envoie une alerte sur un smartphone, en cas d’intrusion. De plus, Myfox propose
jusqu’à 30 jours d’enregistrement en continu sur le Cloud. Il ne reste plus qu’à associer une sirène pour disposer d’un
système d’auto-surveillance
Et le piratage ?
Mais si le rassemblement des deux compétences est bénéfique dans la
plupart des cas, il peut également présenter un risque pour la sécurité du
bâtiment : celui du piratage. C’est pour cette raison que les logiciels de
contrôle d’accès se sont fiabilisés, au point d’être aujourd’hui quasi
inviolables : « Les logiciels fonctionnent en IP, mais ne sont pas intégrés au
réseau Internet. Il n’y a donc pas de sorties, et donc d’entrées possibles
pour un éventuel pirate. Pour s’attaquer à l’installation, il devra pirater le
système depuis l’intérieur du bâtiment »,
explique
Hung
Nguyen,
responsable du développement au sein de l’entreprise Sofacréal, spécialisée
dans les systèmes de pilotage du bâtiment. « Il existe des failles, mais nos
MY FOX PACK SÉCURITÉ EVOLUTION
Pack d’alarme et de vidéosurveillance contrôlable à
distance permettant de sécuriser et surveiller à distance
son domicile depuis un smartphone ou un ordinateur
connecté à Internet. Solution évolutive pouvant être
complétée par de nombreux accessoires
complémentaires d’alarme, vidéosurveillance et
domotique.
Pack comprenant:
– 1 centrale MY FOX Home Control
– 1 caméra WiFi Panasonic BL-C230 avec objectif
motorisé
– 1 capteur anti-effraction TAG breveté
– 1 détecteur infrarouge compatible animal
– 1 relais radio sirène 110 dB
– 1 sirène extérieur radio 104 dB
– 2 télécommandes
logiciels permettent de limiter les possibilités d’intrusion au maximum »,
ajoute-t-il.
Faire converger le contrôle d’accès et l’anti-intrusion sur l’architecture réseau
présente donc de multiples avantages et permet un pilotage de l’ensemble
des fonctionnalités du bâtiment depuis un poste unique (PC, tablette,
smartphone). Bosch, GE-Aritech, Honeywell, Siemens… tous les grands
acteurs du secteur partagent cette démarche, au prix d’intenses efforts en
R&D pour faire converger des systèmes technologies autrefois séparés en
silo vers une même infrastructure IP.
Cambriolages 2012 – 2013 : les chiffres clés
+ 6,4 % en zone urbaine police
+ 4,7 % en zone rurale.
+7 % dans les habitations principales en ville
+1,3 % dans les habitations principales en zone rurale
+10 % dans les résidences secondaires villes
+17,7 % dans les résidences secondaires rurales
50 % des vols en résidence principale
44 % en locaux professionnels
6 % en résidences secondaires
Source : Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP)

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