TNT - Satellifax

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TNT - Satellifax
N° 3683 – Jeudi 22 septembre 2011
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CONFIDENTIEL
1
■ ORANGE CINEMA SERIES : avis des
TNT
■ TNT SAT : le cap des 3 millions de
IRP d'Orange permettant la mise en place
de l'accord avec Canal+
terminaux commercialisés a été franchi
A LA UNE
1
■ FUSION CANALSAT / TPS : l'Autorité
de la concurrence retire son autorisation
pour non-respect de certains engagements
■ FUSION CANALSAT / TPS : les dix
manquements aux engagements du
Groupe Canal+
TV SUR CABLE,…
■ USHUAÏA TV : nouvelle ligne
4
ENTREPRISES ET MARCHES
■ CANAL+ / AUTORITE DE LA
CONCURRENCE : réaction du Sirti
■ .FOX NETWORKS : gestion des
6
6
ventes publicitaires de Last.fm sur cinq
pays européens
RADIO
6
■ FUN RADIO : accroître les revenus
éditoriale centrée sur l’humain, le concret
et la proximité
issus de la diversification à un tiers du
chiffre d'affaires d'ici 3 ans
■ RTL2 : un Pop Rock Concert lancé en
janvier à Paris
INSTITUTIONNEL
■ NICOLAS SEYDOUX : une
INTERNET
7
■ STICKYADSTV / HAVAS DIGITAL :
« catastrophe » si la loi Hadopi
disparaît
■ ORANGE / CANAL+ : Bruxelles
examine la question du contrôle conjoint
5
campagne vidéo bimédia sur Canalsat
JUSTICE
8
■ RFI / REFORME : le TGI de Paris re-
jette les demandes du comité d'entreprise
ENTREPRISES : MOUVEMENTS
8
■ FRANK SOLOVEICIK : départ de la
direction d'Europe Images International
■ CHRISTIAN DAURIAC : prolongé au
poste de directeur adjoint de
l'information, chef de la rédaction TV de
la RTBF
NOMINATIONS
8
PROGRAMMES
9
■ NRJ 12 / COMEDIE+ : 3e saison de
La nuit nous appartient à partir du
9 octobre
TECHNOLOGIES
INTERNATIONAL
EVENEMENTS
■ LES ECRANS DE L'HUMOUR :
10
10
11
lancement de la première édition en
octobre à La Ciotat
CLIN D’OEIL
REVUE DE PRESSE
AGENDA
11
12
12
Attention, date limite d'inscription pour bénéficier de 2 semaines de gratuité sur notre application
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____________________________________________ Confidentiel ORANGE CINEMA SERIES : avis des IRP d'Orange permettant la mise en place de l'accord avec Canal+
Selon nos informations, Orange a obtenu mardi un
avis des IRP (Instances représentatives du personnel,
soit le CE de France Télécom et le CE des filiales) qui
permet de mettre en place l'accord de partenariat
stratégique entre Orange et Canal+. Celui-ci prévoit
une prise de participation minoritaire par le Groupe
Canal+ dans le capital du bouquet de chaînes
payantes Orange cinéma séries (OCS).
Selon les termes du projet d'accord, OCS sera détenu
à 66,66 % par Orange et 33,33 % par le Groupe
Canal+ et sa gouvernance sera assurée par les deux
partenaires proportionnellement à leur pourcentage de
détention. Le closing de l'opération pourrait intervenir fin
2011.
________________________________________________ A la Une FUSION CANALSAT-TPS / CONCURRENCE : retrait autorisation pour non-respect d’engagements
L'Autorité de la concurrence a retiré hier la décision d'autorisation de l'absorption du bouquet satellitaire TPS par
Canalsat, émise le 30 août 2006 par Bercy, après avoir constaté des « manquements », de la part du Groupe
Canal+, dans le respect de ses engagements. Le groupe, qui fait également l'objet d'une sanction de 30 M€, et sa
maison mère, Vivendi Universal, ont un mois pour notifier à nouveau l'opération, qui sera examinée en fonction de
l'état actuel de la concurrence.
L’Autorité de la concurrence a rendu hier une
décision encore inédite en France, particulièrement rude
pour le Groupe Canal+. Elle a ainsi retiré la décision
d’autorisation de l'absorption du bouquet
http://tiny.cc/SatQuest
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A la Une satellitaire TPS par Canalsat, émise le 30 août
2006 par Bercy, après avoir constaté des manquements
- « dont certains essentiels » - sur 10 des 59
engagements pris par le groupe et par sa maison mère,
Vivendi Universal (aujourd'hui Vivendi).
Parallèlement, elle sanctionne le Groupe Canal+ à
hauteur de 30 M€, soulignant la « gravité » de ces
manquements qui, ajoute-t-elle dans son communiqué,
« traduisent des négligences mais aussi, de manière
générale, un manque de diligence et le mauvais
vouloir répétés de Canal+ ». Elle souligne notamment le
« caractère de gravité particulier » de la « non-exécution
des engagements concernant la mise à disposition des
chaînes et le maintien de leur qualité » (lire ci-dessous).
Un mois pour notifier à nouveau l'opération
En théorie, cette décision comporte deux possibilités. La
première consisterait à exiger que le Groupe Canal+
renonce à l'opération. Ce qui dans la réalité est
inenvisageable en raison des conséquences structurelles
que le rachat de TPS a eu sur le marché audiovisuel : il
est en effet impossible de revenir à l'état du marché de
2006 et de rendre TPS tel qu'il était à l'époque en termes
de nombre d'abonnés, de droits de diffusion, etc. Les
parties prenantes n'ont donc qu'une solution, selon
l'article 2 de la décision : « A moins de revenir à l'état
antérieur à la concentration, Vivendi et Groupe Canal+
sont tenues de notifier à nouveau l'opération dans le
délai d'un mois. » Le non-respect de ce délai sera
passible d'une astreinte quotidienne maximum de
5 % du CA moyen du groupe, soit environ 200 M€
quotidiens (5 % des quelque 4 Md€, chiffre d'affaires
2010), a ajouté l'Autorité de la concurrence hier lors
d'un point presse informel.
Le Groupe Canal+ « note le caractère très inhabituel et
la disproportion [de la décision] par rapport aux
supposés manquements relevés », écrit-il dans un
communiqué publié hier. L'Autorité de la concurrence
considère, elle, que c'était « la seule solution ». Elle aurait
pu adjoindre Canal+ de respecter, sous astreintes, ses
engagements pour le futur, mais a considéré que cela
aurait été inefficace, a-t-elle expliqué de façon informelle :
les engagements pris en 2006 s'inscrivaient dans le temps,
selon une logique de régulation de marché. Par ailleurs,
l'essentiel des engagements de 2006 ont été pris pour une
durée de six ans à compter du 4 avril 2007, sauf ceux
concernant la VOD et la mise à disposition de chaînes
pour les distributeurs tiers, pris pour cinq ans. L’ensemble
des engagements arrive donc à échéance en avril 2012 et,
pour la majorité d'entre eux, avril 2013.
Canal+ : recours devant le Conseil d'Etat
Concernant les « supposés manquements »
dénoncés par Canal+, l'Autorité fait valoir que sa
décision a fait l'objet d'un débat contradictoire. Le sujet
du respect des engagements par Canal+ a été une
première fois initié par le ministère de l'Economie qui a
saisi le Conseil de la concurrence en octobre 2008.
L'instruction a toutefois été interrompue par la réforme
engagée par le gouvernement qui, en mars 2009,
transférait la compétence en matière de concentration à
la nouvelle Autorité de la concurrence. Celle-ci s'était
auto-saisie du sujet en octobre de la même année. Un
rapport a été envoyé par l'Autorité au Groupe Canal+ et
à Vivendi en février dernier avant la tenue d'une réunion,
le 24 mai, avec les états-majors des deux groupes. Par
ailleurs, l'Autorité considère que le Groupe Canal+ avait
déjà été alerté par les rapports faits respectivement par le
CSA et par Jacques Vistel, mandataire nommé après
l'autorisation de fusion des deux bouquets, qui a donné
naissance à Canal+ France.
Le Groupe Canal+ « engagera les recours qui
s’imposent », a-t-il annoncé hier. Il va donc porter la
décision devant le Conseil d'Etat. Le recours sur le fond
n'étant pas suspensif et les délais d'examen en Conseil
d'Etat étant généralement plus longs que ceux de
l'Autorité de la concurrence, il semblerait logique que le
groupe dépose également un recours en référé,
demandant un jugement avant l'échéance du dépôt de
notification.
Un nouvel examen en l'état actuel de la concurrence
Cette notification va faire l'objet d'un nouvel examen
approfondi qui sera réalisé à partir de l'état actuel de
la concurrence avec possibilité pour les autres acteurs du
marché de s'exprimer. Cet examen pourrait notamment
conduire l'Autorité, qui remettra alors « tout à plat », à
associer, dans son analyse, les marchés de la télévision
gratuite et de la télévision payante, qu'elle a jusqu'alors
toujours considérés comme distincts.
Car, hasard du calendrier, cette décision tombe moins
de quinze jours après l'annonce par le Groupe Canal+
de son intention de racheter 60 % de Direct 8 et Direct
Star, les chaînes de la TNT gratuite de Bolloré (nos
informations du 9 septembre). Une opération qui n'a
d'ailleurs pas encore été notifiée à l'Autorité de la
concurrence (qui rendra son avis avant le CSA), a
indiqué hier cette dernière. Même si ces deux opérations
seront examinées séparément, elles ne peuvent être
dissociées dans l'analyse du marché. De plus, ces
décisions pourraient s'inscrire dans un calendrier
similaire ; la nouvelle décision concernant TPS pourrait
intervenir d'ici six mois.
Parallèlement, le désengagement d'Orange des
contenus (seul FAI à avoir manifesté des ambitions en la
matière) avec le rapprochement du bouquet Orange
cinéma séries (OCS) et TPS Star dans un ensemble détenu
à 66 % par France Télécom et 33 % par le Groupe
Canal+ (voir ci-dessous) devrait également
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changer l'analyse du marché. A l'époque de la
fusion TPS-Canalsat, les FAI apparaissaient comme les
acteurs susceptibles d'établir une concurrence sur le
marché de la télévision payante.
De nouveaux engagements, voire des injonctions ?
Le Groupe Canal+ considère d'ailleurs que cette
analyse sur un marché en profonde mutation est
une « opportunité » pour « ouvrir le débat avec l'Autorité
de la concurrence ». « Les conditions de la concurrence
qui prévalaient en 2006 sont en effet totalement
bouleversées et la décision de l’Autorité ne prend
absolument pas en compte l’univers nouveau qui résulte
notamment de l’intervention massive sur le marché de la
A la Une télévision des géants de l’internet et des opérateurs
télécoms », explique-t-il ainsi dans son communiqué.
Le retrait de l'autorisation de l'opération ne change
toutefois rien à court terme, a assuré l'Autorité : le
bouquet TPS n'est pas reconstitué... ni redonné à TF1 et
M6 qui en étaient à l'époque propriétaires à,
respectivement, 66 % et 34 %. La décision que rendra
l'Autorité devrait être assortie de nouveaux engagements,
voire d'injonctions. Le Groupe Canal+ considère
d'ailleurs que « l’Autorité de la concurrence voit à
l’évidence dans cette décision le moyen de [le]
contraindre à souscrire de nouveaux engagements,
applicables au-delà du terme de ceux prévus dans
l’autorisation de 2006 ».
FUSION CANALSAT / TPS : les dix manquements aux engagements du Groupe Canal+
L'Autorité de la concurrence a justifié sa décision de
retirer l'autorisation de fusion des bouquets satellitaires
TPS et Canalsat par la non-exécution, totale ou
partielle, par le Groupe Canal+, de dix des
engagements souscrits le 24 août 2006. L'autorisation
d'acquisition de TPS, accordée six jours plus tard par le
ministère de l'Economie au Groupe Canal+ et à sa
maison mère, Vivendi Universal (aujourd'hui Vivendi),
était assortie de 59 engagements pris, pour l'essentiel,
sur une durée de six ans (sur cinq ans pour la VOD et la
mise à disposition de chaînes pour les distributeurs tiers)
à compter du 4 avril 2007.
La décision rendue publique hier décrit dans les détails
les manquements observés ainsi que les remarques et
contestations émises par le Groupe Canal+ : ce dernier a
reçu en février, comme Vivendi, un rapport rédigé par
l'Autorité et a rencontré les représentants de celle-ci le
24 mai pour une réunion contradictoire.
Mise à disposition tardive des chaînes
L'Autorité fait surtout valoir le manquement relatif à la
mise à disposition des chaînes pour des distributeurs
tiers et le maintien de leur qualité », dont il souligne « le
caractère de gravité particulier ». Selon les
engagements 20 et 21, le groupe devait mettre à
disposition, de façon non discriminatoire, sept chaînes
(TPS Star, Cinéstar, Cinéculte, Cinétoile, Sport +, Piwi et
Télétoon), dans un délai de 90 jours après réalisation de
l'opération le 4 janvier 2007 (engagement 56).
Or, note-t-elle, le groupe a lancé son offre « Le
nouveau CanalSat » le 21 mars 2007, mais n'a
transmis le cahier des charges de mise à disposition des
chaînes que le 2 avril. Les premiers contrats ont été
signés le 17 juillet avec Neuf Cegetel (fusionné avec SFR,
filiale de Vivendi, en septembre 2008) et les premières
reprises effectives des sept chaînes sont intervenues le
16 août chez Orange.
L'Autorité considère que cette mise à disposition
tardive a favorisé la migration d'abonnés de TPS vers
Canalsat alors que les FAI n'étaient pas en mesure de
proposer ces chaînes.
Appauvrissement des grilles
L'Autorité dénonce aussi un appauvrissement des
grilles de ces chaînes, alors que l'engagement 22
enjoignait le groupe de leur conserver des programmes
attractifs. Sa décision s'attarde longuement sur
la « chaîne premium » TPS Star pour laquelle Canal+
s'était engagé tant en matière d'alimentation en films
(premières exclusivités…) qu'en droits sportifs et en séries
américaines.
La décision détaille notamment la baisse des coûts
des programmes entre 2006 et 2009 : -35 %, passant
de 131 M€ à 85 M€. Les achats cinéma ont baissé de
31 % (de 97 M€ à 67 M€). Les coûts de grille sport ont
quant à eux chuté de 63 % entre 2006 (7,765 M€) et
2009 (2,853 M€). Elle souligne aussi l'absence
d'« innovation technologique » pour la chaîne qui, par
exemple, n'a pas de service de télévision de rattrapage
et n'est pas proposée en HD. « Il résulte [...] que la
qualité de TPS Star a connu après 2007 une
dégradation rapide, significative et durable », selon
la décision. Elle note parallèlement le changement de
statuts et de positionnements des chaînes cinéma (exCinéstar, Cinéculte et Cinétoile), qui les ont elles aussi
rendues moins attractives.
Ces appauvrissements des grilles ont également eu des
conséquences sur une partie de l'engagement 34 relatif à
la mise à disposition des chaînes auprès de Parabole
Réunion, qui était en contrat avec TPS jusqu'au
31 décembre 2009. Selon la décision qui cite l'opérateur
ultramarin, « une part importante [de ses] abonnés aurait
choisi de résilier leur abonnement, principalement en
raison de la dégradation de son offre premium.
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Ces résiliations auraient principalement bénéficié
[au Groupe Canal+] ». D'après Parabole Réunion, cela
aurait entraîné une perte de 4 M€, soit 11,5 % de son
chiffre d'affaires.
Modification modalités de rémunération des chaînes
Le Groupe Canal+ avait également pris des
engagements concernant la reprise de chaînes
indépendantes. Or, souligne l'Autorité, il n'a pas
respecté les engagements 41 et 42 relatifs aux
modalités de rémunération de ces chaînes et aux
conditions de forme de leur reprise. Plusieurs diffuseurs
sont notamment passés d'une rémunération variable
indexée sur le nombre d'abonnés à une rémunération
forfaitaire comme Jetix (aujourd'hui Disney XD), Cartoon,
TCM, National Geographic ou les chaînes d'AB Groupe,
indique la décision. La rémunération de Jetix est ainsi
passée, entre 2006 et 2009, de 11 M€ à 3,8 M€ et
celle de TCM, de 8 à 6 M€, précise-t-elle.
Elle note aussi l'absence de « catalogue des conditions
de reprise », entraînant un manque de transparence
dénoncé notamment par Equidia, Trace TV ou le Sirti. Le
groupe a également failli sur son engagement 44 qui
l'obligeait à conclure des contrats séparés pour la
distribution commerciale et les prestations de transport
associées.
L'Autorité met également en cause le non-respect de
l'engagement 3 sur l'accès aux films américains
récents et le 14 relatif à l'accès aux droits sportifs,
dénonçant une option de renouvellement prévue dans le
contrat de trois ans signé en septembre 2009 avec EHF
Marketing GmbH (droits exclusifs de la Ligue des
champions de handball).
_____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles USHUAÏA TV : nouvelle ligne éditoriale centrée sur l’humain, le concret et la proximité
La chaîne du pôle découverte du Groupe TF1 adopte, pour cette rentrée, une ligne éditoriale modifiée et un
nouveau slogan : « Des hommes, une planète, Ushuaïa TV. » La chaîne entend également renforcer ses
investissements dans les programmes, avec plus de 50 heures de productions et coproductions, et plus de
350 heures d’acquisitions. Parmi les nouveautés, elle annonce l'arrivée de Mareva Galanter et Gaël Pollès, ainsi
que le lancement de deux magazines.
Pour la saison 2011-12, Ushuaïa TV, chaîne du pôle
découverte du groupe TF1, affiche « une ligne éditoriale
légèrement modifiée, avec une lecture plus
opérationnelle, plus souriante et plus humaine du
développement durable », a annoncé hier Fabrice Mollier,
président de la chaîne, lors de sa conférence de presse de
rentrée. « La société a bougé et notre souhait est de
l’accompagner, a-t-il souligné. La chaîne entend ainsi se
recentrer sur l’humain, le concret et la proximité,
notamment à travers l’incarnation de ses magazines. »
A cette occasion, Ushuaïa TV change également de
base-line. « Des hommes, une planète, Ushuaïa TV »
sera la nouvelle signature mise en place « très
prochainement ». La chaîne devrait par ailleurs renforcer
ses investissements dans les programmes, avec plus
de 50 heures de productions et coproductions, et plus
de 350 heures d’acquisitions. Enfin, le président de la
chaîne a mis en avant « l’amélioration de la qualité des
images, avec des nouvelles productions en HD native ».
Fabrice Mollier a également dressé un bilan positif en
termes d’image et d’audience, citant notamment une
étude menée par Médiamétrie : « Ushuaïa TV s’est
rajeunie et a gagné énormément en CSP+, qui constituent
aujourd’hui 28 % du public. La chaîne a fait un énorme
bond, presque un doublement. »
Mareva Galanter et Gaël Pollès, nouveaux visages
Le nouveau positionnement éditorial d’Ushuaïa TV
s’accompagne de nombreuses nouveautés, articulées
autour de trois genres : les magazines, les
documentaires et le cinéma, a annoncé Christophe
Sommet, directeur adjoint.
De nouveaux visages font leur apparition. A partir
du 7 octobre, Mareva Galanter prend les commandes
du magazine hebdomadaire Passage au vert (26’,
Gihu Productions). Gaël Pollès rejoint quant à lui
Daphné Hézard à la présentation de Green Trip (26’,
909 Productions), le rendez-vous mensuel de
l’écotourisme.
Parmi les nouveautés, la chaîne lance un magazine
mensuel de 26', intitulé Garden Party, qu'elle
coproduit avec la société TV Only (notre
« Confidentiel » d’hier). Destiné au public urbain de la
chaîne et diffusé le week-end, ce rendez-vous tout en
images s'articule autour de deux thématiques : le
jardinage et la cuisine, avec la volonté de rendre
compte d'initiatives concrètes.
Par ailleurs, Gérald Ariano se retrouve seul aux
commandes du programme court Bougez vert (6’,
BelOrage Productions), qui propose un agenda du
développement durable. L’occasion de proposer une
nouvelle formule « plus moderne et arty », avec des
chroniques people, geek et mode.
Christine Oberdorff, qui coanimait Bougez vert,
présentera désormais Leur monde à elles (26’),
magazine événementiel qui partira à la découverte des
régions de France à travers le regard de femmes. Elle
animera également Les Spéciales d’Ushuaïa TV (52’),
soirées événementielles qui se tiendront à
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l’occasion de la journée internationale des Droits de
l’Homme (décembre 2011), du sommet Rio + 20 (juin
2012)...
Une cinquantaine de productions documentaires
En matière de documentaires, Christophe Sommet
annonce une cinquantaine de films, commandés auprès
d’une trentaine de producteurs français. La
programmation se compose de six thématiques, dont
trois nouvelles : planète en jeu décryptera les
principaux enjeux environnementaux et sociétaux du
monde moderne, avec des films comme Hazaribagh, cuir
toxique (52’, WA Productions). Peuples du monde ira à
la rencontre de ceux qui ont su préserver un mode de vie
en harmonie avec la nature. C'est dans ce cadre que
sera diffusé, début 2012, Tarap, d’un monde à l’autre
(52’, Alisa Production). Enfin, la thématique défis
humains racontera de grandes aventures, comme le tour
du monde à la voile de Maud Fontenoy (Maud Fontenoy,
à contre-courant, produit par Gédéon Programmes). On
retrouvera également les thématiques biodiversité, avec
notamment la saison 3 inédite des Sentinelles de la
nature (10 x 52’, Films Concept Associés) ; solutions
pour la planète, avec des films et séries comme Low
Impact People (10 x 26’, Electron Libre) ou Report-terre
(11 x 52’, Martange Production) ; et grands spectacles
(Titans de l’âge de glace, produit par EBS et Will
Pictures).
Arrivée en octobre de Green Porno
Le cinéma garde également une place à l’antenne,
avec « plus de 15 films différents par an », dont Les
Animaux amoureux (80’) de Laurent Charbonnier,
programmé à l’occasion des fêtes de fin d’année.
A noter par ailleurs la diffusion, à partir d’octobre en
deuxième partie de soirée, de Green Porno
(Screenscope Inc.), 18 courts métrages de 3 minutes
écrits, réalisés et produits par Isabella Rossellini, sous
l’impulsion de Robert Redford. Dans cette série
originale, l’actrice propose une leçon de sexualité
animale très expérimentale.
Disponible aujourd'hui sur Canalsat, Numericable et sur
Orange (mobile), Ushuaïa TV intégrera à partir du 1er
janvier prochain les offres TV d'Orange et Bouygues
Telecom (Bbox) avec un service de catch-up. Enfin, elle se
dote d’un nouveau site internet et d’une newsletter.
Photos de la conférence d’Ushuaïa TV sur notre site satellifax.com
Lien direct : http://tiny.cc/satphotos.
___________________________________________ Institutionnel NICOLAS SEYDOUX : une « catastrophe » si la loi Hadopi disparaît
Une disparition de la loi Hadopi, « regardée partout
dans le monde avec intérêt », serait « une catastrophe
», a assuré hier à Lyon Nicolas Seydoux, président de
l'Alpq (Association de lutte contre la piraterie
audiovisuelle) et du conseil de surveillance de Gaumont,
lors du Congrès de la Fédération nationale du cinéma
(FNC).
« La France était le pays où les copies de vidéocassettes étaient le plus faible parce que deux gérants de
vidéo-clubs avaient été condamnés à de la prison
ferme », a-t-il rappelé. Selon lui, « la loi Hadopi est
regardée partout dans le monde avec intérêt, en tout cas
partout où une cinématographie existe ou cherche à
émerger ». L'abrogation de la loi Hadopi figure
notamment dans le programme du Parti socialiste.
Par ailleurs, selon Nicolas Seydoux, « près de
10 millions de procès-verbaux ont été dressés qui,
vérifiés par Hadopi, ont donné lieu à un million de
mails » de mise en garde, concernant aussi bien la
musique que les contenus cinéma et audiovisuels. « Sur
ce million, 35 000 lettres avec accusé de réception ont
été expédiées aux internautes mais seul un nombre infime
d'internautes ont été convoqués pour être sermonnés », at-il détaillé. « Notre estimation est que le téléchargement
illégal est resté sensiblement comparable aujourd'hui à ce
qu'il était en 2007 alors que le haut débit s'est accéléré
et que le nombre d'internautes a été multiplié par 2,5 »,
a précisé Nicolas Seydoux. Par ailleurs, a-t-il souligné,
« trois administrateurs de sites de streaming ont été
condamnés à des amendes et à des peines de prison
avec sursis allant de 6 mois à un an. Les tribunaux ont été
saisis et ils ont fait leur travail ».
ORANGE / CANAL+ : Bruxelles examine la question du contrôle conjoint
La Commission européenne examine actuellement la
question du contrôle conjoint dans le cadre du projet
de partenariat stratégique entre les groupes Canal+ et
France Télécom-Orange, qui prévoit une prise de
participation minoritaire (33 %) du Groupe Canal+ dans
le capital du bouquet de chaînes payantes Orange
cinéma séries (OCS), a indiqué hier l'Autorité de la
concurrence, lors d'un point presse informel. Parmi les
points examinés, figure l'attribution éventuelle de droits
de regard à Canal+. La Commission a adressé une série
de questions aux deux parties afin de comprendre la
nature de l'opération, avant de rendre ses conclusions.
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TNT TNT SAT : le cap des 3 millions de terminaux commercialisés a été franchi
TNT Sat, le service de TNT par satellite gratuit lancé
en mars 2007 par l'opérateur SES Astra sur la position
19,2° Est, totalisait, fin août, 3 millions de
terminaux commercialisés, a indiqué hier Astra. TNT
Sat totalisait 2,65 millions de terminaux commercialisés
à fin décembre 2010 et 2,3 millions fin juin 2010.
Interrogé, l'opérateur indique ne pas disposer des
chiffres à fin août 2010.
TNT Sat veut « afficher de nouvelles progressions d'ici
la fin de l'année avec les dernières régions bientôt
numérisées », souligne encore l'opérateur.
____________________________________Entreprises et marchés CANAL+ / AUTORITE DE LA CONCURRENCE : réaction du Sirti
Le Sirti a salué la décision « sans précédent » de
l'Autorité de la concurrence qui a retiré hier l'autorisation
de la fusion de Canalsat et TPS, finalisée en 2007, et
condamné Canal+ à une amende de 30 M€, jugeant
que le groupe n'avait « pas respecté plusieurs
engagements ».
Le syndicat demande un renforcement et une
modernisation des mesures devant préserver les chaînes
indépendantes. Il souhaite que les nouveaux
engagements soient « accompagnés de l'établissement,
hors du contrôle du Groupe Canal+, d'une liste de
chaînes indépendantes et non adossées ». Le Sirti
demande aussi la création d'une « structure paritaire »
placée « hors de tout contrôle du Groupe Canal+ et
hors de ses bureaux, dotée de pouvoirs arbitraux
afin de trancher les litiges entre les chaînes
indépendantes et le Groupe Canal+ portant sur la
distribution et la rémunération des chaînes ».
.FOX NETWORKS : gestion des ventes publicitaires de Last.fm sur cinq pays européens
Fox International Channels (FIC) a signé un accord
avec Last.fm portant sur la gestion des ventes
publicitaires du catalogue de musique online sur cinq
pays européens : la France (accord exclusif), l'Espagne,
le Portugal, la Pologne et les Pays-Bas, a annoncé hier le
groupe audiovisuel. Effectif depuis le 1er septembre,
l'accord a été signé par la division commerciale de FIC,
.Fox Networks. « C’est une étape extraordinaire pour
.Fox Networks, qui renforce sa position sur le marché
européen en tant que régie publicitaire disposant d’une
offre étendue dans le domaine du divertissement »,
explique Sergio Falcón, VP Digital Media pour Fox
Channels International Europe, cité dans le communiqué.
Fondé en 2002, Last.fm propose à près de 40 millions
d'utilisateurs à travers le monde des nouveautés musicales
grâce à sa technologie propriétaire, le « scrobbling »,
qui enrichit automatiquement la bibliothèque des
utilisateurs et la met à jour avec la musique
précédemment écoutée, aussi bien sur le site qu’à travers
plus de 600 applications musicales.
___________________________________________________Radio FUN RADIO : accroître les revenus issus de la diversification à un tiers du chiffre d'affaires d'ici 3 ans
Fun Radio (RTL Group) veut accroître ses revenus
issus des activités de diversification et compte
notamment sur les développements internationaux
pour y parvenir. « L'objectif, c'est qu'un tiers de nos
revenus provienne d'autre chose que la radio d'ici
trois ans », a indiqué hier Jérôme Fouqueray, dg de
Fun Radio et RTL2, interrogé par Satellifax.
Les activités de diversification représentent
actuellement « entre 10 % et 15 % » du chiffre
d'affaires de la station, a-t-il précisé. Le directeur
général mise avant tout sur l'implantation de Fun
Radio dans les Dom-Tom, puis en Europe de l'Est,
sur le continent américain et en Asie. Déjà présente
en Guyane, Fun Radio sera disponible en Martinique,
en Guadeloupe et à la Réunion d'ici fin 2011, et veut
faire de même en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti d'ici
deux ans.
Des discussions sont par ailleurs en cours en
Amérique, Asie et Europe de l'Est avec des groupes de
médias, partenaires potentiels, selon le dg. Jérôme
Fouqueray ne détaille pas l'état d'avancement de ces
pourparlers, mais promet « des annonces dans les
semaines qui viennent ». L'objectif est d'implanter la
radio dans 5 ou 6 pays d'ici 3 à 4 ans. Deux
approches sont privilégiées : la prise de participation
minoritaire et les accords de licences de marque. Le
dg est convaincu que « la marque Fun Radio a un
potentiel qu'on peut exploiter ailleurs ».
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Jeudi 22 septembre 2011
7/12
Autre piste de développement : les revenus issus
du numérique. Une nouvelle application iPhone
payante « Fun DJ », à 2,99 €, permettant à l'utilisateur
de mixer ses contenus, vient d'être lancée. Une
application iPad spécifique (gratuite) sera lancée dans les
jours qui viennent, avec une offre de vidéo. Aujourd'hui,
14 % de l'audience de Fun est réalisée en-dehors du
poste de radio, selon Jérôme Fouqueray.
La radio vient de lancer par ailleurs Bemix, une offre
de banque en ligne destinée aux moins de 25 ans, en
partenariat avec le Crédit mutuel.
Fun Radio poursuit en outre sa politique
événementielle, avec le spectacle Star Floor fin
novembre à Bercy, coproduit avec M6 et Universal, et
retransmis pour la première fois cette année sur
Facebook.
Radio La soirée sera diffusée en direct sur Fun Radio et en
léger différé sur W9.
La nouvelle matinale ne va pas déstabiliser l'audience
En cette rentrée, la grille est marquée par un seul
changement notable : l'arrivée de Bruno Guillon à la
matinale à la place de Manu Levy, parti sur NRJ. Alors
que la radio a atteint un score historique de 7,9 %
d'audience cumulée sur la période janvier-mars dans
l'étude 126 000 Radio de Médiamétrie (7,8 % sur avriljuin), Jérôme Fouqueray, qui revendique un million
d'auditeurs supplémentaires en cinq saisons, estime que
la station « peut aller au-delà des scores
historiques ». Et que, dans ce contexte, la nouvelle
matinale « ne va pas déstabiliser l'audience ».
RTL2 : un Pop Rock Concert lancé en janvier à Paris
RTL2 lancera en janvier, un « Pop Rock Concert »
réunissant des stars de la pop rock française et des
nouveaux artistes sur une scène parisienne, a indiqué hier
Jérôme Fouqueray, directeur général de RTL2 et Fun
Radio, interrogé par Satellifax. « Il s'agit de montrer
l'attachement de RTL2 à cette scène (musicale
française, ndlr) au moment où il y a des discussions sur
les quotas » de chanson française à la radio, affirme le
dg pour expliquer cette première.
En juin, les radios musicales s'étaient inquiétées de
plusieurs mesures envisagées par le CSA pour renforcer
leurs obligations en matière de diffusion de chanson
française et francophone (nos informations du 21 juin).
« La contribution des radios musicales est très importante.
Il n'y a pas lieu de l'augmenter », estime Jérôme
Fouqueray. « J'ignore quelles décisions le CSA souhaite
prendre en la matière », ajoute-t-il.
Ce nouveau concert fait aussi partie de la stratégie de
diversification de RTL2 et de la volonté de « rendre
plus forte la marque en termes de visibilité », ajoute
le dg.
RTL2 lancera en outre, fin octobre, une application
iPad. Son application iPhone a quant à elle été
téléchargée 200 000 fois, selon le dg.
Côté programmes, la radio entame cette rentrée avec
une grille quasiment inchangée. La seule nouveauté
intervient le dimanche soir avec une nouvelle émission
présentée par Francis Zegut entre 22h et minuit, Night
Station by Zegut. « Nous n'avions aucune raison de
changer la grille », dit Jérôme Fouqueray, qui se montre
satisfait des audiences de la station. Avec 4,6 %
d'audience cumulée sur avril-juin, selon Médiamétrie,
RTL2 se place juste devant ses concurrentes RFM et Virgin
Radio.
_________________________________________________ Internet STICKYADSTV / HAVAS DIGITAL : campagne vidéo bimédia sur Canalsat
Canalsat diffuse actuellement une campagne vidéo
de nouvelle génération à la fois en pre-roll web et
en pre-roll IPTV sur les box des opérateurs, indiquent
le réseau de marketing interactif Havas Digital et
StickyADStv, la régie dédiée à la pub vidéo in-stream
4 écrans
(web,
mobiles,
tablettes
et
TV
connectées/IPTV). « Il s’agit d’un dispositif bimédia
(web et TV en vidéo pre-roll) complètement inédit en
France » mis au point par la régie StickyADStv,
souligne le communiqué. Havas Digital intègre pour sa
part la vidéo multi-canal depuis son apparition.
« La campagne Canalsat est particulièrement pertinente
quand elle est diffusée sur les écrans TV connectée de
l’offre StickyADStv. La diffusion en haute définition et en
pre-roll plein écran sur la TV est menée en simultané sur le
web avec un dispositif pre-roll sur les écrans d’ordinateurs.
Les dispositifs vidéo entrent dans une nouvelle génération
média avec la vidéo digitale », commente Luis Martins, en
charge de l’ensemble du plurimédia du Groupe Canal+,
cité dans le communiqué.
Jeudi 22 septembre 2011
8/12
Justice RFI / REFORME : le TGI de Paris rejette les demandes du comité d'entreprise
Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté les
demandes du comité d'entreprise (CE) de RFI, à la
suite d'une audience en référé intervenue le 30 août, a
indiqué hier la direction de RFI. Le CE avait introduit ce
recours car il ne s'estimait pas suffisamment informé sur
plusieurs points liés au projet de fusion avec France 24,
au plan social et aux discussions entourant le futur
Contrat d'objectifs et de moyens (Com) de l'Audiovisuel
extérieur de la France (AEF), dont RFI est une filiale. Ce
Com est toujours en cours d'élaboration.
Selon la direction de RFI, le tribunal lui a donné raison
sur l'ensemble des points soulevés. La cour a estimé que
le CE avait été informé des négociations en cours sur
le Com à plusieurs reprises depuis 2009, tout comme il a
été informé des projets de fusion, de réorganisation et
du plan de départs volontaires. La cour a aussi jugé
que la direction avait donné les motifs économiques qui
contraignaient la direction à mettre en place le plan
social et que le plan de départs volontaires
remplissait les exigences légales.
Le CE a décidé de faire appel de cette décision.
_________________________________ Entreprises, mouvements FRANK SOLOVEICIK : départ de la direction d'Europe Images International
Frank Soloveicik, pdg depuis huit ans d’Europe
Images International, filiale de distribution de
Lagardère Entertainment, met un terme à ses fonctions,
a-t-il annoncé hier. « Aujourd'hui, j'aspire, en toute
indépendance, à explorer de nouveaux champs
d'activités et à développer des projets plus personnels
toujours dans le domaine des industries culturelles »,
ajoute-t-il. Interrogé par Satellifax, il précise vouloir créer
sa propre structure de distribution et de consulting. Il
est aujourd'hui hébergé chez A Prime, société de
production dirigée par Dominique Ambiel. Frank
Soloveicik vient par ailleurs d'être renouvelé à la
présidence du Sedpa (Syndicat des entreprises de
distribution de programmes audiovisuels) (nos
informations de mardi).
C. DAURIAC : prolongé au poste de directeur adjoint de l'info, chef de la rédaction TV de la RTBF
Christian Dauriac, ancien rédacteur en chef de
France 3, vient d'être renouvelé au poste de directeur
adjoint de l'information, chef de la rédaction TV de la
RTBF, a-t-il indiqué hier à Satellifax. Le journaliste avait
rejoint la RTBF fin 2010, pour une mission de six mois,
qui va se prolonger jusqu'à fin 2011.
____________________________________________ Nominations CNC / MEDIATEUR DU CINEMA : départ de Roch-Olivier Maistre
Roch-Olivier Maistre, médiateur du cinéma au CNC
depuis cinq ans, va prochainement quitter ses fonctions, a
indiqué hier Eric Garandeau, président du Centre, à
l'occasion de la journée des pouvoirs publics dans le
cadre du congrès des exploitants.
Jeanne Seyvet, magistrate de la Cour des comptes, lui
succédera, a-t-il précisé.
CNC : président de la commission de soutien à l'exploitation
Patrick Raude, président de la commission des aides
sélectives à la promotion de films à l'étranger du CNC,
succédera à Philippe Levrier à la présidence de la
commission de soutien à l'exploitation du Centre, a
indiqué hier Eric Garandeau, président du CNC, lors
de la journée des pouvoirs publics dans le cadre du
congrès des exploitants. Saluant « le travail accompli
par la commission d’aide aux salles, sous la présidence
experte de Philippe Levrier », Eric Garandeau a précisé
que « son successeur sera nommé dans les prochains
jours, mais nous pouvons déjà pressentir qu'il s’agira
de Patrick Raude ».
Ancien membre de l'Arcep et directeur de la
régulation et des affaires européennes de La Française
des Jeux, Patrick Raude est arrivé au terme de son
mandat de président de la commission des aides
sélectives à la promotion des films à l'étranger du
CNC. Il sera remplacé à ce poste par Jean-Noël Tronc,
ancien président de Canal+ Overseas (Satellifax de
mardi).
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Jeudi 22 septembre 2011
9/12
Nominations AEF : Pierre Hanotaux nommé directeur général délégué
Pierre Hanotaux, jusqu'alors directeur de cabinet du
ministre de la Culture et de la Communication Frédéric
Mitterrand, est nommé directeur général délégué de
l'Audiovisuel extérieur de la France, a indiqué hier
l'AEF.
Agé de 50 ans, Pierre Hanotaux était vivement
pressenti pour ce poste après avoir obtenu l'accord de la
Commission de déontologie de la fonction publique (nos
informations d'hier).
Sa nomination fait suite au départ, au printemps
dernier, de l'ancienne dg déléguée Christine Ockrent,
au terme de plusieurs mois de conflit avec le pdg Alain
de Pouzilhac. Pierre Hanotaux reprend les mêmes
fonctions que la journaliste à l'AEF et n'a pas vocation à
lui succéder comme dg délégué de RFI et de France 24.
« Par son profil, ses compétences et sa connaissance du
secteur, Pierre Hanotaux nous aidera à finaliser la
réforme de l’Audiovisuel extérieur de la France », indique
Alain de Pouzilhac dans un communiqué. L'AEF doit
notamment concrétiser le projet de fusion de RFI et de
France 24, mener à bien le déménagement de la radio
internationale à Issy-les-Moulineaux, et se doter d'un
Contrat d'objectifs et de moyens dont la signature est
attendue depuis des mois.
« Pierre Hanotaux m’épaulera en s’appuyant sur toutes
les femmes et tous les hommes de nos sociétés que je
félicite ici pour le travail qu’ils ont accompli. Son arrivée
est un signe fort pour montrer notre détermination et notre
envie de mener à bien la fusion et le déménagement »,
poursuit le pdg.
Inspecteur général des finances, Pierre Hanotaux a
débuté sa carrière en 1990 à la Direction générale des
impôts. Nommé, en 1996, chef de la 16e brigade de la
direction des vérifications nationales et internationales, en
charge des secteurs Presse, Audiovisuel, Cinéma,
Informatique, Etablissements publics, il y restera deux ans
avant d’intégrer l'Inspection générale des finances en tant
que rapporteur des rapports parlementaires remis au
Premier ministre, entre autres un rapport d’enquête
préparant aux réformes de la redevance audiovisuelle en
2000. Pierre Hanotaux a par la suite occupé notamment
un poste de chef de bureau à la Direction générale des
impôts, où il a été chargé des dispositifs sur agrément
dans les secteurs industriels et de la culture. En 2003, il
est devenu directeur général délégué du musée du quai
Branly. Pierre Hanotaux avait rejoint le ministère de la
Culture et de la Communication comme directeur de
cabinet en 2009.
_____________________________________________Programmes NRJ 12 / COMEDIE+ : 3e saison de La nuit nous appartient à partir du 9 octobre
L'animateur et humoriste Mustapha El Atrassi
présentera sur NRJ 12, à partir du 9 octobre, le
dimanche à 22 h 45, une nouvelle saison de
l'émission La nuit nous appartient (52', Tout Sur
L'Ecran), indique la chaîne. Cette troisième saison du talkshow est également diffusée sur la chaîne Comédie+, le
jeudi à 22 h 30.
ESCALES : Guy Savoy, l'artisan du rêve (collection Les Grands Chefs)
La chaîne Escales diffusera dimanche prochain à
20h30 un film produit par AB dans la collection
inédite « Les Grands Chefs » : Guy Savoy, l'artisan
du rêve (52'), un film d'Aurélie Condou. Nous avons pu
voir ce film il y a quelques jours lors d'une projection au
Club de l'Etoile, à deux pas du restaurant. Guy Savoy
était présent et une partie de ses équipes étaient dans la
salle. La projection a été suivie d'une (exceptionnelle)
dégustation orchestrée par le chef et en provenance de
ses ateliers. On découvre dans ce film un homme
évidemment passionné par son métier mais également
plein d'humour.
A ne pas manquer, cette séquence dans son restaurant
à Singapour on l'on accueille une personnalité. L'un des
gardes du corps de cette personnalité le prend pour un
serveur et lui commande un « ham croissant », et il refuse
toute autre proposition du chef. Guy Savoy, commande
au room service le plat demandé mais, pour le faire
patienter, lui amène son plat emblématique, une soupe
d’artichaut à la truffe noire, que le garde du corps
accepte avec réticence, tandis que l'on voit Guy Savoy,
caché derrière un poteau, surveiller sa réaction,
évidemment enthousiaste. Une très belle séquence !
Le portrait est très attachant, la réalisatrice le suivant
dans tous ses restaurants dans le monde et sur un projet
en cours, l'ouverture d'une nouvelle table au Qatar où,
en attendant, on assiste à un pique-nique dans le désert
en présence de grands chefs.
Sept autre films sont prévus dans cette collection,
portrait des chefs Daniel Boulud, Jean-Luc Rabanel,
Alain Senderens, Régis Marcon, Eric Briffard, Yannick
Alleno, Les frères Poucel.
Photos de la conférence d’Escales et du buffet qui a suivi sur notre site satellifax.com
Lien direct : http://tiny.cc/satphotos.
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Jeudi 22 septembre 2011
10/12
Technologies ARIANE 5 : lancement réussi de deux satellites
Deux satellites de télécommunications, Arabsat 5C et
SES-2, ont été placés avec succès sur une orbite de
transfert géostationnaire par une fusée Ariane 5, dans la
nuit dernière a annoncé Arianespace. Il s'agissait du 60e
lancement effectué par une Ariane 5 et du cinquième au
cours de cette année. Le satellite Arabsat 5C, d'un poids
de 4,6 tonnes au décollage, doit fournir des services de
télécommunications et diffuser des chaînes de télévision
sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Il a été construit
par Astrium et Thales Alenia Space pour l'opérateur
Arabsat, basé en Arabie Saoudite.
Le satellite SES-2, qui pèse 3,2 tonnes, doit diffuser des
programmes de télévision et d'autres services sur
l'Amérique du Nord et les Caraïbes. Il a été construit par
Orbital sciences Corporation pour le groupe
luxembourgeois SES.
Les deux satellites ont une durée de vie prévue en orbite
géostationnaire d'au moins 15 ans.
Le pdg d'Arianespace a rappelé hier que le lanceur
russe Soyouz doit décoller pour la première fois de
Kourou le 20 octobre, avec à son bord les deux premiers
satellites de la constellation Galileo, le GPS européen.
____________________________________________ International NETFLIX : surpris par le rythme des désabonnements
Le loueur de vidéos sur internet Netflix a avoué hier
qu'il n'avait pas anticipé l'ampleur de la vague
d'annulations d'abonnements à la suite de la hausse
de prix annoncée en juillet, mais il a indiqué que le
groupe n'entendait pas l'enrayer avec une baisse de
ses tarifs. « Par le passé, la plupart des changements de
comportement se sont produits aussitôt après les hausse
de tarifs », a déclaré le directeur financier David Wells
lors d'une conférence avec des analystes retransmise sur
internet. « Or, ce que nous avons vu au troisième
trimestre, ça a été un bond (des annulations) et puis une
espèce de réaction persistante. »
Depuis juillet, une nouvelle formule de Netflix
propose aux abonnés américains de choisir entre un
service tout sur support DVD, ou tout en streaming.
S'ils souhaitent conserver un service hybride mariant
comme auparavant les deux modes de visionnage, ils
doivent s'acquitter d'un tarif en nette hausse.
Qui plus est, il a expliqué que Netflix espérait pouvoir
un jour faire payer les connections simultanées réalisées
sur un même compte pour visionner des films en
streaming. M. Wells a évoqué « un abonnement bien
plus individualisé » de telle sorte que le système puisse
distinguer entre les habitudes de visionnage des différents
membres d'une famille. Netflix espère pouvoir à terme
imposer une tarification supplémentaire pour des
connexions concomitantes ou une utilisation sur plusieurs
appareils qui seraient accompagnées d'offres
individualisées selon les utilisateurs d'un même
abonnement, a-t-il expliqué.
Pour le moment, le nombre d'abonnements liés à des
streaming concomitants est « faible mais en
progression », a-t-il relevé. « De toute évidence, nous
avons froissé beaucoup de gens (...), nous ne ferons rien
de brutal », a toutefois précisé David Wells. « Nous
sommes bien plus humbles maintenant. »
GOOGLE : nous vivons dans la « peur » de la concurrence affirme son président
Le groupe internet Google vit dans la peur de la
concurrence en dépit de la puissance actuelle de son
moteur de recherche, a affirmé hier son président exécutif
Eric Schmidt, appelé à expliquer les pratiques du groupe
lors d'une audition parlementaire à Washington.
« Nous vivons avec la peur que les consommateurs
passent extrêmement vite à d'autres services (que les
nôtres) », a assuré Eric Schmidt devant une souscommission sénatoriale sur la concurrence et les droits
des consommateurs. « Ce qui est bien avec la liberté
fondamentale d'internet c'est que, si les consommateurs
n'aiment pas ce que leur fournit un site, d'un clic ils
peuvent passer à un autre site », a-t-il encore fait valoir.
Selon Eric Schmidt, la plupart des critiques exprimées
contre le groupe californien « émanent de sites qui
n'aiment pas leur positionnement dans la page de
résultats de recherche de Google ». « Nous avons bâti (le
moteur de) recherche pour les internautes, pas pour les
sites, et quoi que nous fassions, il y aura toujours des
sites internet qui ne seront pas contents de leur
positionnement », a-t-il ajouté, plaidant que « la
recherche est subjective, et il n'y a pas de résultats
"corrects" à une recherche ».
Le sénateur républicain Mike Lee (Utah, ouest), n'a pas
semblé convaincu, citant une étude selon laquelle les
produits Google (cartes, etc.) avaient « une capacité
remarquable » à régulièrement apparaître en troisième
position : « Vous avez trafiqué pour être toujours
troisième », a-t-il accusé. « Je peux vous assurer que nous
n'avons rien trafiqué », a répondu Eric Schmidt.
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Jeudi 22 septembre 2011
11/12
Evénements LES ECRANS DE L'HUMOUR : lancement de la première édition en octobre à La Ciotat
La première édition du Festival international du
programme court d'humour, baptisé Les écrans de
l'humour, se déroulera les 1er et 2 octobre à La Ciotat
avec, pour parrains, Sébastien Cauet et l'humoriste
Cartouche, a annoncé hier l'organisateur, Michel
Nouader. « Depuis plusieurs années, les programmes
courts d'humour comme Un gars, une fille (Productions
22), Samantha, oups ! (Big Nose) et Kaamelott (Calt)
remportent un grand succès et toutes les chaînes ou
presque en diffusent », indique Michel Nouader, par
ailleurs producteur de Cartouche et Anthony Kavanagh,
et d'émissions d'humour pour les télévisions françaises et
canadiennes. « Genre à part entière, les programmes
courts humoristiques révèlent aussi des talents : Jean
Dujardin qui a reçu le prix d'interprétation masculine au
dernier Festival de Cannes pour The Artist, s'est imposé
avec Un gars, une fille », souligne-t-il.
Associant grand public et professionnels, le festival
« souhaite promouvoir la culture du programme court
d'humour sur tous les supports (TV, téléphonie mobile et
internet), à l'instar du festival d'Angoulême pour la bande
dessinée ». Des avant-premières de programmes inédits
et de nouvelles saisons de séries dont Caméra café (Calt),
Scènes de ménages (Kabo) et Samantha, oups ! seront
organisées. Trois prix seront décernés.
Un
site
dédié
a
été
mis
en
ligne :
www.lesecransdelhumour.com.
_______________________________________________ Clin d’œil CLIN D'ŒIL - BORGIA : cinq versions différentes, selon les sensibilités locales !
Selon nos informations, la série Borgia (Atlantique
Productions,
Lagardère
Entertainment et EOS
Entertainment), diffusée prochainement en France sur
Canal+, a fait l'objet de cinq versions différentes, selon
les sensibilités locales. Il faut dire que la série, déjà
vendue dans une cinquantaine de pays, comporte un
nombre non négligeable de scènes violentes - voire très
violentes - et de sexe.
Voici ces différentes versions, de la plus « hard » à la
plus « soft », cette dernière version comportant une
particularité savoureuse…
1) Canal+ diffusera, en prime time, la version la plus
complète, ne comportant aucune coupure, et étiquetée
selon les épisodes « -16 » ou « -12 ».
2) La version DVD diffusée en France sera un brin plus
soft, interdite aux moins de 12 ans.
3) Vient ensuite une version générale pour la « free
TV », sans interdiction.
4) La version diffusée sur la ZDF, un poil ( !) encore plus
soft, sera quant à elle écourtée de 6' et les 2 premiers
épisodes auront une durée de 100'.
5) Enfin, last but not least, vient la version à destination
du marché américain, pour Netflix pour le moment qui la
proposera en S-VOD. Ce sont ici principalement les scènes
de nudité qui ont posé problème avec, en particulier, celles
où apparaît Izolda Dychauk, qui joue Lucrezia Borgia...
avant le 6e épisode. Pourquoi ne censure-t-on les scènes de
nudité dans lesquelles elle apparaît que jusqu'au 5e
épisode inclus ? Simple : lorsqu'elle les a tournées, elle
n'avait pas encore 18 ans. Elle a fêté son 18e anniversaire
entre le tournage du 5e et du 6e anniversaire et, pour
éviter tout problème de recours éventuel, la production a
préféré ne pas la faire apparaitre - aux Etats-Unis
seulement - avant qu'elle ne soit majeure !
CLIN D’ŒIL – MEZZO – HD : merci... Abraham ?
Devons-nous ce miracle à Abraham (voir plus bas), à
Mezzo ou à CanalSat ? Nous ne le saurons
probablement jamais. Mais, selon nos constatations, il est
devenu possible d’enregistrer Mezzo HD, ce que nous
avions souligné être précédemment impossible (notre
« Clin d’œil » de lundi).
Lors d’un essai fait cette nuit sur le même programme,
Abraham Inc. Featuring David Krakauer, Fred Wesley &
SoCalled : Jazz à la Villette 2010, diffusé de 2 h à 3 h,
l’enregistrement se fait désormais normalement sur le
disque dur à partir du Cube CanalSat, une opération
précédemment impossible pour tous les programmes de
la chaîne (nous avions fait des essais sur 2 décodeurs
différents). Et la programmation de tous les programmes
de la chaîne est devenue à nouveau possible.
Reste le cas de TPS Star, que nous abordions également
dans notre Clin d’œil. Et là, très curieusement, la chaîne,
habituellement sur la position 15... a disparu de notre plan
de service et nous passons directement du canal 13, Canal+
décalé HD, au Canal 16, celui de CanalPlay. TPS Star, en
clair ou crypté, n’apparaît plus que sur la mosaïque ! Et
nous ne pouvons donc pas faire d’essai d’enregistrement
des programmes en clair, ce que la communication de
Canal nous affirme être pourtant possible...
www.satellimag.fr
Jeudi 22 septembre 2011
12/12
Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias, presse, télévision et radio, et en
complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et
les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
ELEPHANT & CIE / STARLING : programme politique qui donne la parole aux Français
(Michaël Zoltobroda, www.tele-2-semaines.fr, mardi 20 septembre)
Emmanuel Chain [Eléphant & Cie] et Laurence Jomand
[Starling] planchent sur une émission politique. [...]
Ils espèrent faire un gros coup avec une « émission
événement ». Mais eux ne misent pas sur la présence d'un
DSK ou d'un ténor de la politique pour faire grimper les
audiences. Au contraire, ces deux-là préparent une émission
politique sans homme ou femme politique. Le concept ?
Donner la parole uniquement aux Français, en parlant des
problèmes politiques de la vie de tous les jours. Le tout en
direct. Plusieurs chaînes seraient sur le coup. [...]
GROUPE TF1 : Catherine Nayl annonce la fermeture possible de LCI
(Claude Soula, Le Nouvel observateur, jeudi 22 septembre - article disponible sur www.teleobs.com)
« Si, au 31 décembre, nous n’avons pas trouvé de
solution, LCI s’arrêtera. » Catherine Nayl, la directrice de
l’information de TF1, appuyée par Eric Revel, le directeur
de LCI, ne louvoie pas. Elle nous annonce la fermeture
possible de la chaîne d’information, créée en 1994, qui
compte 142 collaborateurs. La raison ? « Canal+ et
Numericable, qui nous versent au total 23 millions d’euros
par an pour la distribuer, vont revoir nos contrats à la
baisse. En outre, nos recettes publicitaires - 8 millions
d’euros - risquent de s’éroder dans la foulée. Dans ce cas,
le modèle économique de LCI ne tiendra plus. » [...] Pour
ces deux dirigeants, l’alternative est simple : soit LCI reste
une chaîne payante, et ils la fermeront. Soit le CSA
accepte d’en faire une chaîne gratuite de la TNT, et elle
peut espérer se sauver en augmentant son audience et,
donc, ses recettes publicitaires. [...]
TF1 / CANAL+ DISTRIBUTION : Canal+ répond au CSA
(Nathalie Silbert, Les Echos, mercredi 21 septembre - article disponible sur www.lesechos.fr)
Nouvel épisode dans le bras de fer que se livrent
Canal+ et TF1 à propos de la distribution des chaînes
thématiques de cette dernière : le groupe de télévision à
péage a déposé vendredi, auprès du CSA, sa réponse
aux accusations formulées par la filiale de Bouygues. [...]
Dans sa réponse, le groupe dirigé par Bertrand
Meheut, arguant de la liberté de contracter, estimerait
selon plusieurs sources que le CSA n’a pas le pouvoir de
l’enjoindre à relever le montant de son offre de
rémunération. [...]
Concernant le niveau de rémunération proposé à TF1,
Canal+ explique dans sa réponse qu’ayant renoncé à
l’exclusivité de distribution des chaînes de TF1, il est
logique qu’elles soient moins rétribuées. Et le groupe ne
s’estime pas tenu par une clause prévue dans les accords
signés au moment de la fusion avec TPS, limitant à 34 %
la baisse de la valeur d'une chaîne qui ne serait plus
distribuée en exclusivité par Canal+. La filiale de Vivendi
invoque le changement de l’environnement, et notamment
l’intensification de la concurrence de la TNT gratuite. TF1
a jusqu’à la fin du mois pour répondre aux arguments de
Canal+. [...]
_________________________________________________ Agenda AGENDA DES EVENEMENTS MEDIAS
Aujourd’hui
journée
09:00
19:30
Loewe, journée presse, présentation des nouveautés. Contact : 01 47 63 49 58
Médiamétrie / Eurodata TV Worldwide, conférence de presse sur le thème « Du transgenre au
transmedia : la télévision réinventée ». Contact : 01 47 58 97 55
Téva, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 41 92 68 82
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