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N° 3683 – Jeudi 22 septembre 2011 Page 1/12 CONFIDENTIEL 1 ■ ORANGE CINEMA SERIES : avis des TNT ■ TNT SAT : le cap des 3 millions de IRP d'Orange permettant la mise en place de l'accord avec Canal+ terminaux commercialisés a été franchi A LA UNE 1 ■ FUSION CANALSAT / TPS : l'Autorité de la concurrence retire son autorisation pour non-respect de certains engagements ■ FUSION CANALSAT / TPS : les dix manquements aux engagements du Groupe Canal+ TV SUR CABLE,… ■ USHUAÏA TV : nouvelle ligne 4 ENTREPRISES ET MARCHES ■ CANAL+ / AUTORITE DE LA CONCURRENCE : réaction du Sirti ■ .FOX NETWORKS : gestion des 6 6 ventes publicitaires de Last.fm sur cinq pays européens RADIO 6 ■ FUN RADIO : accroître les revenus éditoriale centrée sur l’humain, le concret et la proximité issus de la diversification à un tiers du chiffre d'affaires d'ici 3 ans ■ RTL2 : un Pop Rock Concert lancé en janvier à Paris INSTITUTIONNEL ■ NICOLAS SEYDOUX : une INTERNET 7 ■ STICKYADSTV / HAVAS DIGITAL : « catastrophe » si la loi Hadopi disparaît ■ ORANGE / CANAL+ : Bruxelles examine la question du contrôle conjoint 5 campagne vidéo bimédia sur Canalsat JUSTICE 8 ■ RFI / REFORME : le TGI de Paris re- jette les demandes du comité d'entreprise ENTREPRISES : MOUVEMENTS 8 ■ FRANK SOLOVEICIK : départ de la direction d'Europe Images International ■ CHRISTIAN DAURIAC : prolongé au poste de directeur adjoint de l'information, chef de la rédaction TV de la RTBF NOMINATIONS 8 PROGRAMMES 9 ■ NRJ 12 / COMEDIE+ : 3e saison de La nuit nous appartient à partir du 9 octobre TECHNOLOGIES INTERNATIONAL EVENEMENTS ■ LES ECRANS DE L'HUMOUR : 10 10 11 lancement de la première édition en octobre à La Ciotat CLIN D’OEIL REVUE DE PRESSE AGENDA 11 12 12 Attention, date limite d'inscription pour bénéficier de 2 semaines de gratuité sur notre application iPhone / iPad, demain vendredi à 18h. Avant téléchargement, lisez le mode d'emploi en 3 étapes (chemin obligatoire pour bénéficier de la gratuité) : http://tiny.cc/SatQuest ____________________________________________ Confidentiel ORANGE CINEMA SERIES : avis des IRP d'Orange permettant la mise en place de l'accord avec Canal+ Selon nos informations, Orange a obtenu mardi un avis des IRP (Instances représentatives du personnel, soit le CE de France Télécom et le CE des filiales) qui permet de mettre en place l'accord de partenariat stratégique entre Orange et Canal+. Celui-ci prévoit une prise de participation minoritaire par le Groupe Canal+ dans le capital du bouquet de chaînes payantes Orange cinéma séries (OCS). Selon les termes du projet d'accord, OCS sera détenu à 66,66 % par Orange et 33,33 % par le Groupe Canal+ et sa gouvernance sera assurée par les deux partenaires proportionnellement à leur pourcentage de détention. Le closing de l'opération pourrait intervenir fin 2011. ________________________________________________ A la Une FUSION CANALSAT-TPS / CONCURRENCE : retrait autorisation pour non-respect d’engagements L'Autorité de la concurrence a retiré hier la décision d'autorisation de l'absorption du bouquet satellitaire TPS par Canalsat, émise le 30 août 2006 par Bercy, après avoir constaté des « manquements », de la part du Groupe Canal+, dans le respect de ses engagements. Le groupe, qui fait également l'objet d'une sanction de 30 M€, et sa maison mère, Vivendi Universal, ont un mois pour notifier à nouveau l'opération, qui sera examinée en fonction de l'état actuel de la concurrence. L’Autorité de la concurrence a rendu hier une décision encore inédite en France, particulièrement rude pour le Groupe Canal+. Elle a ainsi retiré la décision d’autorisation de l'absorption du bouquet http://tiny.cc/SatQuest Jeudi 22 septembre 2011 2/12 A la Une satellitaire TPS par Canalsat, émise le 30 août 2006 par Bercy, après avoir constaté des manquements - « dont certains essentiels » - sur 10 des 59 engagements pris par le groupe et par sa maison mère, Vivendi Universal (aujourd'hui Vivendi). Parallèlement, elle sanctionne le Groupe Canal+ à hauteur de 30 M€, soulignant la « gravité » de ces manquements qui, ajoute-t-elle dans son communiqué, « traduisent des négligences mais aussi, de manière générale, un manque de diligence et le mauvais vouloir répétés de Canal+ ». Elle souligne notamment le « caractère de gravité particulier » de la « non-exécution des engagements concernant la mise à disposition des chaînes et le maintien de leur qualité » (lire ci-dessous). Un mois pour notifier à nouveau l'opération En théorie, cette décision comporte deux possibilités. La première consisterait à exiger que le Groupe Canal+ renonce à l'opération. Ce qui dans la réalité est inenvisageable en raison des conséquences structurelles que le rachat de TPS a eu sur le marché audiovisuel : il est en effet impossible de revenir à l'état du marché de 2006 et de rendre TPS tel qu'il était à l'époque en termes de nombre d'abonnés, de droits de diffusion, etc. Les parties prenantes n'ont donc qu'une solution, selon l'article 2 de la décision : « A moins de revenir à l'état antérieur à la concentration, Vivendi et Groupe Canal+ sont tenues de notifier à nouveau l'opération dans le délai d'un mois. » Le non-respect de ce délai sera passible d'une astreinte quotidienne maximum de 5 % du CA moyen du groupe, soit environ 200 M€ quotidiens (5 % des quelque 4 Md€, chiffre d'affaires 2010), a ajouté l'Autorité de la concurrence hier lors d'un point presse informel. Le Groupe Canal+ « note le caractère très inhabituel et la disproportion [de la décision] par rapport aux supposés manquements relevés », écrit-il dans un communiqué publié hier. L'Autorité de la concurrence considère, elle, que c'était « la seule solution ». Elle aurait pu adjoindre Canal+ de respecter, sous astreintes, ses engagements pour le futur, mais a considéré que cela aurait été inefficace, a-t-elle expliqué de façon informelle : les engagements pris en 2006 s'inscrivaient dans le temps, selon une logique de régulation de marché. Par ailleurs, l'essentiel des engagements de 2006 ont été pris pour une durée de six ans à compter du 4 avril 2007, sauf ceux concernant la VOD et la mise à disposition de chaînes pour les distributeurs tiers, pris pour cinq ans. L’ensemble des engagements arrive donc à échéance en avril 2012 et, pour la majorité d'entre eux, avril 2013. Canal+ : recours devant le Conseil d'Etat Concernant les « supposés manquements » dénoncés par Canal+, l'Autorité fait valoir que sa décision a fait l'objet d'un débat contradictoire. Le sujet du respect des engagements par Canal+ a été une première fois initié par le ministère de l'Economie qui a saisi le Conseil de la concurrence en octobre 2008. L'instruction a toutefois été interrompue par la réforme engagée par le gouvernement qui, en mars 2009, transférait la compétence en matière de concentration à la nouvelle Autorité de la concurrence. Celle-ci s'était auto-saisie du sujet en octobre de la même année. Un rapport a été envoyé par l'Autorité au Groupe Canal+ et à Vivendi en février dernier avant la tenue d'une réunion, le 24 mai, avec les états-majors des deux groupes. Par ailleurs, l'Autorité considère que le Groupe Canal+ avait déjà été alerté par les rapports faits respectivement par le CSA et par Jacques Vistel, mandataire nommé après l'autorisation de fusion des deux bouquets, qui a donné naissance à Canal+ France. Le Groupe Canal+ « engagera les recours qui s’imposent », a-t-il annoncé hier. Il va donc porter la décision devant le Conseil d'Etat. Le recours sur le fond n'étant pas suspensif et les délais d'examen en Conseil d'Etat étant généralement plus longs que ceux de l'Autorité de la concurrence, il semblerait logique que le groupe dépose également un recours en référé, demandant un jugement avant l'échéance du dépôt de notification. Un nouvel examen en l'état actuel de la concurrence Cette notification va faire l'objet d'un nouvel examen approfondi qui sera réalisé à partir de l'état actuel de la concurrence avec possibilité pour les autres acteurs du marché de s'exprimer. Cet examen pourrait notamment conduire l'Autorité, qui remettra alors « tout à plat », à associer, dans son analyse, les marchés de la télévision gratuite et de la télévision payante, qu'elle a jusqu'alors toujours considérés comme distincts. Car, hasard du calendrier, cette décision tombe moins de quinze jours après l'annonce par le Groupe Canal+ de son intention de racheter 60 % de Direct 8 et Direct Star, les chaînes de la TNT gratuite de Bolloré (nos informations du 9 septembre). Une opération qui n'a d'ailleurs pas encore été notifiée à l'Autorité de la concurrence (qui rendra son avis avant le CSA), a indiqué hier cette dernière. Même si ces deux opérations seront examinées séparément, elles ne peuvent être dissociées dans l'analyse du marché. De plus, ces décisions pourraient s'inscrire dans un calendrier similaire ; la nouvelle décision concernant TPS pourrait intervenir d'ici six mois. Parallèlement, le désengagement d'Orange des contenus (seul FAI à avoir manifesté des ambitions en la matière) avec le rapprochement du bouquet Orange cinéma séries (OCS) et TPS Star dans un ensemble détenu à 66 % par France Télécom et 33 % par le Groupe Canal+ (voir ci-dessous) devrait également _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 16e année de publication. Reproduction interdite © 2011 Fréquences Jeudi 22 septembre 2011 3/12 changer l'analyse du marché. A l'époque de la fusion TPS-Canalsat, les FAI apparaissaient comme les acteurs susceptibles d'établir une concurrence sur le marché de la télévision payante. De nouveaux engagements, voire des injonctions ? Le Groupe Canal+ considère d'ailleurs que cette analyse sur un marché en profonde mutation est une « opportunité » pour « ouvrir le débat avec l'Autorité de la concurrence ». « Les conditions de la concurrence qui prévalaient en 2006 sont en effet totalement bouleversées et la décision de l’Autorité ne prend absolument pas en compte l’univers nouveau qui résulte notamment de l’intervention massive sur le marché de la A la Une télévision des géants de l’internet et des opérateurs télécoms », explique-t-il ainsi dans son communiqué. Le retrait de l'autorisation de l'opération ne change toutefois rien à court terme, a assuré l'Autorité : le bouquet TPS n'est pas reconstitué... ni redonné à TF1 et M6 qui en étaient à l'époque propriétaires à, respectivement, 66 % et 34 %. La décision que rendra l'Autorité devrait être assortie de nouveaux engagements, voire d'injonctions. Le Groupe Canal+ considère d'ailleurs que « l’Autorité de la concurrence voit à l’évidence dans cette décision le moyen de [le] contraindre à souscrire de nouveaux engagements, applicables au-delà du terme de ceux prévus dans l’autorisation de 2006 ». FUSION CANALSAT / TPS : les dix manquements aux engagements du Groupe Canal+ L'Autorité de la concurrence a justifié sa décision de retirer l'autorisation de fusion des bouquets satellitaires TPS et Canalsat par la non-exécution, totale ou partielle, par le Groupe Canal+, de dix des engagements souscrits le 24 août 2006. L'autorisation d'acquisition de TPS, accordée six jours plus tard par le ministère de l'Economie au Groupe Canal+ et à sa maison mère, Vivendi Universal (aujourd'hui Vivendi), était assortie de 59 engagements pris, pour l'essentiel, sur une durée de six ans (sur cinq ans pour la VOD et la mise à disposition de chaînes pour les distributeurs tiers) à compter du 4 avril 2007. La décision rendue publique hier décrit dans les détails les manquements observés ainsi que les remarques et contestations émises par le Groupe Canal+ : ce dernier a reçu en février, comme Vivendi, un rapport rédigé par l'Autorité et a rencontré les représentants de celle-ci le 24 mai pour une réunion contradictoire. Mise à disposition tardive des chaînes L'Autorité fait surtout valoir le manquement relatif à la mise à disposition des chaînes pour des distributeurs tiers et le maintien de leur qualité », dont il souligne « le caractère de gravité particulier ». Selon les engagements 20 et 21, le groupe devait mettre à disposition, de façon non discriminatoire, sept chaînes (TPS Star, Cinéstar, Cinéculte, Cinétoile, Sport +, Piwi et Télétoon), dans un délai de 90 jours après réalisation de l'opération le 4 janvier 2007 (engagement 56). Or, note-t-elle, le groupe a lancé son offre « Le nouveau CanalSat » le 21 mars 2007, mais n'a transmis le cahier des charges de mise à disposition des chaînes que le 2 avril. Les premiers contrats ont été signés le 17 juillet avec Neuf Cegetel (fusionné avec SFR, filiale de Vivendi, en septembre 2008) et les premières reprises effectives des sept chaînes sont intervenues le 16 août chez Orange. L'Autorité considère que cette mise à disposition tardive a favorisé la migration d'abonnés de TPS vers Canalsat alors que les FAI n'étaient pas en mesure de proposer ces chaînes. Appauvrissement des grilles L'Autorité dénonce aussi un appauvrissement des grilles de ces chaînes, alors que l'engagement 22 enjoignait le groupe de leur conserver des programmes attractifs. Sa décision s'attarde longuement sur la « chaîne premium » TPS Star pour laquelle Canal+ s'était engagé tant en matière d'alimentation en films (premières exclusivités…) qu'en droits sportifs et en séries américaines. La décision détaille notamment la baisse des coûts des programmes entre 2006 et 2009 : -35 %, passant de 131 M€ à 85 M€. Les achats cinéma ont baissé de 31 % (de 97 M€ à 67 M€). Les coûts de grille sport ont quant à eux chuté de 63 % entre 2006 (7,765 M€) et 2009 (2,853 M€). Elle souligne aussi l'absence d'« innovation technologique » pour la chaîne qui, par exemple, n'a pas de service de télévision de rattrapage et n'est pas proposée en HD. « Il résulte [...] que la qualité de TPS Star a connu après 2007 une dégradation rapide, significative et durable », selon la décision. Elle note parallèlement le changement de statuts et de positionnements des chaînes cinéma (exCinéstar, Cinéculte et Cinétoile), qui les ont elles aussi rendues moins attractives. Ces appauvrissements des grilles ont également eu des conséquences sur une partie de l'engagement 34 relatif à la mise à disposition des chaînes auprès de Parabole Réunion, qui était en contrat avec TPS jusqu'au 31 décembre 2009. Selon la décision qui cite l'opérateur ultramarin, « une part importante [de ses] abonnés aurait choisi de résilier leur abonnement, principalement en raison de la dégradation de son offre premium. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 16e année de publication. Reproduction interdite © 2011 Fréquences Jeudi 22 septembre 2011 4/12 Ces résiliations auraient principalement bénéficié [au Groupe Canal+] ». D'après Parabole Réunion, cela aurait entraîné une perte de 4 M€, soit 11,5 % de son chiffre d'affaires. Modification modalités de rémunération des chaînes Le Groupe Canal+ avait également pris des engagements concernant la reprise de chaînes indépendantes. Or, souligne l'Autorité, il n'a pas respecté les engagements 41 et 42 relatifs aux modalités de rémunération de ces chaînes et aux conditions de forme de leur reprise. Plusieurs diffuseurs sont notamment passés d'une rémunération variable indexée sur le nombre d'abonnés à une rémunération forfaitaire comme Jetix (aujourd'hui Disney XD), Cartoon, TCM, National Geographic ou les chaînes d'AB Groupe, indique la décision. La rémunération de Jetix est ainsi passée, entre 2006 et 2009, de 11 M€ à 3,8 M€ et celle de TCM, de 8 à 6 M€, précise-t-elle. Elle note aussi l'absence de « catalogue des conditions de reprise », entraînant un manque de transparence dénoncé notamment par Equidia, Trace TV ou le Sirti. Le groupe a également failli sur son engagement 44 qui l'obligeait à conclure des contrats séparés pour la distribution commerciale et les prestations de transport associées. L'Autorité met également en cause le non-respect de l'engagement 3 sur l'accès aux films américains récents et le 14 relatif à l'accès aux droits sportifs, dénonçant une option de renouvellement prévue dans le contrat de trois ans signé en septembre 2009 avec EHF Marketing GmbH (droits exclusifs de la Ligue des champions de handball). _____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles USHUAÏA TV : nouvelle ligne éditoriale centrée sur l’humain, le concret et la proximité La chaîne du pôle découverte du Groupe TF1 adopte, pour cette rentrée, une ligne éditoriale modifiée et un nouveau slogan : « Des hommes, une planète, Ushuaïa TV. » La chaîne entend également renforcer ses investissements dans les programmes, avec plus de 50 heures de productions et coproductions, et plus de 350 heures d’acquisitions. Parmi les nouveautés, elle annonce l'arrivée de Mareva Galanter et Gaël Pollès, ainsi que le lancement de deux magazines. Pour la saison 2011-12, Ushuaïa TV, chaîne du pôle découverte du groupe TF1, affiche « une ligne éditoriale légèrement modifiée, avec une lecture plus opérationnelle, plus souriante et plus humaine du développement durable », a annoncé hier Fabrice Mollier, président de la chaîne, lors de sa conférence de presse de rentrée. « La société a bougé et notre souhait est de l’accompagner, a-t-il souligné. La chaîne entend ainsi se recentrer sur l’humain, le concret et la proximité, notamment à travers l’incarnation de ses magazines. » A cette occasion, Ushuaïa TV change également de base-line. « Des hommes, une planète, Ushuaïa TV » sera la nouvelle signature mise en place « très prochainement ». La chaîne devrait par ailleurs renforcer ses investissements dans les programmes, avec plus de 50 heures de productions et coproductions, et plus de 350 heures d’acquisitions. Enfin, le président de la chaîne a mis en avant « l’amélioration de la qualité des images, avec des nouvelles productions en HD native ». Fabrice Mollier a également dressé un bilan positif en termes d’image et d’audience, citant notamment une étude menée par Médiamétrie : « Ushuaïa TV s’est rajeunie et a gagné énormément en CSP+, qui constituent aujourd’hui 28 % du public. La chaîne a fait un énorme bond, presque un doublement. » Mareva Galanter et Gaël Pollès, nouveaux visages Le nouveau positionnement éditorial d’Ushuaïa TV s’accompagne de nombreuses nouveautés, articulées autour de trois genres : les magazines, les documentaires et le cinéma, a annoncé Christophe Sommet, directeur adjoint. De nouveaux visages font leur apparition. A partir du 7 octobre, Mareva Galanter prend les commandes du magazine hebdomadaire Passage au vert (26’, Gihu Productions). Gaël Pollès rejoint quant à lui Daphné Hézard à la présentation de Green Trip (26’, 909 Productions), le rendez-vous mensuel de l’écotourisme. Parmi les nouveautés, la chaîne lance un magazine mensuel de 26', intitulé Garden Party, qu'elle coproduit avec la société TV Only (notre « Confidentiel » d’hier). Destiné au public urbain de la chaîne et diffusé le week-end, ce rendez-vous tout en images s'articule autour de deux thématiques : le jardinage et la cuisine, avec la volonté de rendre compte d'initiatives concrètes. Par ailleurs, Gérald Ariano se retrouve seul aux commandes du programme court Bougez vert (6’, BelOrage Productions), qui propose un agenda du développement durable. L’occasion de proposer une nouvelle formule « plus moderne et arty », avec des chroniques people, geek et mode. Christine Oberdorff, qui coanimait Bougez vert, présentera désormais Leur monde à elles (26’), magazine événementiel qui partira à la découverte des régions de France à travers le regard de femmes. Elle animera également Les Spéciales d’Ushuaïa TV (52’), soirées événementielles qui se tiendront à _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 16e année de publication. Reproduction interdite © 2011 Fréquences Jeudi 22 septembre 2011 5/12 l’occasion de la journée internationale des Droits de l’Homme (décembre 2011), du sommet Rio + 20 (juin 2012)... Une cinquantaine de productions documentaires En matière de documentaires, Christophe Sommet annonce une cinquantaine de films, commandés auprès d’une trentaine de producteurs français. La programmation se compose de six thématiques, dont trois nouvelles : planète en jeu décryptera les principaux enjeux environnementaux et sociétaux du monde moderne, avec des films comme Hazaribagh, cuir toxique (52’, WA Productions). Peuples du monde ira à la rencontre de ceux qui ont su préserver un mode de vie en harmonie avec la nature. C'est dans ce cadre que sera diffusé, début 2012, Tarap, d’un monde à l’autre (52’, Alisa Production). Enfin, la thématique défis humains racontera de grandes aventures, comme le tour du monde à la voile de Maud Fontenoy (Maud Fontenoy, à contre-courant, produit par Gédéon Programmes). On retrouvera également les thématiques biodiversité, avec notamment la saison 3 inédite des Sentinelles de la nature (10 x 52’, Films Concept Associés) ; solutions pour la planète, avec des films et séries comme Low Impact People (10 x 26’, Electron Libre) ou Report-terre (11 x 52’, Martange Production) ; et grands spectacles (Titans de l’âge de glace, produit par EBS et Will Pictures). Arrivée en octobre de Green Porno Le cinéma garde également une place à l’antenne, avec « plus de 15 films différents par an », dont Les Animaux amoureux (80’) de Laurent Charbonnier, programmé à l’occasion des fêtes de fin d’année. A noter par ailleurs la diffusion, à partir d’octobre en deuxième partie de soirée, de Green Porno (Screenscope Inc.), 18 courts métrages de 3 minutes écrits, réalisés et produits par Isabella Rossellini, sous l’impulsion de Robert Redford. Dans cette série originale, l’actrice propose une leçon de sexualité animale très expérimentale. Disponible aujourd'hui sur Canalsat, Numericable et sur Orange (mobile), Ushuaïa TV intégrera à partir du 1er janvier prochain les offres TV d'Orange et Bouygues Telecom (Bbox) avec un service de catch-up. Enfin, elle se dote d’un nouveau site internet et d’une newsletter. Photos de la conférence d’Ushuaïa TV sur notre site satellifax.com Lien direct : http://tiny.cc/satphotos. ___________________________________________ Institutionnel NICOLAS SEYDOUX : une « catastrophe » si la loi Hadopi disparaît Une disparition de la loi Hadopi, « regardée partout dans le monde avec intérêt », serait « une catastrophe », a assuré hier à Lyon Nicolas Seydoux, président de l'Alpq (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) et du conseil de surveillance de Gaumont, lors du Congrès de la Fédération nationale du cinéma (FNC). « La France était le pays où les copies de vidéocassettes étaient le plus faible parce que deux gérants de vidéo-clubs avaient été condamnés à de la prison ferme », a-t-il rappelé. Selon lui, « la loi Hadopi est regardée partout dans le monde avec intérêt, en tout cas partout où une cinématographie existe ou cherche à émerger ». L'abrogation de la loi Hadopi figure notamment dans le programme du Parti socialiste. Par ailleurs, selon Nicolas Seydoux, « près de 10 millions de procès-verbaux ont été dressés qui, vérifiés par Hadopi, ont donné lieu à un million de mails » de mise en garde, concernant aussi bien la musique que les contenus cinéma et audiovisuels. « Sur ce million, 35 000 lettres avec accusé de réception ont été expédiées aux internautes mais seul un nombre infime d'internautes ont été convoqués pour être sermonnés », at-il détaillé. « Notre estimation est que le téléchargement illégal est resté sensiblement comparable aujourd'hui à ce qu'il était en 2007 alors que le haut débit s'est accéléré et que le nombre d'internautes a été multiplié par 2,5 », a précisé Nicolas Seydoux. Par ailleurs, a-t-il souligné, « trois administrateurs de sites de streaming ont été condamnés à des amendes et à des peines de prison avec sursis allant de 6 mois à un an. Les tribunaux ont été saisis et ils ont fait leur travail ». ORANGE / CANAL+ : Bruxelles examine la question du contrôle conjoint La Commission européenne examine actuellement la question du contrôle conjoint dans le cadre du projet de partenariat stratégique entre les groupes Canal+ et France Télécom-Orange, qui prévoit une prise de participation minoritaire (33 %) du Groupe Canal+ dans le capital du bouquet de chaînes payantes Orange cinéma séries (OCS), a indiqué hier l'Autorité de la concurrence, lors d'un point presse informel. Parmi les points examinés, figure l'attribution éventuelle de droits de regard à Canal+. La Commission a adressé une série de questions aux deux parties afin de comprendre la nature de l'opération, avant de rendre ses conclusions. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 16e année de publication. Reproduction interdite © 2011 Fréquences Jeudi 22 septembre 2011 6/12 TNT TNT SAT : le cap des 3 millions de terminaux commercialisés a été franchi TNT Sat, le service de TNT par satellite gratuit lancé en mars 2007 par l'opérateur SES Astra sur la position 19,2° Est, totalisait, fin août, 3 millions de terminaux commercialisés, a indiqué hier Astra. TNT Sat totalisait 2,65 millions de terminaux commercialisés à fin décembre 2010 et 2,3 millions fin juin 2010. Interrogé, l'opérateur indique ne pas disposer des chiffres à fin août 2010. TNT Sat veut « afficher de nouvelles progressions d'ici la fin de l'année avec les dernières régions bientôt numérisées », souligne encore l'opérateur. ____________________________________Entreprises et marchés CANAL+ / AUTORITE DE LA CONCURRENCE : réaction du Sirti Le Sirti a salué la décision « sans précédent » de l'Autorité de la concurrence qui a retiré hier l'autorisation de la fusion de Canalsat et TPS, finalisée en 2007, et condamné Canal+ à une amende de 30 M€, jugeant que le groupe n'avait « pas respecté plusieurs engagements ». Le syndicat demande un renforcement et une modernisation des mesures devant préserver les chaînes indépendantes. Il souhaite que les nouveaux engagements soient « accompagnés de l'établissement, hors du contrôle du Groupe Canal+, d'une liste de chaînes indépendantes et non adossées ». Le Sirti demande aussi la création d'une « structure paritaire » placée « hors de tout contrôle du Groupe Canal+ et hors de ses bureaux, dotée de pouvoirs arbitraux afin de trancher les litiges entre les chaînes indépendantes et le Groupe Canal+ portant sur la distribution et la rémunération des chaînes ». .FOX NETWORKS : gestion des ventes publicitaires de Last.fm sur cinq pays européens Fox International Channels (FIC) a signé un accord avec Last.fm portant sur la gestion des ventes publicitaires du catalogue de musique online sur cinq pays européens : la France (accord exclusif), l'Espagne, le Portugal, la Pologne et les Pays-Bas, a annoncé hier le groupe audiovisuel. Effectif depuis le 1er septembre, l'accord a été signé par la division commerciale de FIC, .Fox Networks. « C’est une étape extraordinaire pour .Fox Networks, qui renforce sa position sur le marché européen en tant que régie publicitaire disposant d’une offre étendue dans le domaine du divertissement », explique Sergio Falcón, VP Digital Media pour Fox Channels International Europe, cité dans le communiqué. Fondé en 2002, Last.fm propose à près de 40 millions d'utilisateurs à travers le monde des nouveautés musicales grâce à sa technologie propriétaire, le « scrobbling », qui enrichit automatiquement la bibliothèque des utilisateurs et la met à jour avec la musique précédemment écoutée, aussi bien sur le site qu’à travers plus de 600 applications musicales. ___________________________________________________Radio FUN RADIO : accroître les revenus issus de la diversification à un tiers du chiffre d'affaires d'ici 3 ans Fun Radio (RTL Group) veut accroître ses revenus issus des activités de diversification et compte notamment sur les développements internationaux pour y parvenir. « L'objectif, c'est qu'un tiers de nos revenus provienne d'autre chose que la radio d'ici trois ans », a indiqué hier Jérôme Fouqueray, dg de Fun Radio et RTL2, interrogé par Satellifax. Les activités de diversification représentent actuellement « entre 10 % et 15 % » du chiffre d'affaires de la station, a-t-il précisé. Le directeur général mise avant tout sur l'implantation de Fun Radio dans les Dom-Tom, puis en Europe de l'Est, sur le continent américain et en Asie. Déjà présente en Guyane, Fun Radio sera disponible en Martinique, en Guadeloupe et à la Réunion d'ici fin 2011, et veut faire de même en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti d'ici deux ans. Des discussions sont par ailleurs en cours en Amérique, Asie et Europe de l'Est avec des groupes de médias, partenaires potentiels, selon le dg. Jérôme Fouqueray ne détaille pas l'état d'avancement de ces pourparlers, mais promet « des annonces dans les semaines qui viennent ». L'objectif est d'implanter la radio dans 5 ou 6 pays d'ici 3 à 4 ans. Deux approches sont privilégiées : la prise de participation minoritaire et les accords de licences de marque. Le dg est convaincu que « la marque Fun Radio a un potentiel qu'on peut exploiter ailleurs ». _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 16e année de publication. Reproduction interdite © 2011 Fréquences Jeudi 22 septembre 2011 7/12 Autre piste de développement : les revenus issus du numérique. Une nouvelle application iPhone payante « Fun DJ », à 2,99 €, permettant à l'utilisateur de mixer ses contenus, vient d'être lancée. Une application iPad spécifique (gratuite) sera lancée dans les jours qui viennent, avec une offre de vidéo. Aujourd'hui, 14 % de l'audience de Fun est réalisée en-dehors du poste de radio, selon Jérôme Fouqueray. La radio vient de lancer par ailleurs Bemix, une offre de banque en ligne destinée aux moins de 25 ans, en partenariat avec le Crédit mutuel. Fun Radio poursuit en outre sa politique événementielle, avec le spectacle Star Floor fin novembre à Bercy, coproduit avec M6 et Universal, et retransmis pour la première fois cette année sur Facebook. Radio La soirée sera diffusée en direct sur Fun Radio et en léger différé sur W9. La nouvelle matinale ne va pas déstabiliser l'audience En cette rentrée, la grille est marquée par un seul changement notable : l'arrivée de Bruno Guillon à la matinale à la place de Manu Levy, parti sur NRJ. Alors que la radio a atteint un score historique de 7,9 % d'audience cumulée sur la période janvier-mars dans l'étude 126 000 Radio de Médiamétrie (7,8 % sur avriljuin), Jérôme Fouqueray, qui revendique un million d'auditeurs supplémentaires en cinq saisons, estime que la station « peut aller au-delà des scores historiques ». Et que, dans ce contexte, la nouvelle matinale « ne va pas déstabiliser l'audience ». RTL2 : un Pop Rock Concert lancé en janvier à Paris RTL2 lancera en janvier, un « Pop Rock Concert » réunissant des stars de la pop rock française et des nouveaux artistes sur une scène parisienne, a indiqué hier Jérôme Fouqueray, directeur général de RTL2 et Fun Radio, interrogé par Satellifax. « Il s'agit de montrer l'attachement de RTL2 à cette scène (musicale française, ndlr) au moment où il y a des discussions sur les quotas » de chanson française à la radio, affirme le dg pour expliquer cette première. En juin, les radios musicales s'étaient inquiétées de plusieurs mesures envisagées par le CSA pour renforcer leurs obligations en matière de diffusion de chanson française et francophone (nos informations du 21 juin). « La contribution des radios musicales est très importante. Il n'y a pas lieu de l'augmenter », estime Jérôme Fouqueray. « J'ignore quelles décisions le CSA souhaite prendre en la matière », ajoute-t-il. Ce nouveau concert fait aussi partie de la stratégie de diversification de RTL2 et de la volonté de « rendre plus forte la marque en termes de visibilité », ajoute le dg. RTL2 lancera en outre, fin octobre, une application iPad. Son application iPhone a quant à elle été téléchargée 200 000 fois, selon le dg. Côté programmes, la radio entame cette rentrée avec une grille quasiment inchangée. La seule nouveauté intervient le dimanche soir avec une nouvelle émission présentée par Francis Zegut entre 22h et minuit, Night Station by Zegut. « Nous n'avions aucune raison de changer la grille », dit Jérôme Fouqueray, qui se montre satisfait des audiences de la station. Avec 4,6 % d'audience cumulée sur avril-juin, selon Médiamétrie, RTL2 se place juste devant ses concurrentes RFM et Virgin Radio. _________________________________________________ Internet STICKYADSTV / HAVAS DIGITAL : campagne vidéo bimédia sur Canalsat Canalsat diffuse actuellement une campagne vidéo de nouvelle génération à la fois en pre-roll web et en pre-roll IPTV sur les box des opérateurs, indiquent le réseau de marketing interactif Havas Digital et StickyADStv, la régie dédiée à la pub vidéo in-stream 4 écrans (web, mobiles, tablettes et TV connectées/IPTV). « Il s’agit d’un dispositif bimédia (web et TV en vidéo pre-roll) complètement inédit en France » mis au point par la régie StickyADStv, souligne le communiqué. Havas Digital intègre pour sa part la vidéo multi-canal depuis son apparition. « La campagne Canalsat est particulièrement pertinente quand elle est diffusée sur les écrans TV connectée de l’offre StickyADStv. La diffusion en haute définition et en pre-roll plein écran sur la TV est menée en simultané sur le web avec un dispositif pre-roll sur les écrans d’ordinateurs. Les dispositifs vidéo entrent dans une nouvelle génération média avec la vidéo digitale », commente Luis Martins, en charge de l’ensemble du plurimédia du Groupe Canal+, cité dans le communiqué. Jeudi 22 septembre 2011 8/12 Justice RFI / REFORME : le TGI de Paris rejette les demandes du comité d'entreprise Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté les demandes du comité d'entreprise (CE) de RFI, à la suite d'une audience en référé intervenue le 30 août, a indiqué hier la direction de RFI. Le CE avait introduit ce recours car il ne s'estimait pas suffisamment informé sur plusieurs points liés au projet de fusion avec France 24, au plan social et aux discussions entourant le futur Contrat d'objectifs et de moyens (Com) de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF), dont RFI est une filiale. Ce Com est toujours en cours d'élaboration. Selon la direction de RFI, le tribunal lui a donné raison sur l'ensemble des points soulevés. La cour a estimé que le CE avait été informé des négociations en cours sur le Com à plusieurs reprises depuis 2009, tout comme il a été informé des projets de fusion, de réorganisation et du plan de départs volontaires. La cour a aussi jugé que la direction avait donné les motifs économiques qui contraignaient la direction à mettre en place le plan social et que le plan de départs volontaires remplissait les exigences légales. Le CE a décidé de faire appel de cette décision. _________________________________ Entreprises, mouvements FRANK SOLOVEICIK : départ de la direction d'Europe Images International Frank Soloveicik, pdg depuis huit ans d’Europe Images International, filiale de distribution de Lagardère Entertainment, met un terme à ses fonctions, a-t-il annoncé hier. « Aujourd'hui, j'aspire, en toute indépendance, à explorer de nouveaux champs d'activités et à développer des projets plus personnels toujours dans le domaine des industries culturelles », ajoute-t-il. Interrogé par Satellifax, il précise vouloir créer sa propre structure de distribution et de consulting. Il est aujourd'hui hébergé chez A Prime, société de production dirigée par Dominique Ambiel. Frank Soloveicik vient par ailleurs d'être renouvelé à la présidence du Sedpa (Syndicat des entreprises de distribution de programmes audiovisuels) (nos informations de mardi). C. DAURIAC : prolongé au poste de directeur adjoint de l'info, chef de la rédaction TV de la RTBF Christian Dauriac, ancien rédacteur en chef de France 3, vient d'être renouvelé au poste de directeur adjoint de l'information, chef de la rédaction TV de la RTBF, a-t-il indiqué hier à Satellifax. Le journaliste avait rejoint la RTBF fin 2010, pour une mission de six mois, qui va se prolonger jusqu'à fin 2011. ____________________________________________ Nominations CNC / MEDIATEUR DU CINEMA : départ de Roch-Olivier Maistre Roch-Olivier Maistre, médiateur du cinéma au CNC depuis cinq ans, va prochainement quitter ses fonctions, a indiqué hier Eric Garandeau, président du Centre, à l'occasion de la journée des pouvoirs publics dans le cadre du congrès des exploitants. Jeanne Seyvet, magistrate de la Cour des comptes, lui succédera, a-t-il précisé. CNC : président de la commission de soutien à l'exploitation Patrick Raude, président de la commission des aides sélectives à la promotion de films à l'étranger du CNC, succédera à Philippe Levrier à la présidence de la commission de soutien à l'exploitation du Centre, a indiqué hier Eric Garandeau, président du CNC, lors de la journée des pouvoirs publics dans le cadre du congrès des exploitants. Saluant « le travail accompli par la commission d’aide aux salles, sous la présidence experte de Philippe Levrier », Eric Garandeau a précisé que « son successeur sera nommé dans les prochains jours, mais nous pouvons déjà pressentir qu'il s’agira de Patrick Raude ». Ancien membre de l'Arcep et directeur de la régulation et des affaires européennes de La Française des Jeux, Patrick Raude est arrivé au terme de son mandat de président de la commission des aides sélectives à la promotion des films à l'étranger du CNC. Il sera remplacé à ce poste par Jean-Noël Tronc, ancien président de Canal+ Overseas (Satellifax de mardi). _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 16e année de publication. Reproduction interdite © 2011 Fréquences Jeudi 22 septembre 2011 9/12 Nominations AEF : Pierre Hanotaux nommé directeur général délégué Pierre Hanotaux, jusqu'alors directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand, est nommé directeur général délégué de l'Audiovisuel extérieur de la France, a indiqué hier l'AEF. Agé de 50 ans, Pierre Hanotaux était vivement pressenti pour ce poste après avoir obtenu l'accord de la Commission de déontologie de la fonction publique (nos informations d'hier). Sa nomination fait suite au départ, au printemps dernier, de l'ancienne dg déléguée Christine Ockrent, au terme de plusieurs mois de conflit avec le pdg Alain de Pouzilhac. Pierre Hanotaux reprend les mêmes fonctions que la journaliste à l'AEF et n'a pas vocation à lui succéder comme dg délégué de RFI et de France 24. « Par son profil, ses compétences et sa connaissance du secteur, Pierre Hanotaux nous aidera à finaliser la réforme de l’Audiovisuel extérieur de la France », indique Alain de Pouzilhac dans un communiqué. L'AEF doit notamment concrétiser le projet de fusion de RFI et de France 24, mener à bien le déménagement de la radio internationale à Issy-les-Moulineaux, et se doter d'un Contrat d'objectifs et de moyens dont la signature est attendue depuis des mois. « Pierre Hanotaux m’épaulera en s’appuyant sur toutes les femmes et tous les hommes de nos sociétés que je félicite ici pour le travail qu’ils ont accompli. Son arrivée est un signe fort pour montrer notre détermination et notre envie de mener à bien la fusion et le déménagement », poursuit le pdg. Inspecteur général des finances, Pierre Hanotaux a débuté sa carrière en 1990 à la Direction générale des impôts. Nommé, en 1996, chef de la 16e brigade de la direction des vérifications nationales et internationales, en charge des secteurs Presse, Audiovisuel, Cinéma, Informatique, Etablissements publics, il y restera deux ans avant d’intégrer l'Inspection générale des finances en tant que rapporteur des rapports parlementaires remis au Premier ministre, entre autres un rapport d’enquête préparant aux réformes de la redevance audiovisuelle en 2000. Pierre Hanotaux a par la suite occupé notamment un poste de chef de bureau à la Direction générale des impôts, où il a été chargé des dispositifs sur agrément dans les secteurs industriels et de la culture. En 2003, il est devenu directeur général délégué du musée du quai Branly. Pierre Hanotaux avait rejoint le ministère de la Culture et de la Communication comme directeur de cabinet en 2009. _____________________________________________Programmes NRJ 12 / COMEDIE+ : 3e saison de La nuit nous appartient à partir du 9 octobre L'animateur et humoriste Mustapha El Atrassi présentera sur NRJ 12, à partir du 9 octobre, le dimanche à 22 h 45, une nouvelle saison de l'émission La nuit nous appartient (52', Tout Sur L'Ecran), indique la chaîne. Cette troisième saison du talkshow est également diffusée sur la chaîne Comédie+, le jeudi à 22 h 30. ESCALES : Guy Savoy, l'artisan du rêve (collection Les Grands Chefs) La chaîne Escales diffusera dimanche prochain à 20h30 un film produit par AB dans la collection inédite « Les Grands Chefs » : Guy Savoy, l'artisan du rêve (52'), un film d'Aurélie Condou. Nous avons pu voir ce film il y a quelques jours lors d'une projection au Club de l'Etoile, à deux pas du restaurant. Guy Savoy était présent et une partie de ses équipes étaient dans la salle. La projection a été suivie d'une (exceptionnelle) dégustation orchestrée par le chef et en provenance de ses ateliers. On découvre dans ce film un homme évidemment passionné par son métier mais également plein d'humour. A ne pas manquer, cette séquence dans son restaurant à Singapour on l'on accueille une personnalité. L'un des gardes du corps de cette personnalité le prend pour un serveur et lui commande un « ham croissant », et il refuse toute autre proposition du chef. Guy Savoy, commande au room service le plat demandé mais, pour le faire patienter, lui amène son plat emblématique, une soupe d’artichaut à la truffe noire, que le garde du corps accepte avec réticence, tandis que l'on voit Guy Savoy, caché derrière un poteau, surveiller sa réaction, évidemment enthousiaste. Une très belle séquence ! Le portrait est très attachant, la réalisatrice le suivant dans tous ses restaurants dans le monde et sur un projet en cours, l'ouverture d'une nouvelle table au Qatar où, en attendant, on assiste à un pique-nique dans le désert en présence de grands chefs. Sept autre films sont prévus dans cette collection, portrait des chefs Daniel Boulud, Jean-Luc Rabanel, Alain Senderens, Régis Marcon, Eric Briffard, Yannick Alleno, Les frères Poucel. Photos de la conférence d’Escales et du buffet qui a suivi sur notre site satellifax.com Lien direct : http://tiny.cc/satphotos. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 16e année de publication. Reproduction interdite © 2011 Fréquences Jeudi 22 septembre 2011 10/12 Technologies ARIANE 5 : lancement réussi de deux satellites Deux satellites de télécommunications, Arabsat 5C et SES-2, ont été placés avec succès sur une orbite de transfert géostationnaire par une fusée Ariane 5, dans la nuit dernière a annoncé Arianespace. Il s'agissait du 60e lancement effectué par une Ariane 5 et du cinquième au cours de cette année. Le satellite Arabsat 5C, d'un poids de 4,6 tonnes au décollage, doit fournir des services de télécommunications et diffuser des chaînes de télévision sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Il a été construit par Astrium et Thales Alenia Space pour l'opérateur Arabsat, basé en Arabie Saoudite. Le satellite SES-2, qui pèse 3,2 tonnes, doit diffuser des programmes de télévision et d'autres services sur l'Amérique du Nord et les Caraïbes. Il a été construit par Orbital sciences Corporation pour le groupe luxembourgeois SES. Les deux satellites ont une durée de vie prévue en orbite géostationnaire d'au moins 15 ans. Le pdg d'Arianespace a rappelé hier que le lanceur russe Soyouz doit décoller pour la première fois de Kourou le 20 octobre, avec à son bord les deux premiers satellites de la constellation Galileo, le GPS européen. ____________________________________________ International NETFLIX : surpris par le rythme des désabonnements Le loueur de vidéos sur internet Netflix a avoué hier qu'il n'avait pas anticipé l'ampleur de la vague d'annulations d'abonnements à la suite de la hausse de prix annoncée en juillet, mais il a indiqué que le groupe n'entendait pas l'enrayer avec une baisse de ses tarifs. « Par le passé, la plupart des changements de comportement se sont produits aussitôt après les hausse de tarifs », a déclaré le directeur financier David Wells lors d'une conférence avec des analystes retransmise sur internet. « Or, ce que nous avons vu au troisième trimestre, ça a été un bond (des annulations) et puis une espèce de réaction persistante. » Depuis juillet, une nouvelle formule de Netflix propose aux abonnés américains de choisir entre un service tout sur support DVD, ou tout en streaming. S'ils souhaitent conserver un service hybride mariant comme auparavant les deux modes de visionnage, ils doivent s'acquitter d'un tarif en nette hausse. Qui plus est, il a expliqué que Netflix espérait pouvoir un jour faire payer les connections simultanées réalisées sur un même compte pour visionner des films en streaming. M. Wells a évoqué « un abonnement bien plus individualisé » de telle sorte que le système puisse distinguer entre les habitudes de visionnage des différents membres d'une famille. Netflix espère pouvoir à terme imposer une tarification supplémentaire pour des connexions concomitantes ou une utilisation sur plusieurs appareils qui seraient accompagnées d'offres individualisées selon les utilisateurs d'un même abonnement, a-t-il expliqué. Pour le moment, le nombre d'abonnements liés à des streaming concomitants est « faible mais en progression », a-t-il relevé. « De toute évidence, nous avons froissé beaucoup de gens (...), nous ne ferons rien de brutal », a toutefois précisé David Wells. « Nous sommes bien plus humbles maintenant. » GOOGLE : nous vivons dans la « peur » de la concurrence affirme son président Le groupe internet Google vit dans la peur de la concurrence en dépit de la puissance actuelle de son moteur de recherche, a affirmé hier son président exécutif Eric Schmidt, appelé à expliquer les pratiques du groupe lors d'une audition parlementaire à Washington. « Nous vivons avec la peur que les consommateurs passent extrêmement vite à d'autres services (que les nôtres) », a assuré Eric Schmidt devant une souscommission sénatoriale sur la concurrence et les droits des consommateurs. « Ce qui est bien avec la liberté fondamentale d'internet c'est que, si les consommateurs n'aiment pas ce que leur fournit un site, d'un clic ils peuvent passer à un autre site », a-t-il encore fait valoir. Selon Eric Schmidt, la plupart des critiques exprimées contre le groupe californien « émanent de sites qui n'aiment pas leur positionnement dans la page de résultats de recherche de Google ». « Nous avons bâti (le moteur de) recherche pour les internautes, pas pour les sites, et quoi que nous fassions, il y aura toujours des sites internet qui ne seront pas contents de leur positionnement », a-t-il ajouté, plaidant que « la recherche est subjective, et il n'y a pas de résultats "corrects" à une recherche ». Le sénateur républicain Mike Lee (Utah, ouest), n'a pas semblé convaincu, citant une étude selon laquelle les produits Google (cartes, etc.) avaient « une capacité remarquable » à régulièrement apparaître en troisième position : « Vous avez trafiqué pour être toujours troisième », a-t-il accusé. « Je peux vous assurer que nous n'avons rien trafiqué », a répondu Eric Schmidt. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 16e année de publication. Reproduction interdite © 2011 Fréquences Jeudi 22 septembre 2011 11/12 Evénements LES ECRANS DE L'HUMOUR : lancement de la première édition en octobre à La Ciotat La première édition du Festival international du programme court d'humour, baptisé Les écrans de l'humour, se déroulera les 1er et 2 octobre à La Ciotat avec, pour parrains, Sébastien Cauet et l'humoriste Cartouche, a annoncé hier l'organisateur, Michel Nouader. « Depuis plusieurs années, les programmes courts d'humour comme Un gars, une fille (Productions 22), Samantha, oups ! (Big Nose) et Kaamelott (Calt) remportent un grand succès et toutes les chaînes ou presque en diffusent », indique Michel Nouader, par ailleurs producteur de Cartouche et Anthony Kavanagh, et d'émissions d'humour pour les télévisions françaises et canadiennes. « Genre à part entière, les programmes courts humoristiques révèlent aussi des talents : Jean Dujardin qui a reçu le prix d'interprétation masculine au dernier Festival de Cannes pour The Artist, s'est imposé avec Un gars, une fille », souligne-t-il. Associant grand public et professionnels, le festival « souhaite promouvoir la culture du programme court d'humour sur tous les supports (TV, téléphonie mobile et internet), à l'instar du festival d'Angoulême pour la bande dessinée ». Des avant-premières de programmes inédits et de nouvelles saisons de séries dont Caméra café (Calt), Scènes de ménages (Kabo) et Samantha, oups ! seront organisées. Trois prix seront décernés. Un site dédié a été mis en ligne : www.lesecransdelhumour.com. _______________________________________________ Clin d’œil CLIN D'ŒIL - BORGIA : cinq versions différentes, selon les sensibilités locales ! Selon nos informations, la série Borgia (Atlantique Productions, Lagardère Entertainment et EOS Entertainment), diffusée prochainement en France sur Canal+, a fait l'objet de cinq versions différentes, selon les sensibilités locales. Il faut dire que la série, déjà vendue dans une cinquantaine de pays, comporte un nombre non négligeable de scènes violentes - voire très violentes - et de sexe. Voici ces différentes versions, de la plus « hard » à la plus « soft », cette dernière version comportant une particularité savoureuse… 1) Canal+ diffusera, en prime time, la version la plus complète, ne comportant aucune coupure, et étiquetée selon les épisodes « -16 » ou « -12 ». 2) La version DVD diffusée en France sera un brin plus soft, interdite aux moins de 12 ans. 3) Vient ensuite une version générale pour la « free TV », sans interdiction. 4) La version diffusée sur la ZDF, un poil ( !) encore plus soft, sera quant à elle écourtée de 6' et les 2 premiers épisodes auront une durée de 100'. 5) Enfin, last but not least, vient la version à destination du marché américain, pour Netflix pour le moment qui la proposera en S-VOD. Ce sont ici principalement les scènes de nudité qui ont posé problème avec, en particulier, celles où apparaît Izolda Dychauk, qui joue Lucrezia Borgia... avant le 6e épisode. Pourquoi ne censure-t-on les scènes de nudité dans lesquelles elle apparaît que jusqu'au 5e épisode inclus ? Simple : lorsqu'elle les a tournées, elle n'avait pas encore 18 ans. Elle a fêté son 18e anniversaire entre le tournage du 5e et du 6e anniversaire et, pour éviter tout problème de recours éventuel, la production a préféré ne pas la faire apparaitre - aux Etats-Unis seulement - avant qu'elle ne soit majeure ! CLIN D’ŒIL – MEZZO – HD : merci... Abraham ? Devons-nous ce miracle à Abraham (voir plus bas), à Mezzo ou à CanalSat ? Nous ne le saurons probablement jamais. Mais, selon nos constatations, il est devenu possible d’enregistrer Mezzo HD, ce que nous avions souligné être précédemment impossible (notre « Clin d’œil » de lundi). Lors d’un essai fait cette nuit sur le même programme, Abraham Inc. Featuring David Krakauer, Fred Wesley & SoCalled : Jazz à la Villette 2010, diffusé de 2 h à 3 h, l’enregistrement se fait désormais normalement sur le disque dur à partir du Cube CanalSat, une opération précédemment impossible pour tous les programmes de la chaîne (nous avions fait des essais sur 2 décodeurs différents). Et la programmation de tous les programmes de la chaîne est devenue à nouveau possible. Reste le cas de TPS Star, que nous abordions également dans notre Clin d’œil. Et là, très curieusement, la chaîne, habituellement sur la position 15... a disparu de notre plan de service et nous passons directement du canal 13, Canal+ décalé HD, au Canal 16, celui de CanalPlay. TPS Star, en clair ou crypté, n’apparaît plus que sur la mosaïque ! Et nous ne pouvons donc pas faire d’essai d’enregistrement des programmes en clair, ce que la communication de Canal nous affirme être pourtant possible... www.satellimag.fr Jeudi 22 septembre 2011 12/12 Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias, presse, télévision et radio, et en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. ELEPHANT & CIE / STARLING : programme politique qui donne la parole aux Français (Michaël Zoltobroda, www.tele-2-semaines.fr, mardi 20 septembre) Emmanuel Chain [Eléphant & Cie] et Laurence Jomand [Starling] planchent sur une émission politique. [...] Ils espèrent faire un gros coup avec une « émission événement ». Mais eux ne misent pas sur la présence d'un DSK ou d'un ténor de la politique pour faire grimper les audiences. Au contraire, ces deux-là préparent une émission politique sans homme ou femme politique. Le concept ? Donner la parole uniquement aux Français, en parlant des problèmes politiques de la vie de tous les jours. Le tout en direct. Plusieurs chaînes seraient sur le coup. [...] GROUPE TF1 : Catherine Nayl annonce la fermeture possible de LCI (Claude Soula, Le Nouvel observateur, jeudi 22 septembre - article disponible sur www.teleobs.com) « Si, au 31 décembre, nous n’avons pas trouvé de solution, LCI s’arrêtera. » Catherine Nayl, la directrice de l’information de TF1, appuyée par Eric Revel, le directeur de LCI, ne louvoie pas. Elle nous annonce la fermeture possible de la chaîne d’information, créée en 1994, qui compte 142 collaborateurs. La raison ? « Canal+ et Numericable, qui nous versent au total 23 millions d’euros par an pour la distribuer, vont revoir nos contrats à la baisse. En outre, nos recettes publicitaires - 8 millions d’euros - risquent de s’éroder dans la foulée. Dans ce cas, le modèle économique de LCI ne tiendra plus. » [...] Pour ces deux dirigeants, l’alternative est simple : soit LCI reste une chaîne payante, et ils la fermeront. Soit le CSA accepte d’en faire une chaîne gratuite de la TNT, et elle peut espérer se sauver en augmentant son audience et, donc, ses recettes publicitaires. [...] TF1 / CANAL+ DISTRIBUTION : Canal+ répond au CSA (Nathalie Silbert, Les Echos, mercredi 21 septembre - article disponible sur www.lesechos.fr) Nouvel épisode dans le bras de fer que se livrent Canal+ et TF1 à propos de la distribution des chaînes thématiques de cette dernière : le groupe de télévision à péage a déposé vendredi, auprès du CSA, sa réponse aux accusations formulées par la filiale de Bouygues. [...] Dans sa réponse, le groupe dirigé par Bertrand Meheut, arguant de la liberté de contracter, estimerait selon plusieurs sources que le CSA n’a pas le pouvoir de l’enjoindre à relever le montant de son offre de rémunération. [...] Concernant le niveau de rémunération proposé à TF1, Canal+ explique dans sa réponse qu’ayant renoncé à l’exclusivité de distribution des chaînes de TF1, il est logique qu’elles soient moins rétribuées. Et le groupe ne s’estime pas tenu par une clause prévue dans les accords signés au moment de la fusion avec TPS, limitant à 34 % la baisse de la valeur d'une chaîne qui ne serait plus distribuée en exclusivité par Canal+. La filiale de Vivendi invoque le changement de l’environnement, et notamment l’intensification de la concurrence de la TNT gratuite. TF1 a jusqu’à la fin du mois pour répondre aux arguments de Canal+. [...] _________________________________________________ Agenda AGENDA DES EVENEMENTS MEDIAS Aujourd’hui journée 09:00 19:30 Loewe, journée presse, présentation des nouveautés. Contact : 01 47 63 49 58 Médiamétrie / Eurodata TV Worldwide, conférence de presse sur le thème « Du transgenre au transmedia : la télévision réinventée ». Contact : 01 47 58 97 55 Téva, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 41 92 68 82 _____________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil - Sarl au capital de 10 000 € - Comm. paritaire : 1214 W 90061 - Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris www.satellifax.com - Twitter : @satellifax Abonnements : Véronique Olasz - Tél 01 40 29 47 48 - Fax 01 73 72 70 36 - [email protected] Publicité : REMICS Régie, Remi Collard 06 09 77 37 22 - [email protected] ; abonnement : 3 mois 690 €, 1 an 2 540 € Rédaction : Tél 01 44 78 04 78 – [email protected] – Directeur publication et rédaction : Joël Wirsztel – Rédactrice en chef : Yvane Dréant Rédaction : Benoît Daragon, Arnaud Grellier, Tiphaine Saliou, Virginie Sengès - Collaboratrices : P. Paoli-Lebailly, C. Villevet. Secrétariat de rédaction : Anne-Laure Deparis, Maxime Bomier. REPRODUCTION INTERDITE - 16e année de publication - © 2011 Fréquences