Les bonnes pratiques en termes de formation, management

Transcription

Les bonnes pratiques en termes de formation, management
Les bonnes pratiques en termes de formation, management, coaching et mise en situation
Nicolas Chouin - Hudson France Secteur public
Quels conseils organisationnels votre département Public & Parapublic apporte-t-il aux collectivités
locales, à la croisée d’évaluations contextualisées et décontextualisées, pour leur permettre de
mener à bien leur commande publique de manière optimale ?
La question centrale des collectivités qui nous sollicitent en conseil est de savoir si leurs marges de
manœuvres financières, d’une part, et leur organisation, d’autre part, peuvent répondre à leurs
ambitions, projets et donc investissements. Nous leur proposons d’abord de prendre du recul sur
leur besoin, sur les réelles priorités et objectifs du mandat.
Cela étant posé, il convient de déterminer si ces projets peuvent être portés en interne ou
accompagnés en externe, parfois via la création de satellites dédiés tels qu’Agences, SEM ou SPL.
Cela, avec un questionnement permanent sur les moyens humains et financiers, ainsi que sur le
degré de contrôle politique et institutionnel du projet. La question de la commande publique
n’émerge qu’une fois ces conditions éclairées, sur le mode d’organisation et de gestion.
Sur la commande en tant que telle, on assiste aujourd’hui à une réelle professionnalisation de ces
fonctions par les collectivités, que le contexte de recherche d’économie ne fait que renforcer.
En résumé, pour que la commande publique soit efficace et optimisée, il faut que le projet soit le plus
abouti possible de la part du donneur d’ordre public.
A cet effet, pour l’encadrement de leurs services techniques, quels types de talents les collectivités
doivent-elles privilégier ?
Les collectivités locales ont longtemps fonctionné avec une logique de concours par filière, étant
entendu que les cadres ainsi recrutés pourraient tout à fait réaliser des mobilités internes et se
former en poste.
Aujourd’hui, l’émergence de nouvelles technologies (déploiement numérique HD,…) et la
spécialisation des métiers conduisent à des recrutements de spécialistes, parfois issus des opérateurs
privés, apportant ainsi un regard technique et une connaissance des pratiques et des contrats très
utile.
Des exercices de mise en situation sont-ils proposés en amont pour éprouver la capacité de chacun à
penser, raisonner et agir de manière transversale ?
Nous pouvons avoir recours à ces tests et questionnaires pour détecter, au-delà d’un savoir-faire
qualifié et éprouvé, des éléments de personnalité qui permettent d’anticiper l’intégration du
candidat dans son futur environnement.
L’idée est surtout d’accompagner le candidat, comme la structure, sur les points forts du candidat
comme notamment l’organisation, l’autonomie, et les éléments clefs de son intégration : fréquence
du reporting, appui managérial ou non.
Il n’y a donc pas de « bonne » ou de « mauvaise » évaluation en soi sur ces profils, mais des
motivations et éléments de savoir-être plus ou moins compatibles avec les caractéristiques d’une
organisation et des membres qui la composent… étant rappelé que toute arrivée modifie
inexorablement le système et l’organisation préexistante. Déterminer en amont les conséquences
personnelles et collectives permet d’anticiper et d’augmenter les chances d’adaptation, et donc de
performance rapide.

Documents pareils