Metallurgie Gironde

Du 24 juin 2015
Contact : Johnny Favre, Secrétaire national, 01 56 41 50 70
Métallurgie Gironde : le compte n’y est pas sur les salaires
mini !
Au mois de mai, la négociation des minima conventionnels de la Convention collective Gironde et
Landes, a eu lieu en présence de l’UIMM et des organisations syndicales représentatives (CFDT, CFECGC, CGT, FO, CFTC).
La délégation patronale a fait une proposition d’augmentation de 0,5 % de l’ensemble des
coefficients de la grille et de 3 centimes d’euros pour la valeur du point (passage de 4,95 à 4,98 €).
L’ensemble des organisations syndicales a signifié son désaccord et son indignation devant ce
simulacre de négociation.
Il n’y a pas eu de réelle négociation, mais seulement une proposition unilatérale de la Chambre
patronale et un ultimatum : accepter cette proposition en l’état ou la refuser.
Dans ces conditions, où l’UIMM oppose un rapport de force pur et dur, la CFDT Métallurgie Gironde
s’interroge :
-
Signer une proposition inacceptable (une des propositions les plus défavorables du
territoire français, pour exemple 0,5 % en Gironde, 1,1 % pour le Pays Basque Landes,
1,1 % en Dordogne…)
-
Ne pas signer revient à dédouaner le patronat et à faire endosser la responsabilité de
l’échec du dialogue social par les organisations syndicales.
Alors que l’UIMM s’offusque du refus de signature de plusieurs accords dans les grands groupes à
plus de 2 ou 3 %, elle impose aux organisations syndicales de se prononcer, principalement pour les
salariés des petites et moyennes entreprises, sur un « ridicule 0,5 % » d’augmentation des salaires
minima de la grille Gironde-Landes, soit 0,1 % de plus que l’augmentation de l’indice des prix hors
tabac et même en dessous de la revalorisation du SMIC à 0,8 % !!!
La CFDT Métallurgie s’interroge sur l’avenir de la négociation et la faiblesse du dialogue social en
Gironde. Alors que la Chambre patronale se plaint d’avoir du mal à recruter, son attitude ne
permettra pas de répondre aux enjeux qui nous font face suite aux annonces d’implantations sur
notre territoire.
Les salariés méritent davantage de reconnaissance et de considération. C’est pourquoi la CFDT ne
signera pas les propositions inacceptables de l’UIMM. Nous revendiquons un dialogue social et des
propositions salariales d’un autre niveau, permettant de rendre les entreprises de la Branche plus
attractives.
Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie - CFDT
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