La Ferrière aux Étangs – Circuit du fer, nouvel itinéraire, commenté

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La Ferrière aux Étangs – Circuit du fer, nouvel itinéraire, commenté
Université Inter Ages
Antenne de Flers
Randonnées pédestres
Mardi 5 mai 2015
La Ferrière aux Étangs – Circuit du fer, nouvel itinéraire, commenté
Départ du parking de l’étang de La Ferrière aux Étangs.
Circuit facile de 6,500 km, commenté par M. Daniel Ballon.
L’ exploitation de la Mine de La Ferrière-aux-Etangs
L’exploitation du minerai de fer s’est effectuée à ciel ouvert (minières visibles encore aujourd’hui)
jusqu’en 1866. Le site est mis en sommeil jusqu’en 1901, année où la société DENAIN-ANZIN
obtient une concession de 1605 ha qui passera à 2407 ha en 1947 puis à 1490 ha supplémentaires
(Mont en Gérôme).
L’exploitation en profondeur se fit d’abord par le creusement de deux galeries s’enfonçant à flanc de
colline et en sens opposé : La Galerie St Robert vers le Sud-Est et la Galerie St André vers le
Nord-Ouest.
Le travers-banc : galerie de 600 m de long permettait la sortie du minerai dans des wagonnets tirés
par des chevaux. L’entrée de cette galerie est toujours visible derrière les anciens bureaux de la
société.
En 1911, fut creusé un premier puits (n°1) qui correspondait avec le travers-banc. Sa mise en
service ne fût effective qu’après la première guerre mondiale.
Le puits n°2 fut ouvert en 1923, il sortait au lieu « La Blanchetterie »
Le puits Pralon fût creusé entre 1930 et 1934. Sa profondeur de 250m fût portée à 470 m en 1960.
Son diamètre de 4,5m est divisé en 4 compartiments : 2 pour le personnel, 2 pour la remontée du
minerai (10 tonnes à chaque passage)
Sur l’ancien carreau de la mine on peut encore voir le bâtiment qui abritait les compresseurs, les
treuils pour la remontée du personnel et le minerai, les douches et vestiaires, les ateliers de
réparation, le bâtiment qui servait au lavage et criblage du minerai.
Les fours de la Butte Rouge, construits en 1901, fonctionneront jusqu’en 1938. Ceux de la Cité de
la Haie, prirent le relais. D’une capacité de 600 tonnes chacun ils permettaient d’élever la teneur en
fer de 37% à 46%
Pour loger son personnel, la société DENAIN-ANZIN, construisit les cités encore existantes (la Haie,
la Butte-rouge, le Gué-plat, le Brûlé, les Pins) puis après 1950 les Castors et Bellevue.
Les écoles, la salle des fêtes, le terrain de foot-ball, la piscine, le terrain de jeux étaient également
propriété de la société.
De 1925 à 1930, on compte 32 nationalités différentes dans le personnel.
Les trois statues que l’on peut voir à la cité du Gué-Plat : Ste Barbe pour les mineurs, St Eloi pour les
forgerons, St Laurent pour le personnel des fours, faisaient l’objet d’une fête.
La mine a cessé son activité définitivement le 31 mars 1970
Départ
Le Puits
Pralon