Enkidu, mon frère d`argile

Transcription

Enkidu, mon frère d`argile
Enkidu, mon frère d’argile
Sommaire :
-Présentation
-Intention
-Paysage
-Musique
-
On a dit
-
Fiche technique et plan
-Contact
Présentation
Inspirée par les traductions des tablettes d’argile de l’épopée de Gilgamesh,
Anne LOPEZ fait de cette épopée lointaine un conte d’une proximité troublante.
La composition électroacoustique de David BONNEFOUX s’allie à la parole
pour ouvrir un espace de libre imagination, profonde et surprenante.
Gilgamesh est roi de la cité d’Uruk, être violent à qui personne ne tient tête.
Le peuple souffrant en appelle à ses dieux.
Et les dieux font Enkidu, un homme de même force.
La vie de Gilgamesh bascule.
Pour la première fois, l’adversaire devient l’alter ego,
cet « autre » sans qui la vie n’aurait pas de sens.
Cette fraternité puissante met Gilgamesh sur le chemin de son humanité.
Ce long voyage pour fuir la mort, le mènera à la vie.
De et par :
Anne Lopez, conteuse
David Bonnefoux, compositeur
Durée : 1h
Tout public à partir de 10 ans
Avec les soutiens :
Le Colporteur, Le GMVL (Groupe des Musiques Vivantes de Lyon),
La Commune de Pelleautier, La Compagnie Conte, Audiotech, Le Studio Alys
CD « Enkidu mon frère d’argile »
Coproduction : GMVL; A. Lopez; D. Bonnefoux
Distribution GMVL : réf. GMVL CD 26
www.gmvl.fr.st
Intention
Dès sa découverte, ce récit a pris sa place avec simplicité et force : tout était là, déjà,
dans ce grand hier et continuait à nous parler dans notre présent…
J’ai travaillé à partir de l’ouvrage de Jean Bottéro qui allie, à la rigueur de l’assyriologue,
une sensibilité de poète. Le titre « Enkidu, mon frère d’argile » marque ce choix de saisir le
récit dans le mouvement du surgissement de l’autre. La musique électroacoustique ouvre un
espace de rêveries, de métaphores, d’associations propices à la libre imagination. En cela,
elle rejoint ma recherche sur la parole conteuse : laisser la liberté à celui qui écoute de se
forger sa propre histoire.
Nous avons cherché à développer cet espace d’évocation dans une alliance conte et musique,
où l’un comme l’autre est parole et vibration.
Paysage
La musique est diffusée par des enceintes disposées tout autour du public et de la conteuse,
les sons peuvent venir vers nous partant de toutes les directions. Ils participent à spatialiser
le récit et accompagnent une appréhension plus sensorielle que mentale.
Au Musée de Digne les Bains (04) nous avons pu faire l’expérience de le donner dans la
pénombre, la conteuse au bord de l’espace public, donc sans face à face. Ce dispositif
favorise l’écoute sans support visuel (acousmatique) qui est une autre expérience de vécu
d’un récit et de la musique. Nous proposons depuis les deux dispositifs.
Musique
Aspects historiques
Acousmatique : étymologiquement, écoute attentive.
Ce terme a défini les Acousmatiques, disciples de Pythagore qui écoutaient parler leur maître
caché derrière une tenture afin de ne pas être distrait du message par la vue de l’émetteur.
En ce qui nous concerne, il définit un genre musical.
Il a été exhumé par P. SCHAEFFER vers 1948 et désigne la situation d’écoute que proposent
les haut-parleurs (source invisible, absence de repères visuels). C’est F. BAYLE qui a
proposé de nommer musique acousmatique la musique diffusée par haut-parleurs.
Au cours de la seconde moitié du XXème siècle, plusieurs terminologies sont apparues selon
des critères plus ou moins variés pour signifier un genre musical en devenir. Cet art
s’appelait originellement musique concrète (1948). Aujourd’hui on le trouve surtout sous les
vocables de musique électroacoustique ou acousmatique.
Cette musique qui a trouvé son identité en l’absence d’instrumentiste, de visuel et de mise en
scène a permis de susciter un travail plus important sur le sensoriel, l’écoute et l’imaginaire.
Réalisation
Pour le compositeur, la première démarche est la prise de sons. Ils peuvent être de toutes
natures et origines : naturels ou de synthèse. Par la suite, ils sont transformés et/ou mis en
forme par tous les procédés de studio qui sont mis à disposition : montage, mixage,
traitements, etc.
Bien entendu, la musicalité ne s’appuie pas sur les éléments traditionnels que sont la
mélodie et les rythmes sur un tempo régulier mais découle du son lui-même, de sa matière,
de ses espaces, de son énergie propre, de ses rythmes complexes…
D’après B. FORT
On a dit
Cette composition musicale et orale, issue des récits de la Mésopotamie ancienne,
a rencontré un vif succès parce qu’elle parle avec simplicité et tendresse des émotions liées à
la mort et de la grâce d’être en vie.
Au Musée, plus une place libre, pour écouter « Enkidu, mon frère d’argile », le public s’est
laissé emporter dans ce voyage initiatique, un pur moment de bonheur.
Choisir de mettre en lumière le frère de l’ombre, c’est faire œuvre d’alchimie. C’est choisir
l’intime qui agit au secret de l’être et le transforme. L’histoire de Gilgamesh et d’Enkidu, la
première histoire connue de l’humanité occidentale, est d’une rare modernité. Force brutale
ou tendresse, victoire ou défaite, exultation de la vie ou angoisse de la mort, au gré des
circonstances, nous sommes aujourd’hui confrontés aux mêmes démons qu’il y a cinq mille
ans. Et l’amour pour celui qui tombe nous rend, enfin, profondément humains.
La musique qui accompagne ce récit nous ouvre aux espaces du voyage et à ceux de l’âme
: crissements du début des temps, souffles rauques de la bataille, bulles de sons au fond des
eaux, sérénité étale de l’ultime désespoir. Elle « enchante » l’écoute d’une histoire qui nous
conduit finalement à un « désenchantement » salutaire : celui que vit Gilgamesh,
qui abandonne peu à peu toutes ses illusions.
Savoir vivre, tout simplement, ensemble, tel est l’unique et extraordinaire bonheur
des hommes. C’est la révélation qui nous attend au terme du voyage.
Fiche Technique
Le spectacle a été conçu aussi bien pour les salles de spectacle que les petits lieux intimistes
et a été donné en extérieur.
Chaque lieu est particulier, parlons en ensemble.
Pour une jauge moyenne de 100 personnes.
Salle non équipée et Salle équipée dans le dispositif avec espace scénique
Public
Adultes et enfants à partir de 10 ans
Assis, sur des chaises qui ne grincent pas
1er rang 10 pers. max / ± 10 pers. pour les autres rangs
Si possible disposées en arc de cercle devant la conteuse
Dans le dispositif acousmatique :
Assise du public au sol sur tapis ou coussin, pénombre dans la salle
Espace scénique
(Voir schéma en avant dernière page )
Noir complet
Le silence à l’intérieur et à l’extérieur proche de la salle est indispensable
Espace de répartition du public 12x8m
Pour une salle non équipée
Espace scénique : 6 m d’ouverture ; 4 m de profondeur ; 0,40 m de hauteur. Sol noir
Fond de scène noir
Pour une salle équipée s’ajoutent
Pendrions latéraux noirs
Matériel son
Autonomie complète
± 8 HP (peuvent être en hauteur) + amplis 8 sorties séparées
1 console de mixage avec 2 entrées / 8 sorties séparées
1 lecteur CD
Matériel demandé :
Alimentation électrique adaptée (32A / 2 phases + terre),
Prévoir une phase séparée de la lumière
Lumière
Dans le dispositif acousmatique : pas de lumière, pénombre dans la salle
Pour une salle non équipée
2 projecteurs 500 W. Gélatine ambre
Alimentation électrique adaptée, phase séparée du son
Pour une salle équipée
2 projecteurs 1000W en face. Gélatine ambre
2 projecteurs 1000W en contre jour. Gélatine bleue foncée
2 projecteurs 1000W en latéral. Gélatine bleue claire
Gradateur
Alimentation électrique adaptée, phase séparée du son
Loge
Pour une salle non équipée
Lieu propre et chauffé, fermant à clef, avec WC et point d’eau à proximité, 4 chaises, 1 table,
1 glace. Thé, eau, fruits et fruits secs. Allergie à tous les produits laitiers.
Pour une salle équipée
1 loge pour deux personnes. Thé, eau, fruits et fruits secs. Allergie à tous les produits laitiers.
Cas particuliers
Pour un spectacle en extérieur et/ou supérieur à 100 personnes, nous contacter.
Schéma standard d’implantation dans le dispositif avec espace scénique
Contact
Anne Lopez
06.74.03.12.79.
[email protected]
www.lopezanne.com