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General Elektriks, as du clavinet
LE LIVE - Après San Francisco, le musicien français Hervé Salters a posé ses claviers à
Berlin pour enregistré son nouvel album To Be A Stranger, sur lequel il a adopté une sorte de
clavecin électronique popularisé notamment par Stevie Wonder.
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Après une bonne décennie passée à San Francisco, le musicien français Hervé Salters a posé ses
claviers à Berlin, où il a enregistré l'excellent nouvel album du projet General Elektriks, To Be A
Stranger, paru le 29 janvier. Ancien membre du groupe Vercoquin, qui abritait en ses rangs des
personnalités comme Sébastien Martel et Thierry Stremler, ce virtuose des claviers a adopté le son
singulier du clavinet.
Manière de clavecin électrique, cet instrument a été popularisé par Stevie Wonder sur
Superstition et par un musicien comme Bernie Worrell, qui en a fait sa signature. Chez General
Elektriks, branché à une pédale wah-wah et traité comme une guitare électrique, le clavinet
propulse un funk pop original et virtuose qui fait de nombreux adeptes.
Le groupe a d'ores et déjà prévu de rejouer à Paris, dans le cadre de l'Olympia, le 29 novembre
prochain, une date qui viendra conclure une longue tournée prévue tout au long de l'année dans
l'Hexagone. Amis du groove, de la fraîcheur pop et des expérimentations futuristes sont les
bienvenus dans ce maelström sonore orchestré de main de maître par un bonhomme épatant et
virevoltant