NEWS Mai 2011 n°2 L`Argentine dit stop à la cigarette

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NEWS Mai 2011 n°2 L`Argentine dit stop à la cigarette
NEWS Mai 2011 n°2
L’Argentine dit stop à la cigarette
électronique
le 11 mai 2011 10H35 | par
Emilie CAILLEAU
La mode du « cigarrillo » électronique est consumée en Argentine. Le pays a décidé
d’interdire la vente et la consommation de ce produit en l’absence de preuve scientifique
sur son innocuité.
DR
« Le plaisir sain de fumer ». En Argentine, la cigarette électronique était un produit dont on
vantait les mérites dans les bureaux de tabac, sur Internet et dans les restaurants, où on
l’exhibait comme un accessoire tendance.
Depuis lundi 9 mai, la cigarette électronique n’est plus en odeur de sainteté. Il est interdit de
la commercialiser, d’en faire de la publicité, ou pire, de la fumer.
L’Administration nationale des médicaments et aliments (Anmat), qui dépend du ministère de
la Santé, a justifié cette mesure d’interdiction par le fait qu’il n’existe « pas de preuve
suffisante pour conclure que la cigarette électronique est une aide efficace pour arrêter de
fumer ». Pour l’Anmat, rien ne prouve que la cigarette électronique est « sûre pour la
consommation humaine ».
Comment expliquer que la bienveillance pour ce produit de substitution soit partie en fumée ?
Vendue depuis 2009 en Argentine, la cigarette électronique a commencé à faire tiquer les
autorités de l’Anmat en juin 2010 qui s’interrogeait sur la présence de la nicotine et d’autres
substances addictives. « Un produit de remplacement de la cigarette qui contient également
de la nicotine présente des risques pour la santé », prévenait-elle alors, rappelle le quotidien
argentin Clarin. A la suite de ces mises en garde, l’agence officielle a demandé à la douane
d’empêcher l’importation de la cigarette électronique.
Interdite en Argentine, adulée en France
L’interdiction est donc la suite logique de ces inquiétudes. Dans son interdiction, l’Argentine
rejoint trois autres pays d’Amérique latine, l’Uruguay, la Colombie et le Panama. Malgré
l’avis négatif émis en 2008 par l’Organisation mondiale de la santé sur la cigarette
électronique, celle-ci est toujours accessible à la vente aux Etats-Unis et dans plusieurs pays
d’Europe. En France, elle fait même un tabac…
Jeudi 12 mai 2011
Les campagnes anti-tabac ne servent à
rien (SLATE.fr)
Malgré les messages de prévention, les photos choc, etc, la cigarette reste à la mode. L’Etat n’a
qu’une solution: laisser faire ou interdire.
L'AUTEUR
Etienne Augé
Docteur en histoire à l'EHESS, professeur invité aux universités St
Joseph à Beyrouth, Donau à Krems en Autriche et Anglo-American à Prague, auteur du Petit traité de
propagande (à l'attention de ceux qui la subissent), éditions De Boeck. Ses articles
La France (re)fume
Le sevrage
Comment ne pas commencer
Les paquets de cigarettes vendus en France doivent maintenant présenter des images
dissuasives illustrant les dangers que représente leur consommation. Cette pratique est unique
dans la consommation de masse, puisque le fabricant doit dissuader ses clients d’acheter ses
produits.
Les fumeurs connaissent tous les dangers de la consommation excessive de cigarettes et
pourtant, la pratique augmente au lieu de diminuer malgré la hausse des prix, la présence
d’images «gore» ou les campagnes de sensibilisation. Si la lutte contre le tabac en France est
inefficace, c’est surtout parce qu’elle se trompe de message et ignore la mythologie qu’ont su
façonner les cigarettiers depuis près d’un siècle autour de leur cylindre de tabac.
Comment le tabac est devenu émancipateur
Edward Bernays est un personnage méconnu, pourtant son influence sur le XXe siècle reste
colossale. Neveu de Sigmund Freud, Bernays est l’un des premiers spin-doctors de l’ère
moderne. On lui doit notamment des techniques d’ingénierie sociale, contribuant à faire
passer la société américaine d’après la Première guerre mondiale d’une consommation de
besoin à une consommation de désir.
Bernays devient rapidement un des professionnels des relations publiques les plus recherchés,
et c’est à lui que s’adresse les fabricants de tabac dans les années 1920 lorsqu’ils cherchent à
étendre leur marché aux femmes. Fumer en public pour une dame est à l’époque un tabou:
cela ne se fait pas.
Bernays organise alors en 1929 une manifestation de jeunes femmes réclamant leur
émancipation, tout en fumant publiquement, manière d’acquérir une partie du pouvoir
masculin en lui empruntant ses habitudes de consommation. Alertée par Bernays, la presse
couvre l’événement des «Torches de la liberté», les cigarettes devenant un puissant symbole
d’indépendance.
Par la suite, cette association entre consommation de cigarettes et affirmation de liberté va
être cultivée dans les films hollywoodiens, en utilisant les techniques de placements de
produits, puis dans les publicités.
Au cinéma, la femme fatale apparaît dans un nuage de fumée glamour alors que les vrais
hommes s’entourent de volutes qui leur donnent un air mystérieux. La mythologie du tabac
surpasse la réalité du cancer. Le fameux cow-boy sur son cheval dans le Montana d’une
marque leader sur le marché grille une cigarette qui représente cette sensation d’indépendance
qu’est censé ressentir le fumeur lorsqu’il allume sa «nuitgravementàlasanté» selon
l’expression de Claire Brétecher. Au lieu de se sentir esclave d’une addiction, le fumeur a été
convaincu par le discours vantant sa résistance aux diktats de la société en tirant des bouffées
qui le tuent à petit feu.
L'effet pervers des images repoussantes
Lorsque les pouvoirs publics comprennent les dangers que fait peser sur la santé le tabac avec
ses nombreux additifs, il est déjà trop tard. Même si la consommation de cigarettes est passé
de 59% à 38% chez les hommes de 18 à 75 ans entre 1974 et 2010, chez les femmes elle a
augmenté de 28% à 30% dans le même laps de temps. On note même un récent regain de
consommation chez les deux sexes malgré l’interdiction de fumer dans les lieux publics.
La dernière innovation de santé publique consistant à apposer des images atroces sur les
paquets de cigarettes risquerait même de stimuler leur vente. Selon les travaux de Martin
Lindstrom, qu’il détaille dans son best-seller Buyology, visionner ces images censées révulser
les fumeurs encouragerait au contraire leur appétit de la cigarette. Pour tirer ses conclusions,
Lindstrom se fonde sur l’analyse des réactions du cerveau devant les images prétendument
dissuasives: au lieu de provoquer le rejet, les images déclencheraient une sensation d’envie
chez le fumeur.
Difficile de se positionner dans un débat où les arguments se croisent sans se heurter. Les
partisans de la consommation de cigarettes mettent en avant le plaisir, la liberté et la notion
d’individualisme alors que les détracteurs du tabac industriel parlent au contraire de santé
publique, d’atteinte à la liberté des autres et de coût pour la sécurité sociale.
Même un clip aussi effrayant que celui de la DNF en 2010 ne peut atteindre sa cible:
Les jeunes paient de plus en plus cher pour se procurer des cigarettes qui, parce qu’elles sont
interdites aux mineurs, offrent le frisson de la transgression contre le monde des adultes.
Ceux-ci ne sont pas en reste, les parents fumeurs ne souhaitant pas que leurs enfants fument,
mais refusant bien souvent d’arrêter pour montrer l’exemple.
Il semble même que la cigarette revienne à la mode, comme dans la série télévisée Mad Men.
Evoluant autour d’un publicitaire dans les années 1960, les personnages consomment des
cigarettes dans une apnée frénétique, tout en buvant sans retenue.
On imagine sans peine que les créateurs de la série ont cherché à refléter une époque, et qu’il
aurait été malhonnête de prétendre que les publicitaires des années 60 ne fumaient pas.
Néanmoins, le choix de cette époque, où les hommes étaient des hommes et les femmes
étaient des femmes selon la nostalgie qui déplore les mesures liberticides du XXIe siècle, ne
doit rien au hasard. Fumer, c’est le dernier espace de liberté, comme si on pouvait choisir son
destin, et sa fin.
Alors que faire contre la cigarette, désigné comme un danger mortel? Par équité, faut-il
apposer des images d’accidents de la route sur les voitures ou celles du 11-Septembre sur les
avions de ligne? En d’autres termes, si la cigarette est un danger public, il faut l’interdire et
renoncer ainsi à la manne des taxes qui représentent en France 80% du prix de vente.
Les campagnes anti-tabac ont prouvé leur manque d’efficacité, convaincant surtout les nonfumeurs du danger d’acquérir une dangereuse habitude. L’Etat n’a pas les moyens de lutter
contre l’inventivité des agences de relations publiques engagées par les cigarettiers. On sait
que la plus célèbre marque de cigarettes au monde n’a même plus besoin d’apposer son logo
pour être reconnue, sa couleur rouge étant suffisante pour qu’on l’identifie.
A ce jeu qui coûte de l’argent et des vies, l’Etat n’a qu’une solution: laisser faire ou interdire.
Continuer à subventionner des campagnes anti-tabac ne sert qu’à se donner bonne conscience
et se déresponsabiliser, en disant «on vous aura prévenus».
Etienne Augé
France3.fr
La folie des cigarettes électroniques
Par Laurent Quembre
france 3 centre
Une boutique entièrement dédiée aux cigarettes électroniques va ouvrir au Blanc, dans l'Indre
Le Blanc, commune de 7000 habitants, aura, dès mardi prochain (17 mai), une boutique de
cigarettes électroniques.
Un produit qui est surtout commercialisé sur internet. Et qui a beaucoup de succès depuis que
le tabac est interdit dans les lieux publics.
Voir cette vidéo
La " e-cigarette" ressemble à une cigarette classique de tabac. Elle simule l'acte de fumer.
Elle délivre à ses utilisateurs de la fumée artificielle aromatisée contenant ou non de la
nicotine. Il existe une multitude de "parfums".
L’emplacement du filtre contient une cartouche remplie de liquide aromatique.
Lorsque l’on aspire, le microprocesseur active un atomiseur qui mélange le liquide avec l’air
inspiré. Ce mélange est propulsé sous forme de vapeur et est inhalé par l’utilisateur. Ce qui
donne l’impression de la véritable fumée produite par une cigarette.
Une diode lumineuse située à l’extrémité simule une fausse combustion.
Vraiment inoffensive ?
Les fabricants affirment que la cigarette électronique est absolument inoffensive pour la
santé puisqu'elle ne contient aucun composé cancérigène.
Mais les médecins ne sont pas tous de cet avis.
L'Organisation mondiale de la santé a mis en garde dès 2008 contre la cigarette électronique
dont les additifs chimiques seraient toxiques.
D'après les médecins, les produits chimiques utilisés sont dangereux et ne sont pas faits pour
être inhalés.
Depuis le début de l'année plusieurs pays d'Amérique du sud ont même interdit cet accessoire
à la commercialisation.
La cigarette électronique n'est pas faite pour aider à arrêter le tabac.
Puisque le fumeur garde toute la gestuelle.
Selon les vendeurs de cigarettes, il s'agit d'abord d'une "autre façon de fumer", plus
économique que les cigarettes au tabac.
Tabac, sédentarité, malbouffe sont des
« serial killer »
[16 mai 2011 - 15h25]
Les deux tiers des décès dans le monde sont liés à des maladies non-transmissibles : diabète,
cancers, maladies cardiovasculaires… C’est ce que révèlent les Statistiques sanitaires
mondiales 2011 rendues publiques le vendredi 13 mai par l’Organisation mondiale de la
Santé (OMS).
« La lutte contre les facteurs de risque comme le tabagisme, la sédentarité, la mauvaise
alimentation et l’abus d’alcool devient de plus en plus cruciale » explique l’OMS.
Aujourd’hui, 4 hommes sur 10 et 1 femme sur 11 dans le monde consomment du tabac, et
environ 12% des adultes sont obèses.
De plus, de nombreux pays en développement se débattent encore avec des problèmes de
santé comme la pneumonie, la diarrhée et le paludisme. Il s’agit là des plus grandes causes de
mortalité parmi les enfants de moins de 5 ans. « Il faut en faire beaucoup plus pour atteindre
les Objectifs du Millénaire pour le Développement à la date butoir de 2015 », insiste l’agence
onusienne.
Ses dirigeants se félicitent toutefois, de certains progrès accomplis ces dernières années.
Depuis l’an 2000, la mortalité infantile a baissé de 2,7% par an en moyenne. Pour les moins
de 5 ans, elle est passée de 12,4 millions en 1990 à 8,1 millions en 2009. Quant à la mortalité
maternelle, elle a diminué de 3,3% par an durant la même période. Ces sujets seront au centre
des débats de la 64e Assemblée mondiale de la Santé, qui s’ouvre aujourd’hui à Genève.
Les Statistiques sanitaires mondiales 2011 sont disponibles, en anglais seulement, sur
www.who.int/gho/publications/en
Source : OMS, 13 mai 2011
Tabac: un cigarettier met en ligne un site
internet sur le marché parallèle
(AFP) – Il y a 2 jours
PARIS — Contrebande, contrefaçon, achats à l'étranger: un cigarettier met en ligne mercredi
un site internet (maptabac.com) présenté comme un "observatoire du marché parallèle des
produits du tabac", qui représente plus d'une cigarette sur cinq fumée en France.
Plusieurs études, d'abord menées par des fabricants, et récemment corroborées par une
enquête de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), montrent qu'au
moins 20% des cigarettes fumées en France n'ont pas été achetées dans le réseau des 28.000
buralistes.
Cela représente un manque à gagner de "3,4 milliards d'euros pour l'Etat et de 340 millions
pour les buralistes", selon la filiale française de British American Tobacco, à l'origine de ce
site internet.
Ce site est pour BAT France "un prolongement des engagements" que l'entreprise a pris
auprès des douanes en France en 2007 et au niveau européen en 2010.
Principale cause de ce marché illicite, selon BAT, la différence de prix qui existe "entre la
France et ses pays limitrophes".
"Augmenter les prix de 10%", comme le réclame les associations anti-tabac pour faire baisser
la consommation, "fait surtout augmenter le commerce illicite" et d'autres crimes ou délits
autour du tabac, explique Yves Trévilly, porte-parole de BAT France.
Et en augmentant le commerce illicite, on augmente l'offre de tabac moins cher, argumente-til encore, "ce qui va à l'encontre des principes de santé publique".
Le site répertorie aussi les braquages de buralistes. "Si ces cambriolages existent c'est parce
qu'il y a beaucoup d'argent à se faire", insiste encore Yves Trévilly.
Les conséquences de ce marché parallèle sont aussi un manque à gagner pour les buralistes et
l'Etat, qui perçoivent respectivement 8,3% et 80% du prix des paquets vendus dans le réseau
officiel des bureaux de tabac.
De son côté, le Comité national contre le tabagisme a lancé mardi sur le web et au cinéma une
campagne "pour dénoncer les profits de l'industrie du tabac sur le dos des fumeurs".
Copyright © 2011 AFP
France-SOIR
Nouvelle campagne anti-tabac cynique envers les ados
Une nouvelle campagne innovante pour lutter contre le tabagisme et un cynisme prononcé. Le
Comité National Contre le Tabagisme (CNCT) a lancé ce mardi un nouveau spot pour
dénoncer les profits réalisés par les fabricants de cigarettes au détriment de la santé des
fumeurs. VIDEO
Extrait du spot publicitaire, "L'envers du décor", du CNCT DR
« L'envers du décor » est une campagne axée sur de somptueux objets et mobiliers de luxe, la
chirurgie esthétique et la création d'un cour de tennis qui ont chacun un prix : la vie humaine.
Une belle piscine résidentielle coûte par exemple 41 cancers de l'œsophage, un lustre 5
cancers du poumon et une opération chirurgicale de la poitrine 10 accidents vasculaires
cérébraux. Ce spot réalisé dans une villa transpire l'argent et s'achève par ce message : « Les
fabricants de tabac ont besoin de nouveaux fumeurs. Si vous êtes jeunes et en bonne santé, ils
comptent sur vous ».
Selon le CNCT, les adolescents sont la cible privilégiée des cigarettiers. Près d'un enfant sur
dix entre 9 et 11 ans aurait déjà essayé de fumer.
« Les jeunes n'aiment pas se faire rouler dans la farine »
Ce cynisme très prononcé de la campagne - chose assez rare pour le CNCT plutôt habitué aux
spots anxiogènes - sera-t-il perçu par ce public d'adolescent ? Le président du comité, Pr.
Yves Martinet, se veut confiant et vante déjà la réussite de la mise en place récente des
législations sur les paquets de cigarettes qui a « été très décriée par l'industrie du tabac et ses
alliés compte tenu de leur efficacité prouvée sur les jeunes », selon lui. « L'objectif
aujourd'hui est de continuer de communiquer, à travers des campagnes, afin de sensibiliser
davantage les jeunes et impliquer le grand public pour contrecarrer le cartel des
cigarettiers », poursuit le Pr. Yves Martinet qui affirme encore au sujet de l'impact sur les
jeunes de ce dernier spot de luxe : « si le message relatif à la santé leur parle peu, les jeunes
n'aiment pas se faire rouler dans la farine et c'est ce que cette campagne montre... ».
Pour toucher davantage les adolescents, la vidéo sera encore et essentiellement diffusée sur
Internet - réseaux sociaux, site du CNCT et de l'Usem*, Dailymotion, YouTube... - et dans les
salles de cinéma jusqu'au 7 juin.
*Union nationale des mutuelles étudiantes régionales
Romandie News
Australie: un géant du tabac menace de casser les prix des cigarettes
SYDNEY - Un des plus grands fabricants de cigarettes au monde a menacé mardi en
Australie de baisser nettement le prix des cigarettes si Canberra s'entêtait à uniformiser tous
les paquets, affirmant qu'au final les gens fumeraient plus.
Le mois dernier, le gouvernement a présenté un projet de loi antitabac, le plus strict jamais
envisagé dans le monde, qui consiste à faire disparaître le logo des marques au profit d'un
emballage unique et dissuasif: un paquet de couleur vert-olive barré d'un message sur les
risques pour la santé.
Selon ce texte, qui pourrait entrer en vigueur l'année prochaine, la marque ne pourra figurer
sur le paquet qu'en respectant une police de caractère identique pour tous.
La société British American Tobacco (BAT) a lancé une campagne médiatique contre ce
projet qui ne présente aucune garantie de résultats.
Son représentant en Australie, David Crow, a mis en garde sur une explosion du marché noir
et sur une possible baisse des prix.
Est-ce que le prix des cigarettes pourrait être divisé par deux avec le temps' Sur le long terme,
potentiellement oui c'est possible, a-t-il déclaré, soulignant que des cigarettes bon marché
inciteraient évidemment plus de gens et de jeunes à fumer.
Ca va avoir l'effet inverse, et conduire plus de gens à fumer, ce qui est absurde si l'on se place
du point de vue du gouvernement, a-t-il déclaré au Melbourne Herald Sun.
Dans un communiqué, David Crow a en outre souligné que le gouvernement n'avait aucune
certitude sur les faits que ces nouveaux paquets allaient faire baisser la consommation de
tabac.
Selon le gouvernement, 15.000 Australiens meurent chaque année des méfaits du tabac, qui
coûte 31,5 milliards de dollars australiens (23,2 milliards d'euros) en dépenses sociales et
pertes de production.
(©AFP / 17 mai 2011 08h36)
"Augmenter le prix du tabac augmente le
commerce illicite"
le 18 mai 2011 à 08h46, mis à jour le 18 mai 2011 à 08:50
Alors que le Comité national contre le tabagisme vient de lancer une nouvelle campagne
choc, la filiale française de British American Tobacco attaque les effets pervers des
politiques anti-tabac. Aujourd'hui, dénonce-t-il, une cigarette sur cinq fumées en France
provient de la contrebande.
Contrebande, contrefaçon, achats à l'étranger : un cigarettier met en ligne un site internet présenté
comme un "observatoire du marché parallèle des produits du tabac", qui représente plus d'une
cigarette sur cinq fumées en France.
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Nouveau spot anti-tabac : c'est cynique et c'est fait pour ça
Un manga anti-clopes avant Harry Potter
Les 9-11 ans essayent de plus en plus volontiers la cigarette
Vidéo
1min 45s
Augmenter le tabac incite-il les fumeurs à arrêter ? - 1min 45s
Dossier
Tabac
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Nouveau spot anti-tabac : c'est cynique et c'est fait pour ça
Le Comité national contre le tabagisme lance mardi un nouveau spot télévisé pour
"dénoncer les pratiques de l'industrie du tabac" à l'égard des jeunes. Percutant.
Publié le 21/12/2010
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Un manga anti-clopes avant Harry Potter
Une nouvelle campagne contre le tabac chez les jeunes prend la forme d'un manga
interactif diffusé sur le Net. Pour frapper plus fort, le dessin animé de 10 minutes sera
aussi visible au cinéma avant le dernier Harry Potter.
Publié le 24/11/2010
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Les 9-11 ans essayent de plus en plus volontiers la cigarette
C'est un chiffre en augmentation. Selon une enquête menée pour la Fédération
française de cardiologie, 9% de cette tranche d'âge a déjà fumé.
Publié le 22/03/2011
•
Augmenter le tabac incite-il les fumeurs à arrêter ?
Augmenation ou pas, les "gros" fumeurs ne semblent pas décider à arrêter de fumer.
Publié le 09/11/2009
Plus d'infos
Plusieurs études, d'abord menées par des fabricants, et récemment corroborées par une
enquête de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), montrent qu'au
moins 20% des cigarettes fumées en France n'ont pas été achetées dans le réseau des 28.000
buralistes. Cela représente un manque à gagner de "3,4 milliards d'euros pour l'Etat et de 340
millions pour les buralistes", selon la filiale française de British American Tobacco, à
l'origine de ce site internet.
"A l'encontre des principes de santé publique"
Ce site est pour BAT France "un prolongement des engagements" que l'entreprise a pris
auprès des douanes en France en 2007 et au niveau européen en 2010. Principale cause de ce
marché illicite, selon BAT, la différence de prix qui existe "entre la France et ses pays
limitrophes". "Augmenter les prix de 10%", comme le réclament les associations anti-tabac
pour faire baisser la consommation, "fait surtout augmenter le commerce illicite" et d'autres
crimes ou délits autour du tabac, explique Yves Trévilly, porte-parole de BAT France. Et en
augmentant le commerce illicite, on augmente l'offre de tabac moins cher, argumente-t-il
encore, "ce qui va à l'encontre des principes de santé publique".
Le site répertorie aussi les braquages de buralistes. "Si ces cambriolages existent c'est parce
qu'il y a beaucoup d'argent à se faire", insiste encore Yves Trévilly. Les conséquences de ce
marché parallèle sont aussi un manque à gagner pour les buralistes et l'Etat, qui perçoivent
respectivement 8,3% et 80% du prix des paquets vendus dans le réseau officiel des bureaux de
tabac.
De son côté, le Comité national contre le tabagisme a lancé mardi sur le web et au cinéma
une campagne "pour dénoncer les profits de l'industrie du tabac sur le dos des fumeurs".
le 18 mai 2011 à 08:46
L'année 2011 marquée par la reprise du
tabagisme des collégiens et lycéens parisiens
18.05.2011, 18h06
Après une chute du tabagisme chez les lycéens parisiens âgés de 15 à 19 ans entre 2002 et
2005, le taux de fumeurs a significativement regagné du terrain pour la période 2010-2011,
atteignant 23% pour les garçons et 24% pour les filles (contre respectivement 18% et 20% en
2005). Selon l'enquête annuelle de Paris Sans Tabac, publiée mercredi 18 mai, le taux de
fumeurs a également augmenté chez les collégiens parisiens âgés de 12 à 15 ans pour se fixer
à 4,5% chez les filles et 3,8% chez les garçons (contre 3,2% et 2,6% en 2009).
Conduite en partenariat avec la CPAM et le rectorat de l'Académie de Paris et présentée par
l'Office Français de prévention du Tabagisme (OFT), cette étude montre également que le
taux de tabagisme des élèves de collège et de lycée est étroitement lié au statut tabagique de
leurs parents. Ainsi, 52% des enfants d'adultes fumeurs consomment du tabac à 18 ans, contre
seulement 29% des enfants de non fumeurs.
"La prévention du tabagisme chez les jeunes doit être relancée sans délais à Paris et en
France, comme elle l'avait été avec un très grand succès lors du premier plan cancer. C'est
principalement à l'adolescence que s'installe la dépendance tabagique et la prévention chez
les jeunes est un investissement financier et de santé sur l'avenir qui est toujours largement
payé en retour", explique le Pr. Bertrand Dautzenberg, président de l'OFT et de Paris Sans
Tabac.
Autre enseignement de cette étude annuelle, la consommation de cannabis est restée stable
chez les lycéens parisiens au cours des dix dernières années, soit 47% d'expérimentateurs chez
les garçons et 40% chez les filles. Chez les collégiens, la tendance est à la baisse depuis 2005.
Cette enquête est conduite chaque année via un échantillon de classes pris au hasard parmi les
classes de collèges et de lycées de Paris. La sélection représente environ 2% de la population
concernée. Des questionnaires anonymes sont remis aux élèves. Ils sont ensuite saisis et
analysés par Paris Sans Tabac.
A noter, cette étude ne prend pas en compte les jeunes non scolarisés et n'est menée qu'à
Paris, ville dans laquelle le taux de tabagisme est légèrement inférieur au taux national.

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