Abattoirs : les salariés montent la garde

Transcription

Abattoirs : les salariés montent la garde
Sarreguemines Agglomération
Jeudi 10 Octobre 2013
Semaine
de l’allaitement
SOCIAL
1
sur la zone industrielle
Abattoirs : les salariés
montent la garde
L
Le but de
cette semaine
est de
promouvoir
l’allaitement.
Photo DR
Dans le cadre de la Semaine mondiale de l’allaitement
maternel, le service de protection maternelle et infantile, ainsi
que le service mère-enfant de l’hôpital Robert-Pax et le centre
périnatal de proximité de Bitche propose une rencontre sur le
thème "Soutenir l’allaitement aux côtés des mères", le
15 octobre de 14 h à 17 h au Casino. Les parents pourront
obtenir des informations et rencontrer des personnes concernées par la question de l’allaitement, tant des professionnels
de santé que des membres d’associations.
Seront proposées une exposition, des démonstrations de
portage et une table ronde. Egalement à Bitche, au centre
médico-social, à 14 h.
NÉCROLOGIE
Mme Rachel Walker
SARREGUEMINES. – Mme
Rachel Walker, née Roumens,
est décédée le 9 octobre à son
domicile à Sarreguemines, à
l’âge de 73 ans. Née le 21 juin
1940 à Toulouse, la défunte
était l’épouse de M. Pierre Walker, décédé le 27 décembre
1996, et mère de dix enfants,
Odette, Jean Jacques, JeanLouis, Serge, Marc, Isabelle
(décédée en 1995), Anita,
Thierry, Dominique et Christian
(décédé en 1970). Elle avait la
joie de compter de nombreux
petits-enfants et arrière-petits-enfants. La cérémonie religieuse sera
célébrée ce samedi, à 10 h en l’église Saint-Nicolas de Sarreguemines.
Mme Nicole Erbs
SARREGUEMINES. – Mme
Nicole Erbs, née Wendling, est
décédée à Strasbourg le 8 octobre, des suites d’une longue
maladie, à l’âge de 72 ans. Née à
Barbezieux, en Charente, le
15 juin 1941, la défunte était
l’épouse de M. Gérard Erbs,
décédé le 25 février 1985, et
mère de trois enfants, Sabine,
Anne et Michèle. Elle avait la
joie de compter six petits-enfants et demeurait à Welferding.
La messe d’enterrement sera
célébrée ce vendredi, à 14 h 30
en l’église Saint-Walfrid de Welferding, à Sarreguemines.
M. Paul Meyer
SARREGUEMINES. – Une
figure locale n’est plus. M. Paul
Meyer s’est éteint le 8 octobre, à
Sarreguemines à l’âge de 82 ans.
Né le 13 juillet 1931 à Sarreguemines, M. Meyer a exercé le
métier de tailleur-couturier de
1946 à 1951, année où il est
appelé sous les drapeaux. Son
service militaire effectué, il
débute en 1953 une carrière de
mineur à la centrale de Grosbliederstroff. Il y reste jusqu’en
1964 puis entre à la ville de
Sarreguemines en tant qu’agent
spécialisé.
Le 19 avril 1952, M. Meyer épouse Mme née Marie-Anne
Munster. De leur union sont nés quatre enfants : Jean-Paul,
Yolande, Sylvia et Christian. M. Meyer a la joie d’avoir neuf
petits-enfants et un arrière-petit-fils.
M. Meyer s’est beaucoup investi dans la vie culturelle et
associative. Il était membre de la Musique municipale de 1953 à
1989, puis vétéran à compter de 1990. Accordéoniste talentueux, il
animait avec son ami Aloyse de nombreuses soirées dansantes. Il
était également membre de l’Union nationale des invalides et
accidentés du travail.
Ses obsèques auront lieu ce vendredi, à 14 h 30, en l’église du
Sacré-cœur à Sarreguemines.
Nos condoléances aux familles.
RENDEZ-VOUS
La grande grève des mineurs
de 1963
Dans le cadre du cinquantième anniversaire des grandes grèves
de 1963 dans les mines, l’Institut mosellan d’histoire sociale de la
CGT organise une série de conférences. La seconde se tiendra ce
jeudi 10 octobre, à 19 h à la salle des fêtes de Forbach, sur le thème
"La grande grève des mineurs de 1963 dans les Houillères du bassin
de Lorraine". Elle sera animée par Sylvain Cothias, doctorant de
l’université de Strasbourg (arts civilisation et histoire de l’Europe).
Entrée libre.
Montrer patte blanche
Et depuis lundi, le lourd portail barrant l’accès à Sifra Meat
ne s’ouvre plus automatiquement à l’arrivée de visiteurs.
Une chaîne et un cadenas bloquent son maniement. Plus
loin, il faut montrer patte blanche pour emprunter l’unique
autre porte d’accès. « Pour
entrer, téléphoner au… ». Suit
un numéro de téléphone. Au
bout du fil, les salariés qui se
sont retranchés dans l’établissement. Ce sont eux qui filtrent
les entrées et sorties. Ils sont
peu bavards sur la situation et
les contacts qu’ils tentent d’établir. « On ne peut pas vous dire
grand-chose, à part qu’on monte
la garde, à tour de rôle, jour et
nuit ».
Nouvel impayé
Si les employés se sont résolus à surveiller eux-mêmes leur
équipement, ce n’est pas de
gaîté de cœur. Mais depuis
lundi, la société qui assurait la
sécurité du site et voyait donc
les allers et venues, a jeté
Médecins
Régime général et Carmi
Est : en l’absence du
médecin traitant, tél.
0 820 33 20 20. En cas
d’urgence, appeler le 15.
Gendarmeries
Sarreguemines : rue SainteGeneviève, tél.
03 87 95 22 88 ou 17.
Sarralbe : 11, rue de Strasbourg, tél. 03 87 97 80 19.
Puttelange-aux-Lacs : rue
des Tuileries, tél.
03 87 09 60 09.
Police
Sarreguemines : 26, rue
Poincaré, tél. 17 ou
03 87 98 42 54.
Sapeurs-pompiers
Permanence : tél. 18.
SERVICES
Services
Déchetterie : de 9 h à
12 h 30 et de 13 h à 18 h,
tél. 03 87 95 39 35.
ERDF : tél. 09 726 750 57.
GRDF : tél. 0800 47 33 33
(appel gratuit depuis un
poste fixe).
Pas d’audience mardi
Loisirs
Une chaîne, un cadenas, une garde nuit et jour : c’est l’ultime moyen
de défense des employés de l’abattoir. Photo Thierry NICOLAS.
cureur peut aussi procéder à
une saisine directe à la demande
des salariés. Les employés
avaient fait une demande dans
ce sens la semaine dernière
ENFANCE
auprès du représentant du
ministère public. Y donnera-t-il
suite ? Enfermés dans l’abattoir,
montant la garde nuit et jour
dans un abattoir désormais
silencieux, les salariés ont tout
le temps de se poser la question.
Cécile CHAMBRU.
relais parents assistants maternels
Heureux tel un bébé dans l’eau
S’il est bien un endroit que les
petits affectionnent, c’est la piscine. Barboter, glisser, faire des
sous-l’eau : les enfants sont à
l’aise comme des poissons dans
l’eau.
Lundi matin, le centre nautique a ainsi accueilli une nouvelle activité : une découverte
aquatique à l’intention des
assistants maternels ou des
parents. « Nous proposons régulièrement des matinées
d’accueil dans les différentes
communes de la Casc. Désormais, une fois tous les deux
mois, nous proposons un éveil à
la piscine », explique Fabienne
Kellermann, responsable du
relais parents assistants maternels. « Pas question d’apprendre déjà à nager, mais de familiariser avec l’eau,
d’appréhender son corps. »
Accompagnés d’un parent ou d’un assistant, et sous l’œil d’une
éducatrice, les enfants découvrent les joies de l’eau.
Sous la houlette d’une éducatrice sportive, les enfants âgés
de 6 mois à 3 ans ont ainsi
découvert le monde de l’eau par
le jeu : ballon, toboggan, tapis
flottant… « L’activité est gra-
ÉCONOMIE
Photos Thierry NICOLAS.
tuite, ouverte aux assistantes
maternelles et aux parents »,
ajoute Fabienne Kellermann.
Renseignements au relais au
03 87 98 56 03 ou sur le site
www.agglo-sarreguemines.fr.
en face de l’hôpital robert-pax
D’une simple envie de déménager au départ, est né le désir de créer un pôle tertiaire, en face de l’hôpital
Robert-Pax de Sarreguemines. Ce projet mûrit et se concrétise avec la réalisation d’un deuxième bâtiment.
L
Accès facilité
L’aval donné, la société
Sofrapol, gérée par Olivier Birkenstock, est fondée. La parcelle est acquise et les travaux
sont lancés. « Mais on ne voulait pas se précipiter, tout créer
en même temps pour éviter que
les cellules restent vides. »
Médiathèque : de 14 h à
18 h, tél. 03 87 28 60 80.
Centre nautique : de 10 h à
21 h 30 (tél.
03 87 95 03 30) ; espace
détente de 10 h à 21 h 30
(tél. 03 87 98 86 07).
Office de tourisme : de
9 h 30 à 18 h (tél.
03 87 98 80 81).
Musée des Techniques
faïencières et jardin des
Faïenciers : de 10 h à
18 h, tél. 03 87 98 28 87.
Musée de la Faïence : de
10 à 12 h et de 14 à 18 h,
tél. 03 87 98 93 50.
Santé et social
Association des diabétiques du Bassin houiller :
de 14 h à 16 h à l’hôpital
Marie-Madeleine de Forbach, 2 rue Thérèse.
Renseignements au
03 87 88 80 00, poste
3753 (répondeur).
Caisse d’allocations familiales de la Moselle :
accueil prestations légales,
de 9 h à 11 h 30 et de
13 h 30 à 16 h, 9 rue des
Généraux-Crémer (tél.
0810 25 57 10).
Centre hospitalier RobertPax : tél. 03 87 27 33 10.
Centre médico-social : de
9 h à 11 h 30 et de 14 h à
16 h 30 à la maison du
département au 51, rue du
Bac (tél. 03 87 35 03 10).
Groupes familiaux AlAnon (aide à l’entourage du malade alcoolique) : tél. 06 01 93 01 54
(7j/7 -24 h/24 h).
Un toboggan qui atterrit dans l’eau, c’est plus rigolo !
Pôle tertiaire : la phase 2 lancée
es anciens locaux
n’étaient plus adaptés aux
ambitions de Crit intérim.
Ils n’étaient plus conformes
non plus aux normes d’accessibilité imposées à partir de
2014. Et que dire du stationnement, qui rebute plus d’un
automobiliste à venir au centre-ville. Déménager devenait
indispensable. Mais encore fallait-il trouver le local idéal, souvent trop cher ou inadapté,
alors qu’une parcelle située en
zone industrielle, rue Jolly, correspondait à merveille. A Crit,
mais pas seulement. Car
l’emplacement, face à l’hôpital
Robert-Pax, pouvait intéresser
bon nombre de professionnels
dans le secteur du tertiaire ou
du commerce. « J’ai proposé un
projet immobilier à ma direction, retrace Olivier Birkenstock, responsable de secteur
chez Crit. Elle a accepté de me
suivre. »
URGENCES
Sarreguemines : appeler le
commissariat au
03 87 98 42 54.
l’éponge. « J’ai saisi une clause
pour résilier mon contrat »,
explique le patron de Sarre
Sécurité. En cause, une énorme
ardoise que lui a laissée Sifra
Meat. « J’ai été payé par petits
bouts. Les directeurs parlaient
de difficultés financières passagères. Il y a encore 15 jours, ils
me disaient qu’ils me paieraient ». Las, il a fini par arrêter
les frais.
Hier matin, les services vétérinaires ont eu le droit de pénétrer
dans les locaux. « Nous sommes
un service de l’Etat. Nous allons
donc dans nos bureaux », explique une représentante. « Avant
de savoir s’il faudra déménager », ajoute-t-elle avant de
tourner les talons.
Vendredi dernier, le PDG avait
expliqué aux salariés que le
temps manquait pour présenter
un dossier de dépôt de bilan
auprès de la chambre commerciale, mardi. Mais l’affaire ne
sera pas non plus à l’ordre du
jour mardi prochain. Pour une
raison simple, il n’y a pas
d’audience le troisième mardi
du mois. De plus, la chambre
commerciale n’a été saisie
d’aucune démarche.
Une procédure de ce type, ou
la nomination d’un mandataire
judiciaire, peut se faire à la
demande du gérant ou d’un
créancier. Pour l’instant aucun
dossier n’a été déposé. Le pro-
3
Pharmacies
Les salariés des abattoirs se relaient jour et nuit pour garder leur entreprise, après le départ de la société
de sécurité. Leur dossier ne devrait pas être examiné avant une dizaine de jours au tribunal de commerce.
a chicane qui barre la route
aux camions est toujours
là, sur la rue qui mène aux
abattoirs. Frêle rempart contre
un possible déménagement à la
hussarde des équipements
encore renfermés dans l’établissement, délaissé par ses propriétaires.
SRG
Le projet commence donc
avec le premier bâtiment, baptisé Sofrapol 1. Il comprend
l’agence d’intérim, l’emplacement réservé aux archives, le
centre de traitement administratif régional de la société de
travail temporaire, qui édicte
les paies et les factures, ainsi
qu’une boulangerie. « Nous
avons davantage de passages.
L’emplacement est idéal, se
réjouit Olivier Birkenstock. On
nous trouve plus facilement. Il
n’y a qu’à situer l’hôpital. »
MOSAÏK
Au programme
8 h 30 à 12 h : rediffusion
de l’émission du mercredi
9 octobre.
12 h 30 : rediffusion toutes
les heures.
Vous êtes vus en grand :
Pierre Steiler, 12 ans et déjà
une coupe de France de
karaté à son actif
Journal : Manuel Valls crée
une zone de sécurité prioritaire à Forbach. Les travaux
du pôle multimodal ont
débuté à Sarreguemines. La
friperie Saint-Nicolas attire
de nombreuses personnes
venues acheter des produits
bien différents. Alert 57 veut
sensibiliser très concrètement aux dangers de la
route. Démissions en bloc au
conseil d’administration du
lycée Henri-Nominé pour
protester contre le rectorat.
A table : Laura Hari prépare
un gâteau marbré zébré !
NUMÉROS
Synergie
Deux ans après le déménagement, le pôle 1 a trouvé son
rythme de croisière. La phase 2
a donc pu démarrer il y a deux
mois avec les travaux de terrassement. Et si le bâtiment
devrait être livré en janvier, des
candidats se sont déjà fait connaître. Il est ainsi prévu que la
société de pompes funèbres,
qui exploite le funérarium du
cimetière, s’y installe, ainsi
qu’une deuxième agence Crit,
« mais spécialisée dans le
domaine tertiaire. Elle serait
ainsi chargée du recrutement
en CDD et CDI de techniciens,
d’ingénieurs en bureau d’études
pour la Moselle-Est et la proche
Alsace ». Notamment en rai-
Le Républicain
Lorrain
Le deuxième bâtiment est en train d’être construit en zone industrielle.
Il devrait être livré en janvier. Photo Thierry NICOLAS
son de l’emplacement stratégique des bâtiments, « situés
dans un bassin dense et dynamique ». Ce qui permettra à
l’agence de répondre aux
demandes des clients, en quête
de profils de plus en plus qualifiés. « Aujourd’hui, cette
agence spécialisée est basée
dans le Bassin houiller, dans
des locaux qui ne seront bientôt
plus aux normes et difficiles
d’accès. En réunissant deux
agences sur un même site, l’une
spécialisée dans l’industrie
généraliste, l’autre, dans le tertiaire, nous pouvons créer une
synergie pour le groupe. »
1,2 M€
Pour les cellules restant à
louer, les candidats se bousculent selon Olivier Birkenstock.
« Nous avons eu beaucoup
d’appels d’intéressés. Dont des
professionnels de la restauration. Mais ils ne sont pas notre
cible privilégiée. » Car Sofrapol
veut profiter de sa proximité
avec l’hôpital pour attirer des
professions libérales. « Pourquoi pas un cabinet d’infirmières ou un commerce spécialisé
dans la vente de matériel médical. »
A terme, une douzaine de
personnes devraient être
employées sur le pôle 2, réalisé
pour un coût estimé à
550 000 €. Soit un investissement global de 1,2 M€ pour
l’ensemble du site.
A. K.
Rédaction-publicité, 9 rue
Poincaré : de 8 h 45 à
12 h et de 14 h à 18 h, tél.
03 87 98 52 10 ; fax rédaction 03 87 98 80 84 ; fax
publicité 03 87 98 80 87 ;
email : [email protected]
RL Voyages - Havas Voyages: de 9 h à 12 h et de 14
h à 18 h, tél.
03 87 98 63 80 ; fax 03 87
98 73 12; email : [email protected].
Portage du journal : maison de la presse, tél.
03 87 98 01 14.