UUDP-Viroflay

Transcription

UUDP-Viroflay
UUDP-Viroflay
Association de Défense de l’Environnement et de Protection du Cadre de Vie
*******
Commentaires sur le dossier d’étude d’impact
de la ZAC des « 5 Ilots » de Viroflay
Globalement, le dossier d’étude d’impact de la ZAC des « 5 Ilots », malgré son
importance (375 pages) n’apporte pas les informations que la majorité des
Viroflaysiens souhaiteraient trouver dans une étude d’impact environnementale.
Le dossier reprend beaucoup trop d’informations générales qui ne sont que du
« remplissage », il explique bien aussi aux pages 13 et 14 ce que devrait contenir le
dossier d’étude d’impact mais, malheureusement, ce n’est pas mis en application dans
le dossier de la ZAC des « 5 Ilots » !!!
***
La toute première remarque que l’on peut faire c’est que le dossier de description ne
donne que la seule solution retenue alors qu’il aurait dû proposer plusieurs solutions
avec leurs avantages et leurs inconvénients par rapport à la solution qui pourrait être
retenue.
***
Dans la suite des commentaires, c’est, page par page que le dossier va être balayé.
A la page 32, il est indiqué que le dossier de la ZAC ne retient que 5 îlots sur les « 12
îlots retenus en 2011comme des îlots présentant un enjeu urbain » la totalité de ces
îlots risque donc, dans un avenir plus ou moins lointain, de s’ajouter à la ZAC
actuelle ainsi qu’aux opérations privées des promoteurs qui fleurissent dans les divers
quartiers de Viroflay (certains permis de construire ont déjà été acceptés, d’autres
déposés, d’autres en préparation).
Il faudrait que ces futures constructions, ainsi que leurs conséquences, soient
prises en compte dans l’analyse des effets cumulés du projet de ZAC avec
d’autres projets connus, ce qui n’a pas été fait mais que tous les Viroflaysiens
attendent car l’ensemble des projets envisagés sur les 10 prochaines années définira
leur futur environnement et leur cadre de vie.
A la page 33, il n’y a aucune estimation des coûts et des recettes pouvant être
apportés par les logements et les activités ainsi que par les équipements et les
infrastructures.
1
Pages 35 à 39, la programmation prévisionnelle par ilot ne présente qu’une seule
solution alors qu’il y en aurait beaucoup d’autres possibles pour lesquelles il faudrait
présenter les avantages et les inconvénients respectifs. Elle ne prend pas du tout en
compte la desserte des futures constructions ni la présence, ou plutôt l’obligation
d’espaces verts ni la proximité des immeubles ou pavillons existant sur les terrains
voisins.
Pages 35 et 36, Ilot de la Patte d’Oie.
Le renforcement du commerce local ne correspond pas à ce qui est requis par le plan
de zonage du PLU qui prévoit les commerces sur l’avenue du Général Leclerc à partir
de la rue Brossard jusque après la rue Raphaël Corby.
Page 36, haut de la page, Que signifie « optimiser les équipements de la ville » ainsi
que « Mutualisation des équipements publics de la ville » ?
Est-il envisagé de conserver le CTM (Centre Technique Municipal), équipement
apportant des nuisances non négligeables, au milieu d’un îlot d’habitations ? Ne fautil pas le relocaliser ailleurs ?
Page 36. Ilot de la Place de la Fête.
Le « renforcement de la cohérence et de la qualité urbaine de la Place de la Fête »
ne nous semble pas pouvoir être atteint dans le projet présenté. En effet, dans le
même lieu, on ne peut pas envisager la présence d’un immeuble résidentiel qui
réclame le calme à côté d’un équipement « évènementiel » tel qu’une salle des fêtes
qui apportera, automatiquement, même si elle est « insonorisée », du bruit à
l’extérieur, au moins aux entrées et aux sorties des manifestations puisque cette salle
étant située à l’extrémité de Viroflay, la majorité des personnes y viendront en
voiture.
Dans cette zone, l’équipement public « évènementiel », si la ville a encore les
moyens de le financer, devra effectivement se situer le long de l’avenue de Versailles
de façon à ce qu’il permette, de par sa situation, mais aussi pendant la période des
travaux, la conservation maximale des arbres se trouvant dans la partie haute du parc
actuel de Bon-Repos. Cet équipement public devra aussi avoir une architecture qui
s’intègre dans le domaine de Bon-Repos et rappelle l’architecture des bâtiments
actuels qui, malheureusement, ont été laissés à l’abandon pendant trop d’années.
Nous craignons que la trop grande quantité de bâtiments prévus autour de la place de
la fête (EHPAD, dont l’architecture est très lourde, ainsi que ses logements associés,
équipement évènementiel, deux fronts bâtis de logements) donne à cette entrée de
ville l’aspect d’une barrière minérale d’immeubles remplaçant une entrée végétalisée
composée du parc de Bon-Repos, du stade, mais aussi de la forêt.
Les bâtiments prévus à l’angle de la rue Jean Rey et de la route du Pavé de Meudon
occuperaient l’espace où s’arrêtent les bus scolaires (ou autres) desservant la
piscine. On ne peut pas supprimer cette servitude, où iraient-ils se stationner ?
2
Par ailleurs, ces bâtiments, s’ils sont maintenus, doivent être modifiés pour permettre
une entrée facile des véhicules dans la rue Jean Rey, ce qui n’est pas le cas sur le
schéma présenté.
Enfin, avant d’implanter des bâtiments, le réaménagement de la place de la Fête
elle-même doit être complètement étudié et défini pour assurer les circulations et
stationnements des véhicules, mais aussi les circulations douces des vélos et des
piétons qui fréquentent la piscine, le terrain de foot, les tennis ainsi que la forêt
voisine, sans oublier les logements du secteur.
Page 37. Ilot de la place Germaine Delaunay.
Ne faut-il pas profiter de la recomposition du débouché de la rue Rieussec sur la
RD10 pour envisager et étudier sous les Arcades, avant toute décision, un rond-point,
avec ou sans feux tricolores, permettant l’accès facile à et de toutes les routes en
étoile connectées à ce carrefour ?
La mutualisation des équipements publics de La Forge et Arcados est-elle une bonne
idée car on va mettre dans un même « bocal » des personnes âgées ayant des activités
tranquilles avec des jeunes qui ont des activités physiques parfois très bruyantes. Estce bien compatible ? Ne faudrait-il pas les mettre simplement pas trop éloignés les
uns des autres ?
Pour cet îlot, n’aurait-il pas fallu d’abord consulter les propriétaires actuels avant de
lancer le projet qui va détruire leur cadre de vie actuel ?
Page 38. Ilot des Réservoirs.
C’est une bonne idée de vouloir supprimer cette verrue non bâtie le long de l’avenue
du Général Leclerc, mais est-il souhaitable de ne réaliser qu’un bâtiment de
logements, n’aurait-il pas été préférable de conserver une partie du terrain pour y
construire une école car on risque de manquer de classes avec l’augmentation de la
population qui va découler des conséquences du PLU. De plus, il n’y a pas
d’équipement scolaire dans cette partie à l’est de la commune.
Que deviendront les véhicules de Peugeot quand ils ne pourront plus se stationner sur
ce terrain ? Les trottoirs de la zone sont insuffisants pour pouvoir les accueillir.
Page 39. Ilot de la gare Rive-Droite.
L‘installation d’une nouvelle surface commerciale devrait favoriser les habitants de la
zone autour de la gare Rive-Droite ainsi que les personnes utilisant les trains de la
SNCF et du tramway. Cependant il faut que suffisamment de places de parking
soient prévues à proximité du commerce pour emporter les marchandises lourdes ou
encombrantes.
Page 40 et suivantes. Synthèse des impacts et mesures correspondantes.
Cette synthèse sera analysée dans le corps du dossier, cependant, dès maintenant on
peut dire que les impacts temporaires sont à peu près récapitulés et analysés mais il
n’en est pas de même pour les impacts permanents qui sont à peine abordés !!!
3
Page 51. Présentation du site.
Dans le positionnement géographique de la commune, il faudrait ajouter la présence,
au sud-ouest, de la forêt de Versailles.
Il faudrait aussi compléter les lignes de chemin de fer avec la liaison SaintQuentin/La Défense qui emprunte le viaduc au-dessus de la RD10.
A noter que « la très bonne qualité de desserte en transports en commun » est de plus
en plus mise en question par les usagers et par les élus du secteur !
Pages 56 et 57. La géologie communale.
Les données géologiques fournies sont très générales et assez succinctes.
La carte du BRGM ne donne que la nature des couches affleurantes qui, d’après la
page 58, sont en majorité des couches imperméables. Il faudrait donc faire des
recommandations pour le dimensionnement des évacuations d’eaux pluviales.
Ce qui est important, pour la définition des fondations des nouveaux bâtiments
qui vont être construits, c’est la nature des couches géologiques dans le sous-sol,
mais il n’en est pas question dans le dossier alors que, pour certains secteurs, il existe
des coupes géologiques des sols de Viroflay qui ont été réalisées lors des projets du
bouclage de l’A86 par Cofiroute et du Tramway T6 par le Conseil Général des
Yvelines. Il faut incorporer ces documents dans l’étude d’impact et en tirer les
conclusions qui s’imposent.
Page 59. Les eaux souterraines ne sont pas positionnées sur le plan de Viroflay et
leurs niveaux ne sont pas indiqués pour les trois sites concernés. Il aurait aussi fallu
indiquer pour chacun des ilots et de leur voisinage s’il y a des puits et à quelle
hauteur se trouve l’eau dans ces puits.
Page 65. Les évènements climatiques.
Il manque l’évènement « majeur » qu’a été l’inondation de juillet 1982 dans la vallée
du ru de Marivel.
Pages 66 à 70. On ne voit pas ce que vient faire, dans ce dossier d’étude d’impact
pour Viroflay, la présentation de l’évolution climatique basée uniquement sur des
hypothèses n’amenant aucune incidence sur la construction et la pérennité des îlots ?
Pages 71/72. Le phénomène d’îlot de chaleur urbain.
Le plaidoyer relatif au phénomène de l’îlot de chaleur urbain est vraiment étonnant
dans ce dossier car il milite en faveur de la non densification des milieux urbains
alors que le projet de ZAC des 5 îlots, comme le PLU, est conçu pour densifier
Viroflay avec des immeubles de plusieurs étages parfois situés dans des rues étroites.
Page 83. Sites classés des forêts.
Il faut ajouter que dans les sites de forêts de Fausses-Reposes et de Meudon on
trouve, maintenant, des grands animaux tels que les chevreuils et aussi les renards
suivant les informations de l’ONF.
4
Page 84. Les zones humides.
La carte mentionne des zones humides de classe 3 pour l’îlot de la Patte d’Oie mais
aussi pour l’îlot de la gare Rive Droite. Il faut, maintenant, pouvoir compléter cette
carte par les coupes géologiques du terrain ainsi que par le relevé des différents puits,
comme indiqué pour la page 59 du dossier,
Pages 87 et 88. La biodiversité.
Le maintien sur le site de Bon-Repos des chauves-souris pipistrelles qui nichent dans
les « ruines » des bâtiments actuels nécessiterait d’en conserver une partie. Que serat-il donc prévu puisque l’expertise complémentaire de la fin du printemps 2015
devrait confirmer leur présence ?
Page 93. La carte de la « trame verte de Viroflay » ne correspond pas du tout à la
réalité du terrain. Certains secteurs pavillonnaires sont présentés tout en vert, d’autres
secteurs sans aucune tache verte alors que leurs aspects physiques, sur le terrain, sont
tout à fait semblables !!!
De plus, sur cette carte, le positionnement des frontières de l’îlot de la place de la
Fête sont fantaisistes et feraient croire que cet îlot ne comporte pratiquement pas de
zone verte sur le territoire du Domaine de Bon-Repos !
Page 94. La carte des parcs, squares, jardins publics de Viroflay devrait être
complétée par le positionnement des différentes sentes de Viroflay. On aurait alors,
sur une même carte, les possibilités de cheminements verts dans la commune qui ne
sont encore que partiels et que chaque projet d’urbanisme devrait essayer de
compléter.
Page 109. La carte de l’occupation détaillée du sol donne des interprétations
erronées des espaces verts urbains (EVB) : c’est trop pour le Clos Saint-Vigor, mais
complètement oublié pour les Feuillantines, le domaine Saint-Vigor, les Cèdres. Elle
n’est pas conforme au plan de zonage du PLU.
Pages 128 à 133. Développement commercial.
L’ensemble du chapitre n’est pas très clair. Les zones de chalandise des différents
secteurs sont bien celles ressenties par les viroflaysiens. Pour les zones dites à 5
minutes ou 10 minutes, c’est une définition un peu simpliste car, en particulier pour
la zone Leclerc/Marché, cela dépend du commerce où l’on souhaite aller !
Il n’est jamais fait mention du Franprix, mais on cite encore le Lidl, est-ce normal ?
Pages 134 à 136. Equipements communaux.
Pour les équipements scolaires, il est mentionné le nombre d’élèves accueillis
pendant les années 2012/2013 et 2014/2015 mais il n’est donné aucune information
sur les possibilités d’accueil des différentes écoles ni du collège, or, c’est ce qui est
important et nécessaire pour savoir si l’augmentation de logements, donc d’enfants à
5
scolariser pourra être accueillie dans les groupes scolaires existants ou s’il faudra en
créer d’autres.
On doit se poser la même question de possibilité d’accueil de la petite enfance pour
les futurs nouveaux arrivants à Viroflay.
Dans les équipements municipaux, il manque la salle Dunoyer de Segonzac et le
centre Dedieuleveut.
La conclusion de la page 136 : « des équipements diversifiés et dispersés sur le
terrain communal qui, pour la plupart, ont la capacité de s’adapter aux besoins de la
population » est une affirmation gratuite. La capacité d’adaptation ne peut être
démontrée qu’avec des chiffres donnant les possibilités d’accueil restantes. Pour
la localisation des équipements, même dispersés ils posent quand même des
problèmes car beaucoup trop de parents se sentent obligés de conduire en voiture
leurs enfants dans les lieux d’accueil parce qu’ils sont trop éloignés de leur domicile.
Page 137. Les transports en commun.
La carte montre que certains secteurs de Viroflay ne disposent d’aucun rayon
d’attractivité des arrêts de bus ou des gares, il serait donc souhaitable
d’envisager un transport en commun interne à la ville de Viroflay pour pallier
ce défaut.
Par ailleurs, le rayon d’attractivité de chacune des gares SNCF ne couvre qu’une
petite partie de la surface de la commune mais c’est la destination qui impose une
gare ou l’autre et non pas la proximité du lieu du domicile ! Cela milite donc aussi
pour la mise en place d’un transport en commun interne à notre commune.
Page 143. Le réseau viaire.
La conclusion « on constate une sensible diminution des trafics sur les axes
traversant Viroflay, et ce d’année en années » nous semble bien rapide car seuls les
grands axes ont été pris en considération et nous constatons que, de plus en plus, les
conducteurs prennent des parcours de substitution au travers des quartiers situés sur
les coteaux du thalweg.
Page 149 et haut page 150. Le stationnement à l’échelle des îlots.
Pour la place de la Fête, il est cité l’étude SARECO de 2013 qui n’est pas jointe au
dossier mais est nécessaire pour compléter l’étude d’impact et justifier les
possibilités de la zone.
Pour l’îlot de la Gare Rive-Droite, il n’y aura, malheureusement pas de
stationnement supplémentaire prévu avec le projet du tramway T6.
Pour la place Germaine Delaunay, il n’y a actuellement aucune place de
stationnement sur l’îlot.
Que signifie la phrase : « les secteurs de projet situés le long de la RD10 ne
présentent pas d’enjeux majeurs en termes de stationnement » ? Pour nous,
concrètement, ces secteurs ne comportent aucune place disponible pour de nouveaux
besoins en terme de stationnement. Où pourront donc aller les voitures qui ne
pourront pas stationner dans les parkings souterrains des nouveaux immeubles ?
6
Page 150. Les déplacements piétons et vélo.
Le paragraphe sur les sentes piétonnes parait idyllique mais, en réalité, il y a dans
Viroflay quelques sentes piétonnes agréables dans divers secteurs de la ville,
cependant, aucun vrai cheminement piétonnier ou semi-piétonnier permet de
traverser la ville. Nous demandons que les prochains aménagements de
l’urbanisation dans Viroflay , en particulier pour les 5 îlots, permettent de compléter,
petit à petit, ce réseau de sentes.
Il ne semble pas que les sentiers de randonnée PR23 et GR de pays traversent
vraiment la commune. Ils ne sont d’ailleurs pas indiqués sur la carte de la trame
piétonne.
Page 152. Les aménagements à l’échelle des îlots.
Sur les plans des ilots de la Patte d’Oie, de la place de la Fête et Germaine Delaunay,
les appellations des légendes ne correspondent pas toujours aux réalités actuelles. En
effet, on appelle « édifices publics et municipaux » ce qui n’est que propriété
municipale, on appelle « sente » ce qui n’est qu’un trottoir. De plus, que comporte et
que signifie « boucle VGP3 », où se trouve-t-elle ?
Pages 187/188. Risque de retrait-gonflement des argiles.
D’après la carte, le risque de retrait-gonflement moyen ou fort sur la plus grande
partie des 5 Ilots nécessite la mise à disposition des coupes géologiques des
terrains concernés.
Pages 190/191. Remontée des nappes.
Les mesures à prendre pour éviter les effets de la remontée des nappes vont
augmenter le coût des immeubles. Il faut connaître la coupe géologique des sols dans
les différents îlots, avec le positionnement des nappes phréatiques. Contrairement à
ce qui est écrit dans la conclusion du chapitre en page 191, c’est par débordement des
eaux de surface que l’on a eu les inondations de juillet 1982.
Page 192. Transport de matières dangereuses.
Pourquoi ne pas avoir donné, dans cette page, une carte avec le passage de l’oléoduc
de GdF ? Sur la carte en page 251, on constate que le collecteur GdF de diamètre
300mm traverse pratiquement de part en part l’îlot de la place de la Fête. Il
amènera donc des contraintes non négligeables pour l’implantation de bâtiments sur
cet îlot.
Page 195. La qualité de l’air.
Il est constaté dans le dossier que « la région Ile-de-France est aussi la région la plus
urbaine et la concentration des activités et de la population dans le cœur de
l’agglomération se traduit par de fortes concentrations en polluants
atmosphériques ». Pourquoi, alors, vouloir encore densifier et augmenter la
population qui apportera encore de la pollution supplémentaire à une situation
catastrophique de la pollution de l’air ???
7
On constate d’ailleurs, sur le tableau de la page 198 que l’indice ATMO s’est
détérioré entre 2005 et 2011 puisque, à Viroflay, le nombre de jours où il a été
« médiocre » est passé de 16 à 38, de même que, dans les Yvelines il est passé de 16
à 35 !!!
La qualité de l’air « qualifiée de bonne » à la page 199 n’est pas l’avis de beaucoup
de viroflaysiens qui la considère « mauvaise » pendant les périodes de pollution qui
s’allongent d’année en année. Ceci s’explique car, en effet, quand le seuil d’alerte est
atteint dans la région parisienne, aucune mesure n’est prise pour améliorer la qualité
de l’air sauf de demander aux personnes « fragiles » de ne pas sortir de chez elles !
C’est vraiment jouer à l’autruche !
Pages 201/202. Le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA).
Malheureusement, le PPA approuvé le 25 mars 2013 est beaucoup plus un catalogue
de vœux pieux que de mesures effectives pour réduire la pollution de l’air. Il en est de
même pour le PDUIF qui n’arrivera jamais, d’ici 2020, à une croissance de 20% des
déplacements en transports collectifs puisque les investissements qui sont consacrés,
en particulier aux RER, sont actuellement insuffisants pour assurer correctement
l’entretien et le remplacement du matériel afin d’éviter les retards ou les suppressions
de beaucoup trop de trains franciliens.
Pages 208 à 210. Pollution électromagnétique.
L’affirmation « qu’aucun des îlots n’est impacté par des ondes électromagnétiques »
est entièrement fausse. En effet, d’après les mesures effectuées par nos soins,
certaines valeurs des ondes électromagnétiques émises par les antennes relais
atteignent 0,78 V/m qui ne sont pas à comparer aux 28 V/m du décret qui seraient une
valeur extrêmement dangereuse pour les personnes qui pourraient y être soumises,
mais il faut les comparer à la valeur de 0,6 V/m considérée comme à ne pas dépasser
par les Associations spécialistes des antennes-relais telles que Robin-des-Toits ou
PRIARTèM.
Par ailleurs, il faut prendre en considération les hauteurs auxquelles sont installées les
antennes et éviter que des logements se trouvent à une hauteur voisine de ces
antennes car, alors, ils subiraient directement le faisceau d’ondes émis par l’antenne.
Enfin, il faut noter que, depuis que les mesure ont été effectuées et portées sur
Cartoradio, les opérateurs ont installé la 4G qui, d’après les informations que nous
avons, doit doubler le niveau des émissions d’ondes électromagnétiques. On doit
donc arriver sur certains sites à des valeurs d’ondes électromagnétiques de l’ordre de
1,5 V/m, ce qui n’est plus du tout négligeable, surtout pour les personnes électro
hypersensibles !!!
Page 215. Etude acoustique. Ilot de la Patte d’Oie.
Les conclusions disant que, pour cet îlot « les façades sud des bâtiments situés au sud
de l’îlot devront respecter une isolation pouvant aller jusqu’à 45 dB. Cette
performance est difficile à atteindre, il faudrait donc minimiser les ouvertures : petits
châssis vitrés ». Cela ne nous semble pas admissible car les habitants n’auraient
8
pratiquement plus de lumière du jour et devraient être en permanence à la lumière
artificielle. De plus, ils ne pourraient presque jamais ouvrir leurs fenêtres.
Il faut donc, à notre avis, augmenter la distance entre les nouveaux immeubles et
les voies ferrées et, aussi, installer des protections acoustiques suffisantes en bordure
des voies ferrées.
Page 217. Ilot de la place Germaine Delaunay.
Pourquoi avoir mis la figure représentant l’incidence d’un écran routier ? En fait, il
s’agit de l’incidence de l’écran en bordure des voies SNCF sur et à proximité du
viaduc des Arcades.
Pages 219 à 224. Résultats des mesures de Bruit.
Pour l’îlot de la Patte d’Oie, les mesures des niveaux sonores semblent bien faibles et
doivent se justifier par la hauteur (2 mètres au-dessus du sol) à laquelle elles ont été
prises. La recommandation de mesures à la hauteur des étages des futures
constructions s’impose.
Pour la place de la Fête, les mesures de niveaux sonores ne semblent pas en
adéquation avec celles effectuées sur l’îlot de la Patte d’Oie puisqu’il s’agit des
mêmes voies ferrées. N’y a-t-il pas, actuellement, des interférences positives ou
négatives qui pourraient être perturbées par les constructions qui devraient y être
implantées ?
Pages 227/228. Environnement vibratoire.
Pour la place Germaine Delaunay, la conclusion disant « qu’il existe un risque que les
passages de trains génèrent un niveau de bruit perceptible à l’intérieur des
logements même si les pièces n’ont pas d’ouverture sur la voie ferrée » mérite de
faire des études un peu plus poussées et/ou d’installer des systèmes antivibratoires sur
les immeubles.
Pages 234 à 236. Plans de déplacement.
Les objectifs du PDUIF ne sont que des vœux pieux si on n’y met pas les moyens
financiers suffisants pour assurer dans de bonnes conditions, bien meilleures que les
conditions actuelles, les transports en commun mis à disposition. Cela concerne la
ponctualité, la fiabilité et la fréquence de ces transports en commun qui sont mis en
cause par de nombreux usagers et même par les élus de notre secteur.
Page 238. Le PLD, rationaliser l’offre de stationnement.
Les actions prévues pour le territoire viroflaysien correspondent à nos souhaits en ce
qui concerne « la mise en place d’un service de transport collectif complémentaire
inter quartiers » qui répondrait à l’éloignement de certains secteurs de la ville des
différentes gares SNCF qui permettent de conduire les voyageurs vers les différents
pôles de Paris.
Pour le tramway T6, nous ne voyons pas comment on peut envisager des parkings de
rabattement spécifiques autour des gares de Viroflay RG et Viroflay RD. Ils ne nous
9
semblent pas vraiment nécessaires puisque le T6 est maillé à Viroflay avec les lignes
SNCF qui mènent à Paris ou dans la banlieue lointaine.
Page 240. Les objectifs du PLHi2 de Viroflay pour la période 2012/2017 seront
atteints avec le nombre de logements actuellement en construction ou en projet dans
l’ensemble de la ville, sans même avoir vraiment besoin des constructions envisagées
dans la ZAC des 5 îlots, sauf, peut-être pour les logements sociaux.
Page 251. Servitudes d’utilité publique.
La zone de la place de la Fête située dans la partie haute du Parc de Bon-Repos devra
tenir compte de la canalisation de gaz GdF. Il faudrait préciser la largeur de la zone
non-aedificandi qu’elle engendre.
Page 255. La largeur de l’espace vert non aedificandi, situé à l’intérieur du Domaine
de Bon-Repos, le long de la rue de la Sablière, n’a pas été précisée.
Pages 257 à 259. Le contexte foncier.
Le problème des inclusions de parcelles privées dans les différents îlots nous
interpelle car il apportera des perturbations, qui peuvent être énormes, dans la vie et
donc dans le cadre de vie de certains propriétaires, puisqu’elles peuvent aboutir à
l’expulsion !
Page 261. Tramway T6.
La mise en service de la partie souterraine n’est plus prévue courant 2015 mais début
2016.
Page 261. L’EHPAD.
Il est exagéré de dire qu’il est situé à proximité du centre-ville de Viroflay. Son
accessibilité pour les PMR ne sera pas évidente. Cette affirmation est d’ailleurs
contredite dans le tableau de la page 263.
Page 263.
Equipements. On ne peut pas dire qu’il y a un « bon maillage d’équipements
scolaires, sportifs, culturels et de santé sur l’ensemble de la ville ». Il y a bien ces
équipements, mais certains secteurs de la ville en sont dépourvus.
Transports. Dans Viroflay, il y a d’autres secteurs que la place de la Fête qui sont
éloignés de l’offre de transport en commun (voir la carte présentée page 137 du
dossier).
Qualité de l’air. Elle peut être correcte sur une bonne partie de l’année, mais la
période de mauvaise qualité de l’air s’étend de plus en plus pour atteindre une
quarantaine de jours.
Page 267. Enjeux d’aménagement.
Le premier enjeu : « répondre au besoin de … et de mutation des logements vétustes
et/ou insalubres … » n’est que très peu pris en considération dans les 5 îlots de la
ZAC puisqu’il concerne, en particulier, les très anciennes maisons de la RD10 et
10
leurs arrière-cours. Leur importance est telle que nous craignons beaucoup que le
nombre de logements nouveaux qui sera atteint dans les prochaines années arrive et
même dépasse les 1500 à 2000. Bien que très probable, cela n’est pas pris en
compte dans les « autres projets futurs » découlant directement des possibilités
offertes par le PLU de Viroflay.
Pages 270/271. L’identification des 12 îlots initialement envisagés aurait apporté une
SDP de 67500 m² à comparer aux 35 à 40000 m² de SDP pour les 5 îlots retenus.
Ceci veut dire que l’on avait déjà envisagé le doublement possible du nombre de
logements sur ces 12 îlots, auxquels il faut ajouter toutes les opérations des
promoteurs déjà lancées ou à venir, mais aussi toutes les opérations de rénovation à
faire, en particulier sur la RD10. Cela confirme notre crainte d’arriver à un total de
constructions d’environ 2000 logements supplementaires dans les prochaines
années !!!
Page 275. Le projet retenu.
La surface totale du projet de la ZAC des 5 îlots s’étend sur 1,9 ha, soit 19000 m² sur
laquelle il est prévu une SDP de 35000 à 40000 m². Le COS moyen de l’opération
sera donc de l’ordre de 2 ce qui parait très élevé puisque la densité de construction
sur l’îlot de la place de la Fête sera beaucoup moins élevée qu’ailleurs. On aura donc,
globalement sur les autres îlots, un COS de 2,5 environ sans compter les commerces
ni les équipements spéciaux ni les locaux conservés sur place tels que l’école des
Avocats ou le foyer des jeunes actifs, etc… Cela dépassera donc le COS de la
majeure partie des opérations réalisées sur Viroflay depuis des dizaines
d’années dans le cadre de l’ancien POS !!!
Pourquoi conserver sur l’îlot de la Patte d’Oie le CTM qui apporte des nuisances dans
un îlot résidentiel ?
Que veut signifier la phrase « Mutualiser les équipements publics du CTM et les
Services Techniques » ? Quelles en seraient les conséquences ?
Page 278. Ilot de la Place de la Fête.
Nous répétons que les nuisances, en particulier sonores, apportées par « l’équipement
public dédié à l’évènementiel » mais aussi par les occupations du Pavillon d’Elvire ne
seront pas compatibles avec des logements résidentiels qui réclament la tranquillité. Il
pourrait être envisagé de déplacer sur cet îlot le Centre de Loisirs Philippe
Dedieuleveult qui est aussi un site bruyant qui amène un certain nombre de nuisances
aux riverains actuels.
Page 282. Les enjeux environnementaux.
Densifier la ville. La densification prévue sur ces 5 îlots est, pour nous, beaucoup
trop élevée et devrait être réduite. En effet, contrairement à l’affirmation énoncée
dans le dossier, plusieurs îlots ne sont pas à proximité des gares SNCF (Patte d’Oie,
place de la Fête, Réservoirs) comme cela est d’ailleurs mentionné sur le schéma des
rayons d’attractivité à la page 137 du dossier.
11
Maintenir et renforcer les espaces naturels existants. Malheureusement, les
espaces naturels vont voir leur surface réduite, en particulier sur le Domaine de BonRepos. Par ailleurs, nous n’avons pas trouvé dans le dossier d’indications pour le
positionnement des futurs espaces verts dans les différents îlots, ce qui permettrait
d’apprécier les « continuités vertes » qui sont annoncées.
Promouvoir les modes de déplacement doux. La relative petite surface des îlots par
rapport à l’ensemble de la ville n’aura que très peu d’influence sur les modes de
déplacement doux. En ce qui concerne les stationnements, le fait que la totalité des
exigences du PLU soit prévue en souterrain est une bonne chose. Mais, comme nous
l’avons déjà dit, ce nombre de places risque d’être bien inférieur au nombre de
voitures que posséderont, dans les 20 prochaines années, les futurs habitants de ces
îlots. Il faudra donc subir le long des trottoirs dans les îlots, et même dans les rues
extérieures à ces îlots, des stationnements parasites importants.
Page 288. Les effets de la croissance urbaine sur l’environnement.
Il n’y a aucune précision donnée sur la façon de gérer l’augmentation de flux de
circulation et les pratiques de stationnement.
Page 290. Gestion en phase travaux.
Pour la protection des arbres, nous demandons, en particulier, que le maximum des
arbres de la partie haute du domaine de Bon-Repos soient maintenus en place
avec une protection par corsets et planches comme proposé dans le dossier.
Pages 290 à 295. Les mesures temporaires prévues pendant la durée des chantiers
sont bien détaillées et semblent raisonnables.
Page 293. Information des riverains.
Nous sommes tout à fait d’accord pour que soit assurée, pendant toute la durée du
projet, l’information des riverains, mais aussi des Associations (telles que la nôtre)
concernées par tous les chantiers.
Page 299. Risques naturels.
Les mesures proposées semblent de « bon sens » mais il faudrait fournir aux
entreprises les coupes géologiques des terrains de chacun des îlots avec le
positionnement des nappes phréatiques.
Page 300. Milieu naturel.
Nous demandons que le « défrichement de certains arbres » soit réduit au strict
minimum et qu’une étude précisant les incidences des chantiers sur les arbres des
différents secteurs soit établie.
Page 303. Les équipements de chantier.
Le bruit des chantiers devra être réduit grâce à l’utilisation de matériels insonorisés
et, au minimum conformes à la réglementation actuelle.
12
Pages 289 à 306. Les effets temporaires sont bien développés, mais, les effets
permanents qui existeront pendant la durée de vie des îlots construits sont à peine
survolés dans les pages 307 à 309. En particulier, l’hydrologie des terrains des îlots
doit être étudié plus précisément. Il faut définir les nappes dans lesquelles les
bâtiments vont être construits, effectuer la reconnaissance des puits existant sur les
îlots et leur voisinage, étudier la possibilité de collecte et/ou récupération des eaux
souterraines, puis leur utilisation future comme cela est réalisé à Chaville et Sèvres
avec l’assistance de l’Association Espaces.
Pages 315/316. Milieu humain et socio-économique.
Il est affirmé que « les équipements et services publics sont diversifiés et répartis sur
l’ensemble de la commune. Ils répondent correctement aux besoins actuels de la
population ». Mais il faut, ensuite, démontrer qu’ils seront suffisants après la mise
en service de la ZAC et de tous les projets d’urbanismes actuels ou en projet
dans un futur proche sur l’ensemble de la ville de Viroflay.
A la page 316, il est mentionné le nombre supplémentaire d’enfants dans les écoles
créés par l’accroissement du nombre de logements, mais le nombre total n’est pas
calculé ni mis en rapport avec les possibilités des établissements actuels.
En fait, pour 500 logements on aurait :
- 143 élèves de plus en maternelles, donc environ 5 classes supplémentaires,
- 167 élèves de plus en primaire, donc environ 6 classes supplémentaires,
- Pour le collège, il n’y a pas de ratio fourni, cependant on peut penser qu’il
s’agirait d’un nombre équivalent d’enfants amenant donc à environ 5 classes
supplémentaires.
Il faut donc vérifier que les écoles existantes peuvent accepter ce nombre total
d’élèves supplémentaires défini uniquement pour la ZAC des 5 îlots.
Mais, il y a plus contraignant pour les équipements scolaires ainsi que pour ceux de
loisir. En effet, en parallèle à la création de la ZAC des 5 îlots, il y aura d’autres
constructions d’immeubles par des promoteurs privés dans divers sites de Viroflay
qui apporteront, au minimum, un complément d’au moins 1000 logements. Il faudra
alors, par rapport à la situation actuelle, disposer au moins de 15 classes
supplémentaires en maternelle et de 18 classes supplémentaires en primaire
auxquelles il faudra ajouter une quinzaine de classes au collège.
Peut-on les trouver dans les établissements actuels ou bien faudra-t-il en créer
d’autres ? Si oui, où les implantera-t-on ?
Page 317. Réseaux divers.
S’est-on assuré que, pour chaque îlot, les besoins supplémentaires créés pourront être
assurés par les réseaux existants d’eau potable, d’assainissement, de gaz, d’électricité,
etc… ou bien faudra-t-il les changer pour accroitre leurs possibilités ?
Le coût de la mise à disposition des terrains par la ville de Viroflay ne serait plus le
même !
13
Page 318. Déplacements, infrastructures.
Il faudrait que, pour chaque îlot, une véritable étude des stationnements soit
effectuée et que l’étude de stationnements SARECO de 2013 déjà effectuée pour
l’îlot de la place de la Fête soit communiquée.
Pages 318/319. Nuisances sonores.
Comme déjà dit précédemment, les études acoustiques devront être complétées pour
connaître les niveaux sonores qui pourront être ressentis aux différents étages des
immeubles concernés. Il sera sans doute préférable d’éloigner un peu des voies
ferrées les immeubles de la Patte d’Oie .
Pour l’îlot de la place de la Fête, il faudra prendre en considération le niveau sonore
pouvant être atteint par l’utilisation de la salle évènementielle et par celle du pavillon
d’Elvire. Pour l’îlot de la Patte d’Oie, c’est le niveau sonore du CTM dont il faudra
tenir compte s’il ne déménage pas de l’îlot.
Page 321. Ressources en eau, impacts temporaires.
Il faudrait, pendant les travaux, mais aussi après, pouvoir prévoir et aussi suivre les
évolutions des conditions d’écoulements des eaux.
Page 323. Réseaux.
Est-on certain qu’il n’y aura à faire que des raccordements sur les réseaux existants ?
Ne faudra-t-il pas faire des remplacements pour assurer les nouveaux besoins ?
Page 324. Ressources en eau.
Y a-t-il eu une étude des nappes phréatiques. Est-on vraiment certain qu’il n’y a
aucune source que l’on pourrait capter ou aucun puits dans le périmètre ou aux
environs des îlots de la ZAC ?
Pour l’îlot de la Patte d’Oie, on se trouve à proximité de l’Ancienne Cascade et du
cours du Ru de Marivel, il y a donc eu des passages d’eau dans la zone.
Page 326. Déplacements.
Nous avons déjà dit que le règlement du PLU exigeait, pour les 10 ou 20 ans à venir,
un nombre insuffisant de places de parking dans les immeubles. Il ne
correspondra pas aux voitures effectivement possédées par les habitants de ces
immeubles.
Page 343. Effets cumulés avec d’autres projets connus.
Comme indiqué : « Les effets cumulés sont le résultat de toutes les actions passées,
présentes et à venir qui affectent un site. ». Ici, il s’agit de la ville de Viroflay.
Dans ce chapitre, il faudrait donc prendre en compte les effets cumulatifs sur la
ville de toutes les constructions qui peuvent être édifiées en dehors de la ZAC
des 5 îlots. Elles comportent, en particulier, tous les permis de construire accordés
ces dernières années qui sont en cours de réalisation ou vont démarrer prochainement,
puis aussi les demandes de permis de construire qui sont à l’instruction et qui ont de
14
grandes chances d’être réalisés, puis enfin toutes les possibilités de construction de
logements, de commerces ou autres les plus probables qui ont été offertes par le
nouveau PLU de Viroflay.
Les véritables conséquences sur la ville de Viroflay seront alors complètement
différentes de celles affichées dans le dossier d’impact présenté en consultation.
En fait, on parlera d’une possible création de 1500 à 2000 logements avec commerces
et activités complémentaires. Ils amèneront alors des conséquences importantes
sur l’ensemble des services municipaux qui s’avéreront peut être insuffisants
pour l’accroissement de population de Viroflay.
Page 367. Estimation des coûts des mesures de compensation.
Le contenu de ce paragraphe est ridicule car il ne regarde le problème que par le petit
bout de la lorgnette.
Ce que les viroflaysiens attendent de l’étude d’impact, c’est de connaître d’un côté le
coût total de toutes les dépenses qui seront supportées par la Municipalité pour
assurer la viabilité des terrains et leur mise à disposition des futurs bâtisseurs et, de
l’autre côté, les recettes que la Municipalité peut attendre de la réalisation de ces
programmes.
En fait, dans ce dossier il devrait il y avoir l’incidence totale de cette ZAC des 5
îlots sur les finances de la ville donc, entres autres, sur les impôts des viroflaysiens.
***
En conclusion, l’étude d’impact présentée nous a fait une présentation presque
idyllique de la situation actuelle de Viroflay et des réalisations déjà presque
« ficelées » qui devraient se réaliser dans la ZAC des 5 îlots alors que nous
attendions des recherches de solutions avec, pour chacune d’entre elles, leurs
avantages et leurs inconvénients tenant compte des problèmes qui peuvent se
présenter dans chacun des îlots du projet.
Nous attendions aussi une ébauche de la politique architecturale qui sera mise en
œuvre dans ces 5 îlots, puis ensuite dans toute la ville de Viroflay, mais le dossier est
entièrement muet sur ce point.
Nous restons donc sur notre faim et attendons des réponses à toutes les questions que
nous avons posées.
Dans cette attente …
André BASSEZ. Président UUDP-Viroflay
15