Sept étudiants en soins infirmiers de la Croix-Rouge

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Sept étudiants en soins infirmiers de la Croix-Rouge
DIMANCHE 25 DÉCEMBRE 2016 LE PROGRÈS
ACTU SAINT-ÉTIENNE
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L A C OTONN E ÉDUC ATION
Sept étudiants en soins infirmiers de la
Croix-Rouge française en Afrique du Sud
Ils recherchent des fonds pour
financer leur stage de six semaines sur le continent africain.
C
ynthia Medjana, Anissa Abid,
Léo Perbet, Marouane Bouha,
Salim Ouatah, Chérine Doulache et
Foued Guilochi sont étudiants en
deuxième année en soins infirmiers à
la Croix-Rouge française. À mi-parcours de leur cursus, ils doivent effectuer un stage de six semaines qui se
déroulera du 10 mars au 21 avril.
« Animer le quotidien
des enfants orphelins »
Ces sept étudiants ont choisi de se
rendre en Afrique du Sud, dans la ville de Cape Town, pour entrevoir une
autre façon de vivre, côtoyer la pauvreté, découvrir d’autres techniques
de soins. Les uns prendront leur quartier au RTCHC (Retreat community
health center), un dispensaire de santé qui accueille des patients en journée et en consultations externes, les
autres iront dans un orphelinat médicalisé où sont dispensés des soins
d’urgence aux enfants, tels que des
vaccins.
De multiples raisons les incitent à effectuer leur stage à l’étranger. « Nous
souhaitons acquérir une plus grande
ouverture d’esprit, découvrir une cul-
n Les sept étudiants sont en deuxième année en soins infirmiers. Photo DR
ture du soin différente de celle de la
France. Ce stage sera bénéfique dans
le choix de notre orientation professionnelle. Aujourd’hui, nous ne savons pas encore bien si nous préférons travailler en tant que libéraux,
dans un hôpital social… Cette expérience professionnelle internationale et atypique sera donc l’occasion
pour nous de grandir en maturité, expliquent-ils. Ce projet nous permettra
BEAUBRUN/TARENTAIZE
Les habitants du quartier réunis pour Noël
aussi d’épauler des professionnels sur
place, d’animer le quotidien des enfants orphelins et d’en apprendre sur
les maladies de l’Afrique du Sud. »
Mais cette mission passionnante ne
sera possible qu’à la condition de réunir les fonds nécessaires pour leur
voyage et leur séjour sur place, soit
environ 3 000 euros par personne.
Pour parvenir à leurs fins, ils sont soutenus par l’ONG Freepackers et mul-
tiplient les actions. Ils seront, par
exemple, jusqu’à la fin du mois décembre chez Nocibé et Joué Club Andrézieux, pour confectionner de paquets cadeaux.
CONTACT Facebook :
www.facebook.com/events/12924835308
07840/; cagnotte en ligne :
www.leetchi.com/c/projets-de-etudiantsinfirmiers-11063268
BEL -AIR/ LE GOLF / CÔ T E- CHA U DE
Dernière soirée de la maison de quartier
n La salle était comble pour ce moment festif et émouvant.
Photo Mikaël MIGNET
n Des enfants en extase devant les tours de magie de Tony. Photo Josette GENTE
Vendredi soir, à la salle du club du Babet, le réveillon participatif a réuni les
habitants du quartier. L’association Vivre à Beaubrun - Tarentaize, porteuse
du projet, le centre social du Babet et Terrain d’entente, ont apporté leur
partenariat dans la préparation du décor et le déroulement de la soirée.
Jeunes et animateurs de la prévention de l’ACARS ont assuré la mise en
place de la salle et les courses. Une subvention de la Fondation de France a
permis de réaliser une animation de qualité, et une aide de la Banque
alimentaire a contribué à améliorer le buffet et a permis d’offrir des papillotes
à chaque enfant. Les familles se sont surpassées dans la confection des
plats et les bûches offertes par Vivre à Beaubrun Tarentaize ont été
unanimement appréciées. Les tours de magie de Tony ont captivé l’assistance qui a chanté et dansé jusqu’au milieu de la nuit grâce à Frank Corona.
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Jeudi soir, la maison de quartier de Côte-Chaude organisait une
dernière soirée, entre festivité et émotion, avant sa fermeture
définitive. Au programme, un apéritif suivi d’un repas et d’un
spectacle de magie proposé par Ludovic Cabut, de retour dans
un lieu qu’il connaissait bien puisqu’il y a pratiqué l’escrime.
« Au début, nous voulions organiser un repas partagé mais les
salariés ont insisté pour cuisiner, explique Jacqueline Rousson,
présidente de l’association. Nous avons juste demandé aux
participants d’apporter un dessert. » Avec plus d’une centaine
de convives, salariés et bénévoles de l’association ont mis les
bouchées doubles toute la journée pour préparer cette soirée.
« Il y a des familles, des seniors, des jeunes. Tellement de
monde que nous avons dû faire dîner les jeunes dans une autre
salle », précise, non sans émotion, Jocelyne Massot, directrice.
Ce moment partagé a permis à tous de se retrouver une
dernière fois. Des animatrices de l’association ont profité de
l’occasion pour projeter un diaporama retraçant les actions
menées par la structure ces dernières années.
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