dossier de présentation de projet création contemporaine

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dossier de présentation de projet création contemporaine
 DOSSIER DE PRÉSENTATION DE PROJET CRÉATION CONTEMPORAINE Présentation générale Israël Horovitz a toujours considéré l’écriture comme un moyen d’explorer de nouveaux domaines, d’élargir sa connaissance et son observation du monde dans lequel il vit, c’est pourquoi il ne s’est jamais cantonné à une forme ou à un genre : il écrit aussi bien des pièces longues que des formes courtes, des scenarii, des récits, des mémoires… Il a eu à cœur de transmettre cette volonté de recherche constante à la compagnie, et ce désir a guidé notre travail théâtral : après avoir monté Le Premier, une de ses premières œuvres, nous avons voulu continuer à nous confronter à cette écriture toujours en mouvement en proposant un montage de ses pièces courtes les plus récentes avec Horovitz (mis) en Pièces. C’est également cette idée de « mise en situation », de chantier autour du travail d’Israël, qui nous a amenés à choisir Phone Tag. Il s’agit d’une pièce écrite dans les années 90 pour la BBC, inédite en France, qui n’a été montée qu’une seule fois aux Etats Unis. Phone Tag Auteur : Israël Horovitz Traduction : Marie-­‐Astrid Périmony Direction artistique : Léa Marie-­‐Saint Germain Mise en Scène : Adrienne Ollé Scénographie : Emmanuel Mazé Création Lumières : Victor Veyron Vidéo et graphisme : Ghislain de Haut de Sigy Avec : Laura Chétrit, Arnaud Perron, Pierre-­‐Edouard Bellanca, Léa Marie-­‐Saint Germain et Pierre Khorsand. Stagiaire à la mise en scène : Louise Senoussi Résumé de la pièce Donald et Christy s'aiment. Elle vit à Londres, lui à New-­‐York. Il décide de lui faire une surprise et s'envole vers l'Angleterre pour passer le weekend avec elle. Malheureusement, elle a précisément choisi le même moment pour venir le rejoindre... De cette situation découle un véritable enchaînement de catastrophes, de quiproquo et de rendez-­‐vous manqués qu’Horovitz s'amuse à orchestrer avec sa virtuosité habituelle. Les comédiens se transforment et utilisent tous les moyens à leur portée pour incarner, à eux cinq, toute une galerie de personnages. La pièce se déroule au temps des répondeurs téléphoniques: le spectateur assiste, toujours avec une longueur d'avance, au ballet des messages que se laissent les protagonistes, et rit de les voir se manquer. 2 Note d’intention Ce texte a été conçu pour la radio. Donner corps à ce qui n’est écrit que pour des voix implique la prise d’un parti dramaturgique fort, cela demande d’écrire une histoire qui contient la pièce. Créer une « boîte à théâtre ». Il faut trouver une nécessité qui engage les comédiens à se mettre à incarner des voix qu’ils étaient au départ seulement censés donner à entendre. J’ai donc choisi de les placer au cœur d’un dispositif qui va les conduire à se mettre à jouer. J’aimerais que le spectateur puise assister à la création du spectacle en direct : que la troupe passe, devant lui, par toutes les étapes qui permettent de donner vie à un texte. La découverte du public, suivie de celle du décor va les obliger à accélérer le processus de création : il faut qu’ils racontent cette histoire, tout de suite, dans l’urgence de la représentation dans laquelle ils découvrent se trouver. Le lieu se met alors à agir comme une « boîte à théâtre » : la table autour de laquelle ils se trouvent se révèle être une structure capable de leur fournir tout ce dont ils ont besoin : un appui, un décor, des costumes, un support de projection… Je voudrais travailler sur la notion de « théâtre de crise », dont parle David Lescot : que se passe-­‐t-­‐il quand on doit faire « théâtre » avec les seuls moyens qu’offre un lieu, lorsque les comédiens sont mus par l’urgence d’une représentation dont ils n’ont pas étés avertis ? J’aimerais que les acteurs et les spectateurs soient plongés dans une atmosphère qui ressemble à un cauchemar récurrent des comédiens : se retrouver sur scène sans avoir répété, pour jouer un texte qu’on ne connaît pas. C’est pour cette raison que j’ai choisi de travailler avec un décor en carton, pour souligner l’idée d’un théâtre fait avec les moyens du bord : l’ingéniosité et le plaisir de jouer. Comme des enfants qui s’amusent plus avec l’emballage qu’avec le cadeau sophistiqué qu’il contient. 3 La scénographie est construite autour de la notion de jeu. Sur le plateau, deux structures en carton, qui se présentent d’abord comme deux blocs massifs et encombrants, mais qui se révèlent capables de représenter tous les lieux de la pièce grâce aux manipulations des acteurs: l’appartement des personnages, un restaurant, une cabine téléphonique, un court de tennis… L’intervention de la vidéo en direct va permettre aux acteurs d’élargir l’espace de jeu, de donner à voir des événements qu’on peut difficilement montrer sur un plateau : un accident de voiture, par exemple, en en proposant un film artisanal qui le rend tout de suite identifiable pour le spectateur. De la même façon, la musique intervient comme un moyen pour les acteurs de donner à entendre l’histoire qu’ils doivent raconter. Avec leur seul savoir-­‐faire, l’un joue de la guitare, l’autre du melodica, pour créer une ambiance sonore qui accompagne le spectateur dans la compréhension du lieu où il se trouve, au moyen de reprises de chansons connues : « London Calling » pour Londres, par exemple… Diriger des acteurs. J’ai choisi ce texte parce qu’il me semble fournir de nombreuses pistes à explorer sur le plan de la direction d’acteurs. Le postulat de départ est que les comédiens n’ont qu’un minimum de moyens pour faire parvenir au spectateur toute la complexité de cette comédie à tiroirs, et très peu d’avance du point de vue de l’intrigue. Il faut donc qu’ils développent un état d’alerte qui leur permette de rassembler tout leur savoir-­‐faire pour le mettre au service du personnage, du lieu où de la situation qu’ils doivent évoquer. L’acteur doit pouvoir tour à tour rendre compte d’un personnage (un trentenaire comme une vieille dame), ou d’un lieu (en se transformant en serveur s’il s’agit d’un restaurant, par exemple), s’il ne dispose de rien d’autre pour en faire état. 4 De cette situation de crise va apparaître le comique qui est au cœur du texte : les malentendus successifs entre les personnages seront relayés par le désarroi des acteurs qui doivent livrer une véritable performance pour interpréter, à eux cinq, la galerie de personnages présente dans la pièce. De la même façon ils devront faire montre de la plus grande imagination pour représenter, avec les seuls moyens fournis par ces blocs de carton, des lieux et des évènements très divers. Explorer différentes façons de raconter l’histoire. Enfin, ce qui m’intéresse dans cette pièce, c’est qu’elle permet de raconter une histoire en utilisant différentes modalités du théâtre. A partir du moment où il y’a nécessité pour les comédiens de « faire théâtre », ils ont à leur disposition un choix assez large de types de narration. Ils vont tout d’abord donner l’histoire à entendre, par leur seule voix, puis alterner entre une forme de théâtre récit, dans laquelle ils rendent compte d’événements qui leurs sont arrivés mais que nous ne les voyons pas vivre, et le jeu « en direct » de scènes. La pièce permet le passage d’un temps théâtral à un autre, au cœur de l’intrigue. La pièce, de par sa complexité d’intrigue et les possibilités qu’elle propose me paraît donc un vivier d’expériences à conduire, de solutions à trouver. Le spectacle est fondé sur un contrat passé entre les acteurs et les spectateurs : les premiers vont conter aux seconds cette comédie au rythme effréné, en utilisant les moyens les plus efficaces et ludiques dont ils disposent. Adrienne Ollé, juin 2013 « Le spectateur vient voir l'acteur s'exécuter. Cette dépense inutile lui active la circulation des sangs, pénètre à neuf ses vieux circuits. Un spectacle n'est pas un bouquin, un tableau, un discours, mais une durée, une dure épreuve des sens : ça veut dire que ça dure, que ça fatigue, que c'est dur pour nos corps, tout ce boucan. Faut qu'ils en sortent, exténués, pris du fou-­‐rire inextinguible et épatant. » Novarina 5 Extraits du texte 1) ANNONCE DU REPONDEUR DE DONALD, AMERICAIN, LA QUARANTAINE PASSEE DONALD: Bonjour, vous êtes bien chez Donald. Je ne suis pas là pour le moment alors laissez-­‐moi un message après le bip sonore ou bien parlez à Geraldo, l'homme armé jusqu’aux dents qui garde mes animaux. Merci ! SERIE DE "BIP" PUIS ON ENTEND UNE VOIX D'ORDINATEUR: REPONDEUR : Vendredi, 4 janvier, 19H01 (heure de NY) MESSAGE DE CHRISTY SUR LE REPONDEUR. ELLE A UNE QUARANTAINE D'ANNEES ET PARLE AVEC UN ACCENT DU SUD DE LONDRES. CHRISTY : Allo Donald, c'est Christy. On est vendredi midi. Je suis à l'aéroport d'Heathrow, je prie pour que ma surprise ne tombe pas à l'eau : je viens passer le week-­‐end à New-­‐York ! J’étais dans ma voiture, à Fulham et j’ai vu un couple s’embrasser et tu me manques et je veux passer le week-­‐end avec toi, alors, quand tu écouteras ce message, lève la tête. Je suis dans le ciel ! On se voit dans 6 heures à New-­‐York ! Bye ! 2) DONALD : Christy, je n'ai pas dormi de la nuit et je n'ai pas arrêté de penser au fait que... On ne s'inquiète jamais de ce qui n'arrive pas. On ne se préoccupe que de ce qui arrive ! Je ne parle pas seulement de « nous », mais des gens en général !... On n'entend jamais quelqu'un dire « Comment ça se fait qu'il ait eu une attaque et pas moi? » ou alors « Pourquoi cette voiture l’a renversé lui et… pas moi ? » On s'inquiète parce que tout ce qui est tragique est aléatoire mais on ne pense pas au hasard de ce qui n'arrive jamais ! Je suis devenu obsédé par cette théorie, Christy ! Combien d'occasions chacun on a manqué, dans notre vie ? Toi et moi ? Est-­‐ce qu’on est complètement en train de passer à côté de notre vie ? (Il rit) je suis ridicule à déballer tout ça comme un malade !... Enfin voilà, c'est pour ça que je suis venu ici, pour être avec toi, pour vivre dans l'instant présent. Il y a tant de choses entre nous qui ne se passent pas et qu’on pourrait réaliser. Tu comprends ? Je veux qu'on prenne notre vie en mains, ensemble... qu'on se consacre plus de temps l'un à l'autre ! J’ai quarante ans passés et tu as la quarantaine... On doit agir. Nos parents sont comme ils sont. Nous c'est nous! C'est notre vie, nos possibilités. Bref, il faut qu'on parle! Où que tu sois, quand tu écouteras tes messages et plus particulièrement celui-­‐là, rentre à la maison... je t'attends et je t'aime. 6 Israël Horovitz (auteur) Originaire du Massachusetts, la carrière d’Israël Horovitz débute à New York en 1967. Acteur, metteur en scène, nouvelliste, et scénariste pour le cinéma, il n’a pas cessé d’écrire depuis. Ses pièces les plus connues, interprétées notamment par Al Pacino, Richard Dreyfuss, Diane Keaton, Gérard Depardieu, Pierre Dux, Jane Birkin, sont Le Premier, Sucre d’orge, Clair-­‐ obscur, L’indien cherche le Bronx, Le Baiser de la veuve. Inspiré par Beckett, Ionesco, le théâtre réaliste américain des années 50, Israël Horovitz est l'auteur de plus de cinquante pièces de théâtre traduites à ce jour dans une vingtaine de langues différentes et jouées sur toutes les scènes du monde. C’est le dramaturge américain vivant le plus joué en France. Parfois absurde pour mieux nous faire réfléchir, souvent drôle pour mieux nous bluffer, toujours incisif pour mieux nous croquer, il séduit sans complaisance. Il a récolté de nombreuses distinctions parmi lesquelles on peut citer deux Obie Awards (Molières Américains), un Emmy Award, le prix du Jury du Festival de Cannes, le prix de littérature décerné par l’Académie Américaine des Arts et des Lettres, ainsi que le titre de Commandeur des Arts et des Lettres. Ses Mémoires “Un New-­‐Yorkais à Paris” sont parues en 2011 aux Editions Grasset. Israël Horovitz est représenté en France par Marie-­‐Cécile Renault, MCR-­‐Agence Littéraire. L’Auteur et la Compagnie En France j’ai plusieurs familles, dont la Compagnie des Aléas. (…) En 2009, Léa Marie-­‐Saint Germain a mis en scène six de mes pièces courtes inédites en France sous le titre « Horovitz (mis) en Pièces ». Le spectacle a voyagé en Avignon et il a été repris à Paris. Après le Théâtre de Poche Montparnasse, des dizaines de reprises du Premier ont eu lieu à Paris, dont les plus inoubliables sont celle de la compagnie Hercub’, et plus récemment, celle de la compagnie des Aléas, dans la mise en scène totalement époustouflante de Léa Marie-­‐Saint Germain. Extraits des mémoires d’Israël Horovitz, Un New -­‐Yorkais à Paris 7 La Compagnie des Aléas La compagnie des Aléas s’est formée en mars 2008, à l’initiative de six comédiens issus de la classe “Acting in English” du Cours Florent. A travers cette association, leur objectif était clair: promouvoir la création américaine contemporaine, à Paris et en province, et cela avec le répertoire et l’appui inconditionnel du dramaturge newyorkais Israël Horovitz. Tout commence avec “Le Premier” en 2008, atelier de fin d’études primé au Cours Florent (Meilleure interprétation d’ensemble), succès du Off 2008 et 2012, et repris au Théâtre de Poche Montparnasse en 2013. Puis, “Horovitz (mis) en Pièces”, ensemble de sept pièces courtes, succès du Off 2011 et 2012, primé par le Club de la Presse et repris pendant six mois au Théâtre de Ménilmontant. Ces deux spectacles sont mis en scène par Léa Marie-­‐Saint Germain, qui est également directrice artistique de la compagnie depuis sa création. Depuis cinq ans la compagnie a noué une relation privilégiée avec Israël Horovitz, qui lui a accordé sa confiance en lui réservant la traduction de textes inédits et en l’accompagnant tout au long du processus de création. Avec “Phone Tag”, la compagnie continue son travail de collaboration avec l’auteur en choisissant cette fois l’adaptation d’une pièce radiophonique. Sélectionnée dans le cadre du Concours Pass’Portes 2013 à l’Ile de Ré, la « maquette » de 40 minutes présentée au public et au jury du festival rencontre un grand succès qui encourage la troupe à créer la pièce dans sa globalité. Revue de presse Avec un burlesque outré, un jeu au bord de l'hystérie et un goût evident pour la plaisanterie un peu potache, la troupe accentue la tendance d’Horovitz à provoquer la réflexion par le rire. Une intuition des plus justes. Le dynamisme forcené des comédiens, la vitesse à laquelle ils enchaînent leurs mauvais tours le confirme: nous assistons à une parodie de l’ultralibéralisme au comique de répétition bien huilé. POLITIS Quelle troupe ! Quel souffle ! La pièce d’Israël Horovitz est un diamant et servie par une kyrielle de comédiens frénétiques, qui font de ce spectacle un des meilleurs proposés actuellement, bien loin des "seuls-­‐en-­‐scène" pauvrets et sinistres, du Théâtre, du vrai, du saignant, de l’incarné, avec du monde qui joue, qui transpire, qui brûle. FROGGY'S DELIGHT
Ces jeunes comédiens ont bien su saisir l’esprit d’Horovitz, entre noirceur, humour et poésie. Impossible de les citer tous, mais pas un ne démérite. Ils forment surtout, sous la houlette de Léa Marie-­‐Saint-­‐Germain, une vraie compagnie. LES TROIS COUPS La Compagnie des Aléas nous montre ici tout son talent et sa somptuosité. Les comédiens sont jeunes mais ont une aura et un charisme digne des grands noms du théâtre. Leur jeu est fouillé, précis, minutieux. LA MARSEILLAISE 8 Phone Tag au Festival Pass’Portes 9 L’équipe ADRIENNE OLLÉ (metteur en scène) Adrienne a suivi les cours de Francine Walter, puis de l’école Claude Mathieu, et de Delphine Eliet à l’École du Jeu. Comédienne au théâtre dans Nous, les Héros, de J-­‐L Lagarce, Les Cancans de Goldoni, High shoes d’Emilie Chesnais, elle a également été l’assistante de Francine Walter au Théâtre La Bruyère pendant plusieurs années, avec qui elle a notamment adapté et monté Les Caractères de La Bruyère, puis celle d’Antonia Malinova, avec qui elle a collaboré à la mise en scène de La Vie de Galilée de Brecht, pour Avignon 2010. Elle signe la mise en scène d’Italienne Scène de J-­‐F Sivadier pour le festival Mise en Capsules, de Gouaches, de Jacques Serena en résidence aux Arènes de Nanterre, et de Rituels, un montage autour de textes d’Obaldia et Philip Roth. Elle rejoint la compagnie des Aléas en 2010 et collabore à la mise en scène d’Horovitz (mis) en Pièces, spectacle dans lequel elle reprend plusieurs rôles (au festival d’Avignon en 2011 et 2012 et au théâtre de Ménilmontant en 2012). En 2011, elle intègre un Master professionnel en mise en scène et dramaturgie à l’Université de Nanterre, et suit des ateliers sous la direction de David Lescot, Sabine Quiriconi, Dominique Boissel, Michel Cerda, Georges Lavaudant, François Rancillac, Marie-­‐Christine Somma, Daniel Jeanneteau, Micheline et Lucien Attoun… En 2012, elle est stagiaire à la mise en scène sur le spectacle Une Faille, de Mathieu Bauer, au CDN de Montreuil. EMMANUEL MAZÉ (scénographe) Après une formation de décorateur dans une école d’arts appliqués de Paris, Emmanuel Mazé fait ses premières armes sur les plateaux de cinéma, où il signe, entre autres, les univers des films d’Ambroise Michel, d’Antoine Besson, d’Annie-­‐Claire Alvoet ou encore ceux de Julien Paolini. La décoration éphémère (et sa formation de comédien aux Cours Simon) l’amène tout naturellement vers le théâtre où il crée ses premières scénographies pour la compagnie «Les Petites Ecuries», puis récemment celles des compagnies «0,10», «Qui Porte Quoi ?» et « Les Aléas ». Il officie régulièrement pour la télévision, pour des programmes du Grand Journal de Canal + notamment. En parallèle, il inscrit son style dans la décoration du « Corillys», un restaurant de la butte Montmartre. Récemment, il vient d’être sollicité pour assurer la direction artistique de «French Addict» une Pastry-­‐Art-­‐Concept de New York. 10 LAURA CHÉTRIT (comédienne) Après une première formation au théâtre Espace Paris Marais, Laura intègre les cours Florent en 2005 pour une formation de trois ans. Elle joue notamment dans la création Les Funambules m.e.s Colin Vuagnat, est Ingrid dans l’atelier primé Histoire de Roberta, de Philippe Minyana m.e.s Mats Besnardeau et Guillaume Delvingt ou encore Lady Anne dans Richard III. Elle s’illustre également dans plusieurs courts-­‐ métrages comme Qui sera le maître, de Sylvain Robineau. Laura a également participé au festival « Le printemps des poètes », comme lectrice. En janvier 2010 elle intègre la Compagnie des Aléas et joue dans le spectacle Horovitz (mis) en Pièces. ARNAUD PERRON (comédien) Il intègre le cours Florent en 2004 pour une formation de quatre ans, où il se forme sous la direction de Beata Nilska, Christian Croset et Jean-­‐Pierre Garnier. Il s’illustre dans Les Censi, d’Antonin Artaud, et la pièce de Pierre Note Moi aussi je suis Catherine Deneuve, jouée au Théâtre des Deux rêves pendant plusieurs semaines. Arnaud a également participé au festival d’été Festivrac, et au festival »Lire en fête », à Paris. Il est aussi un des membres fondateurs de la Compagnie des Aléas, où il interprète le rôle d’Arnall dans Le Premier. Il participe en 2009 à la pièce Le fait d’habiter Bagnolet, de Vincent Delerm, m.e.s par Frédérick Baudemont. Depuis 2010, il co-­‐écrit et réalise plusieurs court-­‐métrages pour la compagnie, ainsi que pour des appels à projets et festivals. Il a d’ailleurs remporté le Prix du Meilleur Montage au concours des 48 heures du Court Métrage. LEA MARIE-­‐SAINT GERMAIN (comédienne) C’est au collège, à Paris, qu’elle fait ses premiers pas sur les planches avant d’intégrer en 2004 le cours Florent, pour y suivre une formation de quatre ans. Elle y suit notamment les cours d’Acting in English de Lesley Chatterley avant de devenir son assistante pour l’année 2006/2007. Elle se tourne rapidement vers la mise en scène et monte Le Premier, d’Israel Horovitz, atelier primé à Florent dans le cadre des travaux de fin d’études. Elle crée alors sa compagnie, dont elle devient la directrice artistique. En 2008, elle interprète le rôle de Marie dans La Lucarne de Jacqueline Harpmann, adaptée au théâtre par Caroline Wouters, au Théâtre du Funambule-­‐Montmartre. Elle traduit et met en scène de nouveaux textes d’Israel Horovitz dans une création intitulée Horovitz (mis) en pièces, en collaboration avec l’auteur. En 2010, elle interprète le rôle de Jackie dans les spectacles bilingues pour enfants, Jackie and the Giant, et Jackie and the Horrible Family, sous la direction de Jonathan Perrein, et reprend le rôle de Molly dans Le Premier. 11 PIERRE-­‐EDOUARD BELLANCA (comédien) Il entre au cours Florent en 2004, où il suivra les formations de Beata Nilska et Michèle Harfaut. Il rejoint également la classe d’Acting in English de Lesley Chatterley, qui le dirigera dans Peepshow, True Love et Love’s Fire. Il est un des membres fondateurs de la Compagnie des Aléas, où il joue le rôle de Fleming dans Le Premier (au théâtre des Déchargeurs en 2012 et au théâtre de Poche Montparnasse en 2013). En 2008, il joue dans Barouf à Chioggia, de Goldoni au Théâtre Clavel, puis au Théâtre du Gymnase. En 2009, il interprète le rôle du Géant dans le spectacle bilingue pour enfants, Jackie and the Giant, sous la direction de Jonathan Perrein. Depuis 2010, il co-­‐écrit et réalise plusieurs court-­‐métrages pour la compagnie, ainsi que pour des appels à projets et des festivals. Il a d’ailleurs remporté le Prix du Meilleur Montage au concours des 48 heures du Court Métrage. Il joue dans le spectacle Horovitz (mis) en Pièces au festival d’Avignon en 2011 et 2012 et au théâtre de Ménilmontant en 2012. PIERRE KHORSAND (comédien) Après une première formation au Cours Simon, Pierre intègre le Cours Florent en 2001. Il travaille avec des professeurs tels que Beata Nilska, Michel Fau, et Christian Crozet. Il joue dans Le Retour, de Harold Pinter, Le Médecin malgré lui, de Molière, L’Architecte et Le Forêt, d’Olivier Py, mais aussi Corrida, création de Denis Barronet, au Théâtre du Rond-­‐Point en 2009. Il participe également à plusieurs sketches pour la télévision, sur Canal + et France 5, ainsi que différents courts et longs-­‐métrages pour le cinéma. Fin 2009, Pierre rejoint la Compagnie des Aléas et reprend le rôle de Dolan dans Le Premier. En 2010, il joue dans Le Rouge-­‐Gorge, de Eugène Labiche, au Théâtre du Nord-­‐Ouest. Contact Compagnie des Aléas 130, boulevard Pereire, 75017 Paris Léa Marie Saint Germain 06 62 23 97 04 Adrienne Ollé 06 75 03 65 51 [email protected] www.compagnie-­‐des-­‐aleas.com 12