3 Tout change, rien ne change - Société des agrégés de l`Université
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3 Tout change, rien ne change - Société des agrégés de l`Université
Sommaire éditorial 3 Tout change, rien ne change ! Blanche Lochmann Actualités Commentaires et analyses 4Obligation de service : une interprétation contestable des textes Vie de la société 31 Communiqués de presse 35 Réunions du Bureau 40 Vœux du comité du 25 novembre 2012 Textes et documents 45 Lu au BO 5Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche 46Informations 8Professeur agrégé handicapé : cadre légal et réalités Mathilde Morisset Fénery 47 Journée d’étude 2012 : bilan Dossier spécial : stagiaires 12 Stagiaires : votre situation Blanche Lochmann 14 Mouvement 2013 : 10 conseils Rémi Luglia 15 Les agrégés 2012 : liste des lauréats des concours de l’agrégation Réflexions et débats 48 Regards anciens, nouvelles perspectives Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire Jean-Michel Léost 50 Tribune libre L’agrégation, un handicap ? Gérard Abensour 51 Activités des sociétaires Notes de lecture 62 Entre nous 63 Fiche d’abonnement éditorial Tout change, rien ne change ! L’histoire présente de bien troublantes coïncidences. À l’heure où l’on attend la loi d’orientation sur l’école et où circulent, dans une grande confusion, projets et contre-projets plus ou moins bien construits, je retrouve, dans nos archives, d’anciens numéros de L’Agrégation et lis l’éditorial écrit par Jean Marchais, Président de la Société des agrégés, il y a maintenant cinquante-cinq ans1. Soulignant à quel point les grands problèmes (effectifs, recrutement des maîtres, revalorisation des traitements) se posent avec acuité sans avoir trouvé de solution, il s’exclame « Témoignage éclatant de l’efficacité d’une politique scolaire, certes riche en promesses, mais singulièrement pauvre en réalisation ! ». Ces propos ont aujourd’hui une résonnance singulière. Nos lecteurs trouveront dans ce numéro les vœux du Comité de la Société des agrégés, une contribution aux « assises de l’ESR », marques que la Société des agrégés ne se résigne pas au fil des ans et qu’elle continue à faire entendre sa voix et à participer au débat éducatif, refusant d’abandonner ce à quoi elle croit et ce qu’elle défend. Ils trouveront également le résumé de notre journée d’étude, destinée à nous permettre d’aborder, avec le recul nécessaire à l’acuité de la réflexion, le sujet complexe de l’évaluation. Les stagiaires qui s’apprêtent – je l’espère bien vivement – à nous rejoindre découvriront également quelques conseils afin que leur année de stage se déroule dans de bonnes conditions : qu’ils se persuadent que nous serons à leurs côtés, tout au long de leur carrière pour les aider et les soutenir. Qu’ils sachent aussi que la Société des agrégés a besoin d’eux pour continuer à promouvoir l’agrégation et à défendre un enseignement de qualité pour nos élèves et nos étudiants. Une autre coïncidence : Jean Marchais terminait son éditorial sur une note encourageante, considérant que l’accessoire n’était pas inutile. 1957 est en effet l’année de l’invention de la couverture en couleurs de L’Agrégation, qu’il présentait en ces termes : « Nos lecteurs l’auront remarqué, L’Agrégation fait peau neuve. Si cette innovation limitée pour l’instant à la couverture (…) ne déplaît pas à ceux qui nous lisent, nous sommes disposés à en envisager d’autres. Que chacun ici nous donne son sentiment. Mais prétendra-t-on encore que nous sommes des traditionalistes à tous crins ? » Depuis son tout premier exemplaire jusqu’à aujourd’hui, notre Bulletin a bien changé. La publicité s’est invitée dans les années 50 avant de disparaître, la couverture a évolué : papier mat puis glacé, nouvelle présentation du sommaire, évolution du vert, de l’arrière-plan2… Voici la contribution du Bureau élu en juin à cette vivante histoire : une nouvelle couverture mettant en valeur les titres, l’apparition du vert à l’intérieur du numéro dans les titres et soustitres, le retour aux deux colonnes des années 20, un lien étroit avec la publication, sur le site web, de textes et de documents permettant d’illustrer les articles sans alourdir le numéro3. Ces changements, dictés par le souci de rendre toujours plus accessibles nos informations et plus agréable à lire notre revue, permettent également d’économiser un tiers du prix habituel d’impression qui commençait à devenir lourd pour notre budget en cette période de crise et de diminution des subventions publiques. Mais tous nos efforts seraient vains si cette maquette n'était pas le réceptacle de vos contributions et de vos réflexions. L'Agrégation doit vivre pour et par les adhérents : écrivez maintenant ! Blanche Lochmann 3 décembre 2012 1. J. Marchais, L’Agrégation, Août-Septembre 1957, p.4. 2. Retrouvez quelques exemples de cette évolution sur notre site www.societedesagreges.net. 3. C ette publication complémentaire est signalée par un petit @. L’Agrégation N°460 / 3 Actualités Commentaires et analyses Obligation de service : une interprétation contestable des textes Des disparités inadmissibles Les maxima de service des professeurs sont fixés par décret : le décret 50-581 du 25 mai 1950 pour le personnel enseignant des établissements secondaires1 ; le décret n° 61-1362 du 6 décembre 1961, concernant plus particulièrement le personnel enseignant dans les sections de techniciens supérieurs. Au moment de l’établissement des ventilations de service (VS), de nombreux collègues ont constaté des différences par rapport à leur VS de l’année précédente, ainsi que des disparités importantes dans l’interprétation des décrets d’une académie à l’autre, voire d’un établissement à l’autre : ces divergences portent notamment sur les modalités d’attribution de l’heure de première chaire, le calcul des minorations ou des majorations de service, la pondération des heures en section de technicien supérieur ou en CPGE pour les professeurs en service partagé. Les causes de cette situation Cette situation s’explique par plusieurs causes : – Le décret n° 2007-187 du 12 février 2007, dit « de Robien », qui modifiait le décret de 1950, a été publié le 12 février 2007, puis abrogé le 31 août de la même année. On en revenait donc, dès la rentrée 2007-2008 aux dispositions du décret de 1950. Mais dans l’intervalle, était publiée au BO n° 16 du 19 avril 2007, par mesure de « simplification administrative », la circulaire n° 2007-080 du 6 avril 2007 (NOR : MENI0700909C) abrogeant plusieurs circulaires et notes de service, dont certaines apportaient un éclairage sur les 4 / L’Agrégation N°460 obligations règlementaires de service des professeurs2. Il s’en est suivi des interprétations locales et diverses des décrets. – La réforme du lycée, avec l’introduction de groupes nouveaux et du tronc commun dans plusieurs disciplines, a suscité des interprétations restrictives pour l’attribution de l’heure de première chaire et extensives pour les majorations de service. Il apparaît ainsi, comme la Société des agrégés l’avait dénoncé dès le début du processus d’élaboration de la réforme, que les modifications structurelles, censées apporter une valeur ajoutée pédagogique, avaient un objectif principalement budgétaire. – Les recteurs peuvent donner des instructions en ce sens. La précédente année scolaire, dans l’académie de Lille, une note de service réduisait les possibilités du bénéfice de l’heure de première chaire et facilitait les augmentations de service (voir n° 453 de L’Agrégation). D’une façon générale, l’insuffisance des dotations horaires peut conduire les chefs d’établissement à de tels choix. Mettre fin à ces pratiques arbitraires Il doit être mis fin à ces pratiques arbitraires, qui ont en outre des conséquences financières importantes : selon l’interprétation des textes, l’écart de revenu mensuel peut aller de 200 à 400 €. Il n’est pas admissible qu’un professeur travaille autant, voire davantage, pour être moins rémunéré. C’est pourquoi la Société des agrégés est intervenue auprès de la Directrice Générale des Ressources Humaines pour lui demander de préciser aux instances concernées (rectorats, inspections académiques) que l’interprétation des décrets fixant les obligations de service d’un professeur doit être faite dans le sens le plus favorable, comme c’était le cas auparavant. n 1. Décret 50-582 du 25 mai 1950 pour les personnels des établissements publics d’enseignement technique. 2. C’est le cas, par exemple, de la Note de service du 31 janvier 1952 : Séances de travaux pratiques et détermination du maximum de service - (RLR 802-1). Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche Les nombreuses missions attribuées à l’enseignement supérieur (notamment la formation initiale et continue ; la recherche scientifique et technologique, la diffusion et la valorisation de ses résultats ; l’orientation et l’insertion professionnelle ; la diffusion de la culture et l’information scientifique et technique) reposent sur un même principe : celui de la transmission, celui du rapport entre celui qui a appris et celui qui est appelé à savoir. Toute réforme, toute étude doit d’abord revenir à cette relation essentielle et considérer les conditions dans lesquelles et auxquelles est possible cette transmission, ce qui la favorise, ce qui lui nuit. La Société des agrégés de l’Université est la seule association regroupant, parmi ses adhérents, des enseignants qui interviennent selon toutes les modalités statutaires dans toutes les catégories d’établissements d’enseignement supérieur : professeurs des universités, maîtres de conférences, professeurs associés, agrégés préparateurs, Pr.Ag, Ater, doctorants contractuels, vacataires. Au-delà des points de vue et des intérêts qui sont propres à chacune de ces catégories, ils ont tous la préoccupation majeure, le souhait profond et l’objectif commun de transmettre aux étudiants des connaissances et des savoirs dont ces derniers puissent pleinement tirer profit, quel que soit leur avenir professionnel. De cet objectif commun, se déduisent un certain nombre de conditions : – L’enseignement ne doit pas être le parent pauvre de la recherche : il n’y aura jamais de bonne recherche sans un enseignement solide ; – L’excellence ne peut être atteinte sans une transparence absolue (pour les étudiants, information sur la qualité des cursus et sur les conditions d’obtention des diplômes ; pour les professeurs, transparence des procédures de recrutement) ; – Les conditions matérielles offertes aux enseignants comme aux étudiants doivent leur permettre de mettre toute leur énergie à la seule recherche de l’excellence. La Société des agrégés souhaite rappeler, comme elle l’a fait dans sa contribution à la concertation sur la « refondation de l’école de la République », que c’est de l’intérêt de l’étudiant qu’il faut partir pour redéfinir les priorités de l’Université. Il convient de ne viser que l’intérêt de l’étudiant, étranger à tous les intérêts particuliers. L’intérêt de l’étudiant n’est pas l’intérêt des professeurs, ni celui des chercheurs, ni celui de l’administration, ni celui des différents syndicats ou instances représentatives. L’intérêt de l’étudiant n’est pas non plus pris en compte L’Agrégation N°460 / 5 Actualités Commentaires et analyses par les classements internationaux : on voit trop souvent aujourd’hui l’étudiant devenir le levier d’obtention de financements. Cette réflexion repose sur la définition de ce que l’Université doit proposer aux étudiants et de ce qu’ils sont en droit de lui demander. Un enseignement pour les étudiants Il est de l’intérêt de l’étudiant de bénéficier d’un enseignement dispensé par des professeurs lauréats de l’agrégation. – L ’agrégation a validé des compétences pédagogiques. Les épreuves écrites permettent de s’assurer que le futur professeur maîtrise les exercices qu’il proposera à ses étudiants, les épreuves orales permettent de juger de son aisance, de sa force de conviction devant un public. – L’agrégation, par les exercices dont elle exige la maîtrise, certifie que ses lauréats possèdent, dans leur discipline, la capacité à exposer un raisonnement complexe de manière claire, didactique et ordonnée. Ces capacités sont immédiatement utilisables dans l’enseignement dispensé à l’Université. Les étudiants de premier cycle ont avant tout besoin de repères clairs et de la constitution de fondements solides dans la matière qu’ils ont choisie. Les préparationnaires aux concours de recrutement des professeurs ont besoin de travailler au contact des lauréats du concours le plus exigeant. – L’agrégation permet de développer au plus haut niveau la réflexion et l’articulation des connaissances grâce à la diversité des épreuves et à un haut degré d’exigence validé par des exercices réalisés en temps limité. Il est de l’intérêt de l’Université de modeler son enseignement à l’aune de l’agrégation et sur les épreuves qui la composent. – Les épreuves d’agrégation se déroulent de manière anonyme, nationale et sans aide 6 / L’Agrégation N°460 extérieure. Les universités qui s’arment de dispositifs de plus en plus complexes et coûteux visant à démasquer la fraude peuvent trouver dans les épreuves d’agrégation et les conditions d’entraînement au concours des moyens simples de parer aux formes de tricheries les plus nuisibles. – L’agrégation, qu’on le veuille ou non, est un instrument de mesure des performances de chaque établissement : il n’est pas étonnant de voir s’opposer à ce système ceux qui ont les performances les moins régulières. Un enseignement compétitif et réhabilité L’étudiant bénéficie indirectement de la qualité de la recherche d’une université. En revanche, il bénéficie directement de la qualité de l’enseignement : l’Université peut tout à fait manquer sa mission à l’égard des étudiants tout en développant un profil de recherche bien évalué par les différents classements. La Société des agrégés considère la mission d’enseignement comme l’honneur de l’Université et non comme une servitude. Séparation des tâches destructrice de valeur – L a séparation cours magistral/travaux dirigés a montré ses limites : elle est pédagogiquement inopérante parce qu’elle s’accompagne d’incohérences et de répétitions. – Les tâches d’enseignement sont toutes d’une égale noblesse : cours, correction des copies, jury d’examen. Il n’est pas concevable qu’elles soient réservées à telle ou telle catégorie du bas ou du haut de l’échelle. – L’agrégation est fondée sur une culture de l’exercice et de la transmission d’un savoir-faire et non de la conférence écoutée passivement. Dans la compétition internationale – L ’agrégation est considérée par nombre d’universités, notamment en Amérique du Nord, comme un véritable label d’excellence pédagogique. Elle est prise en compte comme telle dans les recrutements de professeurs. – Dans de nombreux systèmes universitaires, les processus menant à l’acquisition du doctorat conjuguent très souvent recherche et examens en temps réduit d’un haut niveau. Ainsi par exemple, certaines universités américaines prestigieuses prévoient, comme première étape du PhD, des séries d’épreuves dont l’esprit et le niveau ne sont pas éloignés de l’agrégation. Avec l’agrégation, la France dispose déjà d’un outil éprouvé et performant. seul que les agrégés sont attachés mais à la réalité de la formation d’excellence qu’il désigne. Vidé de ses caractéristiques essentielles (concours anonyme et national, préparation généraliste de haut niveau, épreuves académiques classiques, évaluation des compétences pédagogiques), le concours réduit à son seul nom verrait ses bénéfices disparaître. @ Retrouvez l’intégralité de la Contribution (comprenant les vœux du Comité) sur www.societedesagreges.net. Une certification unifiée et unifiante Contre la diversité nocive de situations – L ’hétérogénéité des statuts, sans qu’elle repose toujours sur des critères objectifs et transparents, introduit un sentiment d’arbitraire et d’injustice. – L’agrégation, marqueur d’excellence, permet d’attester la valeur académique lors des recrutements dans le supérieur, d’une façon objective, indépendamment des particularismes locaux, tant décriés dans le recrutement des enseignants chercheurs. – Elle est la garantie du niveau national : le niveau des professeurs est ainsi garanti sur tout le territoire et dans toutes les académies. Rendre sa place à l’agrégation – I l est vain pour l’Université française de penser qu’elle pourra se détacher d’une formation et d’un concours auquel son destin est associé depuis près de 250 ans. C’est grâce à ce concours qu’elle a formé son personnel, qu’elle a assuré son rôle dans l’ensemble du système éducatif et qu’elle a maintenu son niveau d’excellence. – L’Université a bien plus intérêt à revendiquer l’agrégation comme son patrimoine plutôt qu’à le dissimuler ou à le mettre au rebut. – Que nul ne s’y trompe : ce n’est pas au nom L’Agrégation N°460 / 7 Actualités Commentaires et analyses Professeur agrégé handicapé : cadre légal et réalités Depuis le début de l’année, la Société des agrégés a été alertée par plusieurs collègues sur les difficultés rencontrées pour faire reconnaître leurs droits dans le cadre de demande de postes adaptés. Les professeurs agrégés affectés dans l’enseignement supérieur (PrAg) sont particulièrement touchés par les contradictions entre les différents textes. Voici un point de la situation. 1. Rapport budgétaire du député Alain Tourret relatif à la lutte contre les discriminations dans la fonction publique, octobre 2012. 8 / L’Agrégation N°460 Le cadre général La loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées définit le handicap comme « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. » Cette loi institue de très nombreux droits pour les personnes handicapées, notamment le principe du droit à la compensation du handicap, la réaffirmation de l’obligation d’emploi d’un seuil de 6 % de personnes bénéficiaires de l’obligation d’emploi y compris dans la fonction publique, avec pour celle-ci la création du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) dont les recettes sont constituées par la collecte d’une contribution annuelle auprès des employeurs publics ne respectant pas l’obligation d’emploi, ou encore l’obligation pour l’employeur de prendre les mesures appropriées, en fonction des besoins dans une situation concrète, pour permettre à une personne handicapée d’accéder à un emploi, de l’exercer et d’y progresser, sauf si ces mesures lui imposent une charge disproportionnée. ou de sa mission et qu’elle consiste à refuser le bénéfice d’un droit accordé par la loi ou à entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque ». Les discriminations en raison de l’état de santé ou du handicap ont représenté 22 % des dossiers traités par l’ex- Halde, (aujourd’hui remplacée par le « Défenseur des Droits »), entre 2005 et 2011 et le Défenseur des Droits indique que pour le secteur public, celles-ci représentent 33 % des saisines1. La fonction publique Dans la fonction publique d’État (FPE), l’obligation d’adaptation du poste de travail au handicap et à l’état de santé de des agents est inscrite à l’article 6 sexies de la loi 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires créé par la loi 2005-102 et l’article 63 de la loi du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État. Même si la situation s’améliore, le taux d’emploi légal des personnes handicapées dans la fonction publique n’est que de 4,22 %, la FPE seule n’atteignant que 3,31 %, largement en deçà des 6 % réglementaires. Le refus de l’employeur de prendre ces mesures appropriées est constitutif d’une discrimination fondée sur le handicap. Au sein de la FPE, l’éducation nationale et l’enseignement supérieur ont des résultats extrêmement faibles avec un taux d’emploi légal MEN-MESR de 1,54 % pour 2011, (le taux d’emploi direct dans l’enseignement supérieur n’étant que de 0,94 %). La discrimination, telle qu’elle est définie à l’article 225-1 du code pénal, est passible de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende, pouvant être portés à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende lorsque celle-ci est commise « par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions En dépit de ses mauvais résultats, l’éducation nationale bénéficie d’une mesure dérogatoire réduisant considérablement ses pénalités, privant ainsi le FIPHFP de ressources considérables, en lui permettant de déduire de sa contribution les montants consacrés à la rémunération des personnels affectés à des missions d’aide à l’accueil et à l’accompagnement des élèves et des étudiants handicapés au sein des écoles, des établis- sements scolaires et des établissements d’enseignement supérieur. Il ne s’agit évidemment pas de contester les moyens mis pour accompagner les usagers de l’enseignement, mais on peut déplorer ce système de « vases communicants » qui enlève à l’un pour donner à l’autre. Au sein de l’éducation nationale L’éducation nationale s’est pourtant dotée d’un dispositif spécifique salué par l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) dans un récent rapport, reposant sur le décret n° 2007632 du 27 avril 2007 relatif à l’adaptation du poste de travail de certains personnels enseignants, d’éducation et d’orientation. Les personnels concernés sont listés dans son article premier : « Les personnels enseignants des premier et second degrés et les personnels d’éducation et d’orientation titulaires appartenant aux corps (...), des professeurs agrégés, (...) lorsqu’ils sont confrontés à une altération de leur état de santé, peuvent solliciter un aménagement de leur poste de travail ou une affectation sur un poste adapté, dans les conditions prévues au présent décret. ». Il est précisé dans l’article 3 que la décision relève de la compétence du recteur pour les personnels du second degré. La Société des agrégés soutient et accompagne les demandes de nos collègues. N’hésitez pas à nous contacter et à envoyer vos témoignages. Au sein de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, 30 % seulement des agents handicapés l’étaient déjà au moment de leur recrutement, 70 % le devenant en cours de carrière. L’Agrégation N°460 / 9 Actualités Commentaires et analyses Les textes – C ode pénal, article 225-1 sur les discriminations – L oi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées – L oi 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, article 6 sexies – L oi du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État, article 63 – D écret n° 2007-632 du 27 avril 2007 relatif à l’adaptation du poste de travail de certains personnels enseignants, d’éducation et d’orientation – C irculaire d’application n° 2007-106 du 9 mai 2007 du décret n° 2007-632 Dernière minute Le rapport budgétaire du député Alain Tourret sur la lutte contre les discriminations dans la fonction publique vient d’être rendu public fin octobre. Il y rappelle que l’État français employeur se reconnaît un devoir d’exemplarité et « qu’au cours de la carrière, prévaut le principe de l’égalité de traitement entre fonctionnaires qui relèvent d’un même corps, règle de nature jurisprudentielle qui a été consacrée par le Conseil d’État comme principe général du droit, cependant que le Conseil constitutionnel lui a conféré valeur constitutionnelle. » 10 / L’Agrégation N°460 Il existe une gradation dans les mesures possibles : – tout d’abord l’aménagement du poste de travail pouvant prendre des formes diverses (aménagement matériel, aide humaine, aménagements et/ou allègement des horaires, etc.), avec une prise en charge financière du FIPHFP ; – si ces aménagements se révèlent insuffisants, l’affectation de l’enseignant sur un poste adapté prévue par le décret n° 2007-632 et « destinée à permettre aux personnels mentionnés à l’article 1er de recouvrer, au besoin par l’exercice d’une activité professionnelle différente, la capacité d’assurer la plénitude des fonctions prévues par leur statut particulier ou de préparer une réorientation professionnelle. » Ces postes adaptés peuvent être de courte durée (PACD – 1 an renouvelable jusqu’à 3 ans) ou de longue durée (PALD – 4 ans renouvelables sans limite) en fonction de l’état de santé ; – si l’adaptation du poste de travail à l’état de santé du professeur, y compris au besoin dans une activité professionnelle différente n’est pas possible, un reclassement dans un emploi d’un autre corps compatible avec ses difficultés est à envisager ; – enfin après épuisement des droits à congé et constat de l’inaptitude définitive du fonctionnaire à tout emploi, sans possibilité de reclassement, la retraite anticipée pour invalidité constitue l’ultime solution. Dans tous les cas, ces mesures nécessitent l’avis du médecin de prévention, et/ou selon la nature des « mesures appropriées » et les circonstances, l’avis des organismes paritaires et l’élaboration d’un projet professionnel (notamment pour l’affectation sur postes adaptés de courte ou longue durée), l’avis du comité médical ou l’avis de la commission de réforme. Ainsi pour illustrer la diversité des avis requis selon les cas, un reclassement sur un autre emploi du même corps et du même grade pourra intervenir après avis du médecin de prévention lorsque l’état de santé du fonctionnaire n’a pas rendu nécessaire un congé long de maladie, ou au contraire après avis du comité médical, lorsque le reclassement sur un poste adapté du même grade intervient à l’issue d’un tel congé de maladie . Des textes à la réalité Les textes existent donc pour permettre à l’éducation nationale de prendre au mieux en considération le handicap de ses agents et leur proposer des solutions adaptées. En septembre 2012, le ministère de l’éducation nationale et le ministère de l’enseignement supérieur ont d’ailleurs lancé une campagne de communication interne « Handicap tous concernés » avec pour slogan : « Mon handicap, j’en ai parlé et j’ai bien fait ». Pourtant, la réalité des professeurs handicapés n’est pas exempte de difficultés, voire de situations particulièrement difficiles à vivre. Première difficulté, la formulation retenue dans la circulaire d’application n° 2007-106 du 9 mai 2007 du décret n° 2007-632 précité introduit une ambiguïté lourde de conséquences pour les collègues « Pr. Ag. » affectés dans l’enseignement supérieur : « (...) Peuvent en bénéficier, les personnels enseignants exerçant dans les premier et second degrés (...) ». Prise à la lettre, cette formulation restreint le champ d’application du décret aux seuls établissements du 1er et 2nd degré, introduisant ainsi une condition de lieu d’affectation totalement absente du décret et donc illégale. De ce fait, la demande de poste adapté de certains « Pr. Ag. » est déclarée irrecevable par le rectorat dont ils dépendent et ces professeurs se trouvent alors dans un « no man’s land », sans aucun interlocuteur pour l’adaptation de leur poste de travail à leur handicap et sans aucune solution... Des procédures sont actuellement en cours devant la juridiction administrative. Rappelons que les enseignants du second degré affectés dans l’enseignement supérieur sont au nombre d’environ 13 000, dont 7 200 professeurs agrégés. Deuxième difficulté majeure, le nombre restreint de postes adaptés et de reclassements proposés. En 2011, il y avait 3 253 enseignants sur postes adaptés, PACD et PALD confondus, ce qui ne représente que 0.4 % des effectifs enseignants et est très insuffisant au regard des besoins. Conséquence, des enseignants handicapés mais non malades, aptes au travail mais sur un poste adapté à leur handicap, sont contraints, faute d’autre solution, de se mettre en congé de maladie afin de continuer à toucher un revenu, (y étant même quelquefois officieusement encouragés). Certains, après épuisement de leurs droits à congés, sont placés en disponibilité d’office, sans aucun revenu, (90 ont été dans ce cas en 2011). Lorsque l’état de santé du professeur nécessite un reclassement dans un autre corps, la politique de reclassement apparaît disparate selon les académies, l’académie de Créteil ayant un nombre de reclassements très supérieur aux autres académies, quand a contrario l’académie de Versailles en réalise un très faible nombre au regard de ses effectifs. Se pose également la question des tâches confiées et de la meilleure utilisation possible des compétences des professeurs concernés. Dans un tout récent arrêt de juin 2012, la Cour administrative d’appel de Bordeaux reconnaît la responsabilité de l’État dans le retard apporté à l’examen de la demande de poste adapté et de reclassement d’un professeur handicapé, et l’administration est condamnée à l’indemnisation des pertes de revenus induites par ce retard, c’est-à-dire la différence entre les sommes que ce professeur a perçues pendant la prolongation contrainte de son congé de maladie et le plein traitement qu’il aurait perçu s’il avait pu reprendre son service sur un poste adapté à son handicap. @ Mathilde Morisset-Fénery L’Agrégation N°460 / 11 Actualités Dossier spécial : stagiaires Stagiaires : votre situation Le grand défi que vous avez à relever cette année, c’est d’être titularisé. La Société des agrégés est à vos côtés pour vous expliquer ce processus1 mais aussi vous assister, le cas échéant. Nous avons réuni dans ce court dossier à votre attention quelques informations règlementaires et conseils pratiques. N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour toute demande d’aide ou tout conseil plus personnalisé. 1. L’évaluation est effectuée par un inspecteur général, éventuellement un IA-IPR ou, le cas échéant, un professeur agrégé désigné par le doyen du groupe concerné de l’inspection générale. L’évaluation, qui s’appuie notamment sur le référentiel de compétences prévu par l’arrêté du 12 mai 20102, se fonde sur le rapport d’inspection et sur le rapport établi par le chef d’établissement. Pour les professeurs agrégés stagiaires qui n’exercent pas leurs fonctions dans un établissement d’enseignement du second degré, l’évaluation résulte de l’avis du chef d’établissement. 2. La titularisation intervient à l’issue de l’éva- luation : un avis est formulé sur l’aptitude du professeur agrégé stagiaire à être titularisé. En cas d’avis défavorable, un rapport motivé doit être établi par l’inspecteur général, l’IA-IPR ou le professeur agrégé chargé d’inspection. S’il s’agit d’un stagiaire qui effectue une première année de stage, l’avis défavorable doit être complété par un avis, au regard de l’aptitude professionnelle, d’autoriser le professeur à effectuer une seconde année de stage. Les avis formulés par l’inspecteur général et le chef d’établissement ainsi que les documents afférents sont adressés au recteur d’académie dans le ressort duquel le stage est effectué. Le Recteur arrête, après avoir recueilli l’avis de la commis- 12 / L’Agrégation N°460 sion administrative paritaire académique compétente, la liste des professeurs agrégés stagiaires titularisés et la liste de ceux qui sont autorisés à accomplir une seconde année de stage. Les professeurs stagiaires réputés qualifiés en application du décret n°2000-129 du 16 février 2000 (le plus souvent titulaires dans un autre corps) sont titularisés après avis rendu par l’inspecteur général et après consultation de la CAPA. Conseils de proviseur par Dominique Roucoux 1. D emander avant la fin de l’année scolaire la validation, le cas échéant, des services auxiliaires et préparer dans ce cas un dossier de reclassement. 2. E n cas de difficultés avec une classe, un élève etc, ne pas rester isolé ni attendre que la situation devienne ingérable pour en parler (vie scolaire, collègues ou Proviseur). 3. N e pas se contenter d’une formation disciplinaire mais se former aussi administrativement : il faut apprendre à connaître les différents textes réglementaires au-delà des programmes, apprendre à connaître le rôle et le fonctionnement des services académiques. 4. P articiper aux instances de l’établissement, notamment, Conseil d’administration et Conseil de discipline. Conseils de tuteur par Claude Thomas-Cousin 1. L e temps de l’accueil des élèves et l’installa- tion du cours, sont primordiaux, avant « l’appel » et la mise au travail. Les élèves ne sont pas « de passage » dans votre cours. Ils doivent enlever leurs manteaux, écouteurs… Il est important d’avoir rappelé en début d’année, dans quel esprit vous allez travailler, d’avoir énoncé clairement les règles. 2. L e professeur saura faire preuve d’une autorité bienveillante : une ambiance de travail studieuse, une classe calme, que le professeur sait maintenir. Les élèves ont également besoin d’être rassurés et accompagnés. 3. L e professeur doit générer la confiance dans sa classe en maîtrisant le contenu de son cours (en anticipant les questions que les élèves peuvent poser) et en programmant son travail et les évaluations : ordres et contreordres peuvent faire douter les élèves. 4. L e contenu de la leçon doit être le plus clair, le plus structuré possible. La confusion génère les bavardages, l’inattention. Soyez attentifs au niveau des élèves. Appuyez-vous sur leurs réponses, pour faire progresser le cours. Valorisez-les, encouragez-les ! 5. N ’apportez pas uniquement des connaissances : méthodologie, conseils sont appréciés. Textes utiles – S tatut des agrégés : décret n° 72-580 du 4 juillet 1972 relatif au statut particulier des professeurs agrégés de l’enseignement du second degré. – Obligations de service des professeurs : décret n°50-581 du 25 mai 1950 portant règlement d’administration publique pour la fixation des maximums de service hebdomadaire du personnel enseignant des établissements d’enseignement du second degré. – Obligations de service des Pr.Ag. : décret n°93-461 du 25 mars 1993 relatif aux obligations de service des personnels enseignants du second degré affectés dans les établissements d’enseignement supérieur. – Note de service n°85-295 du 22 août 1985 sur les dispositions en faveur des enseignants poursuivant des recherches universitaires. – Le mi-temps annualisé : BOEN n°9 du 26 février 2004 consultable sur internet. 6. I l est important de construire son exercice d’évaluation en même temps que la préparation du cours. Les élèves sont en droit d’attendre une appréciation détaillée de leur copie, qui doit être formative et un corrigé qui, le plus précis possible, doit les aider à progresser. De plus, une copie rendue tardivement n’a plus vraiment de sens pédagogique ! 7. V ous n’êtes pas seuls ! Votre tuteur est là pour vous aider, Il est essentiel de contacter régulièrement le professeur principal de vos classes ainsi que les autres membres de l’équipe pédagogique. La Direction, la Vie scolaire, l’infirmièr(e) sont également là pour vous accompagner. 8. V ous maîtrisez souvent très bien les nouvelles technologies, c’est un atout ! Pensez à mutualiser. Les ressources pour préparer les cours sont nombreuses : appropriez-vous ce qui est intéressant. Conseils de la Société des agrégés 1. P réparez toujours en amont les différentes étapes de votre parcours. 2. R estez informés : inscrivez-vous à la lettre d’information du BO sur le site du Ministère pour recevoir tous les jeudis le sommaire du BO par courriel, suivez l’actualité sur internet et dans la presse, consultez notre site et abonnez-vous à notre bulletin. 3. F amiliarisez-vous avec Adress’RLR (site documentaire sur le droit en matière de recherche et d’enseignement) et Légifrance, (où trouver tous les textes législatifs et règlementaires). n 1. Texte de référence : arrêté du 12 mai 2010 sur les modalités d’évaluation et de titularisation des professeurs agrégés de l’enseignement du second degré stagiaires (NOR : MENH1012594A), publié au JO du 18 juillet 2010 et au BOEN n° 29 du 22 juillet 2010. 2. Arrêté du 12 mai 2010 sur la définition des compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d’éducation pour l’exercice de leur métier (NOR : MENH1012598A). L’Agrégation N°460 / 13 Actualités Dossier spécial : stagiaires Mouvement 2013 10 conseils Le « mouvement national à gestion déconcentrée » s’effectue en deux temps. Chaque année, un Bulletin Officiel de l’Éducation nationale lui est consacré. Pour cette année il convient de se reporter au BOEN spécial n°8 du 8 novembre 2012. Phase interacadémique : tous les agrégés stagiaires devant obtenir une première affectation doivent y participer (à l’exception des ex-titulaires d’un autre corps). Phase intra-académique : une fois l’académie obtenue, les stagiaires doivent obligatoirement être affectés dans un établissement précis : c’est la phase intra-académique. Collecter les informations utiles 1. T élécharger la circulaire ministérielle sur le mouvement et la lire très attentivement. 2. Lire le n°457 de la revue « l’Agrégation » qui dresse le bilan du mouvement intra 2012. 3. C onsulter les « barres intra » (saisir ces termes sur un moteur de recherche quelconque) des années précédentes dans votre discipline sur les sites des divers syndicats. Croiser les informations. Ces « barres », indicatives, représentent le nombre de points qui ont été nécessaires pour obtenir un poste dans tel ou tel département / commune / établissement l’an passé. 4. L es académies traitent inégalement les agrégés qui demandent un lycée. Il vous faut consulter la circulaire rectorale sur le mouvement intra de 2012 (si elle est encore disponible sur le site académique) pour avoir une idée de votre futur barème à l’intra. Besançon, Créteil, Orléans-Tours, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Versailles et dans une moindre mesure Lille, Paris, 14 / L’Agrégation N°460 Nancy-Metz et Poitiers sont les académies qui essayent d’affecter les agrégés dans des lycées. 5. Télécharger la circulaire académique 2013 sur le site de votre rectorat dès sa parution (vers mars habituellement) et la lire très attentivement. 6. C alculer soi-même précisément son barème intra-académique et ses droits à bonification(s) à partir des informations de la circulaire, et ce pour les différents types de vœux (« lycée » ou « tout type d’établissement ») et pour les différentes échelles géographiques (établissement, commune, groupe de commune, département, académie). Le principe général est que plus le vœu est large géographiquement, plus importantes seront les bonifications. 7. Téléphoner aux établissements qui vous intéressent pour connaître les postes vacants ou susceptibles de l’être. Saisir et classer ses vœux 8. S aisir ses vœux par ordre préférentiel dé- croissant. La règle habituelle est de commencer par le (ou les) établissement (s) qui vous intéresse(nt) puis d’élargir géographiquement vos vœux. Vérifier que vous avez émis un vœu très large (département ou académie) afin d’obtenir le barème le plus important auquel vous pouvez prétendre pour d’éviter la procédure d’extension. 9. R elire attentivement le formulaire de confirmation. Vérifier soigneusement tous les éléments de votre barème. Au besoin corriger en rouge les erreurs. Fournirtoutes les pièces justificatives demandées. Ne pas hésiter à contester les barèmes inexacts (attention aux date-limites). 10. N e pas hésiter à joindre à votre dossier un courrier personnel adressé au recteur qui explique votre situation (famille, thèse en cours,…), vos souhaits (lycée,…) et décrit la logique de vos vœux. 11. Conserver une copie de l’ensemble de votre dossier et des pièces. @ Rémi Luglia Les agrégés 2012, agrégation externe Les listes des lauréats des concours externes 2012 (1 248 places offertes) et internes 2012 (759 places offertes) ont été établies d’après les informations sur Internet. Pour chaque discipline sont mentionnés successivement le nombre d’inscrits, de présents, d’admissibles et de reçus et entre parenthèses le nombre de places offertes. Philosophie 1 063 - 464 - 100 - 45 (45) Abouahi Éva 20, Anne-Braun Alexis 3, Biren Guillaume 36, Bonnamy Jean-Loup 40, Brigandat Émmanuel 30, Cazal Raphaëlle 1, Citroën Laetitia 4, Claparède-Petitpierre Julien 42, Clément Arnaud 38, Cochereau Mathieu 28, Colrat Paul 9, Couture Alexandre 17, Damamme Sarah 27, Dechauffour Guillaume 31, Declos Alexandre 32, Duguet Anne 33, Dulong Guillaume 25, El Hachimi Lucile 13, Faure Benjamin 6, Fondu Guillaume 16, Frèrejouan du Saint Mathieu 40, Gabaret Jim 2, Geny Vincent 26, Grivaux Agnès 15, Guerpillon Louis 17, Guien Jeanne 6, Havet Manon 14, Jesuha Thomas 43, Le Gallo Julien 5, Legeay Vincent 33, Lesergent Pierre 43, Lion Nicolas 36, Maeso Marylin 6, Mansueto Axel 21, Mayer Ariane 28, Mercier Romain 22, Morelle Louis 43, Nesme Alexandra 23, Ottmann François 23, Perrière Sébastien 17, Rambelo Manga Fy Ny Aina 38, Richard Marion 11, Schwartz Barbara 11, Tromeur Pierre 35, Viain Thomas 10. Lettres classiques 342 - 180 - 115 - 60 (60) Attard Clémence 42, Audureau Florian 1, Augras Julie 13, Bastick Jérôme 12, Baudin Raphaël 31, Bavière Guillaume 41, Boidron Élina 19, Bonnan-Garcon Camille 46, Bourgeois Lena 45, Boyaval Cécile 30, Brunet-Georget Jacques 8, Cauty Pierre-Yves 3, Cazeaux Mathilde 4, Champy Flora 17, Charles Gaëlle 56, Coutier Élodie 15, d’Anselme Sophie 9, Dautremer Clémentine 40, Delafenestre Angeliki 44, Delbart Amandine 11, Dietrich Marc 27, Dumas Amélie 37, Gagnant Anne 34, Gendry Cyril 60, Genis Nicolas 18, Ghiglion Nicolas 29, Goubet Flamine 14, Guimard Cécile 58, Heraud Lucie 47, Hersent Annaick 54, Lagarde Salomé 49, Lanne Élise 21, Lapasset Anne 6, Le Gal de Kerangal Alice 24, Lescourgues Manfred 25, Letellier Anne 57, Leyronas Julie 32, Maillot Édith 48, Mercier Livia 50, Meshoub Karine 53, Miquel Marine 43, Nardin Bénédicte 36, Nardone Claire-Émmanuelle 38, Noël Flora 5, Ollagnier Léonie 51, Pampanay Élise 59, Paris Antoine 20, Parrique Corentin 7, Patin Morgane 26, Pouch Aurélia 16, Pulice Aurélien 22, Riocreux Anne 10, Robelin Anna 28, Sauvey Julette 33, Soleymani Majd Nina 23, Sud Myriam 35, Taterode Gaëtane 55, Thiodet Loranne 39, Vassogne François 2, Viger Anne-Laure 52. Grammaire 5 - 10 - 7 - 5 (7) Lakshmanan Nicolas 2, L’Agrégation N°460 / 15 Actualités Dossier spécial : stagiaires Le Métayer Christine 3, Milan Johan 1, Naulin Camille 5, Rollet Nadège 4. Lettres modernes 1 533 - 598 - 203 - 90 (90) Barahona de Castro 80, Barde Cyril 5, Bardou Claire 35, Bayo-Rahona Valerian 56, Bentolila Lauren 58, Bertho Elara 47, Bes de Berc Gaultier 33, Bintein Céline 76, Blind Audrey 67, Bonnot Marie-Laure 82, Bourse Anne 30, Bragantini Nathalie 18, Brahamcha Jordi 4, Brendle Chloé 25, Brun Marion 72, Bujor Flavia 78, Burkard Clémence 20, Byzery Éva 84, Calmels d’Artensac Guillaume 7, Caritte Clémence 38, Carnin Claire 24, Chaudet Chloé 61, Corbin Caroline 52, Coste Marion 43, Courant Élsa 10, Curel Agnès 63, Debeaux Gaëlle 19, Dehoet Marlène 75, Delvallée Ellen 73, Demougin Laure 11, Descotes Caroline 55, Deslondes Florence 22, Devevey Éléonore 3, Dezulier Éva 48, Dolléans Géraldine 50, Douard Coralie 85, Dubois François-Rohan 69, Durieux Louis 90, Faugère Mathilde 23, Fouraux Justine 52, Fresnel Hélène 87, Garcia Audrey 59, 16 / L’Agrégation N°460 Garncarzyk Dimitri 32, Gautheron Marion 89, Givord Claire 46, Gobet Lucile 15, Granger Charline 21, Granjard Justine 17, Habig Claire 66, Honnet Edwige 79, Hug Mathilde 29, Husson Anne-Charlotte 81, Huz Aurélie 8, Jehl Florian 2, Léger Céline 64, Lejeune Marion 45, Lenoël Flore 62, Lepy Julie 31, Longuet Raphaëlle 88, Lucotte Jocelyn 68, Luis Raphaël 40, Mailfert Anaïs 51, Marpeau Anne-Claire 42, Marquis Clotilde 28, Melai Maurizo 57, Michel Lucy 44, Montier Solenne 86, Morel-Maréchal 69, Mouton-Rovira Estelle 1, Myoupo Magalie 16, Pautaire Benoist 65, Penarrubia Lucie 39, Piot Coline 49, Plas Élisabeth 71, Plywaczyk Aurélie 26, Pottiez Fannie 9, Rabate Mahaut 77, Rieuneau Étienne 13, Ringuede Yohann 74, Roques Blandine 41, Roumi Cecilia 12, Sermadiras Émilie 6, Simon Leila 60, Spies Swann Paul 14, Thomas Solène 27, Touet Bérangère 37, Viain Élisabeth 83, Viaud Alicia 34, Vogel Charlotte 54, Wit Sébastien 36. Sciences économiques et sociales 549 - 169 - 63 - 35 (35) Alirkilicarslan Fatmatul 28, Amadou Sara 34, Antoine Apolline 25, Benamer Maeva 23, Brandily Paul 2, Brasseur Aurélie 18, Cardaire Marion 10, Casner Caroline 14, Cayzac Céline 9, Chaignon Cindy 35, Chartier Gaëlle 12, Covas Caroline 22, Desreumaux Séverine 15, Destouches Amandine 29, Dreuil Anna 7, François Camille 6, Freyssinet Loïc 23, Gonny Antoine 17, Guibert Godefroy 30, Hede Kevin 32, Henry Alexandra 19, Jegat Lucie 11, Lavabre Alice 26, Le Guennic Thomas 33, Magne Nathalie 26, Mahieu André-Laurent 16, Maudet Marion 3, Mercier Charles 5, Pellegris Alban 20, Perennou Morgane 31, Roignot Ophelia 8, Saint-Raymond Léa 1, Thome Cécile 20, Troucellier Fabien 13, Vanhove Claire 4. Histoire 1 692 - 644 - 145 - 70 (70) Araujo Da Justa Claire 54, Astic Kevin 40, Baldasseroni Louis 57, Barre Louise 22, Beaulant Clément 15, Beauseroy Jacques 17, Bellon Raphaëlle 48, Besnard Deborah 2, Besson Florian 7, Bignon François 57, Boivin Hélène 55, Boriaud Charles 57, Bories Raphaël 13, Boudier Mathilde 19, Burtin Jérôme 52, Cachau Camille 45, Caruel Marie-Sophie 68, Ceyrat Antony 18, Chevalier Simon 35, Clément Jérémy 9, Clément Pierre 57, Cournarie Paul 61, Crezegut Anthony 10, Cros Lauriane 46, Dauphin-Meunier Damien 64, Delahaye Adrien 41, Delpu Pierre-Marie 33, Dennebouy Noémie 43, Drach Alexis 52, Dridi Audrey 29, Dupont Alexis 6, Evain Brice 48, Fiasson David 4, Filippi Myriam 28, Flateau Cosima Sophie 12, Gerin Grégoire 63, Grialou Adrien 48, Guena Pauline 5, Guesdon Olivier 27, Guigo Pierre-Émmanuel 25, Gustiaux Romain 33, Hulot Sophie 13, Husquin Caroline 61, Kikuchi Cartherine 8, Lamouille Simon 35, Le Bot Pierre 24, Lenoir Charles 55, Madinier Tiphaine 32, Magne Matthieu 46, Marcinkowski Céline 10, Maudet Ségolène 26, Montlahuc Pascal 41, Muller Caroline 21, Nouvelot Hadrien 29, Peloux Fernand 64, Peyrat Étienne 1, Pierre Cécile 35, Poret Élodie 20, Relats Montserrat Félix 35, Rivault Antoine 67, Salmon Élodie 68, Siran Jules 16, Sronek Marie-Laure 43, Surreaux Simon 35, Tatoueix Laura 23, Tilloi-d’Ambrosi Dimitri 68, Trescases Céline 29, Vallier Maylis 48, Weber Clémence 48, Zuber Charles-Antoine 3. Géographie 447 - 135 - 45 - 21 (21) Abadie Olivia 13, Berche Grégoire 21, Bergel Karen 10, Bonte Marie 6, Brisson Claire 14, Chevrier Marie-Hélène 6, Desmoulière Remi 5, Desvallées Lise 9, Dubois Florence 19, Duroudier Sylvestre 20, Feret Thibaut 15, Girault Camille 8, Harguinteguy Louise 3, Hebert Lila 1, Lavarde Yves 16, Mare Marion 17, Michalon Martin 2, Oiry Annaig 18, Sahler Karine 4, Sardier Thibaut 12, Vergnaud Camille 11. Allemand 356 - 155 - 102 - 49 (50) Baranke Julia 48, Beaume Isabelle 31, Belahbib Leila 23, Benachera Fawzi 39, Besson Alexandra 1, Blanchart Irène 38, Blesch Anne-Cécile 19, Bleunven Perynn 6, Brockmeier Ralf 5, Chaba Agnès 42, d’Antin Tournier de Vaillac Galiote Marie-Noëlle 3, Debailleul Catherine 22, Dolt Catherine 16, Dressel Farah 32, Endres Johanna 36, Euler Constanze 33, Ferrari Elsa 43, Forssbohm Géraldine 14, Friquet Florian 18, Gallien Anna 29, Goubert Pascale 27, Gougginsperg Anna 25, Henze Katja 45, Joscht Carole 37, Jousselin Claude 41, Kerebel Anne 21, Kroger Dorian 8, Lambert Maud 28, Lapalus Christophe 15, Macheras Maïté 17, Mansuy Mathilde 11, Modicom Pierre-Yves 2, Morin Émmanuel 13, Ninot Caroline 44, Patry Pénélope 9, Picard Sophie 4, Prolongeau François 26, Quefelec Christian 24, Questroy Fabien 10, Rieu Elsa 7, Rolland Martine 49, Schirmer Fabian 12, Schnell Mechtild 30, Schumann Kati 40, Taupin Sophie 34, Tegel Anne 47, Thielemann Marie-Christine 46, Thonnat Anne 20, Vendeville Aurélie 35. ANGLAIS 2 130 - 879 - 288 - 128 (128) Arniac Adeline 26, Arrive Étienne 40, Auger Alice 47, Balvannanadhan Aïda 114, Barel Adeline 71, Beaufils Élodie 63, Belaggoune Farah 74, Belaud Anaïs 94, L’Agrégation N°460 / 17 Actualités Dossier spécial : stagiaires Belgoumri Faiza 60, Bellego Marine 39, Bérenger Tanguy 9, Bernieri Michel 70, Berthier Pierrik 126, Bird Dunlaith 8, Blanc Carline 31, Boime Marc 81, Bondon Anne-Claire 76, Bonifait Camille 97, Bougerol Maud 89, Bousquet Florian 101, Brossaud Cécile 108, Brown Amanda 80, Cassegrain Mélanie 114, Cazajous-Augé Claire 68, Champanhet Carole 116, Chatellier Hugo 107, Chatterji Marc 45, Chevallier Morgan 25, Chevaux Julie 43, Colmant Hélène 15, D’Hinnin Élizabeth 49, Dano Yann 16, Delhem Romain 24, Der-Sarkissian Anouche 57, Desangles Julie 30, Desrues Arthur 14, Ducourroy Nathalie 88, Évrard Diane 121, Fauchère Alexandre 106, Fawcitt Stéphanie 58, Filatreau Émilie 92, Flambard Gabriel 69, Follea Clémence 5, Fougeroux Élodie 32, Gagneret Diane 10, Garcia Mélodie 96, Gardes Yves 27, Gerolemous Claire 19, Glories Pascal 125, Gokalp Marianne 65, Griboff Anne 20, Guillemin Maxime 98, Hagege Lucille 12, Herrenschmidt David 85, Jalard Amandine 50, Jeanbourquin Mathieu 28, Johnson Jennifer 110, 18 / L’Agrégation N°460 Jorge Anita 23, Joseph Camille 37, Kabs Clément 7, Labrune Pierre 6, Lacoste Chloé 62, Lamy Marie 105, Lebreton Helen 84, Letessier Anne-Sophie 56, Lévêque Victoria 4, Lippmann Marielle 103, Lofficial Elsa 120, Loir Mongazon 72, Macadre Pauline 22, Mansour Claire 52, Marion Caroline 48, Martin Bérénice 54, Martin Clément 2, Martin Laura 111, Mathieu Jeanne-Mathilda 116, McGill Pierre-Kevin 59, Mercier Anne-Laure 34, Metayer Danielle 67, Michel Alice 55, Michel Blandine 38, Mige Chloé 121, Mitchell Andrew 86, Montheil Aurore 100, Moraleda Pauline 113, Morand Manon 21, Moro Alban 13, Motreul Alice 111, Mussard Alice 104, Nau Caroline 66, Pancrazi Andria 41, Pelissier Maud 79, Perrier Marie 42, Petit Aude 90, Petitjean Clément 1, Philipon Chloé 94, Pichard Alexis 121, Pillot Clémence 118, Pilote Pauline 82, Piludu Marion 124, Plosse Françoise 76, Poles Claire-Lucie 64, Recoulat Blandine 99, Renard Sylvia 29, Roger May 78, Rouet Lucile 35, Rouquier Philippe 83, Rousseau Gwenaëlle 91, Saudrais Anne-Sophie 61, Schaaf Jeanne 51, Schmit François 45, Schmitt Raphaël 33, Simard Nelly 36, Singeot Laura 93, Stephan Léa 119, Tahan Leslie 18, Tetard Pierre 46, Thevenin Laurianne 73, Thiry Réjane 86, Tieu Florence 44, Torre Laurence 109, Vattier Agnès 126, Verdeguer Maud 128, Veuillen Éléonore 17, Warusfel Paul 53, Wauquier Camille 102, Weyer-Brown Samantha 11, Whiteley Lucy 3. ARABE 119 - 31 - 5 - 2 (2) Khadhraoui Houneida 2, Rebillard Eugénie 1. ESPAGNOL 905 - 318 - 90 - 40 (40) Alcaraz Vincent 19, Barbier Marina 26, Bayon José 20, Bedes Grégoire 27, Benichou Léa 32, Blin Fanny 11, Brisville Olivier 15, Brueder Zoé 39, Carrera Élodie 13, Casanova Monica 35, Castets Mylène 33, Cayre Sandrine 23, Chevrier Céline 29, Coquil Benoît 2, Danet Alexandra 6, Deshayes Marina 37, Desmas Davy 4, Dutoya Claire 22, Echeverria Inès 30, Eymar Marcos 1, Fournier Dulcie 16, Guego Inès 5, Joutet Karim 36, Juste Mélanie 12, Klein Nicolas 3, Lacoux Elsa 40, Martinez Fanny 9, Merlos Lucas 21, Michel Charlotte 18, Ortega Aragon Maria 17, Paquier Florence 24, Perdu Vanessa 14, Pernet Éstelle 7, Poirier Marine 10, Prevot Josepha 8, Rauch Inès 38, Richard Alicia 25, Roussies Joseph 27, Teran Hidalgo Maria 33, Vienne Fanny 31. ITALIEN 281 - 83 - 28 - 12 (12 ) Chaneac Clélie 12, Cucuzza Carlotta 2, Di Marco Giovanna 8, Guglielmi Laure 5, Lodi Marianna 7, Mocciola Luciana 10, Morellato Marion 6, Neufang Corinne 11, Polzot Anna 1, Rougier Pauline 9, Sciarrino Émile 3, Zamagni Elena 4. LANGUE ET CULTURE JAPONAISES 19 - 6 - 3 - 1 (1) Diot Rodolphe. RUSSE 74 - 33 - 5 - 2 ( 2) Adrianova Hélène 2, Chudakova Alona 1. MATHÉMATIQUES 3 027 - 1 323 - 571 - 308 (308) Adam Étienne 12, Afgoustidis Alexandre 11, Aït-Kaci-Ahmed Malek 148, Albenge Sophie 243, Alberge Vincent 63, Aldon Tony 300, Allard Matthieu 212, Allemand Renaud 279, Amblard Luc 287, Andrysiak Benjamin 103, Anselme Mylène 257, Antoine Thibault 86, Ardouin Pierre 225, Arhan Xavier 186, Audebert Chloé 147, Augris Raphaël 225, Avicou Corentin 107, Ayi Nathalie 82, Ballarotta Benjamin 126, Bannwarth Ivan 91, Barreau Claudie 216, Barthelme Sylvain 287, Battiston Giulia 132, Beaudut Lucie 235, Bellec Stevan 25, Berment Perrine 293, Berroug Mohamed 157, Bertrand Benjamin 131, Besnier Sébastien 85, Besson Étienne 25, Bittmann Amaury 44, Blancher Mathieu 202, Boissel Aurore 235, Boizet Pauline 113, Bonnet Amandine 182, Berrego Loïc 270, Boudoul Rémi 123, Bouguet Florian 139, Bourgeois Marion 117, Bourry Hélène 127, Boutard Geoffrey 29, Boyeldieu Caroline 293, Bramas Quentin 75, Braun Guillaume 173, Broutin Clémentine 12, Bruchet Sébastien 36, Bruned Yvain 88, Bruni Marie 287, Brunswic Léo 10, Bureaux Julien 6, Cabon Valentin 243, Cane Jean-Marc 196, Cantuel Kevin 249, Carré Camille 207, Castelain Philippe 207, Castelletti Clara 280, Caure Hélianthe 66, Cauwet Marie-Liesse 180, Cazassus Guillem 105, Cesbron Ludovic 165, Chaminadas Anaïs 283, Charron Alexandre 77, Chassanol Arthur 31, Chenavier Cyrille 102, Chevallier Julien 36, Clais Antoine 169, Clergeau Muriel 228, Colin Pierre-Louis 152, Cordani Marie 160, Croizat Barnabé 31, Crougneau Dimitri 287, Daval Florian 160, Dayrens François 49, Debin Clément 33, Declercq Hélène 257, Delamare Mathieu 97, Delannoy Gautier 15, Delcroix Thibaut 62, Deligny Aurélien 100, Delplancke Claire 55, Demanie Sylvain 95, Demoulin Amélie 300, Deram Sophie 95, Derpierre Rodolphe 47, Dervieux Clément 103, Desaphi Elsie 264, Deslypper Adrien 136, Desouches Aymé 300, Destagnol Kévin 3, Dion Charlotte 212, Dixit Steeve 283, Dore Caroline 280, Dragan Mickaël 152, du Roy de Chaumaray Marie 121, Dubarry Blandine 132, Ducoulombier Julien 300, Dufloux Laurent 18, Dumontier Caroline 276, Dupuis Olivier 207, Dut Hakan 243, L’Agrégation N°460 / 19 Actualités Dossier spécial : stagiaires Ed-Dari El Mouloudi 283, El Hajari Abdelouahed 249, Emme Jordan 79, Éon Richard 9, Fageot Julien 49, Faverjon Colin 1, Feau Charlotte 249, Fillat Aurélien 270, Fouche Chaddai Clément 257, Fouilhe Cécile 164, Franceschi Sandro 17, Gabet Denis 186, Garnier Pierre 280, Gauchet Alain 228, Gauvreau Guillaume 169, Gaveau Florian 249, Geneste Olivier 38, Girand Arnaud 39, Girard Martine 93, Gobin Damien 53, Godey Cyril 109, Golab Clément 273, Grandvaux Marguerite 192, Grenard Loïc 75, Gries Charly 196, Grossir Florian 150, Groux Benjamin 63, Grudzien Paul 165, Guerin Clément 19, Guery Maxime 72, Guillemet Florent 233, Guilloux Karine 182, Guinot Anthony 148, Guy Marie-Noëlle 88, Guzhvina Galina 212, Hatat Florian 111, Hatchi Roméo 21, Hildenbrand Jérôme 249, Hivert Hélène 8, Hoarau Francis 132, Hokonique Alexandra 221, Hyvoz Clément 100, Janvier Laure 152, Job Florian 111, Jung Arnaud 200, Keddari Nassima 264, Khazaz Leila 224, Kohli Ben-Michael Miloud 33, Kourganoff Mickaël 21, 20 / L’Agrégation N°460 Labopin-Richard Tatiana 117, Laborde Maxime 60, Lacaze Morgan 77, Laffay Véronique 297, Laignel Fanny 202, Laillet Nicolas 16, Lamy Xavier 1, Langer Éric 300, Lapebie Julie 165, Lassalle Émmanuel 70, Lauret Eddy 233, Lavoine Landry 66, Le Meur Alexandre 24, Lecerf Claire 193, Ledauphin Stéphanie 297, Leduc Aurélie 212, Legay Sylvain 139, Legendre Jeremy 99, Legrand Mathilde 97, Leroy Thibault 190, Lescot Numa René 177, Letendre Thomas 5, Letiche Mathilde 240, Levy Alban 54, Levy Thomas 27, Lhote Nathan 123, Liard Quentin 225, Liard Thibault 60, Losio Pascal 247, Madani Amir 222, Maioli Vincent 40, Maltese David 116, Marchand Agnès 144, Marguet Christophe 257, Marseglia Stéphane 162, Martin Laurent 91, Martin Xavier 297, Marty Luc 107, Maurel Clémence 152, Maysonnave Mathieu 109, Mc Donagh Roy 300, Meier Isabelle 249, Merle Coralie 177, Merx Jean-Pierre 207, Meyer Philippe 249, Mialon Thomas 202, Michel Thomas 82, Michon Pauline 88, Mifsud Clément 58, Mihelich Martin 12, Mineo Kleiner Vincent 19, Miqueu Jean-Philippe 45, Monaldi Julien 196, Mondoloni Antoine 264, Morel Floriane 184, Morelle Lucile 268, Morlanne Guillaume 142, Morra Anna 74, Motte François 240, Moubeche Benjamin 157, Nakache Élie 173, Neme Lucile 123, Nicolet Stéphane 249, Nivot Christophe 119, Nunzi François 63, Obeuf Émmanuelle 293, Oger Caroline 194, Olivier Philippe 136, Orban Laurent 202, Ouguergouz Taunesse 300, Pagnon Ngoc Gioan 200, Passelegue Alain 87, Paterski Marie 228, Pauthier Antoine 57, Pautot Elsa 257, Pavie Liliane 293, Peignier Thomas 40, Perfettini-Derenne Thomas 120, Perrin Charlotte 72, Petit Mylène 207, Petot Yann 132, Petrides Romain 7, Picard Vincent 82, Picart Angélique 169, Pierre Fabien 291, Pierre Quentin 139, Pillet Basile 33, Polizzi Bastien 186, Ponchon Romain 113, Ponge Benjamin 239, Posson Marjolaine 42, Pottier Pierre 247, Poutous Cécile 270, Preux Anthony 27, Protin Frédéric 276, Quenderff Mélanie 138, Quirin Kevin 79, Rambaud Matthieu 142, Rauch Anne 273, Raulet Jeremy 42, Reglade Stéphanie 93, Reignier Sophie 237, Riegert Arnaud 190, Rizzo Natale 121, Robert Valérie 186, Roche Olivier 222, Rodiac Remy 48, Rohard Nicolas 184, Rolland Renaud 243, Rouby Ophélie 202, Roue Cécile 52, Roussel Raphaëlle 228, Rouxel Thibaut 216, Rouyer Blanche 144, Rovetta Florent 175, Saada Yahya 152, Saadane Sofiane 157, Sagnier Aurélien 180, Salin Évelyne 300, Salsou Vincent 150, Samoyeau Valentin 175, Sauzeau Julie 66, Schiratti Jean-Baptiste 144, Schneider Sarah 228, Silve Lucas 4, Skorupa Allan 56, Souvay Arnaud 130, Spaier Clément 291, Stainer Sarah 71, Steib Marianne 276, Szpieg Marion 127, Tahar Guillaume 194, Tan Amaro 168, Tanguy Kevin 216, Tari Kevin 58, Thai Anh-Thi MarieNoémie 273, Thomas Érik 45, Touzet Olivier 162, Tran Tien Thien-Huong Nathalie 105, Tritter Olivier 238, Tusseau Maxime 29, Vallée Gregory 196, Valverde Julie 283, Vanlerberghe Violaine 216, Vasseur Yann 240, Vavasseur Arthur 49, Vergez Guillaume 264, Vermersch Emmanuel 268, Vidotto Pierre 177, Vignes Armand 69, Vigue Pierre 115, Villacampa Laurène 216, Viscarro Thomas 257, Von Buhren Jérôme 23, Watier Simon 169, Wattebled de Ducla Agathe 257, Zalian-Rahatabad Cyrus 300, Ziegler Yvan 127, Zoric Alexandre 79. SCIENCES PHYSIQUES Option physique 1 586 - 594 - 170 - 75 (75) Acquaviva Anaïs 68, Agourram Lahoucine 73, Al Roumi Fosca 27, Barraud Chloé 7, Barsu Sylvie 39, Beaslay Tiphaine 74, Bertrand Victor 17, Berut Antoine 5, Blond Christophe 8, Bluteau Clément 60, Boulleaux Pauline 47, Canal Romain 8, Caussin Jean-Baptiste 1, Champion Maxime 13, Chastaing Jean-Yonnel 17, Chevance Mélanie 45, Chupeau Marie 2, Colin Jonathan 52, Collin Maxime 59, Comte Rachel 36, de Fromont de Bouaille Paul 54, Dehandschoewercker Eline 25, Delagrange Raphaëlle 19, Ellapin Ludmilla 66, Fagot Sébastien 69, Federspiel François 43, Flament Jean-Baptiste 62, Fodor Étienne 37, Fortun Aela Inès 32, Froehlicher Guillaume 33, Fruchart Michel 11, Garcia Léo 35, Grondin Williams 67, Guichardaz Robin 40, Hatton Christophe 61, Heim Nicolas 51, Helwani Claire 71, Holcman Jérémy 69, Houver Thibault 30, Iceta Nelly 15, Jamonneau Pierre 21, Jorgensen Loren 13, Koulitchenko Alexandre 41, Labousse Pierre-François 10, Lavorel Guillaume 55, Le Roux Sébastien 21, Lesoeur Germain 28, Lhermerout Romain 6, Lidon Pierre 4, Lopes Cardozo David 24, Mas Nadejda 57, Maurice Louison 63, Molinier Raphaël 50, Morel Tom 34, Mounier Anne 23, Navarin Fabien 15, Nurit Silvère 30, Nyczak Caroline 49, Ortega Céline 42, Perret Anthony 11, Pertreux Étienne 26, Pierre Anaëlle 58, Pignatel Florent 75, Pollet-Villard Marion 72, Salque Bruno 44, Sanguinetti Stefano 29, Sempère Catherine 3, Simon Dorian 46, Stoffaes Clémence 64, Tetu Yohann 56, Teulon Claire 38, Thibierge Étienne 20, Tusch Simon 53, Viguié Jean 65, Welker Charlotte 48. Option chimie 812 - 258 - 63 - 30 (30) Abderrahmen Claire 3, L’Agrégation N°460 / 21 Actualités Dossier spécial : stagiaires Adler Pauline 10, Armagnat Chloé 7, Aubertin Pierre 24, Besset Agnès 27, Bezpalko Thibault 29, Blanchet Élodie 15, Bonnaffe-Moity Marieke 9, Busson Mathilde 12, Chatelain Lucie 18, Dalier Fabrice 11, Dupont Anaïs 21, Duret Véronique 23, Herissan Alexandre 25, Iriart Sébastien 6, Janvier Guillaume 28, Lefèvre Sara 16, Mangaud Étienne 30, Meunier Anne 13, Mocquard Charlotte 19, Momim Aurélien 4, Morland Alizée 2, Nodin Laura 1, Paulino Neto Romain 22, Peyroux Laetitia 20, Pfordt Émilie 5, Quaegebeur Sabine 26, Tkint de Roodenbeke Étienne 17, Travaillot Elsa 14, Vintenon Élodie 8. SCIENCES DE LA VIE, DE LA TERRE ET DE L’UNIVERS 1 535 - 670 - 155 - 70 (70) Argence Meritxell Jane 46, Aubray Alexandre 6, Belard Fanny 30, Berardozzi Romain 1, Berthier Margaux 21, Boichard Nicolas 55, Bonnet Mathilde 5, Boulongne Anaïs 44, Brasseur Nathalie 28, Brissard Audrey Solange 35, Bugnet Quentin 34, Butot Charlotte 54, Castel Quentin 38, Cazaux Marion 57, Chabert Anne 42, 22 / L’Agrégation N°460 Chapdelaine Audrey 7, Chicot Sandie 36, Condamine Thomas 8, Couraud Cécile 60, Darrioulat Alexandre 29, Delarue Rachel 37, Dubreule Floriane 23, Fenneteau Yann 64, Gerber Louise 49, Gonnet Perrine 66, Gos Arnaud 67, Hugues Quitterie 13, Ilhan Cigdem 50, Imbert Marika 18, Jacob Amandine 69, Jasmin Anne-Sophie 40, Laine Viviane 10, Landais Lucie 14, Lanier Ingrid Pascale 65, Le Guennec Marc 52, Lieury Nicolas 9, Lissillour Stéphanie 61, Madec Valérian 58, Malègue Johan 15, Mandon Marie 25, Mathieu Baptiste 39, Michelotti Marine 11, Mollard Salomé 68, Morvan Claire 43, Mosser Hermine 4, Muyle Aline 2, Nadrigny Fabien 20, Notredame Stéphane 56, Oles Christophe 48, Opsomer Romain 22, Parmentier Florent 62, Pastemps Marie 17, Pellerin Guillaume 33, Piednoir Fabien 59, Poupart Élise 31, Razafindramonta Bénédicte 27, Roger Camille 16, Rouzet Samuel 53, Samperez Johanna 41, Sapey-Triomphe Laurie-Anne 12, Schirra Marc 51, Sotty Lauri-Anne 26, Tardif Alexandre 70, Thierry Éloïse 32, Thorin Émilie 45, Tisserand Hélène 19, Verdon Quentin 3, Verot Elsa 47, Villain Avelyne 24, Werthe Antoine 63. BIOCHIMIE-GÉNIE BIOLOGIQUE 275 - 73 - 31 - 14 (14) Ancel Frédérique 8, Brissard Alice 13, Bruant David 14, D’Alba Sophie 4, Desban Laura 2, Doumazane Étienne 5, El Mallouli Farida 12, Eladak Soria 10, Fauroux Audrey 9, Leduc Damien 7, Riggi Margot 1, Robert Vincent 6, Schindler Mathilde 11, Sonthonnax Florian 3. MÉCANIQUE 257 - 111 - 57 - 25 (25) Allier Pierre-Éric 4, Bainier Hadrien 14, Beneddine Samir 12, Bermejo Jean-Claude 15, Bernard Ianis 8, Chiambaretto Pierre-Louis 1, Cornat François 10, Corvazier Maximilien 25, Fraisse Jérôme 17, Ganne Jeremy 20, Huelou Gwenaël 5, Izzet Adrien 18, Laguionie Françoise 9, Lossouarn Boris 2, Masfaraud Steven 21, Minic Sébastien 24, Morellec Maël 23, Mouzouri Miloud 22, Nargil Pierre 19, Page Solenne 3, Querlioz Emmanuelle 6, Rosenzveig Guillaume 13, Roux Anthony 11, Soule de Lafont MarieFrance 16, Yegavian Robin 7. GÉNIE CIVIL 170 - 73 - 27 - 12 (12) Bel Justin 9, Bernabé Anne 8, Bouricha Mohamed 10, Clamens Vincent 6, Conte Theau 5, Couve Christophe 3, Demaugre Charles 4, Jessus Maxime 7, Marcon Adrien 12, Michelutti Grégoire 1, Rattez Hadrien 2, Robin Jean 11. GÉNIE ÉLECTRIQUE 367 - 126 - 23 - 10 (10) Akkari Samy 3, Augereau François 8, Azan Antoine 6, Denis Guillaume 5, Dupas Agathe 9, Gras Gauthier 7, Le Goff-Latimier Roman 2, Pontie Simon 1, Soucaille Rémy 10, Vanwynsberghe Charles 4. GÉNIE MÉCANIQUE 198 - 75 - 16 - 7 (7) Beraud Nicolas 1, Dubreuil Lorène 3, Geoffroy Yoann 7, Goergler Romain 5, Royer Marie 2, Viprey Fabien 4, Yager Matthieu 6. ÉCONOMIE ET GESTION Option A Administration et ressources humaines 539 - 163 - 32 - 13 (13) Benoît Laetitia 8, Bertrand Marie 12, Bessac Catherine 11, Carin Robert 3, Chapon Jeremy 4, Dedreux Delphine 9, Fouquet Marine 5, Lefebvre Victor 2, Paret Géraldine 12, Richard Géraldine 10, Sarnel Fanny 7, Thibaut de Menonville Victoire 5, Vatin Guillaume 1. Option B Finance et contrôle 562 - 152 - 52 - 21 (21) Aldebert Gilles 11, Baldes Elsa 9, Ben Algia Yasmina 18, Bez Sea Matilda 13, Chaize Lucie 3, Esponde Véronique 8, Freour Amélie 14, Gateau Simon 1, Gonguet Nicolas 5, Goutheraud Michaël 2, Grappe Sandrine 18, Hebert Laurent 16, Libassi Nicolas 21, Nefti Michel 18, Renard Lisa 10, Rives Lucile 6, Sow Hawa 12, Talib Chihade 15, Trombetta Jordan 3, Tulleau Stephanie 16, Zimmermann Anne-Gaëlle 7. Option C Marketing 775 - 222 - 37 - 15 (15) Calmels Sylvie 15, Guerineau Mathias 13, Herlem Kevin 1, Le Roux Florence 3, Lefeuvre Sophie 7, Lefevre Mathilde 5, Leproust Roxane 5, Maupetit Laura 4, Milhaud Cyril 8, O’Mahony Marie-Laure 14, Olibet Ilaria 11, Studensky Marian 12, Verges Romain 2, Vianey Arthur 9, Wendebourg Rahel 9. Option D Système d’information 119 - 25 - 10 - 4 (4) Buffeteau Jacques 2, Donet Julien 1, Endres Frank 3, Loeweistein Nicolas 4. MUSIQUE 228 - 96 - 44 - 19 (20) Camelin Olivier 16, Caron Florent 15, Chatelain Sébastien 9, Deon Maxence 10, Escande Dominique 12, Garric Laetitia 13, Gasancon Sylvain 5, Geay Julien 19, Haug Benoît 2, Huvet Chloé 1, Lezian Anthony 18, Maire Gaëtan 14, Moron Nicolas 4, Perrin Marine 7, Rex Guillaume 3, Vandamme William 6, Vince Logann 11, Weisser Julie 17, Zwein Cédrine 8. ARTS Option A Arts plastiques 665 - 310 - 59 - 26 (26) Bernard Florence 22, Bierne Aurélie 20, Buet Étienne 2, Cvetko Nicolas 19, de Carbonnières Guenaëlle 14, Delecroix Marion 16, Duroi Anne-Charlotte 10, Goubard Gwendoline 1, Henry Christophe 18, Hummel Capucine 8, L’Agrégation N°460 / 23 Actualités Dossier spécial : stagiaires Klein Lucas 6, Kochem Quentin 9, Laot Fabienne 13, Leval Charles 11, Nosella Carole 26, Peigne Laure 4, Pelé Texier Karine 3, Pérou Virginie 23, Pinto Christine 21, Randrianasoloson Prisca 17, Roy Daisy 24, Salabelle Luce 25, Salesne Camille 5, Sen Gupta Gaëtan 7, Taktak Lilia 15, Taragano Muriel 12. Option B Arts appliqués 201 - 83 - 22 - 10 (10) Aucompte Yann 10, Bosque Camille 2, Brisavoine Émilie 5, Desnoyers Gabrielle 6, Greau Simon 7, Lecarpentier Valentine 8, Leplae Caroline 1, Martin Audrey 3, Saby Marie 4, Sturacci Lisa 9. Éducation physique et sportive 797 - 264 - 57 - 25 (25) Allo François 22, Avogadro Simon 7, Bailly Valentin 11, Boutolleau Morgan 14, Breau Antoine 2, Chironi Veronika 4, Cournapeau Laurent 6, De Mullenheim Rosenbourg Pierre-Yves 15, Dominguez Tomas Pablo Joaquim 16, Dupin Perrine 19, Dupraz Yoann 17, Fontaine Rodrigue 10, Froissart Elsa 9, Froment Quentin 12, Gomez Mathieu 18, Gourpil Jérôme 25, Grall Julie 1, Guilloret Adrien 3, Laforge Adeline 24, Letremy François 5, Margheritora Guillaume 20, Monier Marion 8, Paretias Amandine 23, Podeur Romain 13, Rivoire Martin 21. Agrégation interne Philosophie 530 - 316 - 34 - 16 (16) Belloq Céline 3, Chapignac Olivier 9, Croc-Barnicaud Sacha 1, d’Abbadie Renaud 14, Dellas Paul 14, Delsinne Bénédicte 11, Fischer Stéphane 1, Khalil Sabry 8, Lepastier Éléonore 5, Nelaton Christelle 13, 24 / L’Agrégation N°460 Novion Nicolas 9, Patriarche Isabelle 11, Petit Isabelle 14, Pourchot Camille 6, Remy Anne-Sophie 3, Rialland Nicolas 6. Lettres classiques 394 - 284 - 88 - 40 (40) Andral Virginie 9, Bossu Vincent 26, Chaze Céline 34, Chollet Maelig 34, Collomb Émmanuelle 11, Coppin Pierre 24, Dattée Stéphanie 15, Dumarty Lionel 20, Farcy Laure 31, Gay Aurélie 4, Gil Priscilla 14, Hageman Émmanuel 37, Husson Pierre 10, Kardos Thierry 27, Lachaud Isabelle 36, Laffitte Amandine 22, Lamauve Magali 13, Lazzaro Émilie 17, Le Guern Christel 16, Lefrançois Laetitia 30, Lounaci Mohand 31, Magnoux Sébastien 8, Martin Julien 21, Masse Hélène 28, Mougeot Fabien 5, Netzer Marie 1, Oswald Bosson Aure 37, Partouche Émmanuelle 7, Pellegrini Xavier 19, Pesce Caroline 29, Plasse Sandrine 6, Pniewski Anthony 23, Poirson Anne 18, Precigout Delphine 3, Prinsaud Hélène 25, Reodo Sylviane 40, Ruffin Nathalie 12, Tripodi Jean-Louis 2, Troupi Hélène 39, Vusbaumer Susie 33. Lettres modernes 1 984 - 1 292 - 231 - 102 (102) Adler Sabine 44, Aït Ali Christelle 7, Ambid Laurence 83, Artigue Muriel 64, Aviron Sabine 93, Azzopardi Catherine 24, Banoudi Sophia 38, Barrovecchio Anne-Sophie 86, Begot Claire 21, Bergonnier Marianne 83, Blanchet Isabelle 96, Boisbieux Cécile 3, Bonnard Eve 68, Boscher Nicolas 10, Boucher Marie-Aude 55, Bouclon Natacha 16, Bourgeon Marie 44, Bouteille Véronique 98, Boyer Macha 91, Brunel Diane 92, Camus Anne-Sophie 8, Candau Olivier-Serge 99, Carlier Laurence 41, Caron Catherine 36, Carry Christine 73, Cau Suzanne 51, Chassin Marie-Pierre 21, Chaudanson Fabienne 88, Civallero Caroline 44, Clerc Audrey 54, Cleren Marie 63, Combal Françoise 24, Combault Olivier 11, Coullon Gwladys 15, Delattre Gilles 78, Delvecchio Magaly 30, Digne Florence 99, Doligez Angélique 61, Dubourg Marie 33, Dupouy Anne-Tatiana 64, Fernandez-Moura Véronique 24, Foltz Roseline 33, Forsans Ola-Alexandre 70, Fourty Joël 99, Genolini Cécile 47, Gerbault Delphine 82, Girard Jean-Rémi 1, Gobeaux Marianne 39, Gouby Laurent 2, Goyard Aline 33, Graca Frédéric 37, Grosso Éstelle 31, Hernu Sibylle 53, Holzschuch Claire 57, Huet Patrick 75, Jacob Bernadette 88, Jaziri Olpha 70, Jullien Christine 75, Lachiver Morgane 60, Lachtane Mariame 50, Lafforgue Marianne 51, Lambert Gaylord 95, Le Gall Anne-Sophie 56, Le Tohic Tiphaine 59, Lerouge Cecilia 75, Mace Claire 66, Maillard Sophie 96, Mane Isabelle 88, Marot Florence 24, Maurin Florent 72, Mazzarella Agnès 18, Morin Gildas 78, Noyon Valérie 93, Paillat Florence 62, Pesty Florence 86, Pianese Éstelle 3, Piasecka Édwige 67, Pineau Magali 9, Pinelli Régine 47, Pipien Laure 17, Plat Charlotte 14, Platel Frédéric 99, Portal Dimitri 28, Princen Anne 73, Rabot Magali 18, Raynaud Hélène 58, Richardot Fabienne 23, Rinaldo Valérie 68, Romano Joanne 13, Rongier Sébastien 5, Roudière Carine 20, Roussel Aloise 41, Ruelle Fabrice 29, Sani Claire 78, Santoni Mathilde 41, Selou Pascal 12, Silvestre Françoise 6, Teixeira Nadine 39, Troadec Sandrine 81, Vachetta Émmanuelle 47, Weber Pierre 85, Younès Rindala 32. HISTOIRE-GÉOGRAPHIE 1 495 - 898 - 212 - 90 (90) Aguilar Celia 76, Ananian Jérôme 53, Barassi Fabrice 50, Bellin Julien 5, Berthet Claire 13, Besset Gregory 62, Besson Raphaël 68, Bocchino Éric 35, Bodin Céline 76, Bonvallet Audrey 17, Borella Florence 10, Boyer Marie 65, Carles Aurélie 25, Catherine Florence 15, Chaibi Olivier 22, Chautemps Évelyne 50, Chopin Cyrille 76, Cochet Gilles 87, Colomb Bernard 45, Colomer Jordi 35, Corbel Béatrice 57, Dasque Stéphane 20, Debras Christelle 23, Defolie Émilie 71, Degrillasse Sophie 69, Delias Pierre 13, Deniaud Gregory 62, Detard Defendin 26, Dubois Claire 32, Ducant Céline 81, Durot Éric 26, Espinosa Carole 41, Étienne Véronique 53, Fons Élodie 66, Gilles Émmanuelle 67, Goglin Jean-Marc 81, Grillet Lucien 45, Guilloton Marielle 41, Hilal Monia 23, Jarzynski Guillaume 19, Jouffret Florent 12, Kuhn Samuel 20, Labois Anne-Flore 4, Lachenal Mathias 57, Lagalice Julien 32, Lambin Éric 81, Laplane Bénédicte 57, Launay Mélanie 2, Le Bloas Alain 76, Le Page Jean-Marc 74, Leblanc Émilie 57, Limbada Aïcha 76, Lionet Pierre 39, Maingault Perrine 16, L’Agrégation N°460 / 25 Actualités Dossier spécial : stagiaires Marescaux Anne 85, Marie Vincent 62, Marsac Laurence 35, Mauras Catherine 26, Michallet Éric 3, Minet Arnaud 45, Mondo Nicolas 11, Moussu Nadège 50, Nazart Chloé 45, Orlowski Cyrille 26, Osmont Amélie 9, Page Morgane 87, Pautremat Marion 89, Philberg Caroline 31, Poirout Georges 86, Porras Guillaume 71, Pourille Mathieu 41, Proust Christophe 61, Puche Céline 53, Ralon Gilles 69, Reboul Caroline 35, Remy Élodie 32, Rigaud Thomas 8, Ruffier Aline 6, Sage Claire 26, Sarran Sophie 53, Secondy Guilhem 39, Tonicello Jean 89, Ulonati Laura 1, Vallon Patricia 7, Verhaegen Olivier 45, Veyrières Noémie 74, Vicent Rodolphe 71, Violet Renaud 84, Voet Thomas 41, Zwierzinski Elsa 17. Sciences économiques et sociales 293 - 150 - 29 - 15 (15) Arnau Ludovic 13, Benaïm Yaël 3, Bois Virginie 1, Bondy Christophe 7, Delepine Pierre-Yves 10, Dolce Delphine 7, Dourouri Aïcha 9, Hammami Lobna 15, Lahaye Paulin 2, 26 / L’Agrégation N°460 Musso Ghislaine 10, Nocun Raphaël 5, Piednoël Élise 10, Simonard Karine 4, Turquin Stéphane 13, Zolla Romain 5. ALLEMAND 286 - 189 - 67 - 35 (35) Allione Alexandra 15, Bayle Muriel 2, Beer Gloria-Sofie 16, Benketira Julie 17, Bergmann Sabine 3, Binder Carmen 17, Brunet Martine 29, Chancy Pierre 27, Clerc Alexandra 8, Decompte Isabelle 20, Delhommois Hélène 27, Ebert Doris 7, Giersemehl Saskia 13, Haas Didier 26, Ghartwich Kai-Ulrich 32, Hiltl Markus 34, Hofstetter Éva-Maria 21, Jaffuel Laure 13, Keller Brigitte 32, Klauda Ingrid 21, Kremer Agathe 6, Lasbleiz Laurent 35, Latil Anouk 9, Lossmann Merle 12, Mogge Sylvia 30, Peinaud Fanny 10, Pototschnig Christine 5, Pradel Anja 4, Ravet David 31, Schrattenecker Jutta 1, Szymura Marianne 24, Tigreat Marianne 11, Tranchand Corinne 24, Wache Danielle 19, Werth Éva 23. ANGLAIS 1 703 - 1 049 - 126 - 56 (56) Apoil Marie-Andrée 54, Arnaud Florence 47, Bellenge Béatrice 44, Bouarrata Rafika 22, Bourne Anna 5, Briand Élise 13, Calabre Nathalie 56, Cantrelle Nathalie 40, Carpy Sophie 1, Charlon Bigat Stéphanie 39, Clément Éstelle 33, Colletin Carine 42, Coste Marie-Claire 36, Ducroiset Florence 35, Gay Laurence 9, Grosheny Marie 20, Gueho Karine 11, Hamel Christophe 25, Jolivet Olivier 46, Lanon Gaid Madeleine 14, Launay Katell 16, Le Bras Céline 45, Le Gal Anne 10, Le Pipec Sébastien 8, Leblanc Thomas 7, Lelièvre Catherine 26, Lenoir Charlotte 51, Lewis Ronda 2, Lugain Magali 15, Mandin Sylvain 28, Maougal Thanina 34, Martin Delphine 48, Martinovic Gaëlle 27, Mason Laura 29, Maticka Virginie 19, Mazard Myriam 49, Medan Stéphanie 41, Midgley Peta Jane 38, Moutel Pascale 12, Olendzki Élisabeth 31, Oliva Simona 17, Prono Pauline 37, Rissoan Nathalie 21, Rosa Christelle 3, Royer Jean-Grégoire 24, Sevennec Caroline 43, Soulet Valérie 50, Tainturier Marie-Laure 52, Teyssières Christine 23, Titley Siobhan 30, Vallet Hélène 4 Viarnes Véronique 18, Walker Katherine 53, Whisker Dominique 55, Wocher Caroline 6, Zitoun Cyprien 32. ESPAGNOL 958 - 623 - 56 - 25 (25) Bayre Élodie 18, Bouedec Frédéric 22, Bozinis Alexandra 14, Constantin Caroline 16, Cortes y Sanchez Tomas 7, Cousin Marie 15, De Brouwer Céline 1, Duhem Anne 21, El Attabi Fariha 2, Fonseca Jacqueline 13, Fragnier Lucie 17, Fresne Mélanie 8, Gaduel Sarah 10, Gaudin-Eveno Fabienne 11, Grosset Nadine 12, Groud Élise 9, Issorel Irène 5, Lecoq Xavier 25, Osorio Renaud 20, Picard Marie-Eve 24, Romero-Lopez Maria 4, Savransky Élena 23, Thery Aude 19, Vimont Daphné 3, Watelet Émmanuelle 6. ITALIEN 152 - 95 - 13 - 5 (5) Maggioto Maria-Luisa 1, Tassi Graziano 3, Waluga Bénédicte 5, Zanforlini Ketty 4, Zara Alessandro 2. MATHÉMATIQUES 2 324 - 1 622 - 278 - 125 (125) Achard Franck 31, Adam Erwan 58, Anacleto Nuno Filipe 93, Aymerich Fabrice 82, Bachir Mohammed 17, Badiou Agnès 110, Bardou Bénédicte 118, Barthelme Sylvain 36, Bernard Maxime 67, Bonin Yoann 53, Boufflers Christophe 54, Bounea Nicolas 45, Bourada Nariman 40, Bregeon Antoine 112, Bruneau Émmanuel 82, Bry Stéphane 25, Buchwald Mathieu 74, Caillate Mathieu 74, Canonne Fabien 21, Carli Antoine 106, Carreras Claire 26, Cauchois Pierre 13, Chailloleau Pablo 7, Charton Jérôme 78, Chevalier Claude 78, Chiousse Laetitia 82, Cohen David 54, Colin Stéphanie 97, Cordier Nicolas 86, Corrotte Tony 9, Couzineau Jean 36, Dalili Nader 118, Damour Johan 48, Dancer Thaddée 93, Delos Éric 108, Demonteaux Julien 5, Di Nallo Cyrille 48, Di Pasquale Serge 17, Dichant Jérôme 60, Do Yannick 4, Dormois Adrien 86, Dos Santos Marques Rui Miguel 118, Druon Léonard 42, Dubois Nathalie 11, Dufraine Émmanuel 13, Eibel Sébastien 102, El Omri Mestafa 78, Faure Jean-Baptiste 112, Favero Stéphanie 71, Fedou Mickaël 45, Fixot Nicolas 2, Fontvielle Franck 112, Fortin Esher 112, Gaboreau Céline 36, Gatard Ludovic 106, Gaume Olivier 61, Genois Bruno 63, Gilles Antoine 9, Goyeau Jean-Baptiste 81, Gregorio José 1, Grillet Marc 93, Guicheteau Denis 5, Herveou Mathilde 21, Hidra Djelloul 99, Husson Nicolas 90, Islim Iman 90, Kadi Ahmed 118, Kessaissia Djillali 82, Lacolley François 8, Lagrange Stéphanie 74, Lancien Cédric 66, Lartisien Natacha 19, Laurent Michaël 29, Le Gal Michaël 112, Le Moigne Jérôme 42, Leconte Dominique 21, Lecroart Jeremy 102, Ledauphin Stéphanie 40, Lemée Gregory 118, Lethielleux Cécile 31, Llorens Christophe 31, Lointier Pierre 29, Loutchmia Dominique 44, Manata Christina 58, Maurice Julien 68, Medjahed Fouad 68, Mesguich Mickaël 112, Moreau Jérôme 110, Moreau Yohann 74, Muller Frédéric 118, Naboudet Stéphane 15, Nagou Armand 118, Nativel Fabrice 54, Nicolas Jérôme 11, Obeid Amira 102, Ouardini Abderrahim 71, Partouche Laurent 68, Patrois Nicolas 63, Pellissier Régis 3, Perrière Marc 86, Person Laurent 101, Phelut Maud 48, Prouteau Cécile 61, Ramos Mathilde 54, Raoult Olivier 102, L’Agrégation N°460 / 27 Actualités Dossier spécial : stagiaires Renaux Stéphane 20, Reynaud Gilles 71, Rik Sylvain 31, Rioual Michel 48, Roggy Édith 48, Rouault Christophe 35, Safer Taoufik 24, Saint-Blanquet Jérémie 99, Saintier Renaud 6, Salle Sylvain 63, Schneiderlin Anne 90, Senat Guillaume 26, Tauron Jérôme 86, Terrage Céline 28, Tharreau Sylvain 97, Thibault Anne 96, Tournaire Nicolas 109, Trajcevski Christian 118, Vinsu Fabien 16, Weibel Nathalie 36. SCIENCES DE LA VIE, DE LA TERRE ET DE L’UNIVERS 1 266 - 908 - 93 - 40 (40) Aubignac Marie-Christine 23, Audigier Isabelle 11, Aury Céline 22, Azemar Céline 20, Bachmann Alexandre 12, Baudel Jennifer 5, Baudy Céline 39, Bazire Sophie 4, Chaby Anne 24, Cochet Frank 19, Coquard François 40, Delescluse Maxime 25, Durand Sophie 21, Duvauchelle Jean-Baptiste 1, Esnaud Pierre 26, Faucheux Frédéric 14, Favrel Corinne 38, Georget Émilie 37, Gilles Arnaud 30, Guhur Nathalie 27, Huttler Eve 6, Klein Mélanie 35, Labard Frédéric 9, Lamouret Caroline 15, Le Bris Éric 13, 28 / L’Agrégation N°460 Lépine Stéphanie 17, Llabres Véronique 34, Loche Julien 3, Louyot Sévérine 16, Marciniak Christophe 32, Morcrette Caroline 29, Paret Muriel 10, Peterschmitt Alain 28, Pont Rachel 18, Rameye Muriel 8, Rey Pascale 33, Rousseaux Karine 2, Trouslard Mélanie 7, Tuaillon Virginie 36, Werthe Antoine 31. SCIENCES PHYSIQUES Option physique et chimie 1 546 - 982 - 72 - 35 (35) Adalbert Laurent 12, Baulot Cyril 9, Binter Vincent 32, Bouton Julien 1, Chirol Ludovic 2, Delepine Fabienne 8, Dib Monia 15, Duhamel Olivier 17, Dumas Jean-Marc 24, Dupe Karim 30, Favette Sophie 34, Fontaine Tristan 17, Garon Mathieu 27, Genest Frédéric 31, Helard Jean-Marc 28, Le Toux Arnaud 33, Manz Hervé 17, Maret Sébastien 26, Martineu Agnès 6, Mcirdi Latifa 23, Miehe Baptiste 54, Monlibert Guillaume 11, Nguyen Chau 22, Olonde Pierre 10, Panno Franck 20, Portail Marie 14, Remy Sylvain 21, Ruppert Gilles 3, Saisi Tanguy 16, Saint-Germain Hugues 28, Sienkiewicz Jean-Pierre 35, Teissandier Patrick 7, Vaccaro François 25, Vigo Stéphane 4, Villar Hélène 13. GÉNIE ÉLECTRIQUE 297 - 178 - 28 - 10 (10) Alonso Stéphane 1, Bequin Jean-François 6, Calixte Mickaël 8, Diarra Amadou Demba 5, Dupessey Jean-Marc 9, Guyonnet David 10, Jegouzo Lionel 4, Lorne Florent 3, Pierron Benoît 2, Tobji Mohamed 7. ÉCONOMIE ET GESTION 1 182 - 583 - 85 - 38 (38) Alves-Castanheira Florence 36, Blanc Karine 10, Bonsang Émmanuel 18, Bougard Sylvie 22, Boukhari Djillali 19, Breton Julien 2, Cheval Émmanuelle 19, Collomb Sophie 8, Courtiol Charlotte 29, Florent Audrey 29, Franchet Agnès 4, François-Eugène Marie-Line 29, Grellier Julie 6, Grumetz Sandra 22, Hamelin Séverine 17, Hillion Marie 29, Hoël Catherine 3, Lavernhe Christophe 16, Le Guern Hervé 14, Lefeuvre Sophie 1, Magdalenc Florence 10, Marcon Isabelle 34, Mazaud Frédéric 36, Memlouk Samia 12, Morel Alexis 22, Mulet Dominique 22, Poeydomenge François 12, Pouzolles Laurent 22, Rebillet Sybil 6, Robert Marie 4, Rouland Céline 22, Schoenberger Marielle 29, Sutra Françoise 34, Tite Thrycia 36, Vaysset Karine 19, Vesin Aline 28, Zerara Catherine 9, Zoubiri Fahila 14. MUSIQUE 194 - 131 - 24 - 10 (10) Bacqua Tiffany 2, Bellier Muriel 8, Benarros Audrey 4, Blin Delphine 9, Blot Stéphanie 10, Castellanos Marie 3, de Courcel Véronique 6, Ottin Zélie 5, Tricot Juliette 7, Zucchetto Nicolas 1. ARTS option A Arts plastiques 454 - 301 - 38 - 17 (17) Blanchard Virginie 2, Cogniaux Angélique 5, Coquelle Sarah 7, Couvreur Émilien 4, Debieuvre François 8, Doyen Delphine 8, Duprat Sylvie 15, Foucault Pierre-Marc 14, Kolman Sylvain 15, Lahaussois Zoé 15, Mesnier-Pierroutet Xavier 1, Millet Solenne 5, Pargoire Nathalie 10, Pepin Cathy 3, Robin Marie-Laure 12, Saindon Soazig 12, Sayagh Arielle 10. ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE 1 684 - 1 057 - 225 - 100 (100) Abrioux Samuel 59, Acher Baptiste 84, Archer Anthony 69, Bara Delphine 6, Barris Julie 63, Bazourdy Élise 40, Beltrand Olivier 78, Bernardin Pierre 55, Blazy Nicolas 30, Boroli Vincent 64, Castelain Nadège 52, Chalvin Yohann 60, Chapatte Adrien 91, Chauvière Aline 72, Chopinet Lise 85, Colle Stéphanie 42, Collignon Thomas 9, Conil Guillaume 75, Coulon Laurent 27, Cremonesi Bruno 88, Da Costa Mickaël 87, Dahan Cédric 15, Danilo Ludovic 61, Danthony Sarah 81, Davet Marie-Agnès 65, de Monicault Antoine 66, Debon Emmanuel 95, Dechaine Benjamin 21, Delarche Sébastien 13, Dingreville Marie 48, Dupuis Aurélien 94, Estival Violaine 77, Faguet Benjamin 93, Filossi Lise Aurore 35, Fraysse Mailys 67, Gadilhe Pierre 16, Geffray Lena 45, Goubert Coralie 54, Gourtay Benoît 34, Grandgeorge Didier 50, Guichard Delphine 69, Gutierrez Getino Prescillia 25, Hergault Céline 72, Houzet Jean-Louis 24, Imine Yann 32, Jourand Clément 5, Juret Johan 1, Kerdiles Morgane 99, Klakocer Vincent 23, Kuehn Thibault 10, Lacoste Paul 36, Laissac Stéphanie 71, Lantelme Igor 3, Lapotre Médéric 2, Lasnier Cyrille 90, Lavail Thibaut 57, Lebrun Cécile 38, Leforestier Hélène 18, Lyon Gonthier Marie 19, Mannhart Laurent 97, Mars Alexis 96, Massotte Mathilde 46, Merienne Anne-Lise 22, Mestrude Céline 80, Meyer Sébastien 92, Michel Christophe 39, Monnier Gérald 37, Monnot Jean-Jacques 53, Monsavoir Chrystelle 47, Motta Fabienne 74, Mouries Eric 43, Navard Romain 98, Navarre Jonathan 44, Naviliat Hervé 83, Nawrot Stéphane 12, Ordener Yves 49, Ottaviano Eric 82, Pasini Mikaël 29, Petit Fabien 11, Porez Delphine 17, Quang Van Lay 62, Ramires Thomas 8, Rivenet Baptiste 76, Roosli Wilhem 3, Rousseau Emmanuel 28, Saboul Raphaël 79, Sagnet Jérôme 7, Salgas Camille 20, Saloni Yann 85, Sarciaux Guillaume 51, Sauboi Katy 14, Soligni Laurent 100, Starck Jean-Philippe 68, Sutter François 55, Thibault Camille 30, Thiriot Benoît 33, Urvoy Marie-Jeanne 41, Valet Mickaël 89, Vanwalleghem Philippe 58, Verbeke Stéphanie 26. L’Agrégation N°460 / 29 Actualités Dossier spécial : stagiaires CAER agrégation 2012 PHILOSOPHIE 100 - 55 - 7 - 3 (3) Babaud de Monvallier Henri 2, d’Arthuys Julie 1, Frontera Marine 3. LETTRES CLASSIQUES 42 - 31 - 7 - 3 (3) Cerrand Caroline 2, Jacq Laetitia 3, Thomas Fleur 1. LETTRES MODERNES 275 - 163 - 20 - 12 (12) Ascione Sophie 9, Billaud Florence 8, Caron Marie 3, de Tarle Florian 2, Desforges Aurelia 5, Fabre Céline 7, Fortuna Lydia 12, Foucher Sophie 4, Genthialon Aurélie 10, Havet Laetitia 6, Hove Delphine 1, Trigaut Julien 11. HISTOIRE-GÉOGRAPHIE 168 - 85 - 5 - 2 (6) Herbinet Olivier 2, Laval Pascal 1. SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES 58 - 30 - 4 - 2 ( 2) Bernard Marguerite 2, Delaveau Sophie 1. ALLEMAND 22 - 17 - 4 - 2 (2) Henkel Catharine 1, Oskui Darius 2. ANGLAIS 194 - 120 - 24 - 11 (11) Buisine Coralie 6, Camescasse Pauline 11, 30 / L’Agrégation N°460 Chabalier Elodie 3, Defrance Olivier 2, Hasni Sonia 7, Jouanne Gaëlle 5, Lozes Agnès 4, Marinovic Séverine 1, Metallaoui Lyace 10, Taraud Christina 9, Vercaemer Céline 8. ESPAGNOL 148 - 108 - 11 - 5 (5) Escobar Sébastien 1, Lambert Thierry 5, Lassalle Agnès 3, Levivier Adeline 4, Ruiz Plaza Guillermo 2. ITALIEN 9 - 5 - 2 - 1 (1) Cappello Sergio. MATHEMATIQUES 350 - 234 - 29 - 13 (13) Aubril Marie 8, Belleudy Emmanuel 4, Benier Stéphanie 6, Berne Olivier 10, His Ioana 1, Lacoste Jean-Luc 2, Leroyer Nathalie 11, Magnier Myriam 12, Pham Tuan Kiet Christian 7, Rouillon Christophe 13, Spatz Ludovic 9, Vesin Michaël 5, Zebachi Hakim 3. SCIENCES PHYSIQUES Option physique et chimie 269 - 180 - 12 - 7 (9) Castagnos Anne-Marie 2, Ehanno Christophe 7, Launay Frédéric 4, Mauvoisin Jean-Pascal 3, Noir Aurélien 1, Pascaud Claire 6, Sauret Olivier 5. Vie de la société SCIENCES DE LA VIE, DE LA TERRE ET DE L’UNIVERS 223 - 163 - 22 - 10 (10) Communiqués de presse Bretaudeau Florence 7, Caille Marie 3, de Guibert Alix 4, Galandrin Séverine 5, Heissat Caroline 6, Lelong Mary 9, Peter Guillaume 8, Terlier Pauline 8, Thierry-Chef Nathalie 10, Warnet Frédéric 2. L’enseignement au cœur de l’Université : contribution de la Société des agrégés aux « Assises de l’ESR » ÉCONOMIE-GESTION 192 - 107 - 18 - 8 (8) Paris, le 27 novembre 2012 Augereau Sophie 8, Bellec Marie 2, Boero Cyril 6, Chantelet Aurélie 3, Freydier Hélène 5, Goncalves Martins Sébastien 4, Loiseau Véronique 7, Minguez Anne 1. GÉNIE ELECTRIQUE 40 - 20 - 4 - 2 (2) Bosle Wilfrid 2, Cesbron Jérôme 1. MUSIQUE 21 - 11 - 2 - 1 (1) Chevallier Fanny. ARTS option A Arts plastiques 79 - 45 - 7 - 2 (4 ) Marconnet Laetitia 1, Thomas Chantal 2. ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE 179 - 105 - 18 - 8 (8) Bouchard Laurence 4, Caillaud Julien 2, Drogoul Matthieu 8, Duvareille Julien 7, Guivarch Jean-François 6, Houdu Nicolas 5, Jourdan Marine 3, Maillot Olivier 1. En ce jour de réunion des « Assises nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche », la Société des agrégés de l’Université souhaite insister sur la nécessité absolue de promouvoir l’enseignement, qu’elle considère comme l’honneur de l’Université. La Société des agrégés rappelle qu’elle est la seule association regroupant des enseignants qui, intervenant selon toutes les modalités statutaires dans tous les établissements d’enseignement supérieur (professeurs des universités, maîtres de conférences, professeurs associés, agrégés préparateurs, Pr.Ag, Ater, doctorants contractuels, vacataires) ont tous, au-delà des points de vue et des intérêts propres à chacune de ces catégories, la préoccupation majeure, le souhait profond et l’objectif commun de transmettre aux étudiants des connaissances et des savoirs dont ces derniers puissent pleinement tirer profit, quel que soit leur avenir professionnel. La Société des agrégés souhaite insister, comme elle l’a fait dans sa contribution à la concertation sur la « refondation de l’école de la République », sur la nécessaire prise en compte de l’intérêt de l’étudiant dont doivent découler les priorités de l’Université : un enseignement solide sans lequel aucune recherche n’est possible, une transparence absolue afin que l’orientation dans l’enseignement supérieur ne soit pas une affaire d’initiés et que le recrutement des enseignants soit juste. Elle rappelle qu’en ces domaines l’agrégation offre les meilleures garanties et que, dans le cadre d’une recherche de compétitivité, l’Université dispose là, à la fois, d’un instrument d’évaluation efficace, d’une certification éprouvée et d’un moyen de sélection performant. n Réunion du Comité de la Société des agrégés de l’Université Paris le 26 novembre 2012 Le Comité de la Société des agrégés s’est réuni le dimanche 25 novembre 2012. Soucieux de promouvoir un enseignement de qualité pour les élèves et les étudiants, il a notamment examiné les questions relatives à la fonction de l’agrégation et à la place des agrégés dans le système éducatif français, au recrutement des professeurs et aux épreuves du baccalauréat. Il a défini des orientations dont il souhaite vivement la mise en œuvre dans le cadre des réformes annoncées. Fonction de l’agrégation et place des agrégés dans le système éducatif – Le Comité dénonce les trop nombreuses affectations des agrégés en collège, contraires à leur statut particulier qui précise qu’une telle affectation doit rester exceptionnelle, manifestant une utilisation inappropriée des compétences des fonctionnaires de l’État. Il rappelle que les agrégés sont les plus à même d’enseigner dans le cycle terminal des lycées pour assurer la transition entre le secondaire et le supérieur, dans les classes préparatoires, dans les sections de techniciens supérieurs et à l’université. – A fin de rendre plus attractive la carrière des agrégés affectés à l’université et de contribuer L’Agrégation N°460 / 31 Vie de la société à la qualité des enseignements dispensés aux étudiants, le Comité demande que des solutions soient apportées pour garantir aux professeurs agrégés un meilleur accès aux postes offerts et une meilleure situation matérielle et morale. – L e Comité a enfin souligné l’importance de l’agrégation dans la formation et le recrutement des enseignants-chercheurs pour associer les qualités du généraliste à celles du spécialiste. Il demande en conséquence que, pour toutes les disciplines dans lesquelles il existe une agrégation, l’obtention de ce concours soit à nouveau un critère officiel dans les processus de qualification et dans les procédures de recrutement. Formation et recrutement des professeurs Le Comité s’inquiète vivement des conséquences probables de la superposition des sessions 2013 et 2014 du CAPES sur la lisibilité, la pleine publicité, le bon déroulement des épreuves et donc l’égalité entre les candidats. Il dénonce par avance l’usage qui pourrait être fait du constat d’échec de ce dispositif pour remettre en cause le principe des concours ou en justifier la dénaturation. Plus généralement, il estime que, pour recruter de bons professeurs dominant leur savoir, c’est la formation disciplinaire qui doit être évaluée par les concours, l’entrée dans le métier se faisant ensuite progressivement lors d’une année de stage. L’évaluation des langues vivantes au baccalauréat Le Comité manifeste sa préoccupation devant l’extension du contrôle continu et du contrôle en cours de formation dans l’examen du baccalauréat, appliqués aux langues vivantes. Ces modalités ne garantissent pas l’égalité républicaine de traitement de tous les candidats. Le Comité demande donc le rétablissement d’épreuves terminales. n 32 / L’Agrégation N°460 Remise du rapport de la Concertation Paris, le 9 octobre 2012 La Société des agrégés de l’Université a assisté ce matin à la remise officielle du rapport issu de la Concertation sur le contenu duquel elle avait émis de nombreuses réserves (communiqué du 8 octobre 2012). Elle voit cependant dans le discours prononcé par le Président de la République : – la volonté de s’inscrire dans l’héritage républicain ; – la volonté de prendre le temps pour mener à bien cette réflexion sur l’école ; – l’assurance que le savoir disciplinaire et la maîtrise de leur discipline sont des exigences premières de la formation et du recrutement des professeurs. Elle se réjouit de l’engagement du Président qui a déclaré que l’éducation nationale constitue un véritable investissement pour l’avenir et non une variable d’ajustement dont le budget dépendrait d’autres facteurs. La Société des agrégés reste néanmoins vigilante sur : – les conséquences d’un recrutement en accordéon des professeurs qui risque d’aboutir à des disparités de niveau des professeurs recrutés ; – la «professionnalisation » annoncée du métier, qui ne doit pas se confondre avec la mainmise des sciences de l’éducation sur la formation ; – la nécessaire préservation de l’égal accès de tous à l’instruction par la cohérence et l’homogénéité territoriales ; – la défense de l’intérêt supérieur de l’élève au-dessus des partis pris singuliers et idéologiques. n Les « emplois d’avenir professeur » : un mauvais dispositif Paris, le 8 octobre 2012 À la veille du vote de la loi portant création des emplois d’avenir, la Société des agrégés de l’Université exprime de vives inquiétudes sur les « emplois d’avenir professeur ». La Société des agrégés considère que ce nouveau type de contrat, dont les bénéficiaires seront recrutés sur des critères qu’elle juge discriminatoires, est un mauvais dispositif, introduit dans la loi au détriment : – de ses bénéficiaires qui seront utilisés comme supplétifs et dont la charge de travail pourrait nuire à leur investissement dans leurs études et donc à leur réussite ; – des élèves dont les interlocuteurs ne seront ni formés ni qualifiés ; – des professeurs dont le métier est dévalorisé puisque le texte donne le sentiment qu’il suffit d’une première année de licence pour se voir confier des tâches relevant de leurs fonctions ; – des établissements qui risquent de se voir imposer les bénéficiaires de contrats d’avenir en fonction de critères indépendants de leurs compétences ; – de l’égalité républicaine. Elle considère que la meilleure solution serait la création d’un concours semblable à celui des IPES, ouvert à tous les étudiants, qui permette de recruter sur leur seul mérite des « élèves professeurs » se destinant à préparer les concours de recrutement, garantissant ainsi leur qualité et leur motivation. n Rapport de la concertation : un diagnostic erroné, des solutions périmées Paris, le 8 octobre 2012 Le rapport issu de la concertation préconise une autre manière de conduire la politique éducative. Malheureusement, il ne propose que des solutions périmées et trahit à la fois les espoirs placés dans la concertation et la mission confiée par le Ministre. La Société des agrégés de l’Université déplore que ce rapport ne diffère guère des dizaines de rapports qui l’ont précédé depuis plusieurs années. Elle regrette profondément qu’il manque d’impartialité et qu’il trahisse le sens de la mission confiée par le Ministre de l’Éducation nationale qui avait souhaité une réflexion libérée des partis pris idéologiques. En effet, elle constate que, malgré quelques concessions formelles aux valeurs fondamentales de l’école républicaine, le rapport repose sur les mêmes présupposés et les mêmes lieux communs répétés depuis plusieurs décennies : – critique de la vision universaliste de l’école ; – critique de la dimension encyclopédiste des savoirs, considérée de façon extrêmement superficielle ; – apologie de la pédagogie au détriment des savoirs disciplinaires ; – valorisation de l’innovation et de la réforme pour elles-mêmes. De même, que dire du style et du vocabulaire employés, lorsqu’il est notamment suggéré avec beaucoup de sérieux de développer les « relations interpersonnelles horizontales entre tous les acteurs de l’École » ? Enfin, la Société des agrégés s’inquiète de la proposition d’ajouter encore trois nouvelles instances à celles qui existent déjà sans avoir fait la preuve de leur utilité. L’Agrégation N°460 / 33 Vie de la Société La Société des agrégés considère que le rapport manque triplement son objectif, faute d’audace et d’inventivité : il n’est pas le reflet sincère de toutes les contributions, il ne permet pas de redécouvrir les valeurs fondamentales de l’école qu’il évacue très rapidement après les avoir caricaturées, il ne propose pas – ce qui est peut-être encore plus inquiétant – de solutions consistantes au malaise de l’école. n Restaurer l’école selon l’intérêt supérieur de l’élève : la contribution de la Société des agrégés à la « refondation de l’école de la République » Paris, le 1er octobre 2012 La Société des agrégés de l’Université a rendu sa contribution à la concertation sur la « refondation de l’école de la République ». Dans Restaurer l’école selon l’intérêt supérieur de l’élève, la Société des agrégés rappelle que l’intérêt de l’élève doit primer sur tous les intérêts particuliers et que stabilité, cohérence et lisibilité du système éducatif sont nécessaires pour lui garantir l’accès à la meilleure école possible. Elle met en garde contre la sélection par l’information qui est la sélection sociale la plus implacable et la plus injustifiée qui soit et insiste sur le fait que, chaque fois que les règles changent, ce sont les plus démunis qui perdent leurs repères : « l’orientation ne doit pas être une affaire d’initiés ». Elle souligne également la dimension patrimoniale de notre école : « aucun succès éducatif n’est possible si l’on fait abstraction de notre histoire et de notre patrimoine ». Constatant que la succession des débats et des réformes n’a pas réussi à notre système éducatif, malade des changements qui, graduellement, l’ont tant affaibli que tout le monde peut s’accorder sur le malaise de l’école mais personne 34 / L’Agrégation N°460 sur son origine, elle a entendu partir de l’intérêt supérieur de l’élève pour définir, au-delà des intérêts particuliers, les caractéristiques essentielles d’une école qui n’oublie pas ses fins : autonomie de la pensée, émancipation et élévation de l’élève à la dignité du citoyen. n Réunion du Bureau du 6 septembre 2012 Présents Laurence Babic, Stéphane Cardini, Isabelle Deygout, Matthieu Fernandez, Luc Fraisse, Christine Genet, André Godet, Cécile Jannuska, Jean-Pierre Jardin, Hélène Laffitte-Forsans, Jean-Michel Léost, Rémi Luglia, Laurence Rauline, Blanche Lochmann, Bertrand Vieille, Françoise Vrain, Geneviève Zehringer. Excusés Dominique Chevallier, Éric Francalanza, Dominique Roucoux, Suzanne Varga, Philippe Wellnitz. Après avoir souhaité la bienvenue aux membres du Bureau, Blanche Lochmann, Présidente, procède à l’élection du secrétaire de séance et du secrétaire de rédaction. Jean-Michel Léost est élu au poste de secrétaire de séance, Suzanne Varga, qui s’était portée candidate, au poste de secrétaire de rédaction, tous deux à l’unanimité. 1. Calendrier des réunions Blanche Lochmann propose un calendrier pour les réunions 2012-2013 du Bureau, du Comité et de l’Assemblée générale. Les Bureaux se réunissent un samedi, à 15 heures, le Comité et l’Assemblée générale un dimanche, le matin et l’après-midi. Le calendrier suivant est adopté à l’unanimité : – samedi 6 octobre 2012 – samedi 10 novembre 2012 – dimanche 25 novembre 2012 : Comité – samedi 8 décembre 2012 – samedi 12 janvier 2013 – samedi 9 février 2013 – samedi 23 mars 2013 – samedi 6 avril 2013 – samedi 25 mai 2013 – dimanche 9 juin 2013 : Assemblée générale 2. Fonctionnement du Bureau Blanche Lochmann propose au nouveau Bureau de voter les règles de fonctionnement suivantes : « Le Bureau rappelle les règles élémentaires de loyauté que tout membre du Bureau s’engage à respecter. – Il ne doit pas rapporter, quelles que soient les circonstances, des propos tenus lors des discussions de travail et qui ne figureraient pas dans les comptes rendus dont la publication a été votée par les membres du Bureau ; – il ne doit pas communiquer, dans quelque but que ce soit, des documents internes de travail qui, par définition, ne présentent pas un caractère achevé et ne peuvent en aucun cas refléter l’avis du Bureau ; – il doit conserver lors des séances du Bureau une attitude ouverte de discussion et de dialogue et respecter la contradiction des débats. L’Agrégation N°460 / 35 Vie de la Société Le Bureau souligne également les points suivants : – Selon les statuts, seul le Président en exercice a pouvoir pour représenter la Société des agrégés et parler en son nom (article 9, alinéa 8 des statuts : « Seul le Président en exercice a pouvoir pour engager la Société, la représenter en justice et dans tous les actes de la vie civile ou parler en son nom ») ; – d’une manière générale, l’adhésion à la Société des agrégés et la participation aux travaux du Bureau impliquent nécessairement le respect du résultat des votes organisés dans l’association, qu’il s’agisse du vote de l’Assemblée générale, du Comité ou du Bureau. » Ce texte est adopté à l’unanimité (Mme Zehringer rappelle qu’elle a assigné la Société des agrégés en justice à propos d’un règlement similaire et refuse de prendre part au vote). Bilan du travail effectué depuis juin 2012 Audience auprès du Ministre de L’Éducation nationale Blanche Lochmann, Présidente, Stéphane Cardini, Secrétaire général, Éric Francalanza et Rémi Luglia, Vice-présidents, ont été reçus par Vincent Peillon, Ministre de l’Éducation nationale, le 29 juin 2012. Ils lui ont présenté le point de vue de la Société des agrégés sur l’affectation, sur la place des agrégés dans les enseignements secondaire et supérieur, sur les concours et notamment l’agrégation. Audience au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Blanche Lochmann et Stéphane Cardini ont été reçus le 23 juillet par Guillaume Houzel, conseiller social, pour présenter la Société des agrégés et son action. L’éventualité d’une subvention du Ministère pour des projets précis a été évoquée. Subvention du Ministère de l’Éducation nationale Blanche Lochmann informe le Bureau que le Cabinet du ministre lui a notifié l’attribution 36 / L’Agrégation N°460 d’une subvention de 45 000 € pour l’année 2012. La subvention était de 40 000 € en 2011. I nformations, conseils, interventions durant l’été Blanche Lochmann précise les actions qu’elle a menées en juillet et en août : – 26 interventions auprès des Recteurs, le plus souvent avec succès, notamment pour des questions de détachements sur des postes d’Ater ou de mises en disponibilité pour études doctorales. – Plusieurs interventions auprès du Cabinet ou de l’Inspection générale. – Courriers à la DGRH. – Nombreux courriers postaux ou électroniques, entretiens téléphoniques. – Participation à la concertation sur la « refondation de l’école ». Ce point sera abordé plus loin. Préparation de la Rentrée Un nouveau site a été créé, avec l’aide de Bertrand Vieille. La prospection par courriel sera développée. Le Bulletin n° 458 a été envoyé fin juillet. Le n° 459 de rentrée est prévu pour la fin septembre. Fonctionnement de l’association – B lanche Lochmann informe le Bureau qu’elle a entrepris, avec Bertrand Vieille, trésorier, des démarches pour assurer un meilleur rendement des réserves de l’association. – Le choix d’un commissaire aux comptes sera effectué lors d’un prochain Bureau et sera soumis à la prochaine Assemblée générale. – L e Bureau mandate Stéphane Cardini, Secrétaire général, pour toutes les questions administratives liées à la position de détachement de la Présidente (unanimité moins une abstention). 1. Salaire de la Présidente Jean-Michel Léost, Président sortant, propose que le salaire de la Présidente soit fixé comme précédemment : traitement indiciaire + une indemnité de 700,57 € net. Cette proposition est mise au vote, Blanche Lochmann n’y participant pas : la proposition est adoptée à l’unanimité (Mme Zehringer refuse de prendre part au vote, estimant qu’il n’est pas certain que le Bureau ait la capacité juridique de prendre une telle décision). Dossiers d’actualité Abrogation du décret sur l’évaluation des professeurs Blanche Lochmann signale la publication au JO du décret n° 2012-999 du 27 août 2012 abrogeant le décret n° 2012-702 du 7 mai 2012 portant dispositions statutaires relatives à l’appréciation et à la reconnaissance de la valeur professionnelle de certains personnels enseignants, d’éducation et d’orientation relevant du ministre chargé de l’éducation nationale, rétablissant le régime de notation et d’avancement d’échelon des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation, et portant modification de statuts particuliers des personnels enseignants et d’éducation relevant du ministre chargé de l’éducation nationale en ce qui concerne la justification de certificats de compétences en langue de l’enseignement supérieur et en informatique et internet. Heures supplémentaires Jean-Michel Léost fait le point sur le taux des heures supplémentaires après la suppression des mesures d’exonération des charges sociales et de défiscalisation. Cécile Jannuska pose le problème de la faible rémunération des heures complémentaires dans l’enseignement supérieur pour les titulaires et pour les vacataires. Le Bureau confie à Jean-Michel Léost l’étude de ce dossier. Concertation sur la « refondation de l’école » Blanche Lochmann, Rémi Luglia, Bertrand Vieille, Stéphane Cardini, Dominique Chevallier, Dominique Roucoux et Isabelle Deygout ont participé en juillet et à partir de la fin août à la concertation sur la « refondation de l’école ».Les participants font le point sur les débats, concernant notamment le socle commun, l’évaluation par compétences, le « décrochage » scolaire, le lycée, la formation et le recrutement des professeurs. Ils ont cherché à faire entendre la voix de la Société des agrégés et à justifier ses positions. Cette concertation a permis, d’autre part, à la Société des agrégés de rencontrer des responsables d’organisations professionnelles et associatives. Plusieurs membres du Bureau interviennent pour témoigner de la situation à l’école primaire, dans l’enseignement secondaire et dans l’enseignement supérieur. Il est trop tôt pour savoir ce que retiendra le Ministre de cette concertation lorsqu’il élaborera la loi d’orientation. La Société des agrégés apportera une contribution écrite, faisant la synthèse de ses positions et propositions et agira auprès des Parlementaires. Langues vivantes au baccalauréat André Godet fait le point sur les problèmes posés par l’évaluation des langues au baccalauréat. Une fiche technique sera rédigée pour attirer l’attention du ministère sur ce point. Affaires juridiques Avant d’aborder le dernier point de l’ordre du jour, Blanche Lochmann demande à Mme Zehringer, qui a assigné la Société des agrégés devant le tribunal de grande instance de Paris pour faire annuler la délibération du Bureau du 1er octobre 2011, de bien vouloir se retirer afin qu’elle puisse faire le point sur cette affaire avec le Bureau. Mme Zehringer quitte la séance en contestant la légitimité de cette demande. Blanche Lochmann fait alors le point sur la situation ; la première audience aura lieu le 2 octobre. La séance est ensuite levée. n L’Agrégation N°460 / 37 Vie de la Société Réunion du Bureau du 10 octobre 2012 Blanche Lochmann ouvre la séance et donne la parole à Jean-Michel Léost pour la lecture du compte rendu de la séance du Bureau du 8 septembre. Ce dernier est adopté à l’unanimité, moins une abstention. Blanche Lochmann demande ensuite aux membres du Bureau de bien vouloir lui faire connaître leurs disponibilités pour de futures audiences. Activités du mois de septembre Présents Laurence Babic Stéphane Cardini Isabelle Deygout Éric Francalanza Christine Genet André Godet Cécile Jannuska Jean-Pierre Jardin Hélène Laffitte-Forsans Jean-Michel Léost Rémi Luglia Blanche Lochmann Bertrand Vieille Françoise Vrain Geneviève Zehringer Excusés Matthieu Fernandez Luc Fraisse Dominique Chevallier Laurence Rauline Dominique Roucoux Suzanne Varga Philippe Wellnitz 38 / L’Agrégation N°460 Blanche Lochmann précise les différentes activités qu’elle a effectuées en septembre. – I nterventions auprès de Recteurs pour obtenir des détachements sur des postes d’ATER. – Réponses à des demandes de renseignements : de nombreux appels téléphoniques ou courriels portaient sur les obligations règlementaires de service (ORS). – Lettres aux Ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur la situation des filières STI, notamment l’obligation faite aux professeurs de changer de section. – La contribution de la Société des agrégés à la concertation sur la « refondation de l’école » a été rédigée, mise en ligne et est en cours d’envoi aux adhérents qui ont indiqué leur adresse électronique. – Le Bulletin n° 459, contenant la fiche d’adhésion, a été distribué cette semaine. – Une lettre d’information électronique mensuelle sera rédigée pour suivre l’actualité et venir ainsi compléter le Bulletin. Elle sera adressée à tous les adhérents qui en auront fait la demande et auront communiqué leur adresse mail. – Des contacts ont été pris pour trouver une alternative à notre imprimeur actuel. Les devis obtenus montrent que, pour une qualité similaire et une présentation améliorée, le coût du Bulletin pourrait être considérablement réduit. Mme Zehringer exprime des réserves sur un changement d’imprimeur car elle considère qu’Ad- vence réunit des conditions importantes : impression en France, sécurité, fiabilité. Blanche Lochmann précise que toutes les précautions seront prises. Dossiers d’actualité omination de six Recteurs N Blanche Lochmann informe le Bureau des changements intervenus parmi les Recteurs (Décret du 28 septembre 2012). Les emplois d’avenir professeur La Présidente explique les problèmes soulevés par la section 9 du projet de loi portant création des emplois d’avenir. Plusieurs membres du Bureau interviennent pour signaler le caractère vague de certaines formulations du texte et les risques de discrimination ou de localisme. Blanche Lochmann propose de publier dès lundi un communiqué de presse à ce sujet et d’adresser en outre aux parlementaires une analyse critique de ce projet, avant le vote qui doit avoir lieu à l’Assemblée nationale le 9 octobre. Le point sur la concertation pour la « refondation de l’école » Blanche Lochmann présente la contribution qu’elle a rédigée pour le Ministère en se fondant sur les principes et les valeurs que la Société des agrégés a toujours défendus (contribution mise en ligne sur notre site et adressée à la presse ainsi qu’à tous les adhérents ayant indiqué leur courriel). Elle analyse ensuite le « Rapport de la concertation » publié la veille du Bureau. Malgré la réaffirmation des principes de l’école républicaine, on retrouve dans ce rapport, qui ne traduit pas tous les points de vue des participants, les mêmes dérives que dans les précédents rapports, les mêmes lieux communs, les mêmes solutions, sans compter un style parfois jargonnant. Les propos sur « l’école du futur », sur la « culture juvénile » ou sur le numérique dessinent d’inquiétantes perspectives pour le système éducatif français. Pl u s i e u r s m e m b re s d u Bu re a u i n t e r viennent pour faire part de leur sentiment. Blanche Lochmann rédigera une analyse critique de ce rapport dans les prochains jours. Les deux sessions de concours Blanche Lochmann et Jean-Michel Léost font le point sur les concours après l’annonce d’une session exceptionnelle en juin 2013 : écrit en fin de master 1 ; oral, peut-être, en fin de master 2 ? Cette question est importante et sera mise à l’ordre du jour du prochain Comité. Filières STI Blanche Lochmann donne lecture des courriers qu’elle a adressés au Ministre de l’Éducation nationale et au Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Activités à venir éunion des agrégés stagiaires R d’Île-de-France Une réunion sera organisée en novembre après la publication de la note de service sur le mouvement. Journée d’études La Journée d’études qui avait été décidée par le précédent Bureau aura lieu le samedi 24 novembre 2012, veille du Comité. Blanche Lochmann et Dominique Chevallier ont beaucoup avancé dans son organisation. Prix du Concours général Blanche Lochmann demande au Bureau son avis sur les conditions d’attribution des prix que la Société des agrégés décerne à des lauréats du Concours général. Ils continueront d’être attribués aux lauréats plusieurs fois primés, en fonction de leur seul mérite et sous la forme d’une somme d’argent. Après examen du palmarès, le Bureau décerne un prix de 800 € à Juliette Guichardet, 1er prix de géographie et 3e prix d’histoire, et à Victor Quach, 2e prix de mathématiques et 3e prix des Science de la vie et de la Terre. La séance est ensuite levée. n L’Agrégation N°460 / 39 Vie de la Société Vœux du comité du 25 novembre 2012 oici l’intégralité des vœux adoptés par V le Comité, réuni le dimanche 25 novembre 2012. Chacun d’entre eux est précédé d’une courte introduction en exposant les motifs. Les langues vivantes au baccalauréat Rapporteur : André Godet Le contrôle en cours de formation (CCF) déjà mis en place dans les sections BTS s’étend dès la session 2013 aux épreuves de langues vivantes au baccalauréat général, hormis dans la section L (voir L’Agrégation n°459, p. 6). S’il est important d’évaluer les qualités orales des candidats, les modalités retenues, totalement irréalistes, ne semblent découler ni de considérations pédagogiques ni de la volonté de maintenir, voire de rehausser le niveau d’exigence. Aussi semble-t-il opportun de demander le retour au principe d’une évaluation terminale qui seule garantit l’égalité de traitement entre les candidats. Le Comité manifeste sa préoccupation devant la prise en compte de plus en plus importante du contrôle continu et du contrôle en cours de formation (CCF) dans l’examen du baccalauréat. Des problèmes d’égalité entre les candidats se posent : l’objectivité et l’impartialité propres aux épreuves terminales évaluées par un professeur extérieur à l’établissement ne sont plus garanties. En outre il est irréaliste de prétendre qu’on puisse préparer les élèves à une quadruple épreuve (compréhension orale/écrite et expression orale/écrite) étant donné l’indigence de l’horaire affecté aux enseignements correspondants. Après l’introduction des Travaux Personnels Encadrés en classes de Premières L, ES et S (coefficient 2, seuls étant retenus les points supérieurs à 10) et de l’Évaluation des Capacités Expérimentales en physique-chimie et en SVT, en série S, évalués dans les établissements au cours du troisième trimestre de Terminale (comptant pour 4 points sur 20 dans la note globale), les nouvelles épreuves orales de langues vivantes 1 et 2 doivent se dérouler dès cette année selon des modalités analogues pour toutes les séries, sauf L, et représenter 50 % de la note finale. 40 / L’Agrégation N°460 S’il apparaît tout à fait important d’évaluer l’aisance orale des élèves, le nouveau mode d’interrogation ne garantit malheureusement pas l’égalité républicaine de traitement de tous les candidats. Le Comité demande instamment à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale de revenir au principe d’une évaluation terminale respectant les programmes nationaux, principe maintenu pour la série L. Adopté à l’unanimité L’affectation des agrégés en lycée Rapporteur : Rémi Luglia Le statut des professeurs agrégés précise que les agrégés ne doivent être affectés en collège qu’« exceptionnellement ». Or ils sont près de 8 000 à y enseigner, souvent contre leur gré. Depuis plusieurs années, la Société des agrégés dénonce cette situation, d’autant plus que c’est un argument pour les adversaires de l’agrégation. Elle a obtenu quelques améliorations dans les affectations en lycée mais les résultats restent très divers selon les académies car le mouvement à gestion déconcentrée donne une grande autonomie aux recteurs mais ouvre également la voie aux pressions syndicales locales. La Société des agrégés de l’Université attache une importance particulière à l’affectation des agrégés car cette question est liée à celle de leur statut, à la mission spécifique qu’ils doivent remplir dans l’enseignement et au-delà à leur compétence validée par un concours exigeant. Le Comité rappelle que l’agrégé, qui a atteint un haut degré de qualification reconnu par sa réussite au concours, est le plus à même d’enseigner dans le cycle terminal du lycée pour assurer la transition entre le secondaire et le supérieur, dans les classes préparatoires, dans les sections de techniciens supérieurs et à l’université. Le Comité demande l’affectation effective de tous les agrégés qui le souhaitent en lycée, conformément au texte réglementaire (article 4 du décret n°72-580 du 4 juillet 1972 relatif au statut particulier des professeurs agrégés de l’enseignement du second degré explicité par la note de service publiée au BOEN spécial n°8 du 8 novembre 2012, p. 15, III. 1.1.e). Le Comité demande donc en particulier que les agrégés puissent bénéficier simultanément de toutes les bonifications familiales, personnelles et professionnelles sur leurs vœux « lycée », quel que soit le niveau géographique de ce vœu, et que la « bonification agrégé » soit augmentée de façon très sensible. Il est par ailleurs nécessaire que les agrégés Titulaires en Zone de Remplacement (TZR) soient affectés à l’année ou, à défaut, pour des remplacements de courte et moyenne durée, dans les lycées généraux et technologiques. Il n’est pas admissible que le statut des professeurs agrégés ne soit pas appliqué : les professeurs agrégés affectés en lycée le doivent uniquement à leur compétence, à leur statut et à leur corps. Le Comité dénonce particulièrement l’affectation trop souvent systématique des jeunes agrégés sur des postes en collège et il rappelle que 8 000 agrégés sont actuellement affectés en collège alors que 74 000 postes d’enseignement en lycée sont occupés par des non-agrégés. Adopté à l’unanimité Formation et recrutement des professeurs Rapporteur : Blanche Lochmann Depuis la mise en place de la masterisation, les concours de recrutement sont menacés. La Société des agrégés doit les défendre constamment et en justifier le principe républicain comme le contenu disciplinaire. La concertation sur la « refondation de l’école » et les assises de l’enseignement L’Agrégation N°460 / 41 Vie de la Société Comité 2012 ont moins permis de dénoncer les incohérences de la masterisation que donné l’occasion aux détracteurs des concours de souligner leur prétendue inadaptation à la formation des enseignants. Si l’agrégation semble pour le moment épargnée, la formation des professeurs certifiés et le concours même du CAPES risquent d’être profondément modifiés à partir de la session 2015. À cela s’ajoute la superposition des sessions 2013 et 2014 du CAPES qui pourrait conduire à des situations aberrantes pour les candidats, les jurys et la qualité du recrutement. Dans l’attente d’éléments plus précis sur le projet de loi qui devrait être présenté en janvier 2013, il a semblé opportun de proposer au Comité d’exprimer ses inquiétudes et de rappeler qu’un concours doit sélectionner les meilleurs étudiants dans leur discipline. Le Comité a pris connaissance des modalités d’organisation des concours de recrutement de la session 2014 annoncées par le ministère ainsi que des projets de mise en place de la nouvelle formation des professeurs. En ce qui concerne les concours, le Comité constate que l’agrégation n’est pas touchée par la réorganisation et compte qu’elle ne le soit pas davantage par le projet de loi annoncé pour la fin de l’année. Il déplore la superposition des sessions 2013 et 2014 du Capes qui nuit gravement à la lisibilité, à la pleine publicité, au bon déroulement des épreuves et, partant, à l’égalité entre les candidats. Inquiet des conséquences probables de la superposition des deux sessions, le Comité dénonce par avance l’usage qui pourrait être fait du constat d’échec de ce dispositif pour remettre en cause le principe des concours nationaux ou en justifier la dénaturation. Il juge que la possibilité offerte à ceux des admissibles de la session 2014 qui seront déjà titulaires d’un M2 de consacrer la totalité de leur année avant leur admission à des stages en situation sans obligation de suivre des cours 42 / L’Agrégation N°460 disciplinaires crée un grave précédent. En ce qui concerne la formation, le Comité s’élève contre l’organisation d’une formation simultanée conjuguant « professionnalisation » et « alternance ». Il estime que c’est la formation disciplinaire qui doit être évaluée par les concours et que l’entrée dans le métier doit se faire progressivement, après l’obtention du concours, lors d’une année de stage. Il considère que le personnel des nouvelles Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE) doit être composé pour une grande partie de professeurs agrégés et que la formation initiale et continue dont il est prévu qu’elles aient la charge doit comporter un volet disciplinaire important. Il rappelle enfin que cette formation des enseignants-chercheurs doit continuer à être pleinement assurée au sein des universités, en particulier par les écoles doctorales, et des écoles normales supérieures. Une abstention / adopté à l’unanimité Les Pr.Ag. : situation matérielle et morale Rapporteur : Jean-Michel Léost Les professeurs agrégés affectés à l’université (Pr Ag.) sont dans une situation inconfortable. Dépendant de l’éducation nationale, ils exercent dans le supérieur et subissent les conséquences de l’autonomie des universités. Ils connaissent des traitements divers en matière d’organisation de service, de tâches autres que d’enseignement, de notation et donc d’avancement. Le rapport sur « Les agrégés à l’université », publié en 2011, avait illustré la condition de ces professeurs. Le vœu discuté et adopté par le Comité résume les problèmes auxquels ils sont confrontés et rappelle les demandes formulées par la Société des agrégés pour rendre leur carrière plus attractive et contribuer, par le recrutement d’agrégés dans toutes les disciplines pour lesquelles il existe une agrégation, à la qualité des enseignements dispensés aux étudiants. Le Comité de la Société des agrégés de l’Université constate que la situation des Pr.Ag. (professeurs agrégés du secondaire affectés à titre définitif dans l’enseignement supérieur) n’est toujours pas satisfaisante. 1 – Réglée par le décret n° 93-461 du 25 mars 1993 relatif aux obligations de service des personnels enseignants du second degré affectés dans les établissements d’enseignement supérieur, leur obligation de service, exclusivement exprimée en heures d’enseignement, ne rend pas compte de la diversité des fonctions qui leur sont attribuées. 2 – Ils n’ont pas de priorité d’affectation sur les postes proposés dans l’enseignement supérieur dans lesquels il existe une agrégation alors que le statut des agrégés prévoit explicitement la possibilité qu’ils soient affectés dans l’enseignement supérieur. L’exclusion des agrégés est même renforcée par les difficultés financières des universités qui poussent à l’engagement de personnels coûtant moins cher. 3 – Ils souffrent d’une situation à mi-chemin entre le secondaire et le supérieur : – Notation et avancement de carrière rendus complexes par la fréquente méconnaissance par les personnes en charge de leur évaluation des notes correspondant à leur échelon et nécessaires pour un avancement normal. – Calcul des heures de service soumis à des variations inacceptables d’un établissement à l’autre. – Impossibilité de fait de voir leur candidature à un poste de classe préparatoire acceptée et difficulté à passer avec succès les épreuves des concours de chef d’établissement ou d’inspecteur où leur expérience administrative est trop souvent ignorée voire dénigrée. – I mpossibilité pour les professeurs handicapés de faire valoir leurs droits à une adaptation de poste ou à la proposition d’un poste adapté à leur handicap, les rectorats considérant, malgré le décret n°2007-632 du 27 avril 2007 relatif à l’adaptation du poste de travail de certains personnels enseignants, d’éducation et d’orientation, que ces aménagements de parcours ne relèvent pas de leurs attributions. Pour toutes ces raisons, le Comité de la Société des agrégés demande que la situation des Pr.Ag. soit étudiée et que des solutions soient apportées afin de garantir aux professeurs agrégés, à la fois un meilleur accès aux postes offerts dans l’enseignement supérieur et une meilleure situation matérielle et morale. Le Comité demande à nouveau la révision du décret n° 93461 du 25 mars 1993 et notamment : – l’attribution des emplois d’enseignants du second degré aux seuls agrégés dans toutes les disciplines où il existe une agrégation ; – la parution systématique au BO de tous les postes de Pr.Ag. ; – l’harmonisation des modalités de sélection des candidats, qui doivent être nationales ; – l a réduction du volume horaire annuel à 288 heures ; – la prise en compte obligatoire dans le service ou la rémunération de toute autre tâche que l’enseignement dans le cadre d’une harmonisation nationale ; – u ne définition nationale des conditions d’attribution de décharges horaires dans le cadre de la rédaction d’une thèse ou de recherches postdoctorales ; – la révision des procédures de notation, des promotions à la hors classe, d’accès au corps des maîtres de conférences ou des possibilités de détachement dans ce corps. L’Agrégation N°460 / 43 Vie de la Société Comité 2012 Il souhaite que la Société des agrégés soit étroitement associée à la réflexion sur le rôle et les conditions d’affectation et d’exercice des professeurs agrégés dans l’enseignement supérieur. Une voix contre Le rôle de l’agrégation dans la formation et le recrutement des enseignants-chercheurs Rapporteur : Luc Fraisse L’agrégation était autrefois exigée dans les processus d’habilitation par le CNU et prise en compte dans les procédures de recrutement par les universités. Aujourd’hui il est parfois interdit de l’évoquer. L’obtention de ce concours garantit une culture générale qui vient s’associer tout naturellement à la spécialité de la recherche et, à l’aptitude à l’enseignement. L’agrégation doit retrouver un rôle fondamental dans la formation et le recrutement des enseignants-chercheurs. Le Comité souligne l’importance de l’agrégation dans la formation et le recrutement des enseignants-chercheurs. Il insiste sur le caractère d’excellence disciplinaire que la réussite au concours atteste et qui est nécessaire à un enseignement de qualité. Il rappelle que le lauréat de l’agrégation, recruté par un jury national, a prouvé par sa réussite la maîtrise d’exercices formateurs auxquels il pourra lui-même former les étudiants ; qu’il a prouvé sa maîtrise d’un programme national et que, si le doctorat correspond à une spécialisation renforcée, l’agrégation permet de couvrir des champs étendus d’une discipline ; que d’une manière générale la préparation à l’agrégation exige un travail d’une grande intensité et d’un rythme soutenu que les études universitaires, dans leur forme actuelle, ne permettent pas toujours. 44 / L’Agrégation N°460 Textes et documents Il considère que l’agrégation et le doctorat, loin de se poser en antagonistes, s’épaulent et se complètent parfaitement : l’une apportant les qualités de rédaction, de structuration de la pensée, de culture générale et l’autre permettant un approfondissement de ces éléments ainsi que le temps nécessaire à l’élaboration d’une pensée complexe. Il dénonce : – le risque de médiocrité croissante des personnels enseignant à l’université, recrutés selon des critères variables et aléatoires : l’inclusion du concours d’agrégation dans les conditions demandées aux candidats constituerait une garantie de rigueur intellectuelle et disciplinaire et fixerait un cadre en vue de recrutements de qualité ; – la dépréciation de l’enseignement qui apparaît de plus en plus souvent comme le parent pauvre de l’université alors qu’elle doit prendre en charge la formation des enseignants. Il demande donc que, pour toutes les disciplines dans lesquelles il existe une agrégation, l’obtention de ce concours soit de nouveau un critère officiel dans les processus de qualification et dans les procédures de recrutement. Unanimité Lu au BO Cette rubrique contient une sélection des textes les plus importants publiés aux BO de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur1. BO n° 34 du 20 septembre 2012 Formation professionnelle continue : modification pour l’année scolaire 2012-2013 du calendrier des sessions 2011-2013 du diplôme de compétence en langue (MESR). Liste d’aptitude : accès au corps des IA-IPR au titre de 2012. O n° 35 du 27 septembre 2012 B Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche : organisation pour l’année scolaire et universitaire 2012-2013. Livret personnel de compétences : simplification pour l’année 2012-2013. Liste d’aptitude : accès au corps des IA-IPR au titre de 2012 (arrêté du 25-7-2012). BO n° 36 du 4 octobre 2012 Nomination des présidents des jurys des concours externes et internes de l’agrégation et des concours d’accès à l’échelle de rémunération des professeurs agrégés correspondants - session 2013. BO n° 37 du 11 octobre 2012 Nomination du président et du viceprésident du jury du concours de recrutement des inspecteurs d’académie-inspecteurs pédagogiques régionaux - session 2013 (arrêté du 6-9-2012). Nomination du président et des viceprésidents des jurys des concours de recrutement de personnels de direction session 2013 (arrêté du 6-9-2012). BO n° 38 du 18 octobre 2012 Concours général des lycées et concours général des métiers. Candidatures à des postes dans les établissements d’enseignement français en Andorre au titre de l’année scolaire 2013-2014. Inscription pour l’accès à la hors-classe des inspecteurs d’académie-inspecteurs pédagogiques régionaux au titre de l’année 2013. BO n° 39 du 25 octobre 2012 BTS : épreuve de langues vivantes étrangères. École Normale Supérieure : programme des concours d’admission – session 2013 (MESR). École normale supérieure de Lyon : programme du concours littéraire d’admission pour la session 2013 (MESR). École normale supérieure de Cachan : programmes spécifiques aux concours d’admission en 1re année pour les sessions 2013 et 2014 (MESR). BO n° 40 du 1er novembre 2012 Bourses et aides aux étudiants : modalités d’attribution des bourses d’enseignement supérieur sur critères sociaux et des aides au mérite et à la mobilité internationale pour l’année 2012-2013. Vacances de postes : enseignants du second degré en Nouvelle-Calédonie et Wallis-etFutuna - rentrée scolaire australe février 2013. DCG et DSCG : dates du calendrier des inscriptions et des épreuves - session 2013 (MESR). BO spécial n° 8 du 8 novembre 2012 Mutations rentrée 2013. BO n° 41 du 8 novembre 2012 Baccalauréats général et technologique : langues étrangères et régionales pouvant faire l’objet d’épreuves de langues vivantes. École normale supérieure de Lyon : conditions d’admission des élèves et programmes spécifiques des concours d’admission : modification (MESR). BO n° 42 du 15 novembre 2012 Traitement de données à caractère personnel : création dans le cadre du webclasseur. Nominations : inspecteurs d’académieinspecteurs pédagogiques régionaux. 1. Abonnement gratuit au sommaire par mail sur les sites correspondants. L’Agrégation N°460 / 45 Textes et documents Informations JO n° 266 du 15 novembre 2012 Arrêté du 5 novembre 2012 fixant les aménagements apportés au programme d'enseignement commun d'histoire-géographie en classe de première des séries générales. JO n° 252 du 28 octobre 2012 Décret n° 2012-1193 du 26 octobre 2012 modifiant l'organisation administrative et financière des établissements publics locaux d'enseignement. Décret n° 2012-1194 du 26 octobre 2012 portant autorisation d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « Anagram » relatif à la gestion des accidents de service, des accidents du travail et des maladies professionnelles au ministère de l'éducation nationale et au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. JO n° 251 du 27 octobre 2012 Arrêté du 14 septembre 2012 modifiant l'arrêté du 28 décembre 2009 fixant les sections et les modalités d'organisation des concours de l'agrégation. JO n° 245 du 20 octobre 2012 Arrêté du 1er octobre 2012 fixant pour l'année scolaire 2011-2012 le montant de la contribution de l'Etat aux dépenses de fonctionnement des classes des établissements du second degré privés placées sous contrat d'association. JO n° 244 du 19 octobre 2012 Arrêté du 24 août 2012 fixant au titre de l'année 2013 le nombre de postes offerts aux concours internes d'accès aux échelles de rémunération des professeurs agrégés, des professeurs certifiés, des professeurs d'éducation physique et sportive et des professeurs de lycée professionnel dans les établissements d'enseignement privés sous contrat du second degré (CAER) et leur répartition par section et option. 46 / L’Agrégation N°460 Réflexions et débats rrêté du 24 août 2012 fixant au titre de A l'année 2013 le nombre de contrats offerts aux concours externes pour le recrutement de maîtres dans les établissements d'enseignement privés sous contrat du second degré (CAFEP) et leur répartition par section et option. Arrêté du 24 août 2012 fixant au titre de l'année 2013 le nombre de contrats offerts aux concours pour le recrutement de maîtres dans les établissements d'enseignement privés sous contrat du second degré. Arrêté du 24 août 2012 fixant au titre de l'année 2013 le nombre de contrats offerts aux troisièmes concours pour le recrutement de maîtres dans les établissements d'enseignement privés sous contrat du second degré et leur répartition par section et option. Arrêté du 24 août 2012 fixant le nombre de contrats offerts au titre de l'année 2013 aux concours externes et au troisième concours pour le recrutement de maîtres dans les établissements d'enseignement privés sous contrat du premier degré. Arrêté du 24 août 2012 fixant la répartition du nombre de contrats offerts au titre de l'année 2013 au concours externe, au concours externe spécial de et en langue régionale et au troisième concours d'accès à l'échelle de rémunération des professeurs des écoles des établissements d'enseignement privés sous contrat et au concours externe d'instituteur en Nouvelle-Calédonie. JO n° 237 du 11 octobre 2012 Arrêté du 10 septembre 2012 modifiant l'arrêté du 31 mai 2010 fixant les titres, diplômes, certificats, attestations ou qualifications équivalentes attestant des compétences en langues de l'enseignement supérieur et en informatique et internet exigés de candidats ayant subi avec succès les épreuves des concours de recrutement de personnels enseignants des premier et second degrés et de personnels d'éducation relevant du ministre chargé de l'éducation nationale. Journée d’étude 2012 : bilan Le 24 novembre 2012 a été organisée une journée intitulée « Évaluation et performance dans le système éducatif français ». Destinée à nourrir notre réflexion devant l’inflation de l’évaluation qui a gagné l’école comme le reste de notre société, elle a permis de s’interroger sur le contenu des réformes sans cesse annoncées de la notation des professeurs, ainsi que sur l’évaluation des élèves. Les interventions ont couvert un large champ et ont porté : – sur l’évaluation des établissements : Nicolas Mottis : L’accréditation comme outil d’évaluation et de diffusion des bonnes pratiques - le cas des écoles de management au niveau international, – sur l’évaluation des professeurs : Denis Kambouchner : Concertation sur la « refondation de l’école de la République », quelle évaluation ? Paul-Henri Mousseron : Évaluation publique, évaluation privée, Yves Verneuil : L’évaluation des professeurs de l’enseignement secondaire, du début du XIXe siècle au milieu du XXe siècle : modalités et débats, – sur l’évaluation des élèves : Frédéric Dupin : Mesure et démesure de l’efficacité pédagogique : qu’appelle-t-on évaluer les élèves ? et Thomas Steinmetz : Évaluation et adaptation des enseignements : l’exemple d’une grande université américaine. Dans la discussion avec Henri Dalem, nous nous sommes interrogés sur le bien-fondé de l’analogie entre les performances de l’acteur et du professeur. Cette journée a permis une réflexion exigeante sur la pratique d’évaluateur du professeur et sur sa position de fonctionnaire évalué. Le cheminement s’est trouvé singulièrement enrichi par la variété des intervenants et des points de vue adoptés. Nous avons pu dégager plusieurs pistes de réflexion : – Si l’évaluation des professeurs pose problème c’est à cause du flou conceptuel de la position de l’inspecteur, de la régularité insuffisante des visites, de l’absence de regards croisés permettant d’introduire une plus grande objectivité. – Si l’évaluation par compétences est mauvaise, c’est qu’elle s’attache à la personne et non à la tâche. Elle inscrit de ce fait l’évaluation dans un processus indéfini qui ne s’arrête jamais, chacun étant toujours en cours de formation. Dès lors, deux situations s’esquissent : l’élève est toujours en formation, (c’est à son bénéfice car il ne sera évalué que quand il sera prêt), le professeur est toujours en formation (et c’est à son détriment car l’évaluation est justifiée par la position du formateur/de l’inspecteur et non par l’adéquation du travail fourni à une norme). – Les processus d’évaluation doivent s’inscrire dans le temps long : l’expérience des organismes d’accréditation montre qu’il faut entre 15 et 20 ans à un système d’évaluation pour être valable et efficace et entre 2 et 5 ans pour évaluer correctement une organisation. – Les systèmes d’évaluation prétendument inspirés du management privé sont en réalité un retour des méthodes du système administratif qui à l’époque de la création des notes avait à évaluer une masse considérable de personnel. Les écueils sont les mêmes : caractère arbitraire de la notation ou neutralisation de cette notation. – Il y a un lien extrêmement net entre l’évaluation par la valorisation et le paiement de frais de scolarité très élevés. Les actes seront publiés vers le mois de juin. Retrouvez les informations liées à cette journée (programme détaillé et biographie des intervenants) sur notre site internet, à la page « Les rencontres de la Société ». @ L’Agrégation N°460 / 47 Réflexions et débats Regards anciens, nouvelles perspectives Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire : méthode Nous revenons pour la deuxième fois au Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire, qui, véritable somme sur l’école du début de ce siècle, contient de nombreux passages très inspirants comme cet article Méthode du Nouveau dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire, rédigé par Henri Marion, premier titulaire de la chaire de Sciences de l’éducation à la Sorbonne à l’époque où elle revenait à un professeur de philosophie. Henri Marion montre ici la nécessité d’une méthode en matière de pédagogie, qui seule permet l’autonomie de la pensée et s’interroge sur les meilleurs moyens de l’acquérir. C’est le commencement de la sagesse, pour un instituteur, de s’acquérir des méthodes, de vouloir trouver la meilleure pour la suivre consciencieusement. Quantité de maîtres, dans leur zèle docile, ne demanderaient qu’à recevoir un formulaire exact, arrêté de tout ce qu’ils doivent faire et ne pas faire, pour accomplir au mieux leur tâche si compliquée. Mais il faut qu’ils sachent bien que ce formulaire ne peut leur être donné, et que, s’il l’était, leur premier devoir serait de s’en méfier (…). Un traité de pédagogie didactique, fût-il parfait, deviendrait dangereux par le seul fait que tout y serait présenté en prescriptions catégoriques commandant et défendant la même chose à tous les maîtres envers tous les enfants, sans égard pour les dons, les tendances personnelles des uns et des autres. Il n’y a pas de recette infaillible qu’il suffise de suivre superstitieusement pour former un homme. Faire un caractère, façonner un esprit, cela demande toute notre pénétration, toute notre vigilance, toutes nos ressources : les théoriciens de la pédagogie nous donnent d’inappréciables directions, mais ils ne peuvent faire la besogne pour nous. Ils ne peuvent tout dire, parce qu’ils ne peuvent tout savoir, et ce qu’ils ne peuvent savoir (j’entends les cas particuliers) est de nature souvent à modifier grandement ce qu’ils disent. Ils ne nous dispensent donc pas d’avoir du flair, de l’esprit, et du moins le tact qui vient du coeur. Que deviennent leurs meilleurs conseils, appliqués d’une façon rigide à contretemps, par un homme qui force son talent ? (…). Aux maîtres soucieux de faire tout leur devoir et en quête de la meilleure méthode, on ne peut donc que répondre : « Méditez les conclusions et les préceptes des pédagogues, mais n’en soyez pas dupes. Sous la lettre, cherchez l’esprit. N’oubliez pas que ceux-là ont le mieux parlé de l’éducation 48 / L’Agrégation N°460 qui ont le mieux connu l’homme et le plus aimé l’enfant. Faites comme eux ; allez aux sources ; plongez-vous dans l’observation du réel, et, pour vous y guider, assimilez-vous, autant que vous le pourrez, tout le meilleur des sciences morales. Cultivez-vous le plus possible, élevez-vous, philosophez, puisque philosopher c’est réfléchir ; mais réfléchissez surtout sur votre expérience personnelle. Mettez à profit l’expérience des autres, mais en ayant soin d’abord de la contrôler. Ne jurez sur la parole de personne ; défiez-vous des mots et des formules : au contraire, après avoir tout fait pour vous éclairer, ayez quelque confiance en votre propre inspiration ; elle ne trompe guère, lorsqu’on a le sentiment de sa responsabilité, du bon sens, surtout le goût de ce qu’on fait et l’amour des enfants. Chercher la vraie méthode dans un tel esprit, c’est l’avoir trouvée. » Nouveau dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire, sous la direction de Ferdinand Buisson (édition de 1911). Cet extrait de l’article Méthode met en garde, à de multiples reprises, contre une soumission aveugle aux théoriciens de la pédagogie. Il ne s’agit pas de condamner les théories pédagogiques mais d’en connaître les limites et de rejeter tout dogmatisme. Les prescriptions catégoriques, quand elles se veulent universelles et contraignantes, sont dangereuses et le bon pédagogue est celui qui sait aussi bien s’en inspirer que s’en affranchir. Bref, qui sait faire preuve d’esprit critique et se fonde sur la pratique et l’expérience. Les principes défendus dans cette page, transposés à notre époque, ne mériteraient-ils pas d’inspirer les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) que le Ministre de l’Éducation nationale veut mettre en place ? Leur cahier des charges pourrait consister en quelques orientations : connaissance des théories de l’éducation, non pour les appliquer à la lettre mais pour susciter des questions, pour ouvrir à la réflexion ; connaissance de l’homme et sciences des caractères, dispensée par des spécialistes, pour mieux adapter son enseignement aux élèves ; apports pratiques des professeurs du terrain, dans la formation professionnelle comme dans les stages, les conseillers pédagogiques devant être choisis pour leur expérience et leur ouverture d’esprit. Responsabilité, bon sens, goût de sa discipline et de sa transmission : voilà comment, selon Henri Marion, instruire efficacement et qui remplacerait opportunément la première compétence du cahier des charges actuel : « Agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable ». On ne peut aussi que souscrire à ce dernier conseil : « Ne jurez sur la parole de personne ; défiez-vous des mots et des formules » Le maître doit réfléchir par lui-même, l’acte d’instruire est d’abord un acte individuel : rien n’est plus contraire à cet objectif que la prétention de former les maîtres dans un moule idéologique et pédagogique préconçu. n Jean-Michel Léost Ce texte met ainsi l’accent sur l’autonomie du maître, sur sa liberté pédagogique et sa responsabilité, sur les dispositions qui font de sa profession une véritable vocation. Il distingue très nettement « les méthodes » apparentées à des recettes et « la méthode », véritable guide à partir duquel élaborer son enseignement. L’Agrégation N°460 / 49 Activités des sociétaires Réflexions et débats Tribune libre L’agrégation : un handicap ? L’absence de coordination entre enseignement secondaire et enseignement supérieur conduit à une pénalisation des titulaires de l’agrégation, à plus forte raison s’ils sont docteurs d’université. Si un lauréat de l’agrégation obtient à l’issue du concours un contrat de doctorant contractuel ou une affectation temporaire (ATER) dans l’enseignement supérieur, il est mis en position de « disponibilité » ou de « détachement ». Dans le premier cas, à la fin de cette période, il est réintégré dans l’enseignement secondaire comme un agrégé de la même année. Il participe au mouvement interacadémique sans que l’administration soit tenue de respecter ses voeux. S’agissant d’une candidature à un poste de maître de conférence dans l’enseignement supérieur, l’agrégation ne figure plus dans la liste des pièces à produire. Elle est même explicitement exclue, alors qu’avant la réforme elle était l’équivalent de la thèse de 3e cycle. Certaines commissions de recrutement se montrent même parfois ouvertement hostiles aux candidats agrégés. Rappelons qu’au point de vue administratif la titularisation dans l’enseignement supérieur entraîne ipso facto la radiation du corps des agrégés. Aucune bonification pour les agrégés docteurs. Il n’est pas tenu compte de cette qualification au titre de l’enseignement secondaire. La seule situation favorable aux agrégés est celle des professeurs de CPGE. Tout en étant gérés par l’enseignement secondaire (et exerçant dans des locaux du secondaire) le contenu de leur enseignement est du niveau universitaire (post- baccalauréat). Sur le plan international l’agrégation est une spécificité française. En général elle laisse les autorités universitaires étrangères perplexes. Ce concours ne forme pas explicitement à la recherche. Mais qui prétendra qu’un agrégé n’est pas apte à la recherche ? C’est si vrai que nos collègues ont réussi à faire admettre aux universités américaines que l’agrégation est l’équivalent du PhD ou du ScD. Il n’y a qu’en France qu’on leur refuse cette reconnaissance. n Gérard Abensour Professeur agrégé de russe. Professeur émérite des Universités. 50 / L’Agrégation N°460 Notes de lecture George Buisson (éd.) André Chénier Œuvres poétiques, Bucoliques, Épîtres et Poétique, L’Invention Paradigme, 2011, 576 pages G Jacques-Marie Bardintzeff Le volcan se réveille Illustrations d’Amélie Dufour Éditions Le Pommier, 2012, 48 pages c e nouvel ouvrage de Jacques-Marie Bardintzeff est présenté comme « un documentaire fiction pour tout savoir sur les volcans ». Destiné à un jeune public (6-8 ans), il fait voyager en Afrique Jacky, Michèle et Litchi, leur compagnon favori. Passionnés par les volcans depuis qu’ils sont allés voir ceux d’Auvergne, ils sont invités par leur cousin Bernard à passer quelques jours avec lui auprès de la « Montagne Soufrée ». Dès le lendemain de leur arrivée, les enfants partent à la découverte du cratère. Au fil des jours, ils découvrent les richesses des volcans, visitent un observatoire et apprennent que les volcans sont plus nombreux sous les océans que sur les continents. En bon volcanologue, Jacques-Marie Bardintzeff rappelle les différents types d’éruptions et explique comment s’effectue la surveillance volcanique. L’éruption de la Montagne Soufrée permet d’en montrer les signes avant-coureurs, de décrire l’événement et ses conséquences pour les populations qui vivent à proximité. À chaque page, des vignettes rappellent les points importants et développent succinctement des notions de base de volcanologie. Au terme de l’ouvrage, les jeunes lecteurs apprendront comment on devient volcanologue. Joliment illustré par Amélie Dufour, ce livre sera un beau cadeau de Noël. n Claude Grandpey eorges Buisson vice-président de la Société des amis des poètes Roucher et André Chénier, spécialiste de la poésie du XVIIIe siècle, est l’auteur de travaux décisifs sur Le Brun et sur André Chénier. Il publie le Tome 2 de l’édition critique des œuvres du poète André Chénier, suite du remarquable Tome 1 qui, paru en 2005 dans la collection Hologrammes, dont le cosignataire était Edouard Guitton, avait constitué l’œuvre de référence au programme de l’agrégation. Le Tome 1 présentait Imitations et Préludes, l’Art d’aimer et les Elégies, le tome 2 propose aujourd’hui l’édition critique des Bucoliques, des Epîtres et Poétique et de L’Invention ; La nouveauté de cette édition se fonde sur de rigoureux critères scientifiques, proposant une reconstitution chronologique plutôt que thématique des écrits du poète, afin de suivre au plus près la marche de l’acte créateur. La fidélité intégrale à l’écriture des manuscrits constitue pour Georges Buisson l’origine d’une question fondamentale : cette fidélité ne supposerait-elle pas, en effet, un attachement à la lettre plutôt qu’à l’esprit du texte ? Or la ponctuation rythmique caractérisant l’écriture de Chénier, les nuances de sa graphie particulière, guides pour une diction nuancée, capitale pour le poète en tant qu’indices de débit ou d’intonation, peuvent-elles demeurer dans une édition qui observe les règles de l’art typographique ? L’édition de Georges Buisson s’est donc attachée à la tentative de répondre à cette question délicate. Les notes et variantes conduisent le lecteur à affronter les particularités de cette écriture difficile qu’elles éclairent. L’édition de notre collègue inscrit l’œuvre d’André Chénier dans le contexte historique de sa production ; certes il souligne l’importance du L’Agrégation N°460 / 51 Réflexions et débats Activités des sociétaires substrat culturel des années 1770-1790, mais il montre l’influence de l’actualité, de ce qu’André Chénier nommait « les circonstances locales et momentanées » : par-delà sa fidélité aux idées philosophique du cercle de Bailly, l’influence des Anciens st des Modernes, soulignées déjà par Paul Dimoff, c’est l’inscription de la pensée du poète dans la réflexion sur le beau et le vrai dans les Arts plastiques, la statuaire principalement au moment de la mort de Pigalle en 1785, qui donne au poète l’occasion d’affirmer qu’un art éclairé a une fonction heuristique aussi bien qu’esthétique. Il nous apparaît dès lors comme un poète pour qui le vers est plus persuasif que la prose. Par ailleurs, Georges Buisson montre au lecteur non spécialiste que l’un des mérites d’André Chénier est d’engager la Poésie sur la voie des correspondances sensorielles, la guidant ainsi vers le Romantisme du siècle suivant. Grâce à cette entreprise éditoriale, la majeure partie de l’œuvre d’André Chénier est désormais lisible dans sa pleine intégrité et nous révèle la grandeur d’un poète que l’absence d’une étude aussi aboutie aurait pu laisser dans l’ombre. n Christine Genet Romain Vignest Victor Hugo et les poètes latins : poésie et réécriture pendant l’exil Paris, Classiques Garnier, 2011, 434 pages à un moment où la discipline des lettres classiques est gravement menacée, le livre de Romain Vignest, en montrant et démontrant l’assimilation, exceptionnelle même pour l’époque et toute personnelle, de la langue latine et de la culture antique par Victor Hugo, dès son plus jeune âge jusqu’à l’année qui précède sa mort, résonne comme un appel à défendre la littérature française dont la compréhension et l’appréciation seraient en péril si se tarissait la médiation des antiquisants. Romain Vignest a choisi un plan pragmatique, 52 / L’Agrégation N°460 organisé en fonction de poètes sollicités selon une « généricité ». Horace est confondu avec la fantaisie, Juvénal avec la satire, Lucrèce avec l’épopée cosmique ; quant à Virgile, il représente l’églogue mais aussi la poésie métaphysique. Ce choix d’un plan par auteurs en liaison avec le genre qu’ils cristallisent met en lumière les valeurs morales et métaphysiques, politiques et esthétiques que Victor Hugo doit à Rome, matrice de l’époque moderne, qui commence avec sa suprématie et s’achève à la Révolution. Le travail de R. Vignest peut se définir comme la révélation systématique de la rencontre entre le poète français et ses maîtres latins. Son mérite est d’avoir traqué cette rencontre sous toutes ses formes. Pour rendre le discours plus clair et plus efficace, le corpus a été limité à l’œuvre écrite pendant l’exil. Le point de vue adopté est celui de la synchronie afin de sauvegarder l’unité des Châtiments, des Contemplations, de La Légende des siècles et des Chansons des rues et des bois, un travail qui n’exclut ni les recherches qui s’imposent sur les sources bibliques ni des intrusions ponctuelles chez d’autres poètes latins. Le livre de R. Vignest est organisé autour de deux thèmes, partagés par les contemporains du poète : La Nature et l’Histoire. Le premier thème, placé sous l’égide de Virgile, d’Horace et de Lucrèce, se décline en cinq chapitres : « L’inspiration bucolique » ; « La poétique du corps et fantaisie » ; « La poésie cosmique ; « La poésie métaphysique » ; « Virgile et l’architecture des Contemplations ». La deuxième partie est consacrée à la relation de Hugo avec l’Énéide et à la satire : Juvénal. Virgile, poète orphique, est le cœur même du rapport du poète français avec la nature, chargé comme le Mantouan de faire entendre les voix de tous les êtres participant au chant universel ; son œuvre est le modèle de la sublimation de la chair par la poésie, de la quête de la connaissance, mais aussi de l’angoisse du chaos. Horace lui inspire une réflexion subversive qui réhabilite le corps et voit dans l’art une puissance purificatrice en contradiction avec la conception judéo-chrétienne du péché originel. C’est dans Lucrèce qu’il va trouver la vision de « l’universelle cohésion du cosmos », rivale de la Genèse biblique. Pourtant, d’une manière inattendue, il travaille son texte pour le libérer du « matérialisme » et l’orienter dans le sens de la métaphysique virgilienne du mens agitat molem. Lucrèce n’en reste pas moins le maître du « genus grande », débarrassé de toute contrainte, mythologique ou courtisane, autre que celle de chanter l’« infinitum omne » en vers épiques. Juvénal enfin est le modèle de l’« histoire réelle », le poète tutélaire de l’exil et du combat politique ; le rapport intime entre le poète latin, marqué par l’idéal stoïcien, et le français, l’assimilation du Second Empire à la décadence de l’Empire romain dans les « égouts de l’Histoire » imprègnent la poétique des Châtiments et confèrent au réel une dimension a-temporelle. Le lecteur de Romain Vignest a la surprise de découvrir que l’œuvre immense de Victor Hugo, en apparence protéiforme, est un corps régi par un principe d’unité vécu en communion avec Virgile et Horace qu’il reconnaît dans Lucrèce et Juvénal. Ce principe infuse les moindres détails ; ce n’est pas un viatique ultime, mais l’espérance de sortir des Ténèbres. Les Chansons des rues et des bois par exemple ne peuvent plus désormais être lues comme le recueil anodin d’une fantaisie retrouvée mais comme la conquête d’une sagesse qui intègre la mort dans le cycle de la vie. Ce même principe est à l’origine de l’évolution de la pensée politique du poète fondée sur l’égalité comme de sa théorie esthétique qui veut rendre leur dignité aux genres « bas ». C’est ainsi dans une intertextualité dynamique que Victor Hugo puise sa réflexion et son inspiration. Et c’est bien lui qui est le sujet de Romain Vignest, « classique » selon son propre terme, héritier plus authentique de la Renaissance que du Baroque par sa recherche constante de l’harmonie des contraires. Son mérite est bien d’avoir montré l’humanisme et l’humanité du poète total qu’est Hugo, par sa connaissance des humanités et de l’exercice de la liberté qu’elle seule permet. n Georgette Wachtel Marie Roig Miranda (dir), Réalités et représentations du corps, « Europe XVI-XVII » 15-16, Nancy, 2011 Deux tomes, tome I : 398 pages, tome II : 492 pages L e groupe de recherche interdisciplinaire « XVIe et XVIIe en Europe » de l’université de Nancy vient de publier, sous la direction de notre collègue Marie Roig Miranda, un nouvel ensemble d’études en deux volumes, Actes du colloque « XVI-XVII, Réalités et représentations du corps » qui s’était tenu en 2009. L’ouvrage s’inscrit dans une collection initiée en 1995 avec « Tourments, doutes et ruptures dans l’Europe du XVIe et XVIIe » et qui s’est poursuivie avec des thèmes concernant, par ordre, la transmission du savoir, l’image, la société à travers le mariage, l’instruction des filles, la mémoire, le récit et l’histoire, plus récemment la richesse et bientôt la justice. La société et les mentalités des Temps Modernes sont ainsi décrites et analysées sous les deux angles : réalités et représentations. Celui qui concerne « le corps » constitue les quinzième et seizième numéros de la collection. Quarante-six textes ont ainsi été sélectionnés et commentés. Ils ont trait au corps dans tous les domaines, de l’héritage antique à l’image du corps matériel « de chair et d’os », avec tout spécialement l’ambiguïté de la présentation du corps féminin, depuis Ève, associée au péché, jusqu’à Marie, idéalisée et finalement admise dans le ciel. On n’a pas exclu les rapports avec l’imaginaire : grotesque, monstruosité, confrontation de la vie et la mort sont aussi abordés. Au-delà de cette présentation qui pourrait paraître quelque peu attendue parce que classique, l’ouvrage nous entraîne avec bonheur dans une promenade à travers l’Europe, sans exclure les célèbres références que sont Montaigne ou Cervantès, mais surtout à travers un florilège de cas concrets, toujours pittoresques, parfois L’Agrégation N°460 / 53 Réflexions et débats Activités des sociétaires épouvantables ou encore attendrissants et malicieux. Les différences entre les divers milieux culturels sont bien montrées, aux prises avec les grandes interrogations de la société au sortir du moyen-âge. On pourrait multiplier exemples et citations : l’on va ainsi de la connaissance interne du corps par la dissection à la connaissance externe, comme l’apparence corporelle des Indiens, perçue dans la limite des seuls critères européens. La place de la femme est très présente. « Animal imparfait » selon Aristote, celle-ci doit combattre la persistance du préjugé négatif : en Biscaye, on la voit aller en justice pour qu’on lui rende son honneur en cas de promesse de mariage non tenue (on note au passage que dans l’Espagne du XVIIe siècle, en cas de fiançailles, les relations pré-matrimoniales étaient fréquentes). Par contre, dans la plupart des pays, l’accusation de sorcellerie est imparable et s’accompagne d’exemples d’obscurantisme inquiétants. Là encore la femme est l’objet principal des accusations, surtout si elle apparait « vieille » et « laide ». Là encore, le fondement de la relativité de ces critères, à cette époque, est bien montré ; la constance des implications de la sexualité, vraie ou supposée, aussi. On ne saurait ici décrire toute la richesse de cet ouvrage majeur. La place de l’Église, les relations entre l’art et la philosophie à l’intérieur de l’Humanisme, la contre Réforme y sont également à l’honneur, on s’en doute et l’on ne peut ici qu’effleurer ces sujets. Il faut toutefois signaler non seulement l’ampleur de la documentation mais aussi, et c’est un des aspects essentiels de cette entreprise, l’importance donnée aux sources espagnoles ; le « siècle d’or » est ainsi très souvent évoqué et trouve ici sa juste place, en face de l’Italie et ce n’est pas le moindre intérêt de cet ouvrage collectif. n Françoise Vrain 54 / L’Agrégation N°460 Patrick Guelpa trad. française de l’ouvrage d’Arnaldur Indridason, Betty Paris, Métailié, 2011, 206 pages N otre collègue Patrick Guelpa, agrégé d’allemand et maître de conférences HDR à l’université de Lille III, est l’un des meilleurs connaisseurs de la langue et de la civilisation islandaises. Il a beaucoup écrit sur la poésie scaldique, en particulier la Saga de Björn. La traduction qu’il nous propose ici d’une des productions les plus détonnantes d’Arnaldur Indridason, publié pour la première fois à Reykjavik en 2003, est à la fois élégante et très soignée. L’auteur, l’un des écrivains de romans noirs les plus célèbres en Europe du Nord, a reçu, tout au long de sa carrière, de très nombreuses récompenses, dont le prestigieux prix Clef de Verre du Skandinavia Kriminalselskapet à deux reprises : en 2002 pour la Cité des Jarres, et en 2003 pour La Femme en vert. Certains de ses livres, relatant les aventures du commissaire Erlendur Sveinsson, ont fait l’objet d’adaptations cinématographiques. La quatrième de couverture résume bien l’intrigue. Dans sa cellule, le narrateur pense à Betty, jeune femme si belle et si libre, venue lui dire son admiration après une conférence sur les pêcheries en Norvège : « Qui aurait pu lui résister ? Ensuite, que s’est-il passé ? Je n’avais pas envie de ce travail, de cette relation. J’aurais dû voir les signaux du danger. J’aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. Maintenant, son mari a été assassiné et c’est moi qu’on accuse. La police ne cherche pas d’autres coupables. Je me remémore toute notre histoire et je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que ce n’est pas le cas. » Une intrigue, on l’aura compris, qui tient en haleine de bout en bout ! n Gilles Ferreol Nicole Péruisset-Fache L’humanisme et l’espoir Paris, édition L’Harmattan, 2012 Collection « Questions contemporaines », 220 pages P oursuivant avec volonté tenace, méthode rigoureuse, sa longue quête sur l’éducation, la culture et la société depuis près de quinze ans, Nicole Péruisset-Fache, professeur honoraire, agrégée d’anglais, docteur en linguistique, nous offre un dixième ouvrage, reposant comme les précédents sur un grand nombre de références, regroupées en fin de volume en neuf pages de « bibliographie » (156 auteurs). Dans une première partie, « l’état des lieux : un monde de cruauté » est dressé sans concession, reprenant et approfondissant les analyses faites dans les ouvrages précédents. Le monde chaotique, les effets de la mondialisation, le retour en force d’idées néolibérales mal maîtrisées… semblent bien remettre en cause la notion de civilisation, connotation du progrès vers un monde meilleur, que les trois mots de la devise de la République affichent. Faut-il alors perdre espoir devant les manipulations, les malaises de la démocratie, les pouvoirs de l’argent, l’exploitation de salariés, plus précisément des femmes et des enfants ? Si un autre monde est possible, l’espoir peut sans cesse renaître. Surmontant l’impasse écologique, « se réapproprier » la parole et le champ politique, donner de nouveaux rôles aux femmes… sont autant de pistes d’espoir, données dans la seconde partie, pour que renaisse une éducation humaniste. Une argumentation nourrie par les références aux grands auteurs (Karl Polanyi, Marguerite Yourcenar, Jean Baudrillard…) et actualisée par celles aux contemporains : le juriste Alain Supiot, l’économiste Jacques Généreux, la philosophe et économiste Dominique Méda… Un livre stimulant qui donne un autre regard sur le monde et la société à l’image du Voyage de Saint-Pétersbourg à Moscou, œuvre étonnante de l’écrivain russe Alexandre Radichtchev, cité en exergue. n Yves Jean Belœil-Benoist Olivier Le Courtois et Christian Walter Risques Financiers Extrêmes et Allocation d’actifs Éditions ECONOMICA, 2012 (ISBN 978-2-7178-6083-2) c et ouvrage bien illustré constitue une très bonne synthèse de la littérature scientifique sur la notion de risques extrêmes dans le domaine de la gestion des risques financiers. Les auteurs y passent notamment en revue les principaux processus stochastiques utilisés en finance, à savoir les processus de Lévy, c’est-à-dire des processus à accroissements indépendants et stationnaires généralisant le célèbre mouvement brownien. Par l’introduction de sauts dans la dynamique des actifs financiers, ils permettent de modéliser la survenue de variations brusques des cours des marchés et de s’affranchir de l’hypothèse un peu trop simplificatrice et trompeuse qui veut que les logarithmes des rendements soient toujours gaussiens, sous-estimant ainsi les risques réels de chute importante des valeurs cotées. L’étude des grandes discontinuités fait l’objet de la théorie des valeurs extrêmes, mais comme souligné dans cet ouvrage, l’influence des faibles discontinuités peut s’avérer déterminante à travers leur rôle de signal de la présence de risques potentiellement plus élevés. Le livre expose également les principaux apports de la théorie de la décision, notamment la notion de Value-at-Risk, outil statistique clef dans la mise en œuvre de la réglementation bancaire suite aux accords de Bâle II. En résumé, cet ouvrage très précis et contenant des apports originaux constitue une excellente introduction aux techniques complexes les plus récentes en matière de gestion des risques financiers et de celle du portefeuille. n Jean-Luc Prigent L’Agrégation N°460 / 55 Réflexions et débats Activités des sociétaires Isabelle-Rachel Casta Pleins feux sur le polar Éditions Klincksieck, collection « 50 questions », 2012, 208 pages Q uoi qu’on puisse penser de la littérature policière, on ne saurait nier son importance aujourd’hui et, dans son nouveau livre consacré à ce sujet, Isabelle-Rachel Casta, spécialiste en la matière, actionne, pour ainsi dire, des projecteurs de poursuite qui traquent tout ce qui peut concerner le roman policier à énigme, le roman noir, le néo-polar, le policier médico-légal, jusque dans les pays nordiques (Suède, Danemark, Finlande, Islande), et la collection « 50 questions » lui permet de donner des réponses précises et très documentées à chacune des questions qu’elle pose. Celles-ci sont parfois inattendues : Le polar philosophe-t-il ? Le polar est-il snob ? Le polar rendil intelligent ? Le polar, la Bible, la mythologie : quelle filiation ? D’autres questions traitent de sujets auxquels on ne s’attend pas forcément : le polar et les animaux, le polar et la chanson, le polar et les chemins de fer, une littérature pour la jeunesse, etc. Ne sont oubliés ni le polar comique et parodique ni le polar au théâtre ni le polar au féminin ni le polar en séries ni le polar au cinéma. Sont ainsi mis en lumière, et sous des angles à chaque fois différents, les plus grands noms de cette littérature, depuis la pionnière, l’Américaine Anna Katharine Green (1846-1935) jusqu’à James Ellroy, Patricia Cornwell, Mary Higgins Clark, Fred Vargas, en passant par l’inévitable Agatha Christie, par Gaston Leroux, Richard Matheson, Léo Malet, Sébastien Japrisot et beaucoup d’autres. Et à la question que l’on pourrait considérer comme la question de fond : Le polar est-il un (sale) genre ? Isabelle-Rachel Casta répond que « ce « mauvais genre » a son art, ses règles, ses décalogues (...), il a ses clubs, ses distinctions, ses prix innombrables, ses festivals, ses concours et ses multiples sous-catégories... » 56 / L’Agrégation N°460 Bref, si l’on veut sérieusement se documenter sans préjugé sur une littérature qui mérite que l’on s’intéresse à elle, on lira, avec profit et plaisir, Pleins feux sur le polar, un ouvrage original et riche, doté d’une importante bibliographie/ filmographie et dont l’écriture, plutôt décontractée et parfois familière, paraît, en dépit de quelques coquilles et d’une faute d’accord page 73, bien adaptée au sujet traité. n Roger Gorini René Pommier Explications littéraires Molière - Bossuet - Montesquieu Volume V, Paris, Eurédit, 2012, 140 pages R ené Pommier continue pour le grand plaisir du lecteur sa série d’explications de textes. Il consacre cette dernière livraison à quatre textes bien connus, mais qui n’avaient peut-être jamais été explorés avec autant de persévérance et d’acuité dans la recherche de tout ce qu’ils disent. La scène de L’Avare où Harpagon entretient un quiproquo à la fois comique et exaspérant sur ses intentions matrimoniales – incidemment les étudiants qui apprennent à Lire le théâtre selon les méthodes naguère nouvelles savent-ils seulement ce qu’est un quiproquo ? –, la scène de Tartuffe où le personnage éponyme exploite en sa faveur la dénonciation dont il est l’objet de la part de Damis, en usant avec une virtuosité perverse des doctrines et des postures sur lesquelles il fonde sa domination, L’Oraison funèbre de Louis de Bourbon, prince de Condé de Bossuet, et la Très humble remontrance aux inquisiteurs d’Espagne et du Portugal de Montesquieu. Ces quatre textes ont un thème commun, la lourdeur tyrannique du pouvoir, paternel, religieux, militaire et social dans le cas de Condé, mais révélant sa vanité lors du passage de la mort. Ces études ont pour mérite de fixer l’attention du lecteur sur l’intérêt des textes eux-mêmes, plus que sur la méthode suivie, qui existe, mais ne s’affiche pas. Grâce à la précision exhaus- tive de ses explications, l’auteur rend caduque l’opposition entre l’explication linéaire et l’explication synthétique. Il pratique les deux méthodes, mais de façon naturelle, non préméditée, il ne propose pas de système passe-partout, consistant à suivre un même parcours, à projeter une même grille sur un texte quel qu’il soit. La seule manière d’expliquer un texte est d’abord de le comprendre jusqu’au fin fond de tout ce qu’il contient, ce qui ne s’apprend pas dans un livre de recettes, mais implique un mélange de culture, d’intelligence, de patience et d’humilité. Bref, il ne faut pas attendre de René Pommier qu’il publie un volume intitulé L’explication de texte pour les nuls. Il y a un point cependant sur lequel on pourrait entamer une discussion avec lui : il condamne les commentaires qui privilégient la stylistique, et il a raison de considérer que l’étude du style, surtout menée dans un jargon ésotérique, ne devrait pas constituer une fin en soi. On constate cependant que dans son étude du texte de Bossuet il montre lui-même une parfaite maîtrise de la question. La stylistique est donc une discipline auxiliaire, mais non inutile. Il ne faut pas manquer de lire et relire l’introduction où René Pommier réplique aux attaques fielleuses dont il est l’objet de la part des tenants de la Nouvelle Critique, nouvelle en effet du fait que la meilleure façon de cultiver la nouveauté est de dire n’importe quoi, et trouver des incongruités inédites s’ajoutant aux précédentes inévitablement démodées une fois passé l’effet de surprise. Un passage suscite la réflexion, sinon la controverse : citant (p. 19) une consœur qui l’accuse de n’avoir tiré d’un poème d’Apollinaire que des banalités, non dans l’expression poétique mais dans la philosophie qui en émane, René Pommier écrit que « ... c’est le cas de quasiment tous les poèmes, même les plus beaux et les plus célèbres ». On ne peut que lui donner raison, et pourtant on se dit aussi que ce que les esprits blasés considèrent comme des clichés – justifiant la recherche derrière le texte de ce qui ne s’y trouve pas – ne l’était pas pour les enfants qui jadis apprenaient à lire et à réciter de la poésie dès l’école primaire. Condensées en formules élégantes et mémorables, enrobées dans un texte imprégné d’émotion, les énoncés gnomiques se gravaient dans la mémoire et contribuaient à l’apprentissage de la vie. De toute façon une vérité banale énoncée poétiquement vaut toujours mieux qu’une coquecigrue exprimée dans un jargon alambiqué. Et quand on relit les quatre études publiées dans l’ouvrage ici recensé, consacré à des textes dont le contenu discursif va bien au-delà de la banalité, on se rend compte qu’on a réellement appris quelque chose, notamment sur le fonctionnement de diverses formes de tyrannie, en plus de l’éclairage projeté sur le talent strictement littéraire des auteurs. n Henri Suhamy René Pommier Rire et colère d’un incroyant Paris, Éditions Kimé, 2012, 96 pages R ené Pommier récidive dans l’irréligion qu’il a professée dans plusieurs de ses pamphlets précédents, en s’en prenant cette fois à l’intolérance qui sévit encore de nos jours contre les libres penseurs ou les hérétiques. On sait que dans certains pays cette intolérance peut se manifester de façon brutale. Elle justifie la colère annoncée par le titre. Le rire a plutôt une autre cible, la forme d’intolérance, exprimée de façon geignarde et procédurière par des personnes ou des communautés se disant offusquées, ébranlées dans leurs convictions par la critique ou la dérision des dogmes et des récits scripturaires dont ils se réclament. Plutôt que d’invoquer la sacro-sainte liberté d’opinion, René Pommier préfère s’adresser directement à ces personnes ombrageuses en leur faisant remarquer que leur foi devrait les mettre à l’abri du doute, et qu’elles devraient réagir à l’égard des mécréants gouailleurs par un simple haussement d’épaules, par la commisération à laquelle ont droit les futurs damnés, plutôt que par l’indignation et l’appel à la censure. L’Agrégation N°460 / 57 Réflexions et débats Activités des sociétaires Montrant dans ce domaine le même souci de précision dans le langage que celui dont il donne la preuve dans ses études littéraires, René Pommier dénonce l’amalgame qui est fait couramment entre le racisme et la critique de telle ou telle religion, l’islam en particulier. Tout le monde sait ou devrait savoir que l’Islam, présent sur les cinq continents, n’est pas lié à une ethnie particulière. De façon plus subtile, et peut-être malheureusement trop subtile pour une partie du public, il répète tout au long de son ouvrage que le fait de critiquer les dogmes religieux n’implique pas qu’on considère ceux qui y croient comme des imbéciles. Il proclame avec sincérité, car ce n’est pas une simple précaution oratoire destinée à éviter l’accusation de se livrer à des attaques personnelles, que la foi n’est pas incompatible avec l’intelligence et même avec le génie, comme le prouvent d’innombrables exemples. Il ne verse pas non plus dans l’anticléricalisme. Cela n’empêche pas qu’il doit être également permis de cultiver le rationalisme, et que les agnostiques devraient bénéficier partout des mêmes protections légales que les croyants. Ce pamphlet, qui prend parfois l’aspect de courtes réflexions aphoristiques et facétieuses, amusant et peut-être grinçant, provoquera forcément des réactions contestatrices, et c’est heureux, car voilà une occasion de battre en brèche ce qu’on appelle la pensée unique. On ne manquera pas de faire remarquer à René Pommier que le bilan de deux mille ans de christianisme n’a pas été complètement négatif, dans le domaine de la morale pour commencer, puis de la culture (n’oublions pas le rôle des moines dans la transmission des textes antiques, y compris païens), de la littérature, et dans celui des arts, l’architecture, la peinture, la musique y ayant trouvé des sources d’inspiration ainsi qu’un mécénat opulent. Ce sont des domaines que René Pommier connaît mieux que quiconque, et il ne manquerait pas d’arguments pour animer une éventuelle discussion. Il s’est peut-être avancé un peu vite déclarant que la virginité de Marie ne fut proclamée qu’au Ve siècle, car elle est mentionnée dans 58 / L’Agrégation N°460 deux des Évangiles, celui de Matthieu et de Luc. Il est vrai que la mention des frères de Jésus dans ces mêmes Évangiles peut laisser entendre que cette virginité ne fut que provisoire. De quoi faire rebondir les discussions théologiques, car les exégètes ne manquent pas pour passer du littéral et symbolique et pour résoudre les contradictions par de savantes arguties. Le dernier ouvrage de René Pommier a donc le mérite de pouvoir susciter toutes sortes de gloses et de réactions, raison de plus pour en recommander la lecture, même et surtout aux personnes peu susceptibles de partager ses opinions. n Henri Suhamy Sylvie Huguet Un ami en trop Éditions La main multiple, 114 pages N otre collègue Sylvie Huguet avait montré qu’elle se lançait avec brio dans le roman policier avec « le cauchemar de Montaigne ». Dans ce nouveau roman, nous retrouvons Gilles et Olivier, un policier et un professeur de lettres en classes préparatoires. On a retrouvé le cadavre d’un élève. Très vite, on s’aperçoit qu’il s’agit d’un crime. Evitant l’écueil du voyeurisme, si fréquent dans le roman et le film policiers, Sylvie Huguet explore les ténèbres des âmes par des dialogues où apparaît toute l’opacité des êtres : hantise de l’échec, rapports confidentiels entre père et fils (notre collègue, dans son précédent livre avait traité du conflit mère/fils), chantages affectifs, homosexualité mal assumée. Seule l’amitié entre Gilles et Olivier, au cours de dialogues où enquêteur et « enquête » se confondent dans une savante composition, surnage dans une communion avec la nature. Un livre haletant, où l’on retrouve l’atmosphère d’une Patricia Highsmith, ce qui est le plus bel hommage que l’on puisse rendre à Sophie Huguet. n Alain Ganivel Serge Kanony Céline ? C’est Ça !... Le Petit Célinien Éditions, 2012, 215 pages A près D’un Céline et d’autres (L’Harmattan, 2010), Serge Kanony nous propose un second essai consacré à son auteur de prédilection et préfacé par Eric Mazet, figure emblématique de la critique célinienne. « C’est la boîte de Pandore qu’ouvre ici Kanony et il s’en échappe de drôles de cris », remarque son préfacier. Cette « boîte » ouverte par l’auteur de l’essai au tout début de son ouvrage, c’est l’analyse de l’incipit du Voyage au bout de la nuit : « ça a débuté comme ça ». Un « ça » qui n’est ici un démonstratif qu’en apparence ; il est avant tout le chaos. À Hésiode ouvrant sa Théogonie par : « Donc, avant tout, fut Chaos » ; Céline, en écho répond, « Donc, avant tout fut Le ça ». C’est le « Big Bang » initial, à partir duquel surgissent à la fois l’écrivain et son œuvre. Tout naît, chez Céline, de cette « déflagration » initiale. Son œuvre entière jaillit de la première guerre mondiale, pleine de bruit et de fureur, et se prolonge sous les bombes de la seconde. L’univers décrit est apocalyptique. Seul un style approprié, éclaté, pouvait le rendre. Serge Kanony parle de la « langue du ça » qui permet à Céline de « cracher sa révolte » et « vomir son dégoût ». Elle fait de lui un « Rabelais de l’ère atomique ». Un personnage à la fois protecteur et menaçant est sans cesse à l’œuvre dans cette atmosphère de fin du monde : la nuit. Rien d’étonnant à cela puisque la « noire Nuit » dans la Théogonie d’Hésiode est engendrée par Chaos. Chez Céline, elle sort tout droit du « ça ». Quel roman, en effet, porte mieux son nom que Voyage au bout de la nuit ? Bardamu, tel Enée au chant VI de l’Enéide, descend au cœur des ténèbres de l’hôtel Laugh Calvin accompagné d’un groom moderne Sibylle de Cumes. Nous assistons à une catabase au cœur de New York. Mais Serge Kanony va plus loin dans cet essai et pose notamment avec beaucoup de finesse la question de l’humanisme de Céline. Le terme, aujourd’hui sans cesse employé à tort et à travers, est habilement redéfini et appréhendé dans toutes ses dimensions. L’auteur parle, à propos de Céline, d’un humanisme de la synchronie (c’est-à-dire du concret, de la proximité) qu’il oppose à un humanisme de la diachronie, plus « traditionnel » qui voit Bardamu questionner en vain Montaigne qui déjà interrogeait Plutarque lequel se tournait vers Platon interprétant les mythes ! « à la sortie de Voyage au bout de la nuit, Céline se réclame de Dostoïevski et de Shakespeare parce qu’« ils posent une question ». Bien peu de critiques s’interrogèrent sur la question posée dans le livre et encore moins sur la réponse », constate Eric Mazet dans sa préface. Tout le mérite de Serge Kanony est là : affronter le problème à bras le corps et nous livrer des éléments des réponses. n Julien Alibert Laurent Fedi La Chouette et l’Encrier. Promenades dans les Philosophies Françaises de l’Éducation Paris, Éditions Kimé, 4e trimestre 2011, 254 pages L’ ouvrage réunit, à sept articles publiés dans différentes revues, et que l’on se réjouira de pouvoir trouver ici regroupés, deux études encore inédites, tous, par un choix de l’auteur, consacrés à des philosophies françaises « en raison de leur influence sur l’école, mais aussi de l’intérêt de points de vue philosophiques injustement négligés ou laissés à la marge par l’histoire officielle de la pensée éducative » : La pédagogie du Chancelier d’Aguesseau (1668-1751) ; Les paradoxes éducatifs de Rousseau (1712-1778) ; Pitié pour les animaux : une leçon de morale laïque et ses antécédents philosophiques (loi Jules Ferry de 1882 et ses antécédents) ; L’Inspecteur général Jules Lachelier face à l’anticléricalisme : l’affaire Jules Thomas (1856-1906) ; Émile Beausire (1824-1889) L’Agrégation N°460 / 59 Réflexions et débats Activités des sociétaires dans la querelle de l’école sans Dieu ; La loi de récapitulation comme paradigme éducatif (formulée par Ernst Haeckel, et mise ici à l’épreuve des doctrines de Condillac, Comte, Ferrière, Freinet, Piaget d’une part, de la pensée d’Alain d’autre part) ; Autour de Bergson, des philosophes dans la réforme de 1923 (réforme dont le projet peut être présenté comme une revanche des « classiques » sur la réforme « moderne » de 1902, après une première initiative en faveur d’un enseignement moderne sous la forme de la création de l’enseignement « spécial » par la loi Duruy de 1865). Enfin notre collègue nous invite Autour de Durkheim et Kojève (à) revisiter la notion d’autorité, avant de caractériser La fabrique scolaire de l’homme compétent-coopératif qu’est devenue l’école d’aujourd’hui. Chapitre après chapitre, à la problématique définie s’applique une analyse riche et rigoureuse, qui parvient à enserrer dans un ensemble signifiant un système de références composé avec une parfaite intégrité. Notre collègue en extrait en chaque cas une synthèse à la fois concise et complète, irréprochable d’objectivité, limpide ; et, en chaque cas, de son raisonnement à la fois magistral et vivant, surgit le trait de lumière d’une formule qui éclaire d’un coup l’enjeu de la discussion, laisse mesurer la portée des thèses en conflit, en révèle la conséquence directe sur l’appréciation des débats actuels. Du fait même qu’il développe efficacement l’idée « si fortement ressentie à l’âge classique, d’un plan des études », le Chancelier d’Aguesseau remet en cause à l’avance l’inepte « projet personnel de l’élève » issu de la loi de 1989 ; par la philosophie politique qu’il développe dans le Contrat social, Rousseau se place « aux antipodes d’un modèle républicain orienté vers le vivre ensemble » ; jugée recevable ou au contraire très problématique, la conception d’une loi de récapitulation fonctionne comme un implicite dans les applications du modèle constructiviste. Les deux articles encore inédits achèvent de mettre en perspective notre propre système éducatif. Après une révision personnelle du problème de l’autorité, selon lui « faussé par des interprétations visant essentiellement à 60 / L’Agrégation N°460 dénouer tout lien pouvant unir l’autorité et la force, l’autorité et le pouvoir », l’auteur soumet à un examen méthodique la ruse qui consiste à « faire passer (le) modelage des esprits pour un apprentissage de la liberté et du jugement critique » ; il démontre que la « science » des pédagogues, au service de la fabrique scolaire de l’homme compétent-coopératif, « a besoin pour se légitimer de l’incompétence supposée des enseignants de terrain », parce que, comme l’ont compris les défenseurs de la transmission du savoir, cette « science » « prend en fait le relais d’une injonction officielle ». Laurent Fedi ne cherche pas à convaincre. Il y parvient par la seule rigueur de son raisonnement, qui place chacun devant sa responsabilité. À quiconque croirait pouvoir se contenter de déplorer tout en se réfugiant dans les afféteries de la vigilance, il répond qu’ : « après le temps des promenades vient celui des luttes ». n Geneviève Zehringer Joëlle Bertrand Vive le grec ! Manuel pour débutants en grec ancien Ellipses, 2012, 167 pages C ’est aux débutants que Joëlle Bertrand s’adresse cette fois, constatant avec une grande lucidité : « comment faire quand l’emploi du temps n’offre que deux heures par semaine ? » mais aussi avec un peu plus d’espoir « comment faire quand on apprend le grec tout seul pour le plaisir » ? Ses lecteurs ne seront pas déçus : tout au long de leur parcours, ils sont guidés dans leur apprentissage. Exercices et exposés de grammaire permettent une progression parfaitement ménagée afin que, tout en apprenant cette langue aussi belle que difficile, on ne se sente précisément jamais en difficulté. Dans ce volume – un petit frère est annoncé pour le printemps – on trouvera notamment les trois premières déclinaisons, le présent et l’imparfait des verbes être et aller, le présent et l’impar- fait actifs et moyens, les mots interrogatifs, les constructions infinitive et participiale. À conseiller vivement à tous ceux qui veulent apprendre le grec ou rafraîchir leurs connaissances. n Blanche Lochmann Pierre Hayat richesse de cette réflexion, bien au-delà des traits caricaturaux que l’on prête parfois à l’école de la République. Il rappelle la grandeur des idéaux d’Henri Marion, théoricien d’une éducation libérale, fondée sur la raison, rejetant la discipline autoritaire mais soutenant les pédagogies de l’effort. n Blanche Lochmann Kimé, 2012, 136 pages Carmelo Aliberti La raison dans l’éducation, Henri Marion et l’instruction républicaine A près plusieurs ouvrages sur la laïcité, un livre sur Ferdinand Buisson ainsi que l’édition de son œuvre Éducation et République, tous parus chez Kimé, notre collègue prolonge avec bonheur son étude des grands penseurs de l’école de la Troisième République. Henri Marion, premier titulaire de la chaire de Sciences de l’éducation à la Sorbonne créée en 1883, important contributeur du Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire dirigé par Ferdinand Buisson, a en effet développé une réflexion exigeante sur l’éducation dont il considère que la mission est de transformer « la raison instinctive du peuple en une raison éclairée et cultivée ». À travers plusieurs chapitres, Pierre Hayat remet en perspective la pensée d’Henri Marion en distinguant les ouvrages qui l’ont influencé, qu’il s’y réfère (Maine de Biran), qu’il les analyse minutieusement (Locke) ou qu’il s’en démarque (Spencer). Le chapitre sur la méthode rend particulièrement sensible la portée de la réflexion de Marion qui, aujourd’hui encore, éclaire parfaitement les problèmes posés aux professeurs. L’ouvrage s’achève sur le texte de la leçon d’ouverture du cours sur la science de l’éducation, dont Henri Marion souligne l’importance philosophique fondamentale, rappelant que l’illustre Kant n’a pas jugé indigne de se pencher sur ces questions. Le lecteur trouvera également les Règles fondamentales de l’enseignement libéral, texte dans lequel Henri Marion définit les fondements et les moyens d’une bonne éducation. Notre collègue montre la complexité et la Du spasme existentiel à la quête de rédemption Édition, introduction, traduction et notes de Jean-Igor Ghidina, collection Celis Textes, Presses Universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, janvier 2012, 118 pages N otre collègue Jean-Igor Ghidina nous invite à la lecture de l’oeuvre poétique de Carmelo Aliberti, nous en présentant un florilège extrait notamment de La ferita del tempo et d’Itaca, précédé d’une introduction et d’un commentaire. Il nous initie ainsi à une oeuvre qui s’inscrit dans la filiation de la poésie décadentiste, hermétique et symboliste mais exprime à la fois un mal de vivre dans la société moderne, la foi en la parole poétique et l’aspiration vers la rédemption. Le titre donné à l’ouvrage, Du spasme existentiel à la quête de rédemption, est illustré par l’ensemble des poèmes et notamment par Itaca, où le retour vers l’île n’est pas un retour nostalgique vers un lieu idyllique mais un appel à un avenir meilleur, au bout de ce voyage initiatique : « Fratelli, una nuova avventura per noi è pronta ; sì andiamo, andiamo verso l’isola, finalmente Tu, mia Itaca, isola perenne di tutte le mie vite ». La traduction des poèmes retenus s’efforce de reproduire la beauté de la poésie d’Aliberti, la profusion de ses images, les attentes et les prophéties du poète vates dont la divination prend racine dans le verbe rédempteur. n Jean-Michel Léost L’Agrégation N°460 / 61 Abonnement et adhésion Entre nous Honneurs et nominations Monsieur Eric Georgin, professeur agrégé d’histoire au lycée Pierre d’Ailly de Compiègne, a été fait chevalier dans l’ordre des Palmes académiques, par décret du 9 octobre 2012. Toutes nos félicitations à notre collègue. Naissances Arthus, petit-neveu de notre collègue Claudine Lanoë, agrégée de lettres, professeur au lycée Antoine Watteau de Valenciennes, au foyer de Caroline et Vincent Dubée-Lanoë, le 22 août 2012. Tous nos vœux de bonheur au nouveau-né et à ses parents. Décès Mme Lucinda Barets, agrégée d’anglais au collège Jean Rostand de Mont-de-Marsan, honorée par le Préfet des Landes pour son élévation au grade d’officier des Palmes académiques pour service rendu à l’éducation nationale, le 25 mars 2012. Mme Béatrice Loret, agrégée d’anglais, professeur au lycée La Martinière à Lyon, fille de M. François Faure, agrégé d’anglais décédé, et de Mme Jacqueline Faure, agrégée d’anglais, le 12 mai 2012 à l’âge de 55 ans. Mme Michèle Malin, agrégée de lettres classiques (H), le 7 septembre 2012, à l’âge de 82 ans. Mme Colette Dondaine, agrégée de grammaire, professeur émérite de la Faculté de Dijon, nommée au grade de chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur et officier des Palmes académiques, dans sa 92ème année, le 23 octobre 2012. Nous assurons la famille de nos collègues de toute notre sympathie en ces douloureuses circonstances. 2012-2013 1 Cotisation Taux plein = 30 € Mme Marie Thibault, mère de notre collègue Marie-Hélène Thibault, agrégée de sciences physiques, professeur au lycée Galilée de Combs-la-Ville, ancien membre du Comité, ancien membre du Bureau, et ancien trésorier général, le 3 septembre 2012, à l’âge de 91 ans. Taux réduit = 20 €* Adhérent bienfaiteur > 30 € * Motif (entourer la mention correspondante) : année de stage, scolarité ENS, retraite, congé sans traitement, temps partiel 2 Abonnement au Bulletin* Tarif préférentiel réservé aux adhérents = 20 € Deuils Mme Lydie Durand, mère de notre collègue Chantal Kircher, professeur émérite de linguistique latine à l’Université de Nice, et grand-mère de notre collègue Véronique Wendling, professeur de CPGE au lycée Masséna de Nice, le 26 août 2012, à l’âge de 88 ans. (votre cotisation est déductible à 66 % : quand vous versez 30 €, vous payez 10 €) T aux plein pour les non adhérents = 50 € * Supplément AVION de 6 € pour les DOM-TOM et tous pays étrangers Montant de votre règlement 1 + 2 = Mme ou M (rayer la mention inutile) Nom Prénom Adresse personnelle Discipline Année du concours Fonction au 1er octobre (préciser CPGE, BTS, MCF…) Mme Françoise-Marie Antonpietri, mère de notre collègue Ghislaine Franceschetti, agrégée de SVT, professeur au lycée Giocante de Bastia, le 30 septembre 2012. Établissement À nos collègues éprouvés nous présentons nos vives condoléances. * Merci de bien vouloir nous communiquer une adresse électronique, ce qui facilitera notre communication et nous permettra de réduire le coût du courrier. Ville Académie Adresse électronique* Conformément à la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978, j’autorise la Société à faire figurer dans ses fichiers les données nécessaires à la gestion de ma cotisation et/ou de mon abonnement. Je note que je peux à tout moment accéder à mes données personnelles, les rectifier ou demander à ce qu’elles soient supprimées. J’autorise je n’autorise pas Signature la publication de ces données dans l’annuaire 2012-2013 de la Société des agrégés de l’Université. Paiement par chèque à l'ordre de la Société des agrégés (à adresser au 25 rue Descartes 75005 Paris, avec votre bulletin d'adhésion) ou par virement (RIB sur demande à [email protected]) 62 / L’Agrégation N°460 L’Agrégation N°460 / 63 Société des Agrégés de l’Université